Le slam pour prendre confiance en soi

La lecture chez les adolescents

Le secrétariat, un service essentiel du lycée

Partir en stage à l'étranger, c'est possible !

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, je m'appelle Johann Champion, je suis directeur depuis 12 ans, j'arrive du lycée Notre-Dame-de-Challans (Vendée, n.d.l.r), que je dirigeais depuis 4 ans, c'est mon quatrième poste de directeur, j'ai eu un long cheminement professionel et personel avant d'en arriver là.

Quel a été votre parcours avant de devenir directeur ?

J'ai d'abord été professeur d'enseignement scientifique, j'ai ensuite participé à une formation pour devenir adjoint de direction, durant cette formation, je me suis découvert le gout à diriger un établisement, aptitudes renforcées par cette formation. Dans cette fonction, le caractère est central, ainsi que la concertation avec les équipes, c'est la philosophie de l'enseignement catholique.

En quoi consiste la philosophie de l'enseignement catholique, que vous venez d'évoquer ?

Cette philosophie consiste à penser que l'école permet aux élèves de découvrir le bien, de devenir bons et être bons, et s'inscrire dans le temps. Selon cette philosophie, l'éducation prend, en plus de la dimension intellectuelle, une dimension plus humaine. Elle permet aussi de prendre concience de la nécessité de conserver une équilibre Corps, Âme et Esprit stable. Elle met l'accent sur la vie en société et la nécesstié de diffuser un message d'amour et de paix. Donner du sens à nos actions est la clé de beaucoup de choses, mes choix sont souvent liés au sens.

Vous êtes devenu directeur au début de l'année, comment s'est passé votre prise de fonction ?

Cela fait huit mois que j'ai succédé à Mme Coirier, j'ai été très bien accueilli par les équipes, et après un temps d'adaptation et d'observation, nous avons pu nous mettre au travail.

Comment devient-on directeur ?

Pour devenir directeur dans un établisement privé, il faut que le rectorat (l'éducation nationale) et le responsable de la tutelle, dans le cas du lycée Frédéric Ozanam il s'agit de Monseigneur Pierre d'Ornellas, l'évèque du diocèse de Rennes s'accordent sur un des candidats au poste. Il faut également être titulaire du diplôme de "dirigeant des organisations éducatives scolaires et/ou de formation", la formation se déroule en plusieurs années, durant lesquelles le candidat suit une formation préalable, puis va sur le terrain, en co-dirigeant un établisement avec un directeur aguerri.

En quoi consiste votre métier ? Comment se déroule une de vos journées-types ?

Il n'y a pas de "journée-type" car dans ce métier aucune journée n'est identique. Je dois identifier les besoins, puis organiser et planifier des actions à différentes échelles, tout en échangeant avec les acteurs internes et externes. Je dois aussi réfléchir à la mise en place d'actions sur les aspects économiques, sociaux, structurels et éducatifs. Au quotidien, je dois gérer et traiter les mails, organiser le conseil de direction, effectuer des "prises de pouls" dans différents pôles. Être directeur, c'est une mission qui s'appuie sur des convictions, avec un engagement certain de ma part, et qui s'appuie surtout sur les équipes dans une relation de confiance car seul je ne fais rien !

Quels sont vos projets pour le lycée ?

Nous allons continuer les projets importants déjà commencés, comme le développement des collèges Dolivet et Bakhita. Les projets que nous mettrons en place par la suite auront pour but de favoriser la croissance des jeunes, en facilitant par exemple leurs poursuites d'étude. Ces projets sont engagés, ils suivent une véritable réflexion sur la vie étudiante, les relations avec l'international et le renforcement de l'accueil et l'accompagnement des élèves.

En guise de conclusion ?

Je suis très content d'être ici, nous avons la chance d'avoir une belle équipe. L'optimisme est de mise, l'établissement a un beau potentiel, avec de belles choses à accomplir, l'évolution est la clé.

Georges ANSQUER

Dans le cadre du journal du lycée, j'ai poussé les portes du secrétariat afin de mieux comprendre le fonctionnement de cette organisme.

Bonjour, tout d'abord, pouvez-vous vous présenter ?

S. Bonjour, je m'appelle Sylvie Rué et je suis chargée de la partie enseignement général et supérieur du secrétariat ainsi que du collège Dolivet.

C. Bonjour, je m'appelle Claudine Laure et je suis chargée de la partie enseignement professionel du secrétariat.

En quoi consiste votre travail ?

S,C. Nous travaillons en collaboration avec les adjoints de direction des différents pôles : monsieur Bernabé pour le pôle général, madame Bodin pour le pôle professionnel, monsieur Crespel pour le collège et enfin madame Lizé pour l'enseignement supérieur.

Nos tâches sont très variées et dépendent de la période de l'année, nous gérons tout ce qui a trait aux élèves, par exemple, nous transmettons aux professeurs principaux les documents importants.

Nous répondons au téléphone, nous gérons le planning des entretiens des futurs secondes, nous nous occupons aussi de gérer les voeux des lycéens pour Parcoursup. Ce sont surtout des longs dossiers qui demandent beaucoup de relances.

Quel sont les qualités requises pour travailler au secrétariat ?

S,C. Pour exercer ce métier, il faut beaucoup de rigueur, être réactif, autonome, avoir un certain sens du contact car il y a beaucoup de relations humaines, il faut également avoir un certain sens de la discrétion.

Le mot de la fin ?

S,C. Notre bureau est toujours ouvert.

J'ai par la suite rendu visite à Madame DJIDJELLI, qui s'occupe de l'accueil du secrétariat.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Je m'appelle Fatna DJIDJELLI, et je m'occupe de la partie accueil du secrétariat.

En quoi consiste votre poste ?

Je m'occupe de l'accueil physique des élèves et des familles, mais aussi des appels téléphoniques. Je dois orienter les élèves, les clients, les partenaires et les familles.

Quels sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Pour exercer ce métier, il faut être souriant, capable de s'organiser, de planifier les tâches à venir et de s'adapter.

Quels sont les facettes qui vous plaisent le plus dans votre métier ?

Je préfère la partie relationnelle de ce métier, le contact avec les élèves, les personnels et les clients.

Georges ANSQUER

Il renaît de ses cendres…

Le BDE a été, en réalité, relancé il y a deux ans. En effet, « relancé » car il existait déjà avant. Il y a de nombreuses années Ozanam pouvait compter sur un BDE actif et engagé. Cependant au fur et à mesure des années, le manque de personnes engagées et d’engouement général ont mené à devoir fermer le BDE. Mais tel le phoenix qui renaît de ses cendres, le BDE est revenu depuis l’année dernière.

Le démarrage n’est pas facile, cela demande de tout reprendre à zéro. Trouver des personnes engagées, trouver des idées, des moyens, régler tout le point administratif, bref le travail est conséquent et loin d’être facile… Mais cela n’a aucunement freiné les membres du bureau qui y ont mis toute leur énergie pour pouvoir enfin proposer des activités destinées aux étudiants d’Ozanam !

Mais en fait qu’est-ce que c’est un BDE ?

Un BDE ou Bureau Des Etudiants est un groupe de personnes, d’étudiants engagés, qui s’unissent pour permettre l’organisation d’une vie étudiante. En effet, organiser de gros événements pour tous les étudiants n’est pas une tâche simple, il faut trouver les fonds nécessaires et l’organisation est conséquente.Justement, l’union fait la force, c’est en s’associant que l’on peut parvenir à atteindre ces objectifs, que l’on peut parvenir à créer une vie étudiante.

Les projets pour cette fin d’année

Effectivement, une bonne partie de l’année est déjà passée et la fin risque de passer très vite avec l’arrivée des examens. Cependant cette deuxième partie s’annonce chargée en activités. Le BDE prévoit de réaliser le traditionnel tournoi inter-BTS de foot. Il y aura aussi un soccer d’organisé pour tous les BTS. Au-delà des activités sportives il y aussi des soirées qui seront proposées. Bien sûr le gala de fin d’année, mais pas seulement, il y a d’autres soirées en prévision. Nous ne pouvons pas en savoir plus pour le moment, mais le BDE nous promet de belles choses !

Jan PITRA

Respectivement le 25 novembre 2022 et le 13 Janvier 2023, le forum de l'orientation réalisé au lycée et la sortie au Salon de l'Etudiant à Rennes ont permis d'offrir à tous les terminales d'obtenir des précisions sur ce qu'ils connaissaient déjà ou bien alors de découvrir de nouvelles formations.

Le Forum de l'Orientation, un moment fort de cette année 2022

En ce 25 novembre 2022, le Forum de l'Orientation a permis aux élèves de premières et determinales genérales et technologiques de découvrir 70 formations différentes par le biais de 50 établissements. Ces formations allaient bien de l'intégration à l'armée jusqu'à la formation en école de commerce.

Pour rappel, la journée avait commencé par une conférence de M. Ribault qui est un chef d'entreprise. Il avait rappelé différents éléments importants comme la manière de se comporter lors d'un entretien d'embauche notamment. Ce moment a été très bénéfique pour les lycéens comme nous pouvons le voir avec Léa. Elle en a pensé que c'était "une bonne iniative si on ne savait pas vers quoi se tourner". Malgré tout elle "n'a pas trouvé l'école qui répond spécifiquement à ce qu'elle recherche ". Lili quant à elle salue l'initiative mais regrette " que la présence devait être obligatoire" qui se rajoute au fait que "elle n'a pas trouvé l'école qui puisse lui correspondre". Avec ces deux témoignages, nous pouvons voir que les efforts fournis par l'établissement sont réels malgré qu'ils peuvent ne pas correspondre à tous les profils.

Le Salon Étudiant, un événement majeur du début de l'année 2023

Lors du 13 janvier, des élèves de premières et terminales sont allés au Parc Expo pour affiner leur orientation lors de cet incontournable salon. Avec quelques 250 exposants, toutes les possibilités s'offraient aux étudiants : des IUT ou même encore des universités. Pendant 2h30, chaque lycéen pouvait interroger des représentants de la formation choisie, demander les dates des portes ouvertes etc.

La filière professionnelle, une immersion dans le monde du travail

Depuis la rentrée, différentes activités ont été proposées à cette filière : atelier lettre de motivation ; témoignages professionnels ; forum formations post-bac. Ce sont de multiples opportunités qui s'offrent aux élèves

Guillaume REPESSE

Qu'est-ce que le chef-d'œuvre ?

Le chef-d'œuvre concerne tous les élèves de CAP ou de baccalauréat professionnel, apprentis ou scolaires. C'est une réalisation, collective ou individuelle, qui permet d'exprimer des talents en lien avec son futur métier, et aussi de montrer et de valoriser ses compétences. C'est ainsi que les élèves de CAP et de bac professionnel suivent sur deux ans un cours dit de "chef d’œuvre" qui débouche sur une production.

À quoi sert le "chef-d’œuvre"aux élèves ?

Les cours de chef d’œuvre permettent de réutiliser des compétences et les connaissances que les CAP et les bac pro ont appris au cours de leur formation en réalisant un projet de A à Z. 

Quel est le but ?

Le chef d'œuvre permet à l'élève d'exprimer des talents en lien avec le métier qu'il prépare. La réalisation du chef-d'œuvre participe à la construction du projet de l'élève, à la préparation de son insertion professionnelle, mais aussi de sa poursuite d'étude. La pédagogie du chef d’œuvre reprend une vieille tradition artisanale : chaque artisan devrait réaliser une œuvre majeure pour être reconnu par sa corporation.

Comment valider un projet ?

Pour valider un projet de chef d’œuvre, chaque élève et son équipe en chef d’œuvre doivent préparer une présentation de leur projet avec des informations comme : l' idée, les matériaux requis ou nécessaires, le budget, le délai, la main œuvre et dire en quoi le projet répond à un besoin auprès des élèves et professeurs.

Mais le plus important est de soigner son oral car le projet est présenté devant Mme Bodin, directrice adjointe qui jugera la présentation et l'idée.

Pourquoi faire cours de chef de projet ?

Avec une formation en gestion de projet, on apprend les compétences nécessaires pour mieux gérer les ressources, on découvre les outils et les structures que les professionnels utilisent pour créer des stratégies pour leur travail, on apprend à valoriser davantage les projets et à éviter la procrastination.

Basaikhou DJIKHINE

Quel est le contexte ?

Au cours de votre formation, vous aurez peut-être l’obligation de faire un stage. Le stage est un temps de découverte du monde de l’entreprise. Mais c’est aussi une période où vous n’êtes pas présent en cours. Vous pouvez donc être où vous voulez du moment que l’entreprise dans laquelle vous travaillez est près de vous.

Comment y parvenir ?

Si vous avez le désir de partir, si vous avez le désir de découvrir, alors vous n’avez plus rien à faire. En effet la seule chose qui vous sera demandée est de la motivation et de l’engouement. Le reste est géré par l’établissement. Concrètement l’établissement possède des contacts dans plusieurs villes en Europe (vous avez donc le choix de plusieurs destinations). Une fois que vous aurez choisi la ville, le lycée s’occupera de vous trouver un lieu sympa où vivre dans la ville.

Vient ensuite la partie qui nécessite votre motivation, vous allez passer devant une commission (trois membres du lycée F. Ozanam) devant laquelle vous allez présenter votre projet, vos motivations et ils évalueront votre aptitude à partir. Si vous êtes jugé apte à partir, tous les feux sont au vert, vous n’avez plus qu’à prendre votre billet d’avion et partir !

Voyager, vivre une aventure, tous ça sans dépenser un centime !

Mieux que ça, en étant payé ! En effet vous vous posez sûrement la question du financement. « Ça doit coûter cher, l’avion, le loyer, les courses, les loisirs… »

Ne vous inquiétez pas. Une partie des frais va être prise en charge par ERASMUS+. En fonction de la destination dans laquelle vous partirez, la distance, le niveau de vie, vous recevrez plus ou moins d’argent.

Une fois arrivé…

Que faire en sortant de l’avion ? Où aller ? Qui contacter ? A qui parler ? N’ayez aucune inquiétude ! Dès votre sortie de l’avion jusqu’à votre retour en France vous serez accompagnés. À votre arrivée dans le pays, la personne en charge de vous viendra vous chercher à l’aéroport, elle vous emmènera à votre logement et vous expliquera tout ce qu’il faut savoir.

A la découverte de nouveaux paysages

Vous passerez donc la moitié de votre temps en entreprise, c’est le but du stage, mais le reste de votre temps sera du temps libre. Ce sera à vous de déterminer ce que vous ferez de votre temps libre, vous avez une totale liberté. Vous pouvez aller visiter, vous familiariser avec la culture du pays. Mais vous pouvez aussi profiter du paysage et du temps (en fonction du mois et du pays dans lequel vous partez). C’est une occasion en or de créer des souvenirs inoubliables et de profiter de cette expérience.

Une aventure inoubliable !

En effet, c’est une chose unique, pour la plupart d’entre vous ce sera la première fois que vous partirez seul dans un autre pays. Cela peut faire peur à certains mais vous ne le regretterez pas. C’est l’occasion de se dépasser soit même, de devenir plus adulte, plus autonome. L’entreprise dans laquelle vous serez vous apprendra, au-delà de leur métier, leur langue, les coutumes et les choses à savoir sur la vie sur place. Vous apprendrez et vivrez sûrement des choses incroyables.

Mon expérience

Personnellement je ne peux que conseiller cette aventure ! Mon expérience a été incroyable bien que quelque peu différente du schéma classique que j’ai décrit ci-dessus. Je suis d’origine tchèque, je parle la langue et j’ai des amis et des proches dans le pays. J’ai donc fait le choix logique de partir dans ce pays pour mon stage. Le lycée n’ayant pas de contact en République Tchèque, j’ai dû trouver mon entreprise et mon logement tout seul.

J’ai eu l’occasion d’être dans une entreprise qui voyageait énormément et avec des employés extrêmement sympathiques, j'ai pu voir beaucoup de choses inhabituelles et impressionnantes.

C’était vraiment une occasion qu’il ne faut pas louper, partir à l’étranger, bien accompagné quand on est jeune n’est pas une occasion qui se présente tous les jours. Alors aujourd’hui si vous êtes prêts à partir en stage, si vous avez envie de voyager, cela est maintenant possible.

Jan PITRA

Durant le mois d’octobre, nous les classes de seconde générale, avons eu la chance grâce à nos professeurs de français d’avoir la visite d’Elvi qui est un slameur . Il nous a appris ce qu'est le slam mais aussi le lien que partage le slam avec la poésie. Après quelques séances il nous a demandé de créer notre propre slam en utilisant de nouvelles figures de style, de nouvelles façons d'écrire mais aussi de nouvelles façons de s'exprimer devant les personnes.

Le but de ces rencontres étant de préparer un grand concours de slam où toutes les classes de seconde s'affronteraient. En effet avant la grande finale il a fallu s’entraîner pour avoir le meilleur texte mais aussi être le plus à l'aise à l'oral. Pour contrer le stress chez certaines personnes et pour en aider d'autres à s'améliorer. Elvi nous a donné de superbes techniques pour faire la meilleure impression possible aussi bien sur scène que dans la vie de tous les jours. Il nous a fait travailler notre prononciation, l'intonation de notre voix ou encore notre gestuelle lors de la lecture de nos textes. Après plusieurs semaines d'entraînement et de réflexion il a fallu sélectionner les meilleurs éléments de chaque classe pour que la finale soit un beau spectacle.

Ces sélections, ou "petites finales" se sont déroulées seulement devant les personnes de la classe. Chaque personne a dû présenter son slam le mieux possible en mettant en oeuvre ce que Elvi nous avait appris au cours de ces semaines de préparation. A l’aide de certains professeurs qui faisaient office de jury, chaque classe a pu élire trois « grands finalistes ». Suite à cette sélection, les trois finalistes de chaque classe ont été coachés par Elvi pour présenter la meilleure prestation possible.

Le 21 octobre 2022 a eu lieu la grande finale. Toutes les classes de seconde étaient prêtes pour encourager leurs représentants lors de ce merveilleux tournoi. Certaines classes avaient préparer des drapeaux, des banderoles pour encourager leurs finalistes. Les prestations se sont enchaînées avec toujours cette même ferveur. Après le passage de la dernière personne, les résultats sont tombés : un gagnant et trois ex aequo sur la deuxième marche du podium. Tous les participants ont été récompensés. Les élèves du lycée professionnel ont à leur tour vécu cette expérience et c'est le 11 avril qu'a eu lieu leur finale.

C’était un très bel après-midi que nous avons passé au coté d’Elvi. Nous le remercions donc pour nous avoir expliquer l'histoire du slam, ses origines mais aussi pour nous avoir aidé à prendre confiance en nous. Désormais, nous apprécierons le slam d'une manière différente.

Justyne SALIGAUT,
Sacha AMOURETTE
et Lola JAMAULT

Dans une première partie, nous avons pu voir des objets que les civils utilisaient quotidiennement, à l’arrière.

Puis, dans une seconde partie, il s'agissait de vitrines numérotées où il y avait des tableaux et des objets que les soldats utilisaient ou fabriquaient dans les tranchées.

Nous étions en binôme et il y avait une vitrine attribuée à chaque groupe. Nous devions faire des recherches et lire des documents pour remplir un carnet et faire un résumé à l’oral, aux autres groupes.

Personnellement, j'ai bien aimé les douilles d’obus que les poilus gravaient pendant qu'ils s'ennuyaient dans les tranchées.

Il y a un récit qui m'a beaucoup plu également : l'histoire de Jean Corentin Carré qui a menti sur son âge pour aller faire la guerre.

Il n''avait que 15 ans et il est mort au front. Il a été considéré comme un héros.

Marien GAUTIER

Des scientifiques ont retrouvé le plus ancien ADN (acide désoxyribonucléique) du monde. Cette découverte est une découverte majeure. Ce fragment d'ADN découvert par des chercheurs date de 2 millions d'années. Cette découverte est record, car jusqu'à aujourd'hui, le plus vieux ADN retrouvé datait d'environ 1,2 million d'années. Il a été mis à jour par des sédiments de l'ère glacière du Groenland. Les différents fragments d'ADN retrouvés proviennent de la partie la plus septentrionale du Groenland, appelée Cap Copenhague.

Alors à quoi ressemblait Cap Copenhague avant d'être un désert arctique ?

Avant d'être un désert arctique aujourd'hui, le Groenland avait un environnement plutôt différent. Les températures étaient comprises entre 11 et 17 degrés, supérieures à celles d'aujourd'hui. De plus, il y aurait eu de grand espaces forestiers avec de nombreuses espèces végétales comme des bouleaux, des peupliers ou encore des épicéas. Du côté animal, il y aurait eu des lièvres, des rennes, des lemmings ainsi que d'autres espèces, dont certaines perdurent encore aujourd'hui, et qui auraient vécu il y a 2 millions d'années. Il y aurait également eu une découverte surprenante. La présence de mastodontes. Les mastodontes s'apparentent à des mammouths ou à des éléphants mais les mastodontes étaient plus trapus que les mammouths laineux. Différents types de dépôts excellemment bien conservés comme des fossiles de plantes et d'insectes, avaient déjà été découverts. Cependant, les chercheurs n'avaient pas cherchr à établir leur ADN.

Jusqu'où pouvons nous remonter dans le temps ? Pouvons-nous espérer retrouver de l'ADN de dinosaures ?

Toutes ces découvertes d'ADN sont possibles grâce aux sols restés gelés depuis 1 à 2 millions d'années. Les sols gelés recouvrent environ 20 % du globe terrestre. De futurs recherches peuvent donc être envisagées. Cependant, les plus anciens permafrosts (les permafrosts sont les parties du sol où les températures se maintiennent constamment en dessous de 0 degré et cela pendant au moins deux ans, et représentent environ 20 % du globe terrestre) que nous connaissons sur Terre, ont sans doute 2 millions et demi d'années Les fragmenst d'ADN retrouvés datent de 2 millions d'années. C'est quelque chose qui est déjà impressionnant de remonter aussi loin donc remonter encore un peu plus loin est à peu près impossible. Pour ce qui est des dinosaures, selon les paléogénéticiens, il est très peu probable que l'on puisse retrouver de leur AD, en tout cas dans ce type de sédiments.

Sara LANDRIN

Un événement tragique

Depuis la création de la République Islamique en 1979, l'Iran a toujours prôné une politique ferme sans subir de vagues particulières. Or 2022 est bien l'année qui a le plus déstabilisé le pouvoir iranien. Cela est dû à Masha Amani, une jeune femme de 22 ans morte en détention en septembre dernier.

Elle a été arrêtée pour sa négligence concernant son port du voile par la police des mœurs, la police qui contrôle le port du voile. A la suite de cela elle a été mise en détention et est morte tragiquement. Les causes du décès divergent : la police de Téhéran évoque un malaise cardiaque foudroyant alors que l'ONG Amnesty International met en évidence "des accusations de tortures". L'hommage devient mondial avec le #Masha_Amini.

La goutte de trop ?

Des célébrités internationales se sont coupées les cheveux en hommage à la mort de la jeune iranienne. Seulement au delà du stade symbolique, c'est tout un peuple qui s'est soulevé. Les premières manifestations ont eu lieu dès le 18 septembre. Les femmes sont descendues dans la rue pour demander justice pour cette défunte jeune femme en même temps que des étudiants de la capitale iranienne,Téhéran. Un mois plus tard le constat sera saisissant : 76 personnes ont été assassinées majoritairement suite à la répression policière et 100 personnes ont été arrêtées : que ce soit des journalistes ou des étudiant(e)s.

Un changement
à l'horizon  ?

Le 9 octobre 2022, la chaîne nationale a été piratée : Ali Khemenei, Guide suprême de la Révolution islamique a été au cours d'un instant diabolisé. Par la suite, des prisons ont été incendiées ; des grèves dans différents domaines ont eu lieu dont le refus du port du voile de Elnaz Rekadi lors des Championnats d'Asie d'escalade. En réponse à ces événements, la police des mœurs a été dissoute le 4 décembre 2022 par le régime iranien.

Guillaume REPESSE

Un médicament, c'est quoi ?

Un médicament dans le milieu médical est aussi appelé « forme galénique ». Il est constitué d’un principe actif et d’un excipient. Un excipient est une substance qui permet de donner la forme au médicament et de conserver le principe actif. Le principe actif est la substance qui agit sur notre organisme, contrairement à l'excipient. Un médicament se caractérise par son dosage de principe actif, son taux de dangerosité, son nom chimique ou commercial et sa voie d'administration. Sans principe actif, le médicament est donc appelé placebo.

Quelles voies d'administration ?

Une voie d’administration est le chemin que le médicament emprunte dans l’organisme pour agir dans la circulation sanguine ou localement. Les différentes voies d’administration du médicament sont : la voie orale, la voie injectable aussi appelée voie parentérale, la voie transmuqueuse et la voie cutanée.

La voie orale (comprimé, sirop, gélule…) est fréquemment utilisée, car elle très simple à appliquer. Ensuite, la voie injectable (perfusion, voie intramusculaire…), correspond au passage du médicament à travers la peau grâce à une aiguille ou une seringue . La voie transmuqueuse recherche une action locale (aérosol…). Pour finir la voie cutanée, c’est sur ou à travers la peau que le médicament peut agir (crèmes, pommades, patch…).

Quels dosages ?

La dose d'un médicament est étroitement lié à sa dangerosité, cela est expliqué avec la relation dose-effet. Cette relation s’illustre notamment avec la citation de Paracelse « Tout est poison, rien n'est poison ; c'est la dose qui fait le poison. ».

Ainsi toute substance peut causer une toxicité, même les substances nécessaires à l’organisme, tout dépend de la dose. La relation dose-effet dépend aussi de plusieurs facteurs, comme l'âge, le poids et le type de substance. La substance peut être de nature médicamenteuse, mais aussi chimique, naturelle ou toxique. Ainsi, certains produits sont sans effet sur un individu adulte mais peuvent être fatals pour un enfant ou une personne âgée.

Les doses doivent être prescrites en fonction du poids, en tenant compte des différences d’effets secondaires entre les hommes et les femmes ou le fait que certains médicaments sont interdits pour les femmes enceintes et allaitantes. Notre organisme aura donc une réponse adaptée en fonction du dosage du principe actif administré. Une dose trop importante risque d'endommager notre organisme de façon irréversible : sur les boîtes de Doliprane il est écrit qu'un surdosage va détruire le foie. A l'inverse un sous dosage ne va pas entraîner, de la part du corps, la réponse attendue.

Un exemple : potassium

Le potassium est un élément indispensable pour notre corps, car il favorise le bon fonctionnement du cœur et des vaisseaux sanguins, il maintient en bonne forme le système musculaire. Cependant une surdose de potassium peut entraîner divers symptômes comme des étourdissements, des nausées, ou une insuffisance cardiaque qui peut aller jusqu'à l'arrêt cardiaque. De plus le potassium peut rentrer dans la composition de poison comme le cyanure.

Le cyanure est un poison particulièrement efficace pour donner la mort. En effet, seulement 200 mg de cyanure de potassium versés dans un verre de boisson suffisent pour tuer en moins d'une minute un être humain. Des éléments chimiques du cyanure sont présents dans certains fruits à très faible dose, comme dans le noyau de la cerise, de l’abricot ou dans les pépins de pomme. Une fois arrivé dans notre organisme, le cyanure est synthétisé mais sa quantité n’est pas suffisante pour provoquer la mort. Cependant, tout élément chimique peut être nocif suivant la dose ingérée et l’utilisation qu’on en fait.

Comment se gère la distribution ?

En 1967 est inventée l’autorisation de mise sur le marché (AMM) en France. C’est un processus de validation des substances destinées à une future vente afin de prévenir les éventuels effets indésirables. En 1993 l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en France est créée, ce qui permet une régulation des médicaments au niveau national. Chaque médicament doit obtenir pour être commercialisé par un laboratoire une AMM venant de l'ANSM. Pour avoir l'autorisation, le médicament doit passer par des expertises analytiques, pharmaco-toxicologiques et cliniques.

Après l'AMM, le médicament reste toujours sous surveillance, c'est le système de pharmacovigilance. Une AMM peut être retirée, par exemple si le médicament s'avère nocif. Si le médicament n'est pas mis sur le marché dans les trois années suivant la délivrance de l'AMM ou s'il n'est pas commercialisé pendant trois années consécutives, l'AMM devient nul et le médicament est retiré. Souvent l'AMM n'est valide que 20 ans. De plus, certains médicaments même s'ils ont reçus une AMM doivent porter un pictogramme pour alerter le consommateur de risques spécifiques. Lors des analyses de l'AMM le taux de remboursement et le prix souhaitable du futur médicament sont également décidés.

Quel recyclage ?

Plus il y a de médicaments dans la maison, plus le risque qu’une personne les prenne par erreur est élevé, surtout à cause des médicaments qui ne sont plus dans leur boite avec leur notice, car on confond les médicaments entre eux. De plus les médicaments périmés sont dangereux.

Les médicaments contiennent des substances qui peuvent être polluantes donc des milliers de personne chaque jour en ingèrent sans s'en rendre compte. Encore aujourd’hui, certaines personnes jettent leurs médicaments périmés ou ceux dont ils n’ont plus l’utilité dans les toilettes. Les stations d’épuration n’étant pas faites pour les retirer, les médicaments peuvent contaminer l’eau du robinet.

Ainsi de nombreux pharmaciens demandent aux personnes ayant trop de médicaments ou ayant des médicament périmés de les ramener en pharmacie. Ils sont ensuite incinérés, dans un processus respectueux de l’environnement. L’incinération permet de dégager de l’énergie, qui est ensuite utilisée pour l’éclairage et le chauffage de logements. En 2018, 10 827 tonnes de médicaments ont été collectées et traitées, car de plus en plus de Français ont le réflexe de rapporter leurs médicaments non utilisés à la pharmacie.

Sources : "La pharmacie du D.E" édition LAMARRE et d'anciens cours d'étudiants en médecine

Manon CAPITAINE

L'enquête réalisée par le CNL (Centre national du livre) en mars 2022 cherche à comprendre si les jeunes Français d’aujourd’hui aiment toujours lire. Pour réaliser ce sondage c'est en effet plus de 1 500 jeunes, âgés de 7 à 25 ans, représentatifs de la population française, qui ont été interrogés. Selon cette enquête, 81 % des 7-25 ans lisent car cela leur plaît. La lecture représente alors un réel plaisir pour eux. Pour continuer, le CNL affirme qu'en moyenne les personnes participant au sondage ont lu 5.4 livres au cours de ces trois derniers mois.

Pourtant à travers cette même enquête, ils est possible d'observer que la lecture est beaucoup moins présente dans le quotidien des jeunes après leurs 12 ans. En effet, chez les filles, 81 % d'entre elles lisent, mais une baisse est constatée chez les garçons où "seulement" 68 % ont pour plaisir la lecture.

Pour alors comprendre d'où vient cette baisse, nous pouvons observer le temps que les jeunes de 7-25 ans passent en moyenne sur les écrans par rapport au temps que les adeptes de la lecture consacrent aux livres. Selon le CNL, « en moyenne, les lecteurs loisirs lisent 3 h 14 par semaine (soit près de vingt-huit minutes par jour) », alors que « l’ensemble des 7-25 ans (lecteurs ou non) passe 3 h 50 par jour devant un écran (et même 5 heures 33 chez les 20-25 ans), dont 2 h 50 par jour sur Internet ». Nous pouvons donc remarquer qu'en moyenne, les écrans ont peu à peu pris plus de place que la lecture dans la vie des jeunes interrogés, pourtant cela ne signifie pas la disparition des livres.

Il existe en effet des alternatives aux livres papier qui se sont développées ces dernières années. Il n'y a certes plus les pages légèrement jaunies des livres mais l'idée de la lecture reste conservée. Désormais sur internet il est possible d'écouter un livre grâce à des applications comme Audible ou encore Google Play Livres. Les livres audio sont alors très pratiques car faciles à utiliser : dans les transports, en faisant une autre activité.

La lecture n'a donc pas disparu, elle a simplement évolué pour s'adapter au monde d'aujourd'hui.

Maé GOUSSET

Le vinyle, cette petite galette noire sur laquelle est gravée de la musique est de nouveau sous le feu des projecteurs. En effet, il est désormais impossible de se promener dans un magasin de culture sans trouver un rayon bien fourni dédié à la vente de ces disques. De la variété française à de la pop internationale et du blues au jazz, presque tous vos morceaux préférés sont disponibles dans ces bacs.

Le retour du vinyle se fait petit à petit ressentir. Les disquaires observent en effet qu''il attire de nouveau l'intérêt du public et que sa consommation augmente. Récemment ce phénomène s'est accentué et la popularité des disques explose. Effectivement, si nous observons l'année 2021, le vinyle s'est vendu à plus de 5 millions d'exemplaires en France, soit trois fois plus qu'en 2016 (source Statistica). Et selon RTBF, Radio Television Belge Francophone, toujours en 2021, le vinyle comptait pour 30 % des ventes de musique chez la Fnac. Il faut noter que même lorsque sa popularité était en baisse, les collectionneurs et les amateurs de musique sont restés fidèles aux sons particuliers qu'offre le vinyle. Moins nombreux mais toujours présents, ils ont permis aux disques de ne pas disparaître définitivement.

Nous pouvons alors nous demander pourquoi les vinyles reviennent-ils à la mode ? Qu'est-ce qui fait qu'ils sont toujours appréciés ? Plusieurs réponses sont possibles. Tout d'abord, avec un vinyle la démarche est différente. Il y a la première étape : la recherche, celle où l'on prend du temps à chercher dans les bacs le vinyle qui nous plaît. Une fois cela fait il faut préparer la platine et vérifier que le vinyle est propre. Lorsque nous observons ces étapes pour écouter le disque nous nous rendons compte que nous portons vraisemblablement plus d'attention à la musique que nous écoutons, nous prenons donc réellement le temps d'apprécier les mélodies et le son est ainsi mis en valeur.

Le public aimant les vinyles est très large. Il y a les collectionneurs de toujours, mais les nouvelles générations se retrouvent aussi dans ce moyen old school d'apprécier la musique. Selon l'IFPI, La Fédération internationale de l’industrie phonographique, en 2021, "58 % des acheteurs de vinyles sont âgés de 25 à 44 ans en moyenne ", cela nous montre bien la variété des consommateurs. Les disquaires témoignent aussi qu'un jeune public d'environ 17/18 ans est de retour dans les magasins. A la recherche de groupes mythiques ou d’icônes plus récentes, les vinyles nous permettent d'agrandir notre culture musicale et d'ainsi découvrir de nouveaux artistes.

Maé GOUSSET