L’aventure du journalisme se poursuit avec nos lycéens du Groupe Antoine de St Exupéry de Vitré et de la Guerche de Bretagne

La créativité, la liberté d’expression, l’accompagnement des enseignants et la rencontre avec le professionnel font que ce travail s’inscrit pleinement dans la vie de nos deux lycées. En effet, le Courrier de Saint-Ex connait sa 5ème édition et c’est avec une grande fierté que nous présentons cette publication à l’aube de cette nouvelle année.

Nos élèves de seconde (générale et technologique pour Vitré et SAPAT pour La Guerche) se sont prêtés avec sérieux à l’exercice après de longs échanges pour définir le fil rouge qui allait animer cette édition.

C’est naturellement que nous avons validé le thème du harcèlement notamment chez nos « ados ». Il s’agit en effet d’un sujet ô combien présent dans le quotidien des jeunes et dans les médias, qui prend plusieurs formes : harcèlement moral, scolaire, physique, pression scolaire, consentement…. autant de sujets que vous retrouverez dans cette édition et je tenais à remercier les investigateurs de ces différents témoignages.

En effet, c’est aussi un travail de collaboration mené avec différentes structures des territoires, avec des professionnels que nous faisons également intervenir sur ces thématiques. Ce combat perdurera sur le long terme afin que nous obtenions pour tous au sein de nos lycées le bien-être scolaire et l’envie de construire son avenir dans de bonnes conditions, dans un environnement serein. Il s’agit là, comme pour beaucoup d’autres établissements scolaires, d'une nécessité et nous y travaillons aussi dans le respect des valeurs de notre République.

Nos activités étant nombreuses, il nous est apparu également essentiel de rappeler nos actions de partage et de solidarité menées tout au long de l’année scolaire par nos jeunes.Alors que ces valeurs tendent parfois à disparaître dans notre société, c'est l'occasion de souligner qu'il existe de beaux moments en lien avec nos formations pédagogiques visant à favoriser les liens sociaux.

Avec un peu plus de légèreté, c’est toujours un réel plaisir de découvrir les passions de nos élèves. A côté des incontournables (musique, football...), lisez l'article sur le dressage en équitation, discipline olympique qui demande rigueur et complicité avec le cheval ! Enfin, quel plaisir de partager le goût de la lecture lorsque l’on sait que cela s’inscrit chaque semaine dans le projet pédagogique de nos établissements dans le cadre de « Silence on lit ! ». Toutes ces belles passions démontrent une nouvelle fois le dynamisme de nos élèves !

Cette 5ème édition ne pourrait se faire sans l’œil avisé de M. Chopin, professionnel qui nous accompagne depuis le début et je le remercie au même titre que nos enseignantes et élèves pour leur implication.

Bonne lecture !

Anthony PASCUAL

Directeur des Lycées Antoine de
St Exupéry de Vitré
et La Guerche de Bretagne

Vendredi 29 novembre, les élèves de 2nd GT et SAPAT de Vitré ont rejoint des élèves de Jeanne D'Arc pour rencontrer Lucie Bryon, autrice de bd, connue aussi sous le pseudonyme "Luchie".

Elle nous a présenté son parcours : 3 ans d'études en graphisme à Orléans et 3 ans d'études de BD en Belgique. Puis, elle a commencé par travailler de manière indépendante et souvent en anglais, son autre passion. Elle est attentive à représenter la différence.

En 2020, elle est contactée par les éditions Sarbacane pour écrire un livre pour adolescents, c'est ainsi qu'est née "Voleuse". Cela lui a pris 2 ans : 1 an d'écriture et 1 an de dessin. Son projet était d'écrire une histoire différente, drôle et douce comme elle aurait aimée en lire à son adolescence. Pour cela, elle s'inspire de son environnement et de son entourage. "Voleuse" est d'abord tiré à 3 000 exemplaires, mais, devant son succès, le nombre est porté à 12 000 exemplaires.

En août 2024, Lucie Bryon sort "Happy Endings", une compilation de 3 histoires. Elle utilise une technique différente à chaque fois : La première histoire "Bonne Année" a été créée à partir d'un Ipad, la deuxième "Océan" écrit sur papier et enfin "Chanson d'un jour d'été" réalisé à l'aide de photos.

Lucie Bryon est ouverte à la critique, car selon elle, cela permet aux auteurs et autrices de se corriger et de s'améliorer, afin de plaire à plus de lecteurs.

Juste après notre rencontre, l'autrice a recu le prix de l'Entente Littéraire des mains de la Reine Camilla et de Brigitte Macron lors d'une cérémonie à la Résidence de France à Londres.

Les élèves de 2nd GT Vitré

Il y a trois pôles de formation au sein du lycée

- Nous avons en premier lieu le bloc de quatrième/ troisième qui propose une élaboration du projet professionnel en travaillant sur l'orientation des jeunes à travers leurs deux années via plusieurs semaines de stage et des EPI de mises en pratique. La préparation du DNB professionnel se fait sur l'année de troisième.

- Vient ensuite la formation CAPA SAPVER qui allie commerce et services à la personne. La mise en pratique du jeune y est valorisée à travers les nombreux modules professionnels.

- Nous avons enfin la section bac pro SAPAT un approfondissement professionnel et une analyse plus poussée qu'en CAP. En seconde, le module socio-esthétique et restauration apparaissent apportant une touche supplémentaire à de nombreux choix de carrière. L'animation a désormais une place prépondérante à travers les 3 années de bac pro et porte de nombreux projets.

Pour poursuivre, voici des projets transversaux présents dans le lycée

- "Silence On Lit", temps de 15 minutes dédié à la lecture dans tout l'établissement et qui survient tous les lundis et jeudis après la pause.

- "Lycée Au Cinéma" où plusieurs fois dans l'année, les élèves assistent à une séance dédiée afin de pouvoir travailler en classe sur les thèmes abordés.

- Les journées professionnelles balisées au cours de l'année permettent des sorties diverses pour découvrir des entreprises ou structures. Ces journées permettent également l'accueil d'intervenants professionnels avec lesquels nous pouvons échanger sur leur métier.

- La Semaine Bleue se déroule en octobre pour laquelle nos classes se mobilisent : nous accueillons alors des personnes âgées et des personnes en situation de handicap afin de pratiquer avec elles des activités. comme animations, cuisine et cocktails que nous avons construits. On poursuit avec Octobre Rose où pendant une journée, les élèves du lycée doivent porter quelque chose de rose pour faire référence au cancer du sein.

- Les Stages, où, pendant plusieurs semaines, les élèves partent découvrir des lieux et des métiers dans les domaines liés aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap, dans le secteur de la petite enfance et dans les territoires ( parc d'attraction, piscine, ...).

Pour conclure, le lycée Antoine de Saint-Exupéry nous propose plusieurs débouchés dans de très nombreux métiers variés, venez les découvrir en nous rencontrant aux prochaines portes ouvertes les samedis 14 décembre 2024, le 18 janvier, le 15 mars et le 14 juin 2025 !

Chloé LEFEVRE, Maïly COUE
et Aline BARBELIVIEN

Élèves de 2de pro La Guerche

L'agenda culturel du lycée est riche et s'adresse à tous, grâce à différents partenaires : Quai des arts pour l'artothèque, le centre culturel, le cinéma...

Sur les murs du lycée, les élèves ont la chance de découvrir des œuvres prêtées par l'artothèque. Les tableaux sont renouvelés entre chaque période de vacances. Après l’exposition « couleurs » pour la première période, nous avons maintenant une exposition intitulée « art et bd ». L’objectif est de sensibiliser les élèves à l’art. De plus, la médiatrice de l’artothèque anime parfois des ateliers.

Par ailleurs, depuis de nombreuses années, les enseignants sont engagés dans l'opération "Lycéens au cinéma". Trois films sont présentés aux élèves qui ont découvert par exemple Lalaland en décembre.

Mais l'ouverture culturelle dépasse le temps scolaire ! Ainsi, depuis 3 ans, grâce au partenariat avec le centre culturel de Vitré, le lycée invite les élèves à assister à des spectacles en soirée. Durant cette année scolaire, 4 spectacles sont proposés, essentiellement du théâtre, aux élèves de terminale STAV, SAPAT et premières STAV qui le souhaitent. Et, grâce au Pass culture, c’est gratuit ! Les élèves inscrits se retrouvent souvent entre copains et sont accompagnés par Mme Defendini. Ainsi, le 10 octobre, Chani, Malo et Klervia, en terminale STAV ont assisté au spectacle , « Vers les métamorphoses ». Ils en sont ressortis ravis. Selon eux, les spectacles font découvrir de nouvelles choses. « On n’irait pas voir ces spectacles de nous-mêmes ». Et, pour Chani, ces expériences peuvent aussi apporter une aide pour le bac de français. Enfin, se retrouver avec un vrai public, qui a choisi d’être là, est très différent d’une sortie scolaire. « Les gens sont plus attentifs, ils écoutent le spectacle et aussi applaudissent ».

D’autres dates sont à venir et déjà, les élèves ont hâte. Les prochains spectacles : Monte Cristo le 20/03/2025, Les gros patinent bien le 24/04/2025, Edene le 29/04/2025

Alexane HOCDE

Élève de 2deGT Vitré

Le consentement c'est dire "oui" ou "non" pour faire quelque chose sans se sentir forcé ou influencé. C'est donner votre accord ou votre désacord. Le consentement doit être réciproque, les deux personnes doivent s'assurer de l'accord de l'autre.

Le silence ne veut pas dire "oui" !

Aucune personne ne doit profiter de son statut familial, personnel ou professionnel pour influencer une personne à donner son consentement. En aucun cas, le consentement de l'autre ne doit être obtenu par la peur ou la force ou par d'autres moyens de pression (chantage, harcèlement, prise de drogues, d'alcool, ou de médicaments). Si une pression est exercée, c'est une violence qui va à l'encontre du consentement.

L'acteur d'un viol ou d'une agression sexuelle risque jusqu'à 15 ans de de réclusion. Il peut être condamné à dédommager la victime. L'agression sexuelle est punissable d'une peine d'emprisonnement de 5 ans ainsi que d'une amende allant jusqu'à 75 000 €. Un viol est puni d'une réclusion criminelle de 15 ans, toutefois, il existe quelques circonstances aggravantes qui augmentent les sanctions à 10 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende.

12 % des femmes portent plainte après avoir subi un viol et poutant 86 % des plaintes sont classées sans suite. Le viol est un crime mais laisse la personne vivante, suivi d'une dépression qui peux mener au suicide.

Pour mieux protéger les enfants, la loi crée de nouvelles infractions sexuelles. Aucun adulte ne peut se prévaloir du consentement sexuel d'un enfants s'il a moins de 15 ans ou 18 ans en cas d'inceste. D'autres dispositions complètent le texte ( sextorsion, prostitution des enfants....).

"Le viol est le seul crime dont l'auteur se sent innocent et la victime honteuse" JC CHESNAIS, docteur en démographie et en sciences économiques.

Laurine MARSOLLIER
et Léa GAIGNARD

Élèves de 2de pro La Guerche

sources : lemonde.fr/ legifrance.gouv / wikipedia

Un mal invisible

15 % des lycéens sont touchés par la pression scolaire au lycée. Par la peur de l'échec ou de ne pas être à la hauteur, le manque de clarté concernant leur avenir, ces jeunes paniquent et étouffent. Les conséquences se manifestent par des troubles du sommeil, du découragement, du stress, des maux de tête et à l'extrême par le développement de phobie scolaire.

Témoignage de LN :

"De ma 5 ème à ma 4ème, j'ai eu énormément de pression scolaire. Et en plus, je me faisais harceler. Les profs nous donnaient des devoirs exorbitants que je n'arrivais pas à rendre en temps et en heure. Evidemment, le lendemain je me faisais gronder, je faisais de mon mieux pour réviser et quand je pensais tout connaître, devant le contrôle, je ne savais plus rien ! Les larmes coulaient et je me disais que j'allais me faire gronder par mes parents et c'était le cas ! Les mauvaises notes s'accumulaient ainsi que les mots dans le carnet car j'avais tellement envie de plaire aux autres que je changeais ma personnalité et je devenais dissipé...Un mauvais bulletin couronnait le tout. Une fois que mes parents ont su que je me faisais harceler, leur comportement a changé , ils ont été à l'écoute et plus gentils, ils ne me grondaient plus. Ce changement d'attitude m'a été très bénéfique car j'étais enfin entendu. Mais il y avait toujours autant de devoirs le soir et je prenais beaucoup de temps 1h voire 2h ou même plus par soirée, je n'en pouvais plus. Après la 4ème, j'ai décidé de changer de collège à cause de tout ça, cela me pesait trop. Je suis allé en 3ème pro à St-Exupéry et cette rentrée a été pour moi un changement radical, tout était mieux et avec beaucoup moins de pression scolaire. Je me suis enfin retrouvé."

La pression scolaire sur les lycéens est un réel complexe, accentuée par les attentes parentales et les exigences scolaires. Pour favoriser un développement sain, il est crucial de trouver le juste milieu entre le soutien et les attentes réalistes.

Manon BRETON
et Noha LANZEREÉlèves de 2de pro La Guerche

Aujourd’hui beaucoup de jeunes subissent la pression scolaire mais n’en parlent pas. Selon les études menées en France, on remarque que les problèmes de santé mentale sont plus souvent présents chez les jeunes. Il existe une journée mondiale de la santé mentale qui est le 10 octobre. Selon Camille Fontaine, chargé de la prévention pour la santé mentale à Vitré-Communauté, un trouble sur deux apparaît avant les 18 ans. Un jeune sur deux souffre d’anxiété, très souvent en lien avec la scolarité. Le PEAJ (Point Accueil Ecoute Jeunes-Porte de Bretagne) est un point d’écoute gratuit pour les jeunes dans le besoin.

Un intervenant

Camille Fontaine occupe un poste qui a été créé en mai 2024 pour faire de la prévention auprès des collégiens et lycéens, afin que leur souffrance ne dure pas. Parfois, il fait de la coanimation avec des infirmiers. Il se rend dans les établissements scolaires de Vitré Communauté, pour que les jeunes comprennent leurs émotions. Il propose des animations ludiques pour comprendre simplement ce qu’est la santé mentale. Il s’adresse également au personnel éducatif qui accueille des élèves en souffrance mais ne sait pas toujours comment réagir.

Qu'est-ce que la pression scolaire ?

La pression scolaire est le fait de stresser pour le travail, les devoirs, les commentaires publics des profs entendus par les autres camarades. Il y a le fait aussi que les parents comparent leurs enfants, qu’ils recherchent la perfection ou qu’ils peuvent faire du chantage : « si tu n’as pas de bonnes notes, tu peux dire au revoir à ton téléphone ou tu es puni ». Mais il y a aussi les parents ou les profs trop exigeants. « Le fait d’être adolescent, car le corps change, fait que les émotions sont beaucoup plus ressenties. Cela créé des difficultés à se projeter dans le monde qui est anxiogène » précise Camille Fontaine.

Quelles conséquences peut avoir la pression scolaire ?

Cela peut entrainer des risques avec plus ou moins de dangers : suicide, automutilation, dépression, trouble digestif, renfermement sur soi... Mais la pression scolaire peut aussi créer des crises d’angoisses, du stress, un manque de motivation, ou encore un manque de confiance en soi et la chute des notes. Les jeunes peuvent aussi ressentir une oppression, de la fatigue, une boule au ventre. Certains jeunes ont ainsi du mal à s’endormir, un manque de concentration. (Selon des élèves et une interview de Madame Moro dans le magazine « ECActualités »)

Témoignage

Heureusement, des échappatoires existent. Ils seront différents selon les personnes. Ça peut être la musique, la lecture ou les jeux vidéo. Les animaux comme les amis et la famille sont aussi des solutions. Dans certains cas, échanger avec un ou une prof peut aider. Enfin, des thérapies sont parfois nécessaires.

Pour Anouck, le sport est une aide précieuse : « Moi je vais au volley, je me donne à fond aux entrainements ainsi qu’aux matchs. La musique, les animaux m’aident beaucoup aussi. Et regarder le ciel étoilé m’apaise ».

« Moi je cours avec mon chien pour me changer les idées, mais la musique, la nature et les animaux sont aussi des échappatoires pour moi, le ciel et les étoiles m’apaisent » ajoute Elise.

« Dans tous les cas, l’important, c’est d’en parler, de ne pas rester seul avec ça » conclut Camille Fontaine.

Pour joindre le PAEJ :

06 02 19 68 79 ou 07 85 95 07 41

Mail : contact@paej-portedebretagne.fr

Maïwenn REGNIER
et Anaïs CROYAL

Élèves de 2nd GT Vitré

Ca peut démarrer très tôt

Le harcèlement est une violence fondée sur des rapports de domination et d'intimidation répétées, des violences verbales, morales ou physiques de la part d'un ou plusieurs individus envers une personne.

Il commence très souvent dès le plus jeune âge, à l'école, d'élèves à élèves comme en témoignent ci-dessous deux élèves, collégiennes au moment des faits :

Première victime :

"Tout a commencé en 6^éme, lors d'un cours de sport, avec des regards noirs et des remarques à voix basse faites par une personne. C'était ça pendant les premiers mois et après ça a empiré. Les autres élèves ont commencé à faire pareil et plus le temps passait, plus la situation empirait. Un jour, ils ne se sont plus cachés et ont commencé à dire ce qu'ils pensaient à voix haute . Suite à ça, ils ont commencé à jeter mes affaires au sol et à les piétiner. Ils me forçaient à m'isoler, je mangeais seul. Ça a duré deux ans et après, j'ai changé d'école. Pendant les vacances d'été, je suis parti en voyage et malheureusement, je me suis retrouvé au même endroit que mon harceleur qui m'a gâché mes vacances en se moquant de moi. Au passage au lycée, je me suis encore une fois retrouvé avec mon harceleur mais les choses ont changé car ma classe a été tout de suite de mon côté et m'a soutenu. Son comportement s'est retourné contre lui. Quatre ans après, on se côtoie toujours mais ce n'est plus comme avant. Son emprise sur moi est moins forte et j'ai réussi à vivre avec, même si maintenant, j'ai peur que ça recommence constamment."

Deuxième victime :

"Le harcèlement a commencé en 5^éme après une dispute avec des camarades. Après cette dispute, il y a eu des regards noirs, des insultes et des remarques à voix basse.Le pire est que je me faisais détester par des personnes que je ne connaissais même pas car les autres m'avaient fait une mauvaise réputation. Mon harcèlement a fait que je n'ai plus confiance en moi, je suis anxieuse et angoissée, le regard des autres me fait paniquer."

Comment lutter contre ce mal qui est de plus en plus présent et de façon plus précoce à l'école ?

Un numéro est là pour vous aider face à tout type de harcèlement : le 3018. Il y a également des associations, la plus connue, créée par l'ancien premier ministre Gabriel Attal, est "Faire Face". D'autres associations comme E-ENFANCE, les OUTSIDERS, PARLE ,JE T'ECOUTE , MARION LA MAIN TENDUE , HUGO pourront vous aider en cas de harcèlement. Il ne faut pas rester seul, il faut oser en parler ! Le fait de téléphoner à un inconnu pour raconter son histoire peut faire peur mais vous ne serez pas jugé mais écouté et aidé ! Osez franchir le cap !

Source : service public.fr

Lylwenn LESAINT
et Ellyssa ALIX Élèves de 2de pro La Guerche

Chaque année, 800 000 élèves subissent un harcèlement scolaire en France, 20 d'entre eux se suicident. Chiffres terribles qui augmentent d’année en année selon le site Internet du Sénat. Le harcèlement scolaire a souvent lieu au collège, que cela soit du harcèlement physique ou psychologique. Il se manifeste souvent sous cette forme : un groupe de personnes s'acharne sur une autre personne.

C'est ce qu'a vécu Bernadette* pendant ses trois dernières années de collège. Tout commence en 5e lorsqu'un garçon décide de se moquer d'elle : c'est une élève sérieuse et soucieuse de son travail. Elle est hélas considérée comme « l'intello ». Pourtant le CPE et professeurs sont au courant. Mais, malgré des rencontres régulières avec les parents, rien n'est fait pour stopper cet engrenage. Heureusement, en entrant au lycée, sa scolarité a repris un rythme normal.

Selon S., le CPE du lycée, les cas de harcèlement ont plus souvent lieu en dehors de l’établissement, il est plus difficile alors de prendre des mesures et des sanctions scolaires.

Dans ce cas là, il est conseillé aux parents de l'élève harcelé d'aller à la gendarmerie afin de porter plainte.

D'autres situations se présentent parfois, la personne harcelée vient se plaindre. Mais quelquefois ce sont des personnes extérieures qui informent d'une situation pénible. En effet, le harcèlement scolaire est très souvent accentué par l'utilisation des réseaux sociaux et les auteurs sont donc plus difficile à identifier.

Lorsque le CPE fait face à une situation qui pourrait par la suite devenir un cas de harcèlement, ou qu'un élève vient dénoncer une situation de harcèlement, il prend les choses en main directement et rapidement : rendez-vous avec l'élève harcelé et le ou les harceleur(s), avec le directeur et appel aux parents. Si le harcèlement persiste, il sanctionne l'élève harceleur.

Des solutions existent contre le harcèlement : en parler rapidement à une personne de confiance (amie, famille, professionnel de santé, professeur..). Dans de nombreux établissements, des professeurs sont formés pour faire face au harcèlement. C'est le cas au lycée Saint-Exupéry. On peut aussi appeler des numéros comme le 119 pour les problèmes à la maison, le 3018 pour les réseaux et le 3020 pour l'école.

Le harcèlement n'est pas une fatalité et se règle si l'ensemble des partenaires responsables agit vite.

* nom d'emprunt

Emma LOCHIN
et Angy LORILLEUX

Élèves de 2de GT Vitré

Où est la liberté si nous ne sommes pas libres de prendre les décisions concernant notre propre corps ? Ton corps, ton choix ! C’est particulièrement important pour toutes les femmes, les filles et les autres personnes pouvant être enceintes.

La France a dépénalisé l’IVG par la loi Veil du 17 janvier 1975. Cette loi portée par Simone Veil est le fruit des luttes des mouvements féministes français incarnées notamment par le célèbre « manifeste des 343 » paru le 5 avril 1971 dans Le Nouvel Observateur.

Depuis, ce droit n’a cessé d’évoluer. Actuellement les femmes françaises peuvent y avoir recours jusqu’à la 14e semaine de grossesse (depuis une loi du 2 mars 2022). Le 4 mars 2024 la France est d’ailleurs devenu le premier pays du monde à avoir constitutionnalisé le droit à l’avortement afin de protéger son libre accès.

En 2022, 234 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en France pour environ 16,2 IVG pour 1 000 femmes [‰] âgées de 15 à 49 ans. Cependant, ce niveau reste stable depuis 20 ans. L'avortement est une interruption volontaire de grossesse, il existe 2 méthodes :

-L'IVG instrumentale (chirurgicale) est pratiquée obligatoirement en établissement de santé (hôpital ou clinique). Sous certaines conditions, elle peut avoir lieu dans un centre de santé autorisé ayant établi une convention de coopération avec un établissement de santé.

-L'IVG médicamenteuse est pratiquée en établissement de santé (hôpital ou clinique), en cabinet de ville, en centre de santé sexuelle ou en centre de santé.

Pourtant, en pratique, peu de professionnels pratiquent les IVG : « Rapporté au nombre de praticiens installés en cabinet, cela représente 2,9 % des généralistes et gynécologues et 3,5 % des sages-femmes » ont calculé Marie-Noëlle Battistel et Cécile Muschot qui tirent la sonnette d'alarme : "Ce droit repose essentiellement sur une poignée de praticiens militants dont beaucoup se trouveront bientôt à la retraite. » Le Planning familial estime que, depuis quinze ans, 130 centres d’IVG ont fermé leurs portes.

Léa et Maëlyne

Élèves de 2de pro La Guerche

Sources :

https://www.amnesty.org/fr/what-we-do/sexual-and-reproductive-rights/abortion-facts/

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2023-09/ER1281MAJ.pdf // https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/02/28/acces-a-l-ivg-dans-la-pratique-des-obstacles-perdurent-en-france_6133817_4355772.html

Ces premières relations amoureuses sont importantes car elles aident à découvrir ce qu'on aime et ce qu'on attend d'une relation. On apprend à parler avec l'autre, à être attentionné et à gérer des situations nouvelles. Ces relations nous apprennent beaucoup sur nous mêmes et la gestion de nos sentiments. Même les ruptures, si douloureuses, aident à grandir ! L'essentiel est de savoir qu'il n'y a rien d'obligatoire à être en couple ! D’ailleurs, 51 % des jeunes de 16 à 25 ans sont célibataires.

Et nos amis durant notre relation, que deviennent-ils ? Les amis se rendent vite compte qu'on est en couple et peuvent vite devenir intrusifs.Il faut alors savoir leur fixer des limites si cela vous dérange ou dérange votre partenaire. Il ne faut pas pour autant les délaisser car cela peut les blesser. Il faut trouver un juste milieu : faire attention à eux et ne pas les négliger, leur expliquer ce qui vous dérange et en parler car ce sont vos amis et ils comprendront !

Et quand on est en couple, que fait-on ? Vaste question ! Dont la réponse est liée à chacun ! Souvent quand on est en couple, au début, il ne se passe pas grand-chose... Vous passez votre temps à penser à l'autre, à échanger des mots doux et attentionnés. Pour certains, vous commencerez à devenir tactiles , à vous faire des câlins ,à vous embrasser .... mais cela dépend de chacun car si vous ne voulez pas faire certaines choses, il ne faut pas vous forcer ou forcer l'autre, cela mettra un terme à votre relation. D'ailleurs, combien de temps dure une relation chez les ados ? Une relation dure en moyenne entre 3 à 4 mois mais cela peut évidemment varier car en moyenne 20 % des jeunes disent que leurs relation la plus longue a été d'environ 3 ans ou plus.

Pour conclure, on peut dire que les relations amoureuses sont complexes car chacune d'elles est différente. Les seuls points communs sont le respect et la communication autant envers son partenaire qu'envers ses amis et sa famille.

Élèves de 2de pro La Guerche

Source : Article de A.Meyer Diploméo , octobre 2023, Sondage exclusif "Être en couple, ça veut dire quoi ? " , Okapi n° 1169. Texte : Sandrine Pouverreau.

Les activités proposées durant la semaine bleue permettent de réunir les élèves du lycée et nos partenaires.

La préparation des activités

La semaine bleue a eu lieu début octobre 2024 et notre classe de seconde SAPAT a créé des animations durant le mois précédent. Nous avons organisé le self du lycée puis avons mis en place nos animations. Plusieurs activités étaient proposées afin de tester la dextérité et la motricité fine des participants. Par exemple, il y avait un drap avec des trous et les personnes devaient y mettre des balles en tenant les coins du drap. Nous étions répartis par groupes  : des groupes en animations, des groupes en cuisine (fabrication de gâteaux et cocktails) et des groupes en soin. Nous étions aidés de la classe de 1ère SAPAT.

Arrivée des partenaires

Les secondes et les premières ont accueilli les partenaires : l'hôpital de la Guerche, les résidents de l'accueil de jour de Marcillé Robert, les résidents du foyer de vie de Retiers et le foyer de vie de Bais.Toute l'organisation est liée par le CLIC (centre local d'information et de coordination) . Il y avait deux élèves (une seconde et une première) par activité. Comme c'était notre première semaine bleue, le premier contact nous a un peu perdus mais nous avons rapidement réussi à parler avec les participants. Nous avons présenté les activités et on a demandé vers quelles animations ils voulaient se diriger entre la cuisine, la préparation de cocktails et les jeux d'animation.

Explication des activités

Il y avait donc 3 groupes de composés. Le premier à la cuisine avec 10 personnes en situation de handicap : ils ont fait des madeleines au citron et aux pépites de chocolat, des tartes aux pommes,des brownies au chocolat et des rochers coco. Un deuxième groupe proposait une activité fabrication de cocktails : ils étaient 15 personnes. Dans les cocktails, il y avait du sirop, du schweppes, du jus d'orange, du jus d'ananas et ils ont fait des brochettes de fruits. Pour le dernier groupe, des jeux d'animation étaient mis en place et au total, il y avait 30 personnes à participer : il avait un mini-basket assis, de la peinture, des jeux adaptés aux épreuves olympiques.

Après un petit goûter, ils sont repartis avec leurs gâteaux et le sourire !

Katell DESHOMMES et Raphaël LEROY

Elèves de 2de pro La Guerche

Octobre rose a été inventé aux Etats-Unis en 1985 par Evelyn Lauder vice-présidente de Estée Lauder (marque de cosmétiques) et puis en France en 1994. Evelyn Lauder a eu cette idée car elle a subi un cancer du sein.

Au lycée, différentes actions ont été proposées dans ce cadre. Par exemple, jeudi 17 octobre 2024, tout le monde, élèves et enseignants, a été invité à s’habiller en rose pour prendre une photo ensemble. Ce geste a pour but de sensibiliser les gens à la lutte contre le cancer du sein.

Par ailleurs, deux élèves de seconde GT ont pris l’initiative d’organiser une vente. Les bénéfices iront à l’association "La Ligue contre le cancer" pour aider les femmes et faire avancer la science contre le cancer du sein.

En dehors du lycée, les actions pour Octobre rose sont nombreuses, l'une nous a particulièrement intéressé :

Aurélie, la présidente du club de basket de Val d'Izé, club essentiellement féminin, a organisé une tombola pour aider la Ligue contre le cancer. Cette action consistait à s’inscrire grâce à un ticket à 1 euro déposé dans une boîte rose à disposition lors des matchs à domicile. Le tirage au sort permettait de gagner un ballon rose de basket.

Témoignage

Nous avons aussi eu l'opportunité d'interviewer Jeanine. "J’ai eu un cancer du sein en 1991 et j’ai fait une récidive 20 ans après." nous a-t-elle raconté librement.

Comment l’avez-vous appris ?

Pendant ma première consultation, mon médecin a vu quelque chose mais il n’était pas certain donc il m’a dit de refaire une mammographie six mois plus tard. A la deuxième consultation il n’a rien trouvé. Pour ma troisième consultation, une tumeur au sein a été diagnostiquée. Il a donc été décidé de m’opérer pour enlever la tumeur. Il s'est avéré que la tumeur était maligne.

Quel traitement avez-vous eu ?

J’ai eu un premier traitement en 1991 appelé radiothérapie. Le deuxième traitement s’est passé pendant ma récidive : j'ai dû me résoudre à faire une ablation du sein et j’ai ensuite eu une chimiothérapie pendant 5 mois. Mais, maintenant je vais bien même si les contrôles restent stressants.

Est-ce que soutenez les associations qui luttent contre le cancer du sein ?

Oui, en faisant des dons ; je participe également à une marche pour la lutte contre le cancer tous les ans.

Pour en savoir plus, contacter la Ligue nationale contre le cancer au 0 800 940 939.

Aline HALOPAU et Klervi HUE

Élèves de seconde GT Vitré

La lecture sous toutes ses formes n'a pas du tout la même signification pour chacun.

Par exemple, pour certains, elle est synonyme de praticité, les journaux étant une source incroyable d'informations encore aujourd'hui. Pour d'autres, tout ce qui touche au monde littéraire n'est pas autant source de "plaisir" pour différentes raisons. Et puis, il y a aussi le groupe de personnes dont je fais partie, celui des personnes qui aiment lire car cela leur permet de s'évader de leur cage, d'échapper à la vie réelle, de s'éloigner de ce monde.

Pour moi, ne serait-ce que pour un court laps de temps (quelques minutes, une heure voire plus), découvrir des mondes, des univers inconnus qui dépassent l'imaginaire même pour les plus imaginatifs d'entre nous, c'est ce que m'apporte la lecture. Des récits qui nous permettent de voyager et qui remplissent nos coeur à ras-bord de chaleur et d'autres choses que notre univers à nous est incapable de nous apporter certaines fois.

De plus, la lecture m'a aussi permis d'apprendre énormément de choses par moi-même dont le fait que la littérature n'a pas toujours été accessible pour tout le monde et surtout de manière aussi simple, les femmes, les premières, ayant dû se battre férocement et à moult reprises pour avoir un jour le droit de voir publier une de leurs oeuvres et d'être reconnues pour cela.

Messaline POISSONÉlève de 2de pro La Guerche

PNL est composé de deux artistes : Ademo, de son vrai nom Tarik Andrieu et Nos, de son vrai nom Nabil Andrieu. Ils sont nés le 26 décembre 1986 et le 25 avril 1989 et grandissent au quartier des Tarterets à Corbeil-Essonnes avec un père absent plusieurs fois emprisonné. Après des débuts solo, le groupe se forme et sort une EP "Que La Famille" en 2014. PNL (Peace and Love) est né. En juin 2020, le disque est certifié disque de platine.

La confirmation

Le 8 mai 2015, le groupe annonce la sortie de leur prochain album en sortant "Plus tony que sosa". Le 30 octobre 2015, PNL sort "le monde chico". En une semaine, l'album cumule plus de 15 000 ventes. L'album est aujourd'hui triple disque de platine. Un mois plus tard, sort DA désormais classique du rap français. En septembre 2016 sort "Dans La Légende". En une semaine, l'album est disque d'or. En octobre, l'album est certifié disque de diamant. Le 7 juillet 2017, sort le clip officiel "jusqu'au dernier gramme" concluant ainsi un court métrage sur quatre titres. Dans l'album, on retrouve des morceaux tels que" naha, da, onizuka ,luz de luna ou uranus". Aujourd'hui, l'album s'est écoulé à plus d'un million d'exemplaires et est le 2ème album le plus vendu du rap français.

L'apothéose

Le 22 juin 2018, PNL sort "à l'ammoniaque" et annonce leur prochain album après plus d'un an d’attente. Le 22 mars 2019, ils font un live de plusieurs heures sur YouTube à 20h le clip 'au dd' sort filmé sur la tour Eiffel. C'est la vidéo la plus vue du youtube francais et le son le plus streamé en 24h sur Deezer. Aujourd'hui, "au dd" a plus de 220 millions de vues. Le 5 avril 2019, l'album "Deux Fréres" sort et en seulement 3 jours, il est certifié disque d'or et en 1 semaine, disque de platine. En janvier 2020, le clip "au dd" remporte une victoire de la musique dans la catégorie création audiovisuelle. Aujourd'hui, l'album est certifié double disque de diamant. On y retrouve des titres tels que : "91's, deux fréres, déconnecté ou zoulou tchaing". Le 9 décembre 2023, PNL sort "un jour de paix" pour rendre hommage aux victimes de Gaza.

Nos sons préférés sont "Luz De Luna" ainsi que "Comme pas Deux" et nos albums préférés sont "Deux frères" ainsi que "Dans la Légende".

"PNL est un groupe que j’aime beaucoup et qui m’inspire profondément. Leur musique a toujours eu une place spéciale pour moi, et j’ai toujours apprécié leur style unique et leur capacité à créer des ambiances qui résonnent" témoigne Ethan.

Pour Alexis "PNL a révolutionné le rap français avec leur propre style. Avec des changements de musique exceptionnels, tu es tout de suite dans leur propre monde à l'abri des caméras, c'est un choix certes personnel mais ça leur enlève une charge mentale. C'est eux qui décident de leur propre carrière. Depuis 2016, j'ai toujours accordé une place importante à PNL" .

Ethan et Alexis

Élèves de 2de pro La Guerche

C'est un sport d'équipe se jouant à haut niveau avec des joueurs professionnels et amateur, pratiqué à l'international et connu de tous. C'est un sport opposant deux équipes de onze joueurs.

Nous avons interviewé un joueur et une joueuse de foot de deux clubs différents sur leurs situations et expériences dans le football.

Clément Lemaréchal : "Je joue au foot à La Guerche-de-Bretagne, au RCRG. Je joue au foot depuis 7 ans maintenant. J'aime le foot car c'est un sport d'équipe, c'est un sport dynamique qui demande de l'énérgie, avec une cohésion d'équipe, avec une force également mentale car peu importe la météo, s'il y a entrainement ou match, on y va. Il y a également les blessures, les entorses etc... Donc il faut vraiment aimer ce sport pour le pratiquer, j'en fais depuis longtemps et je ne me suis jamais lassé. Ca me passionne de plus en plus chaque jour."

Lena Clech : "Je fais du foot depuis 3 ans, à Chateaugiron au club USC. C'est un loisir auquel je suis très attachée depuis le premier jour où j'ai débuté ce sport. J'aime jouer au foot car c'est un sport d'équipe où tout le monde s'aide et évolue ensemble. C'est aussi le seul sport pour lequel je ne me suis jamais découragée et ça ne risque pas d'arriver."

Clément et LénaÉlèves de 2de pro La Guerche

Pour nous, la lecture n’est pas seulement une activité, c’est aussi une passion. Il nous semble que c’est souvent aussi un moyen de donner des leçons de vie au lecteur, de changer les mentalités, sa vision des choses. Nous allons vous parler de deux séries de livres qui nous ont beaucoup plu et marqué.

Heartstopper (d'A. Oseman, eds Hachette) est une série de romans graphiques en 6 tomes. L’histoire se situe dans un lycée anglais et commence avec la rencontre des deux personnages principaux pendant une heure d’aide aux devoirs. Charlie est en 3e, son homosexualité a été dévoilée, ce qui a entraîné une année de harcèlement. Nick est en 2nde, et découvrira au cours de l’histoire qu’il n’est pas hétérosexuel, mais bisexuel. Ils deviendront amis, puis commenceront à développer des sentiments l’un pour l’autre. Cette histoire pleine de rebondissements défend des causes importantes et sensibles, telles que l’homosexualité, la communauté LGBTQUIA+, le TCA (trouble du comportement alimentaire), le harcèlement, l’automutilation. Ces livres peuvent aider certains jeunes, même adultes et changer les mentalités, permettre d’accepter les différences.

Dans un autre registre, Les Carnets de l’Apothicaire (de N. Ikki, eds Ki-oon), est une série de mangas en 13 tomes (histoire en cours). C’est une histoire assez réaliste, qui se passe à l’époque des empereurs au Japon. On suit les aventures de Mao Mao, une jeune femme qui travaille à la cour. Elle cache ses connaissances en tant qu’apothicaire pour éviter tout problème. Elle se retrouve malgré elle au cœur d’une intrigue et finira par résoudre une enquête sur un empoisonnement. Mao Mao se fera remarquer par Jinshi, fonctionnaire de haut rang au service de l’empereur. Grâce à ses connaissances et son intelligence elle sera embauchée en tant que goûteuse pour la concubine favorite de l’empereur.

L’héroïne est claire dans ses explications et les dessins sont beaux et précis, ce qui permet la bonne compréhension. L’histoire est aussi originale que son personnage principale féminin, qui possède une personnalité assez unique avec son obsession pour les poisons. Mao Mao est intelligente, indépendante, courageuse et ose s’imposer quand la situation le veut. Je trouve l'histoire originale et elle attire facilement la curiosité du lecteur. Ces deux séries sont disponibles au Cdi !

Julie GAUTHIER
et Enola AMIOT-BOISSET

Élèves de 2de GT Vitré

Toutes deux passionnées d'équitation depuis toutes petites, nous pratiquons de temps en temps le dressage pendant nos cours d'équitation. La discipline est très compliquée car il faut connaître tous les placements de jambes en exerçant une pression de jambe au niveau de la sangle (partie attachée à la selle), être en accord avec le cheval (suivre l'animal et avoir une bonne relation).

Enfin il faut que cela soit précis (compréhension du cheval par rapport aux aides).

De nombreuses disciplines existent en équitation comme le cross, le saut d'obstacles, la course d'endurance, course de trot monté et le dressage. Nous préférons le dressage car il faut être concentrée et bien entraînée. On trouve cela élégant, gracieux, et de toute beauté à observer.

Au moment des JO de Paris 2024, nous avons regardé les épreuves de dressage qui se déroulaient au château de Versailles dans une carrière aménagée. Nous avons suivi Karim Laghouag qui montait Triton Fontaine (cheval hongre). Il a fini deuxième du classement. On a aussi suivi Kate Shoemeker qui est une américaine avec une faiblesse musculaire et des spasmes du côté droit de son corps : elle a donc participé aux jeux paralympiques avec son cheval Viviane, elle est arrivée cinquième.

Mme Lanoë notre prof d'EATDD (économie, agronomie, terrritoire, développement durable) apprend le dressage et fait quelques concours d'allure et de bon déplacement en amateur. Elle aime le dressage "pour la complicité avec le cheval et le fait de danser sans montrer l'effort du travail". Elle a commencé à monter dès l'âge de 8 ans, en club pendant 2 ans. Puis elle s'est occupée du cheval d'un propriétaire pour finir par en acheter un il y a 15 ans. Elle a assisté aux JO de Paris 2024 et a suivie Chiara Zenati, une française qui a participé au dressage. Elle a trouvé la carrière "bien aménagée et magnifique avec en plus des bénévoles toujours accueillants et une bonne ambiance".

Cynthia ORHAN
et Mailys PHILIPPE-LOUAZEL

Élèves de 2deGT Vitré

Passionnées par les animaux, nous sommes touchées par tous ceux qui n'ont pas de vie stable.

En France, environ 200 000 chats et chiens sont abandonnés chaque année, surtout en été, selon la SPA. Principales causes ? Les départs en vacances, le manque d’argent, la mode, les nombreuses naissances, l’animal trop jeune ou trop âgé... Une conséquence ? La surpopulation des refuges.

Laura, agente animalière, a répondu à nos questions. Son refuge, situé dans le sud de la France, n'accueille que des chiens, peu de pures races. A l'année, il y a environ 50 places pour accueillir les chiens. Les abandons volontaires sont peu fréquents, lorsque le chien est pucé ou tatoué, le propriétaire est retrouvé. Après 10 jours de pension, si le propriétaire ne vient pas récupérer l'animal, il est mis à l'adoption.

Ce refuge est en lien avec environ 30 communes, qui leur confient les chiens trouvés. Les soigneurs enregistrent entre 150 et 200 adoptions par an, pour 550 à 600 entrées de chiens.

En France, on compte aussi d’autres moyens pour contrer l’abandon comme le pet-sitting (garde d'animaux à domicile), la pension animalière, les familles d’accueil, les bars à chat... A Vitré, il y a aussi un refuge au Bois Pinson et des associations en ligne telles que Bêtes de scène.

Océane et Chloé

2nd GT Saint-Exupéry Vitré

Moi c'est Laurine, j'ai 15 ans et j'ai une seule passion : l'agriculture.

Depuis toute petite je participe aux travaux de la ferme de mes parents, à Retiers, tous les jours.

J'aime m'occuper des vaches, être auprès d'elles (les traire, les nourrir...)

Tous les soirs, je rejoins mon père pour l’aider : faire la traite, laver la salle de traite, donner le biberon de lait aux petits veaux et le seau aux plus grands, remplir la désileuse (engin agricole pour nourrir les vaches) et les pailler pour que les vaches soient propres...

Mais j'adore tout autant mener les engins agricoles pour travailler les terres, les récoltes.

Voir une jeune fille conduire un tracteur étonne souvent mais pour moi, tout est normal.

Conduire le tracteur c'est plus qu'une passion, je peux passer des heures à conduire sans m’ennuyer.

J'apprends de jour en jour dans le monde agricole grâce à mon frère, mon père et mon papy.

C'est pour ça que j'aimerais en faire mon métier en récupérant la ferme de mon père avec mon frère.

Pour cela, après le bac STAV (Sciences et Technologies de l'Agronomie et du Vivant), j’envisage de passer un BTS agricole.

Laurine HEUDE

Élève de 2de GT Vitré

Pour Keryann 15 ans, footballeur à Janzé et élève au lycée Saint-Exupéry de Vitré, le foot prend beaucoup de place dans son quotidien. Ainsi, il s’entraine deux fois par semaine, le mercredi et le vendredi et a un match le samedi. Keryann explique pourquoi il aime tant ce sport en répondant à quelques questions ?

Tout d’abord, pourquoi as-tu voulu pratiquer le foot ?

J’adore les sports en équipe. Et aussi, grâce à cette passion je me dépense beaucoup, cela me fait du bien. Enfin, j’aime la compétition et me retrouver en équipe lors des matchs (le samedi) et tournois en fin de saison.

Depuis quand pratiques-tu le foot ?

Je pratique le foot depuis 4 ans, j’ai commencé à 10 ans, quand j’étais en début de sixième. Avant le collège, j’ai essayé de nombreux autres sports : judo, basket, athlétisme, escalade…

Quand et comment as-tu découvert le foot ?

Lors de la coupe du monde 2018, ma famille m’a fait découvrir le foot lors d’un match inoubliable (France-Croatie). Nous y avons assisté au stade de France, à Paris. Grâce à cela, j’ai pu développer ma passion pour le foot car quand j'ai assisté à cet événement, l'ambiance était unique, les cris venaient de partout, l'enthousiasme des supporters m'a reveillé à chaque but. Il fallait chanter et crier aec eux, mon seul rêve à ce moment était d’être sur le terrain à la place de mon joueur préférer, Kylian Mbappé. J’avais entrepris d’être joueur professionnel étant petit mais cela s'est envolé depuis malheureusement,

Car c’est difficile, je n’avais hélas pas le niveau pour ça mais je continue à m’entrainer le plus possible quand je le peux.

Dans quel club joues-tu actuellement ?

À présent, je suis licencié à l’US Janzé mais mon tout premier club était l’AS Retiers : je suis resté 3 ans dans ce premier club où j’ai effectué ma 1 ère année.

Pourquoi as-tu changé de club ?

Le club de Janzé était plus proche de ma résidence puisque j’habite à Coesmes. Ensuite depuis que je m’y entraine, j’ai l’impression de progresser car quand je jouais à Retiers je n’étais que de niveau D3 (dernière division du classement) et j’avais l’impression de ne pas beaucoup m’améliorer. Depuis que j’ai changé de club, j’ai pu évoluer en D1.

Est-ce-que ton club a un bon palmarès ?

Pour l’instant, mon équipe n’est pas très haut classée parce que le niveau des jeux adverses est élevé. Sur 4 matchs, nous n'avons gagné qu'une fois pour trois défaites mais ce n'est pas le plus important.

Keryann DELAUNAY
et Tom LESTAS

Élèves de 2deGT Vitré