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| N° 24 - Novembre 2025 | www.mfr.bzh |
L'agriculture est-elle réservée aux agriculteurs ? C'est par cette question que nous choisissons d'introduire le dossier central de notre nouveau numéro du Journal des MFR 35-56-22.
Des formations agricoles
En effet, bien que les MFR soient sous tutelle du Ministère de l'Agriculture et de la Souverainté alimentaire, elles ne proposent pas seulement des formations dans ce domaine. Ce dossier met en avant les différentes façons de percevoir, penser et réaliser l'agriculture française. Que ce soit au travers de ces nombreux domaines ; élevages équins, bovins, culture de céréales ou bien grâce aux initiatives pédagogiques qui permettent d'ouvrir les structures agricoles et de découvrir le métier autrement.
L'agriculture est un sujet qui tient à coeur de l'ensemble de la population française. Le salon de l'agriculture à Paris fait le plein tous les ans, les manifestations des agriculteurs sont suivies par de nombreuses personnes, etc. Chaque individu a son avis sur l'agriculture.
Un monde agricole en mutation
Le monde agricole change, évolue. Il ne se cantonne pas à son monde. Sa condition, son exercice ont un impact sur l'ensemble des pans de la société. Il s'ouvre, désormais, à de nouveaux métiers. Les exploitations accueillent de plus en plus de public. Le métier attire, interroge parfois, sur les pratiques. De plus en plus de fermes pédagogiques s'ouvrent pour essayer de reconnecter le monde rural et le monde urbain. Le tourisme rural est en plein essor et se revendique d'un retour aux sources ou à la nature qui devient essentiel dans un monde interconnecté et immédiat.
Fédération Départementale
des MFR 35
L'agriculture, un sujet qui nous concerne tous !
Sommaire
Dossier sur l'agriculture (page 4)
Concours culinaire à la MFR (page 7)
Les jeunes imaginent leur ville utopique (page 8)
Rubrique culturelle (page 9)
Une soirée à l'internat (page 11)
Découvrons les courses et l'élevage !
Les élèves seconde pro option équin sont partis vers le monde des courses hippiques en Normandie ou de l'élevage. Ils reviennent sur leurs découvertes.
Enori : « J’ai effectué mon stage aux écuries de la Souleuvre, où il y a trois pôles : le centre équestre, l’élevage et la valorisation de jeunes chevaux. J’ai adoré ce stage car j’ai pu découvrir le fonctionnement d’un élevage et observer l’échographie de plusieurs poulinières ».
Charlène : L'écurie de L’Ialta se trouve en Vendée. Elle est gérée par trois associés et compte deux sites, l'écurie principale et l'écurie d'élevage où se trouvent les poulains et poulinières. J'y ai découvert la pension de chevaux ».
Alice : « J’ai adoré mon stage chez Christophe Herpin, qui est entraineur de galopeurs. J’ai appris à monter sur des chevaux de courses. J'admire le parcours professionnel de mon maître de stage, cela me donne envie de réussir dans mon projet ! »
Eyllin : « Également en stage chez Christophe Herpin, j’ai aussi eu la chance de pouvoir monter tous les jours durant ces deux semaines et j'ai pu observer le travail des salariés sur la grande piste. Ce stage me fait réfléchir à l’idée de travailler dans cette discipline ! »
Norah : « En stage chez Clare Kelly à l'écurie Foxglen, j'ai pu voir un poulinage et en apprendre plus sur le suivi des juments qui attendent de pouliner. J’ai aimé être proche des poulains et pouvoir m’en occuper constamment ».
Clarisse : « Au pôle international de Deauville, j’ai pu découvrir le monde le monde du concours sous un autre angle. J’ai aussi pu découvrir un tout autre niveau d’équitation, un personnel plus qu’accueillant et très respectueux ».
Emma : « Mon stage à l'écurie de Laurent Viel, qui est entraineur de courses avec ou sans haies, m'a permis de découvrir le monde des courses.
Lucy : « Avec Leïli, J'ai effectué mon stage à l'écurie Philipe Leblanc près de Deauville, dont les activités sont les prépa-entraînement de galopeurs sur piste et de saut d’obstacles ainsi que la préparation des poulains. J’ai pu participer au débourrage de deux poulains, monter à cheval, longer, et regarder une course dans laquelle un de ses chevaux courrait ».
Leïli : « Je n'étais pas très à l'aise au début car je suis très timide, mais à la fin j'étais très souriante et plus qu'heureuse grâce à Philippe et Jill ! j’ai effectué plusieurs activités comme longer, nourrir et monter certains chevaux ».
Chanel : « Au haras du Cotentin, j’ai pu assister à trois poulinages et j’ai aussi observé une prise de plasma sur une jument qui n'avait jamais encore pouliné : Si un poulain n’a pas assez d’anticorps avec le colostrum le lendemain du poulinage, on peut lui faire une perfusion de plasma ».
Aouregan : « Chez Vincent Renault, dans la baie du Mont-Saint-Michel, j’ai assisté à des échographies, une insémination, la suturation d’une vulve d’une poulinière et j’ai pu débourrer et travailler des jeunes chevaux, les manipuler, les parer ».
Anaïs : « J'ai effectué mon stage à l'élevage de l'Aumerais, chez Denis Morel, qui possède 12 poulinières, 8 porteuses et de nombreux chevaux. J'ai pu voir l’étalon reproducteur présent sur l’écurie effectuer une monte sur mannequin ».
Les élèves de seconde pro équin
CFTA de Montfort-sur-Meu
Des aménagements d'épreuves pour la confiance et la réussite
Paulin, apprenti en BTS, a obtenu l'an dernier son bac CGEA. Interrogé par des élèves de seconde pro, il revient sur l'importance des aménagements d'épreuves dans sa réussite scolaire.
Peux-tu nous résumer ton parcours scolaire ?
J'ai effectué une scolarité classique jusqu'en collège à Dinan, et obtenu mon brevet des collèges, puis un début de parcours en bac CGEA (Conduite et Gestion de l'Entreprise Agricole) dans un autre établissement avant d'arriver au CFTA en première CGEA apprentissage. J'ai eu mon bac avec mention assez bien, pas loin de la mention bien. Je poursuis aujourd'hui en BTS ACSE, en apprentissage également.
Depuis quel âge bénéficies-tu d'aménagements pour les cours, les examens ?
Pour ma part, c'est très ancien, depuis l'école primaire. Il s'agit d'aménagements pour expliciter les consignes à l'écrit, et m'aider à gérer le stress.
Tu ressens leur utilité ?
Oui, tout-à-fait ! Je pense que sans aménagement d'épreuves, j'aurais peut-être pu obtenir mon bac, mais pas avec mention. J'avais les connaissances et les compétences, mais je stresse beaucoup. Cela m'a permis de me libérer de cela, et de me préparer dans de bonnes conditions.
Comment parles-tu de ces aménagements ?
En primaire, c'était plus difficile, à cause du regard des autres, mais aujourd'hui j'en parle sans difficulté : je trouve que c'est important d'en parler, pour que cela soit utile à d'autres. Je suis quelqu'un de très sociable, et cela fait trois ans maintenant que j'ai les mêmes camarades de classe et ils savent très bien que j'ai des aménagements qui répondent à mes difficultés, que ce n'est pas un choix et que j'aimerais m'en passer. Je ne suis pas le seul ici à bénéficier d'un aménagement et les formateurs nous accompagnent bien. Ce n'est pas du tout un sujet tabou.
Et en entreprise, comment cela se passe ?
Je suis très professionnel et j'éprouve beaucoup moins de difficultés, parce qu'il y a moins de consignes écrites et parce que je suis dans mon élément. En fait, les aménagements m'ont permis de travailler dans le domaine professionnel qui m'intéressait, et c'est le plus important. Mais ils ne dispensent pas du travail scolaire ! Sans travail personnel, il n'y a pas de réussite.
Les élèves de seconde proCFTA Montfort-sur-Meu
Quelque chose de moi...
C'est le nom de la nouvelle exposition créée par la classe de 1re Bac Pro SAPAT et les résidents du Foyer de la Fraternité de Plérin.
L'objectif de cette exposition était de réaliser des portraits des jeunes et des résidents au travers de tableaux exprimant leurs centres d'intérêts par des images.
L'exposition retrace également le parcours effectué, les liens créés au fil des rencontres.
« Ce qui est beau, c'est l'implication des résidents et l'écoute, le respect des élèves qui sont entrés dans leurs logements, leur intimité, leurs histoires de vie », considère Charlotte Denoual, aide-médico-pscychologique qui a encadré le projet avec Anne-Cécile Bertau, formatrice MFR.« « Ce travail a commencé dès le début d'année scolaire avec plusieurs rencontres qui se sont déroulées soit à la MFR, soit au foyer de la Fraternité. Nous avons partagé des repas ensemble. Nous avons travaillé autour de la création des tableaux. Et, pour le vernissage, les jeunes et les résidents ont préparé les gâteaux et installé l'exposition. Au-delà de la création des tableaux, il s'agit de créer des moments où chacun apprend à se connaître et, lentement, les barrières tombent. Ainsi, ce que l'on perçoit chez les jeunes c'est qu'ils sont très à l'aise avec les résidents et tous très fiers de présenter cette exposition à l' ADAPEI 22. »
« On s'est vraiment bien entendu tous ensemble. »
Pour Erwann : « L'appréhension de départ a débouché sur une magnifique rencontre toujours dans une belle entente ».
Pour Curtis, Emeline, Naïg et Yuna : « Nous sommes contents d'avoir travaillé avec les résidents. Chaque tableau, c'est un moment partagé. A chaque fois, nous avons laissé les résidents décorer les photos en y mettant des éléments de décoration comme ils le souhaitaient. Et les tableaux sont beaux...ce projet nous aide à changer notre regard et se dire que l'on pourrait travailler dans un foyer de vie... »
L'an prochain, les jeunes ont annoncé de nouveaux projets avec les résidents du Foyer de la Fraternité avec la création d'un arbre de vie et d'un jardin suspendu.
Mme BERTAU.
Formatrice MFR Plérin
Pas de pied, pas de cheval !
Maréchal-ferrant, c'est un métier !
Le maréchal ferrant entretient les pieds des équidés mais aussi des bovins. Du parage (entretien des sabots) au ferrage, son travail garantit l'aplomb de l’animal, répondant à ses besoins, son bien être et sa bonne santé.
Ce métier est accessible avec un CAP/BEP agricole ou un Brevet Technique des Métiers de maréchalerie en Chambre des Métiers et de l'Artisanat, à l’AFPA ou en MFR.
La maréchalerie est primordiale pour les performances et la vie quotidienne du cheval. Sans maréchal, le cheval risquerait autant des problèmes d’aplomb que des maladies (sèmes, fourbure, crapaud...).
Les apprentis du BPA TPA
MFR Lamballe
L'agriculture de demain : tous concernés
Pour mieux comprendre ce que les gens en pensent, nous avons interrogé consommateurs et professionnels du secteur.
Pour nous, futurs professionnels, quel est le modèle agricole idéal ?
Pour nous, en tant que futurs professionnels dans le milieu agricole, l’agriculture de demain, c’est la transition vers une agriculture durable. C’est l'un des enjeux majeurs pour les années à venir. Selon les experts, l’agriculture de demain sera une agriculture plus respectueuse de l'environnement, avec des pratiques visant à limiter l'usage des produits chimiques et à préserver la biodiversité. Des méthodes comme l'agriculture régénératrice, qui vise à restaurer la santé des sols, et la permaculture, qui imite les écosystèmes naturels, sont de plus en plus adoptées.
L'empreinte carbone
La réduction de l'empreinte carbone est au cœur des préoccupations. Des initiatives telles que l'agriculture de précision, qui repose sur l'utilisation de capteurs et de données en temps réel pour ajuster les apports en eau, en nutriments et en traitements phytosanitaires, permettent d’optimiser les rendements tout en limitant l'impact environnemental.
Nous avons réalisé des interviews auprès de la population de Montauban-de-Bretagne ainsi que des professionnels du monde agricole. Nous leur avons demandé de nous donner leur vision de l’agriculture de demain.
L’importance de l’écologie
Tout d’abord, nous allons étudier le sujet de l’écologie. Globalement, les personnes que nous avons interrogées étaient de même avis. Ils sont pour l’agriculture conventionnelle, mais du conventionnel raisonné, donc une utilisation de produits phytosanitaires, mais limité au maximum. Les professionnels pensent que l’écologie est un sujet important, mais qu’ils sont obligés d’utiliser un minimum de produits phytosanitaires pour garder des rendements convenables.
L’importation des
produits agricoles
Ensuite, le sujet qui est le plus revenu, est celui de l’importation de produits d’autre pays, mais qui ne possèdent pas les mêmes normes qu’en Europe. Les personnes interrogées ne sont pas contre l’importation de produits étrangers, mais elles souhaiteraient que les normes soient les mêmes dans tous les pays qui veulent faire de l’importation, exportation de produits. Les Français voudraient manger plus de produits d’origine française, mais le problème est que les produits français sont plus chers que les produits importés, donc pas forcément accessible à tout le monde. Ce modèle de consommation a un effet négatif sur les troupeaux français, car les personnes consomment moins français, donc il y a moins besoin de produire en France. Ceci engendre une baisse des troupeaux français, ce qui représente environ cent vaches par jour.
La mécanisation de l’agriculture
Dans ce paragraphe, nous allons parler de la mécanisation du matériel d’élevage et d’engins agricoles. L’idéal pour les agriculteurs est de leur apporter une mécanisation simple qui améliore la protection des cultures de façon plus écologique en utilisant le désherbage mécanique, le matériel d’élevage. Pour la consommation, il faudrait utiliser des tracteurs moins puissants. Tous ces éléments seront bénéfiques pour le coût des produits et donc la stabilité des exploitations.
Pour conclure, nous pouvons constater que tous les avis sont globalement identiques entre la population et les professionnels. On peut en déduire que le monde agricole idéal serait une agriculture conventionnelle raisonnée, avec les mêmes normes partout, ce qui permettraient aux français de consommer plus français, donc de moins avoir d’impact négatif sur le monde agricole.
Travail réalisé par les BTS TSMA, 1ʳᵉ année, dans le cadre du concours organisé par Eureden en partenariat avec le journal Paysan Breton.
Toujours plus grand, toujours possible ? En route vers la robotisation !
A l'occasion d'un stage, les élèves de seconde professionnelle ont découvert de nouvelles technologies. Candice revient sur le sien : la traite robotisée.
« J'ai effectué mon stage dans un élevage bovin de 250 vaches prim’holstein, près d’Isigny sur Mer (Manche) la SCEA Poussier. L'exploitation est née en 1983. En 2015, Clémence Poussier, ma maître de stage, s’est associée à son père, Luc.
Une exploitation optimisée
A partir de 2022, l’installation de robots devient une solution pour s’agrandir davantage et passer à 1.8 million de litres de lait, et jusqu’à 3 millions en 2025. Clémence a pris la suite de son père en juillet 2024. A la tête d’un cheptel de deux cent cinquante vaches, elle emploie trois salariés. Elle dispose d'un bâtiment récent, pour maximiser le bien être des vaches : l’aération est optimisée et il n'y a pas de cornadis pour limiter les nuisances. Les vaches y vivent en logettes sur copeaux de bois. L'exploitation s'étend sur 175 hectares de cultures, dont 65 % de maïs, 20 % de blé et 15 % d’herbe, qui suffisent pour l’année. Le matériel est en grande majorité en SNC ( Société en Nom Collectif ) ce qui lui permet de renouveler souvent les engins.
Les avantages
de la robotisation
Lors de cette période de stage, j’ai découvert l’élevage bovin robotisé, avec robots de traite mais aussi d’alimentation, j’ai compris que cela avait beaucoup d’avantages comme la précision d’analyse lors de la traite, mais que cela demande beaucoup d’accompagnement pour les vaches. Le robot d’alimentation est également un gain de temps mais lors de ma semaine il était régulièrement arrêté car il n’est pas conçu pour alimenter autant de vaches et génisses. Grâce au temps libéré, j'ai pu participer au soin des veaux et des vaches ainsi qu'au travail des champs pour les semis de maïs."
Candice, élève de seconde proCFTA Montfort-sur-Meu
Les fermes pédagogiques, entre pédagogie, animations et découvertes
En SAPAT (Services Aux Personnes et Animation dans les Territoires), les stagiaires découvrent l'animation grâce aux fermes pédagogiques.
Les Maisons Familiales Rurales (MFR), sous l’égide du ministère de l’Agriculture, ne se limitent pas à l’enseignement de l’élevage ou de la mécanique agricole. Elles proposent également des formations variées, comme le Bac Pro SAPAT qui sollicite des compétences d'animation. Les fermes pédagogiques, par exemple, sont devenues des lieux incontournables pour les stagiaires en quête d’expériences professionnelles.
Animation et contact
avec le public
Maëlys, après onze semaines de stage à l’asinerie "Histoires d’ânes" de la Bouëxière, a acquis de solides compétences en animation et approfondi sa connaissance des différents publics. Elle témoigne : « J’ai côtoyé divers publics comme les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, ainsi que les enfants avec ou sans troubles. » Ces stages montrent une facette moderne et dynamique des fermes pédagogiques, bien loin de l’image de l'agriculture "traditionnelle". Ces lieux accueillent du public pour des activités variées : soins, animations, ateliers pédagogiques...
Sensibiliser
Mylène et Ingrid, vivent au milieu de fermes traditionnelles et défendent l’idée que tout le monde devrait avoir la possibilité de découvrir comment sont élevés les animaux destinés à notre alimentation et comment fonctionnent les cultures agricoles. « C’est la base ! », affirment-elles avec conviction.
Souvenirs d’une ferme pédagogique
Mariame, âgée de 18 ans, se remémore sa visite à la ferme pédagogique de Chartres avec enthousiasme. Elle raconte : « Nous avons fait la traite des vaches, puis utilisé le lait pour fabriquer des yaourts. Nous avons même appris à faire du pain. » Ces expériences pratiques marquent durablement les participants et leur offrent une immersion unique dans le monde agricole.
Transmettre des valeurs
Emma a également effectué son stage de terminale dans une ferme pédagogique. Elle a particulièrement apprécié le principe de transmettre des valeurs tout en proposant des animations ludiques pour les enfants. Selon elle, ces activités sont bien plus bénéfiques que de laisser les jeunes devant un écran.
La classe de TerminaleMFR/CFA Saint-Aubin-d'Aubigné
Concours culinaire et service en salle au CFA
Pour la première édition de Talents & Toques, les apprentis cuisiniers et serveurs du CFA/MFR de Saint Aubin d'Aubigné ont mis les petits plats dans les grands.
« Le mercredi 23 avril 2025 a eu lieu la première édition du concours Talents & Toques, organisée par les élèves de l'IPAC Bachelon Factory, une école de communication et d'événementiel basée à Rennes dont le but est de « faire évoluer des jeunes dans le monde culinaire » selon Julie Elsa Sixtine et Théo à l'origine du projet.
Cet événement s’est déroulé au sein du restaurant pédagogique du CFA/MFR de Saint-Aubin-d'Aubigné.
Alors que nous devions rendre notre article avant la tenue du concours, il ne nous a donc pas été possible, évidemment, de proposer un compte-rendu.
Les équipes participantes
Il y avait 6 équipes en tout, composées chacune d'un chef, d'un commis et d'un serveur.
Les participants au concours étaient des jeunes de classe de première en CAP cuisine et en CSHCR (Commercialisation et Services en Hôtel, Café, Restaurant).
Au fur et à mesure du temps qui a précédé, la pression a monté !
« J'ai hâte que ça arrive », confiait Djeson avec enthousiasme. Timeo, lui, se disait « un peu stressé mais déterminé à gagner ». Pour Lisa, ce concours n'était pas qu'un divertissement. Aujourd’hui, elle est convaincue que cela peut lui ouvrir des portes pour son futur parcours dans la restauration.
Le lieu du concours
Avec ses 12 plans de travail, ses 22 postes, son matériel de qualité et sa belle salle de réception pouvant accueillir plus de 30 couverts, le restaurant pédagogique fut un lieu idéal pour accueillir le concours.
Les épreuves du concours
Les serveurs ont dû concocter 2 cocktails : le Tequila Sunrise et le Cranberry Sweet & Sour, que les jurys devront choisir à l'aveugle.
Ils devaient également présenter les plats ainsi que les desserts préparés par les cuisiniers. Une découpe de fromage a été réalisée devant les jurys.
Les plats à préparer
Durant ce concours, nos chefs cuisiniers ont préparé une volaille de Janzé accompagnée de légumes de saison, suivie d'une tarte aux fruits en guise de dessert.
Nos six chefs avaient la liberté de modifier les détails du plat ainsi que de la tarte, et pourront choisir différents fruits.
Les évaluations et critères
Pour ce concours, les brigades de cuisine ainsi que les serveurs de chaque équipe ont été évalués par cinq chefs de cuisine et un maître d’hôtel. Les critères d'évaluation n'avaient pas été communiqués aux équipes avant les épreuves, mais elles s'attendaient déjà à être jugées sur un bon nombre de critères.Les témoignages des participants
Avant les épreuves, les jeunes ne cachaient pas leur trac ! « J’ai peur de me tromper dans la prise de commande et de pénaliser mon équipe », confiait Mathis, serveur du concours. « J’espère rester rigoureux durant cette épreuve malgré le stress », avouait Nolan, réputé très rigoureux.L'apprentissage par l'expérience
Pascal Etcheverry et Erika Guillaume, formateurs sur le pôle hôtellerie restauration sont « heureux de l'émulation créée par l’organisation de ce concours ». « C'est aussi le cas des maîtres d'apprentissage » confie un formateur. Pascal Etcheverry ajoute qu'ils sont « très impliqués afin d’offrir l'opportunité à leurs apprentis de mettre à l'épreuve leurs compétences culinaires acquises dans les premiers mois de formation ».
Nous essaierons de revenir sur ce concours dans une prochaine édition.
Les CAP1 Cuisine et CSHCR
À la MFR de Saint-Aubin-d’Aubigné, les élèves imaginent leur ville utopique
Des villes idéales et futuristes imaginées par les élèves de 4e prêts à relever le défi d'un monde plus juste, soutenable et agréable.
Les quatorze élèves de la classe vont devoir faire preuve d'inventivité et travailler la prise de parole publique pour convaincre et persuader de potentiels cobayes de venir s'installer dans leurs villes utopiques.
Un défi de taille
À la MFR de Saint-Aubin-d’Aubigné, les élèves de 4e ont du pain sur la planche. Leur mission : imaginer une ville utopique, concevoir une maquette et préparer un discours en tant que futur maire. Et le temps presse : ils n’ont que quelques semaines pour relever ce défi ambitieux.
Des villes aux noms évocateurs
Solaria, Utopic City, Givrebois ou encore Super Island… Les idées fusent pour baptiser ces cités idéales où il fera bon vivre. Les élèves rivalisent de créativité pour donner vie à leur vision d’un monde meilleur.
Des problématiques bien réelles
Mais, derrière l’imagination, les préoccupations sont sérieuses. « Nous avons tout un tas de problèmes à résoudre, comme la pollution, le manque de nourriture et la pauvreté », explique Lohan. « Il y a aussi les discriminations, le harcèlement, les moqueries, la violence et le dérèglement climatique », ajoutent Thomas et Gabrielle.
Entre intelligence artificielle et créativité
Face à la complexité des enjeux, certains ont tenté de s’appuyer sur la technologie. Ismaël a ainsi sollicité l’intelligence artificielle pour l’aider dans sa réflexion. « C’était moyen, je n’ai pas trouvé de vraies bonnes solutions à tous ces problèmes comme je l’espérais », confie-t-il. Finalement, ce sont les idées personnelles qui prennent le dessus : potagers privatifs chauffés, pilules nutritives, gratuité, sport obligatoire pour tous, prisons-écoles ou encore notation sociale, démocratie participative. Les propositions sont aussi originales que variées.
Des maquettes avec les moyens du bord
Quoi de mieux que de proposer aux curieux une maquette faite maison pour illustrer le projet de ville utopique en version miniature. C'est à coup de rouleaux d'essuie tout, de grattoirs, d'éponges et autres bouteilles en plastique que nos architectes en herbe devront confectionner leurs chefs d'oeuvre.
Bientôt l’heure de défendre leur projet
Une fois les maquettes terminées, chaque jeune devra défendre sa ville pour convaincre de futurs habitants. « Quand les maquettes seront prêtes, viendra le moment de défendre nos villes », précise Ilayda, qui se prépare à endosser le rôle de maire devant ses camarades et formateurs.
Une expérience enthousiasmante
Si certains redoutent l’exercice, d’autres l’attendent avec impatience. Nélina, elle, ne semble pas stressée à l’idée de prendre la parole : « Je suis même enthousiaste », confie-t-elle. Ce n'est entre autres par le cas Hylann qui "stress rien que d'y penser".
Rendez-vous le 11 juin
Le verdict tombera le 11 juin prochain, date à laquelle seront dévoilées ces villes utopiques et leurs maquettes, promesses de belles surprises et d’un monde meilleur version 2.0
Les élèves de 4e d'orientation
MFR Saint-Aubin-d'Aubigné
Concours au Haras d’Hennebont
Chaque année les 1re année de CAP palefrenier soigneur de la MFR de Questembert participent à la mise en place du concours
Ce concours se déroule au mois de Juin et permet de découvrir des cavaliers et des chevaux de haut niveau. Les épreuves vont de 1m05 à 1m40, elles sont ouvertes aux professionnels et aux amateurs.
C’est l’occasion pour nous en tant que palefrenier soigneur d’effectuer plusieurs tâches comme monter les diffèrent parcours car il faut le modifier pour d’autre épreuves, ramasser les barres fauchées par les chevaux, faire l’entrée et la sortie de piste pour vérifier l’ordre de passage… et ramasser les crottins !
Durant ces taches les élèves doivent faire attention à leurs sécurités et à ne pas gêner les cavaliers au paddock et sur la piste.
Cela permet aux élèves de découvrir comment s’organise et se déroule un concours amateur. Ça permet également de travailler notre réactivité et notre sens de l’observation.
Caitline M. , Candice TLG
CAPa PS MFR Questembert
Un forum pour les orienter tous
Le 26 novembre prochain, les MFR organisent leur 3e édition à destination des 4e/3e.
Le 26 novembre 2025 se déroulera la 3e édition du forum des MFRe au 4bis. Durant cet événement, les jeunes de 4e/3 pourront découvrir l'ensemble des formations proposés sur le territoire d'Ille-et-Vilaine en MFR.
Au travers d'animations sur les stands, les apprenants peuvent échanger en toute transparence avec les formateurs. Les MFR travaillent activement l'orientation de leurs jeunes durant ces années de fin collège. Elles les accompagnent vers un métier qui les motive et les aide à écrire leur projet professionnel pour se former et accéder au métier de leur choix.
Antoine Bazin
Fédération départementale
des MFR 35
Un road trip emballant !
"The Last Of Us", icônique jeu vidéo développé par Naughty Dog a eu le droit à son adaptation en série. Et quelle adaptation !
Une Amérique dévastée
Au coeur d'un road trip à travers des États-Unis dévastés par un champignon, le cordyceps, nous suivons Ellie et Joël, survivants en quête d'un remède pour sauver l'humanité.
La série vous emmènera visiter une Amérique où la nature à repris ses droits. Pour les aficionados du jeu vidéo, vous ne serez pas dépaysés, les décors sont les mêmes. L'ambiance silencieuse et électrique laisse planer le doute d'une menace constante. Seul moment d'apaisement, les notes de guitare de Gustavo Santaolalla redonnant du beaume au coeur et venant parfaitement accompagner les moments de tendresse ou de complicité entre les deux héros.
Et à la fin
c'est la nature qui gagne
"The Last of Us" c'est le rappel que la nature trouvera toujours son chemin. Les Hommes sont ravagés par un champignon les transformant en zombie, les villes ne sont plus qu'oublient, témoignages d'un passé grandiloquent. C'est un retour au calme, à la vie en communauté, à l'échange, la solidarité, la protection de l'autre. C'est un appel au ralentissement, à se reconnecter, a prendre soin des autres. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment ! A regarder sans modération.
Antoine Bazin
Fédération départementale
des MFR 35
Atelier d'écriture
Les premières Bac Pro SAPAT interviewent des jeunes allophones d'Uniscité Rennes.
Lors de notre rencontre avec les jeunes allophones, nous avons débuté par un atelier de cuisine. Ensuite, nous avons réalisé les interviews en classe afin de collecter des informations pour écrire des récits de vie. J'ai interrogé Ibrahim, âgé de 21 ans, né à Asmara en Erythrée. Très peu scolarisé, il a travaillé dès l’âge de 13 ans dans le bâtiment. C’est en 2022 qu’il est parti avec sa famille. Ils ont traversé la mer en bateau pour arriver en Italie où ils ont fait des papiers pour venir en France. Ils sont aussi passés par Toulouse, Paris et enfin Rennes. Actuellement, il est en service civique et, plus tard, il veut travailler dans le bâtiment avec son père.
Victorien
Ahmad, jeune Somalien, en France deux ans, vit à Rennes, une ville qu’il apprécie beaucoup. Evoquant peu son passé, il semble aujourd’hui épanoui et bien intégré en France.Passionné de basket, il joue en club chaque week-end. Il aime aussi la musique, surtout Aya Nakamura et Salex, un artiste somalien. Très actif sur les réseaux sociaux, il publie souvent des vidéos TikTok. Issu d'une grande famille, il aime cuisiner des plats comme le riz au poulet. Ahmad aime lire, écrire en français et s’intéresse à l’histoire. Il participe à de nombreuses activités avec l’association Uniscité. Louane
J’ai interviewé Abdul, 19 ans, né en Afghanistan. Il est parti sans sa famille avec de l’argent économisé par ses parents. Il a traversé 6 pays, à pied, en camion et en voiture, pour atteindre la France. Etant mineur, il a été contrôlé en Turquie et il a dû y rester 25 jours avant de pouvoir poursuivre son périple. Il est arrivé à Rennes le 1er novembre 2022 et souhaite devenir cuisinier. J’ai trouvé qu’il s’exprimait assez bien en français et appris qu'il pratiquait la natation, la boxe et le vélo. Nous avons pu rire mais j'ai été surprise de savoir que pour l'instant il ne souhaite pas revoir ses parents. Elouane
Mohamed est un jeune Somalien souriant de 24 ans. Parti en mars 2022 de son pays, il est arrivé en France 9 mois plus tard après avoir traversé l’Éthiopie, le Soudan, le Liban, et l’Italie. Son intégration à Rennes a été difficile au début à cause de la langue qu’il ne maîtrisait pas du tout. Il a appris le français au CLPS et continue d’apprendre grâce à Uniscité. Il adore le sport surtout la musculation, le foot et la natation. Son objectif premier est de trouver un travail et ensuite de devenir électricien. L'interview s’est très bien déroulée et m'a permis de découvrir sa culture et des modes de vie différents. Azenor
Durant la journée du 29 avril, j’ai échangé avec Abokor. Voici son portrait. C’est un jeune Somalien de 19 ans, arrivé en France en 2022. Il vit à Rennes, une ville qui lui plaît beaucoup. Il a rejoint son papa qui s’y trouvait déjà. Il était content de pouvoir me raconter son histoire et son arrivée en France. Passionné de foot, il s’y consacre autant que possible. Il aime aussi voyager. Abokor a passé un CAP et il aimerait travailler en tant que peintre et poseur en revêtement de sol. Loona
Adil est né en 2006 en Afghanistan à Nangarhar. Sa langue maternelle est le patcho. Il n’a jamais été à l’école (sauf à l’école coranique pour la religion), il aidait son père dans son travail. Il a dû quitter son pays tout seul en 2021 car il a fui la guerre. Son parcours pour arriver en France a duré plus d’un an. Il a traversé plusieurs pays à pied et en voiture. Il n’a pas revu sa famille depuis qu’il est parti, ce qui est très difficile pour lui. Il souhaite rester à Rennes et devenir cuisinier. Andréa
Portrait d'Ahmed : jeune homme de 23 ans, arrivé en France en 2023 dont le sourire illumine le visage. Motivé et courageux, Ahmad a exercé plusieurs métiers différents. Il est aussi très sportif et adore le foot. Il aime voyager et a déjà visité plusieurs pays. J’ai beaucoup aimé cette journée durant laquelle on a appris à connaitre de nouvelles cultures et traditions. Le fait que tout le monde essaie de se comprendre était intéressant. Découvrir les différentes manières de cuisiner m'a plu notamment quand tout est fait à main nue. Timéa
Nuhannad, né le 10 septembre 2001 en Syrie, est arrivé à Rennes en 2022 chez son oncle. Il a fui son pays en guerre civile depuis 2011. En 2013, il est parti en Jordanie et ses parents y habitent toujours. Pour arriver en France, il a transité par plusieurs pays, l'Irak, la Turquie où il est resté 6 mois, la Grèce, l'Italie et la Suisse, et aussi traversé la mer pendant 4 jours. Afin de devenir coiffeur, il compte passer un CAP en alternance à ker-lann l’année prochaine. Il est également doué en cuisine. Il en faisait avec sa cousine, surtout des crêpes. Grand fan de foot, il est déjà allé voir des matchs au Roazhon Park. Etant en service civique à Uniscité, il visite des personnes âgées à domicile, fait du jardinage et ramasse les déchets dans Rennes. Tous les jeudis matins, avec d'autres allophones, il a 3 heures de français. Il parle aussi l'arabe et l'anglais. En juillet, il part en Jordanie voir ses parents qu’il n'a pas vu depuis 4 ans. Aujourd'hui, il loge dans une chambre à Rennes et espère tenir un salon de coiffure un jour. Manon
Une journée au coeur de la filière porcine
Nous avons eu l’opportunité de découvrir la filière porcine lors d’une sortie pédagogique à la station expérimentale de l’IFIP (Institut du Porc), située à Romillé.
À notre arrivée, nous avons été accueillis par un intervenant qui nous a présenté le programme de la journée. Avant d’entrer dans les bâtiments d’élevage, nous avons dû passer par une étape obligatoire : la douche sanitaire. Cette mesure est essentielle pour éviter la transmission de maladies aux animaux, comme la grippe porcine, car le porc est génétiquement proche de l’homme et donc plus vulnérable à certaines pathologies humaines.
Une fois douchés, on nous a fourni des équipements sanitaires : charlottes, gants, bottes et vêtements propres. Nous avons ensuite commencé la visite des différentes installations d’élevage.
Nous avons découvert plusieurs types de systèmes d’élevage : les porcs élevés sur paille, sur caillebotis, en aire paillée et en plein air. Chaque méthode présente ses avantages et contraintes, que ce soit en termes de confort animal, de gestion des déjections ou d’efficacité économique.
La visite s’est poursuivie avec la présentation des équipements d’alimentation. Nous avons pu voir des DAC (Distributeurs Automatiques de Concentrés), qui permettent une alimentation individualisée, ainsi qu’une balance automatique pour suivre le poids et la croissance des animaux.
Cette journée nous a permis de mieux comprendre les réalités du métier d’éleveur porcin, les enjeux liés au bien-être animal, à l’hygiène, à l’innovation technique, et à la gestion d’un élevage moderne. Une expérience enrichissante et formatrice pour l’ensemble de notre groupe.
Younes, Evan
CAPa PS MFR Questembert
Soirée inoubliable pour les internes de la Rouvraie
lLe 26 septembre, Jean-Didier nous a proposé de nous emmener regarder un match de handball de Cesson-Sévigné contre Istres.
Nous avons dîné plus tôt, puis nous sommes partis à 19h avec notre chauffeur, M. Tudoret de la MFR direction la Glaz Arena. Arrivés à la salle, Jean-Didier nous a donné les places et nous a dit d’être calmes et de ne pas nous faire remarquer. Une fois installés sur nos sièges, il n’a pas fallu attendre longtemps pour que nous nous fassions remarquer quand les joueurs sont rentrés sur le terrain.
Repérés par la mascotte
Début du match, tout le monde se calme et regarde. Mais cela ne dure pas longtemps ! Une fois les premiers buts marqués par Cesson, nous nous réveillons et suivons les chants des supporters au bord du terrain. Durant le match, la mascotte remarque que nous sommes en forme Elle vient nous voir pour nous ambiancer encore plus.
À la mi-temps, Cesson est en train de perdre, mais nous sommes encore motivés. La mascotte revient nous voir et demande à Jean-Didier si nous pouvons aller de l’autre côté de la salle, rejoindre un groupe de jeunes supporters qui chantent et ont un tambour. Jean-Didier accepte et nous voilà partis en courant, prêts à mettre l’ambiance.
La poignée de mains
Début de la deuxième mi-temps, nous voilà en train de chanter. Il y a une très bonne ambiance, mais cela ne suffit pas, l’équipe de Cesson perd, finalement, 28-33.
Pour nous remercier d’avoir mis l’ambiance, une personne du club de Cesson nous invite à descendre au bord du terrain pour aller serrer la main aux joueurs.
Sur le chemin pour retourner au car, nous nous amusons à faire la holà aux cars des autres écoles qui passent à côté de nous. Une fois tout le monde dans le car, personne ne parle. Tout le monde est fatigué. Arrivés à la MFR à 23h, Jean-Didier nous remercie d'avoir été sages et d’avoir misde l’ambiance.
Luka, Raphaël, Ilann, Matthéo, Fabien, Noa

