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Edito - Contagion des fausses informations
L'élève au dernier rang soupire. Le coude appuyé sur son bureau, le visage calé au creux de sa paume, il ne comprend pas pourquoi on étudie un obscur conflit militaire en orient.
Il aimerait être chez lui, en classe virtuelle, derrière son ordinateur, pouvoir éteindre la caméra, prétexter un problème technique, faire autre chose.
Mais il est là, en classe, à se demander pourquoi il étudie cette guerre du Kippour.
C'est quoi l'intérêt de ce truc ?
On s'est tous un jour posé cette question. On pressent qu'on n'aura jamais à appliquer le théorème de Pythagore pour trouver un travail, ni à dresser la chronologie des rois de France.
En effet. Et pourtant, ça, ça sert à quelque chose.
Prenez la guerre du Kippour. Elle déclenche le choc pétrolier de 1973. La crise s'installe, certains produits se raréfient. Aux États-Unis, un humoriste déclare à la télévision qu'une pénurie de papier toilette est probable. Panique dans les foyers : les Américains se ruent dans les supermarchés pour faire des stocks. Tout le monde convoite les précieux rouleaux. On observe régulièrement des échauffourées dans les rayonnages, entre les kleenex et le Sopalin, et lors des dîners mondains, on demande aux convives de venir avec « leur propre matériel », s'ils comptent aller aux toilettes.
Vous savez le plus comique dans tout ça ? Il n'y a jamais eu de pénurie de papier toilette. Les problèmes d'approvisionnement ont été créés par la blague du comique américain et la peur des consommateurs.
Alors, à quoi ça sert, ça ?
À apprendre à réfléchir, à tirer les leçons du passé, à comprendre la nature humaine. À ne pas se faire avoir par les fausses nouvelles et les canulars qui circulent au sujet du coronavirus et qui contribuent à alimenter la panique.
Morgan AUDIC, professeur d'histoire géographie au lycée

N° 14 - Mai 2020 | www.essfa.fr/ |

Qui était Saint François d'Assise ?
Saint François d'Assise né en 1181, est issu d'une famille riche, de la ville d'Assise en Italie, d'où son nom. A 16 ans il voit sa ville se rebeller pour se déclarer "ville libre". Il part à la guerre contre l'armée de la ville voisine de Pérouse. Il est fait prisonnier Il passe deux ans en prison et est libéré pour cause de maladie. Suite à ces événements, il vit une vie de bourgeois aimant les fêtes.
Mais soudain à la suite d'un songe, il décide de devenir prêtre, de partir à la campagne et de devenir moine. Il prêche alors l'Evangile avec des mots simples en compagnie de quelques compagnons. Des camarades d'enfance le rejoignent pour partager avec lui une vie d'apôtre itinérant et de pauvreté radicale. François ne sait pas si le pape va accepter son nouvel ordre religieux (les frères mineurs). Son succès est cependant foudroyant car quelques années plus tard il y a déjà 5 000 frères mineurs. Il rédige ce qu'on appelle le "Cantique du soleil" qui est l'aboutissement de recherches sur le respect et l'amour que les humains doivent entretenir entre eux. Il est pour la défense des animaux ,de la nature et de l'environnement. D'ailleurs en 1979 il sera proclamé "patron des écologistes".
De plus, tout au long de sa vie, il a aidé les pauvres et les démunis.
Décédé en 1226, François est devenu un Saint parmi les plus populaires du christianisme. On l'a surnommé le "Poverello" d'Assise. Il symbolise enfin le dialogue interreligieux.
Pierre GUEZOU, 1ère MEDIA

Nouvel ensemble scolaire : St François d'Assise
Le lycée Jeanne d'Arc fait désormais partie de l'ensemble scolaire Saint François d'Assise. Interview de notre directrice, Corinne Fleury.
Pourquoi le lycée Jeanne d'Arc s'est-il uni à l'Assomption ?
"Le projet de rapprochement avec l'Assomption est lié à la restructuration déjà existante des lycées publics et privés sous contrat qui forment maintenant des ensembles scolaires. L'objectif est d'afficher des parcours de formation les plus polyvalents possibles pour les jeunes et les familles de manière ce qu'il y ait un choix très varié sur la base d'un même projet éducatif. C'est un rapprochement que l'on travaille depuis plusieurs années."
Qu'est-ce que cela va changer dans la vie du lycée ?
"Pour les lycéens à ce stade quand vous êtes inscrits dans un parcours quel qu'il soit, ici au lycée Jeanne d'Arc, et à l'Assomption ça ne change rien. Sauf si on arrive à terme à créer des projets communs avec les lycéens de l'Assomption. Ca a déjà été le cas, par exemple sur la formation des délégués en seconde, on a vécu pendant deux ans une formation commune. Ce rapprochement et cette unité d'ensemble scolaire vont nous amener à construire des projets plus réguliers de rencontre entre élèves."
Pourquoi le nom de Saint-François d'Assise ?
"Parce que c'est un personnage qui porte des valeurs très actuelles, parmi lesquelles, l'attention aux plus pauvres et aux plus fragiles. Saint-François d'Assise porte des valeurs de paix, de dialogue, d'échanges. Il incarne aussi des valeurs écologiques, le respect de l'endroit où l'on vit, la préservation de notre environnement. Ca en fait un personnage très actuel."
G. DIORE, B. LAGRANGE,
H. GUERINEAU, 1ère MEDIA
UNIFATE, une marque solidaire créée par Thibaut QUEFFELEC
Thibaut est surveillant au lycée et il a créé son entreprise "UNIFATE" il y a environ un an. Pour trouver le nom de la marque, Thibaut a fait un anagramme en prenant les 2 premières lettres de chaque élément. Ceci a créé le mot "Unifate" qui signifie "s'unir" en anglais. Thibaut a voulu mettre en lien ses valeurs comme la solidarité, l'entraide et le fait de créer. C'est pour cela qu'il a choisi de créer des tee-shirts tout en reversant une partie des bénéfices soit 10 % à des associations.
La marque propose des tee-shirts unisexes ainsi que des brosses à dents en bambou. Tous les produits sont éco-responsables et chacun choisit parmi 5 logos qui représentent la terre, le feu, l'eau, l'air et l'univers en fonction de la cause qu'il souhaite défendre. Les graphismes de chaque logo sont des polyèdres réguliers de platon qu'il a modifiés pour former ses logos. Les tee shirts sont en coton, c'est pour cela qu'ils sont fabriqués au Bangladesh. L'entreprise a obtenu des labels concernant les conditions de travail et l'écologie. Pour se faire connaître, Thibaut utilise les réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook. UNIFATE a un site permettant la vente en ligne : https://unifate.fr/
L. ROUSSEL, A. GICQUIAU
et C. DENAIS, 1ère MEDIA
Les étudiants gardent le sourire malgré le Coronavirus !
Interview des BTS commerce international 2ème année.
Les étudiants ont répondu à un questionnaire en ligne sur la crise actuelle : la manière dont ils vivent le confinement, les conditions particulières d'obtention du BTS cette année et leur réflexion sur le monde d'après le Coronavirus.
Comment vivez-vous cette période de confinement ?
Pour certains étudiants une routine s'est installée et dans l'ensemble cela se passe bien, les journées sont paisibles et sereines, pour d'autres cependant, le temps semble s'étirer et ils s'ennuient de plus en plus. Les cours sont plus compliqués à suivre mais l'ambiance est bonne comme d'habitude !
Comment avez-vous accueilli la nouvelle de la suppression des épreuves terminales du BTS ?
Ici les étudiants ont des sentiments très différents. C'est un soulagement car c'est du stress et de la peur en moins d'un côté et le contrôle continu permet d'évaluer un étudiant sur son investissement pendant deux années plutôt que sur une épreuve.
D'un autre côté, certains trouvent dommage de ne pas vivre ce moment et ils craignent la dépréciation de la valeur de leur diplôme. Et, il est quand même regrettable que deux si merveilleuses années se finissent ainsi.
Pensez-vous que la société de l'après confinement sera différente ?
Les avis sont ici aussi partagés : suite à cette crise sanitaire, de nombreux changements vont apparaître, cela va changer nos habitudes de consommation et de déplacement. Mais certains étudiants redoutent l'impact économique de cette crise sanitaire et qu'une forme de méfiance s'installe.
D'autres pensent que rien ne changera après le confinement, les gens vont reprendre leur quotidien normalement et les anciennes habitudes vont très vite revenir.
Vanessa BOULANGER
Les chemins de la réussite !
Le 9 décembre, les communautés professionnelles de l’école et du lycée Jeanne d’Arc, et de l'Assomption ont donné naissance à l'ensemble scolaire Saint François d’Assise.
Le nouveau nom, le nouveau logo et le nouveau slogan "les chemins de la réussite" ont été alors dévoilés. Les équipes ont retenu ce slogan pour valoriser toutes les voies de l’enseignement proposées par ce nouvel ensemble.
Plutôt que de faire un long discours sur leur vision de la réussite, ils ont laissé la parole aux élèves dans cette vidéo.
La rédaction
Les premières à la radio !
Production d'une émission radio avec l'animateur Pierre Louis Dupret.
Tout au long de l'année, nous avons effectué différents projets dont celui de créer une émission radio avec Radio Laser basée à Guichen.
Nous avons travaillé de septembre à janvier le jeudi après-midi pour préparer l'émission dans le cadre de notre projet de classe.
Pour obtenir le résultat final, nous sommes passés par plusieurs étapes, accompagnés par Pierre-Louis Dupret, animateur professionnel chez Radio Laser. Ce projet s'est déroulé en 6 séances dans l'enceinte du lycée et sur le terrain pour réaliser les prises de son. Nous avons d'abord sélectionné 4 sujets : la mode, le foot, le festival du roi Arthur et tout Rennes court, puis effectué différents micro-trottoirs parallèlement à des interviews.
Ensuite, nous avons approfondi nos sujets pour que l'animateur les mette en forme afin de les diffuser à partir du 24 février 2020 à la radio et de mettre en ligne les podcasts sur le site internet. Lors de la dernière séance, Pierre-Louis est venu avec un studio mobile,ce qui a permis d'enregistrer notre émission et de faire des prises de son spontanées pour rendre notre émission vivante !
Ce projet nous a fait découvrir le monde de la radio, en nous mettant aussi à la place des journalistes.
Nous avons bien aimé ce projet. Vous pouvez écouter nos émissions diffusées en mars dernier sur Radio Laser en scannant ce QR code.
Alice GERNOT, Ambre NEGRE
Quatre projets pour les UNESCO !
La classe Unesco est partenaire de quatre associations humanitaires. Le tout donne une solidarité concrète et active.
La élèves de 1ère UNESCO participent à 4 projets différents avec 4 associations. Celles-ci sont en partenariat avec le lycée Jeanne d'Arc, ce qui facilite la communication pour les élèves. Les élèves rencontrent les membres des associations lors d'un speed dating qui a lieu en début d'année et qui leur permet de faire un choix d'association et de développer une action en leur faveur.
Le projet avec l'association APF ( association des paralysés de France) a pour but premier de sensibiliser les jeunes au handicap et de créer un moment d'échange et de partage entre les participants. Ils ont aussi organisé un entretien avec des personnes atteintes de handicap.
L'association la Cordée Bretonne aide les enfants atteints de cancer. Les élèves de Jeanne d'Arc récoltent des fonds grâce à plusieurs actions tout au long de l'année comme des ventes de gâteaux dans l'établissement et les fonds récoltés reviendront directement à l'association.
Certains élèves sont bénévoles au Secours Populaire. Pour agir contre la pauvreté, les élèves participent à une collecte de fournitures scolaires qui sera ensuite redistribuée aux personnes dans le besoin en France.
Enfin, l'action développée avec l'association Fraternité Africaine a pour objectif d'aider les familles dans les démarches administratives, sorties culturelles, échanges et entraide. Pour ceci, les élèves ont organisé une collecte de chaussures de foot au Super U près du lycée Jeanne d'Arc.
Lors de leurs projets, les élèves se sont répartis les tâches pour être le plus efficace possible et aider au mieux les associations.
Ces initiatives leur permettent de rendre service aux personnes qui en ont besoin.
C. DENAIS, A. GICQUIAU
et L. ROUSSEL, 1ère MEDIA
1ère MONDE, parcourir le monde pour le comprendre
Ils ont pour objectif d'aller à la rencontre de nombreuses personnes ayant côtoyé différentes cultures à travers leurs voyages. Cela leur permet d'enrichir leurs connaissances et de faire de nombreuses rencontres inoubliables.
Les jeunes reçoivent différentes associations de Rennes, des particuliers ainsi que des intervenants qui effectuent des voyages humanitaires et des roadtrip à travers le monde. Après chaque présentation, tous ensemble, ils réalisent des affiches pour garder un souvenir de ces rencontres.
Ces échanges apportent beaucoup aux élèves de 1ère MONDE : cela leur permet de se remettre en question, leur donne envie de découvrir le monde, d'aller à la rencontre des personnes de différentes cultures et d'origines et les rend curieux au quotidien.
Une intervention en particulier les a marqués. Il s'agit de la rencontre avec Handi'Chien, une association qui éduque et remet gratuitement des chiens d'assistance à des personnes en situation de handicap. Les élèves ont pu effectuer des tests pour vérifier si les chiens étaient réceptifs ou non.
Léna Le Roy, Agathe Madec, Clara David.
Services rendus à l'Open ...
Les "passion sport" étaient bénévoles à l'Open de tennis de Rennes du 20 au 26 janvier dernier.
La classe était organisée en groupes de 3 à 5 élèves durant les 5 jours de la manifestation, chacun affecté à un poste et un endroit défini.
Durant cette semaine à l'Open de tennis, les élèves ont accueilli et placé le public ainsi que les VIP dans le stade, donné les consignes de sécurité à appliquer lors du match de tennis et participé à la gestion de la sécurité. Le midi, ils ont particulièrement apprécié de manger un buffet au restaurant la Taverne avec tous les autres bénévoles.
La journée était chargée, ils devaient rester environ 8 heures debout par jour, ce qui était le plus difficile durant cet open. Leurs journées se sont bien passées pour la plupart d'entre eux, sauf pour les bénévoles du mercredi qui ont dû faire face à des élèves de primaire qui ne comprenaient pas la totalité des consignes.
Les élèves de première SPORT ont tous apprécié cette semaine car ils ont pu découvrir ou rencontrer des personnalités publiques comme Pierre Menez (consultant Canal +) ou encore Camille Lacourt ( athlètes de haut niveau)... Cette semaine leur a permis d'avoir une nouvelle expérience en tant que bénévoles et de découvrir les coulisses d'un important événement sportif.
Mathis HACHICHI, Lino HEURLIN VAZQUEZ, Carl PIGEON, 1ère MEDIA
Une classe fascinée par l'art
Découvrez la classe de première Art à travers ce court article.
Kylian et Fabio sont deux élèves de première Art. Ils ont choisi le profil avec la volonté d'en apprendre plus sur tous les métiers artistiques tels que réalisateur, dessinateur, écrivain, peintre etc... Toutes les conditions sont réunies afin qu'ils deviennent de réels artistes. Ces élèves témoignent. Ils ont d'abord rencontré M. Audic, professeur d'histoire géographie au lycée et écrivain. Il est l' auteur de « Trop de morts au pays des merveilles » paru en 2016, ainsi que « De bonnes raisons de mourir » qui est son dernier chef d'oeuvre paru en 2019.
Ensuite, les élèves ont rencontré le dessinateur et scénariste Lomig. Il a créé « Vacadab ». Cette histoire parle d'un jeune commercial dans un monde de requins où le personnage se demande comment réussir sans perdre ses illusions. Il a également adapté le roman "Dans la forêt " de Jean Hegland en bande dessinée. C'est l'histoire de Neil et Eva qui vivent dans la maison de leurs parents perdue dans la forêt et leur monde s'effondre petit à petit en raison de l'épuisement des ressources naturelles. La BD montre les réactions psychologiques des personnages en situation d'isolement et leur manière de faire face. Une BD très actuelle ! Et pour finir, ils ont participé au festival Travelling qui s'est déroulé du 11 au 18 février 2020 au Liberté à Rennes. Cette édition 2020 a mis à l'honneur Beyrouth et le cinéma libanais.Tom DURAND, Elio ALLEMAND
Deux start'up en création !
Découverte de la classe de start'up, constituée de deux entreprises.
Nous sommes allées à la rencontre de la classe de première "start'up". Elle a pour projet de créer deux entreprises avec les compétences de chacun des élèves pour réussir à fabriquer et vendre des produits.
Chaque entreprise est découpée en plusieurs services : marketing, production, communication, financier, commercial, ressources humaines ainsi que la direction. Chacun d'eux est composé de deux ou trois élèves.
La première start'up, nommée ERB et comptant 15 associés, a pour but de créer des étagères à l'aide d'anciennes palettes recyclées. Quelques-unes d'entre elles ont déjà été vendues au marché de Noël du lycée. Elle a pour ambition d'en vendre d'autres en fonction de la quantité de palettes collectées et produites. Le but de ces élèves est de découvrir le monde de l'entreprise en travaillant avec des investisseurs, en créant leur propre produit et en les vendant.
La deuxième start'up, nommée Wouiskate, a pour objectif de créer différentes décorations avec d'anciens skates qu'ils ont récupérés à l'aide d'une récolte faite au lycée. Les dix entrepreneurs veulent que leurs produits soient utiles à tous. Ils comptent les vendre à un prix compris entre 30 et 40 euros l'unité. Ils travaillent aussi avec des investisseurs et ont rendez-vous avec différents chefs d'entreprises pour poser toutes les questions nécessaires dans le but réussir au mieux leur projet.
Les deux start'up ne se sentent pas en concurrence pour autant. Leurs produits sont différents et ils s'entraident dès qu'ils le peuvent.
Tous nos voeux de succès à ces deux projets !
Clara DAVID, Agathe MADEC, Léna LE ROY, 1ère MEDIA
Un champion d'escrime au lycée !
Lino notre camarade de classe en première média est déjà champion d'escrime, nous lui avons posé quelques questions pour en apprendre plus sur sa passion.
Depuis combien de temps pratiques-tu l'escrime ? Pourquoi avoir choisi ce sport ?
J'ai commencé à l'âge de 5 ans. On m'a inscrit pour faire une séance d'essai et cela m'a tout de suite plu. C'est devenu ma passion.
Arrives-tu à allier cours et escrime avec les déplacements ?
Il est vrai que je loupe pas mal de cours. C'est parfois difficile d'arriver en cours après avoir fait une compétition, par exemple lorsqu'on se déplace à l'étranger et qu'on a passé un week-end de compétition et reprendre les cours derrière. Les déplacements peuvent être réguliers comme il peut avoir de longues pauses à des moments donnés.
Où te vois-tu dans cinq ans avec l'escrime ?
Si financièrement c'est possible j'ai pour projet d'aller à l'INSEP (Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance )
Qu'en pensent tes parents ?
Mes parents et ma famille en sont fiers, ils suivent tous les résultats sur internet en direct et m'accompagnent de temps en temps à certaines compétitions.
Quels sont les avantages de ce sport dans la vie quotidienne ?
Pour commencer cela permet évidemment de faire du sport, sinon cela m'apprend à gérer mon stress, mais aussi les réflexes.
Quels titres ou médailles as-tu gagnés ? Quel est ton objectif pour plus tard ?
J'ai été trois fois champion de Bretagne, ainsi qu'une médaille d'or au Championnat de France et une médaille en international. J'ai fini troisième au championnat d'Europe récemment. Normalement, si financièrement c'est possible, car c'est un certain budget, j'ai pour projet d'aller au pôle France l'année prochaine.
Faire les JO, est-ce un but pour toi ?
OUI ! Oui, c'est un rêve surtout !
CHAMBOURG Sophiane, LAMIRE Tara, 1ère MEDIA
A la découverte d’un nouveau pays et d’une nouvelle culture !
Le projet « Personal Assistant on the road » mis en place dans le BTS SAM (Support à l’Action Managériale)
Les étudiants ont 7 jours maximum et un budget défini de 400 €/personne pour explorer une ville européenne de leur choix. Organisation des visites, réservation des transports et des hébergements, ils réalisent leur projet en autonomie en groupe de 3 à 5.
Ce projet représente une véritable opportunité de développer leurs compétences organisationnelles mais également d’apprendre la vie en communauté, et d’enrichir leurs connaissances linguistiques et culturelles. Les étudiants de 1ère année du BTS SAM sont allés à la découverte de nombreux pays. Tandis que certains ont préféré des destinations du Sud comme Malte, Rome, Turin, Barcelone, Milan, Lisbonne, Naples ; d’autres ont opté pour des destinations plus au Nord tel que Stockholm, Helsinki, Dublin sans oublier Budapest et Prague.
Les étudiants rédigent un dossier et réalisent toutes les démarches dans le cours de Gestion de projet.
Sophie BALANDIER
Les tables rondes de l'international
Rencontre avec des professionnels pour les étudiants du BTS Commerce International.
Dix professionnels de différents secteurs d'activités et représentatifs de la diversité des métiers du commerce international, ont répondu présents cette année pour la 2ème édition des tables rondes de l'international du lycée Jeanne d'Arc. Parmi eux Fabienne PROUST, responsable de l'administration des ventes chez EmulBitume, Pierrick BERTRAND, dirigeant de Mail Boxes, Muriel QUEDEC de la filiale Orange, Angélique ROUX du groupe CCPA, Madame PERRICHOT, responsable des achats chez AMC.
Chaque étudiant a pu échanger avec quatre professionnels en petit groupe pendant la demi-journée. Les sujets abordés étaient propres à chaque intervenant : présentation du secteur d'activité, de la fonction occupée et impacts de l'interculturalité au quotidien. Les étudiants ont beaucoup apprécié de pouvoir rencontrer des professionnels aussi passionnés car cela leur a permis d'enrichir leur formation et de découvrir de nouveaux métiers du commerce international.
Clarisse, étudiante de première année nous a fait part de son ressenti “Je pense que cela à été une bonne chose pour nous, car on a pu découvrir de nombreux métiers en accord avec notre formation, j’ai cependant trouvé dommage de ne pas pouvoir rencontrer tous les professionnels présents, car ils avaient tous l’air d’exceller dans leur domaine”.
Nous aimons beaucoup ces moments de rencontre avec des professionnels qui nous permettent de nous projeter dans notre vie professionnelle et nous aident dans notre réflexion sur l'orientation post BTS.
Les étudiants de 2ème année ont déjà réalisé deux stages pendant leur BTS : un stage prospection à l'étranger en première année et un stage logistique en deuxième année, ils ont pu confronter ces expériences avec les professionnels présents et mesurer le chemin parcouru.
Camille RAOULT, étudiante en BTS CI1
Une action solidaire avec le Relais d’Acigné
Après une visite du centre de tri du Relais d’Acigné, les élèves en DEAS ( Aide Soignant) ont participé à une action pour collecter des vêtements en état neuf au sein du lycée.
Les élèves se sont mobilisés autour du projet : affiches, diaporama et présentation dans l’amphithéâtre auprès des élèves du lycée. En parallèle ,ils ont fait du bénévolat au sein des boutiques Ding Fring.
N. PAPOUIN et A.F BERTHELOT
Ouest France et le défi du numérique !
Jeudi 5 mars 2020, intervention du quotidien régional devant les étudiants.
Jeudi 5 mars 2020, les étudiants du BTS COM1 et 2, ainsi que des étudiants du BTS TOUR2 et du BTS SAM1 ont rencontré des acteurs du quotidien régional Ouest France dans l’amphithéâtre du lycée.
En effet, le rédacteur en chef numérique, la directrice commerciale et marketing ainsi que le responsable des réseaux sociaux sont venus présenter le journal et ses enjeux à l’ère du numérique.
Ouest France suit depuis toujours sa ligne éditoriale : « dire sans nuire, montrer sans choquer, témoigner sans agresser, dénoncer sans condamner ». La déontologie du journaliste a été abordée ainsi que la gestion des fausses informations (fake news).
Face à l’évolution des modes de vie, le quotidien s’adapte en lançant la diffusion de son journal en ligne à travers une application mobile et en créant de nouveaux contenus exclusivement numériques. Cette nouveauté permet de cibler le contenu de l’information en fonction des attentes de chaque lecteur et en temps réel.
Cette intervention a aussi permis aux étudiants de se familiariser avec la nouvelle application KLAXOON grâce à laquelle ils ont pu s’exprimer depuis leur smartphone en répondant aux questions des intervenants. C’était également l’occasion de découvrir certains métiers liés à la communication, au marketing et au digital … et pourquoi pas de trouver sa voie professionnelle.
Enfin, Ouest France a rappelé que tous les élèves et étudiants peuvent bénéficier d'un abonnement numérique gratuit d'une durée d' un an au journal, alors bonne lecture !
Emma F., Justine L. Typhaine A. et Théo H. - BTS COM1
Une journée sur la fin de vie et le deuil
Le 8 janvier dernier, les élèves en terminale pro ASSP (Accompagnement Soins et Service à la Personne), en DEAS ( DE Aide Soignant) , en DEAES ( DE Accompagnant Educatif et Social), et en DE CESF ( Conseiller en Economie Sociale et Familiale) ont bénéficié d'un échange autour de la fin de vie, en regard des différents rites religieux.
Des intervenants de confession catholique, juive et musulmane ont présenté les différents rites entourant la fin de vie et la mort . Comment accompagner les derniers instants d'une personne en fonction de sa religion ou culture, mais aussi comment accompagner la famille en deuil ?
Ce moment d'échange, au-delà des informations données, fut un moment de partage et de tolérance.
L'après midi, les élèves des IFAS du CHGR et de l'IFSO, nous ont rejoints et bénéficié d'une projection d'un film documentaire sur la résilience après un deuil : " Et j'ai choisi de vivre" suivi d'un échange avec nos .partenaires les PFG (Pompes Funèbres Générales) et l'association " Le geste et le regard".
N. PAPOUIN et A.F BERTHELOT
Addiction : un témoignage poignant
Ancien addict Camel Guelloul, 45 ans et originaire de Brest, est venu témoigner au lycée des conséquences de la dépendance à l’alcool et à la drogue.
Il se retrouve livré à lui même à l’âge de 14 ans. C’est à partir de cette période que Camel est devenu dépendant aux produits illicites et que sa vie a pris un mauvais tournant.
Lors de son témoignage au lycée le 15 janvier dernier, il était ému à l’évocation de ses amis qui sont décédés des suites de leurs addictions.
Camel s'en est sorti. Il a donc trouvé comme vocation d’aider toutes les personnes souffrant d’addictions comparables aux siennes. Il a créé l'association APICA (Association de Prévention et d'Information sur les Conduites Addictives) Celle-ci s’est développée au fil du temps.
Aujourd'hui Camel a su rebondir, il est marié et a eu des enfants.
Nous avons souhaité lui poser quelques questions :
Quel est l’objectif pour vous de partager votre parcours de vie auprès des jeunes ?
L’objectif est simple, aider ceux qui sont dans les drogues à en sortir et les autres à ne pas commencer.
Comment vous est venue l’idée de créer une association (APICA) pour aider les jeunes ?
J’en voyais trop dans les rues avec le travail que je faisais avant à AIDES (association de lutte contre le sida)
À l’âge de 14 ans lorsque que vous vous êtes retrouvé livré à vous même, aviez-vous l’impression d’être soutenu, avez vous reçu des aides ? Les jeunes d’aujourd’hui reçoivent - ils davantage d’aides ?
A mon époque très peu (les foyers mais c’était moyen) aujourd’hui il y a davantage d’aides avec le 115 par exemple.
Selon vous, la prévention est - elle plus présente aujourd’hui ?
Oui c’est clair.
Pensez - vous que l’alcool est une drogue ?
C’est la première des drogues et la plus sournoise !! Et la drogue qui tue le plus !
Selon vous, pourquoi la consommation de drogue chez les jeunes est - elle si fréquente ?
Braver les interdits, faire comme certains grands !! Ca a toujours été comme ça mais maintenant c’est plus dangereux.
Quelles sont les conséquences aujourd'hui de votre passé sur votre vie ?
La maladie, j’ai une hépatite ce qui me fatigue beaucoup.
Est - ce que le fait de faire part de votre histoire devant des centaines de personnes a été un moyen de vous rétablir ?
Oui sans aucun doute.
Quelle perspective de l’avenir avez-vous ?
Vivre le plus longtemps possible pour aider nos jeunes !
Agathe DANIEL, Léa ROUXEL, Camille HUPOND, 1ère MEDIA
Un jeune rappeur au lycée Jeanne d'arc
Qui es-tu ?
Je m’appelle Maxime Chauvin aussi appelé Etno_rs, mon nom de rappeur, j’habite sur Rennes.
Quel style de rap joues-tu ?
Du rap/trap, un mélange des deux. La trap a une sonorité plus lyrique que le rap de base, ça bouge plus.
Ça fait longtemps que t’es dans la musique ?
Ca fait pas longtemps que j’ai commencé à poser mais depuis tout petit j’ai une affinité avec la musique, mais sinon ça fait un an que je m’investis à fond dans la musique.
Quelles sont tes inspirations ?
J’en ai beaucoup, mais les principales sont Deko, un rappeur américain, plusieurs membres du groupe Lyonzon comme Kpri, un rappeur de 18 ans, c’est lui qui m’a donné envie de me lancer, un jour, je me suis dit « en fait il n’y a pas d’âge pour se lancer », y’a aussi Lil Mosey et c’est là que j’ai remarqué que c’est pas l’âge qui fait l’artiste, c’est ce qu'il fait ressortir.
Quels sont les thèmes que t’abordes dans tes sons ?
Ma vie, les faits de société, plein de choses… j’aime pas inventer, je parle de chose réelle, de ce que j’ai vécu.
Lucas MARTIN, 1ère MEDIA
