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Dernier sprint avant le lancement des JO !
Nous attendons tous cet évènement majeur depuis 2017, date de l’annonce du comité international qui a choisi notre belle capitale Paris comme ville hôte.
Comment ne pas associer les jeunes à ces rencontres fraternelles ?
La rédaction de ce journal fut une belle occasion pour nos lycéens de mettre à l’honneur des sportifs, des femmes et des hommes du terrain et des jeunes engagés pour vivre ce moment inoubliable.
Chacun le vit à sa façon comme un temps d’attente pour le bouquet final.
Lorsque la jeunesse croise le sport plus rien ne peut éteindre la flamme !
Bonne lecture,
Maha Richard, Directrice du lycée Jeanne d'Arc

N° 22 - Mai 2024 | www.essfa.fr/ |
JA s'enflamme pour les JO !

Le 1er juin, la Bretagne s’enflamme
La flamme olympique passera le 1er juin dans la capitale bretonne.
Baptiste Dudorion, directeur des services de la vie associative à la Ville de Cesson, spécialisé dans le sport et la logistique, sera au coeur de la journée où la flamme olympique passera en Ille et Vilaine. Nous lui avons demandé comment cet évènement sera organisé le 1er Juin.
Le conseil départemental a décidé de financer le passage de la flamme afin d'y participer. Elle sera présente dans huit villes de Bretagne entre Saint- Malo et Rennes en passant par Cesson-Sévigné, au club « Les poissons volants » (Stade d'eau vive) qui est fortement impliqué dans les Jeux Olympiques.
En effet, ce club de Cesson-Sévigné a été retenu comme centre de préparation aux JOP (Jeux Olympiques et Paralympiques) 2024, mais également aux JOP 2028 à Los Angeles, pour accueillir des entraînements de haut niveau et des événements internationaux. Cette plateforme permet d’accueillir une nouvelle discipline des JOP, apparue la première fois à la coupe du monde 2015 : le kayak cross.
D'après Baptiste Dudorion, le relais se passera différemment de ceux des années précédentes. Il prendra la forme d'un relais multiple auxquelles plusieurs athlètes de Rennes et des communes aux alentours participeront.
Elle va courir avec la flamme
En effet, la ville de Rennes a contacté plusieurs clubs afin de choisir un sportif qui reflète l’engagement, l’esprit d’équipe et le collectif pour porter la flamme olympique. C’est le cas d’Alyssa Barthélémy, ancienne joueuse de ligue 2 à Reims et maintenant basketteuse de l’Avenir de Rennes en national 2. Elle est parmi les 25 sportifs qui ont été sélectionnés pour courir avec la flamme. En parallèle de son métier d’experte en évaluation immobilière, elle est adhérente dans le club depuis 3 ans et y est bénévole. Elle a été choisie car elle représente le respect, la solidarité, l’engagement et parce qu'elle est leadeuse de son équipe
Un concert gratuit organisé par Coca-Cola
La flamme arrivera à 18h30 à l’esplanade Charles de Gaulle, où en tant que sponsor des JO, Coca-Cola organise un évènement gratuit pour tout le monde sous forme d’un concert avec plusieurs artistes. Deux noms d’artistes sont sortis récemment : Lujipeka et Chilla. Il faudra cependant réserver ses places avant, en téléchargeant l’application (gratuite) Coca-Cola. L’ouverture de la billetterie pour le concert rennais est fixée au 2 mai. Venez nombreux !
Anaïs Lefoul, Jules Clerc, 1ère Médias
Les Jeux Olympiques : un héritage de passion et de performance
Un spectacle époustouflant où le sport et la culture sont mis à l'honneur.
Savez-vous ce que sont les Jeux Olympiques ?
Les Jeux Olympiques sont une compétition de sport qui regroupe de nombreuses disciplines. L'histoire des Jeux remonte à l'Antiquité grecque (de 1500 av J.C à 776 av J.C), où ils étaient organisés pour célébrer la compétition athlétique et l'unité des cités-États grecques. Les premiers Jeux olympiques modernes ont été relancés en 1896 à Athènes, en Grèce, par le baron Pierre de Coubertin, avec pour objectif de promouvoir l'esprit sportif et la paix entre les nations. Depuis lors, les Jeux olympiques ont lieu tous les quatre ans, alternant entre les Jeux d'été et les Jeux d'hiver, et ont évolué pour devenir l'un des événements sportifs les plus prestigieux et les plus suivis au monde.
Cette année les médailles des JO seront très particulières : au centre de ces dernières se trouve un morceau de métal provenant de la tour Eiffel. Ce geste est symbolique car la France n'avait pas accueilli les JO depuis 1924. Donc cela fait 100 ans.
Les symboles sont très présents dans l'organisation des JO, la mascotte en fait partie. C'est un bonnet phrygien. Les Phryges sont issues d’un vêtement qui est le symbole de la liberté et de la révolution. Dans l’Antiquité, le bonnet était porté par les esclaves affranchis, signe de leur liberté. Il est présent dans notre Histoire depuis des siècles. L'entreprise qui a créé la mascotte est la société Doudou & Compagnie qui se situe à La Guerche de Bretagne.
Echange avec Stéphane Miquel, coordinateur des juges assistants, acteurs méconnus des JO
Le lundi 8 avril nous avons interviewé un organisateur de la discipline gymnastique pour les Jeux olympiques. Il est chargé de coordonner les juges assistants. Il est également en relation avec la fédération internationale des JO. Cette édition des jeux sera différente par rapport aux autres éditions car l'impact environnemental est au centre de leur priorité. Pour limiter le CO2 les bénévoles prennent le train pour venir jusqu’à Paris puis, une fois sur place, ils prennent les transports en commun. Au sein du village olympique, nombreux sont les matériaux recyclés. Au niveau de la diversité et de l'inclusion, l’égalité homme femme en termes d’effectif a été largement respectée. Ce qui est très important quand on sait que la femme n'avait pas le droit de concourir pour les premiers Jeux Olympiques. Le souci auquel notre informateur est confronté est le manque d'information sur son poste, c’est à dire qu’il n'a encore aujourd'hui que ses dates d'arrivée et de départ.
Plamedi Nsalambi et Morgane Rousseau, 1ère Médias
Découvrez le breaking, nouvelle discipline aux JO
Le breaking est un style de danse acrobatique apparu dans les rues du Bronx (New York) dans les années 1970.
Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, les 41 sports qui seront présents à la compétition seront : l’athlétisme, l’aviron, le badminton, le basketball, le basketball 3×3, la boxe, le canoë sprint, le canoë-kayak slalom, le cyclisme sur piste, le cyclisme sur route, le BMX freestyle, le BMX racing, le Mountain bike (VTT), l’escrime, le football, le golf, la gymnastique artistique, la gymnastique rythmique, le trampoline, l’haltérophilie, le handball, le hockey, le judo, la lutte, le pentathlon moderne, le rugby, la natation, la natation artistique, la natation marathon, le plongeon, le waterpolo, les sports équestres, le taekwondo, le tennis, le tennis de table, le tir, le tir à l’arc, le triathlon, la voile, le volleyball, le volleyball de plage.
Paris 2024 a fait le choix d’ajouter 4 sports jeunes, créatifs, spectaculaires : le surf, l’escalade, le skateboard et le breaking qui va faire sa grande entrée sur la scène olympique.
Le breakdance avait été mis en avant par le CIO (Comité International Olympique) pour développer les sports urbains plaisant aux jeunes et nécessitant peu d’équipements. En effet, grâce aux battles (mot anglais qui désigne un affrontement généralement artistique ou sportif), de nouveaux talents vont voir le jour et les premières compétitions internationales auront lieu aux JO. Aujourd'hui, le breakdance s'est professionnalisé et les réseaux sociaux ont valorisé les jeunes talents.
Les épreuves auront lieu durant 2 jours sur la Place de la Concorde avec un tournoi masculin rassemblant 16 B-Boys et un tournoi féminin avec 16 B-Girls qui vont s'affronter en duel grâce à des combinaisons de mouvements. Chaque battle mettra en compétition 2 concurrents, un vainqueur sera désigné et l'autre sera éliminé. Les danseurs de breakdance se répondent tour à tour en se faisant face. Un jury note la technique, la personnalité et l'originalité des mouvements effectués par le danseur ou la danseuse.
Avant de monter sur scène, aucun participant ne connaît la musique sur laquelle il va devoir réaliser sa prestation. C'est le DJ qui est en charge de sélectionner et lancer la musique. Chaque athlète doit donc faire preuve d'une grande adaptation et d'un grand sens de l'improvisation. Ces 2 éléments sont la clé de la réussite pour remporter la compétition.
Les championnats du monde 2023 avaient été gagnés par B-Boy Victor (américain) et B-Girl Nicka (lituanienne).
Parmi les artistes français pratiquant le breakdance, on retrouve Kader Attou qui est un danseur et chorégraphe de 50 ans, né à côté de Lyon et aussi le danseur français Brahim Zaibat, âgé de 37 ans, né également à Lyon.
Le CIO espère que les spectateurs seront séduits par cette nouvelle discipline et repondront présents à cette première compétition olympique.
Emma Vilboux et Maxence Lemoine, 1ère Médias
Des champions inspirants aux Jeux Paralympiques
Entretien avec Olivier Desroses, arbitre, et Sandrine Martinet, judoka paralympique
Les Jeux Paralympiques ont eu lieu la première fois en Angleterre en 1948 lorsque le neurologue Sir Ludwig Guttmann décida de faire des tests de sport pour ses patients souffrant de paralysie des jambes après la guerre. Ces compétitions ont eu lieu en même temps que les JO qui se déroulaient à Londres. Après cet évènement, les JO paralympiques ont été officialisés pour la première fois à Rome en 1960. Le défi était d’accueillir 400 athlètes en fauteuil. En 2004, pour les 12 èmes Jeux Paralympiques, Athènes a accueilli 3 806 athlètes.Tandis qu'à Londres en 2012, 4200 athlètes étaient présents avec plus de 150 nations différentes.
Aujourd'hui comment devient-on arbitre ou athléte pour les Jeux Paralympiques ?
Pour en savoir plus sur l’organisation des JO paralympiques, nous avons interviewé Olivier Desroses. Originaire d’Orléans, il arbitrera les épreuves paralympiques de judo à Paris. Il nous affirme qu'il n'y a aucune préparation particulière pour arbitrer les épreuves paralympiques car il n'y a aucune différence avec les épreuves olympiques. En revanche, pour des questions de sécurité, il n'y a pas d'arbitres atteints de handicaps, ils sont tous valides.
Nous avons aussi rencontré Sandrine Martinet, athlète et plusieurs fois championne de judo paralympique. Elle nous a expliqué les démarches pour participer aux JOP. ll faut d’abord être sélectionné par l'organisation, ensuite la féderation internationale de judo organise des épreuves de qualification pour le judo et les autres sports. Un seul athlète peut être sélectionné par discipline. Il doit enfin passer devant le comité paralympique sportif français, qui choisit un seul athlète apte à participer aux Jeux Paralympiques.
Concernant les conditions des sportifs aux JO, Sandrine Martinet nous explique qu'ils sont logés au village olympique. Ce village est très sécurisé, dedans ils ont des petits appartements avec la restauration sur place, des magasins, les installations pour que des journalistes les interviewent, des coiffeurs etc.… tout ce dont les athlètes ont besoin.
Adam Bakraoui et Claire Cocault, 1ére Media
Les JO 2024 font-ils l’unanimité à l’étranger ?
Les Jeux olympiques de 2024 à Paris suscitent un engouement international, de nombreux pays reconnaissant Paris comme une ville culturelle et emblématique. Les Jeux mettent en valeur la richesse de l'histoire, de l'art et de la diversité de la capitale française.
Cependant, les préoccupations concernant la logistique, les transports, la sécurité et l'hébergement persistent. Les observateurs internationaux s'inquiètent de plus en plus de l'impact environnemental des Jeux, estimant que les mesures prises ne compensent pas suffisamment l'impact environnemental global.
Pour avoir un avis de pays étrangers nous avons interviewé des jeunes : Vico, un Allemand berlinois de 18 ans, et Oliver un Américain, originaire de Washington, 17 ans.
Que penses-tu des JO de Paris ? de la cérémonie d'ouverture sur la Seine ?
Vico : Je suis content que ce soit à Paris car ce n'est pas très loin de l'Allemagne. En plus, la France est un pays dont la culture rayonne dans le monde entier. Je pense que si tout se passe bien, cela pourrait être exceptionnel.
Oliver : Aux Etats-Unis nous en avons beaucoup entendu parler, cela me paraît être un “bon” évènement international, “cool”. La cérémonie me parait super.
As-tu déjà entendu parler des scandales qui entourent les Jeux Olympiques de Paris ?
Vico : Oui, j'ai entendu parler de certains scandales, notamment le fait que les transports qui devaient être gratuits sont finalement beaucoup trop chers, et aussi le fait que les sans-abris sont obligés de quitter Paris.
Oliver : Non je n’ai pas entendu de scandale en rapport avec les JO, mais aux États-Unis, nous idéalisons beaucoup la France, mais surtout Paris et ne connaissons pas les problèmes qui entourent les Jeux.
Penses-tu que la sécurité sera suffisante ?
Vico : Je l'espère car il y aura des millions de spectateurs et j'espère que ce sera mieux que la finale de la Ligue des Champions à Paris en 2022.
Oliver : Pour moi ce genre d’évènements nécessite une très grande sécurité car l’engouement est majeur ; j'espère que le plan Vigipirate permettra d’éviter les attentats, comme en 2015 par exemple.
Pour résumer, Vico pense que cela pourrait être tout ou rien : la France pourrait briller dans le monde ou à l’inverse se ridiculiser devant le monde entier, alors qu' Olive trouve que cela est un très bon évènement et qu'il le visionnera sans doute.
En conclusion, en nous basant sur des articles de médias français sur les Jeux de Paris 2024, nous pouvons constater que le contexte politique pèse aussi sur les jeux, notamment concernant la participation de pays comme la Russie ou la Biélorussie. Le sport n'échappe pas aux problèmes du monde.
Eliaz Paon et Lucas Ribot,
1ère média
Les jeux de la discrimination : la France va-t-elle gagner la médaille d’or ?
Au niveau social, cet événement est qualifié de “désastre” par de nombreuses associations : voyons les aspects négatifs et anti-sociaux de ces prochains JO de Paris.
De nombreux journaux ont déjà dénoncé les mesures discriminatoires qui atteignent les personnes les plus démunies vivants en France. On peut parler d’un “nettoyage social”.
Vous trouvez peut-être que ce terme est fort, cependant c’est réellement ce qui se passe. Comme le souligne la Fondation “le revers de la médaille” portée par plus de 80 associations qui luttent pour l’inclusion, ces jeux vont juste renforcer l’inégalité de la société française. Concrètement, les actions que met en œuvre le gouvernement sont les expulsions et la destruction de squats. A l'échelle bretonne, 10 % des sans domicile fixe venant d'Ile de France sont accueillis dans la région (selon France 3). D’après Paul Alauzy (Coordinateur chez médecins sans frontières et porte-parole du collectif "le revers de la médaille") repris dans le journal Le Monde : « Les choses s’emballent. Avant même la fin de la trêve hivernale, le 31 mars, on a assisté à la multiplication des expulsions et des interventions de la police dans les futurs périmètres de sécurité ».
L'autre problème qui se pose est que les associations ont de plus en plus de mal à trouver des sources de financement et donc ont du mal à fonctionner. Nous sommes dans une situation où de milliers de personnes ont besoin d’aide et où ceux qui peuvent les aider sont en incapacité financière. Cependant, malgré les difficultés, ces associations mettent en place des actions : en effet, 1 million de repas sont distribués tous les mois gratuitement dans plusieurs lieux à Paris. L'objectif est de permettre à chacun de se nourrir convenablement.
Les différentes structures d'aides organisent également des campagnes de sensibilisation sur la précarité.
Maëlys Gouron et Romain Delehaye, 1ère média

Grand moment pour les 1ère passion sport : trois jours au Paris grand slam de judo !
26 élèves de 1ere STMG du lycée Jeanne d’Arc (dont 24 licenciés au judo club Chateaugiron) et leurs professeurs : Arnaud Cambronne (Maths), Benjamin Oger (Professeur principal, eco-gestion), Nathalie Dubocq Mellac (EPS) ont vécu le Paris Grand Slam de judo à l’Accor Arena de Paris début février 2024.
La classe de 1ere passion sport est chaque année mobilisée sur plusieurs événements sportifs afin que les jeunes découvrent le monde de l’évenementiel sportif et ses différents aspects et métiers. Ils sont bénévoles sur des manifestations sportives de grande envergure et vivent ainsi des moments uniques qui développent leurs compétences en lien avec leur cursus scolaire. En cette année olympique, nous avons voulu marquer le coup !
Le grand slam de Paris est le plus gros tournoi de judo au monde et le plus réputé : un public de connaisseurs, une salle pleine et enthousiaste, les meilleurs judokas du monde, les meilleurs arbitres qui préparent les JO et une organisation rodée avec plus de 200 bénévoles tout au long du week-end. Cette année, l’édition avait lieu sur 3 jours (comme tous les grand slam de judo du monde sauf Paris habituellement sur 2 jours).
Nos élèves étaient mobilisés sur différents secteurs : animation, sécurité, vip, médias, restauration, chambre d’appel, boutique, contrôle judogi... l’occasion de découvrir le monde du judo et les grands champions français et étrangers.
C’est fatigués mais des étoiles pleins les yeux après 3 journées intenses en tant que bénévolontaires que nos jeunes bretons rentrent à Rennes pour retourner au lycée Jeanne d’Arc. Un grand merci au club de Chateaugiron et à France judo pour la confiance accordée, l’accueil et l’accompagnement de nos jeunes dans la famille judo !
Nathalie Dubocq, professeur d'EPS
Le lycée Jeanne d’Arc : un lycée rennais investi pour les JO !
La classe de 1ère ASSP B a gagné le coup de coeur du jury de l'Académie de Rennes pour sa chorégraphie au concours génération 2024 « la Danse des jeux ».
Le lycée propose cette année à ses classes de 1ère ASSP de participer au concours génération 2024 qui est en lien avec les jeux olympiques et leur spécialité (accompagnement Soins et Services à la Personne). Il s’agissait de créer une danse sur le thème du sport et du partage, qui a été ensuite enregistrée en vidéo, puis envoyée au Comité Olympique. Ce dernier choisit la meilleure danse et récompense les élèves en leur offrant des places pour assister à certaines épreuves des JO.
Mais comment les deux classes de 1ère se sont-elles organisées pour le préparer ?Pour en apprendre davantage, nous avons interrogé quatre élèves qui ont accepté de répondre à nos questions.
Pouvez-vous nous parler simplement du concours génération 2024, “la Danse des jeux” ?
On nous a montré une danse en classe, pendant le cours de sport, et on devait s’en servir de base pour créer notre propre danse.
Quel était le thème de votre chorégraphie et pourquoi ?
Les 3 thèmes qui nous étaient imposés pour la chorégraphie par les organisateurs du concours étaient le sport, l’entraide et le partage. On devait également respecter les couleurs des anneaux olympiques, et une tenue avec un tee-shirt uni de couleur, en faisant une harmonie au sein de toute la classe.
La chorégraphie, transmet-elle un message en particulier ?
On a insisté sur : La coopération avec l’entraide et l’esprit d’équipe, qui font écho à notre thème sur le partage dans le sport.
Quel type de danse à été choisi et pourquoi celle-ci ?
Nous avons fait de l’improvisation en partie, et un chorégraphe est venu pour nous former sur le hip-hop.
Participer à ce concours vous a-t-il plu ? Malgré une période de stress, nous avons beaucoup aimé nous investir dans ce projet.
Ce concours vous a-t-il enrichi ? Cela nous a permis de découvrir les autres, de travailler ensemble de manière originale, avec un but commun pour créer une chorégraphique originale.
Nathany Rosine
et Sacha Rigaud,
1ère Médias
Travailler sa mémoire avec les JO
C'est ce qu'ont proposé les 1ère AEPA (animation enfance et personnes âgées) du lycée Jeanne d'Arc dans le cadre de leurs projets. Entretien avec deux élèves.
En tant que lycée avec de nombreuses filières, le lycée Jeanne d’Arc à Rennes propose cette année à sa classe de 1ère AEPA (animation-enfance et personnes âgées) un projet en rapport avec les JO : c'est un projet d'animation avec les personnes âgées de deux résidences sur la mémoire des JO. Ce projet s'est déroulé le 7 novembre 2024.
Deux élèves ont accepté de répondre à nos questions.
Pour commencer, on aimerait savoir ce qu'est "la mémoire des JO" ?
C’est un jeu ou des jeux sur plusieurs thèmes qui font réfléchir sur la mémoire et sur l’histoire des Jeux olympiques, mais aussi sur son évolution depuis que cet événement a été créé.
Combien étiez-vous à faire ce projet ? Vous a-t-il plu ?
Nous étions divisés en deux groupes puisqu'il y avait deux résidences. Ce projet nous a plu, il était intéressant et pratique.
Quelles sont les activités que vous avez présentées lors de vos projets d’animation dans les résidences pour personnes âgées ?
Pour commencer, il y avait comme activité le jeu du “ zoom des zoom” ou encore “le jeu de la loi” qui faisait réfléchir la mémoire sur le tour de France et pour finir le jeu du mémory.
Cette activité vous a-t-elle permis de développer des compétences, des qualités ?
Oui des connaissances sur les Jeux olympiques. Ca nous a aussi permis d’être ouvert d’esprit avec les personnes agées.
On les assistait pour créer une atmosphère coopérative et amusante et, d’un autre côté, elles nous apprenaient des choses que nous ne connaissions pas.
Comment vous êtes-vous organisés ?
Avec un cahier des charges à respecter, nous avions aussi des thèmes imposés.
Pourquoi vous êtes-vous intéressés aux JO et qu'est ce que cela représente pour vous ?
C'est un événement d’actualité international qui existe depuis longtemps. Les personnes âgées sont fières d’en discuter parce que, cette année, c’est en France que se déroulent les JO.
Est-ce que ce projet est en rapport avec votre spécialité ?
Ce projet est en rapport avec notre spécialité puisque à la fin de notre cycle, nous aurons normalement le Bac pro animation pour personnes âgées. Il nous a aussi permis d'enrichir notre expérience dans l'animation.
Nathany Rosine et Sacha Rigaud, 1ère Médias
Notre sondage : qui ira aux JO ?
Nous avons réalisé un sondage pour en apprendre plus sur la relation entre les élèves /étudiants du lycée Jeanne d'Arc de Rennes et les JO Paris 2024. Sur les 95 personnes qui nous ont répondu, 10 % se rendront aux JO de Paris. Sur ces 10 % seulement 1 personne assistera à la totalité des JO, ce qui se comprend, étant donné que les prix sont assez élevés, et que ce sont des jeunes qui nous ont répondu (15 à 23 ans). Sur les 10 personnes qui iront aux JO, 2 ont choisi l’athlétisme, 5 le football et 3 la natation.
Les répondants ont en majorité 17 et 18 ans. Parmi les 95 réponses, nous retrouvons 41 % de BTS et 59 % de lycéens, 65 % pratiquent un sport. Nous avons aussi remarqué qu’il y a plus de personnes qui ne regarderont pas les JO que de personnes qui les regarderont. Pour se rendre à Paris, les spectateurs utilisent plusieurs moyens de transport comme la voiture (36 %), le train (36 %), l’avion (18 %) et autres (9 %).
Peu de personnes se rendent aux JO seules. Sur les 10 personnes du lycée qui se rendront aux JO, 5 personnes iront en famille, 3 personnes iront entre amis et seulement 2 personnes s’y rendront seules.
Comment les supporters se sont-ils procuré leurs places ?
40 % les ont achetées ; 30 % les ont gagnées grâce à un concours sur les réseaux sociaux ; 20 % les ont eues en cadeaux ; 10 % les ont eues grâce au CSE (comité social et économique de l’entreprise).
Rose Gueroux et Enzo Sak, 1ère Médias
Animer les JO en AEPA
Nous sommes allés interroger les secondes AEPA (Animation-Enfance et Personnes Agées) dont le projet était de mélanger les matières scolaires des CM2 et les JO. Ils ont choisi ce thème car les JO se déroulent à Paris cette année.
Les CM2 avaient aussi déjà eu quelques activités sur les JO auparavant. Après avoir contacté et échangé avec leurs enseignants, la classe de seconde a mis en place des activités sportives, littéraires et mathématiques. Ils ont ainsi créé un “escape game” en forme de puzzle sur le thème des jeux.
Ces activités ont été réalisées à partir de notions scolaires "fondamentales" (français, maths...) pour eux, et les élèves ont été répartis par groupe d’affinité. Les projets ont été adaptés de façon ludique pour que les jeunes élèves soient contents et dynamiques dans leur réalisation.
La classe organisatrice a eu plusieurs retours des CM2, suite à l’envoi du questionnaire permettant d’évaluer les activités proposées. Les commentaires reçus ont été positifs. Les enseignants et les élèves de CM2 ont tous apprécié, car ils ont pu approfondir leurs connaissances sur les JO.
En plus de ce premier projet à destination des jeunes de l'école voisine, la classe de Seconde AEPA a organisé au sein du lycée des ateliers sportifs en danse, jeux de ballon (par exemple balle au prisonnier). Pendant la manifestation, ils ont utilisé la mascotte des JO (peluche sous forme de bonnet phrygien).
Enfin, ils vont être bénévoles aux jeux régionaux UGSEL. Leur rôle sera d’accueillir et d’encadrer à nouveau des activités sportives comme le tir à l’arc, le palais, le grapheur, le mölkky...
Pour conclure, on peut remarquer que les JO peuvent être adaptés à tous les âges de la scolarité, à condition d’avoir des enseignants et des élèves motivés par les projets.Léa Tunloup, 1ère Médias

Jenia Grebennikov, ancien élève du lycée et champion de volley !
Jenia Grebennikov était un élève au lycée Jeanne d’Arc à Rennes. Ses anciens professeurs nous en parlent.
Durant son adolescence, il a fait du volley à Rennes en National (N1) avec son père, qui était coach et ancien joueur international de volley. Cette année, il est parrain de la classe de première STMG option passion sport, dans laquelle il a fait ses études. En ce moment, il est en Russie pour le championnat de superligue qui est le tournoi de volley le plus important de ce pays. Pendant sa scolarité, Jenia était un élève sérieux et discret en cours, nous ont précisé Monsieur Cambronne (Enseignant en mathématiques) et Madame Guineheux (professeure de francais).
D'après ses enseignants, son père mettait un point d'honneur à ce qu'il fasse passer sa scolarité avant le volley. Il a gagné la médaille d'or aux JO de Tokyo avec l’équipe de France contre la Russie en août 2021. Il a obtenu pour ça la légion d’honneur car c'était la première fois que l'équipe de France décrochait la médaille d'or aux JO en volley.
Actuellement, il est blessé et il attend de savoir s'il sera pris ou non comme capitaine pour l’équipe de France pour les JO de Paris cet été. Les noms de ceux qui vont jouer pour l'équipe de France ne sont pas encore connus. Néanmoins, à 34 ans il reste toujours aussi motivé malgré la concurrence des plus jeunes.
Léa Lainé et Anatole Guille des Buttes,1 Medias
Jeune amputé, il surmonte son handicap en faisant du sport
Steve, 25 ans, est originaire de Bresse et réside à Rennes. Amputé des tibias suite à une septiciémie purpura foudroyante à l'âge de 18 ans, il nous explique comment il a surmonté son handicap.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
A la suite d'une d'une septicémie, à 18 ans, j'ai été placé dans un coma artificiel et j'ai été amputé le 14 septembre 2016.
Le sport occupant une place importante dans ma vie, je voulais le reprendre vite. J'ai pu le faire apres avoir subi une rééducation intense pendant un an.
J'ai d'abord repris le freestyle.
Comment avez vous surmonté cette épreuve ?
Pour surmonter ce handicap, j'ai voulu vivre une vie comme avant. J'ai pratiqué du freestyle, du handibasket, du handibadminton. Je pratique actuellement l'athlétisme.
Allez-vous participer aux jeux paralympiques ?
Malheureusement, je n'ai pas pu participer aux jeux paralympique alors que cela était mon objectif.
Quel conseil donneriez-vous à des jeunes de notre âge ?
Je leur conseille de profiter de ce qu'ils ont car on ne se rend pas toujours compte de la chance que l'on a. Il faut vivre sa vie à fond tout en faisant attention et croire en ses rêves.
Esilla Korkut et Temuulen Bayasgalan, 1ère Médias
Mathias Ricard : dans la peau d'un préparateur physique des JO
Découvrez qui est ce préparateur physique et la façon dont il organise ses journées
Nous avons assisté à une visio-conférence avec Mathias Ricard dans la classe des 1ère sport. Durant cette visio nous avons eu l’occasion de lui poser des questions pour en savoir plus sur sa vie professionnelle et ses expériences.
Mathias Ricard a 44 ans, il est préparateur physique de l’équipe de France de lutte et sera présent au côté des lutteurs français durant les jeux olympiques de Paris.
Il est aussi préparateur physique au club de judo de Champigny où il entraine 2 athlètes olympiques qui sont deux grandes championnes : Clarisse Agbegnenou (6 fois championne du monde de judo et une fois médaillée d’or) et Fanny Estelle Posvite (médaille de bronze aux championnats d'Europe de judo 2021 à Lisbonne en moins de 78kg). Mathias est aussi le préparateur physique personnel de Luka Mkheidze (médaille d'or des Championnats d'Europe de judo 2023 à Montpellier dans la catégorie des moins de 60 kg.), Axel Clerget ( judoka) et Steven Da Costa (karateka).
Concernant son parcours académique, Mathias Ricard a obtenu son brevet d'état de premier et second degré en judo, il est diplômé de 2 diplômes universitaires de préparation physique. Actuellement, Mathias gagne entre 3500 euros et 4000 euros par mois grâce à toutes ses performances.
Pour se démarquer des autres préparateurs physiques nous explique-t-il, il faut être généraliste au début puis se spécialiser dans un domaine particulier, pour lui le travail cardio-vasculaire.
Selon lui, la veille d'une compétition, il est important de laisser ses athlètes tranquilles. Il leur donne donc seulement quelques conseils et estime que 99 % du travail est déjà effectué.
La journée type de Mathias Ricard
Durant une journée, il doit faire certains déplacements comme le lundi matin où il va d'une salle à une autre pour entraîner différents athlètes. Il a également beaucoup de rendez-vous téléphoniques qu’il essaie de programmer durant ses déplacements en voiture, ce qui lui fait gagner du temps. Lors de ses soirées, il fait le bilan sur ses séances passées.
En ce qui concerne ses préparations de séances, il met environ 1h à préparer un entrainement pour ses athlètes, il doit toujours vérifier si ce qu’il prépare est pertinent et faire en fonction des situations physique des athlètes. S'il y a des gênes ou des petites blessures, il devra adapter les séances. Ses athlètes de lutte féminines ont environ 25h de préparation physique toutes les 2 semaines.
Son objectif pour ses athlètes
Sa plus grande fierté est de voir ses athlètes réussir à obtenir les médailles et titres qu'ils rêvaient de remporter, même si cela n'importe pas forcément que ce soit des titres olympiques.
Isaac Déluge et Inès Quehen, 1ère Médias
Comment se préparent trois lycéens de Jeanne d'Arc, sportifs de haut niveau
Dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024, nous sommes allés poser des questions à trois élèves du lycée Jeanne d’Arc de Rennes en première STMG pour avoir des informations sur leurs différents sports et leur organisation.
Lenny, ceinture noir de judo
La première personne se nomme Lenny COCOUAL en première STMG médias. Il a 17 ans et il pratique le judo depuis maintenant 8 ans. Son rythme d’entraînement est de 4 par semaine, d’environ 2h à chaque fois. Les compétitions auxquelles il participe sont variées. En effet, il s’engage sur des compétions régionales ou nationales, comme le championnat de France par équipe 1ère Divison. Son niveau est un niveau amateur malgré son statut de sportif de haut niveau en sport étude.
Son sport est bien representé aux Jeux Olympiques car il est présent depuis 1964. Son objectif n’est pas forcément de participer aux Jeux Olympiques car il existe une réelle concurrence dans toutes les catégories de poids. Il peut tout de même avoir le soutien de sa famille et de ses proches pour l’accompagner lors de ses compétitions. Il s’entraine au Pôle Espoir de Rennes qui se situe à Brequigny et son club est le Cerle Paul Bert qui se situe également à Rennes. Il essaye de s’avancer dans son travail le week end et le mercredi soir car le mardi et le jeudi c’est plus difficile pour lui de faire ses devoirs à cause de ses entraînements du soir qui finissent à 20h45. Il n’a pas fait de choix d’orientation en rapport avec le judo. Il pratique ce sport pour le plaisir et pour la compétition.
Beth Lily, jeune nageuse
Nous avons ensuite interviewé Beth Lily SMITH en première STMG monde. Beth Lily a 18 ans et elle pratique la nage avec palmes depuis 1 an et demi environ. Malgré juste 2 ans de pratique, elle a réussi à se qualifier pour les championnats du monde de nage avec palmes. Elle est également championne de Bretagne et championne des Pays de la Loire. Elle s’entraîne au minumum 5 fois par semaine voire deux fois par jour sur certains jours de la semaine. Ses entrainements durent entre 1h30 et 2h par entraînement.
Son sport est présent aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et c’est clairement un objectif pour elle d’y participer un jour. Il existe une grande concurrence dans son sport et les meilleurs professionels sont encore loin devant elle mais grâce à ses entraînements, elle sait qu’elle pourra un jour rivaliser avec les meilleurs. Ses parents et son entourage la soutiennent fortement, ce qui la motive tous les jours. Elle s’entraîne dans le groupe Elite du Cercle Paul Bert à Brequigny à Rennes. Ses entraînements se déroulent dans la matinée ce qui lui laisse du temps pour se reposer mais également pour s’organiser dans ses devoirs.
Alizée, championne de France de twirling bâton en duo
Pour finir, nous avons interviewé Alizée FALIGOT en première STMG sport. Elle a 16 ans, elle pratique le twirling bâton depuis maintenant 8 ans. Ce sport est un mélange de danse, de gymnastique et le maniement de bâton. Elle a obtenu de nombreux classements aux compétitions nationales : championne de France en duo, 3è de France en équipe et 5è de France groupe artistique avec l’équipe de Bretagne. Elle s’entraîne 2 fois par semaine pendant 4h, le mardi de 17h à 20h45 et le samedi matin de 9h à 12h45. Elle entraîne également les plus petits pendant 2h le mercredi après midi et le samedi matin. Dans ce sport, il existe différents niveaux : la national 3 qui est le niveau des débutants, national 2 le niveau intermédiaire et le plus haut niveau qui est la national 1 élite où il y a plusieurs catégories d’âge avec les poussines, les benjamines, les cadettes, les juniors et les séniors.
Malheureusement, son sport n’est pas représenté aux Jeux Olympiques mais elle aimerait qu’il soit mis en avant pour pourquoi pas y participer. Ses parents et sa petite soeur l’encouragent énormement. En effet, ils viennent la voir à toutes ses compétitions. Elle s’entraine dans le twirling club à Bain de Bretagne. Malgré ses nombreuses heures d’entraînements, elle arrive à gérer ses études et le lycée en faisant ses devoirs en avance.
Lenny COCOUAL, Eva FRANCOISE, 1ère Médias
Rencontre avec un arbitre olympique
Nohlan, élève de 1ère AEPA (Animation-Enfance et Personnes Agées) au lycée Jeanne d'Arc, a rencontré un arbitre olympique. Il nous raconte.
Nohlan pratique le judo au Judo Club Malouin à Saint-Malo depuis l'âge de 4 ans. Il s'est intéressé aux J-O par rapport au judo, ce qu'il aime dans ce sport est la discipline. Son idole est Teddy Riner. Il a commencé le judo car toute sa famille pratiquait ce sport, ce qui l'a incité à en faire. Nolhan est ceinture bleue et a gagné de nombreuses médailles d'or, il a également participé au championnat de France UGSEL. Plus tard, il aimerait être animateur sportif à l'étranger.
Lors du championnat de France UGSEL (Union Général Sportive de l'enseignement libre) de judo à Toulouse, Nohlan a rencontré Mathieu Bataille, un arbitre olympique.
Mathieu Bataille a arbitré les jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Monsieur Bataille est né en 1978 à Cucq dans le Pas-De-Calais. Pendant le championnat de Toulouse, il entrainait une équipe mais d’habitude il est arbitre ; il va d'ailleurs arbitrer le judo aux J-O de Paris 2024 . Avant d'être arbitre, il a fait plusieurs championnats du monde en tant que judoka professionel. A côté de son métier, il entraîne des jeunes qui font de la compétition.Nathan Lemarchandel, 1ère media
