Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
Grâce au sport, ça bouge en MFR !
En cette année 2024, année olympique, nous mettons le sport à l'honneur. Les MFR, comme tout établissement de formation, met en place des activités sportives pour ses jeunes. Cela peut prendre la forme de cours d'EPS, obligatoires dans le référentiel de formation. Mais ce sont aussi des événements, comme le tournoi régional de rugby, ou bien les soirées sports en veillées, ou encore l'équipement en salle de musculation pour les jeunes.
N° 22 - Avril 2024 | www.mfr.bzh | 14045 |
Les secondes pro skient à Crest-Voland
Les apprenants de Montfort-sur-Meu se sont rendus en Haute-Savoie
Nous sommes partis pour Crest-Voland en train, puis nous avons pris une navette pour nous rendre au chalet des Pieux, qui appartient aux MFR d’Ille-et-Vilaine. Dès le lundi matin, nous avons commencé à skier. Les débutants avaient cours pendant deux jours et demi, et les confirmés deux matinées pour nous remettre à niveau, puis nous sommes allés skier avec les accompagnants.
De Crest-Voland aux Saisies
Le mercredi matin, nous avons visité une ferme d’alpage spécialisée dans l’élevage transhumant et la vente directe de fromages dans le village de Crest-Voland, où nous avons pu acheter des produits de la ferme Le mercredi après-midi, nous sommes partis en randonnée en raquettes avec une guide de montagne, c’était super marrant !
Le vendredi, les deux groupes se sont réunis pour se rendre à la station des Saisies, située 400 mètres plus haut que Crest-Voland, ce qui nous a permis de mettre en pratique les compétences acquises durant la semaine dans une plus grandes stations du secteur, avec plus de neige et plus de pistes.
Nous avons tous ont adoré le voyage, très convivial et « super cool ». La rapidité d’apprentissage de ceux qui avaient moins d’expérience leur a permis de profiter au maximum du séjour et les accompagnants étaient vraiment contents du groupe car tout le monde était volontaire et suivait, avec beaucoup d’entraide et de camaraderie.
Nous avons tous ont adoré le voyage, très convivial et « super cool ». La rapidité d’apprentissage de ceux qui avaient moins d’expérience leur a permis de profiter au maximum du séjour et les accompagnants étaient vraiment contents du groupe car tout le monde était volontaire et suivait, avec beaucoup d’entraide et de camaraderie.
Titouan, Lilian, Ugo et Maxime, Seconde Pro
CFTA Montfort-sur-Meu
Une convention avec la Ligue de rugby
En septembre 2021, la Ligue de Bretagne de rugby et la Fédération régionale des MFR ont signé une convention sur la pratique du rugby en MFR.
Faire connaître le rugby comme pratique individuelle, collective et citoyenne, tel est l'objectif de la convention signée entre la Fédération régionale des MFR et la Ligue de Bretagne de rugby.
Si les MFR se sont rapprochées du rugby ce n'est pas pour rien ! Outre la coupe du monde qui s'est déroulée en 2023, c'est surtout pour ces valeurs communes que cette convention a été signée.
Une journée régionale le 11 avril
En effet, comme le résume la Fédération régionale des MFR Bretagne, les MFR souhaitent que leurs jeunes soient dans une dynamique de partage, d'esprit d'équipe et de réussite en équipe.
Cette convention, ce ne sont pas que des mots, ce sont aussi des actes. La Ligue régionale de rugby est venue former l'ensemble des moniteurs de sports du réseau MFR Bretagne au rugby à deux touches (rugby sans plaquage). Ces séances pour les moniteurs étaient essentielles afin de faire respecter règles et pratiques auprès des jeunes.
Cette année, la journée régionale s'est déroulée le 11 avril (voir ci-contre) sur les terrains du RC Vannes. Les jeunes ont participé au tournoi annuel des MFR, mais ils ont également visité le centre d'entraînement et rencontré les joueurs de l'équipe de Pro D2. L'occasion pour eux de rencontrer une équipe de professionnels.
Fédération départementale MFR 35
Un tournoi de rugby régional !
Pour la première fois, les MFR de Bretagne ont organisé leur tournoi régional sur les terrains du RC Vannes.
Pas moins de 450 jeunes de MFR se sont réunis le jeudi 11 avril 2024 à Vannes pour un tournoi régional de rugby à deux touches !
Cela représentait 14 MFR qui ont fait le déplacement, Montauban, Montfort, Janzé, Fougères, Goven, Messac Saint Méen, Landivisiau, Elliant, saint Renan, Questembert, Loudéac, Lesneven et Rumengol. Toutes se sont retrouvées ce jeudi 11 avril au stade de la Rabine à Vannes, stade qui accueille l'équipe de professionnels du RC Vannes. Cette journée a été rendue possible grâce au partenariat noué entre la Féddération Régionale des MFR et la Ligue Bretagne de rugby.
Rencontre avec des professionnels
Durant la matinée, les jeunes ont pu suivre l'entrainement des professionnels, en pleine préparation de leur match contre l'Us Dax du 12 avril. A la fin de l'entrainement un temps d'échange avec les joueurs était prévu. Un moment privilégié permettant la rencontre et la signature de quelques autographes. D'autres ont eu la chance de visiter le centre d'entrainement.
Un tournoi de rugby à deux touches
L'autre événement de la journée, c'était bien évidemment le tournoi inter MFR de rugby à deux touches ! Quatre catégories étaient représentées e ; 17 équipes de filles, 20 équipes de débutants, 11 équipes d'initiés 4-seconde et 13 équipes initiés 1re-terminale. L'arbitrage était assuré par trois cadres techniques de la Ligue régionale rugby et du Comité Fédération française de rugby 56, ainsi que par les moniteurs et élèves les plus aguerris.
Avec le soleil au rendez-vous, cette journée aura laissé un joli souvenir à l'ensemble des élèves et moniteurs présents. De quoi se donner rendez-vous l'année prochaine pour un nouvel événement autour du rugby et de ses valeurs !
Fédération des MFR 35
Inès et Saori aiment les sports de combat
Inès pratique la boxe anglaise et Saori pratique la savate (boxe française)
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Inès, et je pratique la boxe anglaise.
Je m'appelle Saori et je pratique la savate française.
Quelles sont les particularités de la boxe anglaise ?
Inès. La boxe anglaise se pratique qu'avec les points. Contrairement à la boxe française qui se pratique aussi avec les pieds.
Pourquoi avez-vous choisi ces sports ?
Inès. J'aime me battre, j'aime travailler, j'aime ce sport et j'aime la boxe ! Mon entraineur dit toujours « Si tu travailles dur, tu rends ton combat facile. » Ce sport permet de me canaliser, de me donner confiance en moi, d'être musclée. Quand j'étais en primaire, j'étais une pile électrique. Grâce aux deux entrainements au club par semaine, j'arrive à me contenir à l'école.
Saori. On en faisait dans la famille et j'adore me battre. Je n'ai aucun regret. La savate ça m'a permis de prendre confiance en moi d'une part. D'autre part, j'ai appris à prendre des coups et à me défendre. Et puis je me sens mieux, je suis plus à l'aise avec les autres, de rentrer en contact avec eux.
Est-ce qu'il y a beaucoup de femme dans votre club ?
Inès. Il y a 3 ans, il n'y avait que la fille de l'entraineur. Aujourd'hui, nous sommes 6 !
Saori. Au club, nous sommes plus de filles que de garçons. Je pense que ça peut s'expliquer par un passif difficile et l'envie d'apprendre à se défendre. Cependant, le combat qu'on fait en club, reste au club. On n'a pas le droit d'utiliser les coups en dehors.
Pourquoi il y a si peu de filles ?
Inès. Selon moi, les filles préfèrent ce qui est plus "artistique". C'est dommage car mes entrainements, je les fait avec des garçons car les filles n'ont pas mon niveau.
Vous pratiquez à quel niveau ?
Inès. J'évolue au niveau national. Dans ce cadre là, je participe au championnat de France à Bourges (N.D.L.R : avril 2024).
Saori. Je ne combats pas en championnat pour le moment car je débute. Il faut au moins avoir le "gant rouge" pour partir au championnat de Bretagne.
MFR Plérin
Ludivine, patineuse sur glace
Peux-tu te présenter et nous dire quelle discipline tu pratiques ?
J’ai 15 ans et je suis en classe de 3ème en alternance à la MFR de Plérin et je pratique le patinage depuis 3 ans dans le club sport de glace des Côtes d’ Armor à Saint-Brieuc.
Avant je pratiquais la gymnastique que j'ai commencé à l’âge de 6 ans. Je suis devenue hyperlaxe et c’est l’une des raisons pour lesquelles je pratique aujourd’hui le patinage depuis 3 ans.
Qu’est-ce que tu aimes dans le patinage ?
Ce que j’aime c’est l’aspect artistique, les figures, je me sens bien quand je patine et je suis fière de mes performances. Le sport m’aide aussi à me sentir bien.
Combien de temps nécessite cette pratique ?
Je patine 3 fois par semaine le lundi le jeudi et le vendredi. Le lundi je patine 2 heures et je fais 1 heure de chorégraphie et les autres jours je patine 1heure.
Quelles sont tes prochaines compétitions ?
Je suis en R3 minime femme junior et je participe au championnat de Bretagne à Rennes et je participe aussi à d’autres compétitions à Angers et à Tours.
MFR Plérin
Léa, gymnaste
Peux-tu te présenter ?
Je m'appelle Léa. Je pratique l'ensemble des agrès ; poutre, saut de cheval, barres fixes et asymétriques.
Pourquoi avoir choisi ce sport ?
La gym à la télé m'a passionnée quand j'étais petite. Du coup je reproduisais ce que je voyais et faisais de la gym à la maison. Donc ma maman m'a inscrite en club.
Qu'est ce que ce sport t'as apporté ?
La gymnastique ça m'a permis plusieurs choses. J'ai gagné en confiance, en concentration. Je suis plus sociable et j'arrive à me canaliser. Les compétitions en groupe m'aident beaucoup, car on travaille pour le collectif, le point va au collectif. En équipe, on s'entraide, on se donne de la force. L'individuel me permet aussi d'apprendre à mieux me gérer, gérer mes émotions, me concentrer sur la pratique.
Est-ce que la pratique de la gymnastique est mixte ?
En général, il y a plus de filles que de garçons. Mais dans certains clubs c'est l'inverse.
Tu fais de la compétition ? A quel niveau ?
Oui je fais de la compétition. A un niveau national, on se déplace beaucoup en dehors du département.
MFR Plérin
Un concours de bûcheronnage à Loudéac !
La MFR de Loudéac organise pour une 2ème édition son concours de bûcheronnage le 27 avril.
Après une première édition réussie, la filière forêt de la MFR de Loudéac lance la deuxième édition de sa journée forestière le Timber Breizh !
Plusieurs événements sont prévus durant la journée. Bien évidemment, il y a le concours de bûcheronnage sportif, qui concentre toutes les attentes. Des élèves de la MFR mais pas que. Des jeunes de l'école du Nivot et du Cfppa Gros Chêne seront également présents.
Toute la journée, les visiteurs pourront déambuler dans le village des exposants au gré des démonstrations et autres nombreuses animations. Cette année ce ne sont pas moins de 40 exposants de la filière forêt/bois, diverses structures environnementales et autres artistes qui seront présents tout au long de la journée.
« Cette journée valorise beaucoup les apprenants, c’est aussi l’occasion de présenter la richesse de la filière forêt bois bretonne », confie Antoine Le Meitour, un des organisateurs de l’événement et moniteur en biologie et forêt à la MFR de Loudéac.
MFR Loudéac
Pratique. Entrée : prix libre et conscient
Adresse : MFR de Loudéac - 31, rue Anatole-Le-Braz - 22600 Loudéac
Restauration sur place
Elle raconte son grand-père résistant
Céline Didier, autrice de « C'était ton voeu » a rencontré les élèves de la MFR de Saint-Méen.
Le 21 février nous sommes allés à la rencontre de Céline Didier, et de son éditrice, Pascale Goze, à la médiathèque de Saint-Méen.
L’autrice nous a parlé de son livre : C’était ton vœu. Elle y raconte l’histoire de ses grands-parents et nous a permis de découvrir ce qu’ont vécu les résistants durant la déportation pendant la Seconde Guerre mondiale.
Déporté dans un camp en Allemagne
Il s’agit de l’histoire vraie de son grand-père. Alors qu’il était résistant, en 1944, il a été trahi par une personne de son village. À cause de cela, il a été déporté dans un camp de concentration en Allemagne.
Pendant cette rencontre, Céline Didier nous a raconté qu’elle avait choisi de ne pas écrire son livre comme tout le monde, mais de l’écrire comme un poème : sans aucune ponctuation au début, puis seulement par moments.
L’éditrice nous a expliqué comment elle faisait son travail. Son but, c’est de voir si les livres sont bien cohérents, et de travailler la ponctuation et la typographie pour que le livre soit lisible.
Les apprenants donnent leur avis
Karl. « Durant l’intervention de Céline Didier ce qui m’a le plus plu, c’était de savoir la vraie histoire de son grand-père, trahi par une personne de son village alors qu’il était avec lui à l’école. Quand elle nous a parlé de son livre, Céline Didier m’a donné envie de lire son livre car son histoire était superbe. »
Yannis. « Cette rencontre m’a appris les cruautés des camps de concentration. Elle nous a raconté l’histoire de son grand-père dans les camps. »
Malo. « J’ai trouvé cette intervention très intéressante mais trop longue. »
CAP1 et 1ère Bac Pro logistique
MFR Saint-Méen-le-Grand
Jouer pour partager et oublier
Au Sénégal, les BTS apprentis du CFTA ont pu découvrir la passion de ce pays pour le football..
Les BTSA ACSE 2ème Apprentissage du CFTA de Montfort-sur-Meu sont partis en mission professionnelle au Sénégal pour venir en aide aux enfants talibés.
Au service des plus démunis
Les étudiants ont souhaité réaliser une mission citoyenne et solidaire à l’international. Après des mois de préparation, départ en janvier 2024, destination Saint-Louis au Sénégal. Entre dépaysement, richesse culturelle, les premières heures ont tenu toutes leurs promesses. Pris en charge par les membres de l’ONG Maison de la Gare, les étudiants ont fait connaissance avec les enfants talibés. Ces petits garçons, envoyés dans des daaras (écoles coraniques) pour apprendre le coran, se retrouvent en situation de misère sociale. Face à cette situation, les jeunes ont cherché à apporter toute leur énergie et à se montrer disponibles pour ces enfants sans repères affectifs.
Convivialité et partage
Ne parlant pas la même langue, les enfants échangent principalement en wolof, les étudiants ont cherché à contourner cet obstacle et ont utilisé le jeu pour rentrer en contact avec eux. Le hasard a fait que nous sommes arrivés au moment de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) : évènement footballistique très attendu des grands comme des petits. Après s’être habillés aux couleurs du pays d’hôte, les étudiants ont supporté l’équipe de football du Sénégal et ont partagé de bons moments avec les enfants, les grands talibés et les membres de l’équipe. Cette effervescence a donné des idées aux jeunes étudiants français. Une seule envie les animait : organiser un match de football entre la France et le Sénégal. Le rendez-vous était fixé, le terrain trouvé et les équipes composées : place au jeu. Malgré une réelle détermination des étudiants, les Sénégalais sont sortis victorieux (4-2) de ce match intense. Mais le résultat importait peu, les sourires en disait long à la sortie du terrain.
S’ouvrir aux autres et apprendre des autres
Face aux défis présentés, les étudiants se sont dépassés et ont développé de nouvelles compétences. Ils rentrent galvanisés de cette expérience professionnelle et ont pleinement atteint leur objectif : implanter un potager au sein de l’association, ce qui devrait permettre à un plus grand nombre d’enfants un accès à la nourriture avant de repartir le soir dans la rue…Cette expérience a permis aux étudiants d’évoluer dans leur façon de penser et de relativiser sur la vie qu’ils mènent. Nous apprenons des autres et nous nous enrichissons. Les étudiants n’oublieront jamais ce qu’ils ont vécu et ce qu’ils ont été capables de faire. Ils ont laissé leurs empreintes à Saint-Louis et dans les cœurs des enfants. Et entre nous, quoi de plus beau que le sourire d’un enfant ?
Classe de BTS ACSE
CFTA Montfort sur Meu
Capture l'esprit olympique
Une exposition insolite et humoristique à la mairie de Saint-Aubin-d'Aubigné.
La classe de terminale bac pro Sapat de la MFR de Saint- Aubin-d’Aubigné a organisé une exposition photo dans le cadre des Jeux olympiques d’été
2024. Les clichés présentés ont tous été pris au sein de leurs structures de stage et lors de leur voyage au Maroc.
Une expo comme les pros
Du 15 mars au 15 avril, les curieux pourront découvrir cette exposition à la mairie ainsi qu'à la bibliothèque de la commune. Les photographes en herbe y démontrent leur engagement et leur passion pour la photographie, mais aussi pour la découverte de nouveaux horizons.
Un moment de partage
En mettant en lumière leurs structures de stages, leurs bénéficiaires ou en profitant d'un voyage scolaire, il questionnent les Jeux olympiques d'été 2024, ils nous offrent un regard unique et inspirant.
Cette initiative témoigne de l'importance de l'éducation au-delà des murs de la salle de classe. En encourageant les élèves à s'impliquer activement dans des projets culturels et artistiques, ce projet favorise leur développement personnel et leur ouverture d'esprit.
De plus, en exposant leur travail à la mairie et à la bibliothèque de la commune, ces jeunes contribuent à enrichir la vie culturelle locale et à partager leur vision du monde avec la communauté.
Du coeur et de l'inspiration
Cette exposition est le fruit d'un travail sans relâche et d'un investissement sans faille de la part des élèves, qui ont mis tout leur cœur dans cette réalisation. Leur créativité́, leur détermination et leur esprit d'équipe méritent d'être salués et encouragés.
C'est à la fois un clin d'oeil aux structures de stages qui les accueillent et une célébration aux futurs Jeux olympiques de Paris 2024.
Toutes les bonnes choses ont une fin
L'aventure se conclura par un finissage à la mairie lors duquel tous les partenaires du projet ont été invités. L'occasion d'échanger à nouveau sur les productions et éventuellement envisager d'autre projets pour l'année à venir.
Ce projet aura eu le mérite d'apporte de l'humour et de la bonne humeur dans les structures de stages comme à la mairie et à la bibliothèque de Saint-Aubin-d'Aubigné.
Terminale Bac Pro
MFR Saint-Aubin d'Aubigné
Formatrice en EPS, métier et passion
Pour que le sport reste un moment de plaisir et de partage durant la formation, nous pouvons compter sur notre formatrice en EPS. Interview de Laëtitia.
Quelles études sont nécessaires pour ce métier ?
Pour devenir formatrice d’EPS, il faut faire des études et passer une licence Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives). Cette licence s’obtient en trois ans après le baccalauréat.
Pourquoi avez-vous choisi d’être formatrice et depuis quand l’êtes-vous ?
Mon métier me plait énormément, depuis 26 ans ! J’aime être au contact des jeunes, cela m’épanouit tous les jours. Je suis là pour les faire évoluer dans la pratique du sport.
Pourquoi est-il important de faire du sport ?
Il est important de faire du sport car cela permet de développer des notions d’entraide et de solidarité entre jeunes. Le sport permet aussi de partager des moments de plaisir et d’amusement.
Comment choisissez-vous votre programme d’activités sportives et avez-vous des sports qu’il est interdit de pratiquer ?
Les sports sont choisis en fonction des programmes et des concertations entre élèves. Différentes compétences au programme doivent être développées et travaillées au fil des séances. Certains sports sont plus difficiles à enseigner, comme la boxe ou les sports de combat en milieu scolaire, car il faut des équipements adaptés.
Cependant, des sports délaissés comme le rugby ont été aménagés, comme le « rugby-touché » (lire aussi page 3), pour être plus ludiques et adaptables en milieu scolaire. C’est une réussite car les élèves adhèrent et l’expérience est menée depuis trois ans.
Avez vous été championne de sport ?
J’ai pratiqué en compétition le basket, le handball, le tennis de table, l’équitation, et la course à pied, le triathlon et le treck. J’ai aussi participé à des CSO (concours de saut d’obstacles).
La classe de seconde pro
CFTA Montfort-sur-Meu
Sport et alternance, un choix difficile
En seconde pro, certains poursuivent des activités sportives. D’autres les ont arrêtées. Ils nous expliquent leur choix.
Sport et alternance, c'est difficile...
Rachel. Je veux créer un élevage de pur-sangs, de frisons et de curlys. Je faisais de l'équitation en club mais j’ai dû arrêter à cause des horaires de cours qui ne correspondaient pas à l’alternance et à la distance. Je ressens un manque et si j’en ai la possibilité je voudrais en refaire. Par contre j’ai eu du plaisir à reprendre le sport et l’équitation au CFTA.
Titouan. Je veux devenir agriculteur et j’ai arrêté le handball, car je suis interne. J’ai envie de retourner sur le terrain J’en referai quand ce sera possible, et je suis content qu’il y ait des cours d’EPS !
...Mais c'est possible !
Kellyah. Je veux devenir cavalière pro et je fais de l'équitation niveau galop 6.
J’ai souscrit un abonnement à la carte, ce qui me semble une solution adaptée car je suis incapable d’arrêter mon sport ! Le sport et la formation me laissent peu de temps libre, mais je suis contente de mon choix.
Ugo. Je veux devenir éleveur de moutons et je fais du vélo de route.
J’ai trois entraînements par semaine quand je suis en entreprise et deux le week-end pendant les semaines de cours, car je suis interne. J’ai réussi à prendre le rythme de l’alternance en plus de mes activités extrascolaires très vite, et je compte continuer ainsi.
En alternance, les activités extrascolaires sont donc compliquées à mettre en place, mais ce n’est pas impossible !
Les élèves de seconde pro, CFTA de Montfort-Sur-Meu
Para-cavalière, Marie-Sarah Barré-Ruellan
Victime d'un accident vasculaire cérébral à la naissance, elle vient s'entrainer toutes les
Marie Sarah Barré Ruellan, para-cavalière de 28 ans en équipe de France, est affiliée à 2 fédérations : la FFSA (fédération française de sport adapté) et à la FFE (fédération française d'équitation). Victime d'un AVC (accident vasculaire cérébral) à la naissance et épileptique, elle travaille dans un ESAT en maroquinerie. De Saint-Malo, elle vient chaque semaine pour s'entraîner au haras de Lamballe avec sa coach Ségolène Le Théry
« L’équitation pour moi c’est très important dans mon quotidien, c’est plus qu’un sport, c’est un mode de vie, une thérapie, mon essence de vie »
Que serait un cavalier sans son cheval
Marie Sarah monte Atomic Bomb de la Marche, avec qui la relation s’est faite très rapidement. En général, la relation cavalier-cheval met un an avant d’aboutir à une relation performante et solide, pour eux, cette relation fusionnelle s’est créée en quelques mois.
« Il est hyper patient, me pardonne beaucoup de choses, beaucoup plus que les chevaux que j’ai pu rencontrer. »
Un parcours sportif de haut niveau
Marie Sarah a un parcours sportif très riche, en 2018 elle fut médaillée de bronze aux championnats de France à Lamotte Beuvron, En 2023 durant les championnats du monde de Vichy (pour sportifs avec déficience intellectuelle), elle fût médaillée de bronze par équipes puis, vice-championne du monde ! Elle est également championne de Bretagne dans sa catégorie.
Des ambitions qui font rêver
De grandes ambitions pour cette jeune para-cavalière ! Elle travaille dur avec l'ambition de participer JO de Los Angeles en 2028. Dans 3 ans elle devrait participer aux championnats du monde FFSA en Egypte. Mais avant tout, place au critérium breton pour la saison 2024 et le championnat de France en automne 2024 en individuel et en duo ride avec sa coach Ségolène.
Dans tous les cas Marie-Sarah et son fidèle Atomic s’entrainent régulièrement pour se préparer à toutes ces grandes compétitions. Bien que son regard soit déjà tourné vers Los Angeles 2028, Marie-Sarah est tout de même impliquée dans les Jeux de Paris 2024. En effet elle est porteuse de la flamme paralympique.
Une famille soudée
Première supportrice de Marie-Sarah, Laurence, sa maman, l'accompagne à chaque entrainements et compétitions ! Un lien indéfectible et qui permet de tout surmonter. « Ce n’est pas simple. Il y a des matins compliqués mais moi, chaque jour où le soleil se lève, j’ai l’honneur d’avoir ma fille avec moi. Après toutes ces épreuves et les nombreuses fois où j’ai failli la perdre, notre plus grande revanche aujourd’hui c’est d’être là. C’est de pouvoir se lever tous les matins et de se dire qu’on est dans le champ des possibles, qu’on y arrive, et de voir tous les progrès et le beau parcours de Marie-Sarah ».
Une anecdote ordinaire
Laurence est très fière de sa fille. Elle nous partage le dernier exploit de Marie-Sarah qui participe également à des concours pour personnes valides, pour le plaisir et pour s’entrainer. Lors sa dernière compétition avec des personnes valides, Marie Sarah fut 4ème sur 11, contre toute attente. Marie-Sarah nous explique que sa mère souhaitait qu’elle pratique un sport pour évoluer dans un milieu ordinaire et, depuis 2006, Marie-Sarah n'est entourée que de personnes ordinaires.
► Retrouvez Marie-Sarah sur Facebook et Instagram Marie-Sarah para cavalière et soutenez-la via SACE Saint-Malo (avec comme président Emmanuel Polge) et Aventure Hustive, avec comme président Géraud Paillot.
est une athlète pas comme les autres !
semaines au haras national de Lamballe avec sa coach Ségolène Le Théry
POUR EN SAVOIR PLUS SUR L'ÉQUITATION
Questions sur le dressage, le travail monté ou le financement ? On vous explique tout !
Pourquoi monte-t-on à gauche ?
C’est tout simplement dû à l’histoire et aux traditions. Au Moyen-Âge, les cavaliers portaient leur épée à gauche, ce qui leur permettait de la dégainer plus facilement de la main droite. Pour éviter de blesser le cheval en passant l’épée par-dessus sa croupe, ils ont adopté la tradition de monter du côté gauche qui s’est ancrée comme tradition dans le milieu équestre.
A quoi servent les lettres dans les manèges ?
Les lettres servent pendant la reprise de dressage, c'est un ensemble d’éléments qui indique au cavalier où se placer. Sur les fiches des reprises (parcours de dressage) les lettres indiquent où le duo cavalier-cheval devra reproduire telle figure (par exemple : de K à M : changement de main au pas allongé, en S : cercle de 20 mètres, etc).
Toute la reprise est basée sur les lettres et, pour les personnes en situation de handicap qui ne savent pas lire ou les enfants, ce sont par exemple des dessins (comme E Eléphant, K, Koala, etc.). Cela peut être aperçu lors de compétitions en sport adapté. Cela aide énormément Marie-Sarah qui a du mal à se repérer dans l’espace, si on lui demande de faire un cercle de vingt mètres, elle ne va pas forcément savoir le faire.
Comment faire pour financer tout ça ?
Pour financer sa passion, des sponsors locaux ont rejoint l'association Aventure Hustive pour aider Marie-Sarah dans le règlement de ses cours et l'accompagnement aux concours.
L'association Sport Adapté Côte d'Emeraude Saint-Malo (SACE) aide aussi beaucoup Marie-Sarah en prêtant un véhicule adapté pour ses déplacements en concours et participe aussi financièrement à la hauteur des subventions qui sont allouées à l'association.
C'est très compliqué financièrement pour Laurence qui recherche toujours des nouveaux sponsors.
Benoit, Charlène, Jean, Léa, Sofia (apprenants du BPA, de Prépa-Apprentissage et service civique à la MFR)
MFR Lamballe
Ensemble vivons les Jeux
Les élèves ouvrent les portes de l'inclusion avec leur concours d'affiches.
Texte
Être un bon sportif, c’est aussi avoir une bonne hygiène de vie
Les élèves de 3e de la MFR de Saint-Aubin-d’Aubigné ont interviewé M. Dehez pour en savoir plus sur l’hygiène de vie des sportifs de haut niveau.
En France, il n’y a pas moins de 16 000 sportifs de haut niveau. À la MFR de Saint-Aubin-d’Aubigné, les élèves de 3e se sont interrogés sur le rythme de vie de ces passionnés. Afin d’obtenir des réponses à leurs interrogations, ils ont interviewé M. Dehez, leur formateur d’EPS, mais aussi grand amateur de course à pied.
Vous considérez vous comme un sportif de haut niveau ?
Non, pas vraiment. Le sportif de haut niveau doit pouvoir vivre de sa passion, ce qui n’est pas mon cas. Je me considère plutôt comme un grand sportif.
Quelles sont vos motivations pour faire du sport ?
Me sentir bien dans mon corps et être dehors, dans les grands espaces. Ça me fait du bien et ça me permet de me vider la tête.
Avez-vous déjà participé à un marathon ?
Oui, c’est une des épreuves les plus difficiles, mentalement, que j’ai faite dans ma vie. C’était le marathon vert de Rennes.
Quelle est la fréquence d’entrainement d’un sportif de haut niveau ?
Personnellement, je cours trois fois par semaine, dont une sortie longue le week-end. Un sportif de haut niveau s’entrainera six jours sur sept en moyenne, en alternant des entraînements modérés, des renforcements musculaires, des sorties longues… et une journée de repos pour récupérer.
Lorsqu’on est un grand sportif, faut-il faire attention à ce que l’on mange ?
Bien sûr, car les performances sont liées à ce que vous mangez mais aussi à la quantité de ce que vous mangez. On peut se faire plaisir mais pas trop souvent. Avant une course, le plus important, c’est l’hydratation pour ne pas avoir de crampes dues à un manque d’eau dans les muscles.
Quels sont les nutriments nécessaires pour tenir le choc lors d’un événement sportif ?
Il y a d’abord le petit déjeuner avant l’événement : du pain complet c’est l’idéal pour avoir de l’énergie sur le long terme, il faut éviter les fibres pour le transit et boire beaucoup d’eau. Pendant l’acte sportif, il faut bien boire, même si on ne ressent pas la soif. On peut aussi prendre des petits gâteaux salés sur des épreuves longues comme le marathon. Les sels minéraux sont aussi importants, car en transpirant on élimine beaucoup de ces sels et on devient plus facilement sujet aux malaises. Certains sportifs utilisent des gels « coup de fouet » on peut aussi trouver des sels minéraux dans certaines bouteilles d’eau, selon les marques. Ça va de soi, Il faut éviter les fastfoods avant une performance.
Quel est l’impact d’un bon sommeil sur les performances sportives ?
Le bon sommeil permet de reposer son corps musculairement. Bien dormir permet de regénérer le corps. Même si on se sent bien mentalement, on peut se retrouver avec des blessures à cause de la fatigue.
Les sportifs de haut niveau ont-ils une date de péremption ?
Pour rester en haut niveau, malheureusement oui si on souhaite battre des records. Dans la course à pieds, il y a des catégories de coureurs par tranche d’âge. Ça évite de mettre de côté les personnes vieillissantes qui pourront concourir contre des personnes de leur âge.Comment éviter les blessures lorsqu’on est sportif de haut niveau ?
Il faut avoir une bonne hygiène de vie : repas, hydratation, sommeil. Il faut bien s’entraîner, se préparer avant de manière appropriée en fonction de l’événement. Par exemple, un marathon se prépare dix à douze semaines avant l’événement.
Si je voulais devenir sportive professionnelle, quels seraient vos conseils ?
Rester motivée, ne pas abandonner. On peut avoir des coups de mou mais il ne faut pas abandonner, même si on est fatigué ou pas motivé. Il faut aussi bien se faire accompagner par des personnes qui s’y connaissent, comme des entraîneurs ou des coachs.
Quelle est la fréquence cardiaque moyenne d’un sportif de haut niveau ?
Tout dépend du sport en question.
La vie quotidienne d’un sportif de haut niveau est-elle compliquée à gérer ?
Oui et non. C’est un choix de leur part ils sont préparés à faire des sacrifices, notamment leur vie privée. Il faut faire des concessions… On voit moins les amis, la famille, les enfants… Après, c’est une histoire d’équilibre.
Allez-vous regarder les épreuves des JO de Paris 2024 ?
Oui, je vais même y aller !
Les élèves de 3e
MFR Saint-Aubin-d'Aubigné