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Editorial
Ce journal n’est qu’un reflet de ce qui se vit au lycée Jeanne d’Arc de Rennes.
En lisant les articles, une émotion me traverse en tant que chef d’établissement, découvrant ainsi les dernières actualités écrites de bout en bout pour venir illustrer la qualité de l’engagement des personnels de notre lycée et leur désir intense d’accompagner les citoyens de demain.
Je salue la qualité du contenu, fruit d’un travail collaboratif de nos élèves rédacteurs. Ils ont à travers cet exercice prouvé leur capacité à s’investir au service du projet éducatif de leur lycée. Ils prouvent enfin que la flamme, signe d’espoir en l’avenir, n’est jamais éteinte.
Maha Richard
Chef d’établissement
pages 5 et 7
Engagements solidaires

N° 20 - Mai 2023 | www.essfa.fr/ |

Notre ambition : l’animation !
Participation des élèves de 1ère animation au concours national « Je filme ma formation ».
Tout se passe ici, au lycée Jeanne d’Arc à Rennes, lors de la fin de l’année 2022, nous, élèves de 1ère AEPA (Animation Enfance et Personnes Âgées) eurent une illumination : présenter et faire découvrir notre formation si peu connu aux yeux de tous à l’aide du concours « Je filme ma formation ».
Ce concours a pour but de faire découvrir les formations aux jeunes pour faciliter leur orientation à l’aide d’une vidéo la présentant.
Pour ce faire, nous avons dû passer par plusieurs étapes. Pour commencer, des recherches ont été effectuées afin d’apprendre plus sur ce fameux concours national. Ensuite, pour répondre aux exigences du concours, l’Association « Cinéclipse » de Rennes est venu nous conseillés afin d’en apprendre davantage sur le milieu du 7ème Art : le cinéma.
Dans la continuité, nous avons écrit le scénario réparti en plusieurs scènes mais aussi tourné puis monté la vidéo afin qu'elle soit envoyée à un jury pour évaluation.
Maintenant, rendez-vous au Grand Rex à Paris le 16 mai prochain, pour la cérémonie officielle des remises des prix !
Ce projet nous a demandé beaucoup de temps et surtout du travail d’équipe, mais ce fut ludique, cultivant et enrichissant.
Les 1ère AEPA
Frida, portrait d’une femme passionnée
Le mardi 14 mars 2023, en lien avec le thème de l’année (Amérique Latine), les 3 classes de 2ndes GT ont eu la chance d’assister à une conférence sur Frida Kahlo, animée par Céline Gervais-Demellier.
Celle-ci avait pour objectifs de découvrir l’artiste mexicaine, ses œuvres, sa vie, ses passions.
Sa vie fut marquée par de nombreuses souffrances visibles à travers ses peintures telles que “La columna rota” (La colonne brisée), “El venado herido” (Le cerf brisé).
Toutefois, son amour pour Diego Rivera, autre peintre célèbre mexicain, ainsi que pour son pays lui ont permis d’acquérir un succès à travers le monde.
De plus, cette intervention, en lien avec des matières telles que l’espagnol, le français, l’histoire-géographie, a enrichi notre culture générale.
Suite à cette présentation, le film “Frida” sera proposé aux trois classes de 2nde GT, au 1ère Monde et aux deux classes de BTS Communication.
Louise, Maëlys, Typhaine, Doriann, Hugo
M.Castel et Mme Guinéheux.
Exposition et médiation photos
Le photographe Éric Larzilliere et Philippe Hamon, animateur de la résidence d'Automne et l'Ehpad Beausoleil à Cesson-Sévigné, sont venus au lycée en janvier pour expliquer le métier d'animateur et le projet qu’ils ont mené ensemble sur l'exposition photos "regards de vie". Une rencontre sous le signe de la bienveillance !
Les 1ères AEPA ont ensuite travaillé et animé eux-mêmes la médiation photos auprès des 1eres ASSP le 10 février 2023 dernier. Une très belle expérience d'animation.
Salomé Robert et Marine Gilbert-Chaumont, professeures principales des 1ère AEPA
Nos élèves ont du talent
Félicitations à Zorah et Ivanie qui se sont qualifiées en janvier pour les championnats de France UGSEL d'athlétisme.
- Zorah est championne de Bretagne de sprint !
- Ivanie 3ème en triple saut.
Elles iront à Nantes chercher le meilleur résultat possible aux championnats de France.
Bravo à elles !
Benjamin Oger
Les AEPA en actions
Durant leur année, les secondes AEPA ont réalisé différents projets en compagnie des enfants.
Nous avons rencontré un des élèves : Izaak (en seconde AEPA) en pleine animation "escape game pirate" auprès des CM2 de l'école Jeanne d'Arc. Il nous a renseigné sur la façon dont ils ont organisé et animé leur projet. Durant la deuxième semaine de mars, l'équipe d'enseignants leur a donné le thème "pirate" pour leur projet. A partir de ce thème ils ont imaginé des épreuves et des énigmes comme le montrent les photos ci-dessous. Le projet les passionne et les rend heureux car ils aiment les animations avec les enfants
En voyant les enfants si heureux, on a pu constater à quel point ça avait bien marché !
Les premières AEPA, eux, ont organisé différents projets auprès des personnes âgées, dont un spectacle de danse intergénérationnelle, avec l'association sportive de Jeanne d'Arc. Le spectacle co-organisé avait pour but de créer un lien entre les deux générations. Ils ont choisi ensemble les chansons, qui sont de types variés, et ont commencé à réfléchir sur les pas qu’ils pouvaient faire, en s’adaptant aux envies et besoins des personnes âgées. Ils ont pu s’entrainer ensemble à plusieurs reprises, le mardi et le mercredi, en travaillant la coordination. En tout, ils ont répété cinq heures !(la dernière répétition ayant été faite le jour même de la représentation, dans l’amphithéâtre de l’Assomption).
Le spectacle a été réalisé dans la bonne humeur et la convivialité. Beaucoup de complicité s'en dégageait. Ce projet a été une réussite et apprécié aussi bien par les séniors que par les élèves.
Raphaël du Peloux
et Eléanor Lemarié, 1ère médias
Une entreprise innovante pour les startup
Dans le cadre de leurs projets, les start'up ont été divisés en deux groupes pour créer deux minis entreprises puis participer au concours "une entreprise dans votre lycée", à Vannes, en mai.
Le premier groupe a imaginé un bar pliable en bois recyclé, notamment avec des palettes.
Le second a conçu un grand cendrier pour recycler les cigarettes collectées. L'objectif est de les placer devant différents établissements de Rennes, principalement devant les lycées pour les tester et vérifier leur fiabilité. Pour créer ces entreprises, les élèves ont dû se répartir différents postes comme celui de directeur général, ressources humaines, marketing, etc... Pour cela, ils ont rédigé CV et lettre de motivation puis ont eu un entretien avec des étudiants en BTS communication de Jeanne d'Arc qui leur ont attribué les postes. Ensuite, chaque jeudi après midi, les deux groupes se sont attelés à la réalisation de leurs projets. Le groupe "recyclope" a, par exemple, fait venir un chef d'entreprise d'une métallurgie pour les aider à créer le prototype du cendrier. Les élèves lui ont fait une présentation du cendrier géant ; le chef d'entreprise leur a alors donné des conseils, les a aidés à approfondir et à corriger ce qui n'allait pas pour améliorer la mise en oeuvre du prototype. Cela a amélioré leur esprit d'équipe, leur autonomie, leur sens des responsabilités, leur connaissance du monde de l'entreprise ; ce projet les a également aidé à comprendre leurs cours de filière technologique STMG avec un exemple concret.
Gabrielle Poirier, 1ère médias
Les artistes en scène
Au cours de cette année, la classe de la 1ère Art a participé à de nombreux projets comme par exemple, l'organisation du festival TRAVELLING (un festival de cinéma à Rennes), la classe a aussi visité des musées, a travaillé sur un projet marketing mélangeant des oeuvres et des marques ; les élèves ont également réalisé des ateliers de doublage d'animation comme du doublage de dessins animés...
Durant ces projets, les élèves ont pu rencontrer des acteurs du festival TRAVELLING, des bénévoles de l'association "Clair-Obscur" avec lesquels ils ont organisé la séance de cinéma et choisi le film que toutes les premières sont allées visionner : " Mon ami Machuca".
L'originalité de la classe de la 1ère Art est que les élèves peuvent parfois choisir eux-mêmes leurs projets : ils ont plébiscité l'atelier poterie ainsi que la réalisation d'un jeu de piste.
Si les élèves avaient choisi tous leurs projets, ils auraient optés pour plus de projets marketing comme par exemple un atelier de création mélant des oeuvres comme des tableaux avec des marques, avoir plus d'ateliers artistiques (cinéma / photographie).
Leurs activités préférées ont été la poterie, la visite du musée des Beaux Arts ainsi que la participation à une pièce de theâtre,"Terreur", qui rejoue un procès auquel le public participe en jouant les jurés.
Grâce à ces projets, la classe a pu developper sa culture générale.
Antoine Trichasson, 1ère média.
La 1ère media au cœur de l'actu
Le premier jeudi de projet, la classe s'est divisée en trois groupes pour visiter plusieurs locaux : le 4bis, les Champs Libres, et les locaux de Canal B, une radio associative rennaise. Ensuite, en partenariat avec la radio Canal B, la classe a préparé et enregistré une émission, diffusée en direct en décembre dernier et disponible également en podcast, autour des réseaux sociaux avec pour sujets : la dopamine, les streameuses, les influenceurs, Instagram et l'estime de soi, l'addiction au téléphone, le cyber-harcèlement. Avant l'enregistrement on a exercé nos voix avec notre professeur d'anglais, Germain Lechaussée, qui a travaillé pour une chaine de télévision.
En décembre, la classe a passé une soirée à visiter les locaux de Ouest France. On nous a montré les locaux qui venaient d'être refaits et qui permettent maintenant aux jounalistes d'avoir un lieu de travail plus convivial et mieux organisé. On a vu aussi les mastodontes de l'imprimerie.
Puis, après les vacances de Noël, ont suivi quelques séances autour de l'orientation.
Enfin, après les vacances de février, la classe a eu en charge l'écriture du journal du lycée, nous sommes aidés par un ancien journaliste et en partenariat avec Ouest France.
Eloi Ramette et Hugo Le Menn, 1ère media
Les 1ère sports s'investissent dans le monde de l'évènementiel
Depuis le début de l'année, les 1ère Sport sont intervenus dans de nombreux évènements sportifs et y ont participé en tant que bénévoles : l'OPEN de Tennis de Rennes, pour lequel ils ont contribué à gérer la billeterie, le championnat de France de Badminton à la Glaz Arena (Cesson Sévigné) au cours duquel ils ont encadré des enfants, le Cross départemental UGSEL, les 10km de Chantepie, le championnat de France de judo à Laval ainsi que dans d'autres évènements à venir.
Après avoir interrogé les élèves de cette classe, nous avons constaté qu'ils ont beaucoup apprécié de participer à l'Open de tennis et au championnat de France de badminton. En effet, ils ont aimé se divertir à l'exterieur du lycée en organisant des évênements, découvrir des sports et regarder les matchs. Au contraire, ils ont moins apprécié la météo lors du cross et les horaires matinaux de certaines activités.
Ces nombreux projets ont permis à la classe d'appliquer ce qu'ils apprennent en cours, de développer leur autonomie ainsi que de rencontrer de nouvelles personnes. Ceci leur a permis d'oser aller vers les gens puis de leur parler pour au final élargir leurs rapports sociaux. A l'Open de tennis, ils ont eu l'opportunité de rencontrer un joueur de tennis, Benoit Pair ansi qu'un youtubeur, Le Bouseuh qui était dans les spectateurs.
Camille Renault, 1ère media
Premiers pas vers le monde
Dans le cadre de leurs projets, les élèves de 1ère Monde accueillent chaque semaine un intervenant, qu'un élève a choisi. Par exemple un ancien détenu, ou encore une personne atteinte d'autisme, et qui raconte son parcours ainsi que son inclusion au sein de la societé. Etant donné que j'y ai participé, je vais pouvoir vous partager mon expérience.
En effet, le mardi 16 mars, j'ai eu la chance d'assister à l'intervention d'Enzo accompagné de la co-fondatrice de l'association Mathi, ainsi que du restaurant Bottega. Enzo travaille en tant que cuisinier dans le restaurant italien "Bottega", qui a pour projet d'inclure les personnes autistes au sein de la société, car l'inclusion de ces personnes n'est pas forcément facile. Cela fait bientot 2 ans qu'il y travaille et maintenant il a de l'expérience. Il a comme projet professionnel d'intégrer ensuite la cantine d'un restaurant scolaire. Il a eu un parcours scolaire "normal" avec une A.V.S. (Auxiliaire de Vie Scolaire) puis il a intégré un collège/lycée ULYSS .
D'après un sondage effectué auprès des élèves de la classe, parmi les nombreuses rencontres qu'ils ont vécu, leurs favorites ont été celle avec un ancien détenu ainsi que celles avec des personnes ayant des différences culturelles. Grace à ces projets, les élèves de la classe ont ainsi pu s'ouvrir à de nouvelles cultures et enrichir leur culture générale.
Paul Eriaud, 1ère média
Une classe engagée auprès des enfants démunis
Les premières UNESCO se sont investis lors du Marché de Noël au mois de décembre. Ils ont réalisé une vente de gâteaux qu'ils ont cuisinés pour reverser les bénéfices à différentes associations telles que "Espoirs d'enfants" et les Crèches d'Aréquipa afin de les aider. Ils ont pu récolter au total 160 €, 80 € pour chaque association. D'autres associations étaient également présentes pour le marché de Noël. Elles vendaient par exemple de l'artisanat, des lunch box, parmi tant d'autres produits pour se financer.
Les élèves ont aussi aidé à vendre du poivre avec l'association AVEau marché de Nöel du lycée et à l'exterieur. Cette expérience leur a permis d'améliorer leur organisation, leur a également appris à gérer de l'argent et leur a apporté de l'autonomie.
De plus, ils ont continué à aider ces associations. Ils ont été très touchés par exemple par l'association "Espoirs d'enfants" qui vient en aide à des enfants démunis vivants au Bénin avec leurs mères qui cassent des caillous dans des carrières de pierre et ont décidé de mettre en place une collecte de vêtements pour les envoyer là bas.
Gabrielle Poirer
et Camille Renault, 1ère médias
Les TGRH1 raniment la flamme
Le jeudi 23 mars 2023 à 18h30, la classe de TGRH1 a eu l’honneur d’assister à la cérémonie du soldat inconnu prévue ce jour là sous l'Arc de Triomphe à Paris et ont pu en témoigner :
Lola Gougeon : « J'ai été volontaire pour raviver la flamme durant la cérémonie. »
Lalie Savina : « Je me suis également portée volontaire pour être le porte drapeau tout au long de la cérémonie »
Lise Delavigne et Antonin Sauvée : « nous avons déposé une gerbe en l’honneur du lycée autour de la tombe du soldat inconnu »
Toutes les personnes qui ont participé à la cérémonie ce jour là ont eu la chance de pouvoir signer dans le livre d’or, qui sera gardé pour l’éternité !
Nous nous sommes également rendus à l'exposition "Foules" à la cité des sciences de Paris.
Cette exposition parlait des différents phénomènes de foule dans différents contextes, comme quand on chante ou quand on est dans les lieux publics.
Un spécialiste, Mehdi Moussaïd, faisait des interventions sous formes de vidéos explicatives.
L'expérience était enrichissante et ludique !
Les élèves de TGRH1
Mutualisation des enseignements entre les formations AS et AES
Depuis l’an dernier, les référentiels des diplômes aide-soignant (AS) en formation initiale et par apprentissage et accompagnant éducatif et social (AES) ont un bloc de compétences en commun. Il s’agit du bloc 5 : « Travail en équipe pluri professionnelle et traitement des informations liées aux activités de soins, à la qualité/ gestion des risques ».
Dans ce cadre, les 3 formations se sont retrouvées le lundi 3 avril, pour un temps de connaissance des métiers de chacun, dans leurs différences et leurs complémentarités. S'en est suivi un temps de « speed dating » autour de professionnels du secteur sanitaire et médico-social pour ouvrir les futurs AS et AES aux poursuites d'études possibles une fois leur diplôme obtenu.
Pendant deux semaines, les élèves suivront les enseignements en collaboration et apport mutuel de connaissances lors d’ateliers et d’activités autour notamment de la transmission d’informations orales et écrites, le travail en équipe et la qualité et gestion des risques professionnels.
Anne-Marie Echelard
Échange linguistique en Sicile
Les élèves d’italien ont vécu un échange avec un lycée linguistique sicilien du 25 au 31 Mars 2023. Leurs correspondants seront en Bretagne du 5 au 12 Mai. Voici quelques témoignages enthousiastes :
Le voyage en Sicile fut une très bonne expérience sociale, les gens y sont accueillants et bienveillants. Palerme est une ville pleine de magnifiques bâtiments que nous avons pu visiter comme le Palais des Normands ou bien les cathédrales arabo-normandes.
Les autres villes où nous avons pu nous rendre furent aussi magnifiques à visiter comme Cefalù ou encore Arigente et la vallée des temples. Malheureusement, malgré tout ça le voyage reste court mais très enrichissant.
Je remercie les professeurs qui on pu nous permettre de vivre une telle expérience !
Côme, 1ère Start Up
Ce voyage fut très enrichissant, tout d’abord par la découverte de la Sicile, une île si belle et si riche en patrimoine mais également par l’immersion dans une famille d’accueil. Le peuple sicilien est très accueillant et bienveillant avec les voyageurs qui arrivent sur ses terres. Ils nous ont accueillis à notre arrivée comme si nous étions de la famille ! La gastronomie est également très bonne et nous mangeons beaucoup de pâtes, des pizzas et bien évidemment les spécialités de la région qui sont très bonnes. Ce voyage m’a fait découvrir également de nombreux amis et amies italiens avec qui je vais garder contact encore très longtemps car ce sont des personnes extraordinaires. Ce voyage était exceptionnel et je veux remercier l’ensemble des personnes qui l’ont organisé car sans eux rien de tout cela ne serait arrivé.
Pierre, 1ère Sport
Je suis actuellement en classe de seconde et j'ai fait un voyage scolaire en Sicile qui fut inoubliable et très intéressant. La culture est différente mais forte enrichissante. Les italiens sont très accueillants et sympathiques. J'ai gardé contact avec eux et je leur parle toujours. Les paysages sont très beaux et les monuments culturels intéressants. J'ai fait un très beau voyage et je remercie toutes les personnes qui nous ont permis de faire ce voyage.
Nohlan, 2nde 2
Ce fut l’un des meilleurs voyages que j’ai pu faire dans ma jeunesse et j’en remercie beaucoup mon établissement scolaire et mon professeur d’italien, car on a eu une chance incroyable. Ma famille d’accueil était super. Elle m’a donné une très belle image de l’Italie, ce qui me donne vraiment envie de repartir ! Les sorties scolaires étaient incroyables et très enrichissantes sur l’histoire de la Sicile, ce qui a beaucoup développé ma culture générale. Les paysages étaient magnifiques et nous avons eu la chance de n’avoir aucun jour de pluie.
Maéva, 2nde 2
« Les étudiants de BTS SAM embarquent à bord de la péniche spectacle »
N’avez-vous jamais aperçu les deux premières péniches amarrées quai Saint-Cyr, ou ne vous êtes-vous jamais demandé ce qu’elles pouvaient abriter ? C’est ce que Romane, étudiante en BTS Support à l’Action Managériale avait envie de partager avec les étudiants de sa promotion après son stage de deux mois avec la compagnie de théâtre, le vendredi 6 janvier.
Dans le cadre des ateliers de professionnalisation les étudiants en 2ème année de BTS Support à l’Action Managériale ont passé une journée à La Péniche Spectacle, lieu atypique de diffusion de spectacle, en plein centre-ville de Rennes. Ils ont pu échanger sur le thème du Spectacle vivant avec l’équipe de la Péniche Spectacle et ont découvert l’histoire de ce projet familial qui perdure depuis plus de 30 ans et qui propose des ateliers d’écriture, des conférences littéraires et abrite plusieurs expositions tout au long de l’année.
Après un pique-nique convival à bord de la péniche, entourés de tableaux qui invitent au voyage, les étudiants ont rejoint avec impatience la salle de spectacle.
Au programme une plongée dans les années 40 avec « Swing chic et Zazou choc ». Les artistes : Marion, Lise et Hugues ont exposé en chansons les préoccupations des zazous en ces temps troublés. Rempli de couleurs, de swing , d’humour ce divertissement leur a permis de « Sourire à un Autre Monde », thème de l’année et découvrir le monde du spectacle vivant.
Romane Neus, BTS SAM 2 B, Sophie Balandier

Succès du repas solidaire
Nous pouvons nous engager dans les plus petits gestes afin de rendre le monde un peu meilleur chaque jour.
Le repas solidaire a eu lieu mardi 4 avril. Élèves, enseignants et personnels y ont massivement participé. Près de 400 repas ont été servis au profit de deux associations qui viennent en aide aux enfants défavorisés au Viet-Nam et au Pérou. La démarche a été présentée à toutes les classes avec des bénévoles qui ont su parler de leur engagement au sein de l'Aide au Viet-Nam et à l'Enfance et des Crèches d'Arequipa.
Merci à chacun pour l'effort fourni. Grâce à vous, 1910 euros ont pu leur être reversés.
Diane Briant
Un mois de mars riche en rencontres en BTS GPME
Au mois de mars, les étudiants en BTS gestion de la PME, première année, ont eu l’opportunité de partager un moment privilégié, par groupes, avec des acteurs du théâtre de Pan.
Au cours de 3 demi-journées, nos apprentis comédiens ont appris, à se mettre en scène afin de :
· développer des qualités créatives, la concentration, l’expression corporelle,
· d’apprendre à mieux se connaitre, et à découvrir des capacités insoupçonnées et de prendre confiance en soi,
· de faire preuve d’ingéniosité…
Des compétences qui participent à l’épanouissement de chacun et qui peuvent être un outil précieux de développement personnel.
Les étudiants ont également participé à un atelier de décodage et de vérification des informations publiées dans la presse et les réseaux sociaux. Marie-Christine BONZOM, journaliste, politologue, spécialiste des Etats Unis et Emmie Niard, cheffe de projet web et éditorial au département d’Ille et Vilaine, ont partagé leurs expériences du journalisme et des médias en France, en Grande Bretagne et aux Etats Unis. Des échanges riches qui ont contribué au développement de leur esprit critique.
Le vendredi 3 mars, les étudiants de BTS 2 ont rencontré M. PHILIPPOT, Responsable de l’Administration des Ventes et de la Supply Chain de l’entreprise SOPRAL. Son intervention a permis de découvrir l’organisation de cette société de fabrication d'aliments secs pour chiens, chats et chevaux, autour de la relation Clients/Fournisseurs.
Une belle transmission également d’un parcours professionnel très atypique.
Fabienne Pincemin
Le projet Rando-culture
Une petite idée nous trottait dans la tête depuis un moment. Nous sommes une association multisport à Rennes. Nous jouons au basket, au tennis de table, au badminton, nous faisons de la gymnastique. Il nous manquait l’extérieur, et les sorties-balades. Seulement voilà, nous connaissons notre ville, celle de tous les jours, mais pas tous ses coins et recoins. Et nous avions envie de partager ces balades avec nos ainés et nos adhérents à mobilité réduite qui ont envie de sortir. Nous avons eu vent des trésors cachés de Jeanne d’Arc, trésors d’énergie et d’idées. Nous avons donc simplement organisé une séance « shaker » et il en est sorti un projet détonnant : La Rando-Culture avec les BTS TOURISME.
La commande : des circuits à thème, accessibilité et facilité de trajet, des pauses gourmandes, sportives, culturelles, musicales, insolites, au milieu de la verdure ou de notre patrimoine, …
Et le résultat, de magnifiques projets en incubation. Membre de l’association je suis venue voir des présentations de projets par des groupes enthousiastes, engagés, sérieux. Ils ont tout testé, les déplacements et les pauses, les difficultés, l’accessibilité, les affiches. Et tout le monde y a mis son grain de sel : BTS Comm, BTS ESF.
Un projet d’envergure, que l’on a bien l’intention de mettre en place à la prochaine rentrée, les prémices étant validés par notre groupe. Notre association Avenir de Rennes dit merci à cette collaboration et nous avons hâte de démarrer le terrain.
Bureau de l’Avenir de Rennes
L’accueil par le logement
L'accueil par le logement, au coeur de la mission associative de la maison en ville.
Face à la demande croissante de logements des 18 à 30 ans, les prix de l’immobilier sont en augmentation, phénomène que la crise sanitaire a exacerbé. Le logement pèse lourd dans le budget des jeunes.
Les étudiants de BTS ESF, sensibles à cette problématique, ont assisté à la présentation de l’association La Maison en Ville.
L’association La Maison en Ville développe plusieurs formes de logements solidaires dont la cohabitation intergénérationnelle.
Il s’agit de loger un étudiant chez une personne âgée en échange d’une présence conviviale, de petits coups de mains et parfois, d’une participation financière modérée. Cette cohabitation permet à l’accueillant et l’accueilli d’éviter la solitude, de se rendre des services mutuels et de vivre une belle solidarité entre générations.
L’association valide les candidatures, constitue les binômes et assure le suivi. Les professionnelles accompagnent les logeurs et les étudiants tout au long de l’année par des conseils, animations, rencontres et du soutien en langue française si besoin
Les étudiants de BTS ESF, futurs travailleurs sociaux, ont apprécié ce temps d’échange qui a permis de mieux comprendre les missions de l’association et les atouts de la cohabitation intergénérationnelle solidaire
Sylvie Gérard
En stage à Rio
J’ai eu la chance de réaliser mon dernier stage de BTS tourisme à Rio de Janeiro au Brésil auprès d’une agence d’excursions.
Ma mission principale était de réaliser des vidéos pour les réseaux sociaux de l’entreprise. En arrivant, j’ai eu la surprise de m’apercevoir que mon logement se trouvait en plein milieu d’une favela de Rio contrairement à ce qui était indiqué sur internet. J’ai donc été confronté à des réalités auxquelles je n’avais jamais fait face auparavant et je devais les affronter seul. J’ai dû m’adapter assez rapidement aux gangs, aux armes, à la drogue ainsi qu’aux problèmes qui sont courant lorsque l’on vit dans une favela (coupures d’eau pendant quelques jours, coupures d’électricité et vivre en communauté avec quelques cafards…).
Par ailleurs, j’ai également découvert la favela sous un autre angle avec des habitants très accueillants, impressionnants par leur joie de vivre et leur perpétuel sourire. La favela est un lieu qui représente à merveille la culture de Rio malgré la pauvreté. C’était l’endroit où je me sentais le plus en sécurité malgré la présence des narcotrafiquants car la favela possède ses propres codes. Je me suis lié d’amitié avec un habitant d’une favela voisine que j’ai eu la chance de pouvoir l’interviewer lui, ainsi que d’autres habitants.
Dans une vidéo d’un quart d’heure il explique le fonctionnement d’une favela. La vidéo est disponible sur ma chaine YouTube (Julien__legendre).
Cette expérience très formatrice me conforte dans mon choix d’exercer le métier de vidéaste.
Par ailleurs le BTS m’a également permis de pratiquer ma passion ; lors de la journée GTTP qui a eu lieu au lycée le 31 mars dernier, j’ai pu réaliser une vidéo sur cette journée. Elle sortira au début du mois de mai.
Julien Legendre,
BTS Tourisme 2
Tourisme : des métiers d'avenir
Les deuxièmes rencontres nationales GTTP se sont déroulées au Lycée Jeanne d’Arc de Rennes, partenaire historique de l’association GTTP France.
Jeudi 30 et vendredi 31 mars, ce fut l’occasion de rassembler experts et acteurs du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration, ainsi que établissements, enseignants et étudiants, autour du thème : “Tourisme : des métiers d’avenir !”.
Qui est GTTP ?
GTTP, organisateur des “Deuxièmes Rencontres GTTP France” en 2023, en partenariat avec le Lycée Jeanne d’Arc de Rennes, est une association nationale visant à mettre en réseau différents acteurs du Tourisme et à coordonner sur l’ensemble du territoire, certaines actions proposées par le programme international GTTP. Depuis 1986, celui-ci accompagne 700 000 jeunes dans 15 pays, à travers le monde. La section Tourisme du Pôle Supérieur du Lycée Jeanne d’Arc y est membre depuis 2016 ; il y a un an, elle a initié la mise en place du réseau national permettant ainsi d’associer d’autres établissements et professionnels.
Au programme !
En cet après-midi du 31 mars, des ateliers sous forme de workshops ont été mis en place pour permettre aux acteurs de la filière Tourisme de partager et d’échanger avec les étudiants sur leurs expériences et les perspectives professionnelles possibles, dans un secteur sujet à la transformation et l’adaptation des nouveaux et jeunes travailleurs, qui sont en quête de sens, de bien-être ou encore sensibles à la défense de l’environnement au travail.
L'objectif derrière cet évènement
L’événement des “Deuxièmes Rencontres GTTP France” s’est inscrit également dans la première édition de la “Semaine des Métiers du Tourisme”, programmée du 3 au 9 avril et lancée par Olivia Grégoire, Secrétaire d’État chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, rattachée au Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique.
Ainsi, cet événement a permis de démontrer l’avenir prometteur des métiers du Tourisme. Il a rassemblé plus de 200 participants, pour lesquels des horizons attractifs se dessinent. Cet événement est le bienvenu, dans un contexte de pénurie de main d’œuvre, notamment dans le secteur de l’hôtellerie-hébergement-restauration pour l’été 2023..
Logan Courtel,
étudiant de BTS Communication
Une visite des BTS Communication au musée de la Libération de Paris
La visite se fait en parcourant différentes salles. Il s’agit d’une suite chronologique sur des faits marquants de la seconde guerre mondiale.
Ce musée nous plonge au cœur de l’action à travers des étapes importantes. Nous y découvrons aussi l’engagement mené par Jean Moulin et Le général Leclerc.
Il ne vous échappera pas que chaque salle est d’une couleur différente pour soulever une thématique. Chaque salle est agrémentée de textes, d’objets, de documents originaux, de photographies, de vidéos d’archives ou de témoignages qui évoquent la résistance, les combats, la répression, la clandestinité et la liberté retrouvée.
Jean Moulin, Philippe de Hauteclocque, deux personnages historiques
Cette salle est consacrée à leur biographie. Philippe de Hauteclocque et Jean Moulin, tout en suivant leurs parcours particuliers, deviennent des serviteurs de la France (1918-1940).
Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers. Sa famille est d’origine provençale. Son père est enseignant, est un républicain convaincu, engagé dans la vie politique locale. Moulin a étudié le droit, il va faire une belle carrière de haut fonctionnaire. En 1932, il va intégrer les cabinets ministériels grâce à la rencontre de Pierre Cot et en 1939, il est sous-préfet puis préfet d’Eure et Loir.
Philippe de Hautecloque est né le 22 novembre 1902 au château familial de Belloy, près d’Amiens. Son milieu est celui de l’aristocratie terrienne de Picardie, antirépublicain et éminemment patriote. Son père s’engage lors de la Première Guerre Mondiale.
Il fait de brillantes études dans le métier des armes, il est reçu à l’école militaire de Saint-Cyr et sort major de l’école de cavalerie de Saumur. Ensuite, il devient instructeur pour obtenir un poste de commandement de haut niveau en 1938 et sort major de sa promotion pendant l’été 1939.
Les pavillons de la place Denfert-Rochereau
L’entrée du musée se trouve place Denfert-Rochereau qui a une particularité : les bâtiments sont tous identiques. Cette place a été construite en 1787 par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux pour prélever l’octroi.
Les deux pavillons sont jumeaux et sont construits en tuffeau. La construction est de néo-classique.
On peut voir que les 3 portes sont imposantes et alignées aux fenêtres du haut. L’architecture est harmonieuse et bien symétrique.
Des œuvres symboliques
Au fur et à mesure de la visite, nous arrivons dans une salle vert de gris qui symbolise les uniformes de soldats allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. De nombreuses œuvres y sont représentées. Par exemple, un fac-similé de juillet 1943, écrit par une femme dédiée au maréchal Pétain pour obtenir la libération de son époux.
Nous pouvons voir des œuvres originales, deux objets pour enfants, la boîte de jeu de cubes avec une étiquette portant le contour du visage de Philippe Pétain et une ardoise « magique » effaçable qui montrent la propagande maréchaliste. Mais également on y retrouve des journaux, affiches, brochures qui dénoncent « l’anti-France ».
Une œuvre a particulièrement retenu mon attention car elle se démarque des autres par son élégance. En effet, il s’agit d’un chapeau fait par une modiste française Odette Bernstein connue sous le nom de Fanny Berger qui tenait une maison renommée à Paris dans le 8e arrondissement.
En tant que juive, elle est obligée d’abandonner son entreprise à un administrateur car le gouvernement français et l’administration acceptent de prêter main forte aux Allemands, qui poursuivent une politique d’extermination des Juifs. Les Juifs avaient un savoir-faire inégalé et la haine des Allemands par rapport à ce peuple a conduit à l’extermination de 72 500 Juifs.
Le portrait d’une résistante
L’histoire de la résistance à l’occupation allemande n’est pas faite uniquement de personnages célèbres, mais également de nombreux inconnus.
Golda « Olga » Bancic est née en 1912 à Kichinev (Roumanie) dans une famille juive. A 12 ans, elle est apprentie matelassière. Son activité communiste lui vaut une peine de prison. Elle part pour la France en 1938 et en 1939 sa fille Dolores nait. Olga vit rue du Château à Paris, Rue Andrieux, elle cache des armes qu’elle apporte sur les lieux des actions des résistants communistes FTP-MOI. Elle a été arrêtée en 1943, jugée en 1944 et guillotinée à Stuttgart le 10 mai 1944.
La scénographie
À la suite des espaces consacrés à la Résistance, vous entrez dans une grande salle aux murs jaunes.
Nous entrons dans une salle qui est dédiée aux combats de la Libération de Paris en août 1944. Des caissons représentent les barricades construites par les Parisiens au moment des combats pour la libération de leur ville.
L’atmosphère change par son décor avec des plafonds hauts et des teintes plus claires de couleurs blanches. On sent que la libération est proche.
Les évènements sont racontés quotidiennement aux moyens des tracts, des documents (les Ordres du jour et communiqués et les unes de presse), des objets (les vêtements portés) et des films qui permettent de faire revivre les attaques.
Paris libéré le
25 – 26 août 1944
La visite se termine par l’atrium, consacré aux journées qui ont suivi la Libération de Paris. Un dispositif audiovisuel a été mis en place, il est composé de dix-huit écrans qui symbolisent la France relevée et fait écho à l’installation sur l’Exode de 1940. On y retrouve un montage sur le défilé du général de Gaulle descendant les Champs Élysées face à une foule immense et en liesse. Le drapeau français a repris sa place.
Florine Rivallant,
étudiante en BTS COM
1ère année
SMOS, un groupe de pop louange rennais avec plusieurs cordes à son arc
SMOS (Saint Melaine on Saturday) est un groupe de pop louange rattaché à la paroisse Notre Dame en Saint Melaine (Rennes) et dont fait partie Eloi, élève de 1ère media.
Ce groupe a été créé à l’initiative du père Nicolas Guilloux, curé actuel, et de paroissiens, en 2016. Aujourd’hui il est composé de plusieurs dizaines de lycéens, étudiants ou jeunes professionnels répartis dans plusieurs pôles : Musique, Accueil, Frat’ et servants de messe. Ils s’occupent de la messe du samedi soir à 18h00.
Le curé et le groupe de paroissiens ont voulu rajeunir l'assemblée en créant une messe "autrement". Cela a pu inciter des jeunes à retourner à la messe, car selon le père Nicolas Guillou, la fréquentation de Saint Melaine a augmenté de 30 % durant l'année 2021-2022.
En 2020, lors du confinement le groupe a continué de jouer pendant les messes, mais celles-ci étaient en distanciel et sur les réseaux sociaux. A chaque messe, les musiciens/chanteurs se sont filmés et ont envoyé leurs vidéos aux monteurs, pour qu'ils puissent en faire des montages et ainsi créer une messe en vidéo aux heures habituelles des messes.
En 2021, Rennes fut choisie pour accueillir un évènement annuel : Le Congrès Mission. Parmi les paroisses choisies, il y avait : la cathédrale St Pierre, St Melaine, Toussaint, St Germain et St Etienne, ainsi que le lycée St Martin.
En janvier 2021, un nouveau pôle est créé : vie fraternelle. Ce pôle est chargé de préparer et de faire le planning de réunions de SMOS. Ces réunions peuvent être des déjeuners avec un moment de formation ; elles peuvent être aussi des dîners avec un moment convivial : chant, danse...
En janvier 2022, ce groupe s'est lancé un défi formidable : créer un CD. Il est composé de 12 morceaux (6 reprises et 6 compositions originales). Il est sorti à Noël de la même année, grâce à une cagnotte participative en ligne. Il est donc maintenant disponible en CD, mais aussi sur toutes les plateformes de streaming : son nom est Levez-vous !
Pour ma part, je fais partie de ce groupe depuis 3 ans maintenant dans le pôle musique, avec la clarinette et la clarinette basse.
Eloi Ramette, 1ère media
A propos d'écoconception, les étudiants de Jeanne d’Arc prennent le train en marche
À l’occasion du 75ème Festival de Cannes en mai dernier et pour la première fois, ÉCOPROD avait déroulé le tapis rouge pour les films ayant mis en place une démarche d’éco-production.
Les étudiants de deuxième année du BTS Communication du Lycée Jeanne d’Arc ont à leur tour intégré cette démarche pour le tournage et le montage de leurs vidéos réalisées en janvier 2023 sur le thème International Engagé suite à une intervention de l’association ECOPROD et grâce à l’accompagnement de l’association Cinéclipse en partenariat avec la maison des jeunes du quartier Le Grand Cordel.
Les étudiants du BTS COM ont ainsi adopté 5 éco-gestes dès la phase idéation de leur projet vidéo en passant par la phase écriture du synopsis et du scénario jusqu’au tournage et montage de leur vidéo :
- L’utilisation des transports en commun pour se déplacer lors du tournage ou le covoiturage en adoptant une éco-conduite
- Le recours à l’éclairage naturel ou l’utilisation d’ampoules LED
- L’usage de décors déjà construits ou de matériaux écoresponsables
- L’envoi par mail de fichiers allégés ou zippés
- L’emploi de la WIFI dès que possible
En raison de l’empreinte carbone importante que génère le secteur de l’audiovisuel, qui s’élève à 1,7 millions de tonnes de CO2 par an (selon une étude effectuée par ECOPROD), l’organisation souhaite modifier en profondeur la manière dont le secteur audiovisuel (sociétés de production, studios de tournages, équipes, acteurs, réalisateurs, …) traite le sujet de l’éco-responsabilité.
En effet, la raison d’être même d’ÉCOPROD concerne La défense des enjeux environnementaux, dans le domaine de la cinématographie.
Ainsi, l’objectif principal par l’intermédiaire de prix est de donner une plus grande et une meilleure visibilité aux films écoproduits, auprès du grand public.
Logan Courtel,
Louan Guénégou
et Amandine Lefoul,
BTS Communication
Coup de cœur des 1ère médias ♥
Nous allons vous présenter les films que nous avons vu dernièrement au cinéma :
Alibi.com 2 :
Ce film est très drôle et raconte l’histoire d’un homme qui se retrouve dans de nombreuses situations insolites à cause de ses mensonges car il ne veut pas présenter sa future femme à ses parents.
Scream 6 :
Ce film d’horreur raconte l’histoire de deux sœurs et leurs amis qui sont à nouveau victimes d'une série de meurtres commis par un nouveau tueur Ghostface à New York cette fois-ci.
Simone, le voyage du siècle :
Ce film, très émouvant, retrace la vie de Simone Veil, son enfance, ses combats pour défendre les droits des femmes et de l’humanité, on suit aussi sa vie en tant que juive pendant la seconde guerre monidale. Ce film peut être très motivant pour les personnes qui souhaitent se lancer dans des études de droit.
Maintenant nous allons vous présenter le top 3 de nos rappeurs préférés.
1. Ninho : Il est un des rappeurs les plus appréciés par les jeunes. Il a sorti de nombreux albums qui ont eu beaucoup de succès mais le plus apprécié de son public est l'album "Destin". Avec des paroles dépeignant le quotidien d’un jeune Français ancré dans son époque, Ninho touche un public large.
2.Tiakola : Il a eu un fort succès ces derniers mois avec la sortie de certains sons comme "Meuda" ou encore "Gasolina". Son style est très aimé des jeunes.
3. J9ueve : J9ueve s’est fait connaître sur la scène du rap français avec des sons comme "Distanciel" ou bien "Flou", son succès continue avec son album sorti dernièrement en 2023 “ Le bijoux le plus brillant”.
Clarisse Gouez
et Juliette Feuillet, 1ère media
L'éducation à la sexualité en milieu scolaire
D'apres le site du gouvernement (https://www.education.gouv.fr) en France, l’âge médian du premier rapport sexuel s’est stabilisé au cours de cette dernière décennie : 17, 6 ans pour les filles ; 17 ans pour les garçons. Ces premiers rapports sexuels sont protégés dans la majorité des cas avec une utilisation du préservatif de l’ordre de 85 %. Une femme sur trois déclare avoir utilisé un moyen de contraception (pilule) au moment de ce premier rapport sexuel.
Nous avons questionné notre lycée à travers un sondage, afin de mieux analyser l’éducation à la sexualité en milieu scolaire.
Nous avons récolté 152 réponses, 128 élèves ont déjà assisté à un cours d’éducation sexuelle au cours de leur scolarité, et généralement en classe de 4ème. 44 % se disent avoir été assez informés, contrairement à 39 % qui se disent insuffisament informés et 18 % pas du tout. Pour une grande majorité (77 %), l’information leur a été utile. 70 % des élèves aimeraient que le lycée fasse de l’éducation sexuelle avec des intervenants extérieurs et 15 % sous forme de cours.
Blanche Cebron de Lisle, Abderrahman Tikijja, 1ère media
En direct du bac 2023 au lycée Jeanne d’Arc
La session du Bac 2023 ressemble beaucoup à celle de 2022 : l'évaluation contient toujours 40 % de contrôle continu et 60 % d'épreuves finales, mais quelques ajustements ont été effectués, notamment concernant les coefficients. Les épreuves de spécialités se sont déroulées pour la première fois au mois de Mars.
Nous avons interrogé 50 élèves de terminale sur leur ressenti par rapport au baccalauréat :
Ils étaient relativement confiants : sur une échelle de 1 à 10, leur niveau de confiance moyen était de 6.
Concernant la mention : 27 d’entre eux espèrent avoir une mention assez bien, 11 pensent avoir la mention bien, 6 visent la mention très bien ; enfin les 6 derniers pensent ne pas en avoir.
Nous leur avons également demandé à quel moment ils avaient commencé à réviser ? : 7 d’entre eux ont commencé à réviser dès le début de l'année scolaire de terminale et les autres ont commencé seulement deux à trois semaines avant les épreuves.
Pour conclure avec cette nouvelle session, 42 d‘entre eux misent plus sur le contrôle continu et les 8 autres misent plus sur les épreuves ponctuelles.
Waël Chetoui et Hugo Copros,
1ère Médias
On apprend de la différence
Le 14 Mars les BTS CI 1 ont pu accueillir des intervenants sur le thème de la diversité culturelle.
Chacun a pu témoigner et raconter en quoi la diversité culturelle est un atout, une richesse pour la vie professionnelle mais aussi en terme de citoyenneté.
Une intervention très émouvante car chacun a livré une part de son intime, de son histoire personnelle.
Un moment de partage au sein de notre classe où nous avons des étudiants binationaux.
Nous avons pu en découvrir davantage sur le Japon, le Togo la Mauritanie et l'Inde.
Travailler à l'international c'est aussi apprendre à découvrir une culture, une histoire différente de la nôtre.
Tout ce qui est étranger nous intéresse car on apprend tellement de la différence.
Elise et Déborah, BTS CI1
Le tabac, une drogue ?
Le 1er Mars 2023 le prix des paquets de cigarettes a augmenté de 50 centimes en moyenne en France. L’Etat a fait passer cette loi pour réduire le nombre de fumeurs et dissuader les jeunes de commencer.
Nous avons effectué un sondage au lycée Jeanne d’Arc où nous avons demandé aux élèves si le nouveau prix du tabac influençait leur consommation. Nous avons eu 130 réponses. 28 % d’élèves déclarent avoir changé leur consommation à cause de l’augmentation. Cependant, 72 % affirment que cela n'a pas changé leurs habitudes
Qu’est-ce que le tabagisme ?
Le tabagisme c’est le fait d’avoir l’habitude de fumer, c’est l’addiction au tabac. Dans le tabagisme on distingue deux formes. Il y a le tabagisme actif qui est le fait d’utiliser le tabac sous toutes ses formes (cigarette, cigare, pipe...) ou de le consommer avec d’autres produits (cannabis, héroïne...). Mais il y a aussi le tabagisme passif. Ce sont les gens non-fumeurs qui vont inhaler la fumée des fumeurs involontairement.
En France, le tabagisme cause plus de 75 000 décès par an. On estime qu'il y a environ 15 millions de fumeurs dont 12 millions de fumeurs quotidien.
Sur les 130 élèves et étudiants de notre lycée qui ont répondu au questionnaire, 59 % se sentent dépendants.
Les conséquences du tabagisme sont connues ; pourtant, 12 % des eleves ont répondu ne pas avoir conscience des risques liés au tabagisme.
Si on peut vous donner un conseil, le meilleur moyen d'arrêter c'est de ne pas commencer !
David Barbas et Martin Cousin, 1ère media
Éric Verdonck, médecin du centre de formation du SRFC
Êtes-vous un supporter du stade rennais ? Connaissez-vous Éric Verdonck ? C’est un médecin du sport au centre de formation de Rennes. Son métier est de prévenir et de soigner les joueurs du centre de formation. Éric Verdonck est âgé de 48 ans, il est médecin généraliste et médecin du sport.
On lui a donc posé quelques questions :
Quelle est la différence entre un médecin du sport et un médecin normal ?
“La différence est que je m’occupe de sportifs souvent jeunes, je réalise des activités de prévention sur les gestes d’étirements et de soins à entreprendre pour pouvoir les faire progresser, enfin, je m’occupe de tous les soins et au bien-être des joueurs du club ”
Pourquoi faites-vous ce métier et qu’est ce que vous aimez dans celui-ci ?
“Je fais ce métier par vocation, soigner des gens, cela m’a paru une évidence. Je veux rendre service et soigner et c’est ce que j’accompli dans mon métier.”
Quelle qualité faut-il pour travailler dans ce milieu ?
“ Il faut être à l’écoute des gens, comprendre leur demande pour répondre au mieux à leurs besoins.”
Expliquez nous votre parcours scolaire le plus brièvement possible :
“Après avoir fait 9 années d’études post-bac, j’ai suivi une formation pour obtenir le diplôme de médecin du sport”
On remercie le Dr Verdonck d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.
Thomas Séverin et Leny Erima, 1ère media
Valorisons le foot féminin !
Vous aimez le foot ? Vous aimez le foot feminin ?
Mais connaissez-vous les inégalités auxquelles les femmes font face ?
Depuis 1991, les joueuses de football subissent de nombreuses inégalités et restent bien moins valorisées que les joueurs de football... Les matchs et les compétitions sont beaucoup moins médiatisés et regardés et les salaires restent bien inférieurs à ceux des hommes.
Tout d’abord, on remarque de fortes inégalités au niveau des salaires, la ligue féminine reçoit 10 % de moins que la ligue masculine.
Certaines fédérations sont accusés de sexisme et de discrimination comme la fédération norvégienne qui subit l’accusation d’une joueuse de la sélection nationale de 2017 : Hegerberg.
Les joueuses de football sont les moins bien équipées en terme de communication et de marketing ; cela a donc une incidence sur le taux de remplissage très bas des matchs féminins. Ce qui explique que dans la plupart des pays, la Coupe du monde de football feminin n’est pas diffusée comme celle des hommes.
Le millieu du football féminin comporte également d’autres métiers comme arbitre, entraineuse ou encore commentatrice.
Mais malheureusement, les commentatrices sur des matchs masculins sont encore rares ; à l’heure actuelle ce sont plutôt des commentateurs sur les matchs de football.
Côté entrainement, la situation n'est pas plus glorieuse : sur les 56 équipes de sports collectifs présentes en demi-finales à Rio, seulement 4 équipes ont 1 femme pour entraîneur.
154 élèves du lycée ont répondu au questionnaire que nous leur avons envoyé. Les deux tiers ont répondu qu'ils ne pensaient pas que les matchs masculins étaient du même niveau que les matchs féminins. Un des éleves a par exemple répondu que pour lui "Physiquement c’est hormonal, les femmes dégagent moins de puissance et l’intensité est beaucoup moins ressentie par le spectateur. De plus le niveau technique laisse à désirer".
Mais les inégalités du football feminin sont en train d’évoluer !
Ainsi, dans notre questionnaire, 68 élèves pensent que le football feminin peut atteindre le même niveau que le football masculin.
Les médias sportifs ont une très haute responsabilité au niveau de la promotion du sport féminin et au niveau du changement de mentalité vis-à-vis du foot féminin. Les spectatrices sont également très importantes, notamment par leur soutien dans les stades. C’est grâce à ces actions que le football féminin sera de plus en plus médiatisé et sponsorisé.
Ces dernières années, le pourcentage de clubs qui proposent une formation de football aux filles connait une forte amélioration : aujourd’hui 80 % de clubs proposent cette formation.
Jeanne Le Galiard
et Sasha Olivier, 1ère media
La loi de programmation militaire vue par un lieutenant-colonel
Emmanuel Macron a annoncé le 20 janvier 2023, une augmentation du budget militaire des armées de 413 milliards €, à l’occasion de la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) sur la période 2023-2024. Ce sujet est important en raison du contexte international, en Ukraine notamment où l’armée française a participé au conflit en envoyant du matériel (véhicules, artillerie…).
Afin d’avoir un retour plus concret sur le sujet, nous avons interrogé le lieutenant-colonel Benoit Clermont, commandant du groupement d’application des lieutenants d’artillerie du 11ème régiment d’artillerie de Marine. C’est un sujet qui nous concerne tous indirectement car il touche les différentes armées françaises, qui sont une des principales forces de notre pays aujourd’hui. Il est donc important pour nous d’en informer le plus de personnes possible.
Selon lui, La LPM est une “très bonne chose du point de vue financier”. Elle permettra de moderniser et transformer l’outil militaire ainsi que de renforcer concrètement les armées (Marine nationale→nouveau porte-avion, nouvelles frégates ; Armée de l’Air→amélioration des rafales ; Armée de Terre→développement des véhicules, communication, artillerie, achat de munitions, etc). De plus, cette augmentation budgétaire servira à renforcer les équipements nucléaires français (sous-marins nucléaires et rafales nucléaires) et à préparer les armées au combat de haute intensité.
Enfin, la loi de programmation militaire participera à l’évolution des conditions du personnel militaire : niveau de vie, nouvelle rémunération et prise en compte des familles. Le lieutenant-colonel Benoit Clermont définit cette LPM comme “LPM de modernisation”.
Oscar Alibert et Wandrille Godin, 1ère media
La mode sur les réseaux sociaux
Pourquoi est-on influencé par la mode ?
La mode vestimentaire est un moyen pour les jeunes d'exprimer leur caractère, leur personnalité, de rejoindre une communauté ou d'appartenir à un groupe. "Les adolescents veulent s’exprimer à travers leur style vestimentaire.” a dit Lisa Madi, une influenceuse. En effet, la mode est un art qui nous séduit au quotidien, qui permet de développer nos goûts et joue sur notre sensibilité et nos émotions. Enfin... la mode nous inspire.
Notre expérience sur les réseaux
D'après notre expérience personnelle, et comme la majorité des personnes de notre classe, les réseaux sociaux qui impactent le plus la mode sont Pinterest, Tik Tok et Instagram.
On peut remarquer que depuis 2019 Tik Tok est devenu le réseau social préféré des jeunes. En effet, il propose différentes trends* (*tendances) qui nous inspirent pour nos achats et sur notre style. Par exemple, il y a eu la trend de "faire des achats sur Shein" qui a explosé en 2020 et tout le monde voulait acheter ses articles pas chers et à la mode... ou encore l’arrivée des crops tops.
La majorité des gens est facilement attirée par les tendances présentées sur les réseaux sociaux et surtout par la mode depuis certaines années, par exemple dans notre classe, Tik Tok est le réseau qui influence le plus à acheter des articles en ligne et nous pousse à changer de style.
Emy Rouby et Elia Mekoui,
1ère media
La journée de la femme... journée en trop ?
La journée internationale des Femmes est célébrée chaque année le 8 mars. C’est l'occasion de reconnaître les défis et les inégalités auxquelles les femmes sont confrontées et d’encourager des actions et manifestations visant à promouvoir l'égalité des sexes.
De nombreuses entreprises, organisations et gouvernements ont également mis en place des programmes et des initiatives pour promouvoir cette grande cause des femmes.
Cependant, malgré les progrès accomplis, les femmes continuent d’être confrontées à des “obstacles majeurs” dans de nombreux domaines : discrimination sur le lieu de travail, violences et abus, barrières économiques et politiques qui limitent leur accès aux opportunités de carrière professionnelle.
La Journée Internationale des Femmes est un moment important pour travailler ensemble à la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes.
Nous avons interviewé des filles et des garçons de notre classe.
Ce qui nous a frappé c’est que les réponses des garçons étaient assez similaires et souvent influencées par les réseaux sociaux. Ce qui fait le “buzz” est souvent extrêmement excessif et renvoie une image négative du féminisme, par exemple avec les vidéos de Typhaine D'evie qui font le tour des réseaux sociaux. On peut aussi citer le témoignage d’une camarade de classe : “Je pense que la journée de la femme est importante, cela sert à défendre les femmes et ce qu’elle subissent. Cependant, je ne me sens pas féministe.”
Nous avons, ensuite, interrogé des filles afin de connaître leurs points de vue, pour savoir si leur parole était aujourd’hui plus entendue qu’avant, à la génération de leurs mères ou grands-mères : “Si, si, forcément, c’est mieux qu’avant, mais on n'est pas encore assez écoutées et j’espère que dans 10 ans ça sera mieux...”
C’est pour ça que cette journée existe encore : pour que les femmes soient plus mises en valeur le temps d’une journée... même si ça devrait être toute l’année !Hugo Le Menn et Mayeul Rouxel, 1ère media


