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Félicitations Kéni Piperol pour cette belle Route du Rhum !
Les MFR, un projet pour l'avenir
En Bretagne, 30 MFR proposent des formations professionnelles par alternance aux jeunes et aux adultes. Un accompagnement pédagogique et éducatif singulier.
L'objectif des MFR est d’optimiser l’insertion professionnelle des apprenants, par leur savoir-faire et leur savoir-être, pour répondre aux défis de demain et faire prospérer la Bretagne : défis socio-économiques, sociétaux ou environnementaux.
En formation scolaire ou en apprentissage, ce sont 5 000 jeunes accueillis de 14 ans à 22 ans, avec cette particularité pour les plus jeunes : les classes de 4e et 3e sont suivies en alternance pour trouver et/ou conforter leur orientation professionnelle. La formation continue pour les adultes, avec 4 000 stagiaires, contribue à répondre aux besoins des territoires et des professionnels.
Notre enseignement, fondé sur l’expérience et le vécu des apprenants, aussi bien en entreprise que dans leur environnement social, valorise l’Homme, acteur de sa formation. Le développement des formations doit aussi répondre aux besoins des professionnels et des collectivités.
Dans un futur proche, nous devrons faire preuve d’agilité, d’ambition et d’intelligence collective pour faire face aux mutations sociétales, environnementales et professionnelles, tout en répondant aux aspirations des territoires ruraux.
La valeur ajoutée de nos MFR ? Elles apportent un accompagnement aux jeunes et adultes en privilégiant la vie résidentielle et entre autres l’internat. Cette spécificité MFR contribue au mieux vivre ensemble, à faire grandir les femmes et les hommes qui construiront la société de demain.
Les articles présentés dans ce numéro témoignent de la diversité des activités et des expériences vécues par nos publics en formation.
Benoit GUILMINEAU.
directeur Fédération régionale MFR Bretagne

N° 20 - Janvier 2023 | www.mfr.bzh |
Un air de Guinée à la MFR
Le temps d'une veillée, le jeudi 24 novembre, les élèves de quatrième, seconde et première de la MFR de Guipry-Messac ont eu la chance de découvrir la culture guinéenne.
Ce projet, mené par Ibrahima, élève de première et originaire de Guinée, et par Anne-Sophie, monitrice passionnée par la culture et la danse africaines, a été une belle occasion pour les jeunes de partager un moment agréable et festif. La soirée a débuté par un diaporama présentant l'histoire, la culture et la vie quotidienne des Guinéens, suivi d'un temps d'échanges.Musique et danses
L'ambiance est allée crescendo au rythme de la musique traditionnelle, qui a permis aux jeunes de s'initier aux danses traditionnelles de Guinée. Un moment riche en rires et en émotions qui a également permis d'échanger sur la journée des MFR dans le monde.
Ces moments de partage sont importants et très appréciés par les jeunes comme par le personnel. Ils favorisent une belle cohésion entre tous. En veillée, les jeunes sont encouragés à proposer et à partager avec les autres, leurs passions, leurs cultures, leurs loisirs. De nombreuses autres belles soirées en perspective cette année.
Les élèves de 2nde NJPF.MFR Guipry-Messac.
« Maman a dit Bande de nuls »
Diagnostiqué schizophrène et autiste, Killian Leutellier, ancien élève de la MFR de Janzé, raconte son parcours de vie dans son livre Maman a dit Bande de nuls.
Dès son plus jeune âge, la maladie empêche Killian de suivre une scolarité normale.
En 2019, après un parcours scolaire compliqué, il s'inscrit en bac pro commerce, à la MFR de Janzé. Il réalise son apprentissage à la Biocoop de Janzé. La MFR lui permet de reprendre confiance en lui. Il reprend aussi goût aux études. "L'équipe éducative m'a accepté comme j’étais"", précise-t-il. Il poursuit : "Ma vie a changé à ce moment-là ! Ma réussite, je la dois pour beaucoup à la MFR." Suite à son bac pro commerce, Kilian s'inscrit en BTS de management commercial opérationnel, à l’Esccot de Cesson.
Un écrit à quatre mainsKillian a co-écrit avec sa maman un livre intitulé Maman a dit bande de nuls. Il narre le récit d'une famille qui accompagne un de ses enfants face à ses difficultés, tant dans la vie quotidienne que dans son parcours scolaire. Aujourd'hui, Killian reste investi dans la MFR. Il participe en tant que jury aux oraux blancs et intervient auprès des jeunes sur les thèmes du handicap.
“Nous sommes fiers de lui. Il a montré que la MFR peut, avec bienveillance, donner aux jeunes les moyens de construire leur avenir”, conclut Laugan Archenoul, moniteur à la MFR.
Jules LE FUR.
Apprenti communication.
De la plante à l’assiette
Nous, les BTSa productions horticoles et aménagements paysagers de la MFR Rennes Saint-Grégoire, avons remis en état, en mars 2022, le potager de l’hôtel restaurant Ar Milin, restaurant gastronomique situé à Châteaubourg.
Un partenariat a vu le jour entre le restaurant Ar Milin et nous, adultes en formation, pour remettre en état le jardin potager du restaurant avec l’aide de nos formateurs techniques.
En effet, les cuisiniers avaient envie de se fournir en plantes aromatiques et condimentaires et en fleurs comestibles pour élaborer leurs plats.
La volonté du restaurant de cuisiner des produits locaux et frais tout justes cueillis, nécessitait de repenser l'organisation du potager et le menu à la carte.
Plusieurs compétences ont été développées durant ce chantier, telles que la connaissance des végétaux, la taille des rosiers mais aussi l'encadrement d'équipe et la communication dans le groupe.
Cette journée conviviale et riche en découvertes s'est ponctuée par une visite du parc paysager dans lequel des œuvres artistiques sont exposées.
Des projets comme celui-ci sont nombreux à la MFR, tant pour les jeunes en formation initiale que pour les adultes en formation continue, et cela permet de pouvoir donner du sens aux apprentissages.
Les BTSa productions horticoles et aménagements paysagers.
MFR Rennes Saint-Grégoire.
Quand l’art urbain (Street Art) s’exprime à la MFR…
Depuis la rentrée, nous avons découvert en ESC le Street Art, ses origines et ses nombreuses techniques, notamment grâce à Tom et Matthieu, de l’association Roazhon Colors. Le Street Art a longtemps été associé à des actes de vandalisme ou à des graffitis qui détérioraient le paysage urbain. Mais il a peu à peu pris une dimension artistique, il est devenu un moyen d’expression et un art à part entière.
Nous avons eu la chance de pouvoir nous initier en toute légalité à cet art particulier et dans l’air du temps sur un panneau de 9 mètres sur 2 qui figure sur l’un des murs de la MFR Rennes Saint-Grégoire et visible depuis le parking et donc l’entrée de l’établissement.
Cette activité, sous l’œil attentif de Tom, Matthieu et Mme Delaunay, formatrice en ESC auprès de notre classe de 3e, a permis à chacun d’entre nous de participer à cette œuvre et de nous investir dans cette activité à la fois artistique et pédagogique.
Une occasion pour tous de mener à bien ce beau projet avec deux messages forts : « Cultivons le futur » et « Rêve ton avenir » (qui figure sur le pan arrière du même panneau) qui pour nous, en 3e, résonnent de façon singulière puisque nous sommes sur le chemin de notre orientation professionnelle et un choix de vie.Les élèves de 3e prépa-métier.
MFR de Rennes Saint-Grégoire.
Sapatland et le festival des solidarités
Une fantastique épopée basée sur l'histoire vraie d'élèves de 1ère Sapat qui ont participé au Festival des solidarités aux côtés d'Unicef et de Solidarités International.
Il était une fois, dans un petit village nommé Saint-Aubin-d’Aubigné, 27 braves étudiants qui s'étaient rassemblés à Sapatland pour mener à bien une mission qui faisait même trembler les plus vaillants. Cette mission leur avait été confiée par les membres du royaume de la Mir aussi appelés Maison internationale de Rennes.
Pour leur venir en aide, la Mir leur mit à disposition quatre valeureux bénévoles des contrées lointaines de Solidarités internationales, Unicef, Défi et aussi Tarbiyya Tatali, pour les accompagner dans leur périple et ainsi mener à bien leur mission.
La quête
Elle consistait à rassembler les jeunes enfants des villages voisins pour leur rappeler les enjeux du réchauffement climatique et les sensibiliser au manque d’eau potable qui touche déjà plusieurs pays frontaliers, causant la mort de leurs frères. Armés de panneaux, de diaporamas, de gel hydroalcoolique et de jeux en tous genres, les étudiants et leurs fidèles s’entraînèrent des jours durant jusqu’au moment fatidique de la rencontre avec les marmots dont la curiosité n’avait pas d’égal.
Le Graal
La rencontre se passa un matin brumeux d’automne, la température avoisinait les 10 degrés, les dents claquaient et la pression se faisait sentir… La journée fut une vraie réussite. Les étudiants réussirent à transmettre leur message et tous repartirent grandis et sensibilisés avec la promesse de contribuer à faire de ce monde un monde meilleur pour les générations futures.
C’est le cœur rempli d’émotions et de satisfaction que les élèves de Sapatland rentrèrent chez eux avec l’intime conviction d’avoir contribué, à leur niveau, à une action éco-citoyenne et engagée pour un monde plus durable.
Les élèves de 1ère Sapat.
MFR de Saint-Aubin-d'Aubigné.
Ils font le buzz avec leur busy board
Un partenariat prometteur entre les élèves de 2nde Sapat de la MFR, les assistantes maternelles locales et la bibliothèque de Saint-Aubin-d'Aubigné.
Dans le cadre de leur formation en bac professionnel Sapat, les jeunes de 2nde de la MFR de Saint-Aubin-d'Aubigné ont pris le taureau par les cornes et se sont lancés dans un projet ambitieux : créer des panneaux d'activités inspirés de la pédagogie Montessori pour ensuite proposer un temps d'animation en allant à la rencontre des assistantes maternelles du territoire en leur donnant rendez-vous à la bibliothèque. A la fois ludique, multigénérationnel et pédagogique, les jeunes ont brillé à travers ce temps fort et se sont vus proposer l'achat de leurs créations. Une opération réussie pour ces 14 professionnels en devenir et des orientations qui se concrétisent.
Prochaine étape : un atelier récits de vies à l'Ehpad du coin.
Les élèves de 2nde Sapat.MFR de Saint-Aubin-d'Aubigné.
Lamballe : aider les jeunes
La MFR de Lamballe accompagne les jeunes dans leurs projets professionnels.
La prépa apprentissage sert à aider les jeunes de 16 à 29 ans à trouver un projet professionnel ou à confirmer si celui-ci nous correspond. Il est nécessaire de découvrir cela en pratiquant des stages en entreprises dans le domaine intéressé ou un autre domaine à découvrir. Une fois le projet professionnel identifié par les immersions en entreprises, il est important de connaitre ses compétences. Selon notre projet, une remise à niveau peut être utile pour consolider nos connaissances.
A la prépa apprentissage, il y a des rendez-vous individuels et des activités en groupe sur différentes thématiques : atelier sur la mobilité, le défi métiers et le CV vidéo.
Un CV vidéo pour illustrer ses compétences
A quoi sert un CV vidéo ?
Faire un cv vidéo sert à démontrer sa motivation à vouloir pratiquer une activité professionnelle. Comme son nom l’indique cela est fait sous forme de vidéo et peut aider à chercher un emploi, un apprentissage ou même un stage.
Qui peut faire un CV vidéo ?
Tout le monde peut en faire un tant que la motivation est présente. Les personnes en recherche d’emploi, d’apprentissage et de stage comme nous sont invitées à le faire.
Pourquoi faire un CV vidéo ?
Il peut prouver sa motivation auprès d’un employeur potentiel. Cela montre aussi une certaine confiance en soi de parler devant une caméra ou un micro.
Comment faire un CV vidéo ?
Il vous suffit d’avoir de quoi enregistrer votre voix et pourquoi pas vous filmez vous-même si vous en avez l’envie. Il faudra ensuite un ordinateur ou un téléphone muni d’un logiciel de montage pour faire ce qu’on appelle des « cuts » (des petites coupures dans la vidéo pour pouvoir accentuer la fluidité).
Ce travail a été réalisé en partenariat avec la MJC de Lamballe, nous les remercions de leur aide pour ce projet. Pour en savoir plus consulter les réseaux sociaux de la MFR et de la MJC.
Découvrez le CV vidéo d’Hachni sur le journal en ligne.
Les jeunes de la prépa apprentissage de Lamballe.
Se former aux métiers du cheval à Lamballe
Au cœur du Haras national de Lamballe, la MFR dispense la formation bac pro Conduite et gestion d'une entreprise hippique.
La formation
Le bac C.G.E.H. consiste à ouvrir une entreprise dans le monde équestre. Exemple de débouchés : soigner des chevaux, cavalier, soigneur, palefrenier, cavalier de concours, etc. La formation se déroule au Haras national de Lamballe, sur une durée d'un an en alternance. Les conditions : avoir son cheval et un baccalauréat, quel qu’il soit.
Tous les matins, cours sur le pilotage de l'entreprise et les après-midis sont consacrés aux cours techniques, comme l'hippologie, la conduite de tracteur et surtout le travail du cheval.
Portrait des élèves
de la MFR
Agatthe Calvez, 19 ans. « Je viens de Lorient. Une amoureuse du monde équin depuis l'enfance, je me lance dans cette formation. Mon parcours ; j’ai fait un bac pro conseils/vente, suite à cela je me lance dans « le cheval » ! Le bac CGEH me permettrait de construire mon projet, un domaine équestre. »
Maïwenn Gâs, 20 ans. « J’habite à Saint-Malo. Mordue d’équitation depuis mon plus jeune âge, je me suis lancée dans cette formation qui me correspond sur tous les points. J’ai réalisé un bac STMG option ressources humaines et communication il y a deux ans. J’ai pour objectif de créer ma structure équestre par la suite. »
Capucine Roland, 18 ans. « Je sors d'un bac général. Depuis que je suis petite, je suis attirée par les chevaux. Ayant eu mon cheval jeune, cela m'a permis d'apprendre à m'occuper des chevaux au quotidien. Mon moniteur d'équitation m'a parlé de la formation. Je suis allée à la porte ouverte de la M.F.R et je me suis inscrite. Mon projet serait d'ouvrir mon écurie de propriétaire avec une partie élevage. »
Alexia Caruana, 37 ans. « J’oriente ma carrière professionnelle vers de nouveaux horizons, après dix ans d'expérience en gestion de projets administratifs. Passionnée par les chevaux depuis mon plus jeune âge, j’ai choisi le bac pro C.G.E.H. pour faire une immersion complète dans le monde du cheval et ainsi avoir une vision globale en matière de gestion agricole, développer mes connaissances du cheval et progresser en équitation. Par la suite, je souhaite me spécialiser en médiation équine et ouvrir ma structure d'accueil. »
Agatthe, Maïwenn,
Capucine et Alexia.MFR Lamballe.
Mon futur métier, ma passion
Victoria, élève en BTSA Productions animales, nous parle de sa passion ainsi que de son projet professionnel.
« Je m'appelle Victoria Berchere. Je suis actuellement en BTS productions animales, en première année. Précédemment, j'ai fait un bac science technologies et agronomie du vivant, à Vitré.
Je me forme à la MFR de Fougères pour créer moi-même ma propre exploitation agricole.
Animaux de compagnie
Mon élevage concernera principalement des volailles d'ornement. Comme leur nom l’indique, ce sont des oiseaux destinés à être élevés comme animaux de compagnie pour leur affection et leur beauté, plutôt que pour leurs œufs ou leur chair.
Ma passion
J’ai choisi de réaliser ce projet professionnel car je suis une grande passionnée d'oiseaux. Je suis bénévole à la Ligue de protection des oiseaux.
C’est une association qui vise à défendre les espèces d’oiseaux en protégeant leur environnement.
Sensibiliser les enfants
En plus de mon élevage, j’aimerais organiser des activités pédagogiques à destination des enfants pour les sensibiliser à la protection des oiseaux, ainsi qu'à la préservation de la biodiversité.
J'adore également dessiner. C'est mon passe-temps. Parfois, cela m'aide à me concentrer en cours !
J'ai décidé de vous présenter trois races que j'affectionne particulièrement : le diamant Mandarin, le coq Sebright et le canard Carolin. »
Victoria BERCHERE.
Etudiante en BTS
Stadium : le foot au théâtre !
Dans le cadre d'un projet de classe, les 4e de la MFR de Fougères ont assisté à la pièce de théâtre Stadium, de Mohamed El Khatib. Voici leurs impressions !
Pouvez-vous nous raconter cette pièce de théatre ?
Elya. Ce spectacle nous racontait l'histoire des supporters et supportrices de l'équipe de foot du RC Lens. Ce n'était pas des acteurs mais des vrais supporters !
Alexis. Ils nous ont parlé de leurs aventures et de ce que ça leur apportait d'aller voir les matchs de cette équipe de foot.
Quelles étaient vos impressions avant le spectacle ?
Dylan. Je pensais que ça allait être nul et que j'allais m'ennuyer.
Tom. J'avais peur de trouver ça long.
Joacquim. J'étais pressé de voir la pièce de théatre car j'adore le foot.
Et maintenant, vos impressions, après avoir vu la pièce Stadium ?
Dylan. J'ai beaucoup aimé le spectacle parce qu'il avait beaucoup d'ambiance dans la salle.
Tom. J'ai vraiment adoré, c'était très bien. J'étais heureux !
Joacquim. J'étais très content d'avoir vu Stadium. Le décor, la musique, les maillots, c'était top !
Ce que vous avez aimez dans la pièce et pourquoi ?
Lenny. Lorsqu'un supporter a agité un drapeau de 6 mètres sur une musique classique, c'était beau et un moment calme.
Malone. Le jeu d'acteurs des supporters car ils étaient drôles. Ils m'ont fait beaucoup rire !
Elya. Quand Yvette nous a parlé de son admiration pour le RC Lens, c'était émouvant !
Recommandez-vous cette pièce à des amis ?
Les 4e en cœur. Oui !
Propos recueillis par
Laura HELLEUX.
Formatrice
Parlons de notre métier
Les CAPa 2, Métiers de l'agriculture, de la MFR La Rouvraie à Montauban-de-Bretagne, présentent leur univers.
Dans le cadre de notre formation, nous réalisons des magazines autour de notre domaine d'activité : l'agriculture.
Nous sommes répartis en deux classes de seize élèves chacune. Ce travail est effectué en groupe de trois ou quatre. Nous avons fait des recherches sur internet pour créer un premier dossier sur le thème de notre choix : l'évolution du matériel agricole, l'agriculture au Canada, le quotidien d'un agriculteur, ...
Interviews et visites
Nous avons aussi consacré plusieurs pages aux exploitations et entreprises qui nous forment. Nous avons donc interviewé nos employeurs et maîtres de stage.
Nous avons également utilisé les contenus de certains cours et les différentes visites que nous avons faites dans des exploitations.
Grâce à ce projet, nous avons appris à travailler en équipe, à chercher des informations, à rédiger un article et à utiliser le site Madmagz pour la mise en page.
Nous avons aussi développé nos connaissances sur l'agriculture.
Ce projet nous a permis de gagner en autonomie et nous trouvons que c'est une bonne façon de présenter le travail et les élèves de la MFR.
Les magazines seront bientôt en ligne sur le site de la MFR. Vous pourrez aussi en découvrir une version papier lors des portes ouvertes.
Les CAPa 2 A de La Rouvraie.
MFR Montauban de Bretagne.
Nous revendiquons la liberté d’expression
Nous, 2des de la MFR de Questembert, affirmons notre attachement à la liberté d’expression, tout en lui accolant la nécessité du respect.
Notre formation débute avec les nouveaux programmes suite à la rénovation de la voie professionnelle. Nous réalisons un projet sur la laïcité avec des cours d’enseignement moral et civique (EMC), d'éducation socioculturelle et d'informatique.
Libertés !
Le premier thème du programme d’E.M.C. en 2nde pro est intitulé « La liberté, nos libertés, ma liberté ». Il nous conduit à aborder la notion de « libertés individuelles et collectives ». Nous avons apprécié la lecture commune de la lettre d’Albert Camus à Monsieur Germain, ainsi que la réponse de l’ancien instituteur au prix Nobel de littérature.
Très émouvante, cette correspondance était également l’occasion de rendre hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire, assassiné le 16 octobre 2020. Nous vivons dans un pays libre et voilà que des traits sur du papier viennent à coûter la vie.
La liberté d’expression est un droit fondamental. Elle nous permet de pouvoir écrire, parler, débattre, dessiner sur tout sujet sans prendre le risque d’être pris pour cible à cause de nos idées. Cette liberté est un droit, acquis et respecté en France, perçu comme dangereux par les extrémistes qui y voient une perversion. Cette liberté n’est pas présente partout. C’est une chance de vivre où on en bénéficie.
C’est donc un combat permanent pour défendre nos valeurs. « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur : il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits ». Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, 1778.
Nous poser des questions
Dans notre projet, nous nous posons des questions : jusqu’où cette liberté d’expression ? Depuis l’attentat contre Charlie Hebdo, et l’assassinat de Samuel Paty, elle est d’une brûlante actualité. « Peut-on tout dire et tout écrire ? » Liberté doit aussi rimer avec respect d’autrui ; des limites à la liberté d’expression existent en France : provocation à la haine, appel à la violence et au meurtre, respect du droit privé et du droit à l’image, diffamation et injure publiques. Pour nous, être Français, est bien plus qu’un document qui certifie notre nationalité. C’est être attaché à des valeurs et à notre devise : Liberté, Égalité, Fraternité.
La caricature, témoin de la démocratie
Désormais, après avoir étudié les grands textes de notre histoire (Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789), le droit à la satire, à la caricature et le droit au blasphème, nous travaillons sur des caricatures de presse. Pourquoi ne pas réaliser les nôtres ? « La caricature est un témoin de la démocratie » Tignous
Secondes bac pro.
MFR Questembert.
Une expo pour présenter sa formation
La Région Bretagne propose aux apprentis de faire découvrir en images leurs formations à travers des stories Instagram.
Nous nous rendons à la Maison familiale urbaine (MFU) de Rennes, dans la classe de CAP1 IMTB (Interventions en maintenance technique des bâtiments). Rencontre avec l’un des apprentis qui nous présente le projet photo réalisé par la classe autour des compétences du CAP IMTB.
Bonjour Elio, alors, comment avez-vous construit ce projet ?
L’axe abordé dans la présentation de notre formation est celui de la sécurité et des compétences à acquérir. Nous en avons choisi douze parmi celles à notre disposition ; celles qui nous ont paru essentielles.
Par la suite, nous nous sommes répartis en groupe et avons chacun travaillé sur quatre notions. Ce travail nous a aussi permis de considérer le thème du cadrage photo. Une fois le projet concrétisé, nous avons mis en scène nos compétences et les avons prises en photo.
D’accord, qu’avez-vous pensé de ce projet ?
Cela m’a beaucoup plu, c’était instructif et ça m’a permis d’expérimenter la soudure à l’arc et de discuter plus profondément avec les formateurs.
Et quand pensez-vous les publier ?
Nous ne le savons pas encore, mais nous ferons (1) un vernissage ce vendredi 9 décembre à la MFU même ; les moniteurs, ainsi que nos tuteurs, sont évidemment invités à y participer.
(1) Le vernissage de l’exposition a été un franc succès ! Maîtres d’apprentissage, formateurs et stagiaires en formation ont répondu présents et ont pu admirer les photographies des jeunes.
Romain BERTHO et
Elio NARDUZZI, CAP1 IMTB.
MFU Rennes Saint-Grégoire.
Un repas intergénérationnel
Les élèves de bac pro Sapat, ont animé le repas des seniors de Goven, qui s’est déroulé le jeudi 24 novembre 2022, à la salle des Lavandières.
Les 2ndes préparent la salle
Avec des bénévoles et du personnel de la commune, ils ont mis le couvert, installé les chaises, décoré les tables, gonflé les ballons à l’hélium, dans la bonne humeur.
Les 1res bac pro animent
Avant cette journée, nous avons échangé des idées d’animations : danses, chants, soins des mains, atelier de relaxation, et activités manuelles avec une surprise à la clé. Les activités, choisies selon nos envies, nos talents s’adaptaient aussi aux seniors. Puis, nos tâches ont été réparties : recherche de chansons, répétition des danses, achat de quelques fournitures de manucure (vernis, crème, …)
Partis à pied de la MFR, nous avons fait une entrée dynamique dans la salle pour créer une ambiance festive et joyeuse avec les seniors présents ; environ 170 aînés de plus de 75 ans avec qui nous avons enchaîné une Macarena. Ensuite nous sommes montés sur scène pour nous présenter.
Nous avons installé nos ateliers au fond de la salle. Nous avons motivé les seniors à venir y participer. Les femmes comme les hommes, ont pu mettre du vernis à ongles, se faire masser les mains et le dos. En même temps certains élèves ont invité les personnes à devenir cavaliers et cavalières pour des petites danses. Nous retenons les bons moments d’échange et de convivialité avec les personnes âgées.
Quelques témoignages
Louis : « C’était bien parce que certaines personnes ont semblé heureuses de ce rassemblement et ont voulu danser et s’amuser avec nous. »
Clara : « Une journée très joyeuse, une dame est venue m’inviter à danser et même si on n’avait pas le même âge, j’aimerais qu’on refasse ça ! »
Julie : « J’ai rencontré un aîné qui voulait que je lui vernisse les ongles. J’ai trouvé ça drôle et mignon, ça m’a beaucoup plu de passer ce moment avec lui. »
Justine : « J’ai aimé qu’ils me racontent leurs souvenirs de vie. »
Meghann : « J’ai tout aimé, surtout l’ambiance ! »
Arthur : « J’ai aimé la présentation sur scène, pouvoir faire des blagues et mettre tout le monde à l’aise. Même si je chante très mal, j’ai osé et j’en suis sûr maintenant, le ridicule ne tue pas ! »
Luna : « J’ai adoré mettre du vernis et écouter les personnes. Je garde un bon souvenir d’avoir chanté devant tout le monde. »
Timéa : « J’ai aimé faire les soins des mains parce qu’on pouvait discuter vraiment avec eux. Une vraie journée conviviale. »
Les élèves de 1ère bac pro Sapat.MFR Goven.
La laïcité, cela nous concerne tous
A l’occasion de la Journée de la Laïcité à l’Ecole de la République, nous avons réalisé que nous aussi, nous avions des idées préconçues sur le sujet, des préjugés.
En petits groupes nous avons pu échanger sur ces idées avec les articles de la Charte de la Laïcité à l’école.
Aussi, grâce à des informations collectées sur internet et dans la presse, nous avons pu nous rendre compte qu’en fait la laïcité, ce n’est pas si compliqué.
C’est la raison pour laquelle ce slogan s’imposait de lui-même.
Une réflexion documentée
Nous avons ensuite réfléchi sur les valeurs républicaines en cours, avec messieurs Kerlou et Hermange, formateurs, et voulu apporter notre propre vision sur ces symboles.
Nous voulions mettre cette vision en scène, aussi avons-nous pensé et réalisé des maquettes.
Afin de les présenter à tous, nous avons mis en place une exposition à laquelle étaient conviés les jeunes et les adultes en présence à la MFR mais aussi l’ensemble de l’équipe pédagogique et le personnel.
Ces personnes ont été agréablement surprises par la réalisation de nos maquettes sur ce thème et des réponses que nous avons su apporter à leurs différentes questions. Cet événement s’est tenu le 2 décembre 2022 et non pas le 9 pour des raisons de planning.
Suite à cela, comme nous avions abordé la presse en cours de lettres avec Mme Boisnard, nous avons rédigé cet article avec l’aide de monsieur Le Gall, journaliste de Ouest-France à la retraite, qui contribue au Journal des Lycées.
Nul doute que ces différentes actions tout au long de ce projet pédagogique nous ont permis de nous éclairer sur le sujet et de sensibiliser les autres groupes d’apprenants en présence.
Les jeunes de la 2nde bac pro NJPF et les 2nde bac pro PV.
MFR Rennes Saint-Grégoire.
De la récup' pour l'aménagement paysager
A Saint-Grégoire, en travaux pratiques, les Terminales bac pro ont conçu, tous ensemble, un espace notamment composé de pavés récupérés à la MFR.
Un projet commun
Le projet part de quatre sujets d’examen pratique du bac pro qui ont été sélectionnés par M. Guivarch, formateur technique. Ensuite, il fait appel à notre créativité pour que le tout se rejoigne en une seule et même construction paysagère. Nous en débattons ensemble afin de trouver la meilleure solution d’un point de vue esthétique mais aussi technique. C'est un chantier éphémère, réalisé sous un tunnel de la MFR. Il n'a pas été démoli car il a servi de support aux contrôles continus de formation, pour les CAPa en entretien des structures paysagères, quelques jours plus tard.
Un chantier avec matériaux de récup et outils de la MFR
Le chantier a pris la journée en construction sachant que chaque groupe a poursuivi le travail entamé la matinée par un autre, le TP ayant eu lieu en deux demi-journées afin que chacun puisse participer à l’ensemble des activités d’un tel projet.
Les matériaux sont récupérés sur le site de la MFR, ensuite, on imagine comment les utiliser pour la création. Cette activité est exécutée par certains d’entre nous lors des périodes de stage ou d’apprentissage, mais à la MFR il faut réaliser un travail d’équipe et cela nous oblige à mutualiser nos compétences et à optimiser l’organisation du chantier.
Comme nous avons pris l’habitude de réaliser des travaux pratiques en groupes au cours de nos trois années de formation du bac pro, cela permet une cohésion associée à une bonne entente sur ce type de projet de création où toute idée ou suggestion est bonne à prendre. De nombreux projets sont ainsi menés que ce soit en aménagements paysagers ou en production horticole. Profitez des portes ouvertes pour venir les découvrir !
Les élèves de Terminale bac pro Aménagements paysagers.
MFR Rennes Saint-Grégoire.
Abonnez-vous à nos réseaux !
Les MFR d'Ille-et-Vilaine sont toutes présentes sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram et parfois LinkedIn !
Une fenêtre vers l'extérieur C'est comme cela que l'on peut envisager les réseaux sociaux des MFR. Parfois méconnues, les MFR donnent à voir leur fonctionnement particulier grâce à leur page sur Facebook ou leur compte sur Instagram. Veillées, activités, travaux pratiques, visites d'entreprises, intervention professionnelle sont autant de sujets à la une des réseaux !
Fédération départementale
MFR 35.
Bafa : quinze jeunes de la MFR de Loudéac ont été formés
Dans le cadre de leur formation bac professionnel services aux personnes et aux territoires (Sapat), les élèves de 1re ont passé la formation générale du Bafa du 7 au 20 novembre 2022, à la MFR de Loudéac.
Encadrés par des animateurs de l’association Familles Rurales, les jeunes ont abordé les bases théoriques de l’animation : apprendre à préparer et à mener des animations variées et adaptées.
Les élèves vont maintenant suivre un stage pratique dans une structure d’accueil pour mineurs.
Ils se retrouveront, ensuite, en début de classe de terminale pour valider la dernière partie du Bafa, le stage dit d’approfondissement.
MFR Loudéac.
Malgré les avaries, Kéni l'a fait
Le skipper du Captain Alternance est arrivé en Guadeloupe ! Il est allé au bout de son projet.
Kéni Piperol Dampied, jeune skipper guadeloupéen du Captain Alternance, a bouclé sa Route du Rhum le lundi 5 décembre 2022. Malgré les avaries rencontrées lors du début de course, il a pu arriver en Guadeloupe dans les temps ! Le skipper du Class40, soutenu par les MFR et quelques-uns de leurs partenaires de l'association WALT, a tout de même remporté une première victoire : le trophée Britanny Ferries qui récompense le skipper en tête de sa catégorie au bout de vingt-quatre heures !
Représenter l'alternance
Telle était la mission de Kéni. Au travers de ce partenariat, Kéni a parfaitement représenté les valeurs du réseau MFR et de l'alternance ! "Mentorat, transmission de valeurs entre générations, excellence et dépassement de soi… Au-delà du cadre sportif, Captain Alternance c’est une histoire humaine vieille comme le monde. Celle de l’apprentissage," autant de valeurs représentées au sein des MFR.
Plus qu'une course
Un projet éducatif ! Avant son départ et depuis son arrivée, Kéni rencontre les jeunes en formation. Les jeunes de Bretagne et de Vendée ont pu échanger avec lui au travers d'un live Instagram ou bien lors d'une visite du bateau. Les apprenants de Guadeloupe vont également rencontrer le skipper guadeloupéen.
Chez Lalou Multi, Keni Piperol n’est pas uniquement skipper. Fait rare, le jeune homme construit lui-même son navire, épaulé par des alternants de tous secteurs de métiers.
Ensemble, ils conçoivent un voilier innovant, respectueux de l’environnement, précurseur de la flotte de demain.
Partir du terrain
pour apprendre
Telle est la pédagogie des MFR. C'est donc, tout naturellement, que l'union nationale des MFR a mis à disposition des quatre-cent-trente MFR de France, un dossier pédagogique sur l'événement. Les élèves ont ainsi pu travailler les maths, la géographie, l'histoire au travers de ce dossier pédagogique sur la Route du Rhum.
Les MFR, partenaires du bateau aux côtés de Walt Alternance, sont fiers d'avoir pu accompagner le skipper sur une course aussi célèbre.
Fédération départementale
MFR 35.
Stages à l’étranger : partage d'expériences
Lors du CFT'ival du 17 novembre dernier, les élèves de bac CGEA, qui partiront en mai en Europe, ont interviewé les BTS acse sur leurs stages de six mois à l’étranger.
Dans quel cadre s'est effectué ce voyage ?
Victor. Il est prévu dans notre formation depuis le départ. C’est vraiment une expérience unique.. Cela fait partie du cursus : l’organisation du CFT’ival, les films réalisés et les débats avec le public servent de support à l’un de nos contrôle en cours de formation (CCF).
Alexis. C’est donc très important. Le CFT'ival est la manifestation annuelle durant laquelle nous présentons l'ensemble des films que nous avons réalisés lors de nos stages.
Comment s’est passé votre voyage et sa préparation ?
Le voyage a été très long pour certains, neuf heures de voiture pour la Suisse, vingt-et-une heures de voyage pour l’Australie. Certains d’entre nous, une fois à l’aéroport, étaient encore à plusieurs heures de voiture ou de train pour rejoindre l’entreprise qui les accueillait. Nous sommes restés en contact entre nous et avec nos familles. Certains d’entre nous ont même reçu les visites de leurs proches !
Avez-vous choisi vos pays vous-même ?
Victor. Nous étions libres, avec certaines limites dues au contexte international, comme la Russie. Moi c’est le CFT’ival de l’an dernier qui m’a inspiré pour partir en Suisse.
Hugo. Pour les Etats-Unis, c’était trop compliqué d’un point de vue administratif. Pour le reste, les formateurs nous ont accompagnés dans nos recherches, mais rien ne nous a été imposé..
Emma. Je suis partie en Tasmanie, tout au sud de l’Australie. Au début de la recherche, l’influence du Covid était encore présente : on a dû attendre longtemps avant d’avoir les autorisations. On a été certains de pouvoir changer de continent que peu de temps avant le départ.
Avez-vous reçu des aides financières ?
Jade. Oui, des aides et bourses multiples, de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf) , de la Région Bretagne (les aides « Jeunes à l’International ») et également des aides de départements, comme le Morbihan qui a participé pour 400 euros à mon voyage.
Annaëlle. Certains ont été aidés par leur commune. La communauté de communes de Montfort-sur-Meu m’a apporté une aide de deux-cent-cinquante euros.
Célestine. Il ne faut pas oublier le rôle des sponsors et partenaires dans le financement des projets.
Que vous a apporté ce stage ?
Tristan. Nous avons pu voir d’autres façons de faire, et nous avons gagné en autonomie.
Antonin. Ce voyage a été l’occasion de progresser, en suivi du troupeau, dans le domaine de l’insémination.
Alexis et Célestine. Humainement, ça a aussi été très riche ! Nous sommes toujours en contact avec les personnes rencontrées . Nous avons vu comment les agriculteurs étaient formés dans d’autres pays.
Victor. Ce n’est pas pareil partout.
Tristan. Et cela nous a permis de voir la qualité de notre BTS en France.
Considérez-vous avoir accompli les objectifs que vous visiez ?
Tristan. Oui, complétement ! Que ce soit au niveau professionnel, humain, scolaire, ce voyage nous a tous fait grandir. L’équipe du CFTA nous a bien préparés et nous a accompagnés au retour pour mettre en valeur notre expérience. Nous tenons tous à les remercier. On ne peut pas tous les citer,mais ils ont été là, pour la préparation du voyage comme pour celle du CFT'ival.
Les élèves de Bac 1 CGEA.
CFTA Montfort-sur-Meu
Au final, cette rencontre a permis aux élèves de bac CGEA de comprendre tout ce que pourra leur apporter leur prochain voyage, et aux BTS ACSE de pouvoir partager à nouveau une expérience qu’ils ne sont pas prêt d’oublier. Il suffit de voir les sourires affichés…
D’ailleurs, quand on leur demande s’ils comptent repartir, 16 des 22 élèves répondent par l’affirmative. Pour certains, c’est même déjà planifié : Anaëlle repartira dans la même structure, revoir les chevaux islandais. Emma compte repartir à nouveau en Australie, mais dans une nouvelle entreprise. Victor, lui, après la Suisse, partira cette fois au Canada.

Et si les jeunes parlaient de leur santé ?
Des interventions pour libérer la parole en classes de 4e et 3e à la MFR de Plérin.
Dans le cadre des cours d'éducation à la santé en classes de 4e et 3e , Sandra Chatelais fait appel à des intervenants extérieurs. « M'appuyer sur des intervenants extérieurs permet de libérer la parole des jeunes afin qu'ils soient plus à l'aise pour échanger et poser leurs questions. »
Les élèves de 4e ont rencontré le jeudi 24 novembre, Margaux Breus, chargée de développement en santé à la MSA d'Armorique.
Elle est intervenue dans la classe afin de transmettre une information sur les risques du tabagisme, favoriser une prise de conscience des adolescents sur les conséquences de la consommation tabagique et ainsi faciliter un engagement volontaire et individuel dans une démarche d'arrêt du tabac.
Yanis : « Y'a des choses que je savais pas, comme par exemple une cigarette roulée qui est égale à deux cigarettes blondes. Ça fait réfléchir, c'est bien d'en parler. »
Autre intervention,
autre sujet ...
Marion de l'association Liberté Couleur a rencontré les jeunes de la classe de 3e, le 30 novembre.
L'objectif était de parler des relations filles-garçons, de la vie affective et de la contraception.
Marion intervient deux fois par an dans chaque classe de la MFR de Plérin.
Elle s'appuie sur un outil d'aide à la liberté d'expression, le jeu "calin-malin" qui permet à chacun de s'exprimer et de poser toutes les interrogations qui préoccupent les jeunes.
Mana a pensé : « C'est chouette de pouvoir parler sans tabou et tous ensemble, les filles et les garçons de la classe. J'ai hâte à la prochaine séance avec Marion, qui nous aide à être très à l'aise. »
Marion : « Il est important de revenir chaque année, les questionnements des jeunes évoluent très vite. »
MFR Plérin
Théo est alternant à la FD 35
« Je m’appelle Théo Martin, j’ai 23 ans. Je suis actuellement en 3e année de bachelor système, réseau et cloud au sein de l’école sup de Vinci, à Rennes. Afin de valider mon année, j’ai intégré la fédération départementale d'Ille-et-Vilaine en tant qu’alternant en administrateur des systèmes d'information. Mes missions : mise en place de l'infrastructure système, gestion des droits d'accès des utilisateurs, installation d'un équipement informatique, installation de nouveaux serveurs, etc. Passionné d’informatique depuis tout petit, j'aimerais devenir administrateur système réseau. »
Théo Martin.
Apprenti Informatique.
