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Produites et mangées à l'issat
Nombreux sont les élèves qui ont participé à la production et la récolte de pommes de terre au lycée... jusqu'à l'assiette !


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Aménager biodiversité et parking
La filière Aménagements Paysagers a pris en compte les enjeux environnementaux pour penser et mettre en oeuvre le parking du lycée.


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La consommation sur les planches
Circuit-court ? Hyper-consommation ? Les terminales ont proposé une pièce de théâtre sur nos modes de consommation.


En route vers les transitions


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Un échange pour préserver l'eau
Les trois étudiantes de BTS Anabiotec ont organisé une rencontre entre professionnels, élus et élèves de la filière agricole sur l'enjeu de l'eau.



N° 20 - Juillet 2021 | www.issat.info |
Les éco-délégués, moteurs de transitions
Dès la rentrée de septembre 2021, un nouveau statut d'élève est créé au lycée : les éco-délégués.
Proposer des actions en faveur de la préservation des ressources de la Terre et du bien-être de tous, voici, en quelques mots, la mission principale des futurs éco-délégués.
Élus comme les délégués de classe en début d'année, ces élèves participeront à assurer l'engagement de l'ensemble de l'établissement dans une démarche de développement durable. Ils seront accompagnés dans leur mission par des éducatrices de vie scolaire.
Des qualités
souhaitables !
Les qualités attendues des futurs éco-délégués sont multiples. Principalement, être force de propositions et moteur dans la mise en place d'actions. Mais aussi être à l'écoute des préoccupations de ses camarades, transmettre les informations de la communauté éducative et, parfois, représenter le lycée lors d'événements locaux.
Concrètement, le groupe des éco-délégués pourra proposer et mettre en place toute sorte d'actions à son initiative visant la qualité de l'environnement naturel et des relations humaines dans le lycée.
Delphine Odonne.
Éducatrice Vie Scolaire


Acteur des transitions et de l'agroécologie
Préparer et accompagner les jeunes dans un monde en transition : une responsabilité qui doit traverser l'ensemble de nos démarches pédagogiques et éducatives auprès des jeunes : des contenus de formation au respect des ressources au sein du lycée.
L'enjeu fait dorénavant consensus : nos sociétés vont devoir se transformer pour "agir pour la planète et la garder vivante". A tous les étages, des transformations sont en cours et vont s'amplifier. Les thèmes sont nombreux : déchets, circuits courts, agroécologie, intrants chimiques en agriculture, changement climatique, santé humaine, biodiversité, énergie, alimentation, eau.
Un nouveau plan
Pour cela, le lycée porte un nouveau Plan à Enseigner à Produire Autrement, pour les transitions et l'agroécologie, (2021-2024).
"Encourager la parole et l'initiative des apprenants sur les questions des transitions et de l'agroécologie" est une priorité du Ministère qui est bien mise en évidence par plusieurs articles de ce numéro spécial Journal des Lycées : "Au théâtre pour penser ses modes de consommation" (p.7) illustre bien comment avec les élèves le débat peut s'opérer. « Nous vivons dans une société d'hyper consommation où acheter bien au-delà des besoins est devenu une norme. Réfléchissons » est-il exprimé dans un des textes proposés dans cette saynète qui ouvre le débat. Pour amplifier la prise d'initiative, dès la rentrée, le rôle d'éco-délégué sera reconnu (p2). Le 30 mars dernier était proposé aux 140 élèves de 2nde professionnelle, une journée Forum de l'agroécologie : parler de biodiversité en découvrant la haie bocagère plantée ou bien la vache nantaise, race locale à petits effectifs, c'est concret (p.4).
Alimentation, production, santé
Le lien "alimentation, production, santé" prend aussi toute sa dimension dans un lycée agricole comme le nôtre proposant des filières de formation allant du champ à l’assiette. Le chef cuisinier a proposé, ce jour-là, un repas issus de produits locaux ou biologiques (p.5)
Trois thèmes de travail ont été choisis pour les trois prochaines années sur les thèmes Alimentation, Eau et Gestion des déchets. De beaux projets en perspectives !
Patrice Sauvage.
Directeur adjoint,
référent Enseigner à Produire Autrement



Marouf : nourrir et aussi protéger
Je viens de la capitale du Niger, Niamey. J’ai un bac scientifique et je suis en formation en terminale Agro-équipement pour avoir plus de connaissances en mécanique dans le domaine agricole. Je souhaite faire ensuite un BTS GDEA.
Mes parents détiennent une ferme de 300 hectares. Nous produisons des céréales, du maïs et du haricot. Je suis au lycée pour apprendre à mécaniser la ferme.
Selon mon avis, l’agriculture n’est pas un métier qui intéresse trop les jeunes au Niger. Moi ce qui m’intéresse, c’est le matériel : les engins agricoles, les tracteurs, les moissonneuses. Et c’est que qui nous manque le plus.
Changer de vision
C’est vrai que j'ai une visée de rendement et pas forcément de qualité. L’agro-écologie n’est pas ma vision à l’origine. La protection de la nature n’a jamais été mon but, mais plutôt de nourrir.
Avec les cours d’agronomie, ma vision a changé. Maintenant, je souhaite aller vers une agriculture plus raisonnée sans abus de pesticides et produits phytosanitaires.
Marouf Oumarou.
Terminale CGEA


Primé pour l'agriculture paysanne
Grâce à nos professeurs, nous avons participé, ces deux dernières années, à un concours sur l'agriculture paysanne. Pour cela, nous avons présenté une ferme qui respecte l'environnement et qui vend ses produits en circuit court. Nous avons visité la ferme de Mézérac. Elle se situe à Saint Lyphard, dans la presqu'île guérandaise. En production laitière, elle transforme le lait en fromage, yaourt, crème et beurre. Nous avons beaucoup aimé travailler sur ce projet. Cela impliquait de nombreux travaux de groupe. Cela nous a permis de voir un système différent de ce qu'on a l'habitude de voir en cours.
Pour finir, grâce aux travaux que nous avons fournis, nous avons réussi à obtenir encore une place sur le podium. 1re place l'année dernière et 3e cette année !
La classe de 1re CGEA


Unis pour la préservation de l'eau
L’action « Contreaule » a réuni différents acteurs lors de la journée mondiale de l’eau.
La gravité de la situation nous a vite interpellé : inégalités d’accès à l’eau, pollution. De plus, une partie de la population n’est pas consciente que cette ressource rare peut être amenée à disparaître. Notre souhait était de réunir des personnes ayant des casquettes et des avis différents auprès de la classe de 1ère Conduite et Gestion de l'Entreprise Agricole. Le but étant de sensibiliser et de prévenir les acteurs et les futurs nourriciers de la planète de demain.
De multiples intervenants
Avec l'aide de M. Gérard Gruau, membre et vice-président des hydrophiles, directeur de recherche au CNRS, nous avons invité Mme Fortunato, membre de l’association Les Hydrophiles, ainsi que M. Sanchez, maire de Massérac et vice-président de Redon agglomération, chargé de l’eau potable et de l’assainissement au sein du Pays de Redon. Ils ont exposé leurs points de vue et renseigné sur les filtres à charbon utilisés pour le filtrage de l’eau à Redon, les puits de captages, mais aussi les périmètres de protection de ces puits vis-à-vis des pesticides. Mme Weisse, enseignante en production animale, a mobilisé M. Martel, agriculteur biologique de le GAEC de Guimbert, et M. Gauvin, agriculteur conventionnel sur Sainte Marie, tous deux producteurs de lait.
Les différents intervenants ont pu répondre avec les élèves aux questions que nous avions préparées permettant ainsi de lancer le dialogue.
Une vraie satisfaction
Chaque groupe avait pour mission d’élaborer des réponses grâce aux différents avis des professionnels et des élèves. Des diapositives accompagnées de plusieurs extraits vidéo nous ont permis d’avoir un apport de connaissances. Les élèves ont créé une carte mentale en ressortant ce qu’ils avaient retenu de cette après-midi leur permettant de garder un bilan de notre intervention.
Les retours des différentes personnes présentes et notre recul vis-à-vis de cette action nous permettent d’avoir une satisfaction. Il y a eu une bonne participation et implication de la part des élèves et des intervenants. Ce fut un après-midi riche et constructif grâce à des échanges provenant de vécus et d’opinions divergents.
Margaux Le Quellec,
Sarah Rochery,
Andréa Le Bouhellec.
1er BTS Anabiotec


Aménagements paysagers et biodiversité
Le parking est aménagé en prenant en compte les enjeux environnementaux.
Au cours du deuxième semestre en TP, nous avons aménagé un parking paysager à l’entrée du lycée pour rendre ce lieu plus naturel et plus agréable. L’autre objectif était de pouvoir circuler et se garer en toute facilité, tout en faisant ralentir les voitures pour garantir la sécurité.
Un poumon d'oxygène
Ce lieu destiné aux élèves et au public deviendra un poumon d’oxygène pour cette zone car nous avons planté des arbres et arbustes (Gaura, Sauge d’Afghanistan…) qui absorberont de nombreux kilos de carbone chaque année. Ces plantations apporteront aussi de la couleur et fourniront de l’ombre aux véhicules. Avant de choisir, il a fallu penser à demain : comment cela va évoluer, comment les arbres vont grandir, comment les plantes vont fleurir ?
Être accueillant
Entre le parking et le champ, nous avons aidé les Terminales à créer une haie bocagère, qui fournira un abri pour une faune variée, et une noue paysagère qui retiendra les eaux de pluie afin qu’elles s’infiltrent lentement dans le sol, limitant ainsi les risques d’inondation. Cet endroit sera un habitat naturel idéal pour de nombreuses espèces d’insectes et d’oiseaux.
Les places destinées aux voitures seront séparées par des triangles qui accueilleront des massifs de plantes variées et mellifères pour favoriser la biodiversité. L’allée centrale sera délimitée par une grande chaînette en face du champ.
Cet espace verdoyant et très peu bétonné permettra donc d’embellir notre lycée et de le rendre plus accueillant pour les usagers.
Les élèves de Seconde NJPF (Nature, Jardins, Paysage, Forêt)




La vache nantaise au lycée
Cette présentation de vaches "du coin" sert à perpétuer la génétique d'une race à faible effectif et créer du lien avec le "Transfo" à Redon. Pour certaines filières, ce 30 Mars fut l'occasion de découvrir des gros animaux. Il n'y a pas de ferme sur le site du lycée.
Pour beaucoup, c'était une première fois. L'utilisation du lasso et de la brosse nous a plu. Mathéo Bégouin était très à l'aise pour attraper le veau, c'est un vrai éleveur habitué aux charolaises.
Depuis ce jour, nous avons moins peur d'approcher les vaches. On aimerait qu'il y ait des vaches plus souvent au lycée, surtout des races locales comme la Pie Noire.
Remerciement à Eymeric et Maël pour la qualité de l'enclos et l'assistance "buvette" des animaux.
Raphaël Gaudin,
Pierre-Axel Drian.
1ère Agro-équipement


La Bee Beer, bière locale et bio
C'était un projet prévu avec les étudiants de BTS Anabiotec. Le reconfinement ayant provoqué le report de l'activité, c'est une équipe d'enseignants qui a réalisé le premier Brassin "ISSAT" d'une belle bière ambrée, au miel : la Bee Beer. Résultat d'un partenariat entre le lycée et la brasserie La Bambelle de St Gravé.
La Bière permet d'aborder de multiples points du programme de la formation. Elle est une pluridisciplinaire par excellence : biologie, biochimie, chimie, technologie alimentaire, hygiène et bio-qualité, mais aussi mathématiques, économie et communication sont mobilisées pour arriver à environ 1200 bouteilles d'un produit fini qui pourra faire l'objet d'une analyse sensorielle (avec modération) à la rentrée.
Ce sera aussi une bière particulièrement locavore : « Nous avons voulu un partenariat qui soit, pour cette fabrication, le plus local possible. Les malts sont essentiellement produits par la Brasserie paysanne La Bambelle, ainsi qu'une part des houblons, également produit par Romain Chemin, des Houblonnières d'Allaire, le miel est issu des ruches de l'ISSAT » précise Nicolas Jehanno, directeur de l'ISSAT.
Olivier Carpentier. Enseignant Biologie-Microbiologie


Forum Enseigner à produire autrement








De la fourche à la fourchette
Des pommes de terre cultivées au lycée ont été servies au restaurant scolaire !
Le lundi 14 juin, nous avons récolté une partie des pommes de terre plantées au lycée. C’était une première pour l'ISSAT de semer, biner et buter et récolter pour manger sur place ! Ce projet nous a permis de voir une autre manière de récolter. Là, c’était du vieux matériel, plus "à l’ancienne". On a déterré un rang par un rang. 250 kg ont été ramassés sur quatre rangs. Le rendement aurait pu être meilleur mais la terre n’est pas encore de bonne qualité. Il faudra en prendre soin pour améliorer le rendement. Il y a quatre mois, une machine était intervenue pour ramasser un maximum de cailloux, mais il en reste encore ! Les "patates nouvelles" ont été servies au restaurant scolaire le jeudi 17 juin. Un régal ! Il reste plus de 20 rangs à récolter en septembre, le rendement sera meilleur.
Germain Lucas,
Benjamin Vaudelet, Maël Provost, Jules Tillard, Erwan Polpre.3eC








Profiter du plein air !




L’émergence d’un art écologique
Quand le land art s'invite en 4e à l'Issat, la nature nous parle.










Question pour un mégot
Un cendrier à sondages, pour inciter au recyclage.
Dans le cadre de nos cours d'animation et de la journée concernant les transitions écologiques au lycée, nous devions inventer de nouveaux moyens de sensibiliser à l'écologie. Ce cendrier à mégot est comme un autre, sauf qu'il est bien plus amusant.
T'es plutôt Snapchat ou Instagram ?
Il est divisé en deux parties afin de pouvoir répondre au sondage proposé. Chaque personne peut donc voter en déposant son mégot dans une de deux cases. Le but est, ensuite, de calculer le nombre de mégots récoltés et, bien sûr, de les recycler.
Un mégot jeté = 500 litres d'eau pollués
Avec plus de 4000 substances toxiques, un mégot peut contaminer jusqu'à 500 litres d'eau. En plus, il met 5 ans à se décomposer. En France, nous risquons 68 € d'amende pour un mégot jeté sur la voie publique. Autant de bonnes raisons de les recycler !
Manon DOUMOS pour la classe de CAP1 SAPVER


Au théâtre pour penser sa consommation
Les élèves de la classe de Terminale AP-CGEA sont montés sur les planches pour éveiller les esprits sur les impacts de nos achats sur l'économie et l'environnement.








Demain, un film plein d’espoir
« Demain » est un film-documentaire. Il aborde la transition écologique sous cinq aspects différents : l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. Il est positif parce qu’il nous donne de l’espoir pour sauver la planète et l’humanité. Dans le monde entier, de belles initiatives existent : on peut y arriver si tout le monde s’y met ! Voir la bande-annonce : www.youtube.com/watch ?v=Bk2LnbrXx_I


Pour un monde sans faim
Dans ce film, on nous explique que l’agro-écologie pourrait nourrir tous les humains sur Terre. En mélangeant les plantes pour les cultiver, elles s’entraident et se protègent, ce qui donne des rendements beaucoup plus élevés à l’hectare que la monoculture. Et tout cela sans chimie, donc en préservant les sols et notre santé. C’est LA solution pour l’avenir !


Sweet Tooth, une nouvelle ère
Le monde tel qu'on le connaît entre dans une ère apocalyptique après l’apparition d’un mystérieux virus qui décime une grande partie de la population.
Dans le même temps, tous les nouveaux nés se voient dotés d’une étrange mutation génétique les rendant mi-animaux. On les appelle les hybrides...
Le virus est-il responsable de l’apparition des hybrides ? Ou les hybrides sont-ils coupables de l’apparition du virus ? Vous en saurez davantage en regardant la série !
Manon DOUMOS,
Enzo MERLET. (CAP1 SAPVER)


Un film d'animation en pleine nature
Deux petites filles, Mei et Satsuki s'installent dans une grande maison à la campagne pour se rapprocher de l'hôpital où séjourne leur mère. Elles découvrent alors la nature tout autour de cette maison, et surtout, l'existence de créatures... merveilleuses !
Emeline LEBRETON,
Séléna MAHE. (CAP 1 SAPVER)


