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« Les Inachevés », des youtubeurs rennais
Une deuxième ligne de métro !
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Pierre, sans abri à Rennes, témoigne
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Osama, de la Syrie à Rennes

N° 11 - Décembre 2018 | www.essfa.fr/ |

Révéler des talents
Chers lecteurs,
Nous voici à l’aube d’une année scolaire ouvrant de nouveaux champs éducatifs, de nombreux projets pédagogiques synonymes de découverte, d’apprentissage et de formation humaine pour chaque jeune accueilli au lycée Jeanne d'Arc de Rennes. Mettre nos jeunes en situation d’apprendre autrement pour se révéler à eux-mêmes, voilà le fondement essentiel du projet d’établissement du lycée !
Notre partenariat avec "l'association pour le développement du journal des lycées" s’inscrit parfaitement dans cette démarche pédagogique ouverte cherchant à développer l’autonomie tout en apportant plus de sens au parcours de formation des lycéens de la classe première « médias ». Cette formidable initiative pédagogique permet sans aucun doute une montée en compétences de nos jeunes grâce à des conditions d’apprentissage stimulantes pour chacun d’entre eux.
Depuis environ deux mois, accompagnés de leurs professeurs et d’un professionnel, ces « apprentis journalistes » ont rédigé la moindre ligne de ces articles offerts à votre lecture attentive.
A travers ce projet, nos lycéens, animés par l’envie de vous faire découvrir le fruit de leurs réflexions, ont pu mobiliser leur curiosité autant que leur regard critique. La préparation des articles a aussi permis la confrontation d’idées, la recherche et la sélection d’informations ainsi que l’argumentation de points de vue.
N’est-ce pas le rôle de l’école de leur permettre ce développement de compétences par la pédagogie de la confiance ? N'est-ce pas aussi sa mission de former des personnes autonomes, responsables, capables de faire des choix éclairés ? Pour ma part, j’en suis convaincue et je me réjouis de les voir vivre de nouvelles expériences apportant une plus-value à leurs parcours de formation.
Enfin, je voudrais saluer la qualité de ce travail rédactionnel. A travers ce numéro, nos jeunes vous livrent le regard qu'ils posent sur divers sujets d'actualités. Aussi je prends le parti de me taire pour mieux vous inviter à la lecture de ce premier numéro de l’année.
Bonne lecture à tous !
Corinne FLEURY
Chef d'établissement
Le journal de la classe Médias
Avec leurs professeurs et le journaliste Vincent Besnard (qui travaille à Ouest-France), les élèves de première STMG ont participé à la réalisation du journal de notre lycée.
En lien avec l'actualité, ces sujets ont nécessité à la fois recherches et reportages qui ont ouvert au monde la classe de première Médias. Laissez-vous surprendre !
"Quitter la Syrie, un sentiment douloureux"
Osama Essa, 28 ans, a dû partir de Syrie, où il a grandi, en raison de la guerre. Accueilli en France, il vit à Rennes. Il espère retravailler comme journaliste.
« Ma famille est originaire de Palestine, mon père et mon grand-père vivaient à Safad à 30 km de la Syrie. Mais en raison de la guerre avec Israël en 1967, ils ont dû fuir en Syrie. J'y ai vécu comme apatride, c'est-à-dire sans nationalité, jusqu'à mes trois ans. La Palestine n'est pas un pays et la Syrie ne nous a pas accordé la nationalité syrienne. Puis ma famille est partie en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis. A dix-huit ans, toujours sans nationalité, je suis retourné en Syrie faire mes études de journalisme à Damas. Puis j'y ai travaillé sept ans comme animateur sportif.
C'était le seul domaine où la liberté d'expression (qui n'existe pas au Moyen-Orient) n'était pas remise en question. Il y a quinze mois, grâce à mon oncle déjà présent en France, j'ai pu recevoir un visa et quitter la Syrie.
A mon arrivée à Paris, j'ai été hébergé chez mon oncle qui m'a conseillé de m'intégrer d' abord dans une plus petite ville telle que Rennes.
J'ai eu la chance d'intégrer Wintegreat en partenariat avec Sciences Po qui aide à l'insertion des migrants en France (lire ci-dessous). En général, j'ai été bien accueilli. Mes premières difficultés ont été la langue, et les demandes administratives, fastidieuses.
"En Syrie,
la vie est précaire"
Je veux maintenant me tourner vers l'avenir, trouver un métier dans le domaine des médias, ainsi qu' un logement. Tout cela me permettrait de me sentir pleinement intégré.
Dans un avenir proche je ne souhaite pas retourner en Syrie tant que la situation ne sera pas résolue. Malgré tout ça, une partie de ma vie est restée en Syrie : ma voiture , mon travail , mes amis... c'est un sentiment très douloureux que je ne souhaite à personne.
J'essaye aujourd'hui de me reconstruire en France, de me faire des amis... Depuis mon arrivée en France, j'ai découvert beaucoup de choses comme la gastronomie. Ainsi, je n'avais jamais goûté les fruits de mer, j'ai beaucoup aimé les huîtres, les moules. Cela change énormément de mon pays d'origine.
En Syrie, de fortes inégalités peuvent être constatées, selon où vous habitez. En effet, les conditions de vie, ainsi que le domaine éducatif, restent précaires dans de nombreuses villes. A Damas par exemple, les jeunes mènent une vie ordinaire, comme celle de beaucoup de Français, même si les bombardements ponctuent leur quotidien... Les réseaux sociaux ont la même importance qu' en France et ont permis de mieux faire connaître la situation du pays à l'étranger."
Propos recueillis par
Clémence LURON
et Morgane MARCHAND.
Des étudiants de Sciences-Po se mobilisent
A Rennes, à l’initiative d’étudiants, Sciences-Po propose un accompagnement à des migrants qui ont tout quitté et qui doivent reconstruire leur vie.
Depuis presque un an, des migrants vivant à Rennes peuvent compter sur l’engagement d’étudiants de Sciences-Po Rennes pour faciliter leur intégration et « redonner de l’élan à leur projet professionnel », souligne Tanguy Milin, étudiant en 4e année et responsable local du programme Wintegreat. Celui-ci a été lancé en 2015, par des étudiants de l’Ecole supérieure de Commerce de Paris-Europe. D’autres écoles ou universités l’ont rejoint à Lille et Bordeaux. Tanguy reprend : « Sciences-Po nous incite à mener des projets concrets ancrés dans la vie quotidienne. Nous avons voulu nous engager à notre tour auprès de ces personnes qui ont beaucoup de points en commun avec nous. Il leur manque juste le français, les repères dans notre société et le réseau pour trouver leur voie ici. »
La deuxième promotion est constituée d’une vingtaine de réfugiés, hommes et femmes, originaires principalement de Syrie, Soudan, Afghanistan et âgés d’une vingtaine à une quarantaine d’années… Chacun a été suivi par trois référents pendant les douze semaines du programme qui comporte 15h de cours de français sur deux niveaux (débutants et confirmés), 2h d’anglais et des cours assurés par des professeurs de Sciences Po ou des intervenants sur la connaissance de la société française, ses usages et aussi des modules professionnels… « Ils progressent de façon spectaculaire », se réjouissent Tanguy Milin et les 6 autres étudiants impliqués dans l’aventure.
La remise des diplômes aura lieu au début de l’année prochaine, et les diplômés rencontreront leurs successeurs. « Nous appréhendons ce moment où ils vont nous quitter. Nous avons noué des liens forts, de camaraderie. J’espère qu’on restera en lien. La réussite de ces étudiants pas tout à fait comme les autres sera aussi la leur…
Découvrir les métiers pour trouver sa voie
L'orientation des élèves constitue l'une des préoccupations majeures du lycée. Un forum des métiers et un salon de l'étudiant sont organisés.
Dans le cadre de l'accompagnement à l'orientation proposé à tous les élèves du lycée, a été organisé le jeudi 22 Novembre le traditionnel Forum des Métiers et des Formations. Le contact direct et le dialogue avec des professionnels et des étudiants ont été des atouts majeurs de cette manifestation annuelle qui s'intègre dans le processus de construction ou de finalisation du projet des futurs bacheliers. A cette occasion, la journée s'est structurée en deux temps afin d'offrir une vision large sur les études et métiers.
Les jeunes ont tout d'abord pu échanger au travers de tables rondes avec des professionnels, des étudiants et des formateurs de différentes écoles. Ainsi, des DRH, des chargés d'export, des PDG, des infirmières... ont gracieusement offert de leur temps pour venir partager leur parcours scolaire et expliquer le monde de l'entreprise.
Trente écoles présentes
Cinq thèmes étaient proposés : Ressources Humaines et Communication, Santé - Social, Communication Marketing, Gestion - Finance et Voyager à l'international. Ces temps d'échanges étaient l'occasion pour les élèves de découvrir les attentes scolaires pour leurs futures écoles et professionnelles dans les entreprises.
Ensuite, ils ont pu faire preuve de curiosité dans l'après-midi quand plus de trente écoles offrant des possibilités après un bac STMG, sont venues présenter les contenus et organisations des différentes formations possibles. Ils avaient la possibilité de se renseigner sur les conditions d'inscription et de recrutement des filières ainsi que sur les débouchés possibles.
Cette journée a marqué de façon plus "officielle" le travail déjà amorcé depuis le début de l'année par toute l'équipe pédagogique dans l'accompagnement des élèves et notamment les professeurs principaux. Les prochains temps forts seront le salon de l'étudiant les 10-11 et 12 Janvier 2019 et l'ouverture de Parcours Sup pour les Terminales.
Frédéric SAUTON.
"Je voudrais retrouver un emploi"
Un mardi matin de novembre, il fait -1°, près du Colombier à Rennes. Pierre, sans abri, nous raconte son quotidien...
" Mon nom est Pierre, je suis âgé de 37 ans et originaire de Bretagne. Je vis à Rennes depuis environ quatre ans. Je travaillais dans le bâtiment, en tant que carreleur. Malheureusement, à l'âge de 32 ans, mon entreprise a connu des difficultés économiques, ce qui a engendré un fort taux de licenciement dont j'ai été victime. A la suite de ces événements, j'ai recherché un emploi stable, mais en vain. J'arrivais à trouver des petits jobs en intérim mais jamais assez pour retrouver une vie normale.
"Il y a pire que moi"
Cela fait maintenant dix mois que je suis sans abri. Mon souhait serait vraiment de retrouver rapidement un emploi, un toit, un salaire me permettant de manger à ma faim.... une vie normale quoi... et peut-être même d'avoir la chance de fonder une famille. Être sans abri, c'est être dans le froid, c'est très dur. Je fais ce que je peux pour me réchauffer au maximum mais cela n'est pas si simple que ça.
J'essaye parfois d'aller en foyer quand il fait très froid mais il y a beaucoup de monde et d'attente et pas forcément de place. Pour la nourriture, j'ai la chance de pouvoir manger le midi et le soir, enfin des sandwichs ... pas beaucoup mais assez pour survivre.Je ne peux pas dire que je suis heureux mais il y a pire que moi.
Il y a quand même aussi le problème de l'hygiène qui est difficile à vivre. Je n'ai que quelques vêtements, je ne peux pas me doucher tous les jours. J'essaye de me laver quand je trouve un robinet et de laver mes vêtements lorsque j'arrive à rester quelques jours au même endroit.
"Faites attention
dans votre vie"
Se sentir différent à travers un regard, c'est aussi très dur parce que je n'ai pas choisi cette vie dans la rue. Bien sûr, j'ai de la famille, à Brest. Ils m'ont hébergé lorsque j'ai perdu mon travail. Ils me proposent de m'aider mais je n'ai pas envie d'être un poids. Vraiment les jeunes, faites attention dans votre vie, tout ce que vous ne faites pas aujourd'hui, vous le paierez plus tard."
Propos recueillis
par Luka BOUTON
et Dylan LHERMITTE.
Faut-il soutenir le "suicide assisté" ?
Dans notre société judéo-chrétienne, le suicide est presque un tabou. D'autant qu'aujourd'hui, la médecine peut assister des malades dans cette démarche.
Larousse définit le suicide assisté comme un acte médical "consistant à ménager une mort sans souffrance à un malade atteint d'une affection incurable entraînant des douleurs intolérables".
Cette pratique pourrait être utilisée par des personnes âgées qui ne présentent pas forcément de maladies, mais qui veulent juste mourir pour des raisons psychologiques liées à une éthique de vie où il n'est pas question de perdre le sens de son existence.
Le suicide assisté n'est pas légalisé en France contrairement à la Belgique ou encore la Suisse.
Afin de nous faire une idée sur la question, je suis allé interroger plusieurs personnes dont les réponses diffèrent. Alors, pour ou contre le suicide assisté ?
POUR
La plupart des élèves ainsi que le professeur interrogés au sein de la classe y sont favorables.
L.. : " C'est une décision personnelle , elle n'est pas égoïste contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent ! On est maître de notre vie, donc de notre mort si on le souhaite.
A. : On doit avoir le droit de mourir en paix.
Mme A. : Oui et non , je suis tout de même mitigée , cela devrait être légalisé afin d'éviter la banalisation.
G. : Oui, néanmoins cette décision ne doit pas être prise à la légère, pas à n'importe quel âge.
C : Oui , car nous devrions être libres de mourir et aussi parce que c'est une pratique bien encadrée."
CONTRE
L'Eglise n'est pas favorable à cette pratique de suicide assisté et est même très réticente au fait qu'un individu aide un autre à mourir . "Rien ni personne ne peut autoriser que l’on donne la mort à un être innocent, fœtus ou embryon, enfant ou adulte, vieillard, malade incurable ou agonisant." cf.doc Doctrine de la Foi.
L'animatrice en pastorale du lycée m'a invité à réfléchir sur la grandeur de la vie que nous avons à recevoir comme un don de Dieu et à respecter.
Elle cite une parole de saint Paul dans la Lettre aux Romains : " Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur."
Cependant, l'Eglise comprend la souffrance dans laquelle doivent être les individus en situation de fin de vie et éventuellement de souffrance et soutient les soins palliatifs. Il nous faut entendre derrière une demande à mourir, un appel au secours et le besoin d'aide et d'affection, de respect et d'écoute. La vraie compassion n'est-elle pas de l'accompagner avec amour en lui exprimant à quel point elle a une inestimable valeur. Face à la souffrance, offrons notre fraternité bienveillante.
Corentin BERTRAND.
Quels sont les dangers du cannabis ?
L'éventuelle légalisation du cannabis suscite le débat. Partisans et opposants ont leurs arguments, mais que faut-il en penser ?
Le cannabis, est la plante la plus controversée, plusieurs débats sont menés sur sa légalisation. Elle vient d'Asie centrale ou d'Asie du Sud et connaît de nombreux dérivés. Aujourd'hui, le Maroc en est le plus gros producteur, suivi par la Mongolie. Mais sa culture n'est pas autorisée partout. Ceux qui la consomment le font pour ses effets relaxants, soporifiques ou même euphoriques mais certains effets sont négatifs, certaines personnes ayant des gènes prédisposés à la schizophrénie peuvent avoir des troubles psychologiques. La perte de mémoire et le manque de concentration font aussi partie de ses effets nocifs.
Mais comment la « beuh » ou le « shit », qui sont les différentes formes du cannabis, procurent-ils cet effet de relaxation et d'euphorie au consommateur ?
Le cannabis est composé de deux molécules, le THC, qui correspond au tétrahydrocannabinol qui a des effets d’euphorie rapide, et le CBD qui correspond au cannabidiol qui a des effets calmants.
Nous avons parlé avec deux étudiantes faisant une action de prévention pour développer des informations sur cette plante afin d'approfondir notre article.
Nous leur avons posé certaines questions :
Par qui est consommée cette plante ?
En réalité, cette plante est consommée par des fumeurs au profil varié, aussi bien des adultes que des adolescents, contrairement aux clichés. L'usage appelé "récréatif" a été autorisé dans plusieurs états des Etats-Unis et également au Canada.
Le Luxembourg en débat actuellement, les recettes seraient investies dans la prévention, la sensibilisation et la prise en charge de la dépendance.
A quel âge les consommateurs commencent-ils à fumer en général ?
Les consommateurs commencent en général à fumer à l'adolescence, vers quinze ou seize ans.
Et y a-t-il des dangers plus importants pour les jeunes qui commenceraient à fumer tôt ?
Il y en a : une étude du 15 avril tirée du journal Le Monde démontre que les adolescents qui commencent à fumer du cannabis avant l’âge de quinze ans ont des risques plus élevés d’être toxicomanes à vingt-huit ans, contrairement à ceux qui commencent plus tard.
En France, il y aurait aujourd'hui environ 17 millions d'habitants qui déclarent avoir déjà testé cette plante.
Xavier GARCIA et Robin TIROT.
A quoi sert la chirurgie esthétique ?
Infirmière à l'hôpital Sud de Rennes, Annick Gary explique le rôle de la chirurgie esthétique et l'importance qu'elle peut avoir.
Quelles sont aujourd'hui les opérations les plus pratiquées ?
Les opérations les plus pratiquées de nos jours, en France, sont la liposuccion, les prothèses mammaires, la blépharoplastie (chirurgie des paupières), la rhinoplastie et l'abdominoplastie.
Quelles sont les raisons qui amènent à pratiquer une intervention ?
Les raisons sont toujours très personnelles, souvent pour un "mieux être" physique mais aussi psychologique.
Quels sont les délais pour mettre en place une opération ?
Dans le domaine de la chirurgie, les délais sont très longs. En moyenne, cela peut prendre une année entre la première consultation et l'intervention. Au contraire, dans les secteurs privés, les délais sont plus rapides.
Pour quelles raisons les chirurgiens peuvent-ils refuser une intervention ?Par exemple, il y a parfois des critères à respecter : l'IMC (l'Indice de masse corporelle, c'est-à-dire le poids divisé par la taille au carré), une éventuelle contre-indication à l'anesthésie (problèmes de santé) ou la consommation de tabac qui peut provoquer une mauvaise cicatrisation...
Quels sont les avantages et inconvénients de la chirurgie esthétique ?
Dans le cadre de la chirurgie esthétique pure, les inconvénients peuvent être un nez disgracieux, des oreilles décollées... il faut parfois du temps pour accepter cette nouvelle identité. Les exemples les plus connus sont Michael Jackson ou Lolo Ferrari... Par contre, il y a aussi des avantages comme un impact positif sur le mental mais également sur la perception de la vie en général de la part du patient.
Quelles sont les différences entre la chirurgie et la médecine esthétique ?La médecine esthétique est réservée uniquement à des médecins spécialisés dans certains gestes, comme par exemple l'injection de Botox, l'injection d'acide hyaluronique, l'épilation au laser, les tatouages, les peelings contre l'acnée... Celle-ci n'a pas besoin d'une intervention chirurgicale. La chirurgie esthétique est une spécialité de la chirurgie plastique. Elle a besoin d'une intervention chirurgicale.
Cependant, une opération de chirurgie reconstructrice possède aussi indirectement une fonction esthétique d’embellissement, mais concerne la correction d’une malformation ou d’une séquelle. La chirurgie esthétique va pouvoir corriger des défauts plus importants auxquels la médecine ne pourrait pallier.
Propos recueillis
par Elise OYER
et Lou-Anne SAVATTE.
La chirurgie réparatrice soulage les patients
Utilisée pour soigner des malformations ou après une maladie comme le cancer, la chirurgie réparatrice vient en aide à de nombreuses personnes.
En quoi consiste précisément la chirurgie réparatrice et plastique ?
On peut diviser cette question en trois parties différentes. Dans un premier temps, cela permet de corriger des malformations comme le bec de lièvre, le pied bot, les doigts surnuméraires, le naevus congénital... qui entraînent des difficultés au quotidien. Mais il peut s'agir aussi d'un mal-être, causé par exemple par l'absence de poitrine, des oreilles décollées, une asymétrie mammaire importante... Dans un deuxième temps, cela permet aussi de corriger des séquelles de post-chirurgie cancéreuse, d'ablation du sein, de greffe de peau, de correction d'excès de peau après une perte de poids importante (40, 50, jusqu'à 100 kg...). Et enfin, cela permet de corriger les pertes de substances importantes (peau et muscles) avec la réparation par lambeau cutané.
Quelles sont les différences entre la chirurgie et la médecine esthétique ?
La chirurgie esthétique n'est pas prise en charge par la Sécurité sociale. En France, il faut passer devant un médecin conseil pour savoir si votre intervention sera prise en charge. Par exemple, si une jeune fille n'a aucune poitrine, elle devra se faire poser des prothèses. Cette intervention sera soutenue fiancièrement au titre de préjudice moral. On parle de chirurgie réparatrice.
Quels sont les retours des patients à la suite d'une intervention esthétique, réparatrice ou plastique ?
Si l'opération s'est bien déroulée, les retours sont toujours positifs. Les patientes traitées pour reconstruction mammaire post-cancer disent que cela permet de tourner la page après la maladie, de redevenir une femme. Les patients pris en charge dans le cadre post-bariatrique disent que c'est "la cerise sur le gâteau". Ils ont fait l'effort de maigrir, ils veulent aller jusqu'au bout de leur démarche en améliorant leur silhouette.
Avec son métier, Annick Gary, l'infirmière de l'hôpital Sud de Rennes, a pu rencontrer des patients qui se battent pour garder l'intégrité de leur corps (escarres, brûlures, cicatrices dues à des accident...) mais aussi des patients qui n'acceptent pas leurs rides, leurs imperfections... Tous sont en souffrance et la chirurgie peut être la solution.
E.O. et L.-A. S.
Kaki Crazy, premier magasin multi-marques
La marque Kaki Crazy fait aujourd'hui fureur auprès des jeunes. Explication de ce succès avec l'une des responsables.
Pourriez-vous nous raconter la naissance de cette entreprise ? L'entreprise a été créée par Monsieur et Madame Commault en 1987, il y a trente-et-un ans et elle compte à ce jour un effectif d'environ deux cents salariés. Il n'existait alors aucune multi-marques en Bretagne d'où l'opportunité de créer ce projet.
Quelles ont été les différentes étapes du développement de l'entreprise ?
Depuis la création de Kaki Crazy, plusieurs boutiques se sont ouvertes dans les galeries commerciales rennaises à partir des années -90. A court terme, aucune nouvelle ouverture n' pas prévue.
Comment expliquez-vous les raisons de ce succès ? Pour nous, la principale raison réside dans le fait que nous ayons été les premiers, sur notre zone de chalandise, à proposer un magasin multi-marques avec de nombreuses exclusivités auprès d'une cinquantaine de marques.
Nous veillons à proposer des collections qui répondent aux attentes des clients. Pour cela deux acheteuses sélectionnent nos produits dans des show-rooms parisiens.
Etes-vous amenés à renouveler les marques avec lesquelles vous travaillez ?Notre objectif est de conserver les marques, telles que Levis, Teddy Smith, dans la mesure où celles-ci plaisent et fidélisent notre clientèle...
Nous ne souhaitons pas faire évoluer notre style qui demeure le style street wear dans la plupart de nos magasins pour jeunes. D'autres magasins mettent en avant une gamme plus habillée destinée aux adultes.
Qu'exigez-vous d'un futur vendeur ?
Nous souhaitons qu'il soit passionné par la mode et qu'il ait le sens du contact client. Nous faisons en sorte de veiller à son bien-être lors de son intégration dans l'entreprise.
Comment peut-on évoluer au sein de Kaki Crazy ?
Lors du recrutement un collaborateur est embauché avec un statut de vendeur, il peut ensuite évoluer en tant que responsable-adjoint puis responsable.
Alexe BERGEON
et Romane LEROUX
Une mini-entreprise au lycée !
Lancé par une classe de Première, le projet d'une start-up s'est concrétisé : ses dirigeants ont été désignés. Reste à en connaître le produit...
Le jeudi 29 novembre, les élèves de 1ère Start Up ont passé des entretiens de motivation afin d’intégrer les différents services de leur future mini-entreprise, à savoir le service financier, ressources humaines, production, commercial, communication et marketing.
A cet effet, Mme Bouget, de l’agence Adecco, est venue les rencontrer et chaque groupe s’est prêté à l’exercice. Par groupe de deux, munis de leurs CV et de leurs lettres de motivation, ils ont dû présenter et vanter les mérites de leur binôme. La mini-entreprise comptera donc en qualité de responsable financier Manon Ricaud ; responsable RH, Lilou Boudin ; responsable commercial, Bérénice Ngoma ; responsable Communication et Marketing, Marine Demay. Cette mini-entreprise sera dirigée par M. Bunel. Le 13 décembre, on connaîtra le produit choisi. Trop tard pour le révéler dans ce journal !
La 1ère Start'up
Le nouveau visage de la place Sainte-Anne
Depuis avril 2017, les Rennais voient la place Sainte-Anne se transformer, entre l’aménagement de la ligne B du métro et la rénovation du couvent des Jacobins.
Les nouvelles infrastructures de la place Sainte-Anne dans le centre-ville de Rennes ont pour intérêt de faciliter la vie des citadins. La nouvelle ligne traversera la capitale bretonne sur un axe ouest/est, ce qui permettra de desservir des zones que l’on pourrait qualifier de déserts urbains (lire aussi ci-dessus).
Plus d'espace
et de visibilité
Quant au couvent des Jacobins, il a ouvert ses portes en janvier 2018, et a déjà eu l’occasion d’accueillir son premier éco-congrès du 4 au 8 juin 2018. On peut donc espérer qu'il améliorera la vie des Rennais d’un point de vue culturel, en accueillant par exemple les représentations de l'Orchestre symphonique de Bretagne dans un cadre idéal pour apprécier la musique.
Les commençants de la place voient des points positifs et négatifs liés à ces travaux. De manière générale, les avis donnés sur la place Sainte-Anne sont positifs : un barman la décrit comme étant : « animée, dynamique et sympathique ». Un autre ajoute que c'est la place « la plus grande de Rennes ».
Vous l'aurez donc évidemment compris, il est bon de s'y installer quand on est commerçant. Les travaux de Sainte-Anne auront provoqué beaucoup de nuisances. Cependant, cette place a de nombreux avantages : plus d'espace et de visibilité.
En outre, le retour du marché sera un apport de clients potentiels pour les commerçants. Ceux-ci ont été invités à une conférence pour la présenter afin de les informer sur les avancées et le déroulement des travaux. Les commerçants, eux, n'ont pas participé à l'élaboration du projet. Les travaux de la place la « plus populaire de Rennes » auront forcément des conséquences positives.
Victor BOUILLON
et Timothée DE LA VILLEON.
Un nouveau métro attendu par tous
En 2020, Rennes disposera d'une deuxième ligne de métro reliant La Courrouze à Cesson-Sévigné. Une ligne très attendue par les habitants !
Rennes connaît depuis maintenant quelques années le projet d'une nouvelle ligne de métro. Cette idée a été déclarée d'utilité publique en 2012 et les travaux ont commencé un an plus tard. C’est le succès de la ligne A qui a conforté l’idée de la mise en place d’une seconde ligne de métro, très attendue par les Rennais. La ligne B parcourra une distance de 14 kilomètres dont 20 % de la ligne sera aérienne. Constituée de 15 stations allant de Cleunay jusqu'à Cesson-Sévigné, elle aura une intersection avec la ligne A à Sainte-Anne et à la gare qui est l'une des stations la plus profonde (82 m). Cette dernière desservira des quartiers actuellement en plein développement tels que la Courrouze, mais aussi la gare SNCF, les centres commerciaux et les campus universitaires. La ville pourra être traversée en 21 minutes et 11 000 trajets seront effectués au quotidien. Ce nouveau métro a un coût d'1,194 milliard euros. Rennes est la plus petite ville au monde à posséder un métro.
Une meilleure mobilité qui booste le marchéLa ligne B du métro a de nombreux impacts sur le marché de l'immobilier. Elle va valoriser les logements se trouvant sur son parcours et va donc permettre aux espaces moins peuplés de se développer. Les habitations proches des stations vont avoir une meilleure accessibilité au centre-ville ce qui a augmenter la valeur des biens. Les recherches d'appartements ont connu une hausse de 19% au premier trimestre 2017. Depuis quelques années, Rennes et sa métropole connaissent un afflux de population. Le secteur de la gare est le plus valorisé avec en plus la mise en place de la "LGV" (la Ligne à grande vitesse qui permet de relier Paris à Rennes en 1H27) qui a boosté ce quartier en le transformant en un quartier d'affaires. Il y a 10 ans, le prix au m2 était d'environ 1800 € mais aujourd'hui nous sommes plutôt autour de 3800 €. L'activité immobilière a explosé.
Les apports pour Rennes
Grâce à cette nouvelle ligne, la circulation urbaine sera plus agréable et fluide. Les Rennais sont encouragés à utiliser les transports en commun, afin d'entraîner une baisse de la pollution et de diminuer les problèmes de circulation. Face à la grande utilisation des bus dans le centre-ville rennais, il était indispensable de prévoir cette ligne B pour faire face à l'augmentation de la population de Rennes Métropole et de la fréquentation des transports en commun (120 millions de voyageurs annuels en 2020).
Le réseau du métro sera notre réseau de transports de demain. Encore un petit peu de patience et normalement au premier trimestre 2020, nous pourrons découvrir et utiliser cette nouvelle ligne.
Garance GIRAUD-PEILLUD
et Ema RENOU
Le Baccalauréat sera réformé en 2021
A la suite de l'annonce de la réforme du baccalauréat, nous avons posé des questions à M. Sauton, responsable des STMG, afin d’en savoir plus.
Quels sont les élèves concernés par cette réforme depuis la rentrée 2018 ?
La réforme du Bac 2021 a été introduite dès Septembre 2018 pour les élèves de seconde avec notamment la mise en place des tests de positionnement en français et mathématiques. Ils ont permis de faire un diagnostic sur des compétences dont certaines étaient transversales et ainsi mettre en place des remédiations personnalisées, ce qui était déjà mis en place depuis longtemps au sein de notre lycée.
Y aura-t-il des changements en septembre 2019 ?
En Septembre 2019, les changements impacteront la classe de seconde car, en plus des tests de positionnement, les élèves dans tous les lycées suivront de façon obligatoire deux enseignements communs : "Sciences Économiques et Sociales" et "Numérique et sciences informatiques". En plus, ils pourront choisir au maximum un enseignement optionnel dit "général" (1) et un enseignement optionnel dit "technologique" (2). En ce qui concerne le niveau Première, la nouveauté est la disparition des séries générales L, ES et S remplacées par le choix d'un menu de trois spécialités (d'un volume horaire de 4h chacune) parmi douze propositions. Une de ces spécialités sera l'objet d'une épreuve anticipée en fin de première au même titre que le français ; les deux autres étant conservées pour l'année de Terminale .Bien entendu, les épreuves du bac de juin 2021 seront aussi modifiées.
De plus, on rentre dans l'ère du Bac-3/Bac+3 dans laquelle le parcours d'un jeune est pris dans sa globalité : de son entrée en seconde à sa sortie d'étude. Ce processus sera visible notamment dans l'accompagnement personnalisé et l'aide à l'orientation, domaines dans lesquels notre lycée a toujours innové !
Y aura-il des répercussions au sein du lycée ?
Pour le lycée Jeanne-d'Arc, la réforme sera bien sûr mise en place au niveau seconde sans pouvoir proposer tous les enseignements optionnels. Cependant, la filière STMG conserve son organisation actuelle avec les trois matières technologiques en Première puis un choix d'une spécialité en Terminale. La grande nouveauté est centrée sur un Enseignement Technologique en Langue Vivante (ETLV) qui inclut un co-enseignement de la part d'un professeur de matière technologique et d'un professeur de langues vivantes dans la même classe : cette heure sera l'occasion de combiner l'apprentissage linguistique avec du vocabulaire professionnel.
Voilà dans les grandes lignes, une vision de la réforme du Bac 2021 ; l'ensemble de l'équipe pédagogique de notre lycée s'en est déjà emparée et nul doute qu'elle saura en tirer le meilleur afin de proposer aux futurs élèves un projet innovant et rempli de sens.
Propos recueillis par Charles BLANC et Alexandre LE LANN.
(1) parmi LV3, Arts, EPS, Arts du Cirque, Littérature et Culture de l'Antiquité.
(2) parmi Santé Social, Management et Gestion, Biotechnologies, Sciences et Laboratoires, Sciences de l'ingénieur, Création et Innovation technologiques, Création et Culture - Design, Atelier Artistique
Les produits de luxe séduisent les jeunes
Comment expliquer que les jeunes soient de plus en plus séduits par le luxe dans toutes ses composantes ?
Depuis quelques années, le luxe est de plus en plus présent, et tout particulièrement chez les jeunes, autrefois peu concernés. Les grandes maisons de couture ont compris que de nouveaux marchés s'offrent à elles : les jeunes. Maintenant il est facile de se procurer une coque de téléphone Louis Vuitton Burberry ou Balmain pour une centaine d’euros, ou encore de trouver des baskets à un prix abordable chez des marques connues. Mais alors, le luxe est-il devenu accessible ?
Le fléau de la contrefaçon
On remarque l’engouement des marques pour les blogueuses et blogueurs, que l’on retrouve très souvent aux premiers rangs des défilés, lors de la fashionweek par exemple. Il y a quelques années, seules les personnes issues de milieux favorisés pouvaient se permettre de telles dépenses. Mais les choses ont bien changé, et l’approche des jeunes vis-à-vis du luxe est différente. En effet, il fait maintenant partie de leur quotidien grâce aux accessoires de marques qui sont à des prix raisonnables.
En ouvrant une gamme d’accessoires plus large avec des prix bien moins élevés que dans le prêt-à-porter, les marques touchent alors un public plus jeune. De nouveaux produits, comme les baskets qui constituent l'indispensable dans une garde-robe, ont vu le jour chez de nombreuses marques. La concurrence les a donc rendues plus accessibles financièrement...
Et les copies dans tout cela ? Elles restent très présentes et gagnent en crédibilité : il s'avère de plus en plus difficile de détecter la contrefaçon. Posséder un article d’une grande maison de luxe est devenu presque obligatoire aujourd’hui pour les jeunes, même s'il ne s'agit que d'un porte-monnaie ou d'un foulard. Par ailleurs, ces articles promus par des égéries toujours plus jeunes sont devenus plus abordables avec l'essor des plateformes en ligne comme Vinted ou Vide De Dressing.
Clémence LURON
et Morgane MARCHAND.
"Les Inachevés", des youtubeurs rennais
Un youtubeur désigne une personne dont l'activité professionnelle ou quasi professionnelle est de produire des vidéos qui seront ensuite publiées sur YouTube.
"Nous sommes des youtubeurs rennais nommés "Les Inachevés". Tout a commencé lorsque nous nous sommes inscrits en septembre 2015 à un cours de One Man Show sur Rennes. En décembre 2015, ont été lancées nos premières vidéos sur Youtube qui n'avaient pour but que de faire rire amis et famille.
Pour réaliser une seule vidéo, il nous faut environ une semaine, soit trois ou quatre jours de tournage ainsi qu'un jour ou deux de montage... ce qui nous permet de sortir une vidéo tous les samedis. Pour l'instant, notre travail entre frères ne crée aucune tension : nous croisons les doigts pour que cela continue.
"Kiffer la vie !"
On nous pose souvent la question de la rémunération sur Youtube... Effectivement, nous sommes rémunérés grâce aux publicités qui passent avant nos vidéos. A ce propos, nous avons de la chance puisque nous ne recevons presque aucun retour négatif mais plutôt des encouragements. Il est toujours difficile de juger la qualté de son travail... je dirais que nous avons réussi car nous sommes restés nous-mêmes : nos caméras cachées se font dans un esprit bon enfant et elles donnent le sourire.
Nous n'avons jamais fait cela en pensant que nous ferions des millions de vues... mais parce que c'est notre passion ! C'est un peu bateau mais je pense que cela est visible à l'écran. Nous avons également réussi à partir du moment où nous nous sommes plongés à fond dedans, avec de la régularité et également une part de chance. Youtube ne nous a pas particulièrement ouvert de portes, nous préférons pour le moment rester concentrés sur ce que nous avons l'habitude de faire.
Pour finir, à travers nos réalisations, nous n'envoyons pas forcément de message. Nous cherchons juste à divertir notre communauté pour qu'elle passe un bon moment, que ce soit seul, entre amis ou en famille. Et si nous avions une idée à faire passer, ce serait que le ridicule ne tue pas, de kiffer la vie et par-dessus de ne pas se soucier du regard des autres."
Propos recueillis
par Typhaine GUERRY
et Thalia SINBANDHIT-HOLTZ.
L'horoscope suscite toujours les débats
Certains y sont accrocs, d'autres sont perplexes voire plus... Et vous, qu'en dites- vous ?
A l’origine, l’horoscope vient des pythies qui pendant la Grèce Antique donnaient des consultations dont la finalité était semblable à celle d’aujourd'hui : prédire l'avenir. Si tout le monde connaît les douze signes astrologiques, certains d'entre nous ne savent pas forcément à quel signe ils appartiennent. Nous avons donc : bélier (21 mars - 20 avril), taureau (21 avril - 21 mai), Gémeaux (22 mai - 21 juin),cancer(22 juin - 22 juillet), Lion (23 juillet - 22 août), Vierge (23 août - 22 septembre), Balance (23 septembre - 22 octobre), Scorpion (23 octobre - 22 novembre), Sagittaire (23 novembre - 21 décembre), Capricorne (22 décembre - 20 janvier), Verseau (21 janvier - 19 février), Poissons (20 février - 20 mars).
La NASA a évoqué un treizième signe qui ne serait pas pris en compte par les astrologues ! En fait, elle a démenti cette interprétation et a simplement rappelé l'existence d'une constellation nommée « Ophicius », qui signifie " le porteur de serpent » (serpentaire).
Le signe du serpentaire se situerait entre le 30 novembre et le 17 décembre, remplaçant l’actuel Sagittaire.. La rumeur s'est propagée via les réseaux sociaux bien que l'agence spatiale ait pourtant insisté sur la différence entre astronomie -qui est une science- et astrologie. Aussi, face à cette vive réaction, nous nous sommes interrogés sur l'importance que les gens accordent à l'astronomie avec une enquête menée dans notre lycée...
Un lycée très partagé
243 élèves et professeurs de 13 classes différentes ont participé à un sondage portant sur les horoscopes. Sur les personnes interrogées, 89 d’entre elles admettent suivre leur horoscope régulièrement (au moins une fois par semaine). Parmi les sondées, 126 disent être intéressées par l’horoscope mais ne prennent pas le temps ou ne pensent pas le consulter. 58 personnes pensent que les prédictions des voyants sur l’horoscope sont vraies, les autres sont persuadées que leurs estimations sont une forme d’escroquerie.
Fabio BINOIS, Brieuc BOUTE-COTTIN et Titouan COUSIN.
"Le sport prépare la vie d'adulte"
Bernard Mons, professeur de sport au lycée, explique l'utilité de sa discipline pour aider les jeunes à mieux se connaître.
Proposer-vous une section sport au lycée ?
Non, nous n’avons pas de section sportive mais une association sportive.
Quel sport est proposé dans cette association sportive ?
On propose de manière régulière des séances de musculation le soir et le midi, de fitness le lundi soir, mardi soir ainsi que le jeudi. Ponctuellement, on fait du futsal, du cross, de l’athlétisme en fonction des inscriptions des élèves aux compétitions.
Où se passent les entraînements ?
Dans la salle de musculation du lycée.
Pourquoi ces sports et dans quel but ?
En fonction des moyens que nous possédons et à partir d'une demande des élèves, demande fluctuante selon les années d'ailleurs.
Qu’est-ce-que cela apporte aux élèves ?
Cela permet de s’entretenir et complète pour certains une activité sportive pratiquée à l'extérieur.
Comment se positionne le lycée au niveau des compétitions ?
Il n’y a pas de classement comme dans le football etc.sous forme de tableaux car ces compétitions sont partielles mais au tournoi de futsal nous avons été classés premiers et deuxièmes.
Est-ce-que des élèves ayant des difficultés en sport peuvent faire du sport ?
Oui, à la différence du sport fédéral, on est avant tout là pour participer ; selon moi, le résultat passe au second plan.
Pourquoi le sport est il important en tant que matière ?
En EPS, on peut apprendre à travailler et à s’organiser, à se fixer des objectifs et à travailler en fonction de son niveau. Cela prépare à la vie d’adulte, à apprendre à gérer son corps. Nous formons des jeunes pour qu'ils vivent longtemps et en bonne santé.
Au niveau du nouveau bac qu’est-ce qui va changer ?
L’épreuve de sport ne changera pas, nous ne sommes pas impactés par cela.
Propos recueillis par
Ewen PERSEHAINE
et Jonathan POIVRE
Face à la maladie, tous "CANCER'nés"
Parce que la prévention est importante et que l'accompagnement vers une nouvelle vie après le cancer est essentiel : notre projet est né !
Notre groupe classe a pour coloration « Animation Sociale ». Nous sommes en Terminale Professionnelle "Accompagnement, Soins et Services à la Personne".
Cette année, nous avons choisi la thématique du cancer et plus particulièrement "L'accompagnement vers une nouvelle vie après le cancer". Nous avons choisi deux publics différents : la femme et l'enfant Durant toute l'année, nous travaillerons avec deux associations : "Eau de Rose" et "La Cordée Bretonne".
Nous avons deux objectifs :
- L'organisation d'une journée sur cette thématique, à destination des lycéens et étudiants de l'établissement le 24 mai 2019. Des rencontres régulières avec des professionnels, des associations et des patients ainsi que des visites de structures rythment notre projet.
- La participation financière au départ à la montagne, dans le cadre de "La Cordée Bretonne", d'un petit Breton anonyme, en rémission d'un cancer. Afin d'y parvenir, nous allons réaliser plusieurs actions sur l'année dont la vente d'objets lors du marché de Noël.
Avec "Eau de Rose", nous réalisons des actions comme la préparation des sacs pour les marcheurs lors de la Colombia (Octobre Rose) ou le service lors d'une soirée pour obtenir des fonds pour les séances d'aquagym.
Le surpassement
au rendez-vous
Mercredi 21 Novembre, nous avons eu la joie d'accueillir pour la journée, Simon Deniel, qui a eu un cancer à l'âge de 6 ans. Parti enfant gravir son propre Everest, il est désormais Guide de Haute Montagne et pisteur secouriste. Durant la matinée, Simon nous a initié à l'escalade avec baudrier afin de travailler la cordée, symbole de l'accompagnement durant la maladie et lors de la nouvelle vie après le cancer.
Travailler la cordée était essentiel dans notre projet car la confiance nécessaire lors d'une cordée en montagne est transposable à la confiance qu'un patient doit pouvoir avoir en ses soignants durant sa maladie et pourconstruire le "après". A tour de rôle, nous avons grimpé et assuré. Le surpassement était au rendez-vous, beaucoup sont montés à 8 mètres !
De retour au lycée, les parents de Simon nous ont rejoint afin d'assister au témoignage de leur fils, qui a présenté ses deux activités professionnelles, à l'aide de magnifiques photos. Les liens avec notre projet ont été faits. Ses parents ont témoigné également car ils sont à l'initiative de la naissance de "La Cordée Bretonne", avec d'autres.
TS2 "Animation Sociale"
et Aude FRESNEL.