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N° 18 - Janvier 2020 | www.mfr.bzh |
Notre première année à la MFR de Baulon
Stages, internat, cours : les élèves de 1ère Sapat racontent leur seconde.
Précillia : " La MFR propose sa formation par alternance, ce qui est très favorable. Ce que nous vivons en stage est repris dans les notions travaillées en cours."
Les stages plus nombreux
Valentine : "Les cours nous sont utiles en stage. En lycée général ou professionnel, ils ont trente-quatre semaines de cours. A la MFR, nous n’avons que dix-sept semaines de cours et dix-sept semaines de stage, ce qui est plutôt positif. Par contre, à chaque période de vacances, nous avons une semaine en moins, sauf celles de Noël."
Notre projet professionnel
Emilie : " Les stages nous permettent de nous concentrer sur notre projet professionnel. Il y a aussi des projets pendant la formation comme le projet intergénérationnel que nous avons élaboré avec l’Ehpad de Maure de Bretagne. Cela nous permet de savoir vers quoi nous diriger professionnellement."
Une taille humaine
Emilien : "Je suis du même avis qu’Emilie. En plus, ce que je trouve bien à la MFR, c’est un petit établissement, il y a peu de salles de cours, c’est beaucoup plus simple de s’y retrouver."
Clémence : "C’est une approche différente du collège, les formateurs prennent bien le temps de tout nous expliquer. On se sent considéré."
La vie en collectivité
Léna : "En seconde, ce qui a été le plus important pour moi, c’est la découverte de l’internat."
Noémie : "Cela nous a permis d’être plus proches avec les gens de la classe."
Clémence : "Nous avons appris à mieux nous connaître, même s’il y a eu quelques petits groupes en début d’année de seconde."
Noémie : "Vivre en collectivité nous permet de communiquer plus facilement et de s’intégrer plus rapidement."
Léna : "Il est vrai que certaines personnes ont du mal à communiquer. Grâce à l’internat, il y a plus de vie à la MFR, l'ambiance est plus sympa."
Ma première journée cohésion
Loez, élève à la MFR de St-Méen-le-Grand, témoigne.
Je m’appelle Loez, j’ai quinze ans. Je suis en seconde conseil vente à la MFR de St-Méen-le-Grand.
Comment s’est passée votre rentrée ?
Compliquée, je ne connaissais qu’une seule personne, avec qui j’étais au collège. La journée cohésion m’a vraiment permis de m’intégrer.
Pouvez-vous me dire ce qu’est une journée cohésion ?
Elle a pour but de se découvrir entre élèves, ceux de notre classe,mais également les autres groupes présents à la MFR. Il y avait donc, en plus des classes de seconde, les 4ème, CAP2 et terminale. Les formateurs, ainsi que les responsables de la restauration, de l’entretien et de l’internat, ont passé la journée avec nous. Elle a eu lieu le jeudi 12 septembre. Nous avons passé la journée sur la plage de Saint-Cast-le-Guildo.
Comment était-elle organisée ?
Les élèves étaient répartis en huit équipes. Chacune comprenait au moins un élève de seconde, un de terminale, un de Cap2 et un aussi de 4ème. Il y avait également un adulte dans chacune. Nous étions environ huit par équipe. Ce sont les terminales qui se sont chargé de la préparation (lieu, activités, équipes, budget, etc.)
Quelles étaient les activités proposées ?
Le matin, nous avons fait du volley, du molky, une balle au prisonnier. Il y avait aussi des énigmes à résoudre. L’après-midi, les équipes étaient rassemblées par deux, pour ne former au final que quatre équipes de seize personnes. Elles se sont affrontées deux par deux lors d’un béret.
Qu’avez-vous pensé de cette journée ?
C’était une journée très enrichissante. Cela nous a permis de connaître les élèves des autres classes ainsi que les formateurs, surtout ceux que nous n’avions pas encore eu le temps de rencontrer.
Croyez-vous que cela vous a permis de vous intégrer au sein de la MFR ?
Tout à fait. Depuis cette journée, je me suis bien intégré dans ma classe. Je suis même devenu ami avec certaines personnes. Les formateurs étaient souriants et sympathiques, cela nous a donné l’occasion de les découvrir d’une autre manière.
Le début de l’aventure des BTS ESF
Premières impressions de la nouvelle promotion à la MFR de Baulon.
Le BTS ESF (Économie Sociale Familiale) accueille des stagiaires toutes différentes, tant par leur parcours que par leurs objectifs.
Au terme de leur première session à la MFR, et avant leur tout premier stage, les nouvelles inscrites font part de leurs ressentis, de leurs attentes, de leurs inquiétudes. Carole, Marie, Mélody, Servanne et les autres ont de 18 à 48 ans. Elles sortent d'un bac pro, général ou sont en reconversion.
Un point commun : "Nous ne sommes que des femmes alors que chaque année, il y a au moins un homme". Mais pourquoi avoir choisi ce BTS à Baulon ?
Un vrai choix
Pour certaines, c’est le choix « d'une suite logique d’un bac pro Sapat », « une adéquation entre le travail social et mes valeurs », ou « le choix d’une formation professionnelle par alternance ». Parcours de reconversion, poursuite d’études, spécialisation, les portes d’entrées sont multiples. Les premiers temps sont « stressants », « intéressants », « sources de questions », voire « déstabilisants ». C’est la rencontre avec le groupe et les formateurs, le fonctionnement institutionnel et le déroulé de la formation. Entre confirmations des attentes et découverte totale, chacune va faire son chemin en pouvant s’appuyer sur une équipe pédagogique « présente et respectueuse » et un groupe « en pleine démarche de cohésion ».
Un vrai potentiel !
Entre « sérénité » et « disparités de points de vue », le processus de structuration du groupe produit des effets. Certaines y voient de la « solidarité », d’autres prennent le temps de « voir » et d’observer la manière dont cette entité collective va évoluer.
Dans le cadre des formations professionnelles, le fonctionnement d’un groupe de stagiaires est une ressource pour chacun, autant pour ses membres que pour l’équipe pédagogique.
En ce qui concerne cette promotion qui se cherche encore, « il y a du beau potentiel ! ».
Un nouveau cru 2019
MFR de Guipry-Messac, soixante-dix nouvelles aventures commencent !
Les 4èmes et 3èmes vont découvrir les métiers qu'ils souhaitent. Dorian ne sait pas encore quelle profession il exercera, mais il a déjà programmé ses stages à l’année. Emilie, toujours bavarde, explique : "J’ai envie de faire deux ans de CAP coiffure. Mon ambition : aller jusqu’au brevet professionnel. Ma maître de stage m’a bien motivée et expliqué le parcours. "
Ça nous enrichit
Alexane voulait être esthéticienne. "Mais j’ai essayé le commerce, opticien, fleuriste et restauration. Ça me plaît. Bientôt, je vais voir la pâtisserie. Je suis très enthousiaste. On discute entre nous de nos expériences et ça nous enrichit. Celle d’Emilie m’a permis de découvrir l’esthétique, même si je vais faire mon propre essai. Enora, a toujours voulu travailler en agriculture. "J’adore. Je veux en faire mon métier depuis quatre ans. Grâce à l’alternance, j’ai déjà une belle expérience."
Ça change
"C’est super bien qu’il y ait des écoles comme ça". Les formateurs présents toute la journée, même en soirée. "Ils sont super sympas et l’ambiance est bonne. On n'est pas au collège, ça change. Parfois on va en TP avec les terminales. C’est toujours un moment d’échange. Cela permet de responsabiliser les plus grands."
Pédagogie de projet
La filière paysage bouge avec Valentin qui anime le bac pro. De nombreux projets ont déjà été menés : voyage découverte de la faune et la flore en Pyrénées, aménagement d'un espace détente, activités réalisées avec la mairie, chantier école avec un centre équestre.
Chantier école
Les élèves ont travaillé dur, dormi en tente, essuyé quelques averses, rempli leur besace de fierté. En échange, ils hébergent trois pensionnaires du centre équestre : des moutons qui leur permettent d’expérimenter l’éco-pâturage. Pour loger leurs trois camarades bêlants, ils ont proposé de construire un abri mobile. Les projets donnent lieu à un travail de conception par les jeunes sur papier ou informatique et à un démarchage des fournisseurs. C’est une pédagogie qui stimule nos élèves.
Les élèves de 4ème/3ème.
Je découvre la MFR de Goven
Nouveaux élèves, Théo, Morgane et Jason témoignent de la vie à la MFR de Goven.
En 4ème ; "Je ne suis pas encore trop à l’aise avec les "EPI". J’étais habitué aux cours type collège. Ici, on peut davantage parler avec les formateurs, plus qu’avec les profs de mon ancienne école".
En stage : "J’ai cherché mes stages seul et je me suis présenté tout seul pour les rendez-vous. Je me sens plus libre en stage. J’ai des bonnes relations avec mon maître de stage. Le temps de travail nous permet de faire des pauses."
En salle à manger : "Je préférais le self du collège (on était plus libre), mais ce qui est bien à la MFR, c’est que la cuisine est faite sur place et ce sont des produits frais. Les services, c’est quelque chose de normal, du coup c’est important de se tenir correctement à table."
En étude : "J’ai du mal à me mettre au travail tout seul et à m’organiser. On n’a pas le droit de jouer sur son téléphone, c’est dur ! ".
En services : "Ça ne prend pas beaucoup de temps. Je trouve bien de participer à nettoyer le lieu dans lequel on vit. Je me rends plus compte des choses en nettoyant.".
A l'internat : "Le plus dur, c’est de donner le téléphone le soir. Il est ramassé de 21h30 (fin de la veillée) jusqu’à 17h15 le lendemain (à la fin des cours). Sinon, il y a une bonne ambiance à l’internat."
En veillée : "Je ne participe pas beaucoup aux activités du soir, je préfère jouer sur mon téléphone."
Au petit-déjeuner : "En ce moment, on a moins de choix enfin surtout plus de trésors !!!)"
Ma première vie en internat
Anne est en internat à la MFR de Saint-Symphorien. Une punition, la pension ?
"En 2nde, j'étais scolarisée à Dinan. Cette orientation ne me convenant plus, je suis entrée à la MFR de Saint Symphorien, en septembre.
Pas de blues !
A la MFR, tout est fait pour faciliter l'intégration. Le plus difficile ? S'habituer aux horaires : dîner à 19 heures ! Et aussi ne plus jamais être seule. Le soir, nous sommes dans une unité de six, divisée en deux chambres de trois, avec salle de bains et toilettes.
Des règles à respecter
La nuit, dès que la porte d'une chambre s'ouvre, le surveillant en est averti. Ça évite de se balader dans les couloirs ! Le téléphone est autorisé la journée et le soir, mais il faut l’éteindre avant d'aller se coucher. Vingt-deux heures : extinction des feux.
La vie en collectivité
À la MFR, il y a deux sessions, une semaine en stage et une semaine en cours. Nous sommes cent-trente élèves inscrits, dont cent dix-neuf internes, de la 4ème à la terminale CGEA. Par semaine, nous sommes donc environ soixante-cinq présents à la MFR. L'autre moitié est en stage.
Plus de rigueur
Chaque semaine, un élève est responsable d’un service : mettre la table pour tous, nettoyer les parties communes des résidents. Ces services sont réalisés à tour de rôles.
De multiples activités
On ne fait pas que travailler, on s'amuse bien aussi ! Cette année, j’ai découvert les veillées. Les activités : création de cosmétiques bio, cluedo géant, soirée Halloween ou encore parties de football sur un terrain extérieur multisports.
Des sorties extérieures
De plus, on nous propose de choisir nos activités extérieures selon un budget défini. On a fait bowling au premier trimestre et il y aura laser game en février, puis karting en mai, selon notre comportement.
On profite en plus de faire un pique-nique afin de passer le plus de temps possible à l’extérieur."
Anne,
élève de seconde bac pro.
Une belle réussite !
Un vrai temps de convivialité qu'ont vécu les jeunes de Plérin et Loudéac.
Le 9 novembre, les jeunes de la MFR de Plérin ont été accueillis à la MFR de Loudéac. Objectif : passer une veillée ensemble. Arrivés aux alentours de dix-huit heures quarante-cinq, les élèves ont tout d'abord savouré une tartiflette. Puis, les animations ont commencé. Le thème choisi : Halloween !
Une soirée musicale
Trois temps ont ponctué cette soirée. Tout d'abord, un grand quizz musical, puis un atelier maquillage organisé par les élèves de Sapat.
Pour terminer dans la bonne humeur, une soirée musicale. Elle a été animée par Jean Philippe, animateur à la MFR de Loudéac, qui est également Dj.
Chaque élève de l'équipe gagnante du Blind Test est repartie avec son cadeau.
Une décoration de circonstance
Un buffet de bonbons avait été préalablement installé. La salle était parée de citrouilles, de fantômes et d'araignées... Bref, une vraie décoration d'Halloween !
Satisfaction générale
La cohésion s'est tout de suite réalisée. Des liens se sont créés entre les élèves. D'ailleurs, les contacts se sont maintenus après cette rencontre via les réseaux sociaux.
Toutes et tous ont été ravis de leur soirée et attendent avec impatience les prochaines veillées qu'ils passeront ensemble.
Une initiative des animateurs
Cette idée de rencontre, Marie Rose, Marjorie, Isabelle et Luc, animateurs des MFR de Loudéac et de Plérin, l'ont eue suite aux formations qu'ils suivent depuis maintenant deux ans.
Ils ont donc décidé de se rencontrer dans les locaux de la MFR de Loudéac, afin de mettre en place cette première expérience.
Favoriser la rencontre
Ils avaient pour objectifs de mettre en lumière la vie résidentielle, mais également de favoriser la cohésion et l'intégration des jeunes entre les deux établissements, en leur permettant de se rencontrer et de s'épanouir autour de jeux collectifs.
La suite à venir
Devant une telle réussite, ce projet d'animation ne peut que se poursuivre ! Deux nouvelles rencontres sont d'ailleurs prévues en janvier 2020, pour célébrer ensemble la nouvelle année. Attention, la tenue correcte sera exigée !!!!
Mon stage en élevage
J’étais dans un premier lieu de stage que je n’aimais pas trop. J’ai même voulu arrêter ma formation à la MFR. Heureusement, avec ma responsable de classe et mes parents, nous avons décidé de changer de lieu de stage et, depuis, cela va beaucoup mieux !
Mes tâches
A ce nouveau stage, je donne à manger aux chevaux, je les sors, je les brosse, je fais le changement de paddock et je monte à cheval. Je suis responsable et autonome, mes maîtres de stage me font confiance ! Ce que j’aime le moins comme activité de stage, c’est de passer le souffleur, car c’est lourd !
Ça me plaît !
J’adore ce stage, j’apprends plein de choses concernant ce métier et cela me plait. Je monte également le mercredi dans un groupe, je trouve cela super sympa de sa part.
Un bonheur !
Les chevaux comme les responsables sont vraiment gentils, c’est un bonheur d’aller en stage là-bas. Mon premier stage reste une expérience intéressante pour apprendre à se connaître.
Morgane L.
Nos soirées à l'internat
Après les cours, nous avons une pause de seize heures quarante-cinq à dix-sept heures quinze.
Ensuite, nous travaillons en étude jusqu'au repas.
La soirée
Après le dîner, nous pouvons aller jouer au foyer ou nous dépenser dans la salle de musculation. Nous rejoignons ensuite nos chambres à l'internat. Nous sommes quatre par chambre. Nous avons la possibilité d'utiliser notre téléphone et la wifi jusqu'à vingt et une heures quarante-cinq.
Le foyer
Quand nous sommes au foyer, nous pouvons jouer au tennis de table ou au baby foot. Parfois, il y a des veillées qui se déroulent avant le repas .
Le bowling
Nous avons réalisé une soirée bowling et sommes allés au cinéma. Nos classes de quatrième et de troisième ont passé une soirée au bowling. Nous sommes partis avec les deux minibus vers 17h et sommes rentrés vers 21h. Ils étaient complets Chaque équipe a pu faire une dizaine de parties. Les troisièmes étaient meilleurs que les quatrièmes, mais les raisons de leur victoire font débat : pour certains, c'est la chance qui a joué, pour d'autres, c'est le talent !
Le cinéma
Il y a deux semaines, les internes sont allés au cinéma voir le film Jumanji. Cette fois, les jeunes de quatrième et troisième ainsi que ceux de bac pro étaient tous ensemble. Ceux qui le voulaient ont pu s'acheter des confiseries et les jeunes ont apprécié la soirée. Ce soir, nous attendons avec impatience la veillée de Noël qui nous réunira avec l'équipe de la MFR et les membres du conseil d'administration.
Adrien, Enzo, Florian et Mathis C.
D'étranges silhouettes
L'inauguration des silhouettes du cinéma de Guipry-Messac et de l'aménagement paysager, réalisé en partie par les 3èmes de la promotion 2020, a été un succès.
C'est sous une pluie fine que M. Lemarchand s'est exprimé pour expliquer aux élus de la commune, habitants et bénévoles du cinéma, l'intérêt pédagogique de ce projet et la démarche d'accompagnement professionnel de nos jeunes.
Valentin Grenet et Mélissa Sangarné qui ont dirigé ce chantier avec les élèves sont ravis de pouvoir les faire se réaliser dans des projets de grande importance et sont très enthousiastes pour la suite de leur cursus.
Selfies
Vous êtes donc tous conviés à venir faire des selfies au milieu de ces personnages grandeur nature haut en couleurs !!
Premières impressions de stage
Maïna et Mathis ont fait leur rentrée en septembre, en CAP1 opérateur logistique par apprentissage. Ils nous livrent leurs premières impressions.
Mathis parle de ses premiers jours au sein de son entreprise : "Je souhaitais, après avoir effectué une seconde générale, me diriger vers une formation professionnelle rémunérée. Lorsque je suis rentré chez Lactalis, à Cesson-Sévigné, je savais que mes premières semaines allaient être décisives pour m’intégrer. Au début, je ne me sentais pas trop bien avec le froid, le nombre important d’employés et le dynamisme de mes collègues. Au fil du temps, je suis plus à l’aise, je parle facilement et comprends mieux le fonctionnement de l’entreprise ainsi que mes tâches à réaliser."
Incertitude
Maïna est apprentie. Ses premières impressions au CFA de St Méen le Grand : "Première journée éprouvante. Je me pose une multitude de questions, le directeur nous accueille, je comprends que le fonctionnement du CFA n'est pas celui du collège que je viens de quitter. Je suis loin de mon domicile et me retrouve éloignée de la ville. Je ne connais personne et ma classe n’est composée que de garçons !
Vivement demain !
Notre formateur nous explique la vie à la MFR, les règles, l’apprentissage, les temps de formation… Au fil des heures, je relâche la pression et commence à faire connaissance. Les repas sont des moments conviviaux et relaxants. Puis, un nouveau sentiment étrange s’empare de moi au moment de monter à l’internat. Cela s’est vite estompé lorsque je me suis appropriée ma chambre. Journée intense, mais qui au final s’est bien passée !!! J’ai hâte que demain arrive… "
C'était génial !
Mathéo est le plus jeune élève de la MFR. A quatorze ans, il a rejoint la classe de quatrième et a choisi l’alternance, en priorité pour les stages. Il nous fait partager ses premières impressions au garage Norauto de Pontivy, où il effectue son premier stage de cinq semaines : « Mon premier jour, je l’attendais avec impatience, mais surtout, bien que très motivé, je l’appréhendais. On m’a donné des tâches à effectuer rapidement, celle que j’ai réalisée en premier est un changement de pneu sur une 208 GT ligne : c’était génial ! Je me suis dit qu’enfin mon rêve se réalisait. Les jours passent et ne se ressemblent pas. Grâce à la MFR, je peux enfin voir ce qu’est la vie active et cela m’épanouit, je ne subis plus trop les cours et je progresse. Je suis heureux de mon choix ! »
Mon premier stage en vente
Les élèves de 1ère année de CAPA Sapver s'expriment sur leur première expérience en milieu professionnel.
La première fois qu’on va en stage généralement, on est stressé et content à la fois.
Nous avons tous rencontré des maîtres de stage formidables.
Ils nous ont beaucoup aidés à nous intégrer dans nos structures d’accueil.
Perdus et timides
Nous étions tous perdus et timides au début.
Nous n’avions pas la maîtrise des rayons et nous étions mal à l’aise.
Au fur et à mesure que la journée se passait, on commençait à comprendre les consignes des maîtres de stage et nous étions plus rassurés.
Des activités diverses
On a effectué des activités comme l’encaissement, la mise en rayon, le facing et le réapprovisionnement des produits.
Nous avons aussi réalisé le rangement des rayonnages.
Nous avons accueilli les clients pour les aider dans leur choix. Nous avons participé au nettoyage du magasin en fin de journée.
Nous avons observé la gestion des stocks et bien d’autres activités encore.
Une satisfaction générale
Nous sommes tous satisfaits de notre premier stage, surtout après les trois premiers jours.
Nous avons appliqué les consignes demandées par nos maîtres de stage.
Grâce à ces expériences en milieu professionnel, on voit quel métier peut nous plaire plus tard.
Les jeunes de CAPA Sapver
Les BTS Acse dans les starting blocks !
Début septembre, les BTS 1 sont mis dans le bain de la formation avec la préparation de leur stage à l’étranger, début avril. Malo, Julie et Paul Amans nous expliquent comment ils s’y sont impliqués dès les premiers jours.
« Dès les premiers jours, j’ai regardé des vidéos réalisées par les étudiants à leur retour de stage pour voir quel pays m’intéressait. J’ai consulté ensuite des fiches laissées par les anciens stagiaires », explique Malo.
Le déclic
« Pour ma part, le déclic a eu lieu lors de rencontres avec des anciens venus au CFTA. Avant, je savais juste que je voulais partir en Europe », précise Julie. De son côté, Paul Amans n’a pas attendu les rencontres. Il a pris contact sans attendre avec les anciens stagiaires de la ferme qui l’intéressait.
Partage d'expériences
Un moment décisif sera la rencontre avec deux anciens de la promotion 2008-2010, Mickaël et Maxime, venus partager leurs expériences autour du monde, au cours d’un après-midi. L’objectif : faire réfléchir les étudiants sur leur projet. « On a mesuré l’importance de l’enrichissement social et on va beaucoup apprendre la débrouille », selon Paul Amans. Il rajoute : « Les BTS2 nous ont aussi fait prendre du recul. Ils ont eu à cœur de transmettre leur expérience » Et Julie : « Ils nous ont donné des conseils tout simples, mais très utiles pour bien vivre notre stage. »
Un moteur pour avancer
« Puis, le CFT’ival, le spectacle de restitution de leurs expériences nous a mis la pression un peu plus. Ca nous donne envie malgré tout de rentrer encore plus dans la formation »,ajoute Julie. « Le stage à l’étranger est un moteur pour avancer », conclut Paul Amans.
Louane et son premier stage
Louane, élève à la MFR de Fougères, est en classe de 4e.
Elle nous a parlé de son stage et de ce qu’elle a pu faire pendant cette période.
Parle-nous de toi...
J'étudie à la MFR de Fougères et j'ai 14 ans et demi. J'habite Fougères, ce qui m'a permis de trouver des lieux de stage autour de chez moi.
Peux-tu nous expliquer comment se passent les stages ?
J’ai fait deux semaines en septembre et deux en octobre dans le cadre de ma quatrième en alternance, où nous alternons entre périodes d'école et stages.
Je me suis rendue à pied à mes premiers stages que j'avais trouvés à quinze minutes de chez moi.
Raconte-nous ton premier stage
J’ai fait mon stage dans un restaurant gastronomique à Fougères et j’ai beaucoup aimé, il y avait une bonne ambiance. Le matin, je commençais par passer l’aspirateur, je nettoyais les vitres, je prenais les commandes et je faisais le service, je débarrassais les tables...J'ai rapidement été sollicitée pour effectuer toutes ces tâches.
Propos recueillis par Loane, Margaux et Mathis.
4ème : mon projet professionnel
"J’apprécie aller en stage une semaine sur deux. Cela me permet de couper des cours. L’an dernier, j’étais dans un collège et avoir des cours chaque semaine n’était pas adapté pour moi. En stage, j’ai la chance d’être bien accompagnée. J’apprends beaucoup. J’ai hâte de découvrir d’autres structures lors de mes prochains stages." Océane
Les stages me permettent de connaître des métiers de manière plus approfondie et de découvrir des métiers méconnus. J’aime le fait que nous alternons une semaine de stage et une semaine de cours. J’ai développé certaines compétences. Le stage m’a donné envie d'apprendre un métier après la 3ème. Tytouan
J’apprécie alterner les cours et les stages. Au sein du service technique, j’ai appris à utiliser différents outils, à travailler en équipe. Être considéré comme un membre de l’équipe m’a responsabilisé." James
Nos premiers stages en entreprise
Deux élèves de la MFR de Rennes-St-Grégoire témoignent.
Je m’appelle Zachari, j’ai 15 ans, je suis en 2nde bac pro. J’ai contacté plusieurs entreprises et j’étais content quand les conventions ont été signées à Pellan Paysage, à Talensac. J’allais en stage ! Premier jour, le stress. Peur de mal faire, de décevoir mon maître de stage. Une fois sur le terrain, Didier Pellan me dit qu’on va réaliser un dallage. Il m’explique les étapes de travail. Je ne connaissais pas cela. J’ai suivi ses conseils et j’ai commencé à poser les pavés. Cette crainte de mal faire ne m’a pas quitté de la journée. Le soir, j’étais content. J’avais participé à un chantier. Depuis, je prends peu à peu confiance, très content d‘avoir choisi cette voie professionnelle.
Zachari PLAIN,
2nde bac pro NJPF (Nature, Jardin, Paysage et Forêt).
Je m’appelle Léane, j’ai 15 ans, je suis en 2nde bac pro PV à la MFR Rennes Saint-Grégoire. Passionnée par les plantes, je veux devenir fleuriste. Je suis en stage à Like à Grand quartier, à Saint-Grégoire. Le premier jour, j’étais partagée entre stress et curiosité. J’allais intégrer, non seulement une entreprise, mais aussi une équipe, découvrir le métier. Une nouvelle aventure ! J’avais déjà effectué un stage à Histoire de Fleurs auprès de Mme Postec, à Vezin le Coquet. Motivée par l’envie de bien faire, j’ai observé, puis mis en pratique tout ce que le fleuriste a bien voulu m’apprendre. Je me sens bien en entreprise. J’apprécie le contact avec les clients. Merci aux maîtres de stage pour leur confiance.
Léane DUMAY,
2nde bac pro PV (productions végétales).
Nouveaux arrivants à la MFR de Montauban
Un bilan de la première semaine d'internat de trois élèves de 3ème.
"Le premier jour, j’étais stressé. Je ne connaissais personne", se rappelle Titouan. "Je venais d’un autre collège. Quand ma mère est partie après la réunion, j’étais seul pour manger. Je suis allé dans un groupe pour essayer de m’intégrer.
Ensuite, quelqu’un est venu vers moi. Nous avons commencé à faire connaissance. On s’est mis à côté l’un de l’autre en cours.
Avoir au moins un ami m’a rassuré. Le fonctionnement de l’alternance était nouveau pour moi et différent du collège."
L'internat
"Le premier soir" dit Ryan, "quand il y a eu l’affectation des chambres, nous nous sommes retrouvés avec des personnes que nous ne connaissions pas.
Nous sommes cinq dans notre chambre.
Nous devons apprendre à vivre ensemble. J’ ai appris à faire mon lit chaque matin et à ranger mes affaires.
La première nuit, la sensation était spéciale : dormir à l’école, avec des gens que je ne connais pas.
Les deuxième et troisième jours se sont bien passés.
Le quatrième a été plus compliqué, mes parents commençaient à me manquer ."
Une ambiance rassurante
"Nous avons obligatoirement une heure d’étude le soir et au moins mes devoirs sont faits. Les surveillants sont sympas. Ils nous écoutent si nous avons des problèmes et ils sont compréhensifs. L’établissement est joli, les classes sont belles et les chambres sont chaleureuses. Mes cours préférés sont la mécanique, l’atelier moteur et le sport. Chaque jour, à tour de rôle, nous effectuons les services ( rangement des chambres, nettoyage des tables du restaurant)."
Reprendre confiance
Théo : « Je suis content d’entrer à l’internat car on peut respirer et on passe plus de temps avec ses amis. J’ai rencontré des personnes agréables et je me suis intégré. Ma première semaine s’est bien passée et je me suis adapté aux règles. J’essaye de filer droit. Je me suis fait un vrai ami. Il y a une bonne ambiance et je m’amuse beaucoup. Avec l’alternance, je m’intéresse aux cours. J’ai eu une bonne appréciation par mon formateur principal. J’ai de bonnes notes. J’ai repris confiance !"
Titouan, Ryan et Théo.
L’apprentissage de l’autonomie en BTS !
Le CFTA de Montfort sur Meu accueille la première promotion d'apprentis en BTS Acse.
Témoignages
"On s’était déjà rencontré avant l’été au CFTA lors d’une réunion avec nos parents et nos futurs maîtres d’apprentissage, mais on n’avait pas beaucoup eu le temps de parler entre nous", explique Maëlle." Alors, à la rentrée, les formateurs ont organisé un jeu pour faire connaissance."
D'horizons divers
"On s’est rendu compte qu’on vient tous d’horizons différents : d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan ou de la Manche, de bac pro Cgea ou d’agroéquipement, d’un lycée ou d’une MFR ! " Evan témoigne : " Le CFTA est un établissement à taille humaine et les formateurs sont disponibles, ça me convient tout à fait. En plus, comme on n’est pas nombreux, c’est plus facile pour les échanges et pour poser des questions ".
Confiance entre apprenti et maître d’apprentissage
" J’ai été bien accueilli chez mon maître d’apprentissage. La première journée, il m’a montré les bâtiments, les vaches et il m’a présenté ses associés. J’ai fait ma première traite au bout d’une semaine tout seul ! ", explique Pierre, fièrement.
Jérémy ajoute : " La relation de confiance entre mon maître d’apprentissage et moi s’est installée rapidement. C’est valorisant et rassurant car on va passer deux années ensemble ! ".
Apprendre à se débrouiller !
Les apprentis déjeunent le midi au CFTA avec les autres élèves quatre jours par semaine.
Ils ont choisi différentes formules d’hébergement. Kilian a pris un appartement. Il est en co-location avec Antoine. " C’est tout nouveau pour moi d’avoir mon logement, il ne faut pas que j’oublie de mettre mon réveil ", blague Kilian !
Thomas et Corentin logent chez l’habitant aux alentours de Montfort, ce qui leur permet de louer leur chambre à la semaine.
Propos recueillis
au sein du groupe.
Ma première activité grandeur nature
Bryanna a participé aux Olympiades seniors.
Bonjour, pouvez-vous vous présenter rapidement ?
Bonjour. Je m’appelle Bryana, j’ai 16 ans et je suis en seconde Service aux personnes à la MFR de Saint-Méen-le-Grand.
Pouvez-vous nous expliquer comment se passe la formation à la MFR ?
Nous avons des cours à la MFR, sauf que nous sommes en alternance. L’alternance consiste à aller en stage au moins 50 % du temps de formation. Lors des semaines de cours, nous avons également des intervenants : certains viennent nous parler de leur métier, d’autres nous proposent de participer à des actions en lien avec notre formation.
Quelle a été votre première intervention extérieure (en dehors de la MFR) ?
Nous sommes allés à Quédillac, où étaient organisées des Olympiades seniors. Elles avaient pour but d’accompagner des personnes âgées lors d’activités sportives. Elles avaient lieu dans la salle des sports de Quédillac. Il y avait six équipes, chacune composée de quatre à six personnes âgées et de un à trois accompagnateurs. Il y avait plus d’une vingtaine d’accompagnateurs lors de cette journée.
Combien de temps duraient les activités ?
Chacune durait dix minutes, et cinq minutes pour se rendre à la suivante.
Quelles étaient les différentes activités ?
Il y en avait six : tir à l’arc, sarbacane, badminton, atelier nutrition, basket-ball et boccia.
Durant ces activités, étiez-vous accompagnatrice ?
Oui, je comptais les points et aidais les personnes âgées de mon groupe.
Votre équipe a-t-elle apprécié les activités ?
Oui, ils ont beaucoup aimé. Ils ont seulement regretté le temps trop court par activité.
Avez-vous été préparés en amont de cette journée ?
Oui, l’organisatrice est venue nous voir à la MFR. Afin de nous mettre à la place des personnes âgées et des accompagnateurs, elle a nous a proposé des jeux.
Qu’avez-vous pensé de ces Olympiades ?
C’était une belle journée, je me suis très bien entendue avec mon équipe. J’ai trouvé cependant dommage que nous n’ayons eu que peu de temps pour apprendre à se connaître.
Interview réalisée en
seconde bac pro Sapat.
Ambiance au foyer !
Le foyer de la MFR de Fougères est ouvert à tous les jeunes, le matin à la première pause et lors de la seconde pause de l'après-midi. Il s'y vend des boissons et des gâteaux. L'argent récolté sert à financer des sorties.
"L'ambiance est super. Il y a des choses à vendre, comme des barres chocolatées et des boissons. Il y a des jeux : baby foot, tables de tennis de table, billard et table de hockey. Les services civiques sont super sympas et nous rigolons beaucoup avec eux."
Goulven, Mathéo et William
CS constructions paysagères et CAP2
Paroles recueillies par les apprentis maintenance des bâtiments.
Rencontre avec Maxime sur le chantier des pas japonais.
Quel a été votre parcours avant d’intégrer le CS ?
J'ai fait un bac pro en aménagements paysagers pendant 3 ans en initial.
Et c’est votre futur métier ?
Oui..
Pouvez-vous nous présenter votre réalisation ?
Je réalisais une allée en pavés, avec une contre marche sur 2 mètres environ et un mur en parpaings et en plus un dallage, enfin des dalles au-dessus du parpaing. Et un piège à eau.
Espérez-vous faire d'autres chantiers école ?
Oui, en CS on fait beaucoup de chantiers école, on en a 3. Après même en entreprise, on peut faire des chantiers école avec des personnes qui apprennent à être paysagistes.
Ça se passe en Bretagne ?
Ça dépend des entreprises, les grandes, ça peut être en dehors de la Bretagne. Sinon, en Bretagne, on peut partir jusqu’à Dinard, Nantes ou Saint-Nazaire.
Rencontre avec Kyllian qui s'exerce au MAF.
Quel a été votre parcours avant d’intégrer le CS ?
J'ai fait un bac pro aménagements paysagers à la MFR Rennes-St-Grégoire.
Quel est votre futur métier ?
Paysagiste.
Pouvez-vous nous présenter votre réalisation ?
On va faire une allée avec des pas japonais et intégrer un béton désactivé entre chaque pas japonais.
Espérez-vous faire d'autres chantiers école ?
Oui, il y a déjà une équipe qui est partie faire un show room chez un fournisseur de pierres naturelles.
Alexis, Charafdine, Franck, Martin, Samuel et Tom
Echos de stage 4ème
"Le premier stage, j’étais stressé, surtout au début. Puis je me suis vite adapté." Aboubakar, commerce.
"Pour mon premier stage, j’avais peur de mon maître de stage. Je pense que c’est parce que je ne le connaissais pas. " Nabi-Issouf, boulangerie.
"Le premier jour de stage, j’avais peur parce que je ne connaissais pas le matériel que j’allais utiliser. Une fois que j’ai compris comment ça marchait, je me suis senti soulagé. " Fah, cuisine.
" En stage, je pensais ne rien connaître. Mais finalement ça s’est bien passé." Malena, petite enfance.
"Après avoir écouté tout le monde, ça a l’air bien les stages. Mais je ne suis pas rassuré. La théorie et la pratique sont des choses différentes. Je suis déjà stressé, dès aujourd’hui ah ah. " Yaya, nouvellement arrivé.
Kessoa : Kézaco ?
Les jeunes de la MFR de Loudéac, en pleine réflexion.
Les premières Cgea et Sapat participent au projet Kessoa.
C'est un territoire fictif boisé où le sac de papier est le secteur économique principal. Ce jeu permet de comprendre le fonctionnement des entreprises, de se projeter dans différentes postures (ouvrier, journaliste, comptable, chef d’entreprise, directeur d’association…) et situations de travail.
Une mise en situation
Les élèves sont répartis dans quatre entreprises : multinationale, petite entreprise familiale, coopérative et entreprise d’insertion. Deux élèves sont journalistes, chargés d’avoir un regard extérieur sur tout ce qui se passe.
A ce stade du jeu, les élèves font un premier bilan. "Le jeu nous a permis d’apprendre sur nous-mêmes. Comme être capable de faire des choses qu’on n’aurait jamais pensé faire et cela nous a permis de nous remettre en question sur notre post-bac. Luc et moi, Pauline, nous nous sommes rendus compte qu’on doit continuer nos études pour arriver à ce que l’on veut obtenir. C’est un jeu qui nous permet de nous mettre en situation sur la vie en société et d’en comprendre le fonctionnement. En grandissant on apprend. J’ai grandi avec le jeu, je me pose des questions importantes, j’ai réfléchi sur le milieu scolaire et professionnel. Le jeu m’a aidé à me canaliser. On a eu des prises de conscience."
J’ai moins de peurs pour plus tard. Si un jour je dois partir à l’étranger, je pense avoir les capacités de pouvoir réussir."
Nous avons créé notre mini-entreprise !
Les 4èmes de la MFR Rennes-St-Grégoire découvrent l'entreprise.
"Au début, en stage, ce n’était pas facile. Je me demandais ce qu’il allait se passer et j’avais mal au ventre", confie Jade. "Moi j’ai aimé", dit fièrement Baptiste, "car je me sentais grandir d’un coup et certaines choses, je les faisais déjà chez moi. J’ai appris une autre méthode pour faire, il faut que je sois plus soigneux. Cela viendra !"
Découvrir l’entreprise, c’est bien, mais créer la nôtre du haut de nos quatorze ans, c’est top !!! Lorsque Mmes Lemière-Launay et Péron, nos formatrices, nous l'ont proposé en EPI, Education du consommateur, "j’avais du mal à me dire qu’on allait y arriver", dit Maïlisse.
Un travail d’équipe
L’association EPA (Entreprendre Pour Apprendre) nous a aidés. Mme Foucher, notre mentor, nous a fait visiter sa biscuiterie Keroler, à Bréal-sur-Montfort. "Il y a beaucoup de machines sur la ligne de production, mais l’équipe est bien organisée quand un problème arrive sur un poste de travail", observe Samuel.
En orientation, on a vu comment fonctionnait une entreprise, on parle de notre expérience de stage, on a cherché des idées en EPI, en TIM et en sciences sur ce qu’on pouvait faire. On a trouvé un nom et un slogan à notre mini-entreprise et on a travaillé en petits groupes. "Pas facile de se mettre d’accord et de trouver des idées communes", dit Axel, mais "c’est aussi comme ça dans une entreprise, tout le monde ne s’entend pas forcément, mais fait le travail ", dit Sacha. "On a demandé à M.Bigot l’argent nécessaire pour l’achat des matières premières. Il nous a posé plein de questions et a dit oui ! ",apprécie Manoah. "On a demandé aussi à tous ceux de la MFR de participer à ce projet par un prêt de petites sommes d’argent", ajoutent Anthonin et Noah.
"On a connu des moments difficiles, parfois, on n’avançait pas comme on voulait, mais on a tout fait pour que ça marche. On voulait y croire", disent Cameron et Loann.
Un pari risqué
"On a fait une enquête auprès des stagiaires et adultes présents à la MFR et proposé plusieurs produits. Le stress !", dit Enzo. "On a regardé les résultats. On a décidé de préparer des laits de baume à lèvres après avoir étudié en sciences les produits de base dont nous avions besoin, évalué les quantités et fait la préparation", ajoute Gurwan.
Un projet en bonne voie…
"Nous avons réussi le 6 décembre à coudre notre logo sur des chaussettes qui servent d’emballage. Je ne savais pas que je pouvais faire ça !", s’exclame Grégoire. Nous attendons la réponse de notre premier devis pour commencer les ventes ! L’aventure continue…
La classe de 4ème
Chantier grandeur nature à la MFU
A St Grégoire, les Cs constructions paysagères mènent leurs premiers chantiers.
Dés le début d'année, les Cs attaquent fort avec un premier chantier école démarré le deux septembre 2019.
Les pas japonais
Objectif : aménager un chemin en pas japonais et un parterre. Ceci est un exercice qui va durer trois semaines.
Au cours des semaines précédentes, les apprentis ont préparé un plan pour réaliser leur projet. Ils ont également établi un devis pour calculer le coût.
Ils sont trois sur le chantier, avec leur formateur, M. Macé. Ils vont passer deux cent-dix heures à construire le pas japonais qui va servir de passage vers la salle repas et l’espace détente de la MFU.
Ils ont utilisé comme matériaux un piquet de schiste, des traverses de chemin de fer en chêne, du béton désactivé et du mortier.
Comme matériel, ils ont choisi une bétonnière, une mini pelle, un niveau, un mètre, une pelle, une brouette.
Le projet s'est fini le trente octobre, sans aucun retard et dans la bonne humeur !
Entraînement au Meilleur Apprenti de France
Le chantier a commencé le sept octobre 2019 à la MFU de Saint Grégoire et s'est terminé le huit octobre 2019.
Le but était de faire un exercice pour le MAF (meilleur apprenti de France) pour qu'ils puissent s’entraîner.
Ils sont trois apprentis de dix-sept à vingt ans, encadrés par leur formateur, M. Macé.
Pour ce chantier, ils ont utilisé, comme matériaux, du calcaire de Jérusalem, des pavés Plaza, des parpaings et du ciment. Comme matériel, les jeunes ont choisi une bétonnière, une pelle, une truelle, des niveaux et des mètres.
Le chantier s'est très bien passé, il aura fallu entre dix-sept et dix-huit heures pour réaliser ce beau projet.
Alexis, Charafdine, Franck, Martin, Tom et Samuel Cap2
On the way of Ireland
Les terminale bac pro de la MFR de St-Symphorien en voyage d'étude.
Notre périple débute vendredi 22 septembre. Il nous conduit de l’autre côté du Channel. Notre destination : l’Irlande et les terres rugueuses du Connemara.
Le H.B. Yates, ferry de la compagnie Irish Ferries nous attend à Cherbourg. Pour beaucoup d’entre nous, c’est notre premier séjour à l’étranger et notre premier embarquement.
Premières rencontres
Nous découvrons les rigueurs de la douane qui nous impose déjà d’échanger en anglais. Mais finalement, tout se passe beaucoup plus facilement qu’on ne nous l’avait expliqué.
Dans les cales du bateau, en attendant d’être autorisés à gagner les ponts supérieurs, certains d’entre nous engagent une discussion à bâtons rompus avec des motards irlandais. Notre anglais n’est pas parfait, mais nous parvenons malgré tout à nous faire comprendre. L’ambiance est très sympathique.
Circulation difficile
Après une traversée assez calme où notre préoccupation majeure a été la gestion de notre forfait téléphonique entre les eaux nationales et internationales, nous arrivons au port de Dublin. La conduite à gauche dans une circulation dense et une signalétique routière parfois déroutante, conduit M. Sturque, notre formateur et accompagnateur, à laisser le rôle de poisson pilote à notre seconde accompagnatrice, Gyslaine , vice-présidente de notre établissement et traductrice en chef.
Nous prenons la route qui doit nous conduire deux heures plus tard, à Galway. Durant tout notre séjour nomade, nous logerons en auberge de jeunesse.
De Galway aux falaises de Cilffs of Moher, de l’abbaye de Kylemore à l’universite nationale de Maynooth, tout sera dépaysement et découvertes durant cette semaine. Le Connemara nous révèlera ses lough ( lac en gaélique) sous un ciel plombé et pourtant si lumineux.
Quelques surprises
La baguette française nous manquera terriblement durant nos repas face au pain de mie à la farine complète, servi localement. Les limitations de vitesse, modulées selon la dangerosité de la route, nous apparaîtront plus pragmatiques que celles que nous rencontrons en France. Mais nous serons aussi très surpris par l’attitudes des automobilistes. Dans un pays où le piéton n’est pas prioritaire, ils sont très agressifs avec ceux-ci en ville, alors que la courtoisie est reine dans les campagnes et leurs petites routes.
Beaucoup de souvenirs
Cette convivialité, nous l’avons aussi rencontrée dans ce pub de Tully où les habitants nous ont reçus avec chaleur et ont engagé la conversation avec nous, dans une ambiance toute irlandaise. Bien d’autres choses pourraient encore être retranscrites. Il nous reste de ce voyage beaucoup d’images et l’envie, pour certains, d’y retourner. Être anglophone n’est-il pas un plus dans le secteur hippique ?
Les élèves de Terminale
bac pro Cgea
et Vincent STURQUE (moniteur)
Notre sapin de Noël 2019
Les jeunes de la MFR de Guipry-Messac en action.
Troisièmes et terminales bac pro aménagements paysagers de la MFR de Guipry-Messac avons participé à à la décoration de notre sapin de Noël. Il faut vous dire que c'est la saison !
Il avait été coupé par les élèves de seconde, chez l'un de nos partenaires, voisin de la MFR, Bréjoin paysagiste.
Un travail collectif
Nous nous sommes mis tous à l’œuvre pour fabriquer des boules en origami ainsi que quelques étoiles dorées.
Certaines guirlandes ont été généreusement prêtées afin que nous nous sentions tous davantage dans l’esprit de Noël.
Une hauteur appréciable
L’un d’entre nous rappelle avec amusement que « faisant beaucoup de calculs pour préparer notre brevet et notre bac, nous avons évalué ce sujet à 2.70 mètres de hauteur ! »
Une taille à la mesure de notre motivation !
Les classes de 3èmes
et term bac pro
Apportez vos escargots à la MFR de Janzé !
Depuis la rentrée de septembre, certains élèves de la Maison familiale rurale doivent déjà se pencher sur leur avenir professionnel. Des projets scolaires sont lancés et, dans cet objectif, des élèves de 4ème ont choisi d’élever des escargots.
Depuis la rentrée, dix-huit élèves de 4ème de la Maison familiale rurale réfléchissent à leur orientation et à leur avenir professionnel.
Des visites techniques sont ainsi organisées pour leur faire découvrir différents métiers et différentes activités.
L'héliciculture
En début d’année, de nombreuses idées avaient été proposées. Un projet a été retenu par les élèves, dirigé par leur responsable, Jérôme Gazengel.
Les élèves ont choisi l’héliciculture, l’élevage d’escargots.
Bien-être animal
"Le choix a été fait en fonction des contraintes qu’un élevage impose et en prenant en compte le bien-être animal", rapporte Jérôme Gazengel.
En ce moment, les élèves construisent l’enclos d’élevage.
Travailler l’esprit d’équipe
L’occasion pour les moniteurs d’y intégrer des mathématiques, de la géométrie et de la biologie avec l’étude de l’escargot, son anatomie, les différentes espèces et son milieu environnemental.
"C’est aussi l’occasion d’aborder la notion de travail en groupe", ajoute Jérôme. Une visite programmée chez un professionnel dans l’élevage d’escargots leur apportera les notions nécessaires.
"Maintenant que nous avons lancé ce projet, on doit aller au bout ! On est engagé !", s’exclame un élève.
Appel à collecte
Pour ce faire, les élèves font appel aux habitants pour leur apporter les escargots de leur jardin.
Les 4èmes MFR de Janzé

Libre expression
Les élèves de 1ère de la MFR de Baulon s'expriment sur leur scolarité.
Cindy : "Je trouve intéressant de réaliser des stages dans des structures variées, c’est très enrichissant." Laurine : "Tout à fait d’accord , même si parfois les stages sont compliqués à trouver, surtout dans le domaine du handicap." Maëllie : " Il faut parfois avoir plus de 18 ans pour les trouver." Manolo : "N’oubliez pas que la MFR propose, avec l’aide de l’Europe, un stage Erasmus d’un mois. Cette année, nous partons au Portugal ou en Espagne auprès d’enfants ou de personnes âgées." Nohan : "Pendant ce mois nous devrons être en autonomie avec quelques camarades, apprendre à nous gérer tout seul. Cette expérience peut vraiment être riche. "
L’accompagnement
Lola : "En MFR, j’apprécie (et même cela m’a toujours surprise) de voir le soutien apporté par les formateurs à notre projet de vie au quotidien." Laurine B.: "Les formateurs nous suivent beaucoup dans notre formation. Ils nous poussent vraiment dans ce que nous souhaitons, nous aident en cas de difficulté." Maëlle : "Les formateurs aident beaucoup et investissent du temps pour nous."
Sortie/Voyage
Océane : "En début d'’année, nous avons fait la journée de cohésion 2de / 1re." Chloé : "En plus, nous avons rencontré les 2de de la MFR de Goven."
Elodie : "Il y a des activités aussi pendant les veillées. Un soir, nous avons fait une sortie au bowling. " Priscilla : "Oui, lors d’une seconde veillée, le laser-game" Océane : "Nous avons rencontré les 2de de Goven une deuxième fois lors du voyage d’étude." Chloé : "Pendant ce voyage, nous avons été à Guérande, St-Nazaire et au Pouliguen." Elodie : "Nous avons visité les marais salants et le port de construction navale de St Nazaire." Priscilla : "Nous avons été en Brière et nous avons fait du catamaran." Océane : "On avait aussi la possibilité de faire une balade à pied ou à vélo." Chloé : "On a aussi fait une sortie au bowling."
Elodie : "Cette année, nous allons en Savoie découvrir la montagne." Priscilla : "Les 2de et les 1re de Goven viennent avec nous."
"Nous avons trouvé un système différent du collège qui nous convient. Maintenant, à nous de tracer notre propre route."
Les 4è de la MFR de Fougères s'engagent !
Belle première journée de cohésion citoyenne qu'ont vécue les jeunes ! Récit en immersion.
Le jeudi cinq décembre, notre groupe de 4ème de la MFR avons planté des bulbes de tulipes. Cette action a pour objectif de récolter des fonds pour une association.
En route !
Tous ensemble, nous avons rejoint le champ à pied. Il se situe à environ une heure de marche de la MFR, à côté de la rocade, direction Vitré.
Cette promenade fut l'occasion de découvrir la voie verte et le territoire de Fougères. Mais aussi de prendre un peu l'air ! D'autant plus, que le beau temps était de la partie !
Au travail !
Sur place, des membres de l'association nous attendaient. Avant de monter sur le tracteur, nous avons porté les bulbes de tulipes d'une remorque jusqu'au tracteur.
Ensuite, nous sommes montés sur la remorque pour vérifier que les bulbes tombaient bien dans les trous.
Nous avons mis les bulbes dans un entonnoir.
Surveillance !
Quand le tracteur se mettait en marche, les bulbes tombaient sur un tapis roulant, puis étaient guidés vers le sillon. Avant que les bulbes ne tombent, une planteuse de bulbes de tulipes ouvrait le sillon, puis le refermait quand les bulbes étaient en place.
Enfin, deux jeunes de notre groupe, derrière la remorque, vérifiaient que la terre ne s'accumule pas.
Un goûter offert
Les travaux terminés, nous sommes allés prendre le goûter offert par l'association. Vers le mois de mars, les tulipes auront poussé et nous pourrons acheter des bouquets. Les fonds récoltés par le Lion's Club serviront à financer des actions caricatives.
Une belle journée pour de beaux engagements !
Aldwin, Colin, Lolita et Raphaël
