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Dans nos pages, vous trouverez notamment :
Page 2-3
Bons plans et actualités
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Parole aux alternants
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SAP, qu'est ce que c'est ?
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Présentation du dispositif ULIS
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Pression scolaire et réseaux sociaux
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Lire et réfléchir

N° 13 - Mai 2025 | www.ozanam.bzh |
Oz’ fait le point, du local au monde...
École, orientation, politique, environnement... Oz' vous propose un tour d'horizon.
Dans la veine du numéro précédent, nous abordons quelques actualités locales et nous allons même plus loin en vous présentant quelques bons plans dont vous pouvez bénéficier en tant que lycéen ou étudiant.
À mesure que les échéances approchent, notamment celle des examens, le lycée peut devenir un lieu de tension. La pression scolaire touche de nombreux élèves. Fatigue, stress, sentiment de ne jamais en faire assez… C’est une réalité qu’on ne peut pas ignorer. Ce numéro d’Oz’ vous propose d’y réfléchir, en essayant d'y trouver des causes mais aussi des solutions.
La vie lycéenne ne se résume pas aux notes et aux révisions. Elle est faite aussi de choix, de parcours différents, comme ceux de vos camarades en alternance, qui partagent ici leur expérience, entre école et entreprise.
Mais notre regard porte plus loin que les murs du lycée. Un article sur Donald Trump nous invite à réfléchir aux enjeux politiques à l’échelle internationale, tandis que l’ascension de l’Everest par Inoxtag soulève des questions environnementales essentielles.
D'autres articles vous attendent, jetez-y un oeil et bonne lecture !
David JOLIVET
Actualités locales : ce qui se passe à Cesson-Sévigné et aux alentours
Un festival pour l'été et une association de coopération avec le Niger dans le pétrin.
Pour le retour de notre rubrique actu, Oz' vous a préparé un récap des actualités locales.
Idée de sortie : Le festival du roi Arthur
Le Festival du Roi Arthur revient en force pour son édition 2025 avec une programmation éclectique qui promet de faire vibrer la Bretagne. Entre têtes d'affiche internationales et pépites de la scène française, voici ce qui vous attend lors de ce rendez-vous musical incontournable de la fin d'été : Santa, Eddy de Pretto, le duo Justice...Cette nouvelle édition du Festival du Roi Arthur se tiendra du vendredi 22 au dimanche 24 août 2025 à Bréal-sous-Montfort. Pour assister à cet événement, les tarifs des billets vont de 50 € (billet 1 jour) à 120,50 € (pass 3 jours).
Actualité cessonnaise : Clap de fin pour l'association Dankassari
L’association Dankassari a été fondée en 2009 pour renforcer les liens entre la ville de Cesson-Sévigné, en France, et la commune de Dankassari, située au Niger. Cette coopération avait pour but de soutenir le développement local à Dankassari en réalisant des projets concrets. L’association intervenait principalement dans trois domaines : l'éducation, la santé et l'accès à l'eau. Pour exemple, des écoles ont été construites pour offrir un meilleur accès à l'éducation aux enfants de la région, et des puits ont été installés pour améliorer l'accès à l'eau potable. L’association organisait également des campagnes de prévention en matière de santé, et soutenaient les initiatives locales pour améliorer les infrastructures sanitaires. Les membres de l'association, souvent des bénévoles, étaient très engagés et travaillaient en partenariat avec des acteurs locaux pour s'assurer que les projets répondaient aux besoins réels des habitants de Dankassari. Ce partenariat international était un bel exemple de solidarité entre les pays, cependant, celui-ci a récemment annoncé sa dissolution. Cette décision découle de l'impossibilité de poursuivre la coopération décentralisée avec Dankassari au Niger, en raison de l'absence de conseils municipaux élus dans le pays.
Elodie DEBAINS (1B),
Hortense BUSSIERE (1STL)
Besoin d'aide pour travailler ? Les applis de révision sont là !
Les révisions sont compliquées ? Laissez faire, on vous conseille.
Vos révisions sont trop compliquées ? Vous ne trouvez pas le moyen de réviser efficacement ? Laissez Oz' vous conseiller pour des révisions simples, rapides et amusantes ! Car les applications que nous allons évoquer sont utilisées et approuvées par certains élèves que nous avons interrogés ou encore même des membres de l'équipe de rédaction.
Pour commencer voici des applications, dites classiques de révision, nous avons donc : SchoolMouv, Nomade, Parkeur, Quizlet ou encore Revyse.
Ces applications auront chacune un moyen bien à elles de vous faire réviser. SchoolMouv et Nomade vous donneront des cours et des fiches de révisions complètes avec des petits quiz à la fin pour savoir si vous avez bien appris vos cours, mais attention, pour avoir un contenu plus complet vous devrez payer.
Par plus complet, nous entendons des vidéos et créations de flash cards ou encore juste des textes plus détaillés. Pour Parkeur et Quizlet, ce sont des fiches mémo ou flash cards qui sont mises en avant. Il y a également la possibilité d'avoir des quiz. Enfin, en application proposée nous finissons avec celle qui vous sera la plus facile d'utilisation, nous parlons ici de Revyse. Mais pourquoi celle-ci ? Et bien c'est simple, car Revyse a le même système que TikTok pour réviser, vous swiper et vous tomberez sur une nouvelle petite vidéo de révision de quelques minutes.
En parlant de TikTok nous sommes à peu près sûrs que vous y passez un bon bout de temps, ou si ce n'est pas TikTok, Instagram peut-être ? Et bien sachez que nous allons ici vous conseiller plusieurs comptes TikTok et/ou Instagram pour réviser (vous en connaissez c'est sûr), les voici : @etreetudiant, @mathildestudy, @lucasmaths4, @commentairecompose.fr, @comprendre_les_SES qui nous explique les sciences économiques et sociales et bien d'autres encore. On vous invite à regarder ce qu'ils font pour vous aider dans vos études, avec ceci nous espérons vous avoir aidés ! Mais n'oubliez pas ce qu'on vient de vous conseiller ne remplacera jamais les cours avec les professeurs. Ces applications ne font que compléter vos cours. Et puis... comptez d'abord sur vous mêmes finalement !
Clémence BELLEC (1B)
Top astuces et bons plans pour optimiser tes années lycée
Pass culture, carte étudiant... nos bons plans à portée de mains !
Être étudiant, c'est savoir jongler entre les cours, les examens, les activités extrascolaires et un budget souvent serré. Mais ne vous inquiétez pas, il existe des astuces pour vous aider à mieux gérer vos finances tout en profitant pleinement de votre vie étudiante. Dans cet article, nous vous proposons une sélection de bons plans pour économiser sur vos dépenses quotidiennes, trouver des bons plans et tirer le meilleur parti de vos années lycéennes.
Le Pass Culture
Le Pass Culture est une initiative mise en place par le ministère de la Culture en mai 2021 pour favoriser l'accès à la culture des jeunes. Il permet aux jeunes de bénéficier d'un crédit pour accéder à diverses offres culturelles via une application gratuite et vise à offrir un accès plus inclusif et égalitaire à la culture, en mettant en avant des offres culturelles gratuites et locales grâce à la géolocalisation.
Depuis le 1er mars 2025, le Pass Culture a reçu des modifications :
- Réduction du budget : depuis le 1er mars 2025, le montant de la part individuelle allouée aux jeunes a été réduit suite aux modifications apportées au budget de l'Etat français. Les jeunes de 17 ans reçoivent désormais 50 € de crédit, et ceux de 18 ans reçoivent 150 €, contre 300 € auparavant.
- Suppression du crédit pour les 15-16 ans : Les jeunes de 15 et 16 ans n'ont plus de crédit individuel, mais peuvent s'inscrire de manière anticipée sur la plateforme pour bénéficier d'offres gratuites et se familiariser avec l'outil.
- Prolongation de la durée d'utilisation : le délai d'utilisation du crédit a été allongé. Les jeunes peuvent désormais utiliser leur crédit jusqu'à la veille de leurs 21 ans, contre 2 ans auparavant.
- Bonus pour certaines conditions : un bonus de 50 € supplémentaires peut être accordé aux jeunes de 18 ans sous certaines conditions, comme la situation de handicap ou des revenus modestes.
La carte étudiante
La carte étudiante est un document essentiel pour tout étudiant inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur en France. Elle sert à confirmer votre statut d'étudiant tout en vous permettant de bénéficier de réductions et d'avantages. Elle offre de nombreuses réductions dans les transports en commun, les musées, les cinémas, les théâtres, les concerts, les abonnements à des plateformes de streaming, et même dans certains commerces locaux et fast-food ! Mais cette carte sert aussi de pièce d'identification. Elle nous sert de pièce d'identité pour entrer au lycée par exemple.
En effet, pour vous, étudiants au lycée Frédéric Ozanam de Cesson-Sévigné, toutes filières confondues, votre carte de self fait également office de carte étudiante !
Appel à projets à Châteaugiron !
Pour les jeunes Castelgironnais âgés de 14 à 25 ans et qui souhaitent porter un projet spécifique, une bourse vous est dédié. Afin d'encourager les initiatives individuelles ou collectives des jeunes, la ville de Châteaugiron propose un soutien financier et administratif via "la Bourse à projets" pour les 14-25 ans.
Ce dispositif constitue une aide financière assortie d’un accompagnement au montage du dossier pour des projets individuels ou collectifs en lien avec les thématiques suivantes : citoyenneté, humanitaire, solidaire, sports, culture, environnement, sciences.
Une restitution originale (exposition photo, vidéo, reportage, carnets de voyages, …) est demandée aux participants, ainsi qu'un bilan d'activités et un bilan financier, afin de permettre de valoriser et partager leur expérience.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter les sites officiels de la région Bretagne ou des organismes en charge de cette aide.
Opérations argent de poche
Les opérations "Argent de poche" sont des dispositifs mis en place par certaines communes pour permettre aux jeunes de 14 à 17 ans de participer à des missions d'intérêt général en échange d'une petite rémunération. Ces opérations ont pour objectifs d'offrir aux jeunes une première expérience de travail et leur permettre de découvrir différents métiers, de valoriser les actions des jeunes auprès des adultes et créer du lien entre eux et les élus ou agents communaux ; et d'encourager l'engagement citoyen et la participation à des projets locaux.
Selon les communes, les missions peuvent varier : aide à l'organisation d'événements, entretien du patrimoine, baby-sitting, actions environnementales...
Parmi les communes et villes inscrites à ces opérations, on retrouve Châteaugiron. Castelgironnais âgés de 16 à 17 ans, bon plan en vue ! Motivés pour faire vos premiers pas dans le milieu professionnel durant les vacances scolaires ? Vous serez accueillis dans différents services de la mairie : ressources humaines, espaces verts, médiathèques, entretien, restauration, accueil de loisirs, affaires sociales, centre d’art les 3CHA, animation du territoire, … pour accomplir des missions encadrées par un tuteur, employé communal. Limité à 5 missions de 3h30 chacune, vous pouvez gagner 15 euros par mission réalisée ! Pour plus d'informations concernant les modalités de candidature à l'opération "argent de poche" de Châteaugiron, rendez-vous sur le site de la mairie.
Et pour savoir si votre ville est concernée par cette opération, renseignez-vous auprès de votre mairie.
Elodie DEBAINS (1B)

De l’Initial à l’Alternance
Après une première année en BTS MCO en initial, j’ai choisi l’alternance chez Boulanger. Ce format me permet d’appliquer mes connaissances en magasin, de développer mes compétences en gestion et relation client, tout en étant rémunéré. Une vraie opportunité pour acquérir de l’expérience et faciliter l’insertion professionnelle !
L’initial offre un cadre scolaire structuré avec des cours approfondis et des stages. L’alternance, elle, combine théorie et pratique, permettant une immersion directe dans le monde du travail. En plus, les formations professionnelles tout au long du cursus renforcent nos compétences et nous préparent aux exigences du marché. Personnellement, j’en ai déjà fait deux en une seule année, ce qui m’a permis de vraiment booster mes compétences.
Finalement, que vous soyez en initial ou en alternance, l’essentiel, c’est de repartir avec un maximum de compétences !
Seydou DIEME (S2MCOALT)
Une alternance chez Promod
Je suis en BTS MCO an alternance dans l'entreprise Promod, une entreprise familiale créée par Francis Charles Pollet en 1975 et reprise par son fils Julien Pollet en 2018.
C’est une entreprise de prêt-à-porter, bijoux et maroquinerie pour femme alliant style contemporain et accessibilité. Au fil des années, Promod a étendu sa présence à l'international, avec des magasins dans plus de 50 pays. L'entreprise est reconnue pour son engagement envers la qualité et le design, visant à offrir des collections qui reflètent les tendances actuelles tout en restant abordables.
Mes missions chez Promod sont de conseiller et renseigner les clients, mettre en rayon les articles et faire de la caisse. Le BTS MCO permet de développer du management dans le commerce afin de gérer une équipe.
Emma DAVID (S2MCOALT)

La force de l'alternance
Je suis actuellement en BTS MCO alternance dans l’entreprise Bureau Vallée. Ayant été en initial pour ma première année, j’ai choisi l’alternance pour ma seconde année. J’ai choisi cette option pour la rémunération mais également pour avoir une expérience en entreprise et pour apprendre toute les caractéristiques et missions confiées en entreprise. C’est une grande force d’être en alternance entre l’expérience en entreprise et les contacts que j’ai pu me faire pour potentiellement continuer mes études avec l’une des entreprises dans lesquelles j’ai pu livrer des produits
Mes missions :
- Vendeur en magasin
- Conseil client
- Montage mobilier
- Livraison mobilier chez les professionnels et les particuliers
- Agencement zone mobilier
Kylian LEGRAS (S2MCOALT)
Visite du Salon de l'Automobile
Dans le cadre de notre BTS MCO en alternance, nous avons eu l'opportunité de visiter le Salon de l'Automobile à Paris le 16 octobre 2024. Cet événement incontournable a mis en avant les innovations majeures du secteur, avec une forte présence des véhicules électriques et autonomes.
Nous avons pu voir les grandes écuries françaises telles que Renault-Alpine, Renault, Peugeot, etc... ainsi que les grandes écuries étrangères comme BMW, Audi ou encore Alfa-Romeo.
L'objectif était d'analyser trois de ces organisations pour comprendre comment elles communiquent les informations. On voulait voir quels moyens elles utilisent pour transmettre leurs messages, quel ton elles adoptent et si leurs messages sont clairs et efficaces. En comparant ces trois façons de faire, on pouvait repérer des points communs ou des différences, et voir quel type de communication fonctionne le mieux pour toucher leur public.
C'était intéressant de voir un salon de cette envergure. Nous avons vu la façon de communiquer de grandes entreprises, présentes mondialement, leur marketing, qui différe des entreprises dans lequels nous réalisons notre alternance.
Evan RAIMBAULT (S2MCOALT)
L'alternance, un vrai choix
Je suis en BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) en alternance dans Les Halles centrales de Rennes dans un commerce indépendant.
J’ai fait ce choix pour allier formation et pratique. La formation est assez générale et permet d'ouvrir des portes sur plusieurs métiers comme manager ou commercial par exemple. L'alternance permet d’ajouter une expérience au CV et de nous faire avancer sur notre projet professionnel, ainsi nous avons une idée plus claire de ce que l'on souhaite faire ou non dans notre futur métier.
Les missions principales sont la vente, le développement de la relation client et le merchandising. Il y a aussi d’autres missions comme la gestion des commandes ou la communication. Les missions varient souvent selon les entreprises il est donc important de bien choisir son alternance.
Emma SALAUN (S2MCOALT)
Vive la relation clients
Je m’appelle Baptiste, je suis étudiant en BTS MCO Alternance et j’ai choisi l’alternance en 2ème année pour développer mes connaissances sur le terrain, je suis donc allé à Carrefour City, qui est une enseigne de proximité du groupe Carrefour, conçue pour répondre aux besoins des consommateurs urbains en quête de rapidité et de praticité. L’une des missions fondamentales est l’accueil client. De plus les employés doivent mettre en rayon chaque jour les livraisons le matin. Alors que le soir l’accent est plutôt mis sur la présentation et l’entretien du magasin. L’avantage est que l’on peut beaucoup plus entretenir la relation client que dans les "gros" Carrefour. Coté école il faut encore plus équilibrer la vie au CFA et en entreprise en organisant bien ses cours et ses CCF (contrôle en cours de formation) mais avec un peu d'adaptation et de motivation donnée par le corps enseignant, on y arrive sans problème !
Baptiste CONTE (S2MCOALT)
École aux USA et en France : comparatifs...
Lorsqu’on pense au système américain on imagine les casiers, les cheerleaders, les matchs de football et les promos comme au cinéma alors qu’en France, on pense plutôt aux salles de classe avec des enseignants stricts et des tonnes de devoirs. Mais les deux systèmes scolaires ont le même objectif.
Quel parcours scolaire ?
Dans les deux pays, l’éducation est obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans. En France, l’éducation est divisée par 4, elle commence en maternelle (3-6 ans), suivie de l’école primaire (6-11 ans), ensuite vient le collège (11-15 ans) et le lycée (15-18 ans). Aux États-Unis le système est en trois parties, l’école commence à seulement 5 ans avec l’Elementary school jusqu’à l’âge de 11 ans, ensuite la middle school (11-14 ans) et la high school (14-18 ans).
Journée type, matières et rythme scolaire
Grande différence entre les deux pays : les horaires de cours. Chez nous les journées sont assez longues, environ 8h-18h avec une pause déjeuner de 1h30. Les activités extra-scolaires sont séparées du cadre éducatif académique. Aux Etats-Unis, les journées sont plus courtes, les cours s'étalant généralement de 7h30 à 15h30 avec une pause déjeuner rapide de 45 minutes, mais elles sont suivies d’activités extrascolaires.
• Les sports : football américain, basket ball, baseball… Les équipes sportives sont au cœur de la vie scolaire.
• Les clubs : journalisme, robotique, musique, théâtre, environnement...
• Les événements : prom (bal de promo), homecoming (grande fête de rentrée), pep rallies (rassemblements pour encourager les équipes)…
En France, les matières sont imposées en fonction du niveau et de la filière choisie. Les élèves suivent un programme précis. Aux États-Unis, le système est plus flexible : il y a des matières obligatoires (maths, anglais, sciences, histoire) et d’autres en option que l’élève choisit en fonction de ses intérêts (photographie, journalisme, psychologie, etc.).
Sophia, lycéenne américaine de New-York témoigne : "je trouve ça assez intéressant de pouvoir choisir mes cours ! J’avais pris l’option design graphique et arts plastiques, ce qui est impossible dans un lycée français classique.”
Chez nous, les vacances sont réparties régulièrement tout au long de l’année. On compte environ 16 semaines de vacances par an. Aux États-Unis, les élèves ont moins de pauses, mais un été très long. Les grandes vacances américaines commencent souvent plus tôt (mai/juin) et se terminent en août.
Environ 12 à 14 semaines de vacances par an.
Et après la high-school ?
En France, un seul examen (le bac) joue un rôle décisif même si le contrôle continu est important ; aux États-Unis, c’est l’ensemble du parcours qui est pris en compte et évalué par des contrôles et des examens.
En France, l’accès à l’université est basé sur les résultats scolaires grâce à la plateforme Parcoursup et les notes au bac, tandis qu’aux États-Unis, les universités regardent le dossier global des élèves : notes, activités extra scolaires et les diplômes SAT (Scholastic Assessment Test) ou l’ACT (American College Testing).
Au final, peu importe le pays, être lycéen reste un mélange de cours, de stress des examens et de moments entre amis. Deux systèmes différents mais qui ont le même but, préparer les élèves à leur avenir.
Anaé TRAVERS (1B),
Max THEPAUT (1B)
SAP, comme surveillants au pair...
Trois questions pour comprendre ce service d'internat.
Le service SAP du lycée concerne l'internat. Cette année l'équipe de SAP est composée de six élèves :
Louna, Audrey, Marius, Basile, Gwenegan et Yanis.
Tanguy Delepine responsable de l'internat ainsi que trois éducateurs : Anne-Laure, Gaëtan et Jean-Phillipe, sont là pour les accompagner.
SAP, qu'est-ce que c'est et quel rôle ?
Tanguy Delepine : "Les SAP sont des élèves du lycée ou du campus qui sont employés par l'établissement. Ils ont pour mission de : surveiller les études, les couloirs et assurer le réveil des élèves. Les surveillants aux pairs travaillent 3h par soir et en échange ils ont la pension offerte (nourris/logés). Le recrutement se fait en mai ou juin. Les élèves candidats doivent être en général présents depuis quelques temps. Nous avons différents critères de sélection qui sont surtout : le comportement et la capacité à alterner le travail scolaire et le travail à l'internat".
Quel est l'intérêt ?
Audrey, surveillante au pair : "Être SAP nous permet d’obtenir une première expérience professionnelle. Cela nous met en confiance pour mettre un pied dans la vie active, savoir gérer un équilibre de vie. Pour moi, cette expérience a pour but de développer des compétences dans la gestion des tâches et d’être habituée à la polyvalence pour casser la routine. L’adaptabilité est un facteur très important pour ce poste puisque nous devons faire face à différentes situations notamment pour gérer les alarmes incendies, etc..."
Quels avantages ?
Gwénegan, surveillant au pair : "Depuis deux ans, je suis surveillant au pair à l’internat, ce qui me permet de bénéficier du logement (et à n'importe quel moment de la journée) et des repas gratuits, une aide précieuse pour un étudiant. Ce poste m’offre une stabilité financière et un cadre structuré, sans les contraintes d’un loyer ou des courses. En plus de l’aspect économique, cette expérience développe des compétences clés : responsabilité, autorité, organisation… Des atouts utiles pour mon avenir professionnel."
Propos recueillis par
Yanis NICOLAS
(TSTMG)
Trump et la politique américaine
Trump et la politique américaine : un tournant ou une fracture ?
Donald Trump a officiellement commencé son mandat de président des États-Unis le 20 janvier 2017. Son élection avait surpris beaucoup de monde, car il n’était pas un politicien traditionnel, mais un homme d’affaires et une célébrité de la télévision. Dès le début, Trump a voulu montrer qu’il allait gouverner autrement que ses prédécesseurs. Juste après son arrivée à la Maison Blanche, il a signé plusieurs décrets pour tenir ses promesses de campagne.
L’exécution d’un programme
Par exemple, il a lancé le projet de construction d’un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique pour limiter l’immigration illégale. Il a aussi pris des mesures pour essayer d’annuler l’Obamacare, le système de santé mis en place par Barack Obama.
Un autre moment important a été le “Muslim Ban”, un décret qui empêchait l’entrée aux États-Unis de personnes venant de plusieurs pays majoritairement musulmans. Cette décision a provoqué de nombreuses manifestations et a été très critiquée.
Trump a également retiré les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, affirmant qu’il fallait protéger l’économie nationale. Dès les premiers mois, il a aussi utilisé Twitter pour communiquer directement avec les citoyens, souvent en contournant les médias traditionnels.
En résumé, son premier mandat a été marqué par des décisions rapides, un style de communication direct, et une volonté claire de rompre avec les traditions politiques. Cela a divisé profondément le pays.
Retour au pouvoir : un second mandat sous tension
Réélu en 2024 dans un contexte très polarisé, Donald Trump a débuté son second mandat en janvier 2025, devenant ainsi le 47e président des États-Unis. Dès les premiers jours, il a repris les thèmes qui ont marqué sa première présidence : nationalisme économique, fermeté sur l’immigration, critiques des élites politiques et des médias.
Parmi ses premières décisions et promesses :
• Réforme de la fonction publique fédérale : Trump a signé un décret réorganisant le statut de milliers de fonctionnaires, démantelant plusieurs agences fédérales, facilitant leur licenciement. Cette mesure a été vue comme une tentative de reprise de contrôle sur les institutions, parfois qualifiées par lui de “deep state”.
• Réactivation de la construction du mur frontalier : Trump souhaite relancer les travaux du mur séparant les Etats-Unis et le Mexique, grande promesse de son premier mandat.
• Suppression de financements aux États “sanctuaires” : Des mesures économiques ont été annoncées contre les villes ou États qui sont accusées de refuser de coopérer avec les autorités fédérales sur les expulsions d’immigrés sans papiers.
• Priorité aux hydrocarbures : Trump a rouvert l’exploitation de plusieurs sites d’extraction de pétrole et de gaz sur des terres fédérales, au nom de l’indépendance énergétique. Il a également annulé certaines régulations environnementales mises en place sous l’administration Biden.
• Nouvelle approche sécuritaire : Il a autorisé, par décret, l’usage élargi des forces fédérales pour surveiller les manifestations jugées “violentes” ou “anti-américaines”, suscitant l’inquiétude des défenseurs des libertés civiles.
Une diplomatie provocante
Sur la scène internationale, Trump a accentué son approche unilatérale. Il a :
• Menacé de quitter à nouveau l’OTAN si les membres européens n’augmentaient pas rapidement leurs dépenses militaires.
• Remis en cause des aides militaires à l’Ukraine et à Israël, insistant pour que ces pays “prennent plus en charge leur propre défense”.
• Repris contact avec Vladimir Poutine et critiqué publiquement les dirigeants européens qu’il juge “trop faibles”.
Il privilégie toujours les accords bilatéraux, souvent économiques, basés sur des rapports de force.
Une société divisée
Son retour a également relancé la polarisation dans la société américaine. Les rassemblements de ses partisans sont nombreux, mais des manifestations d’opposition aussi. Des débats violents agitent les réseaux sociaux et les universités, tandis que les États démocrates multiplient les résistances juridiques face aux décisions fédérales.
Les démocrates face à Donald Trump
Les démocrates continuent de mobiliser contre lui. Ils ont déjà déposé plusieurs recours judiciaires contre ses décrets, et certains élus appellent à de nouvelles procédures d’impeachment s’il enfreint à nouveau la Constitution.
Durabilité du mandat à long terme
En conclusion, le retour de Donald Trump à la présidence marque une nouvelle étape de rupture dans la politique américaine. Il confirme sa volonté de transformer durablement le système en faveur d’un exécutif plus fort, nationaliste et méfiant envers les contre-pouvoirs. Pour certains, c’est une forme de restauration ; pour d’autres, une menace pour la démocratie.
Danaël ERAY--MIRANDA (1B)
Le Centre Médical et Pédagogique, c'est quoi ?
Curieux à propos de ce qu'est un C.M.P ? Alors préparez-vous, on vous explique tout !
Le C.M.P, qu'est-ce que c'est ? En quoi ça consiste ? Qui y va ? Combien de temps cela peut durer ? Comment y vit-on ? Et surtout qu'est-ce que cela apporte ?
Qu'est-ce que c'est ?
Dans un premier temps, il faut savoir que c'est l'acronyme de Centre Médical et Pédagogique ou Centre Médico-Psychologique. Ici, c'est premier dont nous allons parler. Ce centre est un endroit où les patients sont suivis et accompagnés par de multiples professionels de santé en collaboration avec des enseignants, dans une optique de "soins-études", en lien également avec des structures extérieures. Ces centres permettent par exemple, aux enfants déscolarisés pour des problèmes de santé de pouvoir suivre un traitement médical et d’aller dans une structure scolaire. Le C.M.P permet également, comme tous les hôpitaux de faire suivre un traitement médical à chacun tout en assurant un suivi de la scolarité. Le temps que vous restez au C.M.P peut varier, cela dépendra toujours de votre état de santé mentale et physique.
C'est comment la vie au C.M.P ?
Les chambres sont individuelles ou doubles, vous dormez sur des lits d'hôpital (ils peuvent s’incliner et vous pouvez changer la hauteur). Vous aurez également douche et toilettes dans votre chambre individuelle. De plus comme dans chaque chambre il y aura une armoire pour vos vêtements, ceci n'est que pour les personnes allant en hôpital de nuit. Il y a en réalité deux groupes : l'hôpital de nuit est pour ceux qui dorment à l'hôpital tandis qu'à l'hôpital de jour les personnes sont amenées et récupérées par un taxi ou ambulance (ces véhicules portent les deux noms).
Dans quel but ?
Enfin qu'est-ce que cela peut vous apporter à vous élèves d'Ozanam ? Et bien le C.M.P vous aidera, si vous avez besoin de continuer vos études et de suivre vos traitements médicaux en même temps car là-bas c'est leur but principal. Mais le C.M.P vous permettra également de prendre du recul sur votre situation, ou encore de gagner en maturité car vous vous rendrez vite compte, que vos problèmes ne sont que poussière ou minimes face à ceux des autres. Le C.M.P changera votre manière de voir le monde autour de vous, en vous faisant rendre compte que votre vie, peut-être parfois ennuyeuse, beaucoup aimeraient l'avoir, cette vie. Alors est-ce que vous avez compris ce qu'était un C.M.P maintenant ? Nous espérons que oui.
Clémence BELLEC (1B)
Présentation du dispositif ULIS du lycée
Le dispositif ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire) accompagne et soutient des élèves en situation de handicap. Rencontre avec Mme Santier, enseignante dans le dispositif.
0Z' : Qu’est-ce qu’est concrètement ce dispositif ? Quel est son but ?
Mme Santier : Le dispositif ULIS accompagne des élèves repérés en situation de handicap. Le but premier est de soutenir la préparation au diplôme visé et projeter l'insertion professionnelle. Les élèves suivis sont inscrits dans une classe de référence. Chaque élève étant unique, l'accompagnement est individualisé en fonction des besoins repérés.
Combien d’élèves y-a-t-il dans le dispositif cette année ? Dans quels bacs sont-ils majoritairement ?
Huit élèves sont suivis par le dispositif : 1 élève est en première pro, un autre en seconde, et les autres en CAP commerce ou électricité.
Quelle journée type pour un élève du dispositif ULIS ?
Les élèves sont dans leur classe de référence et viennent au sein du dispositif en F4 (salle côté du CDI) lors des temps de devoirs faits ou de permanence. Certains viennent sur les temps d'anglais. Le même programme est suivi mais de manière adaptée en ULIS. Cette année, certains ont aussi des cours de maths adaptés. Ils suivent les cours avec moi mais en lien avec ce qui se fait en classe. La finalité étant d'atteindre les objectifs demandés pour le diplôme préparé. Chaque emploi du temps du jeune est pensé en fonction de ses besoins. Par exemple, on peut donc avoir des temps en classe pendant deux heures puis un temps en ULIS pour travailler l'anglais puis retour en classe. Enfin, un autre temps en ULIS pour préparer des évaluations.
Quels cours sont suivis en inclusion ? Lesquels avec vous ?
On ne dit pas "en inclusion" puisque les élèves sont inscrits dans leur classe de référence et sont donc toujours inclus. Ils sont dans leur classe et viennent en F4 selon leurs besoins. Il peut y avoir des temps de co-intervention où je vais en classe pour travailler avec leur classe.
Etes-vous plusieurs à encadrer ce dispositif ?
Le dispositif ULIS est porté par une enseignante spécialisée appelée coordonnatrice ULIS. Une AESH (accompagnant d'élèves en situation de handicap) est attachée au dispositif pour qu'elle puisse aller aider les élèves en classe de référence selon leurs besoins.
Quels sont les principaux défis des élèves ?
En général, les élèves du dispositif sont contents de faire des stages et de découvrir des métiers concrets. Deux défis sont à relever comme tout lycéen : obtenir le diplôme mais surtout préparer l' insertion professionnelle après le diplôme.
Propos recueillis par
Tifenn LEHUGER (TC)
et Justyne SALIGAUT (TB)
Pression scolaire et dépendance aux réseaux sociaux : quel lien ?
« On a l'impression que l'enjeu des notes, c'est un peu toute l'année, témoigne A, 17 ans, en terminale. Parcoursup reste largement centré sur les bonnes notes, pas forcément sur le travail, ajoute-t-elle. Ça me rend anxieuse ». Son amie D, 17 ans, qui vise psycho ou médecine, dit aussi être sous pression. « Comme tout le monde », sourit-elle (L'express).
Qu’est-ce que la pression scolaire ?
Les élèves définissent la pression scolaire comme un stress constant, une angoisse par rapport aux notes ainsi qu’un sentiment de mal-être ressenti aussi bien au collège, au lycée, que chez eux.
Les élèves souffrant de pression scolaire développent certains symptômes physiques comme des maux de tête, des troubles du sommeil ou encore des troubles digestifs. Au quotidien, les élèves deviennent impatients, irritables, s’énervant facilement, ce qui favorise les tensions là où leur premier besoin serait l’apaisement.
Quelques chiffres
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) rapporte en novembre 2024, une augmentation de la pression scolaire.
Il y a de plus en plus de pression à l'école et moins en moins de soutien familial, et en particulier chez les filles (OMS/Europe). Cette étude, réalisée sur près de 280 000 jeunes, rapporte également des tendances inquiètantes en matière de bien-être des adolescents.
Comparé à 2018, les jeunes sont plus nombreux à déclarer se sentir sous pression à cause de leur travail scolaire. Chez les jeunes de 15 ans, 63 % des filles déclarent désormais se sentir sous pression (54 % en 2018) contre 43 % des garçons (40 % en 2018). Selon Santé publique France, la santé des jeunes ne cesse de se dégrader. Ses facteurs de risque sont nombreux et y figure la pression scolaire. 24 % des lycéens déclarent des pensées suicidaires. Selon Ouest-France (Mars 2025), le taux de suicide des adolescents en Bretagne est plus élevé qu’ailleurs en France.
D’où vient la pression scolaire ressentie par les élèves ?
Il n’y a pas de cause unique mais plutôt une série de facteurs qui jouent un rôle sur la pression scolaire. Selon La voix du Nord, et comme le montre le graphique, le stress lié aux notes obtenues est l'un des facteurs les plus important responsable de la pression scolaire. La pression liée aux devoirs, générée par les enseignants et/ou les parents joue un rôle aussi très important (La voix du Nord).
Les réseaux sociaux : Impacts positifs, mais pas que...
Selon l’article « Les dangers des Réseaux Sociaux sur la santé mentale des jeunes », les réseaux sociaux présentent des risques mais leur utilisation réfléchie peut offrir de réelles opportunités. Les réseaux sociaux peuvent être utilisés de manière constructive pour promouvoir le bien-être mental des jeunes. Ils offrent une grande connectivité sociale, permettent aux jeunes de s’exprimer librement, exprimer leur créativité. Les réseaux sociaux sont aussi des moyens efficaces pour sensibiliser et encourager des actions positives face aux défis sociétaux.
Pression scolaire : et si l’utilisation des réseaux sociaux était une solution toxique ?
Les réseaux sociaux peuvent servir de canaux pour permettre aux jeunes d’avoir un soutien émotionnel et de trouver du réconfort en période de difficulté, comme la pression scolaire. Les jeunes les utilisent afin d’apaiser, voire d’éviter les sentiments négatifs occasionnés par des difficultés vécues hors ligne. C’est ce qu’appelle le chercheur D Kardefelt-Winther, « l’utilisation compensatoire ». Cela permet d’oublier les soucis et de fuir des situations considérées comme difficiles. On n’est pas surpris qu’un collégien ou lycéen qui ne se sent pas compétent, qui est sous le stress, puisse trouver refuge dans les réseaux sociaux.
Pourtant, les réseaux sociaux peuvent vite devenir addictifs. Selon Le Parisien, on peut définir l’addiction aux plateformes grâce aux 5C : une perte de contrôle, un usage compulsif, un craving (envie irrépressible), un usage chronique et enfin des conséquences sur sa vie. Un usage excessif peut alors mener à des taux d’anxiété et de dépression plus élevés, à des troubles du sommeil, ainsi qu’à des problèmes d’estime de soi, voire à l’isolement social. Les jeunes peuvent alors tomber dans un cercle vicieux. Etre sur les réseaux sociaux les aident à gérer la pression scolaire mais leur utilisation excessive les empêche de travailler, ce qui les rend encore plus anxieux.
Bref, l’utilisation voire la dépendance aux réseaux sociaux pour sortir de la pression scolaire est un réel danger pour la santé. Alors quelles solutions ?
Avertir, prévenir, sensibiliser, écouter, aider ..... à tous de faire des efforts.
Siloé MOREL (2E)
La littérature pour les adolescents
Pourquoi la littérature est-elle importante pour les adolescents ?
Avec tous les écrans et les réseaux sociaux autour de nous, on pourrait croire que la lecture n’a plus vraiment sa place. Pourtant, les livres restent un moyen unique de s’évader, de se poser des questions et de développer un avis critique sur le monde qui nous entoure.
Des livres comme Harry Potter ou Le Seigneur des Anneaux nous transportent dans des univers fascinants, où tout est possible, nous permettant de nous échapper de la réalité. Mais la littérature, ce n’est pas seulement de la magie et des aventures. Des romans comme Nos étoiles contraires ou Wonder abordent des sujets plus proches de notre vie, comme l’amour, la maladie, la différence… Ce genre de lecture nous aide à comprendre nos émotions et à réfléchir sur des aspects de notre vie.
Les livres nous aident aussi à mieux comprendre les autres. Par exemple, La Meute de Stéphane Servant traite de l’identité, de l’appartenance à un groupe et de la façon dont on se sent parfois différent. Cela pousse à se questionner sur nos propres relations et sur les problèmes sociaux qui existent autour de nous. Ces lectures nous amènent à voir les choses sous un autre angle et à développer notre empathie.
Enfin, la lecture, ce n’est pas juste une manière de se divertir. En lisant, on enrichit notre vocabulaire et on apprend à mieux s’exprimer, que ce soit pour expliquer nos idées, argumenter ou simplement communiquer. Les livres nous montrent aussi comment structurer notre pensée, ce qui nous aide à mieux nous faire comprendre et à réfléchir de manière plus claire et logique.
Aujourd’hui, les livres sont accessibles sous toutes sortes de formats : papier, numérique, audio… Il y en a pour tous les goûts et toutes les habitudes. Alors, pourquoi ne pas se laisser tenter par un nouveau livre et voir où il peut nous emmener ?
Hortense BUSSIERE (1STL)
Mais à quoi ça sert la philo ?
Quand on réfléchit à comment la philo est perçue, souvent, on entend : "la philo, c’est trop compliqué" ou "ça ne sert à rien". Mais est-ce vraiment ça ? La philosophie, à la base, ce n’est pas seulement des théories abstraites qu’on apprend par cœur pour réussir un examen. C’est surtout un outil de réflexion qui permet de questionner, d’examiner le monde qui nous entoure. C’est un moyen de mieux comprendre nos choix, nos comportements, et peut-être même d'agir de manière plus juste et plus réfléchie. Et oui la philo est une science, c'est une science humaine !
J’ai eu une discussion intéressante avec une amie de terminale assez sceptique sur la philosophie. Elle me disait que ça ne sert à rien de réfléchir à des concepts abstraits quand on a des problèmes concrets à résoudre. Je lui ai répondu que justement, la philosophie peut aider à résoudre ces problèmes. Prenons la question de la justice sociale, par exemple. La philosophie nous permet de comprendre ce que cela veut dire d’être juste dans une société. Est-ce qu’être juste, c’est simplement donner à chacun ce qu’il mérite, ou est-ce qu’il faut aussi tenir compte des inégalités existantes ? Ces questions ne sont pas seulement théoriques, elles peuvent vraiment guider des politiques publiques.
La philosophie peut également améliorer la prise de décision personnelle. Elle nous aide à clarifier nos valeurs, à mieux comprendre nos choix, à naviguer dans les dilemmes moraux et à développer une pensée critique qui s’applique aussi bien au travail qu’aux relations humaines ou bien de nos choix et questionnements personnels.De plus, la philo nous apprend à penser par nous-même afin de nous forger nos propres idées sans l'influence de la société ou de notre entourage. Ainsi, cette matière nous permet de ne pas nous laisser manipuler par la désinformation ou les opinions toutes faites. Certains cours mènent même à des débats profonds et enrichissants. Enfin, la philo nous aide à donner du sens à la vie, à notre vie et nous permet de gérer nos émotions et nos doutes.
Ainsi comme nous le dit M. Dronneau, professeur de philo au lycée : "La philosophie est une discipline qui cherche à mieux comprendre l'être humain et qui a pour particularité de ne jamais apporter de réponses définitives mais qui renvoie toujours à un questionnement personnel et une réponse personnelle aux grandes questions qui concernent l'être humain : Le bonheur n'est-il qu'un idéal ?, L'inconvénient permet-il autant que la conscience de comprendre l 'être humain ?..."
Il est souvent dit que l’on est soit "bon en philo", soit "nul", mais c’est une idée reçue. La philosophie n’est pas une question de talent naturel, mais une pratique qui se développe avec le temps. Ce n’est pas un don, mais une manière de penser, de questionner et de réfléchir. Tout le monde peut apprendre à philosopher, à condition d’oser dépasser les préjugés et de s’y intéresser. La philo nous aide à mieux comprendre ce qui nous entoure, à réfléchir sur nos choix et à débattre de manière plus constructive. Loin d’être inaccessible, elle est un moyen d’épanouissement personnel qui mérite d’être exploré par tous.Emma BOURGNEUF (TB)
L'alpinisme : la face cachée des ascensions
Remis à la page par la récente montée de l'Everest par le youtubeur « Inoxtag », cette activité questionne pourtant et notamment d'un point de vue écologique.
26 mai 2024 : un message sur Instagram. Le youtubeur Inoxtag est de retour : il a bel et bien réussi l’ascension de la plus haute montagne du monde, à plus de 8 800 mètres d’altitude, l’Everest. Pour sa communauté, ce n’est pas seulement un exploit : il vient d’accomplir le projet d’une vie. Un engouement sans précédent naît alors sur Internet, et la France entière entend parler de cette aventure. Le 14 septembre 2025, jour de la sortie de son documentaire Kaizen, plus de 30 millions de personnes le visionnent. Ce film retrace sa préparation, ainsi que toutes les péripéties qui l’ont mené au sommet du monde.
Pourtant, ce reportage laisse un arrière-goût amer chez certains spectateurs.
Bien que cette aventure semble magique, presque irréelle, le youtubeur évoque néanmoins certains problèmes liés à ce type de pratique. Si la majorité des internautes sont passés à côté de ces "détails", quelques-uns ont pris conscience de leur gravité. Le film aborde notamment le surtourisme, la pollution, ainsi que le décès tragique de deux alpinistes. Ces trois sujets sont au cœur des débats actuels autour de l’alpinisme. Depuis 1922, près de 14 000 alpinistes ont tenté de gravir cette montagne imposante, causant de nombreux problèmes.
Ces ascensions, bien que fabuleuses, laissent derrière elles une grande quantité de déchets plastiques — tentes, bonbonnes d’oxygène, etc. —, au point que l’Everest est surnommée "la plus grande décharge à ciel ouvert du monde". Depuis les années 2000, le Tibet dénonce le phénomène de surtourisme qui s’installe peu à peu autour de cette montagne, augmentant par exemple le prix d’un accès pour une ascension de 11 000 à 15 000 dollars. Cette hausse tarifaire vise à limiter le nombre d’expéditions, qui, en plus de polluer, aggravent le changement climatique affectant la montagne.
En raison du réchauffement climatique, la glace de l’Everest fond 80 fois plus vite que le temps qu’il lui a fallu pour se former. En effet, alors qu’elle s’est formée en 2 000 ans, elle a fondu en seulement 25 ans ! Sa disparition pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la région. Les scientifiques redoutent une augmentation des avalanches, ainsi que l’assèchement des réserves d’eau dont dépendent 1,6 milliard d’habitants.
Au-delà du bilan écologique, c’est aussi le bilan humain qui inquiète : plus de 300 grimpeurs ont perdu la vie depuis les années 1920 lors de l’ascension du mont. Les principales causes de décès sont les avalanches, les chutes et le manque d’oxygène. Ces drames sont, en partie, liés à la fonte des glaces qui, comme le montre le documentaire d’Inoxtag, a précipité deux alpinistes dans le vide. Sources : "France Info" " La Montagne" "Ouest France"
Thibault MARIVAIN (2E)

