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La P'tite P'oz vous accueille

N° 6 - Mars 2021 | www.ozanam.bzh |
Le magasin la P'tite P'oz vous attend !
Venez découvrir le magasin d'application la P'tite P'oz, ouvert depuis novembre dernier. Il ne cesse d'évoluer. Présentation.
Le 9 novembre 2020, le magasin la P’tite P’oz a enfin ouvert ses portes !
Ce magasin, aussi appelé magasin d’application, est géré par M. Cédric Latouche, un ancien vendeur, qui a notamment travaillé chez Grand Frais et Roellinger.
Un lieu pour tous
Le but de ce magasin d’application est de vendre des produits de producteurs locaux comme : du miel, du fromage, de la confiture, et bien d’autres encore. Les enseignants et personnels peuvent d'ailleurs commander, chaque semaine, des paniers de légumes.
Il a aussi pour but de mettre en valeur la filière commerce représentée au lycée.
Le magasin a également pour objectif d’apprendre aux jeunes comment ce type d'établissement fonctionne ; il aide et forme les jeunes de la filière commerce.
Alors que le magasin a ouvert ses portes depuis peu, il a déjà beaucoup évolué et c’est grâce à vous !
N’oubliez pas que le magasin est fait pour tous et il n’est pas réservé qu’à un certain type de clientèle.
On accède au magasin la P’tite P’oz sur la cour principale, à la place de l’ancienne salle M7. De nombreux curieux se sont demandés ce qu’il se passait, vous avez maintenant la réponse.
Dans le magasin le mobilier a essentiellement été réalisé par les élèves du pôle bois. Il y a notamment des étagères pour mettre en avant les différents produits et ainsi favoriser la vente.
Des produits locaux
La vente oui, mais à un prix coûtant ! Ces prix n’ont pas pour but d’enrichir le lycée mais de vous faire découvrir les différents producteurs locaux de la région d’Ille-et-Vilaine (sauf pour Cristalline et Les Poissons de Marion).
Le magasin d’application alias la P’tite P’oz, ne prend pas de chèque, d’espèces ou de carte bancaire. Il faut utiliser, pour les élèves, la carte de self (après l’avoir chargée à la comptabilité ou sur la borne de l’accueil) et le badge pour les professeurs et autres personnels du lycée.
La P’tite P’oz a déjà pu vous faire découvrir de nombreuses choses mais aussi deux animations commerciales : un jeu concours et les paniers de Noël.
Le magasin n’a pas encore fini d’évoluer. En effet, le magasin devrait aussi avoir une terrasse afin que les élèves puissent se détendre.
Si vous avez aussi des idées pour développer le magasin, il est possible de le faire ! N’hésitez pas, toutes les idées sont prises en compte pour améliorer ce nouveau lieu au sein du lycée.
Dans le magasin d'application, vous pouvez aussi acheter des pains au chocolat et des torsades au chocolat à 0.80 €. S'il vous faut des photocopies, c'est possible également (0.05 € la page) et vous pouvez vous y procurer papier et cahiers si nécessaire.
Jean-Baptiste RICHÉ
Horaires d'ouverture :
Lundi 09h30-12h30/13h15-16h30
Mardi 09h30-12h30/13h15-16h30
Mercredi 09h30-13h
Jeudi 09h30-12h30/13h15-17h30
Vendredi 09h30-12h30/13h15-16h
L'émancipation des femmes, au cœur du féminisme
À travers les siècles, le mouvement féministe devient plus militant, œuvrant à l'amélioration des droits des femmes dans toutes les sphères.
Porté par le mouvement « Me Too », le féminisme connait un nouvel essor et se répand rapidement sous l’exigence mondiale de mettre fin aux féminicides et harcèlement sexuel. Ce mouvement amène en réalité la libération de la parole des femmes. Les femmes se révoltent et parlent. Elles sont plusieurs à avoir vécu les mêmes situations. En effet, 150 femmes sont mortes en 2019 en France, sous les coups de leur conjoint ou ex conjoint. Désormais, les violences faites aux femmes ne passent plus. Le mouvement « Me Too » à changé l’histoire et change encore l’histoire des rapports entre hommes et femmes.
Féminisme
et solidarité féminine
Une féministe croit en l’égalité sociale, économique, politique entre les sexes. Le message fondamental du féminisme : penser par soi-même, oser être soi-même et arrêter de se laisser imposer le modèle des autres.
Leila Slimani, journaliste et écrivaine s'interroge sur les enjeux du féminisme en tant que femme. À travers ses livres, elle tente de montrer qu’une des grandes forces du patriarcat, est de rendre impossible la solidarité entre les femmes. Les femmes finissent elles-mêmes par en dominer ou en empêcher d’autres. En effet, la rivalité entre les femmes, qu'elles soient elles-mêmes féministes ou non, est bien présente. Nombreuses sont les femmes à avoir émis des jugements de valeurs vis-à-vis d'autres femmes sur leur tenue vestimentaire. Cependant, la solidarité féminine ne consiste pas à favoriser dans toutes les circonstances les femmes, mais bien de passer outre nombreux préjugés sexistes ancrés dans nos mœurs. Ainsi, pourquoi ne pas s'entourer d'hommes et de femmes sensibilisés au sexisme et créer une solidarité collective ?
Nous devrions tous et toutes être féministes. C'est notamment ce que revendique Chimamanda Ngozi Adichie, écrivaine nigériane engagée dans la lutte contre le sexisme. Elle affirme que le féminisme vise à libérer les femmes ainsi que les hommes des rôles qui leurs sont assignés par les stéréotypes liés au genre. Le féminisme est souvent considéré "anti-hommes", or le féminisme lutte contre le sexisme , et ce dernier nous touche tous, femmes ou hommes. Être féministe, ce n’est pas vouloir œuvrer pour les femmes uniquement, mais agir pour l’égalité de tous.
Le féminisme pop,
au cœur de cette lutte
Avec comme porte-parole les chanteuses, le féminisme pop chante l’émancipation de la femme. En effet, l'hymne féministe des temps modernes est signé Beyoncé avec la célèbre chanson "Run the world" sortie en 2011. Cela délivre une leçon sur la puissance du féminisme. Mais également "Balance ton quoi" de Angèle, hymne féministe des jeunes générations. Désormais, il s'agit de faire des choix, de ne plus subir et de le faire savoir. Les féministes sont à la recherche du respect inconditionnel. A travers ces hymnes du féminisme, les chanteuses dénoncent la volonté dans l'éducation d'une fille à faire croire que le corps féminin n'est pas le bienvenu dans la société. Ainsi, une femme en short ou en jupe est encore un problème. De plus, certaines chanteuses misent sur l'hypersexualisation en revendiquant leur féminité. L'objectif ? Faire accepter un corps de femme mis en valeur et respecté.
Le corps des femmes,
l'enjeu du féminisme
Le corps des femmes, est placé au coeur des combats féministes. Le récent débat à propos de l’approbation ou non des tenues des lycéennes montre de nouveau le contrôle que fait peser la société sur le corps des femmes.
En effet, tout commence lorsque des lycéennes dénoncent les sanctions qu’elles reçoivent vis-à-vis de leur tenue, dite « trop légère », pourtant adaptée à la chaleur d’été. A l'école, les filles n'ont pas le droit de porter des jupes, et des hauts à bretelles, tandis que les garçons peuvent porter des shorts ainsi que des débardeurs. Et cela, au nom d'une irrépressible libido masculine dictant la conduite des femmes. Cela confirme que le corps des femmes demeure aujourd’hui encore réduit à sa dimension sexuelle. Pourquoi le corps d'une femme est un corps dérangeant, indécent ? Le féminisme est comme une affirmation positive et non une plainte. Le corps féminin doit pouvoir se promener librement.
Une campagne parue en 2015, dénonce les jugements de valeur dont les femmes sont victimes selon la manière dont elles s’habillent. Ce ne sont pas des vêtements qui déterminent une personne, alors pourquoi juger les tenues vestimentaires d'une femme ? Trois affiches mettent en avant, trois parties différentes du corps de la femme. La femme est alors jugée et mise dans une case en fonction de ce qu’elle porte. Elle sera notamment jugée « prude » ou « vieux jeux » si la longueur de sa jupe dépasse son genou. A l’inverse, la femme sera jugée « allumeuse », « trainée » si sa jupe est trouvée « trop courte » ou son décolleté « trop plongeant ». Porter des décolletés ou des talons haut ne signifie pas être dotée d’une moins grande valeur, et s’habiller avec de longues jupes et des cols roulés ne fait pas de vous une prude. Chaque femme est libre et il serait désormais temps de passer outre les apparences. Six ans après, cette campagne est toujours d'actualité, et revendique l'affirmation suivante : "Ne mesurez pas la valeur d'une femme à ses vêtements".Emma LEPELTIER
Le racisme ordinaire et ses conséquences
Entre les remarques déplacées lors des repas de famille, certains gestes violents de la part des forces de l’ordre, les incitations à la haine et à la violence de certaines politiques, le racisme est comme qui dirait devenu « ordinaire ».
Tous les jours les individus de tout âges sont confrontés à des réflexions, des questions, des regards concernant une supposée origine. Les individus qui tiennent ce type de propos participent à leur banalisation.En effet la répétition de ces remarques au quotidien ne choque même plus et certaines entrent même dans le langage courant. Malheureusement, cette banalisation a des effets négatifs, tel que des discriminations à l’embauche, des préjugés raciaux, des difficultés d’intégration. Mais également de nombreuses conséquences existent entrainant parfois des violences dues aux contrôles au faciès par exemple. On le constate notamment aux États-Unis avec le mouvement Black Lives Matter qui dénonce ces gestes.
Ces réflexions que nous avons toujours entendues ne nous choquent même plus. Personne ne semble s’indigner devant celles-ci. Une réelle banalisation s'installe et peut avoir des conséquences dramatiques.
Des remarques quotidiennes
Aujourd'hui en France les différentes discriminations sont de plus en plus visibles et dénoncées. Les témoignages de victimes se multiplient.
Par exemple avec le virus de la covid 19, certaines personnes mettent en cause certaines ethnies asiatiques et les accusent d'avoir créée la maladie. Le ton monte sur les réseaux sociaux, dénonçant de "simples" phrases qui ont en fait des connotations racistes. Le phénomène s'étend également aux jeunes dans les écoles, collèges et lycées. Nombre d'entre eux vont subir des réflexions. On les retrouve dans la rue où on peut entendre "retourne dans ton pays", "retourne dans ta cité, banlieue". Bien évidemment des termes comme "nègre", "beurette", "rebeu", "renoi", sont entrés dans le langage courant. Ceux-ci sont parfois excusés par le fait d'avoir un ami, une connaissance de couleur et donc de ne pas être raciste. L'utilisation de ces termes n'a pas toujours pour but d'être méprisant mais provient d'une certaine maladresse. Finalement, les stéréotypes et clichés sont véhiculés par la langue et paraissent normaux, voire drôles pour certains. Que l'on dise "n'essaye pas de me voler", dans un commerce, "tu vends de la drogue toi non ?" ?"ou même d'imiter un accent, inventer des mots provenant soit-disant d'un autre pays, ces mauvaises habitudes persistent.
Par exemple l'oeil des vigiles dans les grands magasins va souvent moins s'attarder sur les personnes blanches que les personnes de couleurs car les premières sont moins victimes de stéréotypes dans les pays occidentaux.
Certains se cachent derrière ces réflexions pour se sentir supérieurs ou simplement par désir de rabaisser et rappeler que ces supposées origines n'équivalent pas à celle d'un français par exemple.
Des conséquences dramatiques
Ces préjugés vont donc provoquer de réelles conséquences, et actes qui apparaîtront au grand jour. Le 25 mai 2020, une affaire de violence policière a lieu, elle entraîne par la suite à de nombreuses manifestations. L’affaire George Floyd à Minneapolis, dans le Minnesota aux États-Unis. Ce n'est pas la première fois qu'un afro-américain subit des violences qui mènent par la suite à la mort, pourtant, les violences persistent. Heureusement nombreux sont les gens qui s'opposent à ces pratiques, quelque soit la victime.
Souvenez-vous de l'affaire Adama Traoré en France, datant du 19 juillet 2016. Des manifestations importantes ont eu lieu grâce à la parole de sa soeur Assa Traoré. Celle-ci a donné naissance au Comité Vérité et Justice pour Adama. Ainsi le mouvement a apporté une visibilité importante à l'affaire qui est toujours en instruction par la justice aujourd'hui.
En outre, ces violences sont souvent justifiées par les personnes incriminées par la suspicion de port d'arme, un comportement suspicieux ou une accusation. Contre ceci, la justice essaie de régler les problèmes rencontrés, en destituant les policiers de leur métier, en condamnant à la prison, même si celle-ci peut-être avec sursis dans certains États.
Néanmoins, aujourd'hui de réels progrès sont quand même mis en avant grâce à des prises de parole. Ce racisme plus ou moins grave cessera-t-il un jour d'exister ? Ne devrions-nous pas faire chacun des efforts quotidiens afin de limiter cette banalisation ? Prenons la parole, n'ayons pas peur et le monde ne s'en portera que mieux.
Inès BURBAND
Minorités persécutées : une réalité émergente
Il y a quelques mois le monde de la mode a été ébranlé après les révélations de la liaison entre de grandes marques et la persécution des Ouïghours en Chine. Zoom sur un scandale qui refait surface.
Ouïghours un scandale lié
à la mode
La révélation de la persécution des Ouïghours n'est pas récente : dès 2018, un grand journal français révélait de possibles actes inhumains envers cette minorité religieuse vivant en Chine. Ce journal indiquait dans son article que cette minorité était forcée à travailler dans des camps de concentration d'après leurs informations. Cette minorité compte environ 25 millions de personnes. Ce peuple a été remis sous les projecteurs il y a un peu moins d'un an. D'après un rapport d'une ONG australienne, il y aurait 3 millions de travailleurs forcés : qu'est ce qu'on y apprend de plus vu que d'autres articles l'ont diffusé ? On n'y apprend que de grandes marques du vestimentaire sont, d'après ce rapport, en complicité avec ce travail forcé étant donné qu'elles achètent le coton dans ces usines.
Persécutions : la diffusion d'une réalité peu visible
D'après les chiffres enregistrés, s'ils sont fiables, on estime que la grande partie de ces persécutions a lieu sur des continents comme l'Afrique ou encore l'Asie en passant par le Moyen-Orient. Ces chiffres ne sont peut-être pas représentatifs car certains pays ont pour objectif de cacher cette réalité existante sur leur territoire. Ces persécutions peuvent être difficilement décelées puisque certains pays cachent cette réalité malheureuse.
Une résolution difficile
La diffusion de ce qui se passe est limitée, on peut envisager la prise de parole de prisonniers ou des actions d'ONG. Ces actions peuvent aboutir mais seront probablement très longues. La remise en lumière des Ouïghours montre que les travers d'une société ne sont jamais oubliés et peut-être que de nouvelles révélations sur d'autres persécutions de peuples sont envisageables.
Aujourd'hui,le monde prend conscience de cette possible réalité inadaptée à cette société moderne. On peut le remarquer quand des personnes telles que Antoine Griezmann notamment (footballeur) ont quitté un partenaire commercial (Huawei) pour protester contre cette persécution.Guillaume REPESSÉ
États-Unis, une élection historique
C'est bien Joe Biden qui a été élu président des États-Unis et ce malgré de nombreux rebondissements. Retour sur une élection historique.
En ce 20 janvier 2021 , le nouveau représentant du pays aux 50 États, élu, a été investi : Joe Biden a pris officiellement ses fonctions de président des États-Unis d'Amérique. Cette investiture ponctue des mois aux événement inédits voire historiques. Le président sortant, Donald Trump, a échoué dans ses convictions de faire appel à la fiabilité de l'élection. Avec le temps et malgré sa détermination, son clan a commencé, en partie, à le lâcher en sachant que dans le même temps les médias ont eu un comportement inédit en stoppant en direct ses discours jugés complotistes par les chaînes d'informations.
Dénouement inédit
En ce 20 janvier 2020, une élection historique a trouvé son dénouement : Joe Biden est bien le 46ème président des Etats-Unis d'Amérique. Dans un pays frappé de plein fouet par la covid, cette élection est aussi un clap de fin pour un président ayant autant séduit que déçu : Donald Trump. Pour ce dernier, après ses multiples tentatives de recours concernant cette élection qui, de son point de vue, a été truquée en faveur du parti démocrate par les médias. Ce complotisme a été parfaitement représenté par la prise du Capitole par les plus fervents républicains. Le mouvement QAnon (mouvement complotiste accusant, le parti démocrate notamment, de pédophilie et de satanisme) est aussi un bel exemple du complotisme de certains républicains envers les démocrates. La sortie de Trump fut à l'image de sa campagne : historique. En effet, au lieu de féliciter son successeur, il a décidé de partir jouer au golf dans l'un de ses clubs de Floride.
Pays en reconstruction
Les attentes placées en Joe Biden sont à la hauteur de sa fonction : immenses. Il arrive en ayant pour objectif de protéger sa population d'un virus qui l'a ravagée (400 000 morts). La covid a fracturé des familles, les bavures policières ont, quant à elles, divisé le pays. L'épisode George Floyd a révolté la communauté afro-américaine contre une haine blanche encrée dans l'histoire américaine. Réconcilier sa population sera primordiale comme le sera la mise en place d'une politique écologique visant à réduire la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles. Les années futures seront déterminantes pour l'avenir du pays.
Bien sûr le nouveau président ne sera pas seul dans sa tâche. Il sera accompagné de la première vice-présidente noire, fille d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, Kamala Harris.
Les 4 prochaines années seront cruciales.
Guillaume REPESSÉ
Communication : c'était mieux avant ?
Aujourd'hui la technologie ne cesse d'évoluer et avec elle, notre mode de vie et de communication. Ces changements ont-ils un impact négatif ou positif sur nos échanges ?
Depuis plusieurs années, les moyens de communication ont grandement évolué, comme par exemple l'utilisation des réseaux sociaux ou des smartphones etc..., mais ces changements sont-ils si bénéfiques ? Les générations précédentes ne communiquaient-elles pas plus entre-elles ?
Ces nouveaux moyens de communication ont bouleversé nos échanges. Pour en savoir plus, un sondage sur une communication changeante entre les différentes générations a été réalisé dans une classe de première du lycée, composée de 30 élèves, âgés de 15 à 16 ans. Le monde n'est jamais tout noir ou tout blanc, alors voilà ce qui en résulte. Pour ces jeunes, la communication a bien évolué.
Ces changements sont "bénéfiques" car ils apportent du progrès : "informations plus rapides, rencontres plus facile de nouvelles personnes, propagation plus aisée des idées telle que "l'écologie" via les réseaux sociaux, impact sur plus de personnes".
Cependant l'envers du décor est tout aussi fourni. Cette communication, bien que plus rapide et plus facile, "reste superficielle".
Le contact réel est de plus en plus absent et moins vivant, ce qui entraîne "l'isolement" et cela produit aussi un effet de surconsommation.
Elle met aussi à l'écart les générations plus anciennes qui, elles, n'ont pas vécu avec toute cette technologie et ont du mal à s'adapter.
Ce sondage a aussi été réalisé auprès des professeurs de ces jeunes. Les jeunes et leurs professeurs s'accordent sur les deux plans, autant sur les avantages que sur les inconvénients de cette communication changeante.
Néanmoins, en comparant leurs années où ils étaient scolarisés, certains d'entre eux trouvent que les jeunes sont "plus autonomes" et "plus raisonnables" grâce à ces changements et que la "communication entre professeurs et élèves" est "facilitée".
Les autres pensent qu'ils se parlaient plus en présentiel que les élèves d'aujourd'hui. Ces derniers "privilégient plus le virtuel que le réel"
Cependant cette communication virtuelle, apporte aussi avec elle un problème qui existait déjà auparavant, mais qui est renforcé depuis : "le harcèlement en ligne".
Les informations circulent vite, donc elles peuvent avoir un impact plus rapide sur plus de monde.
Si ces changements sont utilisés de manière irréfléchie, ils peuvent causer beaucoup de dégâts et créer, par exemple, dans le cadre scolaire, de l'isolement.
Manon GOUTTE--LAURE
Environnement : une jeunesse engagée ?
Depuis 2018 et l'action lancée par la jeune militante écologiste Greta Thunberg, la jeunesse semble être en première ligne pour la protection de notre environnement, mais est-ce réellement le cas ?
Les grèves de janvier 2019 en faveur du climat, en France, montraient plus de 150000 personnes (majoritairement des jeunes) manifestant ensemble. Cela donne l'impression d'une nouvelle génération plus engagée, qui veut faire bouger les choses.
Nous avons voulu vérifier cela en réalisant un sondage auprès d'une classe de première du lycée, composée de 30 élèves.
À la question : "Êtes-vous pour ou contre la protection de l'environnement ?", 100 % des lycéens ont répondu qu'ils étaient "pour", et cela pour différentes raisons : préserver les différentes espèces, éviter le réchauffement climatique.
Les élèves sont pour, mais ont-ils changé leurs habitudes pour autant ? 90 % d'entre eux agissent bel et bien. Les principales actions réalisées pour la protection de l'environnement sont : le tri des déchets, une consommation plus faible de l'eau (douches plutôt que bains) et le recyclage.
Pour les 10 % restants, ils nous ont avoué avoir essayé de changer leurs habitudes mais sans réelles suites. En comparaison, ce même sondage a été réalisé auprès de leurs professeurs.
L'exemple de Greta
Alors, est-ce que les générations plus expérimentées agissent plus que celles-ci ? 100 % des professeurs interrogés ont répondu "pour" la protection de l'environnement.
Ce qui ressort de ce sondage, c'est que les adultes font un peu plus d'actions envers l'environnement . Pour ces générations, la protection de l'environnement sert à maintenir un équilibre entre les différentes espèces.
Elles agissent aussi en faisant plus de tris des déchets et avec une consommation plus faible de l'eau mais elles favorisent également le covoiturage et une alimentation plus raisonnée (bio).
La nouvelle génération a reçu l'exemple de Greta Thunberg (militante écologiste suédoise de 17 ans), espérons qu'elle prenne exemple et qu'elle suive ses traces.
La réussite de cette action ne doit pas venir que d'une ambition politique mais tient aux actions de chacun !
Voilà vers quoi chacun devrait tendre : ensemble vers la préservation de notre planète.Manon GOUTTE--LAURE
Maltraitance animale : quelles conséquences pour les auteurs ?
Choisir d'adopter un animal, c'est s'engager dans le temps.
Suite à cette période de fêtes de fin d'année, certains ont été tentés d'offrir un animal de compagnie. Ces "cadeaux" se retrouveront peut-être abandonnés l'été prochain.
La France détient un triste record en la matière. Punis par la loi, les abandons ne sont que l'une des facettes de la maltraitance animale.
De nombreux types
de maltraitances...
Selon la Fédération Française de Protection Animale, chaque année, en France, 11 animaux domestiques sont abandonnés par heure, ce qui fait de notre pays la détentrice de ce triste record, soit plus de 100 000 abandons au total, comparé aux autres pays européens.
Il peut y avoir différentes sortes de maltraitances animales : les animaux peuvent être privés de nourriture et d'eau. Ils peuvent également ne pas avoir les soins nécessaires en cas de blessures. Leur milieu de vie peut être trop étroit et pas assez sécurisé. Plusieurs animaux restent aussi attachés en permanence et n'ont donc pas suffisamment de liberté, ce qui peut les conduire à de la dépression voire à une sous-alimentation. Ils peuvent aussi être en manque d'affection et subir des violences de la part de leur propriétaire.
... mais punis par la loi
Les personnes infligeant des actes de cruauté envers les animaux domestiques y compris les abandons, sont passibles de 30 000 euros d'amende et d'une peine pouvant aller jusqu'à deux ans de prison.
En cas de mauvais traitements envers l'animal, le propriétaire peut se voir infliger une amende de 750 euros, et le tribunal peut également se permettre de retirer la garde de l'animal à son propriétaire et le confier à une association de la protection animale, s'il en voit la nécessité.
Depuis 2015, la loi française a reconnu que "les animaux de compagnies sont des êtres vivants doués de sensibilité" et qu'à ce titre, chacun d'entre nous peut peut-être tendre vers un respect envers le règne animal.
Joanna GOUTTE--LAURE
Shoko et Gregory, même combat
Shoko, héroïne de A Silent Voice est malentendante. Comparons le traitement de son handicap avec ce que nous raconte Grégory, 19 ans et malentendant lui aussi.
On peut mettre en parallèle l'oeuvre A Silent Voice où l'on suit une jeune fille Shoko, malentendante et son ancien harceleur Shoya, avec une interview de Gregory (prénom d'emprunt), 19 ans, malentendant.
Dans le manga de Yoshitoki Oima, comme dans son adaptation en film d'animation, les problèmes de Shoko semblent venir des élèves. Quant à Grégory, lui décrit son problème comme provenant plus des professeurs, je cite "plus du corps enseignant avec un vernis d'hypocrisie, tandis que les élèves avaient au moins pour eux un semblant d'honnêteté".
Nos deux protagonistes étaient souffrants de leurs maux, chacun de différentes manières.
Dans le cas de Shoko il y a une dérive de "simples" remarques à des insultes puis à des gestes violents, allant jusqu'à la blesser physiquement.
Dans le cas de Grégory, "le corps enseignant a été un poids plus lourd", il décrit une omniprésence de son handicap dans ses relations envers les professeurs.
J'ai aussi demandé comment il résume sa vie scolaire, Grégory m'a répondu comme une "ordalie", un mot fort pour un souvenir douloureux.
Il y a aussi le problème des outillages nécessaires au bien-être minimum de la personne en handicap, tel que les amplificateurs, notamment, qui sont parfois couteux et pas forcément remboursés dans la totalité par la sécurité sociale.
Notre monde à beau s'adapter de plus en plus à chaque handicap, il n'est pas encore apte à certains handicap dans certains domaines. L'école n’échappe pas à la règle, pour elle aussi il est difficile de s'adapter, et notamment lorsqu'il s'agit d'enfants ou adolescents présentant les mêmes besoins fondamentaux que les élèves entendants.
L’adaptation de l’école à leur situation particulière consiste à les traiter ni tout à fait comme les autres, ni complètement différemment, mais équitablement, en respectant leurs différences et en leur donnant les moyens d’accéder aux apprentissages. Il en est de même pour les comportements plus amicaux, il faut prendre en compte le handicap mais pas tout à fait.
Beaucoup de malentendants, ont subi des cas similaires à Shoko qui est poussé assez loin, et oui beaucoup de personnes ne savent pas comment réagir face à un handicap.
Yoan FONSECA
Les vaccins c'est pas si facile
Alors que la campagne de vaccination contre la Covid continue, revenons sur les vaccins et leur conception.
Son histoire
Pour savoir comment fonctionne un vaccin rendons-nous au 19ème siècle, Joseph Meister se rendant au village voisin se fait attaquer par un chien. Le verdict des gendarmes tombe, ce chien a la rage. Sa mère décide alors de l'amener à Paris, où un chimiste arriverait à vacciner des chiens de la rage. Ce chimiste, Louis Pasteur, hésite d'abord. En effet son traitement n'a été testé que sur des animaux mais la mère de Joseph lui dit alors que de toute façon puisqu'il allait mourir il n'y avait que ça à faire. Lors de son travail sur la rage, il isolait le virus, l'injectait sur des lapins, récupérait ce virus, le ré-injectait sur un autre lapin jusqu'à obtenir une forme atténuée du virus. Le petit Joseph recevra alors 21 piqûres d'un virus de plus en plus puissant. Les risques de cette tentative étaient gros, en effet la dernière piqûre qu'a reçu Joseph contenait le virus vivant de la rage. Plus tard le verdict tombe, Joseph est sauvé. Louis Pasteur écrit alors un article sur Joseph, l'argent afflua et l'institut Pasteur fut créé. Un an plus tard 350 personnes étaient vaccinées de la rage.
Les moins
Malheureusement cette technique ne fonctionne pas toujours, prenons l'exemple du sida, les scientifiques ont beau l'affaiblir, il se reconstitue, l'autre solution est alors d'utiliser un vecteur, un autre virus que notre organisme connait. Par exemple la rougeole, on garde l'intérieur de la rougeole mais on lui met "l'armure" du VIH à l'extérieur pour tenter de prévenir notre organisme du virus. Malheureusement là encore le VIH résiste.
Comment procède-t-on ?
Aujourd'hui, pour la covid 19 les scientifiques procèdent en 4 étapes. La première est de trouver une molécule capable de l'affaiblir ou de le désactiver, la seconde est un essai pré-clinique, la troisième est de procéder à des essais cliniques sur une dizaine de volontaires puis sur une centaine puis plusieurs milliers. Ces étapes peuvent prendre, en temps normal, plusieurs années.
Où en est on aujourd'hui ?
Aujourd'hui, plusieurs vaccins sont en circulation et une nouvelle question apparaît, les vaccins sont-t-ils fiables ?
Les interrogations sont de mise. Car un vaccin n'est efficace que sous certaines conditions d'injection, de conservation, de délais. L'incertitude reste présente, notamment avec l'arrivée des variants. Chaque variant remet en question l'efficacité des vaccins et les laboratoires doivent rapidement être en mesure de juger de l'efficacité de leur vaccin face à ces mutations. De plus la question de l'approvisionnement reste primordiale. La fabrication doit pouvoir répondre à une demande forte et la distribution peut alors être problématique.Mathéo ERQUIET
« Hold-up » : documentaire fracassant
Le film documentaire « Hold-up » a été réalisé par Pierre Barnérias, il nous présente un complot mondial autour de la pandémie de la Covid-19 et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il fait parler de lui, et surtout sur les réseaux où les avis sont très partagés.
Hold-up est un film de près de 3 heures évoquant une thèse que certains qualifient de complotiste. Durant toute cette vidéo les différents intervenants nous annoncent presque tous que le coronavirus est une création de différents gouvernements visant à contrôler la population.
Des avis mitigés
Le film a été diffusé le 11 novembre dernier. Pourtant récent, le film subit déjà un grand nombre de critiques. En effet, certaines informations du documentaire ne se basent sur aucune source ou bien des sources très peu fiables, et cela, certains ne se sont pas privés pour le faire remarquer. Certains vont même jusqu'à appeler ça de la manipulation car certaines informations sont sorties de leur contexte, tout comme certains témoignages afin de leur faire dire ce qu’ils ne disent pas et même parfois le contraire. Certains intervenants se sont d'ailleurs désolidarisés ; Philippe Douste-Blazy, l'ancien ministre de la santé qui déclare lors d'une interview à RTL être scandalisé « par les propos du film ». « Je demande à être retiré du film » dit-il.
Plus de 2 millions de vues
Le film a été mis en ligne sur la plateforme Odysee, une plateforme considérée complotiste qui héberge plusieurs vidéos critiquant les vaccins ou encore les gouvernements.
Le film a ensuite été téléchargé et piraté par plusieurs comptes. Il se retrouve alors sur Youtube disponible gratuitement et mis en ligne par près de 48 comptes. Cette action ne fera qu'augmenter son nombre de vues, qui équivaut en cumulant celles d'Odysee ainsi que celle de Youtube à plus de 2 476 000 vues. Et son succès ne s'arrête pas là car même sur Twitter il est compté environ 400 000 tweets le mentionnant.
Le film est également très soutenu sur Tipeee où les dons permettent aux producteurs de mettre en place de nouveaux contenus.
Un contenu dangereux
Ayant visionné partiellement ce film, je l'ai trouvé intrigant. Malgré des informations erronées, on peut comprendre ce qui attire les gens. Comme dit précédemment, je n'ai pas vu le film entièrement, je ne peux donc pas en juger, mais je pense qu'il faut savoir prendre du recul sur ce film, une information mal interprétée ou sortie de son contexte peut parfois s'avérer dangereuse.
Théo RETAILLÉ
Le confinement, ses effets sur les jeunes
Le confinement a ses avantages et ses inconvénients. Il invite surtout à prendre soin de sa santé, sur tous les plans.
Comme nous le savons, le confinement nous a tous forcés à nous isoler les uns des autres. Rester chez soi, seul ou même avec plusieurs personnes pendant une longue durée a des conséquences. Elles se manifestent de différentes manières et varient selon la personne. Ces changements peuvent êtres négatifs tout comme ils peuvent êtres positifs.
Voici quelques signes négatifs qui ont été relevés : les troubles du sommeil, des colères plus fréquentes et plus fortes, des changements d'humeurs. Mais aussi de l'anxiété sociale, qui se traduit par une grande peur de s'exprimer en public et d'être confronté aux regards des autres. Pour certains, un sentiment de solitude d'ennui et de tristesse se fait plus important que d'habitude.
Malgré tout, cette quarantaine nous a apporté des choses positives telles que : des étudiants plus engagés dans des causes qui leur tiennent à coeur, pour se sentir plus utiles par rapport à la situation, pour aider ceux qui en ont le plus besoin. Aussi, nous avons plus de temps pour penser à nous. Il peut être consacré à de nouvelles choses qui nous plaisent comme lire ou même dessiner, mais également pour profiter de notre famille.
Témoignages
Le confinement n'a pas eu le même impact selon les personnes. Une étudiante de 20 ans nous répond : " Pendant le confinement, j'ai apprécié le fait d'avoir du temps pour moi, ce qui m'a permis d'apprendre une nouvelle langue. Mais j'ai ressenti un manque d'échanges avec le monde extérieur, j'ai également remarqué que suite à la période d'isolement, les cours m'apportaient plus de stress qu'avant à cause du risque d'attraper le virus. Aussi, le fait que les salles de sport soient fermées m'a perturbée."
2ème point de vue : "J'ai trouvé la période du confinement longue mais cela m'a permis d'avoir davantage de temps que j'ai utilisé pour apprendre à jouer d'un nouvel instrument. En général, je ne me suis pas trop ennuyé. Par contre reprendre le rythme de l'école a été plus dur ", nous confie un lycéen de 15 ans.
Afin de garder le moral en ce moment, il est possible de trouver des "trucs et astuces" pour que nos journées ne se ressemblent pas. Comme par exemple : appeler sa famille ou des amis. Mais aussi couper la télévision et s'éloigner des médias est une bonne chose à faire, cela incite à faire une pause et à s'éloigner de l'actualité qui peut être brutale.
Ce qu'il faut retenir de tout ça est que la santé mentale des jeunes d'aujourd'hui est de plus en plus fragile, suite aux événements du moment. Pour permettre à celle-ci de rester positive, il existe des choses très simples que l'on peut faire. Bien sûr, la situation actuelle est difficile pour certains, mais n'oublions pas que demain est un autre jour plein de nouveautés.Maé GOUSSET


