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N° 23 - Novembre 2024 | www.mfr.bzh |
C'est quoi une année en MFR ?
Une année en MFR est une année rythmée par les projets, les sorties en visites et les interventions de professionnels. Mais c'est aussi une année rythmée par l'alternance entre le temps en entreprise et le temps en centre de formation. Dans ce numéro vous allez découvrir, au fil des pages, un éventail de projets, mais aussi les ressentis de nos jeunes sur leur vie en MFR ; les premières nuits à l'internat, la différence avec le système classique, les premières expériences en entreprise, etc.
Un défi ? Les BTS PA sont là !
En avril 2024, les BTSA Productions Animales de la MFR de Fougères ont participé au challenge France Terre de Lait, organisé par le CNIEL.
Le challenge France Terre de Lait consiste à faire réfléchir et s’investir un groupe d’étudiants autour d’une exploitation laitière pour mettre en avant une action mise en place par l’éleveur rendant sa ferme plus durable d’un point de vue économique, social et environnemental.
À la Maison du lait
Nous avons travaillé avec le GAEC Arc-en-Ciel, à Maen Roch. Cette exploitation a mis en place le croisement trois voies. Ce croisement de plusieurs races a permis d'améliorer la diversité génétique du troupeau en réintroduisant des caractères manquants.
La première étape du challenge est de monter un dossier analysant les impacts du croisement trois voies sur le système de production du GAEC. Une fois le dossier envoyé, trois étudiants de la classe sont allés défendre leur projet à la Maison du lait, à Paris.
Témoignages
Ces trois étudiants témoignent.
Jade : « J’ai beaucoup apprécié ce challenge qui m’a permis de gagner en technicité. Passer à l’oral devant un jury a été très enrichissant, c’était une bonne préparation pour de futurs oraux. Et notre séjour à Paris a permis de faire des rencontres avec des personnes venant de toute la France et d’échanger sur différents systèmes de production. »
Audrey : « J’ai adoré participer à ce challenge, nous avions une très bonne entente entre camarades. Nous avons pu assister à la présentation orale des meilleurs groupes, ce qui a été très profitable pour nous. C’est aussi une superbe opportunité de rencontrer des personnes bien ancrées dans le métier. Si c’était à refaire, ce serait sans hésitation. »
Julien : « La préparation du dossier m’a permis d’acquérir des connaissances sur l’analyse globale d’une exploitation agricole. Ce séjour à Paris m’a permis d’être un peu plus à l’aise à l’oral devant un jury extérieur.
J’ai également aimé les temps d’échange entre les autres élèves de régions différentes et les professionnels de la filière laitière. »
BTSA PA
MFR de Fougères
Le forum 3e des MFR 35 fait son retour !
Le réseau des MFR 35 organise la deuxième édition du forum 3e.
Le 4 décembre prochain se déroulera la deuxième édition du Forum 3e du réseau des MFR d'Ille-et-Vilaine. Celui-ci se déroulera dans les locaux du 4bis, à Rennes.
Du nouveau pour cette édition
Au delà d'un nouveau lieu, d'autres nouveautés par rapport à l'année dernière. Cette année, le forum s'ouvre aux domaines de formations qui ne sont pas représentés sur le territoire, notamment les formations « Forêt ». La MFR de Loudéac, qui propose cette formation, sera présente lors de l'événement. Autre nouveauté, l'ouverture au public se fera dès 14 h, sur les temps d'ouverture du 4bis.
D'autres stands seront présents afin de renseigner les apprenants sur d'autres questions, hors formation, mais pas si éloignés. Il y aura sur place, un stand sur la gestion de budget par le Crédit Agricole, un stand sur la création de mini-entreprises par Entreprendre pour Apprendre
Le 4bis, un lieu d'accompagnement des jeunes
Le choix du 4bis a été fait car c'est un lieu identifié pour la jeunesse en centre-ville. La volonté du réseau MFR 35 était que les MFR soient plus visibles dans les villes et notamment à Rennes. Le travail mené en partenariat avec le 4bis permet également de toucher un public hors réseau MFR et ne demandant qu'à découvrir l'alternance.
Infos pratiques. 4 décembre 2024. 4bis, 4 bis cours des Alliés, Rennes. Ouverture au public 14h - 18h
Fédération départementale 35
Le Mondial du Lion fête ses 40 ans !
Les BPA TPA de la MFR de Lamballe ont assisté aux épreuves de dressage.
Le Mondial du Lion est un concours complet d’équitation (CCE) créé en 1985. Il a lieu chaque année au Lion d’Angers (Maine-et-Loire) dans le parc du domaine de l’Isle Briand. Cela se déroule sur quatre jours successifs, du 17 au 20 octobre cette année.
C'est donc la 40e édition de cet événement, qui a pour objectif d’identifier les meilleurs jeunes chevaux possédant les aptitudes nécessaires aux disciplines du CCE.
Les 17 et 18 octobre ont lieu les épreuves de dressage. Les chevaux âgés de 6 ans entrent en piste à tour de rôle, le matin, suivis des 7 ans au cours de l’après midi.
Le 19 octobre, c'est la journée du cross, sans doute la plus spectaculaire des épreuves.
Le 20 octobre, le triathlon équestre angevin se clôture avec l’épreuve de saut d’obstacles : les 6 ans le matin, les 7 ans performent l’après midi.
Les disciplines du concours
Le CCE du Mondial comporte trois disciplines différentes : dressage, cross et saut d'obstacles.
La reprise de dressage est l'épreuve où le couple cavalier/cheval exécute une série de figures imposées devant un jury, cela exige du contrôle et une coordination minutieuse. Cette phase est la plus silencieuse de la compétition et demande une concentration maximale, pendant que les spectateurs admirent l'esthétique et la grâce des chevaux.
Le cross est une épreuve avec des obstacles fixes et naturels. Les chevaux dévoilent leur puissance, leur endurance mais aussi leur agilité en franchissant des structures impressionnantes et artistiques, souvent des chefs-d’œuvre. La foule est toujours au rendez-vous. Il peut y avoir des obstacles emblématiques, comme le hibou ou le gué. Le cross est une véritable aventure pour les cavaliers.
Puis le saut d'obstacles consiste à avoir de la précision et de l'agilité. Les obstacles varient en hauteur et il faut que le cheval ait une bonne foulée.
Des champions français
Au Mondial du Lion, cette année, nous retrouvons Stéphane Landois et Nicolas Touzaint, deux cavaliers d’excellence. En 2023, Stéphane Landois s’était hissé à la deuxième place du Mondial (avec Hermès du Gévaudan, dans la catégorie des 6 ans). Les deux cavaliers ont aussi atteint la deuxième place du concours complet aux Jeux Olympiques 2024. Stéphane Landois et Nicolas Touzaint s’engagent dans l’épreuve des 7 ans, accompagnés d’Hermès du Gévaudan et d’Hatomic de Hus, des chevaux en lesquels ils croient beaucoup.
Le village du Mondial
Durant ces quatre jours, il n'y a pas que la compétition : à côté des épreuves, il y a aussi le village du Mondial. C'est un véritable espace d’animation et de convivialité, avec une centaine de stands. On y trouve de quoi se restaurer et différents exposants proposant des équipements et accessoires équestres.
On y a aussi rencontré d'autres MFR des Pays de Loire : Pouancé (49), Craon (53) et Bournezeau (85). Comme Lamballe, elles sont toutes spécialisées dans les métiers du cheval.
BPA TPA spécialité équestre
MFR de Lamballe
Apprenti ou stagiaire, quel statut choisir ?
De plus en plus de jeunes trouvent leur voie grâce aux formations en alternance, qu'ils soient stagiaires ou apprentis.
Nous avons demandé aux apprentis de BTS Acse, qui ont pour beaucoup connu les deux statuts, de nous éclairer.
Un salaire et plus de responsabilités
C’est souvent la rémunération qui apparaît comme élément moteur dans le choix du passage au statut d’apprenti, mais celui-ci est également synonyme d’une quête de responsabilités plus importantes.
Laura. « L’apprentissage accorde plus de liberté financière, vous aurez également plus de responsabilités au sein de l’entreprise, ce qui vous rapprochera du statut de salarié. »
Gaylor. « J’ai préféré passer de l’alternance à l’apprentissage pour gagner en autonomie et en responsabilités et potentiellement devenir salarié chez mon maître d’apprentissage. »
Audrey. « Je suis devenue plus autonome sur la structure équine où je suis apprentie, et la relation avec mon patron est devenue plus professionnelle. »
Mael. « Mon patron préférait m’embaucher en apprentissage car il avait des aides pour me rémunérer à hauteur de mon travail. C'était plus intéressant pour lui. »
Le stage : se former en découvrant le terrain
Le statut de stagiaire a cependant lui aussi ses avantages, et nos apprentis soulignent qu’il représente souvent une très bonne base avant de se tourner vers l’apprentissage.
Laura. « Le stage permet de découvrir des structures différentes, l'apprentissage, lui, ne se passe qu'au sein d'une seule entreprise, à laquelle nous sommes liés par un contrat. »
Raphael. « J’ai effectué mon bac pro en alternance en MFR, car je trouvais intéressant d’être à la fois en cours et en stage dans une exploitation pour pouvoir mettre en pratique ce que l’on voyait en classe. Pour commencer, être stagiaire me convenait car je pouvais aussi conserver les vacances scolaires. En BTS, j’ai opté pour l’apprentissage car je me sentais prêt d’assumer le statut de salarié avec cinq semaines de congés payés et une rémunération plus haute, sans négliger la partie scolaire. »
Au final qu’il s’agisse du statut d’apprenti ou de celui de stagiaire, l’important est d’obtenir le diplôme souhaité, en s'enrichissant, comme le rappelle Pierre, de compétences techniques et de connaissances théoriques.
Les apprentis de BTS Acse CFTA Montfort sur Meu
2nde Pro : à la découverte de l'alternance et du réseau MFR
Qu’est ce qui t’a donné envie de venir en alternance ?
Lucy. Le système scolaire classique ne me correspondait pas, c’est pour cela que j’ai choisi l’alternance et le réseau MFR. La formation proposée en équitation m’intéressait.
Enori. J’ai fait ce choix car cela me permet de rentrer dans le monde du travail dès la 2de, tout en continuant mes études pour passer le bac.
Comment as-tu découvert l’alternance ?
Anaïs. Un membre de ma famille avait choisi l'alternance. Il m’a conseillé de me diriger dans cette voie, car cela permet d’obtenir un diplôme et de l’expérience en même temps.
Quel est ton ressenti sur alternance et le réseau MFR ?
Erwan. Nous sommes réunis autour d’une même passion, cela crée des liens. Les rapports entre nous et les formateurs sont très différents de ceux d’un collège. L’internat, l’étude, les tâches collectives nous rendent plus autonomes. L’alternance nous donne l’opportunité de devenir plus libres, de nous responsabiliser.
Qu’est-ce qui change par rapport à ton ancienne scolarité ?
Erwan. La moitié des cours se compose des matières générales, et l’autre des matières professionnelles. Pour certaines matières professionnelles, nous sommes divisés en demi-classes, en fonction de notre option « équin » ou « agri ». Des activités ou des visites d’entreprises sont réalisées, ce qui nous permet de progresser au contact du terrain.
Camille. Nous avons un peu moins de vacances scolaires, et des cours de deux heures au lieu d’une seule. Cela permet d’approfondir, de prendre le temps de mieux comprendre.2de CGEA
CFTA Montfort-sur-Meu
Les jeunes de 4e découvrent les stages et la vie résidentielle
Les 19 jeunes de la classe de 4è de la MFR de Plérin ont commencé leur premier stage depuis septembre.
Chaque jeune choisit son domaine professionnel en fonction de ses souhaits en termes de découverte de métiers et ce qu'il aime faire.
Enzo. « J'ai découvert le métier de pâtissier et lors de mon premier stage j'ai réalisé 600 fonds de tartelettes et j'aimerais lors de mes prochains stages découvrir le métier de chocolatier. »
Sasha. « Je suis en stage chez un paysagiste et j'ai entretenu des jardins et j'aime bien travaillé à l'extérieur. »
Youna. « Je suis en Ehpad et j'étais dans le service soins et j'ai aussi effectué l'entretien des locaux. J'aime bien les métiers d'aide-soignante et infirmière. »
Edwin. « Ce que j'aime en stage, c'est pratiquer et j'étais en mécanique auto et je voudrais en faire mon métier. »
Isac. « Ce que j'aime bien en stage, c'est être actif , mettre en rayon ça passe plus vite et on apprend mieux et pour tous ceux qui aiment le côté manuel, je recommande la formation en alternance. »
Lors de leur année, les 4è découvriront au cours de leur 17 semaines de stage, trois lieux ou domaines de stage différents.
Tous les internes 4e découvrent la vie résidentielle et c'est pour eux la première fois qu'ils sont internes.
Axel. « Ce que j'aime bien c'est être avec mes copains et on s'entend bien. »
Enzo. « Ce que j'aime bien, c'est que tout le monde fait en sorte que l'on se sente bien et qu'il y a aune bonne ambiance. »
Yann. « Mon année en alternance va me permettre d'être sur le terrain et comme je suis interne je suis certain d'être sur un bon chemin. »
4è Orientation
MFR Plérin.
Déconnecter pour se reconnecter
En première Sapat, les élèves quittent la MFR pour trois jours de cohésion en camp marabout, à Feins.
De retour de leur séjour à l’étang de Boulet, les jeunes ont interrogé leurs formateurs pour en savoir plus sur ce moment de cohésion hors du commun qui mêle aventure, sport et dépassement de soi.
Depuis quand organisez-vous ce séjour à Feins ?
Ce séjour en camp est proposé aux élèves depuis maintenant cinq ans.
Pourquoi avoir choisi Feins comme destination ?
Il y a de nombreuses raisons qui justifient cette destination. D’abord, il s’agit d’un vrai partenariat et la base de loisir accueille très souvent des stagiaires de la MFR.
Aussi, l’étang de Boulet faisant partie du réseau européen Natura 2000, ça fait de cet endroit un terrain de jeu exceptionnel pour sa faune et sa flore. Et la proximité du site avec la MFR nous permet de limiter les frais et par la même occasion de s’y rendre à vélo.
C’est un séjour décarboné, lors duquel on se déconnecte pour mieux se reconnecter avec la nature et les hommes.
Pourquoi est-il important de faire un séjour de cohésion en classe de première ?
La classe de première accueille tous les ans de nouveaux élèves, qui rejoignent le groupe de seconde déjà constitué. C’est un moyen de repartir sur de bonnes bases et de faire un "reset" pour tout le monde, afin de repartir sur un pied d’égalité dès le début d’année. C’est aussi l’occasion de passer des moments privilégiés entre apprenants et formateurs, qui permettent d’apprendre à mieux se connaitre, c’est un vrai plus pour l’accompagnement et le bien-être dans la formation. Ce séjour est la suite logique du séjour de fin d’année des secondes, à Guerlédan.
Est-ce compliqué de gérer un groupe d’ados ?
Compliqué ? Non ! Les jeunes s’autogèrent la plupart du temps. Lorsque le cadre est bien fixé à l’avance, et que tout le monde à compris le sens de ce séjour, il n’y a pas de discipline à faire. Peut-être être quelques mises au point, mais rien de bien méchant.
« Découvir d'autres structures »Pourriez-vous décrire un moment fort du séjour ?
L’activité « faire le feu », animée par un professionnel de survie, est un moment très apprécié.
Après avoir parcouru 25 km à vélo et installé le campement, les élèves doivent impérativement réussir à « faire le feu » pour allumer le barbecue et profiter des grillades bien méritées. C’est un moment de partage exceptionnel et la satisfaction de réussir la mission feu est magique.
Il y a-t-il d’autres séjours organisés à la MFR ?
Chaque classe à son séjour, les 4es partent à Saumur, les 3es vont à Jersey, les secondes bac pro Sapat découvrent Guerlédan et les élèves de terminale oscillent entre le Vietnam et le Maroc. On espère pouvoir amener les élèves de CAP en Irlande cette année.
Pensez-vous refaire ce séjour l’année prochaine ?
Tout à fait, il est toutefois probable qu’il prenne la forme d’un séjour en itinérance pour permettre aux jeunes de découvrir d’autres structures et d’autres territoires entre la MFR et Saint-Malo.
Auriez vous une anecdote pour finir ?
Les parties nocturnes de Loup Garou, sur le ponton de la base de loisir, sont toujours des moments mémorables.
1re Sapat
MFR/CFA Saint-Aubin-d'Aubigné
« L’internat, c’est la patate »
Retour sur les premiers pas à l’internat de Saint-Aubin d’un élève de troisième qui a souhaité garder l’anonymat.
« Nous sommes le jeudi 26 septembre 2024, il est 17 h 20 et je suis en salle de classe pour une heure d’étude avec M. Hubert, notre formateur de français. Il nous a posé une question qui mérite réflexion : " Comment avez-vous vécu votre arrivée à l’internat ? "
Pas toujours facile
Je dois dire qu’au début, la simple idée d’aller à l’internat m’angoissait énormément. Pour tout dire, le jour de la rentrée, j’ai paniqué et commencé à faire une crise d’angoisse. Je me revois encore mettre des coups de poing dans les murs et faire les cent pas à cause du stress. Les mots rassurants des formateurs et les encouragements de ma famille n’y faisaient rien, jusqu’à ce que M. Carval, mon formateur référant, trouve les bons mots qui m'ont donné le courage de faire ma première nuit.
Certaines personnes m’intimidaient beaucoup, d’autres me rassuraient.
Après la pluie vient le beau temps
Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit-là et les lendemains étaient rudes. J’me rappelle des ronflements interminables et très bruyants de mes camarades de chambre et des bruits dans les murs, la nuit, qui n’en finissaient jamais.
Au final, à l’internat, j’ai découvert énormément de choses comme la vie en collectivité, les services du soir, les veillées et j’ai même appris à faire le ménage dans ma chambre et à passer le balai.
La vie en collectivité, ça a du bon
Aujourd’hui, si je devais répondre à la question de mon formateur, je dirais : " Au début c’est difficile, mais après c’est de mieux en mieux et on passe des vrais bons moments.
On se fait des nouveaux potes et on découvre des nouvelles choses. "
Grâce à l’internat, je suis plus à l’aise en cours avec les élèves de la classe mais aussi avec les formateurs, qui parfois restent le soir avec nous lors des veillées.
Avec le recul, je conseille l’internat pour tous les élèves, surtout pour les timides et les plus réservés, parce que ça permet de s’ouvrir et d’être plus à l’aise avec les autres. Il y en a plein qui sont arrivés très introvertis et qui, au bout de quelques jours, se sont métamorphosés. »
Un élève en 3e
MFR Saint-Aubin-d'Aubigné

Les jeunes se mettent en scène !
Les terminales bac pro Sapat racontent leur expérience de la scène. Témoignages.
« Nous avons réussi le jour J alors que nous avons eu peur de pas être prêts, mais cela s’est bien passé », nous dit Océane, quelques semaines après la représentation. Toutes et tous se rappellent le stress que leur a procuré cette prise de parole et le « fait de passer devant tout le monde ».
La classe s’accorde à dire que c’était une bonne expérience, bien qu’il y ait eu « peu de séances pour se préparer au jour J ». Du côté des savoir être, les alternants ont gagné en « confiance en soi, en expérience, en créativité, en coordination ». Tout un ensemble de "soft skills" qui leur serviront dans leur expérience professionnelle.
Malgré quelques réticences, tous seraient prêts à revivre cette expérience !
Terminale Sapat
MFR Plérin
Découverte du monde pro de l'équitation
Les classes de 2nde et 1ère bac professionnel CGEA sont allées au Cadre Noir de Saumur et autres structures professionnelles autour du monde de l'équitation.
Nous avons eu la chance d’aller au Cadre Noir de Saumur et d’assister à une représentation commentée par une présentatrice, permettant aux spectateurs de découvrir le dressage et l’entraînement des jeunes chevaux.
Dans ce spectacle, nous avons vu les chevaux et leurs écuyers, à pied et à cheval, nous présenter les sauts (la croupade, le cabré…), des sauts en longues rênes et une reprise de dressage.
Un lieu exceptionnel
Lorsque nous sommes entrés dans le grand manège où se déroulait le spectacle, nous avons été impressionné(e) par la grandeur et la beauté du lieu.
On comprend, en regardant les différentes scènes, que c’est un travail très technique, que ce soit pour l’écuyer ou le cheval. Il nous a d’ailleurs été précisé qu’il fallait entre 5 et 7 ans pour dresser un cheval.
Le spectacle était très beau avec ses jeux de lumière et la musique.
Visite d’Angers Loir Jumping
Lors d’une journée dédiée à notre orientation et à notre professionnalisation, les 2nde et 1ère Bac pro sont allées visiter la structure de Mme Salomé Cronnier, « Angers Loir Jumping ». Elle s’est installée il y a un an et demi sur une superficie de 7 hectares, avec pour activité principale la valorisation et le commerce de chevaux ainsi que des pensions prés.
Mme Cronnier nous a expliqué sa formation (Bac pro GGEH et diplôme d’entraîneur) ainsi que les compétences nécessaires pour créer son entreprise.
Cet échange, riche de nombreux conseils, nous a permis de comprendre qu’il est possible de s’installer, mais, comme elle nous l’a signalé, il faut savoir être polyvalent, passionné et rigoureux dans la gestion de son entreprise.
2nde et 1re bac pro CGEA
MFR Saint Symphorien-Hédé
Premier stage réussi pour Titouan
Titouan, nouvel élève en 3e, a présenté avec brio son stage au sein du Gaec L’épinette de Guichen aux autres élèves de la MFR.
Qu’est-ce qui t'a motivé à venir en 3e à la MFR ?
Je suis venu à la MFR parce qu’en 4e et depuis la 6e, tous les soirs, je passais trop de temps à faire mes devoirs et j’en pouvais plus. Et en plus, j’avais envie de faire des stages.
Peux-tu nous présenter le Gaec L’épinette où tu as fait ton premier stage ?
L’entreprise a été créée en juillet 2020. La production principale est la production laitière avec une centaine de vaches et il y a aussi 50 hectares de céréales pour la vente. Les deux associés du Gaec (Groupement agricole d’exploitation en commun) commencent vers 6 h 30 le matin et finissent vers 19 h. À certaines périodes de l’année, quand ce sont les travaux dans les champs, ils font des plus grosses journées.
Quelles sont les règles à respecter sur une exploitation agricole ?
En stage, lorsque l’on est avec les animaux, il faut avoir des bottes et des vieux vêtements ou une côte. Lorsque j’allais avec les vaches, je prenais toujours un bâton pour ma sécurité. Et lorsqu’un matériel muni d’une prise de force était en fonctionnement derrière le tracteur, je devais rester au minimum à deux mètres de la prise de force.
Quelles ont été tes activités durant ce stage ?
Tous les matins et les soirs, je nettoyais les logettes (endroit où se reposent les vaches) avec un rabot. Cette activité est faite tous les jours, pour l’hygiène des vaches. Mais pendant mon stage ce que j’ai préféré c’est andainer (regrouper l’herbe) pour faire des bottes d’enrubannage (bottes enveloppées dans une bâche) qui sont ensuite utilisées pour nourrir les vaches. J’ai également vu comment soigner les vaches avec un bol mélangeur et je suis allé au Space.
Quels sont tes prochains stages ?
Je vais faire mes stages sur Guichen. J’ai prévu d’aller à l’espace vert de la commune, à l’Ehpad (Établissement d’hébergement pour ersonnes âgées dépendantes), chez Denis Matériaux et à Magasin vert. Plus tard, j’aimerais devenir paysagiste.
Qu’attends-tu d’un maître de stage ?
Qu’il m’explique comment faire, que si c’est bien il me le dise. La classe de 3e MFR Goven
Baptême de plongée sous-marine à Bécon
Une journée de découverte de la plongée pour sept élèves de seconde bac pro Sapat.
Le 5 juin, nous sommes partis tôt de la MFR direction le centre « Maïtai Bécon Plongée », près d’Angers, avec M. Perrault, un formateur.
Le centre de plongée
Le centre se situe dans une ancienne carrière de granit, inondée par l’eau de pluie depuis la fin de son activité, vers 1960. On y plonge toute l’année, jusqu’à 50 m de profondeur. Sous l’eau, une faune d’eau douce et les vestiges de l’activité humaine s’éclairent sous nos yeux !
Une journée bien organisée
L’ambiance sur le trajet était électrique, la musique à fond, trop contentes de nous y rendre. À 10 h, nous avons été accueillies par JeanPierre, le gérant, et Étienne, aussi surveillant à l’internat. Ensuite, nous avons visité le musée, à Bécon-les-Granits, qui explique le quotidien des hommes et des femmes dans les carrières. Le musée, fierté locale, retrace l’histoire du granit. Fun fact : plus de 80 % des pavés des Champs-Élysées proviennent de Bécon. À 14 h, Étienne nous a briefé sur le déroulement de la plongée et le matériel utilisé.
Les ressentis individuels
Élouane. « J’étais anxieuse à l’idée de plonger mais finalement ça a été, parce que j’ai plongé avec Étienne que je connaissais. »
Manon. « Faire de la plongée était incroyable, on a vu des poissons et le granit. Nous pouvions faire des échecs sous l’eau. Le seul point négatif est que j’ai perdu ma dame ! ».
Andréa. « La plongée s’est bien passée, j’étais avec JeanPierre. C’était super, j’ai trop aimé être dans l’eau avec les poissons. »
Élisa. « J’ai beaucoup aimé voir les poissons, même si au début j’appréhendais. Quand j’ai commencé à descendre en profondeur, j’avais mal aux oreilles, je suis donc restée à trois mètres sous l'eau. »
Timéa. « La plongée m’a énormément plu, j’ai vu de très belles choses. C’est une expérience à faire au moins une fois dans sa vie. En plus nous étions entourées de passionnés ce qui était super ! »
Azénor. « La plongée était vraiment bien, se sentir flotter et voir les poissons de près était assez marrant. J’ai plongé avec Étienne et j’ai pu faire des pirouettes sous l’eau à six mètres de profondeur. C’était incroyable, si plus tard j’ai l’occasion d’en refaire, je n’hésiterais pas ! »
Nous avons demandé à Étienne son avis :
« L’expérience est très enrichissante. La fraicheur et l’énergie solaire des apprenantes ont été très contagieuses. Le challenge est réussi : dépasser ses limites. Elles sont revenues avec l’envie d’y retourner. »
2de bac pro Sapat.
MFR Goven
Les jeunes s'engagent sur leur territoire
Un nouvel événement à la MFR de Saint-Symphorien-Hédé : la journée jeunesse et territoire.
Cette année, notre classe de 3e option Orientation s’est investie dans la mise en place d’un tout nouvel événement.
La journée Jeunesse et Territoire
Nous avons organisé, avec l’aide de la commission événementielle de la MFR et de notre formateur, M. Mahfoud, une journée festive, avec un marché de producteurs locaux, un vide-greniers, une exposition de voitures/motos, une galerie de créateurs, ainsi qu’un parcours Equifun. Pendant cette journée, les acteurs locaux ont présenté leurs créations, partagé leurs passions, proposé leurs services, ainsi que leurs marchandises à la vente. Nous avons pu profiter de leur présence pour nous renseigner sur leur parcours de vie en leur posant des questions sur leur métier, leurs différentes expériences et leur histoire personnelle. Des échanges enrichissants dont nous avons pu bénéficier tout au long de la journée.
Des jeunes acteurs de la journée
Par binôme, nous avons fait le tour de tous les exposants avec des questions déjà préparées (métiers exercés, formations reçues, salaires,avantages/inconvénients ). Il y avait, parmi les professionnels, d’anciens élèves (Nolwenn, ancienne élève de la MFR, professionnelle aujourd’hui au Écuries du Bois Beau, qui a géré le parcours Equifun avec sa maman, Marie, administratrice au sein de la MFR).
Notre implication dans ce projet a été importante dès le départ. Nous avons mené différentes actions en amont : création et distribution de flyers, banderole, questionnaire type (sur le temps de l’EPI), vente sur place (gâteaux réalisés par nous-mêmes...) afin de financer une sortie et/ou un séjour d’études.
Nos parents, pour la plupart, étaient présents. Certains ont donné un coup de main, d’autres exposaient au vide-greniers et beaucoup ont pu en profiter pour dénicher de bonnes affaires.
Des associations du territoire
L’Association A2M de La Mézière, qui exposait les voitures anciennes, a animé des ateliers dans l’amphithéâtre sur le parcours de vie. Tout le monde pouvait y participer.
L’Association « Les motards ont du cœur » proposait des baptêmes à moto. Nous avons beaucoup apprécié, c’était une merveilleuse expérience (merci Yann et Élise).
Le Parcours Equifun, avec Nolwenn, nous a permis de découvrir le métier du cheval, qui jusque-là nous était inconnu. En effet, malgré notre présence en MFR filière équine, nous sommes en orientation, donc cela ne nous intéressait pas plus que ça. Mais ce contact direct avec une professionnelle de ce domaine nous en a appris beaucoup.
Une grande fresque participative, encadrée par Nadia et Sandrine, artistes peintres, a également été réalisée et sera prochainement exposée à l’accueil de l’établissement.
Visite officielle
Nous avons eu l’occasion, durant cette journée, de rencontrer M. Tristan Lahais, député d’Ille-et-Vilaine (2e circonscription). Il a pu découvrir la pédagogie de l’alternance, le fonctionnement des stages, échanger avec les artisans, les producteurs, les associations présentes sur place. Il a même pris le temps de participer à notre fresque ! Nous aurions voulu lui poser davantage de questions sur son métier. Nous espérons pouvoir le faire une prochaine fois.
Une journée réussie
Cette journée nous a marqués, nous avons passé de très bons moments entre amis, profité de pleins d’activités. Il y avait aussi des galettes-saucisse, un stand de bonbons, des spécialités orientales et des boissons.
En bref, c’était vraiment une super journée !
Pour finir, certains producteurs et artisans se sont engagés à revenir pour animer des ateliers ou nous ouvrir les portes de leurs locaux, afin de nous faire davantage découvrir leur métier : Les Ruchers d’Anne-Sophie, le domaine du Triskell rouge, Quanto Basta..
Nous tenons à remercier la commission événementielle de la MFR de Saint-Symphorien-Hédé, mais aussi la présidente Mme Ermel, qui s’est beaucoup impliquée pour nous aider à réaliser ce projet.
3e option orientation
MFR Saint-Symphorien-Hédé
Les apprenants de la Rouvraie montent sur
Les premières Agroéquipement et Maintenance des Matériels de la M.F.R La Rouvraie, A à Z, un concert qu'ils ont donné au sein de la MFR de Montauban-de-Bretagne. Les
Les premières séances de la préparation, il y avait deux groupes, un en création de texte et un autre pour s'entrainer à chanter correctement et à bien exprimer nos émotions.
Les ateliers
Pour le premier atelier nous étions avec Fabien Rogier, un poète. La première séance nous avons trouvé des mots et ensuite créé des phrases avec chaque mot. Pour la deuxième séance, nous avons constitué des groupes et nous avons mis en commun les brouillons de chaque personne pour en faire un texte avec les idées de chacun. Le troisième jour, nous avons finalisé le texte pour pouvoir aller s'entrainer avec le micro.
Le deuxième atelier était avec Anne Douenat, une comédienne. Nous nous sommes d’abord entrainés à utiliser notre corps sur scène. Il y avait de la musique et, en fonction de la vitesse de la musique, notre vitesse augmentait. Nous avons aussi fait des exercices de respiration.
Apprendre à bien utiliser le micro
Le deuxième jour, nous nous sommes entrainés à nous exprimer et articuler, avec des exercices pour exprimer notre humeur sur des mots, par exemple, exprimer la joie avec le mot hamburger. Le troisième jour, nous sommes allés par groupe nous entrainer à réciter notre poème pour pouvoir apprendre à bien utiliser le micro et pouvoircommencer à apprendre le texte.
Le troisième atelier s’est fait en musique avec un guitariste, un bassiste et un percussionniste.
Une fois les textes prêts, nous avons répété par groupe avec les musiciens professionnels, Jocelyn Guyomard, Gabriel Jégo et Jérôme Coué. Jocelyn, le guitariste, avait préparé des bases de mélodies pour nos textes et Gabriel et Jérôme ont improvisé et composé le reste avec nous.
Lors de cet entrainement nous étions accompagnés de Fabien et d’Anne pour nous aider à nous caler sur le rythme de la musique.
scène devant 300 personnes
ont travaillé avec les intervenants de l’association In Medi@s Res pour préparer, de participants vous racontent leur expérience.
Le jeudi 4 avril, veille du spectacle, nous avons vidé l’atelier pour installer la scène, un plateau à paille de 12 m de long, prêté par la Cuma La concorde, de Montauban-de-Bretagne. Nous l’avons entièrement décoré avec un décor réalisé en cours d'arts avec Mme Desprairie. D’autres ont créé les pochettes du futur CD. Ce sont les spectateurs qui ont voté pour leur préférée le jour du spectacle.
Ce soir-là, M. Lemaire, formateur à la MFR a installé tous les branchements pour le son et les lumières.
Le spectacle
Le matin du spectacle, nous avons fait des répétitions. C’était la première fois que nous entendions tous les morceaux. Nous avons calé l’ordre de passage et les entrées et sorties de scène. Cela a permis aussi de faire la mise en place des lumières et les réglages du son, tout en minimisant le risque d'interférences.
A 14 h, les spectateurs sont arrivés. Ils étaient nombreux, environ 300 personnes, des parents d’élèves, des formateurs, la directrice, le conseil d’administration et les autres élèves de l'établissement. Le stress s’est installé. Le premier groupe est monté sur scène. Nous avons trouvé les jeunes très courageux de passer en premier devant tant de personnes et de réciter leur texte appris et composé par eux, en seulement quelques jours. Leur courage a payé car il n’en est ressorti que des éloges venant de la part de tout le public. Après, tout le monde a pris confiance et les groupes se sont succédé sur scène. Pour le final, nous étions tous devant la scène face au public. Nous nous félicitons de ce projet, et de l'avoir mené à bien.
Travail d'équipe
Nous remercions Mme Dubois et M. Baudin, nos formateurs qui ont eu l’idée du projet ; Fabien qui nous a beaucoup aidés sur le travail des textes ; Anne qui nous a beaucoup aidés pour la prise de parole devant un public, ce qu’on ne connaissait pas ; les musiciens, Jocelyn, Gabriel et Jérôme, qui ont joué un rôle très important sur notre spectacle car, sans eux, nous n’aurions pas réussi. Nous remercions tout le public d'avoir été présent lors du concert, nous remercions tout le personnel de la MFR et le conseil d’administration d'avoir soutenu ce projet et nous remercions tous les élèves d'avoir participer à ce concert.1re Agroéquipement et Maintenance des Matériels
MFR Montauban de Bretagne
