Plusieurs travaux ont été réalisés ou sont en cours. Tour d'horizon !

Sang donné, vies sauvées...

La fin de Mario Kart Tour

Les USA vus par les comics

Sénégal, un voyage solidaire

Ce retour de grandes vacances a été quelque peu … dérangeant. Nous avions tous remarqué, l'an dernier, le début de nombreux travaux qui avaient débuté dans le lycée avant les vacances, sans savoir ce qu'il se passait vraiment. La rentrée étant faite, nous allons vous expliquer tout ça en détail !

En premier lieu, nous avons pu noter une arrivée technologique majeure, les fameuses bornes «  de vie scolaire  ». Leur principe est simple, si vous avez un retard ou juste l’envie de réserver votre passage au « food truck », tout se fait sur cette borne, à l'aide de votre carte.

Nous pouvons d'ailleurs toujours observer le chantier au niveau du bâtiment P. Nous savons dorénavant qu'il s'agit d'une extension du bâtiment P qui permettra d'accueillir les nouveaux élèves.

Les plus gros travaux se concentraient principalement au niveau du hall Europe et du self. Pour le hall Europe il s’agissait plutôt de travaux de rénovation. Ceux-ci ont permis de moderniser le lycée. Ils ont été pensés par les BTS ERA et réalisés par les bac pro TMA avec le soutien des agents techniques du lycée. Ils ont pu y créer une ambiance vraiment différente et incomparable à ce qu'il y avait avant, par de nouveaux bancs plus modernes et plus agréables, le hall Europe est une réussite.

Mais le changement principal reste sans doute la rénovation faite dans le self. Il faut dire que l'idée est très novatrice, c'est du jamais vu ! Tout le monde y trouve son compte, avec ces 4 ambiances et son tout nouveau système de service qui permet de ne plus avoir de queue ou de retard sur le planning. Le self est meilleur et plus agréable que jamais, il prouve bien que notre établissement est en constante modernisation, Ozanam fait tout pour le bien des élèves et les élèves ont l'air d'apprécier l’effort.

Jan PITRA

En avril dernier, avec le lycée Ozanam et le lycée de l'Assomption, nous avons pu partir au Sénégal.

Des règles simples : pas de téléphone et de la motivation, des règles que nous avons tous suivies.

Nous sommes partis à 14 : 4 du lycée Ozanam, 9 de l'Assomption ainsi qu'une élève de Retiers. Nous étions accompagnés par Mme Le Cloirec, Lucien et Damien, des Frères venant de Roumanie.

L'île des esclaves

Le but du séjour était de découvrir une nouvelle culture, ainsi que le métier de professeur.

Arrivés au Sénégal nous sommes partis rapidement pour une petite ville excentrée de Dakar, appelée Thiès après avoir visité l'île de Gorée aussi appelée l'île des esclaves, où nous avons été logés dans un petit internat, près de l'école où nous allions passer la semaine. Nous logions dans des chambres par 5, où nous avions des lits moyens mais c'était la meilleure semaine puisque nous avons donc pu facilement apprendre à nous connaître.

Cette première semaine, nous étions dans une école primaire où nous donnions des cours de rattrapage à des élèves allant du CI (une classe entre la grande section et le CP) au CM2. Il y avait des classes jusqu'à 60 élèves. Les enfants étaient très enthousiastes de nous voir.

Après cette semaine chargée et fatigante mais qui reste un super souvenir, nous sommes retournés en direction de Dakar. Là-bas, nous logions dans des chambres qu'un père prêtait, nous étions dans des chambres de 2 pour la plupart ou tout seul. Cette semaine-là nous faisions cours à des maternelles le matin et l'après-midi, nous étions dans un centre d'apprentissage pour filles, où elles nous ont appris la couture, la broderie, ou bien la teinture. Cette semaine fût encore plus épuisante que la première car s'occuper d'enfants qui ne parlent pas le français est plutôt compliqué.

Dans un dispensaire

Cinq d'entres nous, pendant une matinée, ont pu aller dans un dispensaire où nous avons fait la pesée d'enfants ainsi que la prise de leur température et enfin nous avons rempli leurs "carnets de santé". Ce fut aussi une belle expérience

Deux semaines sans téléphone, on peut penser que c'est compliqué, mais honnêtement ça manque seulement le premier jour, car le fait de ne pas l'avoir, nous permet de plus apprendre à connaître les personnes qui se trouvent autour de nous, d'avoir des sujets de conversation différents, et de passer plus de temps avec les personnes qui nous entourent. Si nous devions repartir au Sénégal beaucoup d'entre nous, qui sommes déjà partis, repartiraient sans hésiter et sans leur téléphone.

Noa PONCEAU

Question complexe pour les lycéens, elle n'a pas manqué de créer des débats entre les membres de l'équipe. Avant toute chose, il était nécessaire de décider de l'importance accordée à ce thème au sein du journal, car, bien que très intéressant, il est honnête de dire que ce n'est pas un sujet qui passionne les lycéens. Il a finalement été décidé que la moitié de l'édition de Mars 2019 traiterait de cette thématique.

Lors du concours, Oz' a su se distinguer pour sa qualité en étant le plus jeune journal (ce n'était que sa troisième édition) à faire parti du top 5 !

Pour cette occasion, l'équipe - composée d'une petite dizaine de lycéens mais également de David Jolivet aux multiples casquettes et d'Eric Chopin, journaliste référent - et Mme Coirier ont  été conviés à l'espace Ouest-France pour une cérémonie où diverses personnalités tel que Monsieur Alain Lamassoure (ancien ministre et député européen) ont remis les prix.

Le premier prix était une visite de la maison de Jean Monnet, considéré comme l’un des Pères fondateurs de l'Europe.

C'est le journal AiMer FaiRe créé par les lycéens des Maisons familiales rurales du Maine-et-Loire qui a remporté le premier prix.

Bien que n'ayant pas fini en pôle position, l'équipe fut enchantée du résultat, et est dorénavant plus motivée que jamais pour produire de nouvelles éditions de qualité. C'est pourquoi elle compte sur vous, lycéens, et peut-être futurs membres pour prendre le relais de cette belle aventure !

Emma DENIEUL

L’année dernière, la collecte de sang organisée au lycée a attiré 120 personnes, dont 87 qui ont pu donner leur sang !

Qui peut donner ?

Tout le monde peut donner son sang, à condition d’être majeur et en bonne santé.

Cependant, afin de garantir la sécurité des donneurs et des receveurs, il existe des contre-indications au don. Parmi elles on peut citer le voyage dans certains pays étrangers dans les 4 mois précédents, une infection ou fièvre récente, un tatouage ou un piercing de moins de 4 mois. Même une intervention dentaire dans les 24 heures précédant le don peut empêcher de donner son sang en sécurité.

En pratique, ça donne quoi ?

Le don est un acte généreux, qui, au final, ne vous demandera pas plus d’une heure et quelques 450 millilitres de votre sang.

Avant le don, la réponse à un questionnaire permet de déterminer votre éligibilité, qui sera confirmée par un médecin spécialisé lors d’un entretien personnel. Si toutes les conditions sont réunies, vous pourrez alors donner votre sang sans problème. Le don en lui même ne dure que 8 à 10 minutes. Après le prélèvement, une collation est proposée et il est conseillé de prendre un petit temps de récupération.

Encore aujourd’hui, le sang ne peut pas être synthétisé et le don est donc indispensable afin d’effectuer des transfusions aux patients dans le besoin. Le don du sang est donc un acte solidaire et nécessaire pour assurer des réserves de sang suffisantes et permettre de venir en aide à chacun d’entre nous. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’Etablissement Français du Sang !

Floriane GUERRY

Choisir son bac est une chose importante et source de questionnement. Bac pro pour se lancer directement ? Bac technologique pour en apprendre plus sur ce qui nous intéresse ? Bac général pour continuer dans les mêmes domaines qu'au collège ? Pour choisir, nous sommes guidés par nos goûts, des conseils mais aussi et malheureusement par les préjugés concernant les filières.

Quels préjugés ?

Certaines sont plus touchées que d’autres, notamment les trois filières générales : S, ES, L ainsi que la filière technologique STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) et les filières professionnelles. Les idées reçues à propos d’elles sont très réductrices mais surtout fausses.

Selon celles-ci, les bacs généraux auraient de meilleurs débouchés que les bacs pro qui, eux, seraient faits pour les personnes avec de mauvaises notes, sans réelles ambitions. Pour continuer dans ces préjugés, la filière STMG regrouperait les personnes avec des notes trop basses pour les bacs généraux mais suffisantes pour "ne pas aller" en professionnel.

Quelles réalités ?

Ces idées reçues, en plus d'êtres dégradantes, sont fausses. Le bac S est destiné aux personnes fortes en sciences et en mathématiques. Oui mais ce n’est pas pour cela qu’elles ont toujours le nez dans leurs manuels et leurs cahiers.

Pareil pour les L : s’ils aiment les langues et la littérature, ces élèves ne lisent pas du Baudelaire tous les jours. Du côté des lycéens suivant un bac ES, il ne faut pas oublier que beaucoup veulent étudier l’économie et la sociologie et qu’ils ont d’ailleurs 5 heures de SES par semaine.

Le bac STMG regorge lui aussi de matières spécialisées. Mercatique, management des organisations, éco-droit, ressources humaines et communication : ce n’est qu’ici que vous retrouverez tous ces cours et si vous voulez travailler dans le tourisme, la banque, le commerce, la communication ou bien encore l’économie, c’est ce bac qu’il vous faut.

Enfin, si vous voulez vous lancer le plus rapidement possible dans un métier, optez pour un bac pro. De plus, le chômage après ce genre de bac est moins risqué et la demande sur le marché de l'emploi plutôt forte.

Maintenant, il ne vous reste plus qu'à choisir le bac ou les options qui vous correspondent le plus et à assumer pleinement votre choix.

Lilou GOUSSET

La plateforme

La procédure de Parcoursup a débuté l'année dernière fin décembre, lors de l’ouverture du site d’information de la plateforme. Les lycéens pouvaient alors consulter la liste de toutes les formations proposées sur Parcoursup. Toutes les formations publiques y sont répertoriées ainsi que quelques formations privées mais la plupart de ces dernières ne sont pas accessibles sur Parcoursup.

Les inscriptions ont débuté le 22 janvier et les candidats avaient jusqu’au 3 avril pour finaliser leur dossier.

Les lycéens pouvaient ensuite consulter les résultats à partir du 15 mai, accepter ou refuser certains de leurs vœux puis finaliser leur inscription dans la formation qu’ils avaient choisie avant le 19 juillet.

Cependant, certains lycéens se retrouvaient sans proposition d’admission dans les formations qu’ils désiraient. Ces derniers ont pu avoir recours à un accompagnement pour trouver d’autres choix et participer à la phase complémentaire, du 25 juin au 14 septembre afin de formuler de nouveaux vœux. Ils pouvaient également saisir la Commission d’Accès à l’Enseignement Supérieur (CAES) de leur académie, chargée de trouver des solutions pour les candidats sans aucune proposition d’admission pour l’année suivante.

Bilan 2019

En 2019, 436 795 millions de vœux ont été formulés sur la plateforme, dont environ 74 % dans des filières sélectives.

A l’issue de la procédure de Parcoursup, le 19 juillet, 89 % des candidats avaient reçu une ou plusieurs propositions, 6 % avaient démissionné de la plateforme, 4 % n’avaient pas reçu de proposition et 1 % d’entre eux avaient déjà saisi la CAES.

Par rapport à 2018, le nombre d’étudiants à recevoir au moins une proposition a augmenté plus vite, pour s’élever à 77 % dès le 9ème jour contre le 15ème en 2018. Cependant, le nombre final de candidats sans réponse n'a pas forcément évolué positivement à l’issue de la procédure.

Floriane GUERRY

Le journalisme est un métier qui est très connu et très varié. En effet, comme d'autres métiers il existe des postes différents comme celui par exemple de journaliste de terrain, reporter.

Le reporter va au contact de la population au cœur même de l'information. Il est possible pour lui d'interviewer des personnes dans la rue ou de partir à l'étranger afin d'être le plus près possible de l'information et de la transmettre le plus rapidement possible. Il peut aussi bien la transmettre par écrit, que par des images et il est donc chargé de prendre des photos ainsi que des vidéos.

Son travail est donc essentiel à une bonne transmission de l'information.

Cependant, cette spécificité du métier n'est pas sans risques bien au contraire.

Les journalistes se mettent parfois en danger au point de même risquer leur vie dans certaines situations.

En effet, les journalistes sont confrontés aussi bien aux violences verbales qu'aux violences physiques comme par exemple lors de manifestations. Certains journalistes sont amenés à quitter la France afin d'aller par exemple dans des pays où il y a des événements tragiques aussi bien des catastrophes naturelles que des guerres ou des attentats. Certains reporters ont déjà été enlevés (actuellement, 54 journalistes sont retenus en otage) lors d'une de leur mission à l'étranger ou ont été blessés voire tués durant leur travail.

Mais le journalisme de terrain n'est pas que danger. C'est un métier qui permet également de découvrir et de faire découvrir des endroits du monde, des populations, des pays et leurs coutumes, et beaucoup d'autres choses à tout le monde et également sous différentes formes (image, vidéo, écrit...).

Le métier de reporter n'est pas un métier évident et demande beaucoup de sacrifices aussi bien personnels que professionnels. Cependant c'est un métier très intéressant qui demande beaucoup de rigueur et d'ouverture d'esprit. Au service de la population et de l'information.

Marie RAULET

Des titres accrocheurs, voire racoleurs mais faciles d'accès. Des mécaniques qui fonctionnent bien. Tout cela accompagné de visuels attirants et d'une utilisation des réseaux sociaux toujours plus efficace.

Attention aux pièges

Sauf que voilà, mon titre attire mais mon contenu est tout autre. Je surfe sur une mode du moment, j'attire dans mes filets le lecteur qui n'est pas attentif.

A l'heure de l'information en continu, il faut être capable de faire le tri dans ce que l'on peut lire, notamment en ligne. L'accès à l'information, partout et tout le temps c'est bien mais il faut que, toi lecteur, tu sois capable de prendre du recul. Ici ce n'est qu'une mise en garde, un appel à la vigilance.

En ligne ça peut être tout autre, allant jusqu'au malhonnête. L'objectif : des clics.

Youtube, Twitter et les autres

En ligne, un clic c'est souvent quelques centimes pour quelqu'un, quelque part. Pour les jeunes qui ont un rapport à l'information souvent indirect (via les réseaux sociaux), le risque c'est d'être dupé, de croire à quelque chose en s'arrêtant à un titre parce que ça donne envie d'en discuter avec ses potes tellement ça semble incroyable !

Alors comment je fais pour ne pas me faire avoir ? Et bien, tu lis jusqu'au bout, tu contrôles ton information. Parce qu'une information sortie de nulle part issue d'un retweet de retweet d'un inconnu (ou pas d'ailleurs), c'est sûrement douteux. Parce qu'un site inconnu qui te donne une information exclusive que personne d'autre n'a, ça doit aussi t'interroger.

Évite les peaux de banane sur le circuit de l'information, à l'arrivée tu en sortiras vainqueur et tu comprendras mieux ce qui se passe autour de toi. Va à la source et tu seras plus apte à te forger ton propre avis !

David JOLIVET

Dans le monde francophone, le sens du mot “comics” désigne spécifiquement la bande dessinée américaine. Le terme “comics” est utilisé aux États-Unis pour désigner la bande dessinée en tous genres. Il provient du mot signifiant « comique » en anglais car les premières bandes dessinées étaient à but humoristique. Par la suite les comics ont adopté des visées plus héroïques en s'inspirant de la société.

Le nazisme et Captain America

Cette bande dessinée raconte l’histoire de Steve Rogers, un jeune homme frêle transformé par l’armée américaine en super-soldat à l’aide d’un sérum. Doté d’une force physique exceptionnelle et d’un bouclier indestructible, il combat pour l’armée américaine aux côtés de son ami Bucky. Ils véhiculent les valeurs de l’armée américaine : liberté, lutte contre la barbarie et les régimes totalitaires.

En décembre 1940 (pendent la seconde guerre mondiale), sur la couverture du premier numéro, on voit Captain America mettre un coup de poing à Hitler.

L'objectif est de créer un élan patriotique, c'est un leader et un héros de la lutte contre le nazisme.

La peur et la haine de la différence avec les X-Men

Les X-Men sont une équipe de super-héros dont la plupart sont des mutants, "une sous-espèce" humaine qui naît avec des capacités surhumaines.

Les X-Men se battent pour la paix et l'égalité entre humains normaux et mutants dans un monde où l'idéologie anti-mutante est féroce et répandue.

Les cinq membres fondateurs des X-Men qui apparaissent dans The X-Men 1 (septembre 1963) sont Angel alias Archange, Beast, Cyclops, Iceman et Marvel Girl alias Jean Grey.

Leur créateur, Stan Lee essayait dans ses oeuvres de permettre au lecteur de s'identifier aux héros. Il confronte ses héros à des problèmes de société, ici le racisme.

La justice est aveugle

A plus petite échelle Matt Murdock est à la ville un des avocats de New York.

Son naturel plutôt enjoué tranche radicalement avec Daredevil, son avatar super-héroïque plutôt sombre. Reconnu comme étant sans peur, il fait régner l’ordre dans le quartier de Hell’s Kitchen. Jeune il a un jour été renversé par un camion et s’est retrouvé aspergé de produits toxiques durant l’accident. Il perd la vue, mais gagne une grande acuité en ce qui concerne les quatre autres sens.  Cela lui permet de savoir tout ce qu’il se passe autour de lui.

Ici la corruption et la justice sont au cœur de l'intrigue !

L'émancipation des femmes

Jessica Jones est une jeune étudiante impopulaire dans son lycée.

Après un accident de voiture avec un camion de l'armée, un conteneur de produits radioactifs est projeté sur la jeune fille. Après s'être réveillée d'un coma, elle tente de reprendre le cours de sa vie, mais cela est perturbé par l'apparition de ses nouveaux pouvoirs.

Suite à ces événements, elle commence une carrière de super-héroïne mais après plusieurs déceptions concernant son nouveau métier elle arrête et se reconvertit en détective. Son cabinet, Alias ​​Investigations, est né de son talent inégalé dans la rue et de sa volonté personnelle d'obtenir justice. Malgré tout, certaines affaires lui feront utiliser ses pouvoirs. Elle prend toutes ses décisions seule.

Wonder Woman, Catwoman , Black Widow, Ms Marvel, sont autant d'exemples de femmes fortes et indépendantes.

Super-héros et questions d'actualité

Depuis quelques années, les scénaristes répondent aux questions de société en n'hésitant pas à changer radicalement leurs héros.

Les super-héros ne sont plus intouchables et ce qui aurait semblé inconcevable pendant l'âge d'or des comics (1938-1954) ne l'est plus.

Aujourd'hui, Thor le dieu nordique, est une femme. Peter Parker, Spiderman, a été remplacé par Miles Morales, jeune hispano-américain. Ms Marvel, de son côté est maintenant une jeune fille musulmane. La relève d'Ironman est assurée par une femme afro-américaine.

Autant de changements qui sont rafraîchissants et apportent un vent de nouveauté sur des parutions anciennes qui semblent parfois figées dans le passé.

Rabya FARHAT-GICQUEL

Cette année, le lycée continue le concours classique des Incorruptibles destiné à tous les élèves du lycée. Les six livres sélectionnés mélangent roman historique, animalier et policier sans oublier roman d’amour, nécessaire à toute compétition. Tout d’abord, Sauvage de Nathalie Bernard vous transportera dans les colonies africaines où Jonas est exploité depuis 6 ans.

Pour continuer avec les romans historiques, Il n’est si longue nuit de Béatrice Nicodème vous documentera sur Hitler et le IIIème Reich.

Si vous avez soif de suspens alors Le dossier Handle de David Moitet vous plaira. Dans ce livre vous enquêtez avec Thomas Handle, 15 ans, pour trouver l'assassin de ses parents et la raison de ce meurtre. Serait-ce à cause des pouvoirs de l’adolescent ? A qui peut-il se fier ? Toutes ces questions restent sans réponses... pour l’instant.

Ensuite, vous pourrez vous plonger dans Titan noir de Florence Faubry, une histoire poignante entre Elfie, et un orque dans un parc océanographique où la vérité est loin de ce que l’on peut croire.

Et pour finir, dans Deux secondes en moins de Nancy Guilbert et Marie Colot, vous ferez la rencontre de Igor, défiguré à cause d’un accident provoqué par son père et de Rhéa, désespérée après le suicide de son petit ami.

Prix des Lycéens Folio

D'une rencontre qui va tout changer dans Ma reine de Jean-Baptiste Andrea à une autre avec Hiver à Sokcho d’Élisa Shua Dusapin, vous suivrez deux aventures différentes.

Des nouvelles du monde de Paulette Jiles, vous invite dans les dangereuses plaines du Texas en Hiver 1870.

Un dieu dans la poitrine de Philippe Krhajac, vous plongera dans une recherche de ses racines par le héros.

Enfin dans Les douze balles dans la peau de Samuel Hawley par Hannah Tinti ce sera crime, repentir, et révélations !

Mangas et Comics

Autre concours, autre ambiance : le prix manga Senseï, composé de bandes-dessinées japonaises. Vous pourrez choisir parmi 3 sélections : Seinen, Shôjo et Shonen, il comporte 15 bandes dessinées à retrouver au CDI. Cette année, celui-ci innove avec un nouveau concours : le prix comics. Grâce à celui-ci, vous pourrez découvrir et voter pour des bandes dessinées américaines. Destiné aux troisièmes et lycéens, vous pourrez venir au CDI où les documentalistes seront ravies de vous renseigner.

Lilou GOUSSET

A tous ceux qui se plaignent que le cinéma actuel perd de sa valeur à cause des nombreuses adaptations, sachez que même les frères Lumière à la fin du XIXe siècle adaptaient les œuvres de Jules Verne. Ce n’est donc pas qu’un « effet de mode » ou le reflet d’un manque d’imagination chez les scénaristes, au contraire. Les enjeux sont doubles car en plus de devoir plaire aux spectateurs, il faut également plaire aux lecteurs, ce qui n’est pas des plus évident !

La fidélité au livre, une nécessité ?

La question de la fidélité à l'oeuvre taraude aussi bien les cinéphiles que les cinéastes ou autres spécialistes. D'un côté, il semble difficile voire impossible d'être entièrement fidèle à un livre. Grâce aux mots, l'auteur réussi à transmettre des émotions, un contexte spatio-temporel et toute une intrigue que le lecteur imagine. La lecture d'un roman est donc tout à fait subjective, chacun en aura sa propre vision. Il paraît donc illusoire que le réalisateur ait la même perception que l'auteur ou qu'un spectateur.

Il est courant que l'adaptation d'un roman nécessite de nombreuses restructurations pour lesquelles l'auteur et le réalisateur peuvent travailler conjointement. Certains estiment qu'un réalisateur n'a pas à faire son film de son côté quand l'écrivain dont il adapte le roman est encore en vie : il a une responsabilité par rapport au livre.

D'autres diront plutôt que le réalisateur est comme un chef d'orchestre : il interprète le livre à sa manière. Ce n'est pas une simple transposition du livre à l'écran mais plutôt une réadaptation de l'oeuvre, à partir d'un univers existant.

On peut d'ailleurs penser au célèbre Shining de Stanley Kubrick (film d'horreur) qui fut pour beaucoup considéré comme un chef-d'oeuvre. Pourtant, les deux œuvres sont radicalement différentes l'une de l'autre. Ici, le réalisateur s'est complètement approprié le roman de Stephen King, à tel point que l'auteur lui-même dit avoir toujours détesté ce film. De cette manière, l'objectif de l'adaptation est avant tout de faire découvrir (ou re-découvrir) une œuvre au public sous un regard différend, neuf.

Emma DENIEUL

Les latinistes sont allés au théâtre pour voir L'Iliade, une épopée racontant une partie de l'histoire de la guerre de Troie qui oppose les Grecs aux Troyens. Patrocle, ami d'Achille essaie de le persuader d'aider les Grecs à mettre fin à cette guerre. Mais il est tué par Hector, un Troyen. Achille fou de rage, décide de venger son ami et tue à son tour Hector. Un enchaînement fatal. L'Iliade rappelle la pensée d'Homère sur le sort qui pèse sur les hommes.

Avant même que nous soyons installés devant la scène, nous avons eu une entrée en scène percutante. La pièce a commencé dès le hall, des hommes et des femmes s'exclamaient, criaient. C'étaient des personnages de l'histoire, ils sont venus à nous et nommaient des spectateurs comme des soldats. Nous étions donc dans l'ambiance, l'atmosphère.

La sobriété à l'état pur  !

Habituellement, nombreux sont les objets, pour installer d'emblée les spectateurs dans l'histoire. Cependant, ici, le décor était rudimentaire,composé de chaises, de panneaux en carton où les noms des personnages étaient inscrits dessus.Cela nous a étonnés. Tous les éléments ont apporté une illusion réaliste et un plaisir au public de regarder la pièce. Les accessoires ont été très bien choisis pour représenter les dieux (Zeus avec son pendentif, sa chaîne, Aphrodite et sa perruque blonde...).

Des acteurs convaincants

Lors de la représentation, nous avons vite compris quels acteurs étaient quels personnages. Nous avons aussi remarqué que les acteurs jouaient des femmes et les actrices jouaient des hommes, alors que c'est l'inverse généralement. Ils ont suscité des émotions aux spectateurs. Nous pouvons leur dire "chapeau bas" car ils ont dû réciter de multiples noms grecs très durs à prononcer ; ils représentaient aussi parfaitement les comportements des dieux et des déesses.

Conclusion

Cette pièce de théâtre nous a fait aussi réfléchir sur la condition humaine  : Quel est le rôle de l'homme ? Que fait-il ici ? Des questions que l'on se pose mais qui ne trouvent guère de réponses.

Pauline Bayle, la réalisatrice a mis en scène un spectacle remarquable et vif.

C'est donc un pari réussi, la troupe de théâtre a rendu un texte grec vivant au XXIème siècle.

Julien LEJAS

Aujourd'hui, la musique est omniprésente et fait partie de notre quotidien. Les plates-formes comme Deezer et Spotify où il est possible d'écouter de la musique n'importe où et n'importe quand favorisent son écoute.

Chaque personne a son propre style de musique et c'est ce qui permet une aussi grande variété d'écoute. La musique est utilisée aussi bien pour s'amuser entre amis lors de soirées par exemple, que pour se détendre le soir ou dans des centres de bien-être. Elle est utilisée également comme outil médical notamment avec la musicothérapie. La musique a donc de nombreuses fonctions, en effet elle peut favoriser la concentration, elle peut aider à s'exprimer, à faire passer des messages et des émotions aussi bien de joie, de peur que de tristesse comme par exemple dans des films. La musique est aussi source de motivation comme pour faire du sport et une source d'inspiration comme par exemple pour dessiner. On peut donc la qualifier de multifonctionnelle.

Grâce à un sondage réalisé sur Instagram nous avons pu voir l'importance réel de la musique dans la vie des jeunes âgés entre 16 et 18 ans. Quotidiennement, ils sont environ 82 % à écouter plus d'1h de musique notamment au réveil, dans les transports, pour travailler et pour se détendre le soir.

La musique a en effet une influence sur l'humeur des jeunes car 60 % d'entre eux admettent un changement d’émotion en fonction de la musique qui est en train de passer. Cependant 78 % des jeunes admettent également que leur humeur influence le choix des musiques qu'ils écoutent, en effet en fonction du contexte dans lequel ils se trouvent, de ce qu'ils vivent ou de ce qu'ils ont vécu dans la journée, le style de musique écouté va être différent.

Plus de 90 % des jeunes ont alors répondu qu'ils ne pourraient pas vivre sans musique ce qui prouve son importance dans leur vie et ce besoin devenu essentiel pour eux d'en écouter. 

On peut donc dire que la musique est devenue pour une personne comme un trait de son caractère, une partie de son identité.

Marie RAULET