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Spécial Développement Durable
Biodiversité, ferme en agriculture biologique, production d'énergies renouvelables, semaine "Développement durable", le Journal des Lycées se met au vert...
L'Issat investit pour l'avenir
Six nouveaux laboratoires professionnels. Page 3
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Du nouveau à la direction de l'Issat
Pour info :
Portes ouvertes vendredi 1er février : 17h/20h
samedi 2 février : 9h30/13h
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Le soutien d'Erasmus
Belgique, Pays-Bas et Irlande : trois séjours bientôt soutenus par Erasmus. Nos échanges avec le Maroc se poursuivent et le Québec devient une nouvelle destination.
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Les abeilles en danger
Activité effectuée 3 mois avant la récolte. Pour cela, il faut prendre une tenue adaptée pour ne pas se faire piquer par les abeilles.
N° 16 - Janvier 2019 | www.issat.info | 14047 |
Entretien avec M. Jehanno
M. Nicolas Jehanno a pris ses fonctions à la direction du Lycée Issat en septembre dernier. Il nous livre ses premiers sentiments après un trimestre.
De formation scientifique et issu du milieu agricole, le nouveau directeur du lycée est très attaché au monde rural et aux relations humaines. Homme de projet, il a pris ses fonctions avec enthousiasme et énergie.
M. Jehanno, qu'est ce qui vous a marqué en arrivant au lycée Issat ?
Je ressens une vraie dynamique de projet au sein du lycée et l'envie d'aller de l'avant. Je ressens la même chose du Pays de Redon et des acteurs du territoire, prêts à ouvrir de nouvelles voies de développement. Le lien avec les professionnels et les entreprises est marquant dans ce lycée professionnel qui montre aussi une forte dynamique d'ouverture à l'international. Au lycée Issat, le travail en équipe est une réalité et apparaît facilité, ce que j'apprécie particulièrement dans mes relations de travail.
Comment percevez-vous l'avenir du Lycée ?
Mon arrivée à Redon m'a donné l'impression d'un territoire attractif. Le lycée se trouve au sein d'une ville qui montre de beaux atouts pour son développement avec notamment la gare fraîchement rénovée. La proximité avec cette gare est un atout indéniable.
Ainsi, le lycée Issat a su investir au bon moment en construisant un lycée neuf, offrant des conditions d'accueil et de pédagogie exemplaires : de salles de classes, restaurant scolaire, laboratoires, Centre de documentation, accueil, rénovation de l'internat. Grâce aux liens qu'il a tissés depuis de nombreuses années dans des secteurs professionnels variés, le lycée est ouvert sur l'entreprise et l'extérieur, ce qui lui permet de développer des partenariats porteurs d'avenir. La licence professionnelle "Agroéquipements et Eco-technologies" en projet à la rentrée 2019 est exemplaire de ce point de vue. Elle s'appuie sur une expertise des besoins de compétences dans le secteur de l'Agro-technologie ; fort demandeur. J'ai l'espoir que l'ensemble des projets aboutissent ; je souhaite poursuivre l'innovation en développant notamment l'expérimentation.
Patrice SAUVAGE,directeur adjoint.
L'Issat étoffe son offre de formation
Avec la réforme de la voie professionnelle, le lycée Issat se positionne comme acteur important de l'apprentissage en développant de nouvelles formations. Après l'ouverture du BTS GDEA, il y a 2 ans, et la transformation du CS Conduite et Maintenance en apprentissage, ce sont deux bacs professionnels qui vont voir le jour par apprentissage à la rentrée 2019 : bac pro Agroéquipement et bac pro CGEA. Par ailleurs, une licence professionnel Agroéquipements et Eco-Technologies va être développée.
Rappelons que l'apprentissage est une autre voie de formation complémentaire en lycée professionnel ; elle s'appuie sur un maître d'apprentissage avec lequel un contrat d'apprentissage est signé.
Qu'en dit M. Carpentier ?
Selon M. Carpentier, professeur de microbiologie, les nouveaux labos sont davantage confortables et offrent une meilleure organisation dans l’espace (meilleure circulation, respect de la marche en avant).
Un gros changement est le remplacement des bec bunsen par des becs électriques, qui demande à se réadapter au niveau de la gestuelle. La plus grande partie du matériel a été déménagée de Saint-Jacut-les-Pins car elle était de bonne qualité et ne nécessitait pas d'être remplacée.
L'agencement est plus propice à la pédagogie grâce aux tableaux et vidéo-projecteurs dans toutes les salles ainsi que des enceintes pour des cours plus animés.
Océane Croisier,Floriane Le Roy, Tanguy Cosson, Paul Guezou, Mathias Dubois, Labo1
Dominique Fontaine : Des labos réussis !
Nous avons enquêté auprès de Dominique Fontaine, préparatrice en laboratoire du lycée depuis 32 ans. Interview.
Unanimes, tous les enseignants du labo nous ont dit que Dominique Fontaine était indispensable au bon fonctionnement du laboratoire, notamment parce qu'elle prépare les travaux pratiques. Nous sommes allés à sa rencontre.
- Quelle est votre rôle au laboratoire ?
- Au labo, je travaille pour les différents enseignants. Je prépare le matériel nécessaire aux travaux pratiques. Mon métier est très varié. Le travail le plus récurrent est de préparer les milieux de culture pour favoriser le développement des micro-organismes. C'est un travail passionnant !
- Vous préférez les anciens ou les nouveaux labos ?
- J'ai une préférence pour les nouveaux labos ! A Saint-Jacut-les-Pins, ils étaient de qualité mais il n'y avait pas de sorbonnes (paillasse ventilée), moins de moyens de protections. Il manquait des micro-pipettes ainsi que de la ventilation. Les laboratoires sont aussi plus lumineux et plus spacieux.
- Aimez-vous les nouveaux becs électriques ? Pourquoi ?
- Oui, les becs électriques sont moins dangereux, car le gaz est absent, ce qui limite les risques d'explosion. Ils permettent une meilleure aseptie, car n'ayant pas la vision de la flamme (le cône aseptique) on se rapproche plus du bec, ce qui assure une manipulation parfaite.
- La marche en avant est-elle plus ou moins respectée qu'avant ?
La marche en avant (principe de biosécurité) est davantage respectée ici à Redon qu'à Saint-Jacut-les-Pins, car on passe de la préparation, à la décontamination ou à la laverie, sans passer dans les couloirs. Il y a donc moins de risques sanitaires.
- En conclusion, est-ce plus pratique à Redon ?
- Oui, l'aménagement et la disposition des salles sont plus pratiques. Un exemple : avant, on avait deux blouses, une pour la microbiologie et une autre pour la chimie, maintenant, on utilise seulement une blouse et on peut se déplacer dans les différentes salles.
Florian Denigot, Klerly Trolard, Tristan Gaumont, Lise Doiteau, Tristan Cormier, Labo1
Les endroits cachés du labo
François Andrieux nous a raconté le déménagement et nous a fait visiter les endroits cachés du nouveau laboratoire !
François, notre agent d'entretien préféré, a grandement participé au déménagement. Il nous a expliqué son déroulement : « Nous avons commencé par les machines rarement utilisées, puis les placards et un peu de verrerie. Mais, le plus dur a été de faire le déménagement tout en permettant aux classes de laboratoire d'effectuer leurs travaux pratiques. » Bien sûr, il était aidé de Mme Fontaine ainsi que d'élèves volontaires.
Puis, nous lui avons demandé de nous présenter différents endroits du nouveau laboratoire interdits d'accès aux élèves. Nous l'avons donc suivi dans le dédale de couloirs et de portes cachées ; nous avons donc visité le stock de produits chimiques (avec les acides sulfuriques, le nitrate d'argent...), les salles des autoclaves, la chaufferie, le toit avec le système d'aération ainsi que la salle des bouteilles de gaz.
Typhaine Martin, Cybélia Perrais,
Méline Lebouteiller,
Abygaël Robinault,
et Roméo Machado, Labo1
Vers une fonte de la biodiversité ?
Le réchauffement climatique est responsable de la disparition d'espèces animales et végétales.
Depuis quelques années, on entend beaucoup parler du réchauffement climatique, il est en partie dû aux gaz à effet de serre, mais aussi aux usines d’incinération ou encore aux voitures. Les gaz à effet de serre et les substances toxiques sont liés aux activités humaines. Celles-ci sont les causes importantes du réchauffement climatique de la planète qui engendre l’extinction de certaines espèces et lieux de vie de notre Terre.
Ce problème climatique nous concerne tous, nous en sommes tous responsables.
Des extinctions massives
Le réchauffement climatique prend au piège tout le monde, mais certaines espèces vivantes semblent davantage touchées que d’autres.
Quelles sont celles les plus affectées ?
Ces gaz provoquent donc indirectement des extinctions massives : en 2007, 8 436 espèces de végétaux étaient menacées. Parmi elles, le lichen, mais aussi les animaux comme les ours polaires et les manchots empereurs dans l’Antarctique. En 2050, un quart des espèces pourraient être menacées. Les éco-systèmes sont aussi affectés comme les récifs coralliens et perturbent les lieux de vie de nombreuses espèces vivantes.
Malheureusement, le réchauffement climatique ne s’arrête pas là, il crée aussi des pénuries d’eau notamment en Afrique. Celles-ci sont tellement importantes qu’elles causent une forte mortalité. Tous les habitants de la planète ne sont pas égaux devant ces changements. Pour illustrer ceci, une étude montre qu’un habitant des États-Unis utilise en moyenne plus de 600 litres d’eau par jour alors qu’un Africain n’en consomme en moyenne que 20 à 30 litres par jour.
Héléna BERNARD, Elisa DEQUI, Oriane GAUDICHON,
2nd SAPAT1
Développement durable et poésie
Lors d'une semaine "Développement durable" du 24 au 28 septembre, nous nous sommes rendus dans différents lieux des pays de Redon et de Guérande en lien avec la protection de l'environnement. Ce stage collectif était encadré par nos professeures de biologie et d'économie sociale et familiale.
Pour évoquer notre séjour, nous avons choisi de le présenter sous forme de poème :
Dans le cadre de notre CAP,
Une semaine développement durable a été organisée
Sur le thème des produits locaux,
On a même pu manger bio.
Nous avons commencé
par partager un bon petit déjeuner.
Nous avons ensuite confectionné des savons.
Qu'est ce que ça sentait bon !
Nous avons vu les marais salants,
Visité Guérande, tout en s’amusant.
Le dernier jour, promenade à Biocoop et aux halles !
Et enfin préparation de notre oral !
Chaque groupe a dû exposer une activité réalisée.
Puis nous avons pris le goûter.
Toute la classe a bien rigolé
avec Mme Brisson et Mme Larcher.
Les élèves de CAP2 : Hugo Arnaud, Mélissa Garnero, Jason Genu, Leïa Gueye, Talia Jubeau, Manon Levilloux, Zorha Louin, Karine Lucas, Mathilde Oger, Manon Poulain, Sonia Rialain, Léa Tual
J'ai fabriqué des yaourts
Du 22 au 26 octobre, j'ai passé mon premier stage à la ferme de Ker Avel se situant au Couedro lieu-dit dans les alentours de Questembert. C'est une ferme de production laitière et de transformation en bio. Elle est familiale et a été reprise par le fils et la fille, de Monsieur et Madame Le Bodo, Sébastien et Anne, ainsi qu'un employé prénommé Patrick. Celui-ci les aide dans les livraisons, car la vie d'éleveur ne laisse pas de répit, surtout en agriculture biologique !
Traite et fromage
Ils possèdent un troupeau d'une trentaines de vaches, avec lesquelles ils produisent de nombreux et divers produits, tous d'une qualité remarquable, tels que du lait, des yaourts, de la crème fraîche, du beurre et, récemment, ils se sont lancés dans la fabrication de fromage ! Une bonne partie de leurs produits est vendue aux hôpitaux et aux établissements scolaires. Ils sont cependant en vente libre à « L'halle terre native », petit commerce qui travaille en partenariat avec de nombreux agriculteurs, tous bio. Sébastien et Anne m'ont très bien accueilli et j'ai passé un excellent stage dans lequel j'ai acquis de nombreuses compétences nouvelles, comme : la traite, la production de yaourts, de crème,de fromage ..., que j'ai pratiquées chaque jour. Un univers s'est ouvert à moi, qui ne suis pas du monde agricole ! Beaucoup de savoirs, intégrés et partagés depuis des générations, m'ont été transmis : c'est très gratifiant.
Ronin GEHANNO
Seconde PA
Une ferme bio au bord de la mer
Lors d'un séjour d'intégration, la classe de 4e de l'Issat s'est rendue à Pénestin. Le élèves ont pu y rencontrer Monsieur Vaugrenard éleveur laitier. Il leur a expliqué que son grand-père avait fondé la ferme en 1962, avec 10 vaches et 20 hectares. Ensuite, il a repris la ferme en 1983 Depuis 2009, il possède 100 hectares et a transformé son exploitation conventionnelle, en biologique. Il a équipé son exploitation de panneaux photovoltaïques et produit de l’électricité.
Tout le matériel ne leur appartient pas, ils travaillent avec les Cuma (Coopérative d'utilisation du matériel agricole) de Férel et d'Herbignac et avec l'ETA(Entreprise de travaux agricoles) Agri-Service de Férel.
Le cheptel est composé de plusieurs races : Montbéliardes, Normandes (pour enrichir le lait en matière grasse), Pies rouges des plaines, Holsteins et croisés jersiaises.Ils produisent en moyenne 280 000 litres de lait pour un quota de 350 000 litres. La traite est principalement effectuée par Madame Vaugrenard.
Transmission au fils
Ils possèdent aussi trois gîtes qui permettent la découverte de la campagne et du littoral. Cette exploitation est engagée sur l'écologie, elle souhaite produire moins de déchets possibles et restér le plus autonome.
Sébastien, le fils, prévoit de s'installer sur l'entreprise en 2020. Sa soeur s'installe actuellement en maraîchage bio.
Florian THOMAS-LECOMTE
Classe de 4e
Lait biologique : deux exploitations
La production devrait atteindre près de 1 milliard de litres fin 2019 avec un croissance soutenue des conversions. Les fermes s'agrandissent pour répondre à la demande.
J'ai passé six semaines en stage à Blain, chez Emmanuel Jeudy, dans une exploitation laitière de 70 vaches, de race Prim'holstein. L'exploitation compte 160 hectares, la culture principale est l'herbe (125 hectares), dont 60 hectares de pâturage pour tout le cheptel, 30 hectares d'affouragement en vert, 30 hectares d'ensilage et 25 hectares de foin. L'exploitant leur donne également du maïs et du concentré. Le lait est vendu à la coopérative Agrial, pour un contrat total de 525 000 litres à l'année, soit 7 500 litres par vache. La salle de traite possède 20 places, la traite s'effectue par l'arrière. Quelques vaches sont « mises sur bidon » pour l'alimentation des veaux. Emmanuel Jeudy souhaite augmenter son cheptel, c'est la raison pour laquelle la salle de traite été refaite.
Je travaille aussi dans une exploitation familiale qui se trouve à Bains-sur-Oust. Elle est aussi en agriculture biologique avec 120 vaches laitières de race Prim'holstein. L'exploitation compte 220 hectares, dont 180 hectares d'herbe, 20 de maïs et 20 de céréales.
L'alimentation des vaches est principalement basée sur l'herbe, 30 hectares de pâturage et affouragement en vert (avec auto-chargeuse, plus une fauche à l'avant du tracteur). Le lait est aussi vendu à la coopérative Agrial, pour un contrat total de 960 000 litres à l'année, soit 8 000 litres par vache. La salle de traite de 17 places permet d'effectuer le travail en une heure trente. Quelques vaches sont « mises sur bidon » pour l'alimentation des veaux.
Maxime MARTEL
Terminale CGEA
Echange Erasmus + : pourquoi faire ?
L'Issat s'investit depuis longtemps dans de nombreuses actions de coopération internationale. Cette année cap sur la Belgique et les Pays-Bas.
L’Issata besoin aujourd'hui d’organiser et de structurer sa stratégie de développement dans le domaine de l’internationalisation et de s’appuyer désormais plus particulièrement sur les dispositifs européens, comme Erasmus+,qui sont gage de durée et de pérennité dans les relations avec les partenaires.
Les échanges scolaires Erasmus (KA2) sont des projets entre établissements scolaires français et européens (avec au minimum un établissement d'un autre pays participant). Ils permettent aux équipes éducatives et aux élèves de travailler ensemble sur une thématique commune et de se rencontrer pour des échanges mutuellement enrichissants.
Erasmus pro Breizh. Cette année le CNEAP (Conseil national de l'enseignement agricole privé) a décidé de mettre à disposition des établissements Sylvain Renaudin en tant que chargé de mission « Projets internationaux ».
Il pilote le consortium Erasmus pro Breizh qui a pour objectif de faciliter la mobilité des jeunes Bretons à travers l'Europe. Cette année huit établissements bretons travaillent conjointement à la rédaction du dossier dont le dépôt se fait en février, pour une réponse en août.
Dans un premier temps, une réponse positive permettrait de financer une grosse partie du stage de quatre semaines proposées aux élèves de 1re de l'Issat. Dans un second temps, l'objectif serait de pouvoir proposer à nos jeunes d'autres destinations que les Pays-Bas et la Belgique.
Les départs en stage pour cette année (stage filière agricole). Le projet de l’établissement développe depuis plusieurs années une mise en œuvre de l‘ouverture à l’international.
Les valeurs sous-jacentes de ce plan de développement sont l’ouverture aux autres, la tolérance, la générosité et la solidarité. Les projets menés enrichissent la personnalité des jeunes et favorisent leur épanouissement humain et professionnel ainsi que l’autonomie et l’adaptabilité.
La classe de première Agro-équipement se rendra cette année en Belgique pour une période de cinq semaines dont quatre en stage.
Les classes de CGEA et Aménagements paysagers visiteront pendant une semaine les Pays-Bas, les CGEA travailleront notamment avec notre partenaire WELLANT College sur la thématique de production laitière. A l’issue de ces premiers jours d’adaptation les jeunes iront dans leur structure de stage pendant quatre semaines.
Jérôme SPENCER
Partenariat avec le lycée Wellant officialisé
Le projet d'ouverture vers l'international consiste en un échange avec le lycée hollandais Wellant college, avec lequel nous avons des relations de longue date.
Le lycée Issat s'est engagé dans un projet KA2 financé par ERASMUS+. Ce projet porte notamment sur la filière CGEA puisque le domaine d'étude est en lien avec la production laitière. L'objectif est de comparer le système de production laitière des Pays de Vilaine et celui de Houten où se situe le Wellant college.
S'intéresser à nos partenaires agricoles européens est un enjeu important quand on sait que l'Europe est la première puissance agricole mondiale.
Pour cela, fin octobre une équipe de Redon (MM.Jehanno, directeur, M.Sauvage, directeur adjoint, M.Spencer, référent ERASMUS, Mme Blin, enseignante en économie), est allée en séjour de travail rencontrer les partenaires avec lesquels ils ont affiné le projet. Les enseignants ont comparé leurs méthodes d'enseignements et constaté que les approches sont très similaires notamment par l'alternance de cours théoriques et de travaux pratiques. La première mobilité étant la semaine du 25 mars 2019, date à laquelle les Hollandais nous rendent visite.
Les élèves de première CGEA mettent à ce jour tout en oeuvre pour que lors de leur venue, ils puissent présenter leur système laitier et il en est de même pour le participant à l'échange.
Un stage au Pays-Bas
Cet échange a un double intérêt pour les participants :
- une ouverture professionnelle et culturelle vers un pays européen,
- une préparation au stage de quatre semaines aux Pays-Bas au moins de Juin.
L'établissement prendra d'ailleurs une couleur européenne afin de sensibiliser l'ensemble des élèves de l'Issat aux enjeux de l'Europe.
Jérôme SPENCER
Coordinateur Erasmus
Les abeilles, un besoin dans le monde
Nos amies les abeilles sont indispensables à la survie de la planète. Elles sont un trésor de la nature pour notre monde. Elles nous fournissent différents produits tels que le miel, la propolis, la gelée royale. Ces produits sont très bons pour notre santé. Le miel par exemple guérit notre toux ou nos maux de gorge, la propolis, quant à elle, possède des vertus antibiotiques.
Si nos abeilles meurent, la pollinisation est en danger, ce qui risque d'entraîner la disparition de nombreux fruits, légumes. Les abeilles sont indispensables pour notre monde, si nous voulons les sauvegarder nous pouvons tout d’abord éliminer les pesticides, insecticides, herbicides et installer une ruche chez soi.
Pour cela une petite formation apicole semble intéressante. Il faut en moyenne disposer d’un budget de 600 €.
Cela fera un an au mois de mai que je m’occupe de ma ruche. Ma première récolte, réalisée au mois de septembre, m'a permis de collecter quatre kilos de miel. Mes voisins, mes grands-parents ont pu apprécier ce miel pour l'hiver.
Chacun a son niveau peut faire un geste pour ces abeilles. Si nous ne les protégeons pas, la planète risque de disparaître.
Illiam BUNEL
2nde Production animale
Paysannes héroïques sur la scène du Canal
Le 27 novembre 2018, les élèves de terminales Sapat et CGEA/AP se sont rendus au théâtre Le Canal de REDON pour aller voir une pièce de théâtre intitulée : « Héroïnes ». Cette pièce était jouée par la compagnie : « On t'a vu sur la pointe ».
Les thèmes traités dans la pièce sont, dans un premier temps, la vie quotidienne des femmes dans le monde agricole à travers cinq générations (de 1912 à 2017). Dans un deuxième temps, sont t évoquées les crises puis les deux guerres mondiales. La mise en scène est réalisée autour de la lumière et du son, cela met en valeur les photos et les témoignages de plusieurs femmes retraitées de l'agriculture.
Pour seul décor : un tableau, une table, une chaise et un micro. Il y avait une seule actrice sur scène, ce qui peut paraître inhabituel. Elle a retracé le parcours des femmes de paysans, puis d'agriculteurs, avec des joies mais aussi des moments tragiques, comme le suicide, qui est abordé avec beaucoup de pudeur.
Une nappe blanche
Au fil des témoignages de plusieurs femmes d'une maison de retraite et d'écrits personnels, nous avons remonté le temps et compris l'impact de la guerre, le plan Marshall, les diverses crises agricoles, les quotas laitiers... jusqu'à nos jours où la situation de certains est très précaire. Le tic-tac de l'horloge, les photos, les lumières créent une atmosphère intimiste, d'autant que nous étions très proches de la scène. Nous avions l'impression qu'on nous confiait une histoire de famille.
Le fil conducteur de la pièce est une nappe blanche, transmise de génération en génération par les femmes d'une même famille.
Les élèves issus du monde agricole ont bien compris la pièce car elle rejoignait des récits déjà entendus. Pour les autres, ce fut une découverte d'un monde pas si éloigné d'eux, finalement, car il s'agit de l'histoire de leurs grand-parents.
Sarah GROLLIER
Terminale CGEA