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Erasmus +, un défi pour les jeunes
P. 6-7
Le 9 mai, Journée de l'Europe, les élèves de terminale qui ont bénéficié de la bourse Erasmus+ ont reçu leur Europass. Cinq professeurs ont encadré l'organisation des stages à l'étranger : Marie-Anne Planchais et Catherine Morlier (à gauche), Vanessa Piquet (à droite), Jean Godeloup et Joel Cano (absents sur cette photo).

N° 30 - Juin 2023 | www.lyceehotelier.com |
P. 6-7
Stages à l'étranger
Euros ou złotys : pour voyager à travers l'Europe.
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Les Terminales en Italie
Devant la cité de Florence, Hugo arbore le Gwenn ha Du !

Délégués de classe et éco-délégués : une force pour le lycée
L’année a débuté sous le signe de la rénovation et de la renaissance, et les élèves ont été invités à s’engager dans ce sens : en tant que délégués de classe, dans différentes commissions, et dans le Feuilleté de Canard. Aujourd’hui, c'est à eux que nous donnons la parole.
Hugo : « Moi je retiens la réussite du jardin potager. Le travail a payé, et ceux qui se sont donnés à fond ont obtenu des résultats C’est une satisfaction de participer à la vie du lycée, c’est un cercle vertueux : plus on s’investit, plus on se sent investi. »
Qu’est-ce qui vous a motivés ?
Jordan : « L’envie de voir les choses changer. Ici, on voit des projets intéressants, et on a envie de suivre les profs. Ils nous consacrent du temps, ils communiquent avec nous par mail, ils organisent des réunions. La commission communication a proposé un nouveau logo pour le lycée, et nous y avons travaillé en collaboration avec M. Godeloup, professeur d’histoire. »
Que retirez-vous de cette expérience ?
Sébastien : « Notre rapport aux enseignants et à Mme Raulet a changé, on nous a donné plus de liberté et d’autonomie, on nous a fait confiance. Nous avons appris à nous connaître, et ça nous a permis de faire des propositions intéressantes.
Nous avons développé des compétences : gestion de projet, communication en interne et avec l’extérieur : des fournisseurs, par exemple Nous savons plus de choses sur le lycée, nous sommes un peu des VIP ! . »
Un bilan positif
Le travail des commissions a abouti à des résultats concrets : le nouveau logo, le jardin, le bac de récupération d’eau. Et le succès du Feuilleté de Canard, troisième cette année au concours de journaux lycéens Mediatiks !
Propos recueillis par BBD
Street art, les élèves exposent leurs œuvres
L'an dernier, dans le cadre du cours d'arts appliqués, les élèves avaient souhaité expérimenter le street art. Résultat : treize oeuvres géantes (1m x 2), ont d'abord été accrochées dans le CDI, avant d'être exposées dans les couloirs du lycée.
Flora : "La professeure d'arts appliqués, Mme Lagriffoul, nous avait dit : ne réfléchissez pas. Nous avons travaillé en groupe, chacun a apporté ses idées, tout s'est fait dans la spontanéité, et même un peu dans la précipitation, jusqu'à la dernière seconde ! En fin de compte, nous sommes contents du résultat.
Une création collective
C'est une création partagée, et travailler avec les copains c'était sympa. Et maintenant, j'ai un autre regard sur les oeuvres de street art quand je passe en ville."
Un vote a couronné la fresque ci-contre. Laissons parler ses auteurs, Manon, Lilou, Océane, Mattéo et Nolan :
Dénoncer la violence verbale
"C'est une oeuvre sur la violence que l'on peut infliger aux personnes simplement avec des mots. Nous avons figuré en couleur des entrelacs de mots haineux et d'insultes, qui représentent le mal que l'on peut faire aux personnes quand on leur parle avec méchanceté ou agressivité.
Et en noir, en majuscules, des mots de paix et d'espérance, qui protègent nos amoureux, comme le ferait un parapluie."
BBD
Des Espagnols chez les Bretons
Du 31 janvier au 3 février, le lycée reçoit des visiteurs inattendus : sept élèves espagnols et leurs professeurs, de l’Instituto de Enseñanza Secundaria Joan Llopis Marí, à Cullera (communauté autonome de Valence).
Cet établissement d’enseignement secondaire propose une formation générale, et une filière professionnelle en hôtellerie et tourisme, sur plusieurs niveaux de formation, en cuisine, service, direction de cuisine et gestion d’établissements touristiques.
A la suite d'une déprogrammation, ils nous sollicitent donc en urgence pour les accueillir. Et ils ne parlent pas français... Vanessa Piquet, professeure d’anglais, et coordinatrice des relations internationales, est en première ligne.
Une semaine extra-ordinaire
“ll a fallu être réactifs ! Tout le monde s’y est mis. Le lycée a vécu une semaine extra-ordinaire, tout a été chamboulé, dans une ambiance presque festive, comme s’ils avaient apporté avec eux toutes les couleurs de l'Espagne !
J’ai concocté un programme sur-mesure : ils ont assisté à différents cours et TP, découvert le CDI, échangé avec des professeurs ainsi qu’avec Marie, notre coordinatrice ULIS, car ils étaient très intéressés par l'inclusion.
Visites de La Guerche-de-Bretagne, Rennes, Saint-Malo, et du Château des Pères à Piré-Chancé. Côté gastronomie : sablés bretons, moules-frites et dîner en crêperie le dernier soir avec Mme Raulet, à l’occasion de la Chandeleur.”
Un traducteur qui tombe à pic
Joel Cano, professeur de Sciences Appliquées et Prévention Santé Environnement, est Espagnol, originaire de Catalogne. Il est tout naturellement sollicité pour faciliter les échanges : “Dès le début, je sens que ça va matcher, et je ne me trompe pas. Retrouver des compatriotes, avec qui je peux aussi parler catalan, me fait plaisir.
La communication se fait en catalan, espagnol, anglais et français : un joyeux mélange, on rit beaucoup mais on se comprend.
J’ai observé des échanges entre les élèves, leurs efforts et leur bonne volonté, des deux côtés, pour communiquer.
L'intérêt des langues
Cette situation leur a fait prendre conscience de l’intérêt des langues. Tous se sont montrés très enthousiastes d’avoir eu l’opportunité d’échanger dans une langue étrangère. Les jeunes Espagnols auraient aimé rester deux ou trois jours de plus ! C’était un plaisir de les voir si curieux, bienveillants, et ravis d’entrer en contact avec les personnes qu’ils rencontraient.”
Vanessa PIQUET, Joel CANO, BBD
Il vient de Nouvelle-Zélande enseigner le chinois
"J'ai toujours été passionné par les voyages. Après mon bachelor en lettres anglaises, le métier de professeur m'offre l'occasion de découvrir le monde. J’ai appris le mandarin à Taïwan, où j’ai vécu dix ans. Puis j’ai enseigné le chinois et l'anglais en Nouvelle-Zélande pendant quatre ans, avant que l'attrait d'une nouvelle culture ne m'amène en France, puis en Bretagne.
L'enseignement est un métier plein de défis, et le faire bien, c’est vraiment un art. Voir les choses par les yeux des élèves peut faire la différence entre un bon cours et un mauvais. J'apprécie beaucoup les relations positives et humaines qui sont possibles dans un établissement de cette taille.
J'ai un vrai plaisir à faire découvrir le chinois : je n'essaie pas seulement de faire connaître la langue et la culture, mais aussi de trouver des fils conducteurs entre les chinois contemporains et nos élèves".
Une nouvelle prof d'espagnol
Arrivée en septembre au lycée, Rozenn Verger enseigne l’espagnol à tous les niveaux du lycée, y compris les BTS.
"Je viens du secteur privé. J’ai un bac commercial, et une licence d’espagnol. Pour des raisons familiales, j'ai beaucoup bougé, géographiquement et professionnellement : Nancy, La Réunion, plusieurs postes en Bretagne.
J’adore mon métier : partager, échanger, être avec des jeunes. La culture espagnole est très variée, l'identité des régions est forte. L’oral a une grande place : les Espagnols parlent beaucoup, les discussions sont animées, c'est très vivant. C'est un plaisir de pouvoir échanger avec des natifs dans leur propre langue, et les élèves l'ont constaté quand nous avons reçu l'école espagnole de Valence"..
Voyage en Italie des Terminales
Les deux classes sont parties à la découverte de Montecatini Terme, une jolie cité thermale du nord de l'Italie, du 9 au 15 mars.
Pour beaucoup, c’était la première fois qu’ils prenaient l’avion. Très peu parlaient italien, mais ils ont su se débrouiller avec l’anglais, leurs mains, et aussi les compétences linguistiques de M. Tannoux !
Culture et tourisme
Le groupe a été accueilli et pris en charge par Attilio Pennacchi, de l’école hôtelière F. Martini. Un programme culturel et touristique bien rempli : Sienne, Florence, Pise, Lucca et San Gimignano.
Et des visites professionnelles, liées aux produits de la région : une fabrique de pâtes alimentaires, et une exploitation agricole constituée d'une oliveraie et d'un vignoble.
Une eau à 34°
Ainsi que l’hôtel 4 étoiles du complexe thermal, Grotta Giusti, de renommée internationale, où nous avons pu profiter de la piscine en plein air d’eau naturellement chaude, 34° : un délicieux moment de détente !
Un musée à ciel ouvert
“De formidables souvenirs pour tous ! Nous découvrions la Toscane, une architecture très dépaysante pour nous, notamment les “duomos”, ces églises aux proportions gigantesques. Un musée à ciel ouvert !”
Sandrine BRÉJUIN, professeure de sciences appliquées
Voyager pour grandir
Notre lycée est en consortium, depuis 2021, avec les établissements Jeanne d'Arc Vitré et De La Salle Rennes pour le projet Erasmus+. Cette bourse européenne permet chaque année à des élèves de partir en stage à l'étranger.
L'option section européenne qui est proposée à Sainte-Thérèse donne une priorité pour bénéficier de la bourse Erasmus+.
Organisé par le lycée
Cette année, du 18 mars au 16 avril, ils ont été 21 jeunes à s'égailler, par petits groupes, pour un séjour de quatre semaines en immersion. Elle comprenait une période de formation dans le milieu professionnel dans un hôtel ou un restaurant, dans cinq pays européens : la Pologne, l'Irlande, l'Italie, le Portugal et l'Espagne.
Le lycée prend en charge toute la partie l'organisation : réservation des billets d'avion et de train, logement, placement en stage dans des entreprises partenaires dans le domaine de l'hôtellerie-restauration.
Autonomie
Pour le trajet aller, les élèves sont accompagnés par un professeur qui reste avec eux quelques jours, le temps qu'ils prennent leurs repères dans la ville, qu'ils soient capables de gérer leurs déplacements et fassent connaissance avec les équipes qui les reçoivent.
Il s'assure que le logement est conforme à ce qui était prévu et que les jeunes ont bien rencontré leur tuteur.
Ensuite, ils sont en autonomie le reste du séjour et pour le trajet retour, y compris la traversée de Paris.
Europass
Pour le bac, ils passent l'épreuve de mobilité, et obtiennent une attestation, l'Europass, qu'ils peuvent mettre en avant dans le cadre de leur CV. Ce dispositif Erasmus+ va au-delà d'un simple séjour linguistique.
C'est une ouverture culturelle, le moyen d'aller à la rencontre d'une réalité différente. Et l'occasion d'expérimenter qu'une langue étrangère est avant tout un outil de communication. Même quand on n'a que quelques notions, on réussit en peu de temps à surmonter ses appréhensions et à communiquer.
Grandir
Enfin, et peut-être encore plus important, Erasmus+ est une formidable machine à grandir. Les élèves savent le dire, et nous le constatons.
À leur retour, ils ont un autre regard sur leur propre vie, sur les opportunités qui leur sont offertes de se former et de se construire, sur la chance parfois qui est la leur.
Vanessa PIQUET,
Professeure d'anglais et coordinatrice des relations internationales
« Mon séjour en Pologne »
"J'ai bénéficié d'Erasmus+, bien que je ne fasse pas la section européenne, et ça m'a permis de vivre une expérience unique.
J'avais quelques appréhensions, à cause de la langue, que je ne connaissais pas, et l'image du pays telle qu'elle est reflétée par les médias n'est pas toujours engageante.
J'ai travaillé au restaurant du Sheraton Poznan Hotel, j'ai été surpris par les règles d'hygiène et de sécurité, moins strictes que chez nous. Je communiquais en anglais car pour le polonais, Google Translate était dépassé..."
Sébastien MARAIS, TS2C2
Sur le sol irlandais...
Matéo : "J'étais en stage à Limerick, à l'ouest de l'Irlande, la troisième ville du pays par la population. C'est une bonne expérience. Il faut s'adapter à la langue, et aussi bien surveiller la météo. Je travaillais avec Théodore à l'hôtel Strand****, l'un des plus beaux de la ville. Nous étions logés tous les deux dans une maison, chez un particulier, et nous avons géré en autonomie nos courses, nos repas, nos lessives.
Les Irlandais sont accueillants, gentils. Ils ont vraiment le sens de la fête"
Honorine : "Moi j'étais à Sroohil, à 1h30 de route de Limerick, au Falls Hotel & Spa. Les campagnes irlandaises sont vraiment jolies, c'est à découvrir. La cuisine traditionnelle est simple, et très calorique. Dans le service, ce n'est pas la même rigueur qu'en France : les filles n'ont pas les cheveux plaqués, on entend sonner des téléphones pendant le service... C'est plus décontracté : c'est l'Irlande !"
Matéo FLOCH et
Honorine POURIAS, TS2C2
« J'ai aimé Aveiro au Portugal »
Aveiro est une cité touristique, très colorée, car les maisons sont décorées avec des mosaïques. Les visiteurs découvrent la ville en se promenant sur des bateaux, un peu comme des gondoles.
La spécialité d'Aveiro est l'Ovo Moles ("oeuf mou"), une friandise traditionnelle à base d'oeuf, de sucre et d'eau, de la pâte à hostie garnie d'un sabayon. Ils cuisinent aussi très bien la morue.
Je travaillais au Salpoente, un restaurant gastronomique. J'ai été très bien accueilli dans l'équipe, je ne parle pas portugais mais ils parlaient très bien anglais. Le soir, on jouait au foot, une bonne façon de se faire des amis !
Maxime HUTEAU TS1C1
« J'ai eu un penchant pour Pise »
J'ai fait mon stage à Montecatine Terme, et ça s'est bien passé. Au début j'ai eu du mal avec l'accent, je découvrais une nouvelle langue, et les Italiens parlent vite. Mais ce sont des gens très agréables ; et j'ai pu visiter, découvrir de nouvelles choses.
Et côté alimentation, les pâtes midi et soir, il faut s'y habituer ! Mais l'équipe était géniale. J'étais logée à l'hôtel Croce di Malta****, je travaillais au restaurant de l'hôtel. Le mode de service est différent : en France, on attend que tout le monde ait fini pour débarrasser. Là, dès qu'une personne a terminé, on la débarrasse.
Flora HERY, TS1C1

« Quelle ferveur religieuse à Málaga ! »
On a dû se débrouiller dans un pays qu'on ne connaissait pas, et on est revenues plus confiantes.
Au début, c'était compliqué avec la langue, car les Espagnols parlent vite. Ils vivent différemment de nous : le déjeuner se prend vers 15 heures, les restaurants n'ouvrent qu'à 13 heures. Il fait très chaud, en avril, déjà 33°C !
Les gens sont très chaleureux, amicaux, très tactiles aussi. Dans les bars, les clients parlent tous ensemble, même s'ils ne se connaissent pas. Nous travaillions à l'Andino Gastrobar, une brasserie : ils servent des rations énormes, et les tout est mangé. On s'est liées avec des jeunes de notre âge, on les retrouvait le soir sur la plage. Ça nous a aidées pour l'espagnol, ils faisaient l'effort de parler plus lentement, et ils étaient contents aussi de pratiquer le français.
Les processions de la Semaine Sainte attirent des gens du monde entier. Il y a des fanfares, tous les jours des costumes et des chars différents, de jeunes hommes qui pleurent tellement c'est lourd à porter. Il y a une cloche pour leur dire de poser, et là, tout le monde les applaudit. La ferveur religieuse est impressionnante.
Amélie MELAINE et Margot LAFFRAY TS1C1,
Charlotte BERTHAULT, Nadia Paris et Ophélie VERGER TS2C2
Retour de stage pour Lola et Mathis
Officiellement, on appelle ça une Période de Formation en Milieu Professionnel, ou PFMP. Au lycée, on parle de stage, ça va plus vite !
Le stage aussi est un moment où l'on apprend, en cuisine comme en service. C'est l'occasion de mettre en pratique les connaissances acquises au lycée, tandis que le maître de stage nous montre de nouvelles techniques.
Le stage fait partie intégrante de notre formation. Il nous permet de découvrir le monde du travail et d'acquérir une expérience professionnelle.Des moments important
Tout stage est positif sur un CV, ce sont des moments importants dans notre cursus.
Des moments importants
La première chose, quand nous recevons notre convention de stage : nous regardons sur internet où nous allons, si c'est joli, et les avis des clients pour savoir si c'est bien !
Si on fait un bon stage : qu'on pose des questions, qu'on montre qu'on est intéressé, qu'on est sérieux, notre maître de stage peut nous rémunérer. Lola : "Moi, j'ai reçu un cadeau de ma patronne, j'étais surprise, et cela m'a vraiment touchée.
Premiers pourboires
La première fois, je me trouvais jeune pour partir, mais c'est moi qui ai trouvé mes stages toute seule. J'ai téléphoné, je me suis déplacée pour me présenter. Ça m'a appris à être moins stressée quand je m'adresse aux gens. J'ai fait mon dernier stage au restaurant-bistro Les Darons à Rennes, c'est là que j'ai reçu mes premiers pourboires (sourire de fierté)."
Mieux s'organiser
Mathis : "J'ai beaucoup apprécié le stage que je viens de faire, au restaurant La Table de Marni à Fougères. J'ai été bien accueilli par le chef, il m'a encouragé. J'ai pu apprendre à mieux m'organiser dans mes tâches, à gérer plusieurs choses à la fois, j'ai gagné en vitesse. Le stage nous apprend à nous adapter à de nouveaux lieux, de nouveaux horaires, à une équipe et à sa façon de travailler."
Mathis KERVELLA CAP2 Cuisine
et Lola LE GUEVEL,
CAP2 Service
L'uniforme : « on est d'accord, mais... »
Le lycée impose un règlement vestimentaire strict. Question d'image et d'hygiène...
Au lycée hôtelier, nous avons un règlement vestimentaire à respecter : nous portons un uniforme. Il est confectionné par l'entreprise Sofitex, et acheté par les familles des élèves avant la rentrée. L’uniforme est une manière de montrer que les élèves sont propres sur eux, ce qui peut apporter une apparence sérieuse.
Margot : “Le premier jour, quand je suis arrivée en uniforme, ça m'a rendue toute drôle, le fait que ça soit “classe” ! Nous n'avons pas l’habitude de nous voir tous identiques..!”
Cheveux courts ou attachés
En ce qui concerne la coiffure, nous avons l'obligation de nous plaquer les cheveux ; nous n'avons pas le droit d'avoir de longs ongles ni du vernis, pour l'hygiène, et pour les garçons, il leur est interdit d'avoir les cheveux longs. Ça a aussi été un peu compliqué d'accepter l’uniforme, car ça n'a rien à voir avec ce que l'on porte couramment ; par exemple, chez nous, on porte un jean avec des baskets.
Siam : "J'ai eu des difficultés à porter des talons, mais avec le temps j'ai réussi à m’y faire."
Important pour l'image
Tous les lycées hôteliers ne rendent pas le port de l'uniforme obligatoire, dans certains, les élèves doivent juste s'habiller en tenue présentable : vêtement sans trou, couleur sobre. Nous sommes d'accord pour porter l'uniforme, car il représente le lycée et c'est important pour son image. Mais au fond de nous, nous préfèrerions quand même avoir le choix de nous habiller en civil.
Siam TARNOWKA
et Margot SORAIS
CAP2 Cuisine
Paroles croisées sur l'autisme
Sandrine, la mère de Lise-Marie, travaille dans un Institut Médico-Éducatif (IME) auprès de personnes atteintes du trouble du syndrome autistique.
"Pour communiquer avec un autiste, il faut créer une relation, cela ne peut se faire qu'après de longues observations et réflexions. Ensuite, essayer d'entrer dans sa bulle, avec beaucoup de délicatesse, de patience et de respect.
Ce sont des personnes extrêmement sensibles, dont les émotions sont amplifiées, elles ont une compréhension autre que la nôtre.
L'autisme s'accompagne, ou pas, de déficience intellectuelle. Le syndrome d'Asperger se caractérise par des lacunes au niveau des compétences sociales, et des difficultés à communiquer, avec pour conséquences des troubles du comportement."
Une scolarité quasi normale
Nathalie est maman d'un enfant autiste : elle a accepté de témoigner pour notre journal.
"Léo a 24 ans, il est hyper intelligent et a une appétence pour le survivalisme et les zombies. Il aime la lecture : mangas, BD, et les jeux vidéos. Sa nouvelle passion : Dragon Ball Z. Il a intégré une école hospitalière du CP jusqu’au CE2, et est ensuite revenu en milieu ordinaire à temps partiel. A partir du collège, il a suivi une scolarité normale avec des aménagements. Il a eu son brevet des collèges, mais n’a pas passé son bac. Actuellement, il cherche un travail, mais c’est très difficile, car l’autisme n’est pas assez compris dans la société, et les portes sont difficiles à ouvrir.
Les personnes souffrant de TSA ne sont pas sociables. Elles apprennent pourtant des autres, mais ont beaucoup de mal à comprendre les interactions sociales, en particulier les expressions du visage."
Quel avenir pour Léo ?
"Je ne sais pas répondre à cette question. Depuis qu’il est tout petit, j’envisage l’avenir au jour le jour, petit pas par petit pas. Nous souhaitons juste qu’il soit heureux, qu’il trouve sa place et soit le plus autonome possible.
Le jour où j'ai appris que mon enfant était porteur d'autisme, j’ai perdu pied pendant quelques secondes. Mais il était hors de question que je me laisse abattre. Au fond de moi, je m’en veux de lui avoir apporté cette vie compliquée. Pourtant, pour rien au monde, même si je pouvais faire un vœu, je ne reviendrais en arrière. Léo nous a permis d’apprendre tellement de choses, de découvrir qui nous sommes réellement. C’est dur, mais c’est aussi du bonheur".
Callya KHIDER, CAP2 Cuisine
et Lise-Marie LAMY, CAP2 HCR
Que ferez-vous de votre été ?
Hubert Delorme, nous invite à être épicurieux. Ou gastro-nomades.
Pas de dieu préposé aux vacances dans la mythologie gréco-romaine, mais plutôt au voyage. Hermès, le messager des Dieux pour les Grecs, est associé à Mercure, le dieu latin du commerce. Et de la médecine...
Voici qui peut faire un joli programme ! Penser à sa santé : pas trop de soleil, d’alcool, d'écrans, mais un peu quand même, car seul l’excès nuit. Le commerce est utile pour apporter sur nos tables des saveurs exotiques qui réjouiront les papilles d’été. Le mot commerce renvoie également à l’idée d’échange, et donc aux attributions d’Hermès, "aux sandales ailées", qui est le messager attitré de Zeus. Alors qu’Iris est celui de la reine de l’Olympe, Héra. Lorsque vous verrez un arc-en-ciel, pensez, comme le dit la mythologie, que c’est la marque qu’a laissée son pied, entre pluie et soleil...
En mouvement
Et que cela vous inspire pour tirer le meilleur profit de la pause estivale. Mettez-vous en mouvement, laissez votre esprit vagabonder, errer, penser. Soyez dans l’échange : des idées, des produits, des recettes, des techniques. Vous êtes riches de vos apprentissages, vous recelez des trésors en vous, les autres aussi. Voyager, ce n’est pas seulement partir, on peut très bien voyager en restant sur sa terrasse, avec un bon livre (dit Mme Badoul) ou une belle personne.
Des découvertes à faire
Et puis, pourquoi pas, découvrir des professions qui nous sont proches : pour les serveurs, à l'occasion d'un stage chez un fleuriste, un sommelier-caviste, en réception...
Pour les cuisiniers : dans une boucherie, une poissonnerie, une épicerie fine.
Si vous partez, découvrez les produits dans leur région d’origine, les odeurs, les façons de les préparer. Connaissez-vous la carambole, le plaqueminier, le yuzu… le pierogi, le kig ha farz, les ovos moles ? Et le poivre de Voatsiperifery, et l'orecchiette pugliosi !
Alors, à vos sandales !
Hubert DELORME,
professeur de cuisine et épicurieux gastro-nomade
Béatrice BADOUL-DESBOIS,
Dame des Livres
Réseaux sociaux : pour quoi faire ?
Les jeunes aiment les réseaux pour communiquer ou pour regarder des vidéos de leurs influenceurs préférés sur Youtube, Twitch, Instagram …
Pendant le Covid- 19, nous avons passé beaucoup de temps à la maison. Nous avons eu énormément de temps libre pour naviguer sur les réseaux sociaux, et cela nous a aidé à supporter les journées ennuyeuses et répétitives du confinement.
Pendant ce temps, l’utilisation des réseaux sociaux a monté en flèche, comme les réseaux de streaming (Twitch, YouTube...).
Les trois réseaux qui sont les plus utilisés :
Facebook avec 3 milliards d’utilisateurs
Youtube avec 2.2 milliards d’utilisateurs
WhatsApp avec 2 milliards d’utilisateurs
Lequel utiliser ? Pour faire quoi ? Est-ce que vous publiez beaucoup ? Est-ce qu’il y a aussi un usage pro ?
Gabriel : Je passe 1h40 en moyenne sur Instagram pour regarder mes influenceurs préférés, et les stories de mes amis et les réels.
Je ne publie pas beaucoup, car j’ai peur que ça ne plaise pas aux gens qui me suivent ou parce que je n'ai pas envie tout simplement. Il y a un usage pro quand je publie des stories avec des chefs (comme par exemple aux Toqués de Janzé), ou des plats que les chefs ont réalisés.
François : J’utilise souvent Tik Tok car je n’ai pas Instagram. Pas très souvent, pas pour le pro. Pour regarder des vidéos.
Jules : J'utilise Instagram, Twitch et Youtube, je poste très rarement voire pas du tout et je ne les utilise pas dans un usage professionnel.
Conclusion
Nous pouvons en déduire que même si les jeunes aiment les réseaux parce qu'ils leur permettent de passer un bon moment loin de la réalité, le temps qu'ils leur consacrent n'est pas perdu.
Il leur permet de s'informer plus rapidement, à condition, bien sûr, de vérifier la source...
Gabriel BOISARD, François COGREL et Jules LE BAIL, 1S2C2
Orientation sexuelle : les nouvelles donnes
Évolution
Le regard de la société sur les questions de sexe et de genre évolue. Pendant longtemps, la norme a été le couple mixte homme-femme, peu à peu l’homosexualité a été acceptée. Le regard sur l’identité de genre a commencé à changer depuis les années 2000, avec notamment en 2018 une loi qui simplifie la transition.
Définitions
Le sigle LGBTQ+ rassemble différentes orientations sexuelles et de genre : lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queers ("bizarre" en anglais), intersexes, asexuels, aromantiques... Les quatre premiers sont déjà connus. Les intersexes sont proches de ce qu’on appelait autrefois hermaphrodites, en effet, ils peuvent présenter des caractéristiques des deux sexes : on parle d’ambiguïté sexuelle. Ceci est dû à une anomalie chromosomique, telle que le syndrome de Klinefelter ; les personnes concernées possèdent plus de deux chromosomes sexuels (XXY, XXXY). Asexuels et aromantiques se rejoignent dans le sens qu’ils n’ont pas d’attirance, ni sexuelle, ni amoureuse, pour un partenaire.
Législation
Les discriminations envers les personnes LGBTQ+ sont punies par la loi, de 3 jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende. Les lycéens peuvent ne pas savoir comment se situer par rapport à ces questions, qui sont complexes, et très discutées. Mais surtout, les jeunes concernés par les minorités de sexe ou de genre ont besoin de se sentir respectés, accompagnés et acceptés par la société et par leurs parents.
Clément HANRY, 1S1C1
Caroline ROBIN, CAP2 HCR
Avatar 2 : un film qui ne déçoit pas
Avatar, sorti en 2009, nous avait enchantés par son univers exotique, ses personnages à la peau bleue et au regard fascinant, son message écologique. Léandre fait partie des personnes qui n'attendaient pas, ou plus, Avatar 2.
Après treize longues années d’attente, Avatar 2 est enfin sorti, pour tous les grands fans du film de James Cameron.
Jake Sully, interprété par Sam Worthington, Ney'tiri, interprétée par Zoe Saldana, ont formé une famille et font tout pour rester aussi soudés que possible.
Ils sont cependant contraints de quitter leur foyer et d'explorer les différentes régions encore mystérieuses de Pandora.
Lorsqu'une ancienne menace refait surface, Jake va devoir mener une guerre difficile contre les humains.
Le film est tourné principalement en Nouvelle-Zélande et en Californie. Le public visé est à partir de 12 ans, car certaines scènes peuvent être violentes.
Capture de mouvement
Le film mélange images naturelles et images de synthèse. Pour ces dernières, les acteurs ont joué dans un espace appelé “Le Volume”. Ils ont été filmés par plusieurs petites caméras infrarouges qui enregistraient tous leurs mouvements et leurs émotions grâce à des capteurs qu’ils portaient sur leurs combinaisons et leurs visages.
Ce film, ces images hors du commun, ces couleurs si captivantes, nous emportent dans leur monde, tout en nous faisant parler de la déforestation. Les scènes d'action nous transportent au coeur de l'histoire, on ressent de la tristesse et on vit les émotions des personnages.
Rebondissements
Malgré sa longueur : trois heures, mais on ne les voit pas passer, il reste intéressant du début jusqu’à la fin, grâce à de nombreux rebondissements qui nous tiennent en haleine.
Une belle histoire qui continue de se développer depuis le premier film. Nous vous conseillons d'aller le voir pour ses images, et son histoire qui vous captivera certainement. Les fans d'Avatar attendent avec impatience le numéro 3 qui sortira en 2024, la production prévoit un numéro 4. Toujours aussi captivant, nous l'espérons !
Léandre DONKO, CAP2 Cuisine
et Margot ROCHELLE,
CAP 2 Service
L'abus de jeux vidéos peut nuire
Les jeux vidéos peuvent être dangereux pour la santé, car certains jouent toute la journée, voire la nuit, d'autres jouent à des jeux violents.
Les parents ne regardent pas les boîtes des jeux, car il y a une qualification d'âge (PEGI 3, 7, 12, 16 et 18), et ça leur suffit.
Or, si on abuse, cela peut nous faire courir des risques : maux de tête, problèmes de vision, yeux secs, rouges ou irrités, troubles du sommeil.
Les jeunes joueurs travaillent moins à l'école, ils peuvent même devenir violents.
Il est d'ailleurs recommandé aux enfants de 5 à 11 ans de limiter le temps passé devant les écrans à deux heures par jour.
Voici le témoignage d'Emeran
Combien de temps joues-tu par jour ?
Je joue entre 3 et 5 heures quand je suis chez moi.
A quel jeu joues- tu le plus et fais tu des pauses entre 2 jeux ?
Oui je fais des pauses soit entre deux jeux soit quand j’ai durement atteint mon objectif.
Mon jeu du moment est Assassin’s Creed parce qu’il y a déjà une direction artistique au complet et il traite de thématique fortes telles que le bien, le mal, la vie, la mort, la religion et bien plus encore. Le jeu consiste à revoir les mémoires de nos ancêtres, et même si c’est quelque chose de complètement fictif, c’est justifié par la généalogie, ce qui rend la chose assez cohérente par rapport à notre réalité.
Pourquoi tu joues ?
Parce que ça me permet de zapper le monde réel et les problèmes qui vont avec.
Penses-tu que les jeux vidéos sont dangereux pour la santé ?
Je considère les jeux vidéos, non pas comme une sorte de produit dopant, ou un simple produit de consommation, mais plutôt comme un univers à part du nôtre, dont les machines sont les passerelles. Ils nous permettent d'oublier les problèmes qu’apporte notre monde, de passer un temps de détente et d’amusement sans prise de tête. De plus en fonction du jeu, on peut ressentir une certaine satisfaction après avoir atteint un objectif personnel fixé.
Benjamin GUIBOURG
et Emeran ROUILLER,
CAP 2 Cuisine
