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La marque Laso est née !
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Médiations culturelles
Un lycée vivant, très vivant !
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Label Qualycée et Label Lycée des métiers, deux belles distinctions renouvelées.

N° 12 - Juin 2019 | www.essfa.fr/ |
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Semaine de la presse


Label Lycées des Métiers
Une belle distinction qui signe une reconnaissance au quotidien.
Le 30 avril dernier, le lycée a été audité dans le cadre de la labellisation Lycée des Métiers.
Attribué au lycée par le rectorat depuis 2003, ce label vise à encourager l'insertion professionnelle, la promotion d'un cursus de formation complet des jeunes, nos partenariats économiques et culturels, la mobilité internationale et la communication.
Tout au long de la journée, les deux auditeurs ont pu échanger avec la communauté professionnelle, les élèves et étudiants. A la suite de ces rencontres, le lycée a reçu un avis favorable pour la reconduction de notre label.
Une belle distinction qui signe la reconnaissance d'un engagement quotidien des équipes et des jeunes dans la démarche.
Céline Martin
La Région renouvelle le label "Qualycée"
Toujours en démarche d'amélioration continue.
Une nouvelle fois, notre lycée a été reconduit pour la labellisation « Qualycée » en mai 2019.
Après une première labellisation obtenue en 2014 et conservée depuis, le lycée Jeanne d'Arc a poursuivi ses efforts en matière de respect de l’environnement, de mobilisation et de sensibilisation des élèves au développement durable, de la diffusion de la culture qualité dans les ateliers professionnels (sécurité, hygiène, qualité sanitaire…). Aussi, le jury Qualycée a renouvelé encore une fois de plus ce titre pour les trois ans à venir.
Le label Qualycée
Valoriser les filières professionnelles et technologiques en adoptant une démarche qualité impliquant les élèves : c’est l’objet du label Qualycée porté par la Région Bretagne. Il vise à améliorer les conditions de travail des lycéens en optimisant l’organisation, l’hygiène et la sécurité dans les ateliers. Inscrite dans la durée, la démarche vise une recherche permanente d’amélioration des conditions de travail qui donne envie aux jeunes de transposer cette notion de qualité dans leur future vie professionnelle. Priorité est donnée aux pratiques respectueuses de l’environnement : maîtrise des consommations d’eau, d’énergies et de consommables ; mise en oeuvre de la prévention ; tri et valorisation des déchets…
Magali Noury
Une galerie d'art à ciel ouvert
Un festin dans ce lieu où tout est calme, luxe et volupté.
Dans le cadre de l’ouverture au monde professionnel et au développement durable du lycée, les élèves de seconde ont bénéficié d’une sortie pédagogique à la découverte de l’entreprise Yves Rocher et du Festival Photo de La Gacilly.
Pour mieux appréhender cette journée, un travail préparatoire sur l’entreprise Yves Rocher a été mené dans le cours de PFEG (principes fondamentaux de l’économie et de la gestion) et en Sciences Physiques. En 1991 déjà, la Fondation Yves Rocher pour la protection de la nature a été créée. Yves Rocher lance ensuite des éco-recharges pour réduire les emballages et les coûts dans une optique du développement durable. La Scénographie de la Maison Yves Rocher à La Gacilly met en avant la force de vie du végétal, l’expertise des laboratoires de recherche et les engagements de la marque.
Festival "Peuples et Nature"
En abordant les grands sujets de société dans une approche artistique et esthétique, le Festival Photo La Gacilly fait écho aux préoccupations de chacun. Il interpelle, dénonce, surprend, rassure et est aussi source d’espoir. Le thème cette année est « Peuples et Nature ». Le focus est fait en 2019 sur la création contemporaine propre aux pays de l’est.
Le message est lancé : pour vivre en harmonie avec la nature, l’Homme doit entretenir une relation durable avec la Terre. Face à des modes de production socialement et écologiquement destructeurs, le Festival promeut une ouverture à l’autre apaisée, un mode de vie épanouissant et un modèle économique vertueux.
Dans cette galerie d’art à ciel ouvert, notre pique-nique du midi s’est transformé en un festin dans ce lieu où tout est calme, luxe et volupté.
E. Hamady
Et un et deux et trois jours à Paris
Du mémorial de la Shoah à l'Assemblée Nationale, les Bts Gestion en visite à Paris.
Les BTS GESTION, 1ère année, ont effectué un séjour à Paris du 24 au 26 avril 2019 : 3 jours à arpenter les rues de la capitale, un séjour riche en découvertes et en rencontres.
Nous avons commencé par une visite guidée du mémorial de la Shoah, un lieu d'histoire et de mémoire où sont retracés l'histoire des Juifs durant la seconde guerre mondiale et plus largement des génocides dans le monde. Un moyen de mettre des mots sur les formes de préjugés, les liens avec les discriminations, le rejet et la haine de l'autre.
Du Musée du Louvre jusqu'à la cathédrale Notre-Dame, en passant par la Tour Eiffel, nous avons découvert de nombreux monuments de Paris lors d'une croisière commentée en français et en anglais, sur la Seine.
Les étudiants ont ensuite parcouru Paris en groupe à la découverte d'un quartier, d'un musée, d'un jardin et ils ont réfléchi à leur thème de culture générale "Seuls avec tous". Ils sont également allés à la rencontre d'un professionnel pour échanger sur son métier et son entreprise. La visite des pompiers de Paris, du Stade de France, des Catacombes… a été un moment très fort pour certains groupes.
Nous avons terminé notre escapade à la capitale par une visite de l'Assemblée Nationale où nous avons été accueillis et pris en charge par Madame Laurence Maillard-Méhaignerie, vice-présidente de la commission développement durable et aménagement du territoire. A travers la balade dans les couloirs du Palais Bourbon, nous avons découvert l'hémicycle où les lois sont débattues et votées. Mme Maillard-Méhaignerie a pris le temps de nous expliquer ses missions et répondre à nos questions.
F. Pincemin
Ils ont fait la " Une" à la radio !
Dans le cadre de la semaine de la presse, les Premières Médias ont participé au concours "Faites la Une" en créant une émission de radio.
Après l’écriture du journal du lycée au premier trimestre, les élèves de 1ère Médias ont participé durant la semaine de la presse au concours « Faites la Une 2019 ». Au final, un enregistrement de l’émission de radio a été réalisé le 16 mai ;Le projet s’est déroulé sur quatre séances.
La première a permis aux élèves de faire la connaissance de Pierre-Louis Dupret animateur des ateliers proposés par Radio Laser, radio associative bretillienne située à Guichen. Celui-ci a testé leur niveau dans le domaine musical et radiophonique. Surtout, la voix de chacun a été testée grâce au studio mobile de Radio Laser.
Ensuite, des investigations ont été menées autour de thèmes très différents : le réchauffement climatique et le festival des Vieilles Charrues. Une opération micro-trottoir a été mise en place parallèlement aux chroniques et interviews de Messieurs Jean Jouzel - climatologue de renom – et Jérome Tréhorel, responsable des VieillesCharrue
Le profil « Médias » aura bien mérité son nom.
A. BIENVENU - C. CHEDALEUX
Un écrivain au lycée, Morgan Audic
Le nouveau prodige du thriller français dans la salle des profs...
Ce jeudi 2 mai 2019, dans la salle des profs du lycée Jeanne d'Arc, un petit attroupement attire l’attention… une table, des livres et Morgan Audic, professeur d’histoire-géographie du lycée qui signe des dédicaces. Après le succès de son premier roman policier, Trop de morts au pays des merveilles, paru en 2016, Morgan Audic signe un second roman, un thriller qui s’intitule De bonnes raisons de mourir, édité chez Albin Michel.
Très attendu par les lecteurs du premier roman, ce thriller qui se déroule en Ukraine est une enquête prenante, avec de l’action, dans une atmosphère post-soviétique et post Tchernobyl puisque tout se passe à Pripiat, dans la zone d'exclusion de la tristement célèbre centrale nucléaire. Un très bon moment de lecture en perspective !
"De bonnes raisons pour mourir", Morgan Audic, Albin Michel, 21,90 € broché
L'interculturalité en infographie
Les étudiants du Bts ESF ont retenu la ville de Budapest cette année.
Le projet interculuralité a démarré en septembre 2017. Les étudiants ont bénéficié de temps de formation avec le CRIDEV et l’association DADI (D’AILLEURS D’ICI) sur le thème de l’interculturalité. En 2017, une classe d’étudiants est partie aux Pays Bas. Des vidéos ont été réalisées et partagées avec les autres étudiants. Cette année, le projet a été mené par la classe de 2ème année. Les étudiants ont travaillé par groupes pour choisir une destination. Ils ont retenu la ville de Budapest.
Les objectifs sont multiples :
Prendre de la distance et mieux appréhender les différences culturelles,s’adapter à d'autres réalités, faire des liens avec les différents enseignements afin d'aborder cette problématique sous différents angles (connaissance des publics, connaissance des politiques sociales, alimentation santé, habitat logement, économie....), appréhender et expérimenter toutes les phases du montage d'un projet collectif : de la conceptualisation à l'évaluation en passant par la recherche de financement, apprendre à travailler en groupe, à tenir compte de l'avis de chacun, faire des liens avec les réalités des professionnels de l'intervention sociale.
En octobre 2018 un temps de travail sur les représentations permet la conception d’une première infographie. Des thèmes sont proposés : L'alimentation, l'habitat et l'architecture, les loisirs, le budget, le rythme quotidien d'une famille, les transports, la religion, le développement durable. Les étudiants conçoivent une infographie par thème pour exprimer leurs représentations sur chacun des thèmes. En novembre, le voyage à Budapest permet de prendre de la distance et découvrir des réalités différentes. Au retour, de nouvelles infographies sont conçues permettant de mettre en évidence les éventuels écarts entre les représentations et les observations. Le voyage a aussi permis de découvrir une ville sous ses différents aspects et de faire de belles rencontres.
S. Gérard
Happy Birthday Mr Mendeleiev
Pour les 150 ans du tableau périodique des éléments : le lycée Jeanne d'Arc, l'université Rennes 1, l'école Epithec et les ateliers Google se mobilisent.
Dans le cadre de l’année Internationale UNESCO du 150ème anniversaire du tableau périodique des éléments chimiques de Mendeleïev, les élèves de seconde GT et de première professionnelle ASSP ont illustré un élément chimique. Ils ont écrit un texte pour présenter une application ou une utilisation de cet élément dans les domaines Santé-Environnement.
Le travail a été réalisé en lien avec les programmes de sciences physiques ou de matières professionnelles (Nutrition, Techniques et Soins à l'Usager, Protection Santé Environnement).
Les recherches des élèves se sont appuyées sur une séance au CDI avec vérification d'informations et de sources sur Internet, utilisation d'un Pearltrees hébergé sur le catalogue en ligne du lycée.
Ce projet a été lancé, en novembre 2018, par l'intervention d'un chimiste de l'ENSCR, Vincent Ferrières, qui a accepté de parrainer l'action des lycéens avec Fabrice Pointillart de l'Université Rennes 1.
L'impression du poster a été assurée par deux étudiants du BTS Communication du lycée : ils ont utilisé le logiciel InDesign à partir des dessins scannés en collaboration avec les 12 élèves du groupe ICN (Informatique et Création Numérique) responsables de la gestion des données. Ces derniers ont également écrit le code d’un site Web avec des étudiants d’Epitech pendant plusieurs séances aux Ateliers Google.
Anne Bernier
Lino et Antoine, nos champions de France d'escrime
En France, l'escrime française glane de nombreuses médailles dans les championnats mondiaux et aux jeux olympiques. Deux jeunes tireurs du CSGR (Club sportif de la Garnison de Rennes), élèves de seconde ont brillé en mai dernier lors du championnat de France à Dax.
Lino Heurlin-Vasquez a conclu sa magnifique saison en remportant le championnat de France N1 chez les 17 ans et Antoine Mauny a remporté la 13ème place.
Ces deux performances sont complétées par la médaille de bronze par équipe pour ces deux athlètes du lycée Jeanne d'Arc. Encore Bravo à eux.
E. Hamady
Le journal de Maella
Le vélo écologique, économique, silencieux.
Dans le cadre de leur projet de classe lors de la semaine découverte, les élèves seconde 2 aidés par leurs professeurs ont organisé un voyage à Amsterdam à but culturel et pédagogique du Lundi 4 février au vendredi 8 février 2019.
Les élèves sont parties prenantes dans la préparation, l’organisation et le financement de ce projet : recherche d’activités, préparation de guides de voyage, actions de financement, réalisation d’articles pour le Journal Des Lycées…
Ainsi, un programme varié a été proposé par les élèves comprenant des visites de musée, du stade de football, de la maison d'Anne Frank tout en circulant à vélo le long d'un réseau de canaux impressionnant.
Les élèves ont élaboré en rentrant au lycée un carnet retraçant les grands moments de leur voyage.
Nous vous proposons ci-contre, le sommaire de la production de Maella élève de seconde 2.
Extraits de ce carnet :
"Le vélo est écologique, économique et silencieux. Il est certainement le meilleur moyen de découvrir la ville de configuration plate où la circulation automobile est sévèrement réglementée."
"J'ai choisi la fiancée juive œuvre de Rembrandt car elle m'inspirait beaucoup et montre que maintenant les hollandais peuvent se marier à des juifs"
" Malgré cette fin tragique la famille d'Anne Frank est un modèle d'entraide, tout d'abord ce sont des amis à eux qui venaient tous les jours leur donner de quoi manger. C'est aussi dans l'entreprise d'Otto Frank qu'ils ont logé"
Ronan Cotard
Le sport...avec les premières Passion Sport à fond !
Les élèves de seconde ont participé à un temps convivial et sportif organisé par la classe 1ère Sport le jeudi 23 mai.
Les élèves sont répartis en équipes mixtes de 8 élèves. Les blessés ou dispensés sont présents car les ateliers proposés ne sont pas physiques.
Il y a des ateliers d’adresse, de force, de cohésion d’équipe et un peu d’endurance… et le tout dans une bonne ambiance.
En complément, une équipe de profs a aussi relevé le défi.
Bravo aux premières pour l'organisation parfaite, aux secondes et aux profs d'avoir joué le jeu à fond...
Sébastien Caroff
Des médiations culturelles au lycée
Des ateliers du Désir de Santiago du Chili au lycée Jeanne d'Arc.
Le tourisme est un secteur très large qui est étroitement lié au secteur culturel. Cela a été confirmé lorsqu’un projet de médiation culturelle a été proposé aux étudiants volontaires de notre classe de BTS Tourisme.Une médiation culturelle a pour but de permettre la compréhension d’une offre artistique ou culturelle.
En l’occurrence, il s’agissait d’une exposition, Le Grand Troc, une oeuvre de Nicolas Floc’h issue des ateliers du désir menés à Santiago du Chili. Prêtée par le Fond Régional d’Art Contemporain (FRAC), elle a été présentée au CDI. Cette oeuvre met en relief l’idée de désir notamment dans des zones défavorisées grâce à des objets de récupération. C’est un travail réalisé en collaboration avec des habitant.e.s d’Amérique Latine et de banlieue parisienne.Nous étions cinq étudiantes de TOUR1 à saisir cette opportunité. Nous avons rencontré la responsable du service du FRAC, l’artiste Nicolas Floc’h et des professeur.e.s. Ces différents échanges nous ont permis de comprendre l’oeuvre, de préparer et planifier nos interventions auprès des différentes classes.
Par exemple, une de nos médiations a été intégrée au programme de français d’une classe de BAC Pro ASSP. Grâce à cette initiation à l’art contemporain, les étudiants ont pu argumenter leur réponse à la question “L’oeuvre d’art est-elle belle pour tous ?” et savoir si l’oeuvre d’art peut avoir une utilité.Cette participation a été très enrichissante, elle nous a permis d’avoir une expérience professionnelle supplémentaire, de prendre de l’assurance pour les stages qui arrivent. Nous avons aussi gagné en confiance pour parler face à des groupes différents, en étant le plus clair possible, ce qui est très important en tourisme.Enfin, c’était très intéressant de découvrir le travail de Nicolas Floc’h et de pouvoir le transmettre à d’autres personnes.
Marie, Méline, Hélène, Massogbé, Maurane, BTS Tourisme
Le Grand Troc au CDI
L’art contemporain au lycée : un projet partagé, du choix des œuvres aux médiations.
Chaque année, le CDI accueille l’accrochage d’œuvres prêtées dans le cadre du partenariat qu’entretient le lycée avec le Frac Bretagne (Fonds régional d’art contemporain).
En début d’année scolaire, les enseignants sont conviés au choix des œuvres. Cette année, en collaboration avec le service des publics du Frac, une petite délégation d’enseignants de l’école et du lycée s’est rendue dans les réserves du Frac Bretagne pour choisir les œuvres.
Les œuvres choisies et exposées sont issues d'ateliers : « les ateliers du désir » menés à Santiago du Chili dans un contexte de grande précarité par l'artiste Nicolas Floc’h .
Dans ce projet, nommé Le Grand Troc, l’artiste associe des collectivités et des gens à la conception de ce qui fait l’œuvre.
Le Grand Troc se déroule en plusieurs étapes singulières, tout d’abord :
Former une communauté (ici les habitants du bidonville volontaires), collecter et inventorier les désirs qui animent les membres de cette communauté et fabriquer en matériaux de récupération à l’échelle 1, avec l’aide de l’artiste, les objets désirés.
Puis l’artiste réalise une photographie de la personne avec son objet dans l’environnement des ateliers.
Enfin, l’objet conçu est troqué contre l’objet réel désiré. C’est cet ensemble qui devient œuvre.
Certains des objets créés dans les « ateliers de désirs », et exposés dans le hall d’entrée du CDI, étonnent…une machine à laver en bois, un téléphone portable, une machine à coudre en bois !
L’objectif recherché dans le partenariat avec le Frac Bretagne n’est pas uniquement l’exposition d’œuvres d’art contemporain pour quelques mois au sein du lycée. Ce prêt, renouvelé chaque année depuis 15 ans vise la fréquentation des œuvres, l’acquisition de connaissances, le développement de la sensibilité, de la créativité et de l’esprit critique et cela passe par l’engagement de différents partenaires de la communauté éducative et du monde culturel.
Ainsi, les médiations autour de l’exposition Le Grand Troc proposées aux classes du lycée ont la particularité d’être conduites par des étudiantes de BTS formés par le service des publics du Frac Bretagne.
Cette année le petit groupe d'étudiantes volontaires Maurane, Méline, Hélène, Marie et Massogbé de BTS Tourisme 1re année a bénéficié aussi d’une rencontre avec Nicolas Floc’h.
Ces étudiantes ont ensuite conduit des médiations auprès d’ élèves de Bac pro, de 1re STMG, de CM2 ou encore des étudiants de BTS ESF.
Les étudiantes se sont fortement investies et le dispositif a très bien fonctionné.
S. Bouttier, C. Jacob
Le pouvoir des maux
Trois jours intenses et poignants, chargés de sens sur la différence pour écrire un livre.
Les élèves de la classe de 2deProB ont réfléchi sur le thème du racisme, de l’homophobie, du harcèlement, du handicap, des discriminations et des addictions. Ils ont travaillé à partir de vidéos pour ensuite prendre leur stylo et écrire leurs mots ou leurs maux sur papier. Nous avons fait à appel à Sylvain Yardin, écrivain et éditeur, afin d’animer des ateliers d’écriture et écrire un livre :
Le pouvoir des maux
Ecrire, mettre des mots sur ce qu’ils ressentent a été un exercice assez difficile mais tous ont produit quelque chose. Nous les félicitons. Que leurs écrits soient retenus ou non dans ce livre : le pouvoir des maux. Ils ont tous dépassé leurs peurs, osé s’exposer aux autres et aux jugements. Bravo à eux. Ils nous ont parfois surpris, étonnés par leur envie d’écrire, leurs idées, leur imagination et leur persévérance. Ils ont pu extérioriser leurs émotions.
En parallèle durant l’année, un travail interdisciplinaire a été effectué. En français sur les différentes formes d’écriture, en mathématiques sur la réalisation d’un sondage, en arts appliqués et en anglais sur la réalisation d’un arbre de pensées français-anglais et enfin en nutrition pour la préparation du cocktail.
Travailler dans un cadre différent a été particulièrement valorisant pour les élèves. Ce projet a permis de faire évoluer les mentalités tout en travaillant l’écriture, savoir fondamental à maîtriser.
En tant qu’enseignantes, nous sommes attachées à toutes ces valeurs de la République d’autant plus auprès de ces jeunes qui ont choisi une voie professionnelle pour exercer auprès de personnes dont la bienveillance, l’écoute et la tolérance sont une priorité, mais aussi parce qu’ils seront les adultes responsables de demain.
Le 2 mai dernier a eu lieu la restitution du projet et la présentation du livre. Nous félicitons les élèves pour leur implication, et leur investissement pour préparer cette journée. Ils ont créé les cartons d’invitation, affiches et la décoration, ils ont pensé et préparé le cocktail et préparé leurs témoignages sous forme de vidéo.
Trois jours intenses sur des thématiques de société fortes et poignantes, le pouvoir des maux, un projet chargé de sens sur la différence.
S. Lamine - M. Gilbert - Chaumont
Street mosa'kids, un véritable feu d'artifice
Nous avions envie de travailler avec des enfants, nous avions envie de découvrir une pratique artistique, nous en avons fait un projet de classe : créer des tableaux en mosaïque extérieure, sur le modèle des œuvres de Invader (Franck Slama), artiste de rue.
Ainsi, nous avons partagé cette création avec les enfants de grande section de l'école maternelle Jeanne d'Arc, les classes de Françoise et Katell, sur leur thème de classe : l'eau. Une collaboration fructueuse, de la créativité et de la bonne humeur ont jalonné toutes les étapes de ce projet.
Nous avons fêté l'installation et le vernissage de notre exposition dans les locaux de nos deux établissements le lycée et l'école Jeanne d'Arc le lundi 20 mai 2019 dernier en présence d'un public nombreux composé de parents, professeurs et anonymes : un véritable feu d'artifice qui restera dans nos mémoires à tous.
Les Secondes pro C, ASSP
Vois l'invisible avec les maths !
Comme chaque année depuis 2016, le lycée Jeanne d'Arc propose des activités pour la semaine des mathématiques.
Pour cette 4ème édition, ce sont les élèves de seconde professionnelles ASSP qui ont organisé un Escape Game pour les deux classes de CM2 de l'école primaire.
Le thème de cette année est : Jouons ensemble aux mathématiques !
En lycée professionnel les mathématiques et les sciences ne font qu'une même matière.
Ainsi, les élèves de seconde professionnelle A ont choisi de préparer sept épreuves sur les énergies renouvelables avec des ateliers pratiques et des calculs : Souffle pour me libérer, Chez les trois petits cochons il fait chaud, Vois l'invisible, La maison lumineuse, Le secret des emballages, Le vélo à énergie, Déchiffre avec le moulin à eau.
Ils ont fabriqué le matériel en cours d'animation avec Mme Papail et en cours de sciences avec Mme Bernier.
Chaque équipe de trois ou quatre élèves devait réussir trois épreuves pour obtenir une pièce de puzzle. A la fin des épreuves toute la classe pouvait reconstituer le message et résoudre le mystère...
Bravo aux élèves de CM2 qui ont réussi à déchiffrer le message et bravo aux élèves de seconde professionnelle A qui ont bien mené leurs activités.
Rendez-vous est pris pour partager un goûter préparé par les seconde proA dans la cour de l'école !
Anne Bernier
Dans le manège fou à 50 m de haut
Nicolas bloqué au sommet du manège, une soirée riche en émotions.
Le soir de la Saint-Sylvestre, Nicolas élève de seconde 2 était parmi les huit passagers du manège bloqué à la fête foraine rennaise à 50 mètres de haut. Il nous raconte ses aventures.
Je suis en effet amateur de sensations fortes. Le soir de la Saint-Sylvestre , je décide de faire un tour à la fête foraine. Mon choix se porte sur le Bomber Maxxx, un bras de 52 m entrant en rotation pour faire s’élever les nacelles fixées à ses extrémités.
Je monte dans ce manège tous les ans, c’était la quatrième fois rien que cette année.
C’est parti, quand brusquement, j’ai entendu deux gros « boom » de ferraille, puis des étincelles. La nacelle s’est mise à bouger dans tous les sens. J’ai cru qu’elle se détachait, qu’on allait se crasher. Lorsque le manège se stabilise, la peur laisse place à un léger soulagement. Je ne réalise pas, c’est en voyant les secours, les pompiers, le SAMU, les gendarmes que j’ai compris. La grande échelle a été déployée puis repliée. Trois heures après, nouvel espoir quand l’hélicoptère s’approche, puis repart.
À minuit, j’ai entendu pleins de « Bonne année » en même temps dans toute la ville. J’évaluais mal la gravité de la chose, je ne pensais pas que ça allait durer très longtemps.
Je suis l’avant dernier à descendre, après neuf heures perché là-haut. Les pompiers m’ont bien expliqué ce que je devais faire. Mais moi, je me disais que tant que mon pied n’était pas au sol, je n’étais pas sûre d’arriver vivant . Et pourtant, La descente était plutôt sympa. C’est d’ailleurs avec un grand sourire que je rejoints la terre ferme, aux environs de 5 h 30. C’est une expérience fantastique, riche en émotions. Pour un amateur de sensations fortes, j’étais servi.
Pablo, jeune créateur d'entreprise
Le nom LASO vient du mot « soleil » en espagnol « sol » et du « A » de mon nom
Nous avons rencontré pour vous un jeune entrepreneur, élève de seconde JA. En effet, du haut de ses 16 ans, Pablo a expérimenté le process de création d’entreprise avec sa marque Laso.
Comment as-tu eu l’idée de créer cette marque ?
Le dessin est ma passion. Depuis que je sais tenir un crayon, je n'ai jamais arrêté de dessiner. En classe de 6ème, je voulais créer des vêtements. Quatre années sont passées sans que je ne perde cette idée de vue, mettre mes créations sur mes vêtements. Au début, je faisais des tee-shirts pour moi et je ne pensais pas les vendre. A partir du moment où j’ai vu que ça plaisait aux autres, je me suis plongé là-dedans.
Pourquoi ce nom LASO ?
Le nom LASO vient du mot « soleil » en espagnol « sol » et du « A » et de mon nom de famille. Aujourd’hui, la marque est déposée auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle).
Qu'est ce qui t’inspire ?
Je trouve les idées dans mon quotidien avec la musique, les séries, les films, en marchant dans la rue ou en discutant avec mes amis. Une fois que j'ai une idée, je la dessine sur papier et ensuite je la reproduis sur ordinateur, à l'aide d'une palette graphique.
Qui imprime les dessins ?
Pour obtenir la meilleur qualité possible, à des prix abordables, j'ai testé plusieurs imprimeurs. Aujourd’hui, j’ai un imprimeur basé a Bordeaux qui imprime et brode les vêtements. Je lui envoie les designs et il les imprime soit par impression digitale, ce qui consiste à imprégner l'encre dans le tissu, soit par impression flex. Cette dernière méthode consiste à découper le motif dans une feuille de couleur et à presser cette feuille à chaud sur le textile.
Comment vends-tu ?
Je vends sur internet par l'intermédiaire d'un hébergeur, qui est un site qui met à disposition des internautes des sites web conçus pour leur besoins.
Comment t’organises-tu ?
Une fois que le design est fini, je le transpose sur le vêtement. Je fixe un prix et je vends l'article sur le site. Il y a un nouveau produit qui sort toutes les deux semaines.
Pour la communication de la marque et les sorties de nouveaux produits, j'utilise un compte Instagram (laso.shop). Pour certains produits, j'organise également des shootings photo.
Comment est calculé ton gain ?
Beaucoup de personnes pensent que l’intégralité du prix d'un produit me revient lors d'une vente. Ce n'est pas le cas. Le prix d'un produit comprend : le prix du tee shirt ou du sweat, le prix de l'impression, les frais postaux, la marge de l’hébergeur et ma marge. Mon gain financier représente ainsi un peu moins de 25 % du prix total du produit.
Quels sont tes projets ?
Grace à la création de LASO, j'apprends petit à petit à gérer une entreprise et je trouve cela passionnant. A l'avenir, je souhaiterais m'orienter vers un BTS commerce international. LASO peut, en ce sens, m’être bénéfique et je me dis que, dans tous les cas, c'est une bonne expérience.
Site web : laso.shop.tunetoo.com - Instagram : laso.shop

