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N° 11 - Mai 2024 | www.ozanam.bzh | 35LFO |
Des professionnels au service de tous
A la rencontre des héros méconnus de votre quotidien.
Au cœur de notre établissement, des équipes discrètes mais essentielles travaillent sans relâche pour assurer le bon fonctionnement de nos infrastructures qu'elles soient technologiques ou matérielles. Aujourd’hui, nous mettons en lumière ces héros méconnus : les membres du service technique du lycée et du service informatique.
C'est dans la continuité du numéro précédent que nous avons décidé d'aller à la rencontre des équipes qui permettent le fonctionnement de l'établissement au quotidien. Cette fois nous avons rencontré Haddi Benzemmouri et Nicolas Stephan qui s'occupent notamment de l'entretien des bâtiments et des extérieurs. Ce sont eux qui permettent à chacun de s'épanouir dans un environnement agréable.
Nous nous sommes aussi mis en contact avec Eddie Mechling et Etienne Chevalier qui, au sein du service informatique, s'assurent de la bonne marche du réseau et du parc d'ordinateurs et autres imprimantes de l'ensemble scolaire. C'est grâce à eux notamment que chacun peut réaliser ses tâches quotidiennes dans les meilleures conditions.
Ce dernier numéro de l'année est aussi le numéro des Jeux Olympiques. Nous avons interrogé quelques-uns des sportifs du lycée. Ils nous ont expliqué leur discipline et leurs ambitions. Ils nous ont aussi éclairés sur leur rapport aux JO. Nous avons également élargi nos horizons et nous sommes allés au nouveau stade d'eaux vives de Cesson-Sévigné, mis au niveau international dans l'optique de ces jeux à venir. Nous en avons profité pour rencontrer Sylvain Eude, éducateur sportif en canoë-kayak, qui nous parle de ses exploits sportifs avec notamment sa traversée de la Manche en kayak.
Bonne lecture à toutes et à tous.
David JOLIVET
Sommaire
Page 2 - Rencontre avec le service informatique
Page 3 - Échanges avec le service technique
Page 4 - Nos kayakistes nous présentent leur sport et parlent JO
Page 5 - Présentation de le SEF et quelques-uns de nos cyclistes évoquent leur discipline
Page 6 - Le nouveau stade d'eaux vives de Cesson-Sévigné et les JO'Z
Page 7 - Sylvain Eude nous raconte sa traversée de la Manche
Page 8 - Pérou, retour de séjour
Page 9 - Les italiens passés au lycée nous font part de leurs impressions
Page 10 - Un année solidaire au lycée
A la rencontre du service informatique
Entretien avec Eddie Mechling, l'un des deux techniciens informatiques du lycée avec Etienne Chevalier, sous la responsabilité de Marc Denis.
Oz. Bonjour ! Avant tout, pouvez-vous vous présenter ?
E.M (Eddie Mechling) : Bonjour, je m'appelle Eddie Mechling, je travaille dans le service informatique du lycée Frédéric-Ozanam depuis maintenant 7 ans en tant que technicien informatique. Avant de travailler à Ozanam, je travaillais pour le lycée Victor-et-Hélène-Basch, depuis 2010. Je suis titulaire d'une licence professionnelle en gestion de système et de réseaux.
Oz - Comment fonctionne le service informatique du lycée et quelles sont ses missions ?
E.M - Le service informatique comprend actuellement 3 personnes :
Marc Denis, le responsable du service, Etienne Chevalier et moi, qui sommes tous deux techniciens informatiques avec les mêmes compétences.
En effet, le service informatique a sous sa responsabilité le parc informatique d'Ozanam, mais aussi celui des collèges Léontine-Dolivet et Sainte Joséphine-Bakhita. Cela représente environ mille postes informatiques fixes, deux cents tablettes Apple, cent tablettes Androïd, les imprimantes, et une centaine de commutateurs. On peut aussi ajouter à cela la gestion des différents réseaux du lycée.
Le service informatique assure l'installation, sous la direction de Marc Denis et du Directeur, du nouveau matériel informatique. Il gère aussi la maintenance des postes déjà installés, ainsi que le développement des infrastructures. C'est aussi lui qui s'occupe des demandes de subventions pour l'achat de nouveau matériel.
Oz- Vous avez parlé des différents réseaux au sein du lycée, quels sont-ils ?
E.M - Le lycée possède deux réseaux séparés physiquement. Il y a un réseau "Administration", qui est très sécurisé et contrôlé, auquel n'ont accès que les membres de la partie administrative du lycée, et un réseau "Pédagogique" plus ouvert, sur lequel les élèves et les professeurs peuvent travailler. Le réseau Wifi du lycée est un réseau indépendant, mais ce réseau est plus récent, jusqu'en 2022 il faisait partie du réseau "Pédagogique".
Oz- On parle souvent de cyber-attaques dans la presse, les réseaux du lycée en subissent-ils ?
E.M - Le réseau du lycée ne subit que quelques attaques par an, mais les attaques importantes sont assez rares. L'une des dernières est arrivée en 2021, nous avons subi une grande attaque DDOS (attaque par déni de service distribué). Les pirates utilisent un réseau d'appareils zombis pour saturer leur cible de requêtes. Cette attaque avait privé le lycée d'internet pendant quelques mois (le réseau internet était très perturbé).
Par contre une des composantes du réseau du lycée est la cible de milliers d'attaques quotidiennes : il s'agit des comptes Office, mais ces attaques ne sont pas directement dirigées vers le lycée, elles ciblent les services d'Office, ce sont donc leurs équipes qui gèrent cette partie de la sécurité.
Nous avons d'ailleurs constaté que le nombre d'attaques envers le lycée a augmenté au fil des années, et que les pirates s'en prennent de plus en plus aux administrations, aux hôpitaux et aux structures scolaires, souvent par le biais de ransomware ( aussi appelé rançongiciel : c'est un logiciel malveillant qui prend en otage les données de la victime, en les cryptant, et en demandant de l'argent en échange de la clef de décryptage.). Nous sommes chargés de maintenir la cybersécurité du lycée à jour, par exemple en ajoutant des systèmes de double authentification (il s'agit d'une méthode de connexion nécessitant deux mécanismes d'authentification distincts.).
Oz- Les attaques viennent-elles des élèves, ou bien les pirates n'ont rien à voir avec le lycée ?
E.M - La majorité des attaques viennent quasi exclusivement de l'extérieur, l'autre partie des élèves. Globalement, nous n'avons pas de mauvaises interactions avec les élèves, c'est même tout l'inverse ! On apprend parfois des choses grâce à eux.
Les seuls soucis que nous avons eus avec les élèves sont de la dégradation du matériel, comme les touches des claviers, des vols de ram, que nous devons régulièrement changer, et quelques attaques sans grand impact, par exemple des élèves ont un jour réussi à mettre en place un Keylogger (il s'agit d'un logiciel qui enregistre toutes les frappes sur le clavier, et qui permet donc de récupérer des mots de passe.).
Oz- Comment pensez-vous que la cybersécurité en général va évoluer, notament au niveau des techniques d'authentification ?
E.M - Les progrès faits en matière de puissance de calcul font qu'au bout d'un moment, les mots de passe ne seront plus une option viable, car trop faciles à passer. (actuellement, un mot de passe de 6 caractères peut être cracké en quelques secondes).
Sachant que pour parfaitement sécuriser ses comptes, il faut avoir un mot de passe différent par site ou compte, nous ne pouvons pas les allonger à l'infini. Une des solutions étudiée serait l'utilisation des données biométriques.
Propos recueillis par Georges ANSQUER
Le duo de la maintenance ne chôme pas !
L'équipe de maintenance du lycée se compose de Haddi Benzemmouri et Nicolas Stephan, respectivement au lycée depuis 8 et 2 ans, sous la responsabilité de Christian Boissel. Les deux "MacGyver" de l'établissement travaillent sur l'ensemble du groupe Ozanam, à savoir : le lycée Frédéric Ozanam, le collège Léontine Dolivet et le collège Sainte Joséphine Bakhita (à Rennes).
Leurs parcours
Haddi travaille depuis longtemps dans la maintenance, agent d'entretien chez France Télécom, chauffeur chez Bodyguard puis technicien de maintenance au lycée Stanislas à Paris avant d'arriver au lycée Frédéric Ozanam.
Nicolas, quant à lui, était modeleur sur bois pour des fonderies. Il faisait des pièces en bois destinées à réaliser les moules en sable qui servent à couler des pièces en fonte... avant de finalement passer à la maintenance.
Leur travail
D'une vitre ou d'une poignée de porte cassée au débouchage des canalisations en passant par la mise en place des vidéoprojecteurs, le passage des câbles pour une prise par exemple et le remplissage de tous les photocopieurs... ils réparent tout ! S'ajoute à cela la peinture, le montage d'étagères, la tonte des pelouses, des livraisons, la déchèterie, le changement des tables et des chaises, de multiples réparations en tous genres...
On peut les croiser tous les jours dans le lycée, parfois avec leur camionnette bleue. Ils font aussi avec Elvis, l'agent d'accueil, la circulation dans le parking lors des portes ouvertes. Ils travaillent de 7h30 à 16h30 du lundi au jeudi et le vendredi soit le matin soit l'après-midi. Tous les vendredis soirs, il faut fermer le lycée : vérifier que toutes les portes de tous les bâtiments, ainsi que toutes les fenêtres soient fermées, lumières éteintes. Il faut également vider toutes les poubelles.
Quelles difficultés ?
Le plus difficile selon eux est qu'il y a cours dans la majorité des salles donc il est difficile de faire les réparations car il est préférable de ne pas déranger les cours même si c'est pour rendre service. De plus, même avec les emplois du temps affichés à l'entrée des classes, faire un tour pour regarder fait perdre du temps et ils en ont peu au vu de tout ce qu'ils ont à faire. Il est parfois difficile d'organiser les travaux à réaliser. Outre les réunions hebdomadaires pour fixer les tâches importantes, chaque jour apporte son lot de "petits bobos".
Il y a aussi beaucoup de trajets à réaliser entre les différentes entités de l'ensemble Ozanam, ce qui peut rendre les délais d'intervention parfois plus longs.
Leur travail est donc essentiel à la bonne marche de l'établissement. Sans eux, la vie au lycée serait beaucoup moins facile. C'est un travail qu'il faut respecter. Et c'est aussi à chacun, en faisant attention, de les aider dans leurs tâches. Pensez donc à fermer les fenêtres et à éteindre les lumières avant de sortir de votre salle de classe ! Un conseil valable pour tous, élèves comme adultes !
Albin BARIAL
Kayakistes de haut-niveau à Ozanam
Joachim, slalomeur ; Eliaz au kayak-polo ; sans oublier « l'ancien » élève Mathis en piste aux JO de 2024.
Le kayak, une discipline olympique pas si ancienne
Le slalom a fait ses débuts olympiques à Munich en 1972, mais ce n'est qu'en 1992, à Barcelone, qu'il est devenu une discipline permanente aux Jeux Olympiques. L'actualité nous a donnés l'idée d'aller rencontrer deux kayakistes, pratiquants réguliers du stade d'eaux vives de Cesson-Sévigné et membres du lycée. .
Joachim et le slalom
Dans ce cadre des Jeux Olympiques, nous sommes partis à la rencontre de Joachim Berthelot, kayakiste de slalom, sur le nouveau bassin de Cesson-Sévigné. Il a commencé le kayak à 9 ans au club du Pays de Brocéliande (CKPB) à Montfort-sur-Meu. Repéré à 11 ans par un entraîneur renommé, il a participé à des stages dans différents bassins français, dont le bassin olympique et celui de Pau. L'année dernière, il a intégré le Centre d'Entraînement Départemental (CED) à la Plaine de Baud, s'entraînant ainsi 8 fois par semaine pour faire progresser sa carrière.
Il n'est pas officiellement reconnu en tant qu'étudiant-athlète en sport étude, car il n'a pas d'emploi du temps aménagé. Cependant, puisque il s'entraîne quotidiennement, cela revient au même. Il considère son sport avec sérieux, car il a pour projet de participer à des compétitions au niveau international, notamment au Pérou, dès l'année prochaine.
L'année dernière, Joachim a évolué en National 3 ; il a même participé à ses premiers Championnats de France cet été. Actuellement, il est toujours au Centre d'Entraînement Départemental et continue à évoluer en National 3, mais vise la montée en National 2.
Le kayak occupe une place essentielle dans sa vie. Il lui permet de s'amuser, de s'évader de ses problèmes et de se plonger dans sa propre bulle. Il pourait s'entrainer pendant des heures s'il le pouvait, mais il reste conscient de l'importance de l'école. Sans le kayak, il ne trouverait pas autant de sens dans sa vie scolaire et en dehors. En ce qui concerne ses performances, il a terminé 10ème en canoë et 16ème en kayak lors des Championnats de France, alors qu'il évolue en National 3.
Les Jeux Olympiques sont pour lui un événement d'une importance capitale, très attendus par tous les passionnés de sport. Il les considère personnellement comme un rendez-vous plus significatif que les championnats du monde ou toute autre compétition. Pour lui, les JO représentent un rêve, et il s'imagine évidemment un jour y participer.
Eliaz et le kayak-polo
Bien que le kayak-polo soit un sport passionnant, il n'est malheureusement pas au programme des Jeux Olympiques. Cependant, son absence ne diminue en rien l'ardeur des kayakistes qui continuent à repousser les limites de ce sport dynamique, alliant habileté, stratégie et adrénaline. Que ce soit sur l'eau ou en dehors, le kayak-polo reste une source inépuisable de compétition et de plaisir pour ses adeptes.
Dans ce contexte nous sommes allés à la rencontre d'Eliaz Busnel, pratiquant du kayak polo. Avec six ans de pratique en débutant à Feins avant de rejoindre le club de Saint-Grégoire il y a trois ans, il s'adonne à cinq entraînements hebdomadaires. Depuis son admission au Centre d'Entraînement Départemental (CED) en 2023, le sport est devenu un pilier essentiel de sa vie. Pour lui, pratiquer quotidiennement cette activité est une source de satisfaction profonde, presque devenue une addiction.
Pratiquant du sport après les cours tous les soirs, à l'exception du vendredi, il jongle parfois avec la difficulté de ne pas avoir un emploi du temps aménagé. Cette situation peut rendre la révision et le repos quelque peu compliqués, sachant qu'il n'est pas en sport étude, ce qui rajoute une difficulté.
Eliaz considère son sport avec sérieux, mais reconnaît qu'il n'est pas encore suffisamment reconnu pour envisager une carrière professionnelle. Son objectif est de concourir au niveau national 1 (N1). Bien qu'il ne jette qu'un œil aux Jeux Olympiques, son intérêt grandit, surtout avec leur tenue à Paris cette année. Il est convaincu que les JO jouent un rôle essentiel dans la promotion des sports moins connus qui méritent davantage de visibilité. Malgré l'absence de son sport aux JO, il se voit un jour représenter sa discipline à cet événement et espère la porter sur cette scène internationale. Bien sûr, il envisage également le kayak-polo, comme d'autres disciplines du kayak, présent aux JO.
Un athlète olympique est passé au lycée
Le lycée Frédéric Ozanam a déjà vu d'autres kayakistes briller à un niveau élevé par le passé. C'est le cas de Mathis Soudii, ancien élève du lycée Frédéric-Ozanam, qui est licencié au club de Rennes où il évolue en national 1. À 24 ans, ce jeune kayakiste marocain pratique le slalom et possède déjà une impressionnante collection de trophées. Médaillé de bronze dans l'épreuve K1 aux championnats du monde 2023 à Londres, il est devenu le premier kayakiste africain à remporter une médaille aux Mondiaux. Egalement vainqueur des championnats arabes de 2019, il a malheureusement échoué à se qualifier en finale des JO de Tokyo. Actuellement, Mathis se prépare intensément pour les Jeux olympiques de Paris et nous espérons qu'il remportera une médaille, faisant ainsi la fierté de son lycée.
Paul MADIOT
Alexis SCELLOS
Nathan et Pacôme suivront les olympiades
Nous sommes allés à la rencontre de deux cyclistes, que leur spécialité soit olympique ou pas.
VTT, course sur piste, BMX, freestyle...Le cyclisme se décline en de nombreuses épreuves pendant ces Jeux Olympiques de Paris 2024. L'un des neuf sports à être pratiqué depuis le tout début des JO modernes. Dès 1896, le vélo est présent dans les arènes olympiques. Les athlètes s'y expriment à travers plusieurs spécialités : la vitesse, le vélo de fond, et la course de 12 heures !
Intéressons-nous d'abord au cyclisme sur route. L'épreuve "en ligne" fait s'affronter les coureurs en départ groupé avec parfois plus d'une centaine de coureurs, tandis que la "montre" est une course d'environ 50 kilomètres où l'on court en solitaire.
Nous sommes allés à la rencontre de Nathan un élève de la SEF pour l'interroger sur ces olympiades, lui qui pratique une discipline olympique. Il suivra les JO mais cependant ne souhaiterait pas y participer. Pour lui l'esprit des JO se décrit par la bonne ambiance, l'été, la déception d'une défaite ou la joie d'une victoire sportive et représente également la compétition dans le but d'être champion olympique. Tous les pays peuvent s'y affronter avec du fair-play et cet esprit compétitif lui plait beaucoup.
Le VTT trial, autre épreuve acrobatique, consiste à franchir des obstacles, naturels ou artificiels, répartis en cinq zones dans un temps imparti. Seuls les pneus du vélo sont autorisés à prendre appui au sol : en cas d'appui au sol ou en cas d'appui avec une partie du corps, le vététiste est pénalisé. J'ai pu interroger Pacôme un autre élève du lycée qui suivra les JO et espère que sa discipline sera un jour au programme. Et ce serait un objectif pour lui de représenter la France. Pour lui l'esprit olympique est le fait de ne rien lâcher et de se surpasser. Il espère également que grâce à tous ses efforts il pourra atteindre un niveau mondial même si sa discipline ne vient jamais enrichir la longue liste des sports olympiques.
Annelise HAUBOIS
La SEF, en route vers les JO ?
Sacha et Nathan, membres de la SEF du lycée nous répondent.
Qu'est-ce que c'est ?
"La SEF, Structure d'Entrainement et de Formation, fonctionne en lien avec la Fédération Française de Cyclisme" raconte Sacha.
Cela peut offrir des oppportunités telles que des aménagements d'emploi du temps, l'accès à des soins remboursés tel que le kiné ou l'ostéopathe. Cela peut ouvrir des portes pour des voyages comme par exemple l'Espagne ou la Belgique lorsqu'il s'agit de réaliser des entraînements.
Cela donne également un statut de sportif de haut niveau. Le fait que ce soit en lien avec la Fédération française -et grâce aussi à une candidature et de bons résultats- pourrait leur permettre un jour d'atteindre le très haut niveau et de, pourquoi pas, participer aux Jeux Olympiques.
Une préparation exigente, prémices du très haut niveau
Ils se préparent depuis des années avec une préparation mentale et physique très rigoureuse et qui demande de la discipline. Il est demandé un entraînement régulier que ce soit mental, physique au niveau du sommeil, de l'hydratation et de l'alimentation. Les sportifs essaient de tout optimiser pour pouvoir atteindre leurs objectifs au maximum. Cependant cela peut être "fourbe" car une erreur dans la préparation peut tout à coup faire basculer une saison donc il est essentiel de tout donner en permanence, comme nous l'a expliqué Nathan.
Annelise HAUBOIS
Cesson-Sévigné : lieu de préparation pour les Jeux olympiques de 2024
Le stade d'eaux vives a servi de lieu d'entraînement pour les kayakistes.
Cette année, Cesson-Sévigné a été choisi comme centre préparatoire aux JO de Paris 2024
Pour l'occasion, le stade d'eaux vives a fait peau neuve. Ce centre d'entraînement, établi en 1999, a été modernisé et réaménagé en respectant les normes internationales. La Ville de Cesson-Sévigné a procédé à la rénovation et à la modernisation de sa rivière sportive, en vue d’accueillir des délégations internationales et des compétitions de haut niveau pour les Jeux de Paris 2024. Le nouveau stade d'eaux vives possède maintenant un couloir de navigation de 120 m de long, un nouveau tapis roulant pour faciliter la mise à l'eau des canoë-kayaks pour les personnes à mobilité réduite, de nouvelles passerelles de passage pour les sportifs et les promeneurs, ainsi qu'une nouvelle station de pompage plus puissante et économe en énergie. Les travaux ont été achevés en fin d'année 2022 et ont nécessité près de 4 millions d'euros. La majeure partie de cette rénovation a été financée par l'Agence nationale du sport et la région Bretagne ainsi que par la ville de Cesson-Sévigné. Dès janvier 2023, le centre d'entraînement a accueilli l'équipe de France de canoë-kayak ainsi que des équipes concurrentes.
Un projet ambitieux envisagé et futuriste !
Aujourd'hui, chacun peut s’essayer au canoë, au kayak, au rafting, à l’hydro-speed, Stand Up Paddle (un sport nautique qui consiste à ramer debout sur une planche de paddle) à la descente en bouée et même au surf lors de descentes encadrées par des moniteurs diplômés. C'est pour tous ces atouts que ce projet de grande envergure a été conçu pour entraîner les athlètes aux JO 2024. Néanmoins, il a également été prévu d'entraîner les futurs athlètes pour les JO 2028 de Los Angeles, officiellement désignés sous le nom des Jeux de la XXXIV olympiade de l'ère moderne.
Une seule question reste sans réponse, la France va-t-elle encore nous surprendre, et nous rapporter de nouvelles médailles d'or ?
Elodie DEBAINS
Des olympiades avant l'heure au lycée !
Les JO'Z ont été organisés par M. Laz et M. Couvé, professeurs d'EPS.
C'est en juin 2023 qu'a germé l'idée de ces olympiades. Pour Jean-Baptiste Laz, le but était de "faire vivre les JO de Paris au sein de l'établissement. C'était l'année ou jamais !". Ces jeux sont composés de plusieurs disciplines avec 5 épreuves : badminton en double, basket 3 contre 3, hockey sur gazon, tir à l'arc et tir au pistolet.
Avec ces différentes activités, le but recherché était de faire découvrir aux élèves plusieurs disciplines olympiques qui ne sont pas effectuées pendant les séances d'EPS classiques.
Les JO'Z sont découpés en 3 temps forts, les mardis et vendredis midis. Le projet final est d'établir "un tableau olympique des médailles en faisant un classement par classe à chaque fin de semaine". Chaque classe devait également représenter un pays et concourir sous ses couleurs.
Lors de la première session en février, qui concernait les terminales professionnelles, il y a eu 3 classes participantes sur les 8. Malheureusement le hockey sur gazon n'a pas pu être mis en place "à cause du manque de participants". Cependant les deux enseignants ont annoncé essayer de réintroduire ce sport pour la session à venir, courant mai, avec les secondes professionnelles.
M. Couvé et M. Laz nous ont confié qu'ils " espèrent plus de participants". Ils ajoutent que malheureusement "il est difficile d'avoir un engouement de la part des jeunes alors que le projet est pleinement dans l'actualité et est original".
Justyne SALIGAUT
Tifenn LEHUGER
En 2012, il avait traversé la Manche en kayak biplace
Rencontre avec Sylvain Eude, éducateur sportif en canoë-kayak.
Dans cette interview, j'ai eu l'occasion de découvrir Sylvain Eude, éducateur sportif en canoë-kayak depuis 2001, et éducateur sportif à la base sport nature de Cesson-Sévigné depuis 4 ans. Sylvain Eude est connu notamment pour avoir réalisé un exploit avec son coéquipier Julien Beunard en 2012, en traversant la Manche en kayak biplace.
Pouvez-vous nous parler de votre incroyable défi de traversée la Manche en kayak ?
"Effectivement en 2012, ça remonte quand même déjà... avec un copain, on a fait la traversée de la Manche. Donc on est partis de Portsmouth en Angleterre et on est arrivés à Ouistreham en France, à 20 km au nord de Caen. C’est quasiment la plus grande distance que l’on peut faire. Il y avait 180 km. C’était pour nous un défi personnel qu’on s’était lancé. Et d’ailleurs, on y allait pas du tout pour le record mais pour le défi, pour l’aventure humaine et le côté sympa."Avez-vous déjà fait d'autres défis suite à la traversée de la Manche ?
"Suite à la traversée de la Manche, on avait fait, toujours avec le même collègue et toujours en kayak biplace, le tour du littoral normand. On était partis du pont de Normandie et s’était arrêtés au Mont Saint-Michel. Mais là on l’avait fait en 3 jours, en plusieurs étapes ; alors que la traversée de la Manche, on l'avait faite en 24h non stop. Et sinon en 2022, j’ai fait la Loire 725, c’est une course sur 725 km. On est partis de Roanne et on est arrivés quasiment à Saint Nazaire. Et ici, on avait le droit de pagayer de 6h du matin jusqu’à 22h le soir, on avait un traqueur GPS sur nous."
Combien de médailles possédez-vous ?
"Effectivement sur les derniers championnats de France, qui ont eu lieu sur la rivière l'Ubaye dans les Alpes de Haute Provence, à coté de Barcelonette, j’ai fait 3 fois 2ème. J’ai été abonné à la médaille d’argent. J’étais très satisfait de moi.”
Elodie DEBAINS
Echanges interculturels avec le Pérou
Rencontres riches et témoignage personnel.
Quatre étudiants péruviens ont été accueillis au lycée ainsi qu'hébergés par 11 élèves du lycée durant une période s'étalant du 13 janvier jusqu'au 23 février. Cela a été une expérience unique pour tout le monde. Les péruviens ont vraiment apprécié découvrir le système éducatif français, différent du leur avec des matières différentes. Mais ce qu'ils ont vraiment apprécié, c'était de rencontrer plein de nouvelles personnes. Pour eux, comme pour nous, c'était l'occasion d'échanger, d'apprendre les uns des autres et de voir nos différences comme une richesse. Cette expérience a non seulement élargi notre vision du monde mais a aussi renforcé l'idée que, malgré nos différences, nous avons beaucoup de choses à partager.
Notre lycée s'est lancé dans une véritable aventure interculturelle. L'accueil chaleureux des péruviens n'était que le début d'un échange profond et enrichissant. Cette expérience a tracé le chemin vers une prochaine étape tout aussi captivante. Afin de poursuivre cet échange, un groupe de 20 élèves du lycée général et professionnel s'est rendu au Pérou pour un séjour de 17 jours en avril. Durant ce séjour, nous avons bénéficié d'un accueil chaleureux par nos correspondants ainsi que dans leur lycée se situant dans la ville d'Arequipa. Nous avons aussi pris pour mission de participer à des actions humanitaires dans un orphelinat ainsi qu'auprès de personnes âgées. Nous avons pu visiter des lieux emblématiques tels que le lac Titicaca et différentes îles, Cusco et pour finir, le Machu Picchu.
Avant de partir pour le Pérou, j'étais plein d'attentes, j'espérais forger des amitiés profondes et améliorer mon espagnol, tout en vivant au quotidien le mode de vie péruvien.
Parmi les nombreuses rencontres et expériences marquantes de notre séjour au Pérou, la collaboration avec l'orphelinat local m'a été particulièrement enrichissante. À la fin de notre mission, le directeur de l'orphelinat, Jose Ingalls, m'a adressé une lettre personnelle. Sa lettre révèle non seulement la reconnaissance pour notre aide mais aussi le lien humain profond qui s'est formé au cours de cette aventure. En voici l'extrait traduit : "Cher Angel, merci d'être à la Casa Hogar. Un foyer pour enfants orphelins. Quand je te parle, je m'efforce de me souvenir quand j'avais 18 ans car à cet âge-là, j'avais à cœur d'aider les enfants abandonnés. Cela fait 32 ans et je ressens toujours ce devoir d'aider les pauvres. Angel, je vois que tu as un cœur très compatissant et peu de gens ont ça. Dieu a fait de toi un jeune compatissant, compréhensif et généreux. Dieu fera de grandes choses si vous mettez votre vie entre ses mains. Rappelle-toi de l'histoire des poissons dans la mer. Dieu va t'aider, demande-lui simplement. Dieu utilise mes mains et ma vie. Tu es un grand jeune."
Angel CHÂTEL
Regards croisés avec les Italiens
Après une semaine en Italie pour certains lycéens du lycée Ozanam, nos homologues italiens sont venus en France du 7 au 13 avril, pour le retour de cet échange.
Les correspondants Italiens sont déja repartis, nous leur avons posé des questions sur leur séjour en Bretagne et l'une d'entre eux, Alba, nous a répondu.
Avais-tu des préjugés concernant la France ou ses habitants avant de venir dans ce pays ?
Le principal préjugé que nous, Italiens, avons à propos de la France est le fait qu'il n'y ait pas de bonne nourriture. Nous avons tendance à penser que la nôtre est bien meilleure et, lorsque nous voyageons à l'étranger, c'est un de nos plus gros problèmes. Un autre préjugé, si on peut le définir ainsi, notre professeur nous a dit qu'en Bretagne, les gens seraient beaucoup plus fermés d'esprit qu'en Italie.
As-tu eu des surprises par rapport à cela ?
Oui, il y a des différences entre nos deux pays, cela est certain. Cependant, j'ai été très satisfait et je crois que nous devons réussir à mettre les préjugés de côté pour entrer pleinement dans la culture d'un peuple et apprendre sa langue du mieux possible.
Quelle est l'activité que tu as le plus aimé pendant cette semaine ?
J'ai adoré le Mont Saint-Michel. C'est la journée qui m'a le plus séduit et qui a été la plus belle selon moi. Ce monument est magnifique et je veux y retourner pour mieux le visiter. Marcher sur des sables mouvants a été une expérience unique, que nous ne pouvons pas faire en Italie. J'ai aussi beaucoup aimé la soirée organisée le mardi soir dans votre lycée. C'est l'un des meilleurs souvenirs que je garderai avec moi.
As-tu préféré accueillir ou être reçue ?
Aucune préférence. Ce furent deux expériences complètement différentes. J'ai dû partager ma culture en une semaine et pendant la deuxième, j'ai pu voir des paysages très différents de ceux d'Italie et connaître une culture différente. Nous sommes passés de l'histoire italienne à la française et j'ai aimé ces deux expériences.
Que retiens-tu de cette expérience ? Cela te donne envie d'en refaire des semblables ?
Ce fut une expérience merveilleuse que je referais des tonnes de fois. J'ai pu voyager et je suis contente de ces quelques jours de pause pendant cette année scolaire. J'aimerais continuer les échanges, avec les autres pays dont nous étudions les langues (anglais et chinois) afin de m'y former un peu plus. C'était tellement intéressant d'entrer dans une culture différente de la sienne que j'ai vraiment envie de le faire avec d'autres aussi. Je reviendrai certainement en France pour la présenter à mes parents et visiter d'autres régions.
Merci beaucoup à ma correspondante d'avoir répondu à toutes mes questions. Encore merci également au lycée et aux professeurs d'avoir organisé ce magnifique échange.
Tifenn LEHUGER
Frédéric Ozanam, lycée solidaire !
De nombreuses actions solidaires ont eu lieu au lycée cette année.
Depuis le début d'année nous avons pu observer plusieurs actions solidaires se mettre en place. Nous avons choisi de nous concentrer sur 2 de celles-ci, la première est celle qui s'est déroulée au printemps et la seconde est l'opération "Bol de riz".
Le printemps solidaire
Le printemps solidaire s'est déroulé le 21 et le 22 mars 2024 dans la cour du lycée aux récréations du matin et de l'après-midi mais également au collège. Le but de cette opération était de vendre le plus de tulipes possible aux élèves, sachant la tulipe à un euro l'unité. Le bénéfice de cette vente a été reversé à l'association Petits Princes. L'Association Petits Princes est une associationnée en 1987. Elle a pour but d'apporter "une énergie supplémentaire pour se battre contre la maladie". En effet sur le site de cette association on peut voir que pour eux "un enfant qui vit ses passions et réalise ses rêves est un enfant qui trouve un surplus d’énergie pour affronter la maladie". Cette association ne fait pas que réaliser un rêve par enfant mais si son état le permet et si cet enfant a besoin de réaliser ce rêve pour lui donner de la force ; l'association Petits Princes va permettre à cet enfant de réaliser un second rêve pour pouvoir recevoir encore plus de force pour pouvoir combattre jusqu'au bout sa maladie.
L'association va aussi assurer un soutien durant toute la durée du traitement et de la maladie à l'enfant qui est souffrant mais aussi à tout son entourage, à sa famille. En effet, le soutien de la famille a un impact sur la santé de l'enfant. Mais la maladie de l'enfant affecte aussi émotionnellement et mentalement toute la famille sans exception donc l'association Petits Princes permet aux familles de vivre les différents rêves et moments privilégiés avec leurs enfants.
L'année dernière cette association a réussi à réaliser 9000 rêves d'enfants malades comme par exemple celui d'aller à la rencontre d'équipes sportives comme le XV de France ou encore des matchs de NBA ou de foot. Mais elle a aussi permis à des enfants de rencontrer des stars comme Patrick Bruel ou les candidats de la Star Academy.
L' opération Bol de Riz
L'opération Bol de Riz est une action solidaire qui est très connue et qui revient chaque année avec un nouveau projet, un nouveau but. Le but principal de cette opération est de ne manger qu' un bol de riz avec du pain et un fruit. Il s'agit ensuite de donner la différence entre le prix du repas de la cantine et le prix du simple bol de riz à un projet ou à une opération. Cette année, l'argent a servi en partie à une école en Afrique. L'année dernière l'argent récolté a servi à payer l'opération très coûteuse d'un jeune homme qui était au sein du lycée.
Cette année, l'opération bol de riz a été réalisée le 29 mars, le Vendredi Saint. Cette date n'a pas été choisie au hasard ; en effet en ce jour les élèves sont donc " invités à avoir une pensée pour ceux qui souffrent dans le monde et qui ne mangent pas à leur faim, mais aussi à faire preuve de générosité" comme nous le dit Le Parisien. Ce journal nous explique aussi le principe de cette opération il nous est dit que "les économies réalisées par les selfs sont reversées à des organisations caritatives. Pour les parents d'élèves, le prix du repas reste, en effet, le même que lors d'un déjeuner ordinaire, entre 6 et 8 euros.".
Maintenant parlons d'où vient l'opération bol de riz. Cette opération est née dans les années 1960 grâce à une impulsion de l'Eglise. En effet, c'est durant ces années qu'une famine importante était présente au Biafra et au Nigeria.
Ces différentes opérations restent facultatives, pour permettre aux élèves d'avoir le choix d'y participer ou non. En effet si nous prenons l'exemple de nos deux actions solidaires : pour la première, il n'était pas obligé d'acheter les tulipes et pour la deuxième, le bol de riz, il y a une possibilité de se désinscrire si les personnes ne veulent pas y participer. Il est possible de se désinscrire en passant à la vie scolaire et en disant à celle-ci de s'enlever de la liste.
Pour conclure nous pouvons voir qu'il y a donc plusieurs sortes d'actions solidaires qui sont réalisées durant toute l'année scolaire. Et il est possible d'y participer ou non alors la prochaine fois n'hésitez pas à venir en aide à des personnes par l'intermédiaire du lycée !
Justyne SALIGAUT