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Sommaire
Page 2 - Portrait de Laurent Ruel, chef de cuisine
Page 3 - Portrait d'Elvis Darko, agent de sécurité
Page 3 - Présentation des cordées de la réussite
Page 4 - Retour sur le voyage en Italie
Page 5 - Partir un an à l'étranger, pour quoi faire ?
Page 7 - L'engagement chez les jeunes
Page 8 - La lutte contre le harcèlement à l'école, ça en est où ?
Page 9 - Un peu de prévention sur les addictions
Page 10 - Actualités 2024
Page 10 - Guide des élections européennes
Page 11 - Petit point sport
Au lycée, chacun a son rôle !
Chaque matin, ce sont jusqu'à 1500 d’élèves qui franchissent le portail du lycée Frédéric Ozanam.
Chaque jour ce sont des centaines d’entrées et de sorties, d’élèves évidemment, d’enseignants, de personnels mais aussi de visiteurs en tout genre : parents, intervenants, etc…
Autant de personnes qu'il faut parfois guider et dont il faut aussi toujours garantir la sécurité. Il faut être capable de réagir dans l'urgence tout en gardant son sang froid, d'accueillir les secours et bien plus encore. C’est à Elvis Darko que revient cette tâche au quotidien.
Une bonne partie des personnes présentes dans l'établissement chaque jour, que ce soit des élèves, des enseignants ou d'autres salariés doivent aussi manger chaque midi. Chaque matin et soir également pour les internes et une poignée d’adultes. Ce sont des milliers de repas ainsi préparés et distribués par Laurent Ruel et son équipe. Des commandes de marchandises à la composition des menus, c’est un travail de longue haleine qui mobilise de nombreuses personnes.
Nous avons voulu nous pencher sur ces métiers essentiels au bon fonctionnement du lycée mais pourtant pas forcément mis en avant. Quand on pense à un lycée, on pense d’abord aux enseignants et aux cours mais on oublie souvent toutes les autres personnes qui rendent la bonne marche de l’établissement possible. Le lycée est en fait une vraie fourmillière où le travail de chacun a son importance.
Cette idée était déjà présente lorsque nous sommes allés à la rencontre des personnels de l’accueil dans notre précédent numéro. Ici, nous continuons notre travail et dans les prochains numéros nous irons interroger d’autres salariés de l’établissement : le service informatique, la vie scolaire, les personnels de ménage, etc...
Dans ce neuvième numéro d'Oz', on vous parlera également voyages et on abordera des problèmes d'actualité comme le harcèlement et les addictions. Je vous laisse découvrir le reste et vous souhaite une bonne lecture !
David JOLIVET

N° 9 - Février 2024 | www.ozanam.bzh |
Interview avec Laurent Ruel : le chef cuisinier de l'établissement
Dans le but de faire découvrir aux élèves les métiers de l'ombre du lycée Ozanam, nous sommes allés à la rencontre de L.Ruel, chef cuisinier, mais aussi manager et coordinateur d'une équipe d'une vingtaine de personnes sur cinq établissements.
Oz' - Quel a été votre parcours scolaire et professionnel avant d'atteindre ce poste ?
L. Ruel - J'ai fait un CAP puis un bac pro hôtellerie dans un lycée à St Nazaire du nom de Sainte Anne. Suite à mes études, j'ai travaillé dans un restaurant traditionnel semi gastronomique pendant six ans. Ce restaurant m'a permis de découvrir la gastronomie et la variété des plats français. A l'arrivée de mon premier enfant, j'ai quitté ce métier trop contraignant me faisant travailler les weekends et les jours fériés pour me consacrer à ma vie de famille. C'est alors que je suis devenu chef de restaurant scolaire au lycée Ozanam où j'exerce depuis vingt ans.
Oz' - Quelles sont vos responsabilités professionnelles ?
L. Ruel - L'établissement a une équipe de vingt personnes au sein de cinq établissements dans et autour de Rennes. L'équipe dresse plus de 2100 couverts par jour dont 1500 au lycée Ozanam, c'est mon établissement principal où je dirige une équipe de 16 personnes, 4 hommes et 12 femmes. Les métiers sont multiples dans cette branche : plongeurs, cuisiniers, éplucheurs, femmes et hommes de ménage ; l'équipe est très importante pour moi, sans eux mon métier n'existerait pas, chaque personne compte.
Oz' - Comment décririez-vous une journée type de votre travail ?
L. Ruel - La restauration débute à 5h30. On démarre la journée par la plonge et un peu de rangement. Certains épluchent fruits et légumes pour le midi et d'autres s'occupent des viandes. J'arrive à 7h et repars à 16h. Le lundi est ma plus grosse journée, je passe toutes les commandes pour la semaine suivante et en cherchant les produits avec le meillleur rapport qualité/prix pour les élèves. Le lycée a une restauration autonome et s'associe à un groupement d'achat pour optimiser ce rapport. En fin de matinée, on finit les repas pour le service du midi et du soir. Après le service du midi, on range et nettoie la cuisine et le self.
Oz' - Quelles sont les qualités et compétences requises pour ce métier ?
L. Ruel - Avant tout, il faut être humain, sociable et travailleur. Il faut également avoir une bonne relation avec son équipe afin d'avoir une bonne ambiance de travail.
Oz' - Quels sont vos objectifs dans votre métier ?
L. Ruel - Mon but est de faire plaisir aux élèves en leur proposant un menu varié et en travaillant des produits locaux. J'aime que les élèves aient du respect pour le personnel et la nourriture que l'on sert. Je suis anti-gaspillage depuis mon arrivée, mais les déchets sont encore d’environ 60 grammes par élève par jour. Même si ce chiffre parrait faible nous visons à encore réduire ces déchets. Le surplus de nourriture est retravaillé le lendemain afin de limiter les pertes grâce à la loi EGAlim.
Oz' - Qu'est-ce que vous souhaiteriez pour votre restaurant scolaire dans le futur ?
L. Ruel - Je suis à la recherche d'élèves volontaires et motivés afin de poursuivre les pesées de déchets dans le but de sensibiliser les élèves au gaspillage. Mon but au delà de nourrir tous les jours les élèves est de leur inculquer des valeurs importantes pour moi.
Paul MADIOT
Alexis SCELLOS
L'agent de sécurité du lycée est polyvalent
Toujours présent, Elvis nous explique en quoi consiste son travail.
Pour entrer et sortir, on aperçoit l'agent de sécurité du lycée du nom d'Elvis qui vérifie les cartes des élèves à l'entrée. Ce n'est qu'une partie visible de l'icerberg.
Le parcours scolaire et professionnel
Afin de pratiquer le métier d'agent de sécurité du lycée, Elvis a passé le SSIAP (Service de Sécurité Incendie et d'Assistance à Personnes) après avoir fait son BEP vente.
Le métier en soi
Elvis assure la sécurité et la tranquilité du lycée, mais ne fait pas que l'identification des personnes qui passent au portail. Il gère une partie des livraisons, garde un oeil sur les caméras également. Lors des alertes incendie, Elvis est chargé de rester à son poste afin d'accueillir les secours. Lorsque c'est une alerte attentat, pendant que les élèves se mettent à l'abri, Elvis est chargé de surveiller les portails afin d'éviter toute intrusion et accueille même les forces de l'ordre comme il l'a fait le 20 septembre 2023.
Le quotidien d'Elvis
08h00 : il est l'une des premières personnes à entrer au lycée, il identifie les élèves entrant dans l'établissement.
Le midi : il inspecte visuellement les personnes entrant ou sortant et la vie scolaire prend le relais pour qu'il prenne sa pause de 45 minutes.
17h30-17h45 : il vérifie les personnes passant le portail, ce qui est difficile comme c'est ouvert en grand.
Les qualités essentielles pour un agent de sécurité au lycée
Selon Elvis, plusieurs qualités s'avèrent cruciales pour assurer un environnement sécurisé.
1. Vigilance et attention aux détails : un agent doit démontrer une vigilance constante, en prêtant une attention particulière aux détails. La capacité à repérer des comportements inhabituels ou des situations potentiellement risquées est fondamentale, être vigilant, avoir une mémoire visuelle au point de ne pas avoir besoin de vérifier la carte de l'un des presque 1600 jeunes du lycée pour le reconnaître.
2. Bonnes compétences de communication : la communication efficace avec les étudiants, le personnel et les visiteurs est essentielle. Des compétences verbales claires et une présence rassurante peuvent aider à prévenir les incidents et à instaurer un climat de confiance.
3. Maîtrise de soi : face à des situations stressantes ou conflictuelles, un agent de sécurité doit maintenir son calme et agir de manière professionnelle. La maîtrise de soi contribue à désamorcer les tensions et à éviter des conflits inutiles.
Basaikhou DJIKHINE
Les cordées de la réussite : c'est quoi ?
A Rennes, des grandes écoles en lien avec l'Assomption.
Les Cordées de la Réussite sont un dispositif national de tutorat entre des grandes écoles et des lycées pour les premières et terminales et les post-bac. C'est le cas entre l'Ecole nationale supérieure de chimie de Rennes, l'École catholique d'arts et métiers et le lycée de l'Assomption (première, terminale et classe préparatoire aux grandes écoles).
Ce parcours est organisé principalement par L'Assomption où se déroulent la soirée et le buffet de lancement. Généralement, les encordés sont par groupes de quatre à savoir deux lycéens avec deux étudiants. Ce dispositif qui se répète tous les ans permet de réduire l'autocensure, procure une aide à l'orientation pour les premières et terminales qui ont des spécialités scientifiques.
Cette année est ponctuée par plusieurs temps forts comme la sortie au Musée des Beaux Arts qui a eu lieu le mardi 19 décembre 2023 ou encore celle à l'Opéra, les visites des écoles des tuteurs ou encore une sortie au choix entre élèves.
En plus de cela, il est possible de recevoir de l'aide de ses tuteurs qui deviennent très vite des amis. Tout cela a pour but de permettre aux tutorés d'avoir une meilleure connaissance des métiers et des formations de l'enseignement supérieur ainsi que d'améliorer leur culture générale, scientifique et des langues car c'est nécessaire à tous peu importe les études envisagées.
Albin BARIAL

Voyage en Italie pour les lycéens d'Ozanam
Du 26 novembre au 2 décembre 2023, certains élèves des deux options, latin et italien, issus de 2nde, 1ere et Terminale, sont partis en Italie, accompagnés de Mme Flament-Barielle et Mme Zilio, professeures respectives de ces deux matières.
Ce voyage nous a permis de découvrir l'Italie par sa culture, ses traditions et son histoire mais surtout à travers les yeux des lycéens qui étaient nos correspondants. Nous logions chez l'habitant durant toute la semaine, ce qui a facilité les liens noués avec des italiens de notre âge.
En arrivant en début d'après-midi à l'aéroport de Bologne, nous, les élèves d'Ozanam, avions le reste de la journée pour faire connaissance avec nos correspondants, avec lesquels nous échangions déjà bien avant le départ. Pour les français étudiant l’italien, le but était de pratiquer la langue avec des natifs. Pour les latinistes qui ne parlaient pas l’italien, il fallait parler français avec les correspondants pour leur faire pratiquer.
Le premier jour entier tous ensemble s’est passé à Bologne, la ville où la plupart des correspondants habitent mais également où se situe le lycée Augusto Righi, dans lequel ils étudient.
Le système scolaire en Italie est quelque peu différent de celui que les français connaissent. Nous n'avons que trois années de lycée en France tandis que l'Italie en a quatre, mais les lycéens des deux pays commencent leurs études supérieures à 18 ans.
Cette journée au lycée a été ponctuée par différents jeux en italien comme des Kahoot ou des speed-datings pour que chaque français rencontre chaque italien avant de nous faire visiter leur établissement. C’était l’occasion de parler à tous les correspondants sans exceptions.
Nous avons également pu visiter deux célèbres villes italiennes à leurs côtés durant ces 5 jours de voyage, Florence et Venise.
Lors de la visite à Florence, nous avons pu découvrir la beauté de cette ville et certains monuments comme le baptistère Santa Maria del Fiore ou encore la Piazza della Signoria. Nous avons également visité le musée des Offices qui abrite la célèbre peinture "La Naissance de Vénus". Les peintures et sculptures que nous avons observées étaient magnifiques. Nous sommes également passés sur le Ponte Vecchio et avons visité le Palazzo Pitti, qui étaient également très beaux à voir.
Le mercredi a été un second jour dans leur lycée. Nos correspondants nous ont organisé un Cluedo géant dans lequel certains s'étaient déguisés pour représenter divers personnages célèbres français en tant que suspects du jeu tels que Marie-Antoinette ou Napoléon Bonaparte. Nous avons également eu une initiation au chinois au travers de quelques jeux puisque c’est une langue qu’ils apprennent en cours. Puis, l'après-midi, nous avons réalisé un jeu de piste dans le but de mieux découvrir la ville de Bologne.
Lors de la visite à Venise, nous avons découvert la place Saint-Marc et visité le célèbre Palais des Doges. Cette ville traversée de canaux possède une ambiance bien propre à elle et était très plaisante à visiter.
Pour la dernière journée, nos deux professeures accompagnatrices nous ont réservé une journée à Rome entre français. Cela était principalement dans le but que les latinistes partis en Italie aient la chance de découvrir cette ville à l’histoire ancienne et aux vestiges multiples. Nous nous y sommes majoritairement baladés en passant devant divers monuments comme la Fontaine de Trévi, le Panthéon, le Colisée, les forums romains et la Colonne de Trajan.
Ce voyage a permis la découverte de ce beau pays qu'est l'Italie au travers de nos différentes visites mais aussi grâce à nos correspondants. Durant un peu plus de cinq jours, être au plus proche de la culture de ce pays en étant à leurs côtés a été très enrichissant. Les visites que nous avons eu la chance de pouvoir faire étaient particulièrement bien choisies, nous avons pu découvrir tant de choses sur les villes, les traditions et coutumes ainsi que les monuments des villes dans lesquelles nous sommes passés.
Merci à nos correspondants italiens de nous avoir aussi bien accueillis dans leur pays et merci également au lycée mais surtout à Mme Flament-Barielle et Mme Zilio d'avoir organisé ce beau voyage.
C’est maintenant avec impatience je pense que nous attendons la venue de nos correspondants, chez nous en France.
Tifenn LEHUGER
L'importance des séjours à l'étranger
Les voyages inspirent l'apprentissage et le développement personnel. J'ai passé une année en Irlande et trois mois au Mexique entre ma 3ème et ma seconde. Je vous raconte.
Parti avec l'organisme Jev Langues, mon année scolaire à Bray en Irlande (Sud de Dublin) m'a permis l'apprentissage de l'anglais. Quand j'ai pris la décision de quitter mon environnement pour m'immerger dans une culture étrangère, cela m'a ouvert la porte à de nombreuses opportunités. Les séjours à l'étranger offrent bien plus qu'une simple acquisition de connaissances linguistiques ; ils constituent une véritable éducation à la vie.
L'un des principaux atouts d'un séjour à l'étranger est l'acquisition rapide et naturelle de compétences linguistiques. En vivant au cœur d'une famille irlandaise et en étant scolarisé dans un lycée irlandais, mes barrières linguistiques ont diminué rapidement. Cette faculté devient une compétence vitale dans notre monde de plus en plus connecté. Vivre loin de chez soi, loin de sa zone de confort, aide au développement de la confiance en soi ainsi qu'à l'autonomie (prendre l'avion seul, organiser ses sorties).
Faire face à différentes situations à l'étranger renforce ces traits qui sont précieux pour les défis futurs, qu'ils soient scolaires ou personnels.
J'ai eu la chance de vivre une année de Transition Year (TY) en Irlande. Cette année particulière a été une période d'exploration et de découverte, où j'ai eu l'opportunité de participer à de nombreuses sorties scolaires, faire des activités sportives, et de renforcer mes liens avec mes camarades de classe irlandais. La Transition Year (TY) en Irlande est une année scolaire facultative qui offre aux élèves l'occasion de s'engager dans des activités variées, telles que des stages professionnels, des voyages éducatifs et des expériences artistiques, afin de développer des compétences personnelles et d'explorer divers domaines d'intérêt.
Après cette immersion enrichissante en Irlande, j'ai passé plusieurs mois au Mexique dans une famille mexicaine à Querétaro afin de consolider mon espagnol.
Cette opportunité unique m'a permis de m'immerger complètement dans la culture mexicaine mais m'a surtout permis de tisser des liens avec des personnes dans le monde entier et de développer une perspective mondiale qui continue de me guider tous les jours dans ma vie quotidienne.
Aujourd'hui, grâce à ces expériences de vie à l'étranger, je suis une personne transformée. Plus ouvert, plus confiant ainsi que plus résilient. Je suis reconnaissant pour les leçons de vie que ces séjours m'ont apporté. Je souhaite à chacun la chance de vivre une expérience similaire, car cela peut véritablement façonner et enrichir la personne que l'on devient.
Angel CHÂTEL

Quel engagement pour les jeunes en 2024 ?
Les jeunes peuvent s'engager de multiples façons au quotidien.
Dans notre société actuelle les jeunes peuvent s'engager dans leurs communautés grâce à plusieurs formations qui sont disponibles pour eux. Nous allons donc nous intéresser à plusieurs formes d'engagements, nous allons aborder le thème du SNU (Service National Universel), puis nous allons parler du BAFA (Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur). Une autre possibilité est celle de devenir réserviste des armées mais les jeunes peuvent aussi s'engager sur le plan associatif ou même humanitaire.
Le SNU c'est quoi ?
Tout d'abord nous allons nous intéresser au SNU ; le SNU, aussi appelé Service National Universel, est un programme financé par l'Etat qui sert à "promouvoir la notion d'engagement et favoriser un sentiment d'unité nationale autour de valeurs communes" mais qui a aussi pour objectif de permettre "un moment de cohésion visant à transmettre le goût de l'engagement" d'après le Gouvernement. Le SNU commence par une période de douze jours, qui peuvent être proposés sur plusieurs périodes sur les temps de vacances scolaires. Ce programme regroupe plusieurs jeunes de 15 à 17 ans qui viennent de différents départements. Cette première partie permet de renforcer la cohésion de groupe, l'autonomie mais aussi l'engagement. De plus il expose des enjeux d'actualités comme par exemple : la santé, les institutions européennes ou encore le développement durable, mais aussi bien d'autres choses.
Le BAFA une forme d'engagement
Maintenant nous allons parler du BAFA (Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur) ; le BAFA lui est une formation qui est payante ; le montant peut s' élever de 500 euros jusqu'à 1200 euros en fonction du choix de la personne concernant l'internat ou l'externat. Le BAFA peut se passer à partir de 16 ans. Ce brevet permet d'encadrer des enfants de façon non professionnelle en accueil collectif de mineurs ; soit des colonies de vacances ou encore des centres de loisirs. Le but du BAFA est de former des encadrants concernant les sécurités physiques mais aussi morales, donc de les sensibiliser ; il permet aussi d'apprendre à participer à l'accueil et à la communication entre les différentes personnes présentes, il optimise la participation à la création d'activités pédagogiques et pour finir il apprend l'encadrement d'enfants et l'accompagnement lors d'activités.
C'est quoi être réserviste ?
Les jeunes peuvent s'engager pour la nation aussi en devenant réserviste des armées. En effet pour devenir réserviste il faut avoir plus de 17 ans et posséder une bonne condition physique de plus il faut être de nationalité française. Le parcours pour devenir réserviste est simple. Il faut avoir suivi une formation militaire de base pour être en mesure de faire différentes actions en fonction de leurs compétences acquises. Les actions proposées à un réserviste peuvent être variées ; en effet elles peuvent aller d'une mission de combat comme de protection du territoire national ou encore d'apport de connaissances qui peuvent être technologiques. Il faut aussi savoir qu'être réserviste est rémunéré à une hauteur de 60 euros par jour d'activité pour un militaire de rang et jusqu'à 200 euros pour un colonel.
Le milieu associatif un engagement possible !
Il est aussi possible de s'engager dans le milieu associatif en faisant du bénévolat dans des organismes comme les Restos du Coeur ou encore Emmaüs par exemple. Mais il n'est pas obligé de s'engager dans un organisme pour faire de l'associatif il est aussi possible de le faire dans les clubs sportifs en aidant lors de manifestations ou encore lors d'entrainements. Pour certaines associations, il y a la possibilité de se former pour devenir entraineur ou coach ou encore arbitre dans certains sports.
L'humanitaire un autre choix envisageable
Il est aussi possible donc de faire de l'humanitaire, et cela peut passer par plusieurs actions comme faire un don, ou encore ce qui est plus complexe, partir en voyage humanitaire comme le voyage au Sénégal organisé par le lycée. En effet durant ce voyage les élèves feront de l'humanitaire et cela est une grande expérience sociale.
Pour résumer il est donc possible de s'engager auprès de multiples organismes pour sa nation comme avec le SNU ou encore le fait d'être réserviste mais aussi auprès de personnes comme avec le BAFA, le milieu associatif ou encore le milieu humanitaire. L'engagement aujourd'hui est aussi un moyen de rencontrer de nouvelles personnes à travers les différentes formations proposées mais aussi d'avoir le sentiment de se rendre utile pour quelqu'un ou pour quelque chose .
L'engagement dans notre société est important en effet mais on peut aussi s'engager auprès d'une cause qui peut nous amener à faire des actions comme des manifestations ou même à créer nos propres actions. Pour finir l'engagement est donc quelque chose d'important et il y a de multiples façons de le faire, permettant à chacun de le faire en fonction de ses envies ou de ses contraintes.
Justyne SALIGAUT
Le harcèlement : les nouveautés de la réforme
On parle beaucoup du harcèlement. C'est une préoccupation sans cesse réaffirmée. Quelles solutions pour les élèves ?
Qu'est ce que le harcèlement ?
C’est un comportement persistant, souvent agressif, qui vise à causer du tort, de l'anxiété ou des préjudices à une personne ciblée. Il peut se manifester de différentes manières, verbalement, physiquement, socialement ou en ligne et il engendre une mise à l’écart de la victime. Aujourd’hui, il y a environ 800 000 à 1 000 000 de jeunes harcelés, soit environ trois élèves par classe.
Les premiers pays à avoir traité ce sujet sont les pays nordiques, comme le Danemark qui a commencé sa campagne contre le harcèlement dans les années 70. La France, elle, a commencé à s’intéresser au sujet dans les années 2010. Avant cela, le harcèlement était souvent interprété comme des chamailleries de récréation.
L’objectif du gouvernement
Il veut détecter tous les cas de harcèlement et offrir à toutes les victimes et à leur famille un parcours clair et balisé.
Dès l'arrivée de Gabriel Attal au poste de Ministre de l’Education Nationale (devenu depuis premier ministre), sa priorité a été d’avoir une « tolérance zéro » à l’égard du harcèlement. Le gouvernement a mis en place des mesures pour pouvoir anticiper au plus vite si un enfant est victime de harcèlement, avant que cela ne prenne de l’ampleur sur son développement. D’autres objectifs sont aussi mis en place comme la formation d’élèves, de professeurs, de policiers, de gendarmes et de magistrats à ce sujet. On peut aussi noter l’instauration de deux numéros verts : le 3018 (cyber-harcèlement) et le 3020 (harcèlement). D’autre part, Elisabeth Borne, alors Première Ministre, écrit : « Nous améliorerons donc le fonctionnement de la chaîne pénale, en rendant systématique la saisine des procureurs en cas de plainte ou de signalement dans les établissements, et nous veillerons à ce que chaque harceleur soit sanctionné. » Le potentiel problème dans cette citation est la fin. Il est dit que le gouvernement veillera à ce que chaque harceleur soit sanctionné. Il s’agit donc de mettre la victime d’un côté et le harceleur de l’autre, comme pour différencier le gentil du méchant. C’est sur ce point que la façon de penser diffère avec celle du Danemark. En effet, il serait plus judicieux d’accompagner le harceleur, car il a souvent déjà été, lui-même, harcelé dans son passé. Toutefois, il existe le « programme pHARe ». Il s’agit d’un programme inspiré du Danemark. Il consiste à former des référents ambassadeurs élèves, à sensibiliser les enfants et les parents et à instaurer des cours d’empathie. Malheureusement, peu d'établissements semblent l'utiliser.
Les réseaux sociaux, quel impact ?
Un des plus gros fléaux du harcèlement est les réseaux sociaux. Le gouvernement souhaite réguler et sécuriser l’espace numérique de différentes manières. Notamment sur certains points comme le fait que l’élève auteur de harcèlement pourra être changé d’établissement ou alors que les chefs d’établissement seront tenus d’engager une procédure disciplinaire lorsqu’un élève commet des actes de cyber-harcèlement et de harcèlement, y compris pour un adolescent scolarisé dans un autre établissement. Les chefs d’établissements pourront confisquer les téléphones des harceleurs, ce qui soulève la question du harceleur qui se procurerait un nouveau téléphone immédiatement.
D’autres questions se posent :
- le problème du temps nécessaire pour former des professionnels à la question du harcèlement, du traitement et de l’évaluation individuelle des nombreux signalements de cas de harcèlement.
- le problème de l’évaluation d’un cas de harcèlement dénoncé, dans le cadre des questionnaires transmis aux élèves, dû à l’anonymat rendant quasiment impossible le bon traitement de ce dernier.
Qu'en est-il au lycée Frédéric Ozanam ?
Pour cela, nous avons demandé à Ophélie, éducatrice de vie scolaire. Dans l’établissement il y a notamment une équipe formée à la MPP, Méthode de Préoccupation Partagée. Cette méthode vise à mettre fin à des situations de harcèlement. "Lorsque que nous avons écho d’un possible cas de harcèlement un membre de l’équipe rencontre la victime lors d’un entretien. Nous essayons d’avoir le plus d’éléments possible et de connaître le ou les noms des "harceleurs". Cet entretien est très empathique et le but est de rassurer la victime. Dans un deuxième temps d'autres membres de l'équipe vont à la rencontre des élèves nommés par la victime ou des élèves de la classe. Ces entretiens ne doivent pas durer plus de 3 min, on nomme la victime et on demande, si lui, peut trouver une solution pour que cette personne aille mieux. A l'issu de cet entretien on prévient qu'on reviendra vers lui pour connaître ses idées à mettre en place. On se rend compte avec cette méthode qu'entre les deux entretiens avec les intimidateurs la situation est déjà apaisée. Le but est de ne pas arriver à la sanction. Nous avons déjà pratiqué la méthode au lycée et nous avons eu des résultats positifs." L'enjeu est de placer les élèves en position de rechercher par eux-mêmes une issue pacifique aux conflits.
Que faire contre le harcèlement ?
Pour conclure, un certain nombre de dispositions prévues dans cette nouvelle loi semble appropriées et aller dans le bon sens, comme la suppression des téléphones des harceleurs ou encore le changement de philosophie, en arrêtant d’exclure le coupable et de davantage chercher des solutions à la non-répétition d’un comportement inadapté. Mais faire reculer durablement le harcèlement suppose, en réalité, et avant tout, une véritable révolution culturelle. Dans son éditorial du 28 septembre, le journal Le Monde écrit d’ailleurs en ce sens : « Les lettres comminatoires adressées aux parents plaignants sont le symptôme des blocages d’une administration fonctionnant en silos séparés, mais aussi d’une longue histoire qui a conduit l’école à privilégier le savoir sur le bien-être des enfants ».Mathis CHANU
Une addiction, qu'est-ce que c'est ?
Les addictions sont multiples, mais comment ça marche ?
Comment définir une addiction ?
Une addiction est définie par une dépendance à une substance ou à une activité avec des conséquences nuisibles pour la santé. Plusieurs signes peuvent témoigner d’une addiction, selon une classification internationale, un besoin irrépressible de consommer la substance ou de jouer. Il y a d'abord une perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou au jeu. Dans un second temps la tolérance aux produits addictifs augmente. Plusieurs addictions sont recensées chez les jeunes telles que l’alcool, le tabac, la drogue ou encore la pornographie.
Des chiffres préoccupants
D'après une enquête réalisée en juin 2018 sur des jeunes entre 14 et 24 ans par l'institut IPSOS pour le Fonds Actions Addictions, la Fondation Gabriel Péri et la Fondation pour l’Innovation Politis, la consommation juvénile est inquiétante. 30 % des jeunes interrogés affirment consommer de l'alcool au moins une fois par semaine, 24 % pour la cigarette, 6 % pour le cannabis et 21 % pour la pornographie.
Ces dépendances amènent à une transformation du comportement chez les personnes souffrant d’addictions : leurs relations sociales qu’ils mettent de côté, ce qui amène à un isolement ; des soucis professionnels, car ils ne se sentent plus en capacités de faire autre chose que leurs addictions, et enfin des conséquences médicales car leur dépendance demande une énergie physique et mentale très importante.
Comment ça fonctionne ?
L’addiction vient de notre cerveau, en effet le circuit de la récompense occupe un rôle central dans la mise en place et le maintien d’une addiction. Trois systèmes de neurones, la dopaminergique, la sérotoninergique et noradrénergique interviennent pour réguler le circuit. Le dysfonctionnement de ce dernier peut entraîner l’addiction. La difficulté de certains usagers à arrêter ou contrôler leur consommation est expliquée par le fait que des substances psychoactives libèrent de la dopamine qui active différentes zones du cerveau. Cette libération de dopamine procure un afflux de plaisir mais en contrepartie de celle-ci la substance requiert du cerveau de continuer de la consommer.
Pour conclure, l’addiction vient du cerveau qui procure de la dopamine. Ce qui empêche de s’en défaire facilement. Pour y arriver plusieurs méthodes existent, telles que les cures de désintoxication. Mais il faut aussi prendre de nouvelles habitudes, réduire son niveau de stress, apprendre à gérer ses émotions et surtout en parler.
Annelise HAUBOIS

Les élections européennes
Dans très peu de temps les élections européennes auront lieu.
Comment ça se passe ?
Les prochaines élections seront les élections européennes et elles se dérouleront le 9 juin 2024 pour la France. Lors de ce scrutin, les citoyens européens élisent les eurodéputés au suffrage universel direct pour 5 ans (ils ont le même rôle que les députés français mais à l’échelle européenne). Ces élections ont lieu tous les cinq ans. Des règles européennes les encadrent, comme par exemple le fait qu'elles s'étalent sur quatre jours (l'élection ne se déroule pas le même jour dans tous les pays) et le nombre de députés d'un parti dépend du pourcentage des voix que ce parti obtient aux élections. Il n'y a pas le même nombre de députés dans tous les pays. En France il y en a 81, nous sommes le deuxième pays avec le plus de députés après l'Allemagne qui en a 96. Les citoyens européens votent pour des partis nationaux (RN, LR, PS, PCF ou NPA en France par exemple) mais une fois élus les députés se réunissent dans des partis transnationaux pour s'allier avec les députés d'autres pays, dont les idées sont similaires. Ceux qui ne le font pas sont considérés comme des députés « non inscrits ».
À quoi ça sert ?
Le parlement européen où siègent les 705 députés est la seule organisation en Europe qui représente les citoyens européens à l'échelle de l'Union Européenne. Leur travail consiste à créer des textes de lois à l'échelle européenne, les discuter et les voter. Les députés choisissent le président du parlement européen, son mandat dure deux ans et demi, il représente le parlement européen. Le parlement approuve également le/la président(e) de la commission européenne. Le parlement a d'abord des compétences législatives donc mais aussi budgétaires puisqu'il se prononce sur toutes les dépenses de l'Union Européenne.
Clément FISSE
2024 : une année riche en actualités
Jeux Olympiques, réouverture de Notre-Dame etc...
L'année 2024 promet d'être riche en surprises mais aussi en événements que ce soit d'un point de vue culturel ou sportif. Avec notamment les Jeux Olympiques, la compétition sportive la plus suivie depuis quelques années maintenant. Elle se déroulera du 24 juillet au 11 août et débutera par les tournois de handball, de football ainsi que de rugby. Le programme de ces JO sera très intense avec 32 sports représentés, qui seront répartis en 329 épreuves. Parmi ces disciplines, une nouveauté fait son apparition avec la breakdance. C'est une battle de danse avec des figures très techniques et créatives mettant en compétition des danseurs.
La réouverture de Notre-Dame à Paris est également très attendue, après le terrible incendie qui l'a frappé en avril 2019. Elle aura probablement lieu le 8 décembre 2024 pour le plus grand bonheur des visiteurs et après les nombreuses opérations de restauration réalisées sur cet emblématique monument français. La restauration aura mobilisé près de 450 artisans et coûté plus d'un milliard d'euros en partie financé par les dons des Français. En effet, ce monument historique, symbole de la France a sollicité toute l'attention des Français avec près de 840 millions d'euros de dons collectés.
Cependant 2024 sera également marquée par les dixièmes élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin. Pour élire les futurs représentants au Parlement européen, les électeurs français auront jusqu'au 3 mai pour s'inscrire sur les listes électorales de leur commune avant de se rendre aux urnes le dimanche 9 juin.
Cette année sera une année anniversaire ! En effet, on va commémorer les 80 ans du Débarquement en Normandie ainsi que les 30 ans de l'incendie du Parlement de Bretagne. Pour cela des commémorations devraient avoir lieu pour rendre hommage à ces événements historiques.
De plus, la France s'apprète à célébrer les 50 ans de l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence, et pendant le mandat duquel, grâce au combat de Simone Veil, la loi sur la liberté de l'avortement a été votée.
Enfin, l'un des parcs d'attractions français va fêter un double anniversaire. Il s'agit bien du parc Astérix ! Situé dans l'Oise, il s’apprête à célébrer ses 35 ans et les 65 ans de son personnage gaulois iconique Astérix. Cet anniversaire sera marqué par l'apparition de nouvelles attractions, de nouvelles animations et une nouvelle zone à thème égyptienne.
Sans aucun doute, 2024 sera une année pleine d'espoir et de souvenirs. Par Toutatis !
Elodie DEBAINS
Ces sports méconnus
On a tous dans notre entourage quelqu'un qui pratique le foot, le basket, le badminton, la natation. Mais, il existe des sports plus... « exotiques ». Aujourd'hui nous allons vous présenter deux de ces sports : le tir à l'arc et l'escrime artistique.
Pour vous présenter ces deux disciplines, j'ai interrogé des pratiquants de ces sports, en leur demandant d'expliquer comment en faire, et comment ils le pratiquent au quotidien.
Tir à l'arcJ'ai interrogé Justyne qui pratique le tir à l'arc depuis 12 ans.
"Au tir à l'arc, le but est d'envoyer une flèche avec un arc au centre d'une cible. Il existe une grande variété de types d'arcs, le plus répandu est l'arc à viseur, et de cibles, dont la version la plus répandue est la cible anglaise (celle avec les couleurs). Les conditions de tir les plus connues sont le tir sur cible anglaise à 18 mètres de distance ; le but est de tirer 3 flèches en 120 secondes, il existe cependant d'autres conditions, comme le tir en campagne ou le tir nature. Pour pratiquer ce sport, ma commune, met à disposition une salle avec des créneaux d'entraînement dédiés à la pratique du tir."
Escrime artistique
L'escrime artistique est un sport en coopération, dans lequel on apprend à l'avance une partition de coups avec différentes armes, pour ensuite pouvoir la présenter à un jury si le combat a été écrit pour une compétition, ou au public si le combat a été écrit pour le spectacle d'une troupe. En compétition, la performance est notée par un jury, sur la base d'un barème prenant en compte la technicité et la qualité d'exécution des phases d'armes.
Généralement, la pratique de l'escrime artistique est scindée en deux aspects : la partie purement sportive, en club, et la partie spectacle, dans une troupe. Dans la majorité des cas, le club possède également une troupe. Les entraînements sportifs ont lieu à date fixe, sous la supervision d'un maître d'armes. Les entraînements de la troupe eux, ont lieu lorsqu'il faut monter un spectacle ou se préparer à un événement.
Georges ANSQUER

