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N° 34 - Janvier 2025 | www.lyceehotelier.com |
Concours : ils ont brillé !
Page 7

Tous impliqués pour les élèves
Le lycée hôtelier Sainte-Thérèse trouve les moyens de sa réussite dans l'action combinée de nombreux acteurs.
Les parents, engagés et nombreux au sein de l’APEL, jouent un rôle primordial. Leur présence et leur soutien sont une force, non seulement pour leurs enfants, mais aussi pour l’établissement tout entier.Toujours disponibles et réactifs, ils contribuent activement à notre dynamique et participent à l’amélioration continue de notre école.
De même, le bureau de l'Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique (OGEC) est un acteur attentif et déterminé. En écoutant chaque proposition, en étudiant les projets et en accompagnant les initiatives, il garantit l’évolution de Sainte-Thérèse dans le respect de ses valeurs pour répondre aux défis de l’éducation moderne.
Les personnels administratifs et les agents de service accomplissent une mission discrète, mais essentielle. Leur dévouement quotidien permet que chaque jeune trouve une réponse à ses questions, se sente à sa place, et évolue dans un environnement propre, agréable et accueillant. Ils créent les conditions favorables pour que tous puissent se concentrer sereinement sur leur apprentissage.
Les enseignants et formateurs, quant à eux, s'engagent avec passion pour la réussite de leurs élèves. Ils accompagnent les jeunes vers leur diplôme, tout en les formant à devenir des citoyens engagés et des professionnels compétents dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration. Avec exigence et bienveillance, ils inculquent le goût de l’effort et l’ambition de l’excellence.
Enfin, les membres du Comité de Direction (CODIR), composé de l’adjointe de direction, du responsable UFA, du responsable de vie scolaire, du Directeur Délégué aux Formations Professionnelles et Technologiques (DDFPT), de l’assistante de direction, et du chef d’établissement, portent une vision dynamique et innovante pour le lycée. En favorisant la mixité sociale et scolaire, en intégrant de nouvelles pratiques pédagogiques et en promouvant les valeurs de développement durable, ils façonnent l’avenir de Sainte-Thérèse.
Leur démarche d’innovation et d’ouverture fait de notre lycée un lieu d’apprentissage adapté aux défis et aux exigences du monde professionnel actuel.
Que chacun soit ici remercié pour sa forte implication dans notre projet. grâce à vous, notre lycée est bien plus qu’un lieu d’enseignement : c’est un lieu de vie, de partage et d’épanouissement pour chacun.
En unissant nos forces, nous faisons de cet établissement un espace accueillant et stimulant, où chacun trouve sa place. Ensemble, nous vivons au quotidien la maxime qui guide notre engagement : "Un lycée, un épanouissement pour tous."
Sophie RAULET,
chef d'établissement
Notre envoyé spécial : Baptiste
Quand j'ai intégré le lycée hôtelier, en septembre 2023, j'ai entendu dire qu'il y avait un journal. J'ai rejoint l'équipe en tant que rédacteur et journaliste. J'ai déjà rédigé deux articles sur des conférences : sur les bienfaits de l’exercice physique au quotidien, et sur l’alimentation à Rennes à la Renaissance. Quand je suis arrivé dans le comité de rédaction, il n’y avait qu’un élève : Sébastien. Donc, j’ai doublé l'effectif !! Ce qui a fait très plaisir à Mme Badoul. Je resterai dans l'équipe jusqu'au jour où je quitterai le lycée.
Proche de ma vie au lycée
Avant d’écrire pour “Le Feuilleté de Canard”, je lisais “Ouest-France”. Je trouve une différence entre les deux, car dans “Ouest-France”, on parle du monde et de la politique, alors que dans le journal du lycée, il n’y a que des articles sur le lycée, sur les élèves, c’est plus proche de ma vie.
J'aime bien cette activité, j’ai interviewé des personnes différentes pour des sujets que je ne connaissais pas avant. J’ai découvert des choses, et j'ai appris à rédiger des articles, à préparer des questions, et à être plus à l’aise quand je parle avec des gens.
Quand je suis dans ma peau de journaliste, et que je travaille mon article, je prends un temps pour moi, qui me permet de me reposer par rapport à mes cours, et de souffler un peu.
Restaurant d'application
Tous les prix s'entendent boissons non comprises.
Réservations : 02 99 96 39 39
Déjeuners
Menus 16 €.
Accueil de 12h15 à 12h30 .
Décembre
Lundis 2, 9 et 16
Mercredis 4, 11 et 18
Vendredis 6 et 13
Janvier 2025
Lundis 6, 13, 20 et 27
Mardis 1, 22 et 29
Mercredis 8 et 15
Jeudis 9 et 16
Vendredis 10, 17, 24 et 31
Février
Lundi 3
Mardi 4
Vendredi 7
Mars
Lundi 3
Mardi 4
Vendredi 7
Avril
Lundi 28
Mardis 1, 22 et 29
Mercredis 2, 23 et 30
Jeudis 3 et 24
Vendredi 4 et 25
Mai
Examens
Soirées à thème
Accueil à partir de 19h15.
4 février 2025 : Région Bordeaux - 1ères
27 mars 2025 : Autour de la famille - CAP
6 mars 2025 : Les Toques Rotariennes - BTS (Réservations : M. Cesboué 06 80 08 84 92)
Deux nouveaux visages dans la formation
Depuis septembre 2024, Mickaël Chabrun est à la tête de l’Unité de Formation par apprentissage (UFA) du lycée.
“J’ai fait ma formation de cuisinier au lycée hôtelier Maurice-Marland (Granville) . Le bac pro venait d’être créé, intitulé "Commerce hôtelier option cuisine". Suivirent quelques années à Paris dans des maisons de prestige, Le Doyen, La Maison Blanche, avant de revenir en Bretagne, à l’Ar Milin à Chateaubourg comme pâtissier, puis aux Étangs d’Apigné.
En 2004, j'ai fait le choix de devenir formateur, j’ai suivi une formation à l’AFPA de Saint-Brieuc, puis j’ai intégré la Maison Familiale et Rurale (MFR) de Saint-Aubin d’Aubigné, où je suis passé responsable du pôle formation Hôtellerie-Restauration, avant de mettre en place l’antenne CFA.
Je connais le lycée depuis longtemps. En effet, je suis originaire de Fontaine-Couverte (Mayenne), et j'y reviens depuis plusieurs années en tant que jury d’examen. J’ai aussi été coordinateur des Toqués de Janzé 2023, qui se sont déroulés ici.
L'UFA est un beau challenge, je sors de ma zone de confort et ça me convient : j’aime quand ça bouge.
Julien Bart est le nouveau Directeur Délégué à la Formation Professionnelle et Technologique (DDFPT). Arrivé le 4 novembre, il succède à Sylvain Gautier, qui a occupé ce poste pendant 31 ans.
"Je suis un épicurien dans l'âme ! A l'origine, je voulais être cuisinier - j'adore faire à manger. Après mon BTS à Château-Thierry (02), je suis parti travailler en Angleterre, premier saut dans le milieu professionnel, et à l'étranger. J'ai ensuite une expérience de quinze ans, en restauration et hébergement, et plusieurs années en tant qu'enseignant.
Le DDFPT, dans un lycée pro, c'est un couteau suisse. Sa ligne d'horizon doit rester la réussite des élèves.
Mes tâches ne sont pas gravées dans le marbre : au sein de l'équipe professionnelle, je suis là pour donner un cadre, apporter une impulsion. Je prends appui sur les qualités de chacun pour faire avancer le groupe dans la même direction.
J'arrive dans l'établissement, je prends possession de mes responsabilités au fur et à mesure.
Par rapport aux établissements que j'ai connus en Ile-de-France, j'apprécie particulièrement la qualité humaine des relations entre l'équipe éducative et les élèves."
Propos recueillis par BBD
« J'enseigne le chinois »
"J’enseigne ici, à Saint-Martin (Rennes) et à Notre-Dame (Guingamp). C’est ma quatrième année et j'ai réussi mon concours l'an dernier.
Pour ma licence de chinois, à l’Institut National des Langues et des Civilisations Orientales, j'ai passé un an à Qingdao, une ancienne colonie allemande, universellement connue pour sa bière... Puis j'ai fait deux ans de master d’enseignement à Jinan. Et j'ai un master en Français Langue Étrangère (FLE).
Mon objectif est que les élèves découvrent la culture chinoise, une toute autre façon de penser le monde, d'autres codes. Ainsi, les Chinois sont très respectueux : des profs, des anciens... Or, en trente ans, le niveau de vie a augmenté rapidement, les gens ont les moyens d'aller au restaurant, ou de voyager à l'étranger, mais ils ont gardé les mêmes manières. Et les jeunes Chinois sont parfois gênés par le manque de raffinement des plus âgés, qui donne une mauvaise image."
Antoine LEQUEUX
Let's go !
Depuis la rentrée, Maud Le Gruiec enseigne l'anglais en CAP1 et 2, seconde et BTS1.
"C'est ma première expérience en lycée pro, et ça me plaît. Il y a une bonne ambiance, y compris au niveau des élèves. Ce qui change avec l'enseignement général, c'est qu'ils sont déjà orientés, dans un domaine qui les passionne, donc ils sont motivés.
Dans leur domaine, l'anglais est très important. Pour les serveurs, il faut qu'ils puissent expliquer la carte à des clients étrangers, communiquer avec les équipes, qui parfois ne sont pas entièrement francophones, même en France. Et c'est aussi la possibilité de voyager, et de se former partout dans le monde.
Travailler en Asie, ou au Canada
Beaucoup veulent travailler au Canada, ou en Asie : l'anglais permet cela, même dans des pays où il n'est pas la langue officielle, comme l'Indonésie.
Mes élèves ont un grand potentiel de progression, quand ils s'investissent, ils s'améliorent rapidement. Pour s'insérer dans un milieu professionnel anglophone, il n'est pas nécessaire d'avoir un excellent niveau. Mais pour vivre à l'étranger, si ! Pour participer à une conversation, éventuellement faire de l'humour, il faut des références".
GAP : Génération Ambition Pro !
Coordinatrice de ce nouveau dispositif d'accompagnement à l'insertion professionnelle mis en place au lycée, Marie de Bel-Air témoigne.
"Il s'adresse à des élèves en situation de handicap qui ont terminé une formation dans l'Hôtellerie-Restauration, et qui ont envie de trouver un travail dans ce domaine. L'expérimentation que nous menons s'articule autour de trois axes. Un maintien des compétences cognitives et professionnelles, par des cours et des TP au lycée. Un accompagnement vers les partenaires de la vie professionnelle et quotidienne : Mission Locale, Cap Jeune, différentes entreprises de l'hôtellerie-restauration et Établissements et Services d'Accompagnement par le Travail (ESAT). Une incitation à rester actif, à travers le bénévolat dans des associations, ou en s'engageant dans la vie de leur commune. Ils peuvent ainsi se faire connaître, tisser des liens, développer leur réseau.
Cette année, nous avons quatre places. Le jeune peut intégrer le dispositif à tout moment de l'année, et le quitter dès qu'il a trouvé un emploi.
De la créativité, de l'écoute...
Notre volonté est d'accompagner le jeune au plus près de ses besoins et de ses souhaits, afin qu'il s'épanouisse dans son activité professionnelle. Cela demande de la créativité, de l'écoute et une bonne dose d'engagement, auprès de jeunes qui sont demandeurs, et volontaires.
Le lycée a répondu à un appel à projet de la Fondation Saint-Matthieu, qui soutient des projets innovants. Nous avons été sélectionnés parmi dix autres candidatures, c'est pour nous un grand encouragement ! Nous sommes pour l'instant en format bêta-test : tout est à imaginer, c'est très motivant et dynamisant. C'est toute une équipe qui se mobilise maintenant, chacun apportant ses compétences
Ça me rassure
Charles Hervé-Renard : "C'est Mme de Bel-Air qui m'a donné l'idée, et je trouve ça bien. Je viens au lycée tous les jours, on fait des recherches pour me trouver un travail dans un restaurant, et aussi je fais des TP, ça me permet d'être plus à l'aise, ça me rassure. Et je suis content de continuer à travailler avec d'autres jeunes."
Les étudiants s'organisent
Depuis le 26 janvier, les élèves de BTS du lycée ont leur association : l'Association des Étudiants du lycée hôtelier Sainte-Thérèse (AELHST).
Le projet est né à la rentrée 2023, lorsque nous sommes entrés en BTS1. Nous souhaitions pouvoir organiser des actions en étant autonomes vis-à-vis du lycée. Mme Raulet était partante et nous a soutenus.
Au mois de décembre, nous avons présenté une ébauche au conseil de direction, on nous a posé beaucoup de questions, certaines très précises. Puis les membres du conseil en ont discuté entre eux et l'ont validée.
Rédiger les statuts
Ensuite, nous avons rédigé les statuts, qui fondent l'association et en régissent le fonctionnement. Ils ont été adoptés lors d'une assemblée générale constitutive. Un premier bureau a alors été élu.
Nous avons envoyé tous les documents à la préfecture, qui nous a répondu par un récépissé de déclaration, et a transmis à Légifrance pour une parution au Journal Officiel. Ce qui nous donne une existence légale. Nous avons alors pu ouvrir un compte bancaire au nom de l'AELHST.
Pour les étudiants de BTS
Le nouveau bureau a été élu le 15 novembre. Il est composé d'un président et d'un trésorier, ainsi que, pour chaque classe, d'un vice-président, d'un vice-trésorier et d'un secrétaire. Mme Raulet, en temps que chef d'établissement, est membre de droit.
Tous les étudiants de BTS peuvent être membres, la cotisation est de 45 €. Elle permet de participer à des voyages pédagogiques, à des soirées, à des animations telles que des interventions de professionnels.
De nouvelles compétences
La création de cette association nous a permis de développer de nouvelles compétences en lien direct avec notre BTS. Les démarches de création d'une association sont assez proches de celle d'une entreprise. Ça nous apporte également des connaissances en comptabilité, management, communication, gestion de projet.
Nous espérons aussi renforcer les liens entre les deux niveaux de BTS grâce à des actions communes, et renforcer notre réseau professionnel.
Sébastien MARAIS,
président de l'AELHST
Découvrir Rotterdam
16 élèves de 1ère ont fait un séjour à Rotterdam, du 19 au 22 mars 2024.
"Nous sommes d'abord passés par Bruxelles, nous avons visité le Parlement européen, et aussi la ville, qui est très belle, nous avons vu bien sûr le Manneken-Pis.
A Rotterdam, nous avons visité l'hôtel Hilton, nous avons pu entrer dans la "suite royale", où descendait Mickael Jackson.
L'après-midi, nous avons pris le bateau pour aller à Kinderdijk, où sont les célèbres moulins -et aussi les tulipes, mais ce n'était pas la saison... Puis nous avons visité la ville de nuit, ainsi que le Markthal.
Le lendemain, nous avons réalisé un TP au lycée hôtelier Zatkine, et avons fait découvrir les produits marqueurs de la Bretagne. Ensuite, visite guidée du port de Rotterdam, il existe depuis le XII° siècle, et c'est le plus important d'Europe.
C'était un super voyage, et nous remercions Mme Piquet et Mme Planchais qui l'avaient organisé."
Louise MARIE et
Ewa WIERZBICKI, TS1C1
Visite de Bruxelles
Voyager : mais comment ?
Texte

Les concours forment la jeunesse...
Tous les ans, certains élèves participent à des concours professionnels en cuisine, en salle, ou les deux pour des équipes mixtes.
Parmi les derniers en date : Lilou Huet (Meilleure Apprentie de France 2023), Ewen Poulain et Lise Gouyette, ("Une tête et deux mains", organisé par le Rotary Bretagne), Ethan Chavet, ("Trophée Marcel Servot", organisé par Les Cuisiniers de la République française), et deux binômes pour le "Trophée Mille" : Matéo Floch et Margot Laffray en Cuisine-Pâtisserie, Ophélie Verger et Gabin Cherbonnel en Service-Sommellerie.
Beaucoup de pression
Margot : "Vraiment, c'est beaucoup de pression. Il y avait 350 personnes dans le public. C’était cool de voir qu'ils s'intéressent à nos métiers, de leur montrer ce qui est possible en cuisine, c'est motivant. Mais quand ils nous encourageaient tous ensemble, c'était stressant, alors qu'on essayait de communiquer entre nous pour être efficaces ! Ils étaient curieux, ils regardaient de près ce que nous faisions. On n'est pas habitués à travailler dans ces conditions."
Matéo : "Être à deux, en équipe, c'est bien, on a su se remotiver mutuellement quand un des deux était moins opérationnel.
Nous visions juste le podium, notre deuxième place a été une surprise totale. À l'annonce du résultat, je ne savais plus où j'en étais ! Il paraît que j'ai crié, je ne m'en souviens même pas. Et surtout, l'écart avec le premier, à seulement 0,04 points du vainqueur. C'est tellement serré ! Dommage, nous avons oublié de montrer le drapeau breton, alors qu'il était à nos pieds." La prochaine fois, alors (ndlr).
Mon meilleur souvenir
Ethan : "Ma première place m'a fait énormément plaisir. La journée avait pourtant été compliquée. Ma voiture a eu un problème alors que je me rendais à Paris pour le concours. J'avais avec moi tous les produits et le matériel... J'ai appelé le second de mon entreprise (je suis en alternance à L'Auberge Bagatelle, au Mans), il sortait de sa journée de travail, il a pris son véhicule, est venu me récupérer à Chartres, m'a emmené à Ferrandi Paris, a suivi tout le concours avec moi, au retour, il était plus fatigué que moi.
Malgré toutes ces péripéties, je suis arrivé premier, et ça a été une surprise. Un magnifique souvenir.
Une bonne équipe
Ewen et Lise : "Comme c'était notre première année de formation en cuisine, nous ne savions pas à quoi nous attendre. Nous nous sommes dit que nous ferions une bonne équipe, et qu'avec du courage, nous pourrions y arriver. On a fait nos recherches et nos essais ensemble.
C'est formidable d'être arrivés deuxièmes avec si peu d'expérience, déjà sortir le plat dans les temps c'était une victoire. Expliquer aux membres du jury comment nous avions travaillé, c'était génial, les jurés ne pensaient pas qu'à notre âge on puisse réaliser ça."
Et maintenant ?
Ils sont unanimes : "On apprend tellement en si peu de temps, on a de l'adrénaline, c'est incroyable. Tous les échecs qu'on a fait en entraînement, ça nous a appris à rectifier, à rattraper.
On passe par des sensations, des émotions très fortes en peu de temps. On peut échanger avec des chefs, ce sont des temps de partage exceptionnels et inédits." Lilou : "Attention au retour à la réalité ! Malgré ça, j'encourage tous les jeunes à tenter l'expérience !"
Propos recueillis par
Sébastien MARAIS et BBD
Sous le ciel de l'Italie
Nous avons eu la chance de partir pendant notre année de première, en voyage pédagogique à Montecatini-Terme en Italie, durant une semaine. Mme Brejuin, M. Tannoux, et M. Maigret étaient nos professeurs accompagnateurs.
Lors de ce séjour, nous avons effectué de nombreuses visites. Celle que nous avons choisi de vous partager est notre journée à l’école hôtelière “Alberghiero Martini”, où nous avons réalisé un service commun avec des élèves italiens, en proposant des mets des deux pays.
Nous avons parlé diverses langues avec eux, car nous ne parlions pas italien. Nous nous sommes tout de même compris, Italiens comme Français. C’était cocasse comme situation, et plutôt amusant dans l’ensemble.
Nous étions séparés en deux groupes. Le premier groupe faisait la mise en place de la salle de restaurant, et le deuxième était au deuxième étage, au bar. Quelques élèves de l’école hôtelière italienne nous ont appris à réaliser de vrais cafés italiens : cappuccino, latte. Ça été l'occasion de nouer de beaux liens, nous sommes toujours en contact, et espérons avoir l'occasion de nous revoir . C’était très instructif et intéressant, les élèves italiens ont une joie de vivre exceptionnelle qu’ils nous ont communiquée.
L’ambiance durant cette journée en compagnie de ces élèves et de leurs enseignants était sublime, car les Italiens sont vraiment chaleureux, avec un contact très facile, et cela nous a surpris.
À la fin de ce service nous avions pris une photo souvenir qui restera gravée dans nos têtes.
Lukas RIMBAULT, Basile AUSSANT, Clémence HARDY, Ivanhoë ROBIN
Les BTS ont visité le Lactopôle
Le 13 juin 2024, au siège de Lactalis, à Laval, nous avons visité la Cité du Lait, participé à une dégustation de fromages, et déjeuné au restaurant d'entreprise.
Nous avons été reçus par Yann Le Helley, le directeur du restaurant d’entreprise “Le Petit Lavallois”.
Il nous a présenté la cuisine. Nous avons été surpris de la trouver aussi petite, nécessitant une organisation millimétrée avec les différents modes de production et d’organisation de l’équipe. Nous avons admiré la magnifique salle de restaurant, un ancien bâtiment industriel rénové. Il est désormais capable d'accueillir 450 couverts par service, ainsi que des séminaires, des évènements spéciaux, des soirées à thème : Noël, dejeuner sur l'herbe...
Nous avons déjeuné sur place, en compagnie des employés, et apprécié l'utilisation de produits de qualité, qui illustre l’effort de l’entreprise pour une alimentation saine et responsable. Nous nous sommes rendus compte qu’il était possible de réaliser une bonne cuisine avec un bon rapport qualité-prix pour un grand nombre de couverts, avec une petite équipe. M. Le Helley donne la priorité aux producteurs locaux et à la saisonnalité, mais c’est compliqué en termes de quantités.
Cuisiner en collectivité
Le chef Le Helley a répondu à nos questions. Pour lui, la première qualité professionnelle pour un cuisinier en collectivité est d’avoir une organisation rigoureuse, méthodique, et la maîtrise des productions en volume. Il faut aussi de la curiosité, et de la motivation.
La création du restaurant d’entreprise a permis à certains employés de faire connaissance, alors que parfois ils travaillaient au même étage. Il contribue au bien-être de chacun, en évitant des trajets domicile-travail sur le temps de midi. Moins de fatigue, moins de risques, davantage de convivialité. Et manger sain et équilibré tout en passant un bon moment. Et le fromage est offert ! Une journée riche en découvertes, mêlant savoir-faire industriel et culinaire.
Quiz : les produits laitiers
1. Combien y a-t-il de fromages en France ?
a) 46
b) 1200
c) 856
d) 127
2. Un “tyrosémiophile” collectionne :
a) les bouteilles de lait
b) les étiquettes de fromage
c) les boîtes de fromage
d) les bouchons de boîtes de lait
3. Le Lactopôle abrite des objets historiques. De quelle époque datent les plus anciens ?
a) Du Moyen Âge
b) Du XIXe siècle
c) De la Préhistoire
d) Du XXe siècle
4. Quel produit a joué un rôle central dans l'histoire de l'industrie laitière française ?
a) Le beurre
b) Le yaourt
c) La crème glacée
d) Le lait concentré sucré
5. Quel est le rôle principal du Lactopôle ?
a) Présenter des recettes à base de lait
b) Conserver le patrimoine laitier et éducatif
c) Former des agriculteurs
d) Exporter des produits laitiers
Réponses : 1c - 2b - 3b - 4a - 5b
La classe de BTS2

Ces parents qui s'engagent pour le lycée
Gwenaelle Perrois, vice-présidente de l'APEL du lycée, nous partage son expérience.
"Je fais partie d'associations de parents d'élèves (APEL) depuis quinze ans, trois comme secrétaire et dix comme présidente, en école. Depuis deux ans, je suis dans l'APEL du lycée, l'an dernier comme secrétaire et depuis septembre comme vice-présidente.
Comment fonctionne l'APEL ?
Mme Rimbault, la présidente, réunit le bureau 4 ou 5 fois par an. Mme Raulet, chef d'établissement, nous présente les projets mis en place au sein du lycée, et nous travaillons sur des actions pour diminuer le coût des voyages proposés par les équipes pédagogiques.
Les membres du bureau sont élus une fois par an, en septembre, lors de l'assemblée générale, par les parents membres de l'association : douze cette année, tous très investis.
À quoi sert l'APEL ?
L'APEL sert à représenter et à soutenir les parents d'élèves, à faire le lien entre la direction de l'établissement, les équipes pédagogiques et les parents. Elle est présente lors des portes ouvertes. Elle participe aux conseils de classe et aux conseils de discipline (parents délégués) et aide au financement des projets du lycée : l'an dernier, nous avons proposé une vente de brioches.
Nous avons aussi organisé une conférence, présentée par le Pr. François Carré, cardiologue au CHU de Rennes, sur "Les bienfaits de bouger au quotidien".
Quelles sont les actions menées cette année ?
Nous avons participé aux essayages des vêtements pour les nouveaux élèves en juin dernier, et nous étions présents le jour de la rentrée pour les accueillir avec l’équipe pédagogique. Nous avons organisé une bourse aux vêtements pour permettre un réassort à moindre coût. Nous venons de lancer une nouvelle vente de brioches et avons un deuxième projet de conférence.
L'APEL a une très bonne relation avec Mme Raulet et l'équipe pédagogique : nous sommes là pour les soutenir et les accompagner dans leurs projets. Et faire partie de l'association permet de mieux connaître ce qui se passe au sein du lycée de nos enfants."
Propos recueillis par
Baptiste PERROIS, CAP2 PSR
Un forum enrichissant sur le handicap
Le 12 décembre avait lieu, à Cesson-Sévigné, le Forum découverte des métiers de Bretagne, organisé par l'Arpejeh, une association engagée pour l'insertion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail. Les élèves de l'Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire (ULIS) du lycée y ont participé.
Tous sont contents de l'expérience : ça a été l'occasion de créer des liens avec des ESAT, susceptibles de les embaucher à la fin de leurs études. Titouan et Ana : "Nous en avons découvert deux qui nous intéressent, une à Châteauneuf, l'autre près de Fougères, reliée à un foyer par une navette, ce qui serait très pratique. Ils nous ont invités à venir visiter."
Aaron s'est renseigné au stand de l'Armée : "Un diplôme est un plus pour eux, et il y a beaucoup de métiers possibles. Ça me ferait mûrir."
Un stand pour le lycée
Le lycée Sainte-Thérèse avait son stand. Killian, élève en CAP2, présentait les CAP PSR et cuisine, ainsi que l'ULIS. "Beaucoup de jeunes étaient intéressés, ils posaient des questions.
J'ai présenté des ustensiles, que nous avions apportés parce qu'ils ont une ergonomie adaptée pour des élèves en situation de handicap : minuteur, économe, séparateur d'œuf, verre mesureur.
Nous avions aussi apporté des fiches recettes aménagées, avec des images pour faciliter la compréhension et la planification."
Une première pour l'équipe ULIS
Mélanie Louapre est Accompagnante des Élèves en Situation de Handicap (AESH) : "Cette participation était une première pour nous. Toute l'équipe ULIS s'y est mise. Marie de Bel-Air, notre coordinatrice, avait tout programmé. Et notre collègue Sabine Hamon a géré la mise en place, elle a fait un travail formidable."
Baptiste est bien fatigué, mais très content : "J'ai beaucoup aimé participer à ce forum, les gens de l'organisation étaient très sympathiques, et j'ai eu l'honneur de manger entre Mélanie et Virginie !"
Les élèves de l'ULIS
Un atelier pour se sentir bien
L'an dernier, à la demande de Mme Raulet, Hamish Parker, alors professeur de chinois au lycée, a monté un atelier bien-être. Avec son humour so british, il raconte : "Lorsque j'étais professeur au Wellington College, un lycée de garçons en Nouvelle-Zélande, j'ai proposé d'enseigner la méditation aux élèves pendant les pauses déjeuner. Le directeur adjoint a accueilli cette demande avec perplexité. Responsable de la discipline dans l'école, il semblait un peu stressé (et j'ai pensé qu'un peu de méditation pourrait lui faire du bien également...) Mais cela lui sembla probablement inoffensif et il donna son accord." .
Lorsque la fuite n'est pas une option
Ici à La Guerche, nous avons préféré lintituler cet atelier "équilibre de soi", et pas "bien-être" ou "méditation". En effet, pour les personnes non averties, ces termes peuvent être entourés de préjugés, voire de mépris, considérés comme de simples échappatoires au monde réel pour des personnes découragées, par exemple. Notre idée est plutôt d'adapter des outils venus du yoga, de la méditation, des exercices de la respiration contrôlée, de l'écoute et la parole... afin de les mettre en œuvre dans notre vie quotidienne, surtout dans les situations difficiles, lorsque la fuite n'est pas une option et qu'on souhaite lutter sans conflit. Dans ces ateliers, on essaie de comprendre l'être humain et d'apprendre à maîtriser le soi, de trouver un équilibre dans le corps et l'esprit, pour aller au-delà des impulsions, des réactions, des illusions, sortir de nos cercles vicieux, et devenir acteurs dans nos vies."
Des outils simples
Nadine Masala s'est aussitôt associée au projet : "Hamish avait l'expérience de la culture chinoise, je suis proche de la philosophie orientale. Je m’efforce de donner aux élèves des outils faciles à utiliser, qui leur permettent d’appréhender les événements ou les situations délicates. Je m’appuie sur des exercices de respiration et de relaxation, les séances durent 30 mn. Chacun vient selon son rythme, les élèves ne s’engagent pas à venir toutes les semaines. Il faut seulement se respecter, et respecter les autres. En fonction des besoins, je peux proposer des exercices de postures ou d’étirements, pour évacuer les tensions. Ça reste une proposition, parmi la diversité des pratiques, c’est à chacun de trouver celle qui lui conviendra. Les créneaux horaires proposés sont variables, pour s’inscrire prendre contact avec moi."
Ma passion : la pêche à la carpe
Cette pratique ancestrale a évolué au fil des siècles pour devenir un véritable sport.
Aydan pêche depuis ses 5 ans : "Au début, j'y allais avec mon père et ses amis. Maintenant j’y vais avec mes copains, qui se sont pris aussi de cette passion. Au-delà du défi, c’est un moment convivial. On pense à autre chose, même si on ne va pas loin géographiquement, on déconnecte de la routine.
Matériel spécifique
C’est un sport exigeant, il faut investir dans du matériel spécifique : une canne à pêche avec des détecteurs, des amorces à base de bouillettes pain-maïs, une tente appelée biwi. En effet, nous pêchons souvent de nuit. On part alors pour deux ou trois jours.
Avec mes copains, on essaye tous d’avoir la plus grosse carpe ou de battre notre record pour être le meilleur !
Le champion du monde est un modèle pour tous les pratiquants, les nouveaux pêcheurs s'en inspirent. Ce sport évolue beaucoup avec les nouvelles technologies : il existe maintenant des caméras placées sous l'eau, qui filment l'amorce et le comportement du poisson.
Le respect du poisson
La pêche à la carpe représente bien plus qu'un simple exploit sportif. C'est une passion profonde, qui demande de la patience, des connaissances, météorologiques par exemple : il faut savoir quand le temps est favorable.
Les pêcheurs sont attachés à la préservation de l'environnement : on a le respect du poisson, on utilise une épuisette, un tapis de réception à poisson.
Il n'y a pas de taille de prise minimum, car la carpe est un poisson que l'on remet à l'eau : on ne la pêche pas pour la manger, juste pour le sport".
Aydan LOISEL-LEVEQUE
et Louis GUILLOUX, 1S2C2
