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Rubrique Géopolitique
L'année de tous les dangers !
SPÉCIAL ÉDUCATION
pages 6 à 9
Parcoursup, tenue unique, groupes de niveau, Médiatiks...
N° 1 - Mars 2024 | https://www.ism-lapro.fr/ | ISMP |
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs
Bonjour !
J'ai le plaisir infini de vous accueillir dans notre journal à travers cet éditorial. Je vous souhaite, au nom de toute l'équipe de rédaction, une très belle année 2024, qu'elle soit pour vous synonyme d'espérance, de rêve et de bonheur. Souvenez-vous que rien n'est impossible à celui qui essaie !
Comme disait Antoine De Saint-Exupéry, « Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité ».
En ce début d'année, vous remarquerez du changement. En effet la forme change, mais le fond et le cœur infini que nous y mettons, pour vous ne changera jamais !
Avant de vous présenter votre numéro, j'aimerais porter à vos cœurs, en ce début d'année, deux attentions au vu des événements récents que je trouve particulièrement importants.
Le premier concerne un chiffre, sorti il y a quelques jours, et qui concerne le harcèlement scolaire. Vous le savez, ce fléau est important, et ces dernières nouvelles le montrent bien. De la 6ème à la terminale, au moins un élève par classe subit du harcèlement. Un chiffre qui terrifie et qui concerne donc au moins 1 adolescent sur 30. Comment dans un pays dit évolué, civilisé ou encore développé, pouvons-nous encore rencontrer ce genre de problème ?
Je veux donc vous donnez un message d’espoir et vous apporter mon soutien, vous êtes des personnes exceptionnelles, n’en doutez pas !
La seconde attention dont j'aimerais vous faire part concerne les agriculteurs. Nous avons vu ces dernières semaines ce que nous refusions de voir depuis des dizaines d'années : des agriculteurs en souffrance, souffrance qui les mène parfois à l'obligation de lâcher leurs terres, leurs bêtes, leur vie. Certains abandonnent sous le poids de ce fardeau. Un agriculteur se donne la mort tous les deux jours.
Sans ces hommes et ces femmes, nous ne sommes rien. Ils se lèvent à 5h du matin et se couchent à 23h pour que nous ayons de quoi remplir nos assiettes avec des aliments sains. Et pour cela, nous ne pouvons que les remercier, et même les louer.
Un grand merci de porter ces élèves et ces agriculteurs dans vos cœurs. Nous vous soutenons !
Maintenant, chose promise, chose due, voilà la présentation de votre numéro !
Nous avons en ce mois de février choisi de nous axer sur l'éducation : l'éducation aux médias avec le concours Mediatiks, un article sur la plateforme Parcoursup, ou encore sur de nouvelles mesuresannoncées récemment par le gouvernement, comme la tenue unique ou encore les groupes de niveau.
Vous pourrez aussi retrouver en exclusivité et en intégralité une interview de Mme Mendez, professeure de SES passionnée par son métier (et qui aime La Chaumière ; on fonce !).
Au programme, se trouvent aussi deux articles rédigés par vos rédacteurs en chefs, l'un sur la difficulté de bien choisir son orientation page 16, réalisé par Alexandre Lepage et un article sur la crise du secteur agricole, par moi-même page 18.
Pour ce qui est de vos célèbres rubriques habituelles, telles que le fameux "Y Que Pasa A L'ISM", vos rubriques culturelles, la rubrique Sport ou encore le thème de votre prochain concours photos, ils sont bien entendu disponibles et n’attendent que vous !
Vous trouverez en page 13 un questionnaire, ce dernier ne vous prendra qu'une minute de votre temps et nous permettra de nous améliorer, d'avoir votre avis ou encore de vous permettre de nous faire des proposition. Je vous remercie par avance pour votre aide !
Je vous souhaite, au nom de toute l'équipe du journal, d'excellentes vacances. Reposez-vous, et réfléchissez à vos rêves !
Merci de votre fidélité,
Alexis de Maulde
Concours photos
Nouvelle période rime avec nouveau concours ! J’ai la chance de vous proposer pour ce premier concours photos de cette année 2024, un thème libre. Vous connaissez le principe, laissez juste parler votre imagination, que ce soit un lever ou coucher de soleil, une photo en noir et blanc… Le nombre de possibilités est infini ! Je compte sur vous et votre créativité.
Comme d’habitude, même si vous les connaissez, je vous remets les règles essentielles !
- Évitez de montrer des visages reconnaissables.
- Vous devez être l'auteur de la photo
- Les retouches sont autorisées.
Veuillez envoyer votre photo avant le vendredi 15 mars à l'adresse mail suivante : elise.cottereau@ism-lapro.fr
Nous sommes impatients de découvrir vos créations photographiques !
Sortez vos téléphones, appareils photo, tablettes, et surtout, amusez-vous et laissez parler votre créativité !
Alexis de Maulde - responsable concours photos
¿Y que pasa a l’ISM ?
Dans cette rubrique, vous pourrez découvrir les événements que vous avez peut-être manqués, ceux en cours ou à venir.
Pour commencer revenons un peu en arrière : les éco-délégués du lycée ont récemment organisé une grande braderie, qui s'est déroulée du 31 janvier au 2 février. Les bénéfices de cet événement ont été reversés à la SPA.
Le lycée a par ailleurs ouvert ses portes le vendredi 9 et le samedi 10 février ; cela a donné l'occasion aux élèves de faire découvrir aux - peut-être - futurs lycéens de l'Institution, notre magnifique établissement ainsi que les associations et spécialités présentes au sein du lycée. Un autre événement spécial à ne pas manquer est le prochain "Vendredi de l'Orientation", prévu le 16 février. Cette journée sera consacrée à la Gestion, au Droit et la Défense.
Plusieurs voyages ont eu lieu en cette période hivernale. Du 19 au 23 février, les élèves spécialisés en anglais, auront la chance de découvrir Londres lors d'un voyage éducatif passionnant. Les éco-délégués iront à Morlaix, afin d'échanger sur les politiques de soutien au développement durable avec le collège Chateaubriand en visioconférence.
Par ailleurs, l'Institution a le plaisir d'accueillir trois étudiants italiens depuis le 11 janvier dernier, et ce jusqu'à la fin de l'année. Les lycéens pratiquant l’italien, partiront en échange à Milan juste après leur retour de vacances.
En parallèle de ces événements et voyages exaltants, le lycée s'engage à améliorer le bien-être et la sécurité de ses élèves. Ainsi, des séances de relaxation ont été initiées pour les secondes, visant à les familiariser avec les différentes méthodes de gestion du stress et de relaxation. Les élèves de secondes et de premières ont participé à une séance de sensibilisation aux dangers de la consommation d'alcool et de drogues en milieu festif. Une dernière initiative importante qui leur a été présentée est l'éducation à la sécurité routière, pour sensibiliser les élèves aux dangers de la route et promouvoir un comportement routier approprié. Erwann Lanoë
INTERVIEW
Mme Mendez, professeure de SES
Pouvez vous présenter votre rôle au sein de l’institution ?
C’est ma 5ème année ici, je viens d’une autre région mais c’était une vraie volonté de venir ici. Je viens à St Malo depuis que je suis née, je n’aurais pas imaginé venir travailler à l’Institution un jour. Je suis donc professeure de SES en seconde en première et en terminale, je fais également un peu d’orientation depuis cette année.
J’ai toujours été professeure principale, c’est une grosse charge de travail mais c’est bien car cela permet de mieux connaître ses élèves et c’est principalement ça que je recherche, suivre des élèves, les voir évoluer, les aider à passer à la vie qui commence vraiment. Vous allez voir votre vie va réellement commencer après votre bac !
Votre parcours d’études ?
J’ai toujours voulu être professeure et à partir de la première j’ai bien aimé les SES. Donc je voulais être professeur de SES ou d’histoire-géographie. J’ai hésité longtemps mais en histoire, si au final, je ne voulais plus être professeure cela allait être plus compliqué pour trouver du travail. J’ai alors choisi les SES. J’ai fait une maîtrise d’économie à la Sorbonne, puis j’ai pris une année sabbatique pendant laquelle j’ai hésité entre faire de la photographie, de la psychologie ou de la sociologie. Finalement c’est la sociologie qui était le plus logique pour être professeur de SES et qui a prolongé mes études d’économie. Ensuite je suis allée à l’IUFM pour préparer le concours que je n’ai pas eu tout de suite car
contrairement à maintenant, on était dans des années où chaque année le nombre de postes au concours était divisé par 2. Je l’ai passé une première fois et je l’ai loupé à pas grand-chose. Après j’ai commencé à faire des remplacements en Bretagne en continuant de passer le concours « en touriste », puis dès que j’ai pu je l’ai passé en interne et cela a marché tout de suite très bien.
Une préférence pour Paris ?
Ah non pas du tout ! Je suis née en région parisienne mais je passais mes vacances ici dès que je pouvais. Quand j’étais étudiante, il fallait retourner à l’université pour l’inscription pendant les grandes vacances mais je faisais l’aller-retour en TGV dans la journée. J’ai commencé à faire des remplacements en Bretagne mais pour des raisons familiales j’ai dû retourner en région parisienne et j’y suis restée 19 ans avant de pouvoir revenir. Ce n’est quand même pas la même vie ici ! J’y retourne de temps en temps parce que j’ai de la famille et des amis là-bas mais franchement, moins j’y vais mieux je me porte ! C’est là que l’on se rend compte qu’ on est vraiment bien ici.
Vous avez toujours eu envie d’exercer ce métier ?
Enfant, je voulais être professeur des écoles et puis au collège, je voulais être professeur d’histoire géographie . Lors de mon Bac B , en première j’ai fait des SES et là ça été la révélation. Mais j’adorais aussi l’histoire. C’est vrai que quand je peux placer un petit point d’histoire dans mes cours, j’aime bien cela !
Que pensez-vous du métier de prof aujourd’hui ?
Ce n’est pas évident, on nous met beaucoup de contraintes qui viennent des ministères avec des programmes par exemple qui ne sont pas toujours faisables. C’est vrai que parfois je m’interroge pour savoir si je le ferai jusqu’à la fin de ma carrière, peut-être pas.
C’est pour ça aussi que je me tourne un peu plus vers l’orientation car c’est plutôt cet aspect là que j’aime bien, essayer de guider les élèves, les aider à trouver leur voie, leur place, leur chemin. C’est ça que je trouve le plus important et c’est ce qui fait que je suis toujours là pour faire ce métier parce qu’on aide des êtres humains à grandir. C’est un métier dans lequel on se sent utile malgré des conditions pas toujours évidentes. Je trouve qu’on devrait nous laisser un peu plus faire ce que l’on sait faire et un peu moins nous embêter avec des décisions qui ne sont pas adaptées. Par exemple, reporter les épreuves de spécialités du bac en juin , c’est bien, mais quand va-ton pouvoir préparer le grand oral ? Et personnellement je n’ai pas envie d’envoyer mes élèves au grand oral sans les préparer, sans leur donner la possibilité de réussir au mieux cette épreuve. Et surtout bien réussir, ça donne confiance pour la suite.
Que pensez-vous de l’avenir du métier ?
Ça ne va pas forcément être facile pour ceux qui vont venir après. Je le conseillerai sûrement quand même. C’est un métier dans lequel on se sent vraiment utile. Donc même si ce n’est pas évident je le conseillerai quand même . Il y a peut être plus d’opportunités aussi qu'à mon époque. De toute façon il faudra toujours des professeurs, on l’a bien vu pendant le Covid, même si on peut trouver beaucoup de choses sur internet cela ne remplacera jamais un professeur, ni le fait d’être ensemble en classe. Pendant le Covid aussi il était difficile de savoir si l’élève suivait ou pas à distance, on ne peut pas le savoir contrairement au cours en classe.
Vous évoquez cette période du Covid, l’avez vous bien vécu ?
D’un côté oui car c’était un moment où j’avais tellement de charge mentale et tellement de problèmes familiaux à résoudre que ça été une vraie bouffée d’oxygène.
C’est vrai qu’à cette période c’était le rêve de ne plus avoir à courir partout, se poser.
Donc personnellement je l’ai plutôt bien vécu. Après je suis contente tout de même que ça soit derrière nous. Et je pense que les élèves l’ont sûrement moins bien vécu d’ailleurs.
Avez vous le sentiment que cela a accéléré des changements au niveau des technologies
utilisées en classe ? Notamment par exemple ici avec nos tablettes, pensez vous que c’est un bon outil de travail ?
Je l’utilise beaucoup. Je ne suis pas forcément trop écrans, je peux m’en passer par exemple pendant les vacances . Après, j’ai beaucoup appris parce que justement je ne savais pas forcément me servir de certaines choses. Heureusement que mes enfants étaient là pour m’apprendre pendant le confinement ! Pour moi il faut toujours voir le côté positif et puis il faut s’adapter. C’est moins de temps passé à s’énerver contre la photocopieuse ! C’est un gain de temps tout de même important. J’utilise beaucoup la tablette et je trouve que c’est pratique, on peut projeter au tableau, on peut chercher un article, une vidéo sur internet et c’est moins lourd aussi pour les élèves que d’emmener tous les livres. Je trouve que pour cela c’est une bonne chose. Je ne veux cependant pas remplacer les livres par la tablette, par exemple, quand je lis un livre, c’est un livre papier, je trouve que l’objet est important. Je demande aussi à ce que le cours soit écrit à la main pour garder l’usage du papier et du stylo car je pense que c’est essentiel pour l’apprentissage.
Est-ce que l’ambiance entre professeurs est bonne au sein du lycée ?
Oui je trouve qu’elle est bonne, on fait des soirées conviviales dans lesquelles je me blesse parfois ! On fait de l’accrobranche, on se fait des repas de noël. Donc oui, il y a une bonne ambiance toutes générations confondues. Certains ont à peine 25 ans, d’autres sont proches de la retraite, je ne fais pas de différence entre mes collègues de différentes générations. On a aussi une feuille sur laquelle on inscrit nos anniversaires et on se les fête ! On fait des pères noël secrets, cette année j’ai eu l’almanach du jardinier, et moi j’ai offert ma photo qui avait gagné le concours l’année dernière On est content de se retrouver dans la salle des profs, on déjeune souvent ensemble, on a une grande table, on rigole bien et contrairement à ce que vous pensez on ne parle pas trop d'élèves, on préfère se raconter des blagues.
Est-ce que le self est différent pour les profs que pour les élèves ?
J’y allais avant le Covid mais je n’y suis pas retourné alors que le chef est super en plus, très sympa ! C’est le même repas mais on a une petite salle à part en sous-sol et moi j’ai un peu de mal, je me sens un peu enfermée. Donc j’ai pris l’habitude de déjeuner en salle des profs dans laquelle on a une grande table avec le nécessaire pour conserver et réchauffer nos repas. Et surtout, il y a un grand canapé confortable.
Vous nous parliez de jardinage, est ce que c’est une de vos principales passions dans la vie où est ce que vous en avez d’autres ?
J’en ai plein d’autres mais le jardinage c’est venu sur le tard. En fait, je ne jardinais pas du tout. Dans la maison de mes parents, il y a un jardin à la campagne et c’était la plus grande fierté de mon papa. Il est décédé en 2018, ma maman en 2020. J’ai repris la maison avec un de mes frères et on s’occupe du jardin. C’est comme ça que je me suis mise à jardiner, c’était pour moi la meilleure façon de rendre fier mon papa, d'entretenir son jardin, de lui rendre hommage. Il y a d’autres raisons pour lesquelles je le fais, comme manger mes propres légumes. En été je n’en achète aucun, tout vient du jardin. C’est le plaisir aussi de voir pousser tout cela, on met une petite graine et puis ça donne pleins de légumes, c’es une vraie satisfaction. Et quand je fais ça je suis tranquille, personne ne vient m’embêter.
Sinon ma principale passion c’est la photographie, j’adore aussi la décoration d’intérieur, je me serais bien vue également pilote de rallye. J’adore lire aussi.
Votre auteur préféré ?
Mauriac et Delphine de Vigan
Après j’aime pas mal d’auteurs contemporains. Ça dépend du moment, en été sur la plage on a parfois envie de lire un livre qui ne prend pas la tête et à d’autres moments on préfère se replonger dans les classiques. La retraite ne me fait pas peur !
Selon vous, qu'est ce qui pourrait rendre le métier de professeur plus attractif ?
C’est ce que je disais tout à l’heure, nous laisser plus tranquille, qu’on arrête de nous changer les programmes sans arrêt, qu’on nous fasse des programmes cohérents.
Pour que cela soit attractif également il faudrait être payé correctement. Pour être payé correctement aujourd’hui, il faut faire beaucoup d’heures supplémentaires.
Un message à faire passer ?
Carpe diem
Je le dis très souvent, à mes enfants surtout . Il faut profiter de l’instant présent et ne pas s’angoisser.
Alexandre Lepage, Sébastien Baslé, Gaëtan Echasserieau et Alexis de Maulde
Retranscription par Elsa Buan
Parcoursup : la course contre la montre est lancée !
Parcoursup, cette plateforme tant appréhendée que plébiscitée par les jeunes, est ouverte depuis le 20 décembre à tous les élèves de Terminale : l'occasion pour nous de vous faire une récap !
Cette plateforme, tout le monde la connaît, et elle hante l'esprit des élèves comme des professeurs : je parle bien sûr de Parcoursup.
Le calendrier des échéances de cette année
Tout d'abord, entre novembre et janvier, les Terminales ont eu l'occasion de préparer leur projet d'orientation, sur le site de Parcoursup notamment, mais aussi par le biais d'échanges avec leurs professeurs principaux ou avec des conseillers d'orientation.
Début décembre, ils ont dû renseigner la fiche de dialogue, qui permettra d'informer le conseil de classe et ainsi de formuler des recommandarions sur les voeux de l'élève. Et le 20 décembre, c'est le grand jour, l'ouverture de pacoursup ! Ainsi les Term' ont donc pu consulter les formations auxquelles ils aspirent, et ainsi affiner, ou confirmer leurs choix. Après cela, les élèves (de Terminale comme de Première) ont pu se rendre aux différentes Portes Ouvertes organisées par les écoles, ce qui est l'occasion de vraiment se représenter à quoi cela va ressembler l'année d'après.
En parallèle, depuis le 17 janvier dernier et jusqu'au 14 mars, les Terminales peuvent s'inscrire sur Parcoursup afin de créer leur propre dossier candidat, et formuler leurs voeux, jusqu'au nombre de 10. Ils sont donc actuellement en plein dedans, et on leur souhaite bonne chance !
Et de (longs) mois d'attente plus tard, la date du fatidique 30 mai, qui est redoutée (ou espérée peut-être !) par tous. En effet c'est a partir de cette date que les formations demandées donnent leurs propositions d'admissions (oui, oui-si, non) et les lycéens auront jusqu'au 12 juillet pour répondre aux différentes propositions.
On remonte le temps : le problème avec l'ancien APB
Parcoursup a été lancé le 15 janvier 2018, à la suite du précédent système Admission Post-Bac, créé en 2002 par Bernard Koehret, en premier lieu pour l'admission en classe préparatoire, puis étendue en 2009 à toute la France. A partir de l'été 2016, APB fut petit à petit critiquée notamment à cause de son algorithme quipermettait notamment aux formations sélectives (prépa, BTS par exemple) de sélectionner les candidats en fonction de leur sexe, de leur pays de naissance, de leur nationalité ou de leur lycée d'origine, ce qui est contraire au principe d'égalité des chances. De plus, durant l'été 2017 ce sont environ 87,000 étudiants de terminale qui se sont retrouvés sans affectation à l'issue du troisième "round" de réponses de la plateforme, ce qui avait fait grand bruit à l'époque.
En bref, le gouvernement devait faire vite pour éviter un nouveau "fiasco" et proposer un site fiable, sécurisé et équitable pour les étudiants.
Une nouvelle plateforme : Parcoursup
Et c'est avec cet objectif que la toute nouvelle plateforme Parcoursup fut lancée, début 2018, par le gouvernement du nouveau président Emmanuel Macron.
Cette plateforme présentait des nouveautés, dont la fin du tirage au sort, car cela était encore pratiqué en 2017 dans certaines filières où l'offre était inférieure à la demande. De plus, les candidats peuvent maintenant former un maximum de 10 vœux, sans devoir les classer (contre 24 auparavant), ce qui permet donc d'éviter les vœux par défaut, car avec Parcoursup chaque candidat reçoit une réponse à chacun de ses vœux (Oui, non, Oui si...,).
Cette plateforme promet donc une meilleure orientation pour les jeunes, mais est-ce vraiment le cas ? Réponse 5 ans plus tard, en 2023.
Le bilan de Parcoursup cinq années plus tard
En juin 2023 est paru un bilan réalisé par le Sénat, à l'initiative de Jacques Grosperrin (LR) après 5 années de fonctionnement de Parcoursup. En général, la plateforme est très décriée et fait l'objet de nombreuses critiques, venant de divers bords politiques. En outre, elle est "associée à un sentiment d’angoisse, pour les élèves et les parents" selon le sénateur. Mais alors, y a-t-il eu des améliorations par rapport à l'ancien APB ? Toujours selon le sénateur Grosperrin « La plateforme numérique a globalement gagné en ergonomie, ses contenus ont été quantitativement et qualitativement développés, le calendrier du processus a été revu pour intégrer la réforme du baccalauréat et réduire les délais d’attente », ainsi qu'un meilleur accès aux voeux, grâce à certaines rubriques comme "les débouchés ; "contacts de l'établissment" etc... Ouf, c'est déjà ça.
Bien qu'il y ait eu des améliorations, Parcoursup reçoit tout de même un accueil très négatif. Ce serait 83 % des utilisateurs qui trouvent la plateforme « stressante ». Le constat de Grosperrin est clair : « il est certain que Parcoursup n’a, pour l’instant, pas réussi à inspirer confiance à ses usagers ». Les causes de ce "stress" ? Le manque « de rapidité, d'équité et du degré de transparence » ainsi qu'une angoisse plus globale due aux incertitudes de l’avenir, au poids du diplôme etc... Obstacles à son acceptation « contre lesquels les ministères se doivent de lutter ».
Viennent encore s'ajouter les « lacunes au niveau de l'information délivrée », « le caractère trop opaque des modalités de classement » "ainsi que la longueur de la procédure (en 2022 plus de 17.000 Terminales ont dû attendre deux mois la proposition qu'ils ont finalement approuvée).
En conclusion , Parcoursup a évolué dans le bon sens ces dernières années, mais a encore du chemin à faire pour devenir parfait !
Louis LESSIRARD
Mes sources : publicsenat.fr / parcoursup.gouv.fr / lesechos.fr / fr.wikipedia.org
EDUCATION — TENUE UNIQUE
En France, de nombreux changements sont en cours, accompagnés d'un grand débat sociétal.
Qui dit nouveau gouvernement, dit forcément nouvelles réformes. Et parmi elles, figure un grand débat sociétal vieux de quelques dizaines d’années : la « tenue unique » nommée plus communément uniforme ; mesure catégoriquement refusée par certains, louée par d’autres. Nous vous proposons de faire le point.
Historiquement
L’uniforme dans les établissements scolaires fait l'objet de grands débats. Pour émettre un avis, intéressons-nous d’abord à son histoire.
C’est au XVIe siècle en Angleterre qu’apparaît pour la première fois les uniformes, d’abord dans les écoles caritatives. En France, Napoléon qui instaure une discipline militaire, l'impose en 1802. Néanmoins, cette mesure ne fera pas école... en dehors des écoles à vocation militaire. L’uniforme scolaire revient dans les débats politiques, en 2003. Xavier Darcos, alors ministre de l’éducation, suggère à nouveau l’idée : selon lui, une tenue commune à tous permet de réduire les différenciations socio-économiques. Ainsi depuis 2003, l’uniforme refait régulièrement parler de lui. Les candidats Emmanuel Macron, Marine Le Pen ou encore Eric Zemmour avaient d'ailleurs inscrit cette mesure dans leur programme à la dernière élection présidentielle.
Il ne faut cependant pas oublier un point essentiel : l'uniforme à l'école n’a jamais été obligatoire et généralisé en France. Certains font le rapprochement avec les blouses instituées par Jules Ferry en 1881-82 en même temps que ses lois scolaires (école gratuite, obligatoire et laïque), mais il ne s'agissait pas d'un uniforme, mais d'un vêtement de protection contre les tâches d'encre.
La mesure
Cette tenue unique, ou uniforme, devrait être expérimentée à partir de septembre 2024 : voici une image de ce à quoi elle pourrait ressembler.
Il faut aussi savoir que le coût ne sera pas directement imputable aux familles ; le budget moyen d’environ 200 € sera entièrement pris en charge par l’Etat.
Si l'expérience est concluante, l'uniforme pourra être généralisé à partir de septembre 2026. L’essai est accompagné par Frédéric Garcin, président de l'agence de design nommée "Uniforme Prestige" et créateur des uniformes proposés. Pour le moment, la mesure repose sur le volontariat des établissements scolaires.
Cette mesure est-elle plausible ?
L'adoption de l’uniforme a pour principal objectif de promouvoir l'égalité et la discipline. Outre l’aspect esthétique, elle relève d'enjeux sociaux. En effet, elle permet l’inclusion de chaque élève, le but étant de réduire les discriminations socioéconomiques effectuées sous la pression de la mode - mode qui est très importante pour les jeunes générations, au détriment de l’identité de chacun. C’est pourquoi l’uniforme dans les établissements permettrait de davantage souligner l'aspect scolaire plutôt que les influences sociales.
Néanmoins, bien que cette mesure accentue l'égalité et la diversité, elle peut également soulever une problématique autour de la liberté individuelle. Il est primordial que la politique de l’uniforme soit élaborée en prenant en compte les besoins des élèves, mais aussi des enseignants, parents etc…car elle peut restreindre l’expression des jeunes en les empêchant d'exprimer leur personnalité, leurs cultures et valeurs, ou encore leurs convictions. Une mesure pour réduire les conflits pourrait alors devenir une source de conflits pour des élèves percevant cela comme une contrainte imposée par l'autorité.
Océane Loret Leonard - Alexis de Maulde
Groupe de niveau
Un « choc des savoirs », un objectif pour le Premier ministre.
Comme évoqué dans l’article précédent, de nouvelles mesures ont été annoncées par Gabriel Attal et parmi elles, les groupes de niveau.
De quoi s'agit-il ? Quel est l'objectif ? A partir de quand seront-ils mis en place ? Quels sont les avantages et les inconvénients ? Qu'en pensent nos enseignants ? Nous en parlons !
Concrètement, qu’est-ce que c'est ?
Ces groupes s'appliqueront aux cours de Français et de Mathématiques, pour les classes de 6ème et de 5ème. Trois échelons sont prévus : faible, moyen et bon, le but étant de permettre aux élèves d’approfondir les notions selon leur niveau. Cette réforme devrait prendre place dès la rentrée 2024. Il faut tout de même retenir que ces groupes ne seront pas définitifs et qu’ils sont destinés à évoluer en fonction de la progression des élèves.
Avantages et inconvénients
Les avantages peuvent être nombreux : faire progresser les élèves à leur rythme, lutter contre le décrochage scolaire, redonner confiance aux élèves et permettre aux enseignants de mieux adapter leurs cours… Des éléments essentiels dans la vie d’un élève et d’un enseignant.
Les inconvénients sont plus pratiques et concernent la mise en place, le budget et surtout les moyens en termes de locaux et de personnels.
Certains professeurs ont bien voulu me donner leurs avis et je les en remercie ;
-« C’est une excellente idée (les groupes de niveaux N.D.L.R.), mais non accompagnée au niveau de la mise en place, elle doit être liée à une augmentation conséquente des moyens financiers afin d’obtenir plus de personnels et de locaux. », d'après un professeur d’Histoire-Géographie.
-« Pour ! Des cours de niveau sont essentiels et les rapprocheraient des cours de soutien ! », d'après un autre professeur.
Pour conclure, voici un exemple précis. Prenons un élève de 6ème ayant des facilités en Mathématiques et un niveau moyen en Français. Cet élève, avec un très bon niveau en Mathématiques, se retrouvera dans une classe avec un professeur qui donnera cours à une classe de niveau global. En Français, ce même élève qui rencontre des difficultés, se rertouvera dans une classe où le professeur ne pourra pas adapter son niveau à celui-ci. Ainsi, un élève avec des facilités se voit bloqué dans son évolution en ne pouvant pas approfondir les leçons ; dans le cas contraire, il ne peut pas non plus progresser car les cours ne sont pas adaptés à son niveau. C’est le système actuellement en place en France.
Vous l’aurez compris, la méthode mérite d’être explorée, le plus grand problème étant les moyens mis en oeuvre pour l'appliquer.
Alexis de Maulde
Conférence en option Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain
Trois avocates du barreau de Saint-Malo sont venues présenter leur métier aux élèves.
Mercredi 24 janvier, les élèves de terminale suivant l’option Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain (DGEMC) ont assisté à une conférence qui avait pour thème le métier d’avocat et son large éventail de spécialisations. Trois avocates du barreau de Saint-Malo étaient présentes : Maître Marie-Fabrice Lecomte, avocate notamment de la ville de Saint-Malo dans l'affaire des pistolets volés de Surcouf ; Maître Karine Helouvry, avocate et présidente de l'association de Défense et d'assistance des mineurs du pays de Saint-Malo/Dinan ; Maître Catherine Jeannesson, avocate et ancien bâtonnier du barreau de Saint-Malo/Dinan.
Quelques élèves ont témoigné suite à la conférence : « Une conférence qui m’a beaucoup appris sur le métier d’avocat. Merci pour votre objectivité et votre écoute qui ont sans doute éveillé chez certains d’entre nous de nouvelles vocations en cette période influencée par nos vœux Parcoursup » ; « Merci d’avoir été honnête sur votre métier, en nous présentant les inconvénients et les avantages !! Vous nous avez donné extrêmement envie de tenter notre chance dans ce beau métier. »
Merci à Mr Beaumont pour l’organisation de cette conférence (et celles qui vont suivre). Merci à Maître Lecomte, Maître Helouvry et Maître Jeannesson d’avoir présenté leur profession. Vianney Archambault
LowTech : Du vent à la prise !
Après les pédaliers de l'an passé, les éoliennes cette année…
Après le succès du projet de l’an passé, avec la construction de pédaliers chargeurs de tablettes, l’atelier Low Tech ISM est revenu cette année avec un nouvel objectif tout autant ambitieux : la conception d’éoliennes. Prônant le développement durable avec la conception de technologies à partir de matériaux de récupération, la Low Tech constitue un véritable défi au cœur des enjeux du XXIe siècle, auxquels sont sensibilisés les lycéens. « J’ai voulu m’engager dans le projet Low Tech en raison de mon intérêt pour les technologies durables et pour approfondir mes connaissances dans les projets écologiques actuels. » témoigne Iris, élève de terminale.
Septembre, après une réunion de lancement, dix élèves motivés s’embarquent dans le projet, constituant 2 groupes, pour 2 éoliennes. Ponctué par des séances le midi, dans un atelier en plein aménagement, les éoliennes voient peu à peu le jour : une chute de bois pour l’aileron, des tuyaux en PVC pour les pales qui feront tourner un moteur récupéré sur de vieilles imprimantes… Les difficultés, elles, ne se font pas attendre : des pâles mal découpées à recommencer, la base des pâles à refaire, des flammes peintes à l’envers… jusqu’au dernier moment, où le moteur, qui ne délivre plus de tension assez forte, doit se faire remplacer et rebelote, c’est tout le circuit électrique qui est à refaire ! Mais l’équipe ne se laisse pas décourager et ses efforts n’auront pas été vains, car c’est un prototype abouti qu’elle a envoyé à une école d’ingénieurs grenobloise début février.
Partenaires du projet, cinq étudiants nous accompagnent dans le but de tester et d'améliorer le prototype à l’aide de moyens perfectionnés. « Je trouve ce partenariat vraiment bien car ça permet de s’ouvrir l’esprit sur le monde des études supérieures et d’avoir un avis extérieur sur notre éolienne pour progresser, ça nous apprend à collaborer. » se réjouit Aude, élève de Terminale.
Pour les lycéens et professeurs impliqués dans le projet, l’aventure est loin d’être terminée. Ils travaillent maintenant à rendre fonctionnel le deuxième prototype d’éolienne, à épauler les étudiants grenoblois au cours d’échanges en visio, avant de déterminer le lieu précis de l’implantation de l’éolienne à Saint-Malo à l’aide de mesures du vent. Déjà suivis par une équipe de réalisation d’un reportage sur les lycées éco-responsables, les élèves pourront par la suite valoriser le projet auprès des partenaires et au niveau local, tandis qu’une promotion se prépare également au sein de l’hémicycle du Conseil régional des Jeunes de Bretagne.
« Maintenant que le colis est expédié, nous ne pouvons être qu’optimiste pour la suite du projet, le prototype est fonctionnel et le partenariat est bien engagé. » conclut avec enthousiasme Mr Riester, organisateur du projet dans le lycée. Ombline TH
Un concours journalistique : Médiatiks
Cette année encore et comme tous les ans depuis 7 ans, le Kelaouenn participe au concours Médiatiks .
En effet, le Clemi organise un concours entre les différents médias créés par des établissements scolaires. Tous les écoliers, collégiens, lycéens ou élèves d’un autre type d’établissement qui produisent un média peuvent donc participer à ce concours. Le concours comprend différents prix, répartis en 4 catégories : la catégorie journaux imprimés et en ligne, la catégorie radios/podcasts, la catégorie vidéos/WebTV et, enfin, la catégorie reportages photo. Au total, ce seront 16 prix nationaux qui seront décernés en juin 2024. Les différents établissements envoient une version de leur média entre mars et avril (selon leur situation géographique), puis Médiatiks est organisé en deux phases, la première à l’échelle académique et la seconde au niveau national. L’objectif du concours est, en premier lieu, de favoriser la liberté d’information et d’expression des élèves. Selon Sonia Devillers, la présidente du concours en 2024, tous les sujets sont intéressants, les jeunes ont toujours quelque chose à dire quelque soit le sujet. Anne Claire Coudray qui était présidente du concours en 2023, nous livre dans une interview réalisée pour le lancement de la nouvelle saison Médiatiks, sa pensée sur ce concours destiné aux médias scolaires « C'est un vrai projet qui va donner à chacun sa place. Lancez-vous ! » En effet, pour elle, l’idée de promouvoir de tels concours a l’école ne se discute même pas « c’est LA bonne idée »
Vous pourriez vous demander : participer à ce concours, pourquoi pas, mais dans quel but concrètement ? A la clé, de nombreux lots sont à gagner avec les partenaires du concours (1 jour 1 actu, le JDE-Journal des enfants, Le Monde des ados, Histoires Vraies, National Geographic Kids, Epsiloon, la Fondation Varenne, Reporters sans Frontières, l'association Jets d'encre et l’Adphile.) De plus, participer et surtout remporter ce concours est une réelle opportunité afin de promouvoir le journal du lycée. C’est également une belle reconnaissance du travail accompli par toute l’équipe du journal ! Un diplôme “Médiatiks” sera aussi décerné aux vainqueurs (vous pouvez d’ailleurs admirer le beau diplôme de 2019 au CDI ! ) Petite fierté pour le Kelaouenn qui a non seulement remporté le prix de l’originalité dans la catégorie lycées, médias imprimés en 2019, mais également le prix national en 2020.
Après 3 ans sans prix , il est temps de remporter celui de 2024 ! Elsa Buan
Sources : Clemi, education.gouv
2024 : l’année de tous les dangers
Quel avenir pour le monde en 2024 ? Trump ou Biden ? Démocraties affaiblies ? Une guerre en Ukraine qui se poursuit, un conflit à Gaza et des tensions dans toute l’Asie …
Le 1er grand événement géopolitique, c'est bien sûr l'élection américaine qui va être très serrée au États-Unis. Elle se déroulera en novembre prochain.
L'administration Biden cherchera à limiter son implication à l'international pour l'année qui vient au Proche-Orient, en Asie de l'Est, mais aussi en Europe de l'Est.
Le reste du monde se prépare à une victoire éventuelle de Donald Trump qui marquerait le retour des guerres commerciales, la hausse de la rivalité avec la Chine et la hausse des exigences de contributions plus fortes des membres de l'Otan, ce qui conduirait la France à son souhait de constituer une défense "européenne" afin d'acquérir une autonomie stratégique et militaire vis-à-vis des Américains.
Dans ce contexte électoral, la Maison Blanche aura de plus en plus de mal à faire passer le financement du soutien à l'Ukraine par le Congrès ; de fait elle cherchera d'autres moyens pour continuer à soutenir le pays.
Cette année sera également un test pour les pays occidentaux et pour leur régime politique : la démocratie. Sa capacité sera grandement testée avec 4,5 milliards de personnes appelées aux urnes. L'exemple que nous venons d'évoquer ci-dessus des élections américaines apparaît comme un cas très parlant
Le scrutin américain cet automne décidera de l'avenir de la démocratie : c'est l'avertissement lancé par Joe Biden, alors que la Cour Suprême doit se prononcer sur l'inéligibilité de Donald Trump. Vendredi 5 janvier, le président Joe Biden a donné un puissant coup d’envoi à son nouveau duel électoral avec Donald Trump en présentant le scrutin à venir comme un test pour la survie de la démocratie américaine. Le président démocrate a très clairement posé le dilemme qui, selon lui, s’offrira à l’automne aux électeurs : le maintien du régime démocratique ou le chaos politique. Quelques minutes plus tard, la Cour suprême fédérale faisait savoir qu’elle examinerait la question de l’inéligibilité de Donald Trump à partir de février. Cette question est posée depuis la décision prise en ce sens par deux Cours suprêmes d’Etats fédérés, le Colorado et le Maine, en vertu du 14e amendement de la Constitution interdisant la fonction publique aux citoyens ayant participé à une insurrection. Pour la plus haute juridiction du pays, dont trois des neuf juges ont été nommés par Donald Trump, c’est une décision à haut risque et on ne peut exclure qu'en cas de jugement confirmant que le 14e amendement s’applique à la candidature de l’ex-président républicain, ses partisans aient de nouveau recours à la violence et mettent en cause la légitimité de la Cour. Si la décision devait être prise par une trop courte majorité des neuf juges révélatrice de la division de la Cour suprême, cela aggraverait encore la polarisation du pays. C’est à cette question, aux conséquences lourdes pour le reste du monde démocratique, que d’une certaine manière vont devoir répondre les neuf juges de la Cour suprême. Avec ce cas nous venons de voir la fragilité du système démocratique américain, lequel sera un modèle cette année pour tester la capacité de résistance de la démocratie dans le pays leader des valeurs occidentales.
Le second événement géopolitique est la guerre en Ukraine qui continue et où les négociations de cessez-le-feu semblent bien loin. Le soutien matériel et financier de l'Occident à l'effort de guerre ukrainien devrait diminuer cette année encore en raison des contraintes financières mais aussi sur fond de politique attentiste du fait des périodes électorales européenne et américaine.
Une percée significative est de plus en plus difficile à réaliser et Moscou va poursuivre, sur le modèle de Bakhmut, sa lente progression dans le Donbass.
L'objectif diplomatique est de présenter le soutien occidental à l'Ukraine comme un échec et de favoriser des négociations en cas de changement de présidence américaine en 2024.
De son côté l'Ukraine doit trouver le moyen de convaincre l'Occident d'obtenir des flux en armes suffisant pour combler les pertes de la contre-offensive. Le plus probable est que l'Ukraine reçoive suffisamment d'armes pour continuer à se défendre en espérant épuiser l'armée russe.
Les deux pays optent pour une stratégie de la guerre d'usure, en espérant que le camp d'en face cède le premier, des négociations n'arrivant qu'en 2025 ou plus tard.
On continue avec les guerres. Israël va poursuivre son opération cette année et occuper la bande de Gaza. Israël sera confronté à une situation d'insurrection, d'une instabilité régionale qui se poursuit, un recul diplomatique avec la pression internationale et une incertitude quant à sa politique intérieure. Israël aura également du mal à trouver un pouvoir politique capable de gouverner Gaza. L'Autorité Palestinienne exigera la reprise des négociations à deux États, mais est disqualifiée par une grande partie de la population palestinienne. En Israël - c'est assez peu médiatisé - mais la situation politique sera préoccupante compte tenu de la pression exercée par les familles d'otages et des moyens engagés dans la région. Le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu pourrait avoir du mal à se maintenir à long terme. La guerre informelle entre l'Iran, Israël et les États-Unis continuera également dans la région en 2024 : l'Iran et ses proxies maintiendront une stratégie asymétrique contraignant les Américains à poursuivre leur implication. Tout cela fait craindre une escalade.
Mais terminons cette projection en 2024, avec l'Asie. Le risque d'incident militaire, de crise diplomatique en mer de Chine méridionale et dans la péninsule coréenne restera présent, même si une guerre est improbable. Les Philippines continueront à protéger leur ZEE à l'aide de patrouilles conjointes avec les Américains et les Australiens, mais aussi le Japon qui s'implique de plus en plus dans la politique sécuritaire de la région. Dans la péninsule coréenne, la Corée du Nord poursuivra la modernisation de son arsenal militaire avec le soutien de la Russie. Il faut s'attendre en Corée à une accélération des essais d'armes ainsi que l'augmentation des déploiements frontaliers par les deux parties.
Cet article touche à sa fin. Il y aura beaucoup d'événements internationaux en 2024 comme vous venez de le voir : par exemple, plus de 4 milliards de personnes seront appelées aux urnes, des États-Uns à l'UE, aux scrutins démocratiques, en passant par l'Inde jusqu'à la Russie, aux scrutins verrouillés, une vague de nouveaux dirigeants internationaux ou non venant faire leur apparition. Je suis conscient que tout n'a pas été évoqué du Sahel jusqu'en Amérique du Sud (les événements au Pérou), jusqu'au élections européennes de juin prochain.
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire cet article, en espérant que cela vous ait plu.
Simon-Aderaw Martin
Seconde 4
Source : https://m.youtube.com/watch ?v=NqJ_bRkzNRg
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/06/la-democratie-enjeu-du-scrutin-americain-de-novembre-2024_6209390_3232.html
Rubrique musicale
Le festival de Sanremo
Le festival de Sanremo est un festival de chant incontournable en Italie, rassemblant chaque année des millions de spectateurs devant leur écran depuis sa création en 1951. Tout d'abord diffusée à la radio, la compétition évolue avec son temps et devient télévisée en 1958. Connaissant un succès retentissant, le festival gagne très rapidement en popularité. En effet, de nombreuses chansons présentées lors du festival sont devenues des tubes internationaux tels que Volare de Domenico Modugno mais encore Sarà perché ti amo de Ricchi & Poveri ainsi que Zitti e buoni de Måneskin.
La 74e édition du Festival s’est tenue au Théâtre Ariston de la ville de Sanremo du 6 au 10 février 2024. Le gagnant du Festival possède le droit de représenter l'Italie au Concours Eurovision de la chanson 2024. Cette compétition a rassemblé 30 artistes chanteurs, plus ou moins connus tels que Mahmood et les Ricchi & Poveri, anciens vainqueurs du concours mais aussi Sangiovanni, jeune chanteur à succès ou encore Geolier, rappeur italien ne comptant pas moins de 2,5 millions d'abonnés sur Instagram !
Cette année, c’est Angelina Mango, jeune artiste âgée à peine de vingt-deux ans, qui remporte le trophée du festival grâce au vote du jury et de la presse devant plus de dix millions d'italiens scotchés devant leur écran. Elle s'est en effet imposée devant le rappeur Geolier qui a reçu 60 % des voix du public. C'est donc avec son titre La noia qui invite à célébrer l’ennui dans une danse enivrante qu'elle représentera l’Italie à l’Eurovision en Suède au mois de mai !
Alannah Henry
Cinéma : place aux récompenses !
Golden Globes, César, Oscar… La liste des prix de l’audiovisuel est longue. Un film distingue la France : « Anatomie d’une chute »
Pour la 81e édition des Golden Globes, qui s'est tenue le 7 janvier, Oppenheimer fut l'œuvre la plus récompensée, recevant pas moins de 5 Golden Globes : film dramatique, réalisation, acteur dans un film dramatique pour Cillian Murphy, acteur dans un second rôle pour Robert Downey Jr. et musique de film. Cependant, le film français Anatomie d'une chute a reçu le Golden Globes du scénario, ainsi que du film en langue étrangère
Ce film, qui a valu à sa réalisatrice Justine Triet la Palme d'Or lors du festival de Cannes, faisant d'elle la troisième femme à l'obtenir, lui permet aussi de prétendre à 5 nominations aux Oscars. La 96e édition se tiendra le 10 mars, et Anatomie d'une chute concourra pour 5 catégories : film, réalisateur, scénario original, actrice pour Sandra Hüller et montage. Cependant, il n'a pas été choisi par le CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) pour représenter la France dans la catégorie du meilleur film international. Cela a suscité une incompréhension générale, car beaucoup pensaient qu'il serait choisi du fait de son succès par rapport au film sélectionné, La Passion de Dodin Bouffant. D'ailleurs, celui-ci n'a pas été retenu par le comité des Oscars. Au final, Anatomie d'une chute réussira t'il à s'imposer dans ses catégories aux Oscars ? N'oublions pas Oppenheimer, qui a le plus de nominations (13 au total). Verdict dans un mois.
Restons dans le thème du cinéma français, et allons du côté des Césars, qui récompensent exclusivement des films français. Anatomie d'une chute reste en très bonne place, deuxième au nombre de nominations (11 au total). Il est à une nomination près du premier, Le Règne Animal de Thomas Cailley. Cette 49e cérémonie innovera , car pour la première fois, la catégorie du César de la meilleure réalisation comportera plus de femmes que d'hommes. Les Césars auront lieu le 23 février prochain à Paris. Jade Lessirard
LES CRAQUELINS DE SAINT-MALO
Les élèves de Première STMG du lycée Institution ont visité le site de production des Craquelins de Saint-Malo.
Présentation de l'entreprise
Fondée il y a plusieurs décennies par une famille passionnée par la gastronomie bretonne, l’histoire des Craquelins de Saint-Malo est un mélange de traditions ancestrales et de savoir-faire local. L'entreprise spécialisée dans la biscuiterie depuis 1923, a fêté ses 100 ans cette année.
Les Craquelins de Saint-Malo est une PME qui comprend 40 salariés. Elle a développé une RSE (Responsabilité sociétale et environnementale). En effet, son nouveau siège social, situé dans la zone Atalante, est pourvu de panneaux photovoltaïques sur sa toiture, ce qui couvre 25 % de l’énergie consommée. En outre, l’entreprise évite le gaspillage en revendant les craquelins non consommables à un éleveur de cochons pour nourrir ses bêtes.
La sortie scolaire des STMG
Dans le cadre de leurs études, les élèves ont bénéficié d’une visite du nouveau bâtiment des Craquelins de Saint-Malo en décembre 2023. Ils ont pu y découvrir le processus de fabrication et le point de vente. Ce fut aussi l’occasion de rencontrer des salariés comme Marie, contrôleuse qualité de la fabrication. Monsieur Boiron, dirigeant de l’entreprise, a répondu à leurs nombreuses questions, ce qui leur a permis d’établir des liens avec leur cours de Gestion, du Numérique et du Management. En fin de parcours, une dégustation des produits leur a été proposée. Cette visite a été bénéfique pour leur scolarité et a plu à de nombreux élèves. A l’avenir, ils aimeraient profiter de davantage de visites de ce type.
Alexis Le Saulnier, Milo Ales, Manea Gaillard et Romane Morvan
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Alexis de Maulde
TikTok ou pas TikTok : telle est la question au CRJ
Mardi 23 janvier 2024, les élus du conseil régional des jeunes (CRJ) étaient réunis à l'hôtel de Courcy à Rennes, pour la première session plénière de l'année.
Créer une application pour faciliter l’accès à la culture aux jeunes bretons, réaliser un hackathon sur l’alimentation de demain, renforcer l’éducation au genre et à la sexualité ou encore sensibiliser aux inégalités d’accès aux études supérieures… Les jeunes élus sont sur le point de voir leurs projets se concrétiser en ce début d’année. Leur objectif : être toujours plus proches des jeunes bretons.
Un débat autour du numérique
Au programme de cette session figurait l’intervention de Jérôme Tré-Hardy, conseiller régional de Bretagne, à propos de la politique de la région sur le numérique. Après une annonce inattendue, qui voit la commission communication être privée d’utiliser son fidèle allié, TikTok, le débat s’est installé dans l’hémicycle. « L’exécutif de la Région a pris la décision d’interdire l’utilisation de TikTok au sein du conseil régional, en raison de la réutilisation des données par la Chine et la volonté du président de région de rejeter le modèle de société chinois » précise Jérôme Tré-Hardy. « Il s’agit d’un choix politique » ajoute-t-il.
Fort de cette conviction, l’élu poursuit : « la vie serait triste si le seul moyen de communiquer aux jeunes était TikTok », un propos qui ne fait pas l’unanimité au sein de l’assemblée. Un jeune élu l’interpelle : « TikTok n’est pas le seul moyen de parler avec les jeunes, c’est le moyen le plus facile ! ». L’intervenant rétorque aussitôt : « Certes, mais la facilité n’est pas toujours le meilleur chemin ». Malgré ce vif débat, l’hémicycle reste très intéressé par les propos du conseiller régional. Celui-ci clôt son discours en mettant en avant le rôle de l’éducation et de l’individu dans l’usage du numérique. « Nous vivons un moment difficile mais enthousiasmant, qui réinterroge l’individu à faire ses choix ». Après des applaudissements respectueux, certains jeunes élus s’empressent de donner leurs opinions en bilatéral. L’élu se montre très à l’écoute et prompt à rencontrer les membres du CRJ pour une prochaine session.
Des projets qui se concrétisent
Place désormais au travail en commission. L’ambiance est particulièrement studieuse, les projets sont désormais entrés dans la phase de concrétisation. La commission communication est mise à l’honneur. Les apprentis journalistes sont mobilisés pour concevoir des affiches pour les événements à venir, des reportages sont réalisés, des podcasts sont achevés… La bien nommée « com’ com’ » voit un de ses plus grands projets devenir une réalité, le site internet du CRJ est en ligne ! À la suite de cette annonce, un élan d’enthousiasme se fait ressentir sur les bancs du CRJ, la communication étant un outil essentiel pour faire connaître l’instance et ses projets.
Le projet low-tech du lycée s'invite au CRJ
Une expérience se partage, c'est cette conviction qui anime particulièrement les jeunes élus. Depuis l'inauguration des pédaliers chargeurs de portables, le 2 juin 2023, au lycée, est née l'envie de faire connaître ce projet et les valeurs qu'il porte. Le CRJ s'est présenté comme le lieu idéal pour sensibiliser des jeunes de 83 lycées bretons au concept de low-tech. Après avoir évoqué le projet de l'Institution auprès de quelques jeunes élus, une idée émane puis se concrétise. La commission climat se montrant particulièrement intéressée, décide d'ajouter quelques phrases à ce sujet, dans leur podcast sur le barrage de la Rance et la préservation des littoraux. Le projet low-tech ISM est indubitablement une source d'inspiration à l'échelle régionale ! Une rencontre avec Emmanuel Poisson-Quinton, membre de la fondation Explore et fervent soutien du projet, est prévue au printemps au sein de l'hémicycle régional.
Un évènement pour les jeunes bretons
Le CRJ sera également mis en valeur lors de l’événement Nos Futurs, le 21 mars prochain aux Champs libres à Rennes. Les jeunes élus invitent les lycéens de Bretagne à participer à cet événement, pour contribuer à la construction de leur avenir.
Hortense Benoist
Revue de presse
Dans cette période entre deux fêtes, nous pouvons penser qu’il ne se passe rien à Saint-Malo. Que nenni, dirai-je !
C'est l'un des événements annuels les plus appréciés par les Malouins, qui arrive tous les ans à la période de janvier-février. Il s'agit bien sûr de la Sainte-Ouine, accompagnée de sa traditionnelle fête foraine ! Pour sa 97e édition, pas moins de 80 forains disposent leurs 70 attractions le long des quais Saint-Louis et Saint-Vincent. Parmi ces attractions, on compte la classique pêche aux canards, les stands de tir, les auto-tamponneuses, de même que les fameux croustillons de la famille Hector. Cette fête de la Sainte-Ouine était à l'origine une fête religieuse. Les habitants la célébraient à la chapelle Saint-Ouen, sur le Grand-Bé, consacrée à Saint Ouen, archevêque de Rouen. Il y avait alors deux Sainte-Ouine : d'abord la "petite", qui consistait à dépenser toutes ses économies avant le début du Carême. Quant à la "grande" Sainte-Ouine, on y priait par tradition pour que saint Ouen tourne sa crosse pour amener des vents favorables. Ce n'est qu'à partir de 1927 que les manèges arrivèrent et s'installèrent sur les quais, pour ainsi accompagner le départ des Terras-Neuvas. La Sainte-Ouine a lieu cette année du 20 janvier au 18 février 2024.
Sur un plan plus politique, notre région, connaît aussi des répercussions d'évènements faisant l'actualité. En effet, la crise des agriculteurs, qui traverse notre pays, se montre notamment avec les blocages de route. Les 30 et 31 janvier 2024, l'échangeur routier de Miniac-Morvan, a connu un barrage de quatre convois de tracteurs. Cet échangeur, qui relie Saint-Malo à Rennes, est un noeud de circulation majeur de
la région malouine. A été aussi bloquée la voie Dinan-Dol de Bretagne, axe majeur de circulation routière, ce qui a entraîné, inévitablement, un grand embouteillage sur les routes secondaires et des allongements de temps de trajet, sachant que les trajets sur le barrage de la Rance s'étaient compliqués, dû à la réduction a la circulation à une voie. En effet, fin janvier, un pan de la falaise s'est effondré sur la route. Conséquence à cela : des investigations pour vérifier s'il n'y a pas de risque que la falaise s'effondre à nouveau. Pour résumer, ce furent des journées bien compliquées pour tout automobiliste conduisant dans la journée. Pendant deux jours, une centaine d'agriculteurs se sont relayés avec 80 tracteurs pour faire entendre leurs revendications.
Pour finir sur une note d'avenir, jeudi 25 janvier s'est tenue à la salle Cancaven à Cancale la cérémonie annuelle des vœux de Saint-Malo Agglomération. Parmi les intervenants, Gilles Lurton, maire de Saint-Malo, avec plusieurs de ses vices-présidents. Parmi les sujets traités durant 1h30 de discours, l'environnement a été le principal. Plusieurs projets ont été dévoilés, dont l'usine de méthanisation, en cours de construction près de la station d'épuration. Le but de cette usine est de fabriquer du biométhane à partir de la boue et de la graisse de la station, destinée aux bus de l'Agglo et aux bennes à ordures. Un déploiement de 120 vélos électriques en libre service en mai est également prévu, ainsi que la construction de trois nouvelles pistes cyclables. Sur le plan foncier, le problème de l'attractivité de la ville, et des prix démesurés qui en découlent a été cité. Il faut trouver une solution qui inclut à la fois la maîtrise du foncier, gérer les campagnes, tout en accueillant de nouvelles entreprises. Est aussi prévu la construction d'un restaurant universitaire pour les étudiants, de plus en plus nombreux à venir dans la région (2326 cette année). L'inauguration est prévue en 2026. Enfin, le maire a fait état d'un projet de construction d'un grand équipement sportif, à l'instar de son prédécesseur Claude Renoult avec AquaMalo.
Sources : Le Pays Malouin, Ouest-France, Saint-Malo info, Le Télégramme
Jade Lessirard
Parcousup : comment prendre la bonne décision ?
Comment la philosophie peut nous aider à choisir.
Que vais-je faire l’année prochaine ? Quel métier me conviendrait ? Quelle vie ai-je envie d’avoir ?
La vie au lycée est ponctuée de choix, de celui des spécialités en Seconde et en Première, à l’orientation post-bac en Terminale, avec, en filigrane, le poids de ces interrogations en arrière-plan. Petit à petit, l’on décide, l’on s’oriente. À l’entrée en seconde tout nous apparaît ouvert, en fin de Terminale, la subtile inertie de nos choix et de nos résultats académiques, limite notre horizon et rend la prise de décision plus aisée. On voit bien là l’importance de nos choix, ils ont une influence très importante sur nos vies. Pour ne pas les regretter, il est crucial de ne pas se laisser porter par les influences extérieures, de ne pas sombrer dans la torpeur des petits arbitrages qui, à force, nous déterminent, de ne pas se laisser décourager par la complexité et la multitude d’options possibles. Dans cet article, arrêtons-nous quelques instants et voyons comment la philosophie peut nous aider à prendre la bonne décision.
Sommes-nous libres de nos choix ?
Dans l’agitation de la vie étudiante, il est parfois difficile voire impossible de trouver le temps de s’arrêter et de réfléchir de manière holistique sur ce qui est important pour nous. Pour comprendre comment il nous est possible de prendre la bonne décision, il convient de remonter aux fondamentaux. Ainsi, le fait même de parler de “prendre la bonne décision” présuppose que nous sommes capables de faire un choix libre, que notre destinée n’est pas écrite à l’avance. Cela paraît à peu près évident, et pourtant, la philosophie, dont le but est justement de tout remettre en question, même ce qu’il y a de plus évident, nous apprend que ce n’est pas si simple.
Ainsi, certains philosophes, à l’instar de Baruch Spinoza, philosophe néerlandais du XVIIème siècle, soutient que le libre-arbitre est une illusion.
“La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent” - Lettre à Schuller
La liberté, et à fortiori l’éventuelle liberté de prendre une “bonne” décision, n’est qu’un mirage, tout ce que nous faisons est le fruit d’influences extérieures, et nous ne faisons que persévérer dans notre être, ce qu’il appelle le “conatus”.
Il déclare, dans sa Lettre à Schuller “La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent”. Dans le contexte lycéen, on peut interpréter cela comme le fait que, bien que nous ayons l’impression de choisir notre orientation, ce n’est en fait pas la réalité, cette impression n’est que le fruit de notre ignorance vis-à-vis des pressions extérieures : les conseils des parents, des professeurs, des conseillers d’orientation par exemple.
La science, sans statuer sur l’existence du libre-arbitre, nous apprend que le processus de prise de décision est sujette à des biais cognitifs, soit des sortes de “raccourcis” qu’utilise le cerveau pour prendre une décision, mais qui altère le jugement. Par exemple, le biais de conformisme nous pousse à poursuivre les mêmes études que nos pairs : si tous les amis d’un élève vont en école de commerce, il aura tendance à choisir cette voie pour se conformer.
Le combat du désir et de la raison
Très bien, nous avons un libre arbitre, nous sommes probablement en mesure de choisir pour nous-mêmes. Mais alors, comment choisir ? Comment prendre la bonne décision ? Comment savoir quels vœux mettre sur Parcousup ? Il s’avère que deux mécanismes entrent en jeu, et s’affrontent, souvent : le désir et la raison.
Ainsi, une première manière de trancher consiste à suivre son désir, à ne pas essayer de rationaliser la décision en comparant les arguments pour et contre, mais à suivre notre intuition, ce que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes. C’est le mode de prise de décision le plus naturel, le plus simple, le plus authentique. (C’est le mode de décision romantique par excellence, que l’on voit s’illustrer dans les romans de Victor Hugo, ou dans Manon Lescaut de l'abbé Prévost.)
J’aime dessiner ? Soit ! Nul besoin de tergiverser, je vais m’inscrire en école d’art ! Seulement, la réalité est souvent plus complexe et d’autres facteurs entrent en jeu : les résultats académiques, les débouchés, le coût de la formation… C’est là que la Raison intervient, pour nous proposer le choix le plus optimisé, le plus sûr.
“La raison veut que nous choisissions le chemin qui a coutume d’être le plus sûr”
Cette fois-ci, il n’est pas question d’élan vital ni de passion, l’idée est plutôt d’évaluer les avantages de chaque option et de choisir la meilleure d’entre elles, selon des critères objectifs. C’est la philosophie de Descartes, fondateur du courant rationaliste. Il déclare dans Les Passions de l’âme : “La raison veut que nous choisissions le chemin qui a coutume d’être le plus sûr”. Il vaudrait mieux choisir d’étudier la physique-chimie et le commerce plutôt que l’art ou la philosophie, car ces derniers sont réputés être des voies plus incertaines.
Seulement, si l’on se comportait tous en cartésiens, il n’y aurait plus d’artistes, plus de philosophes et nous vivrions dans un monde d’ingénieurs uniquement… Ce qui serait bien ennuyeux, convenons-en. De plus, si les chemins les plus sûrs rendaient systématiquement heureux, cela se saurait, ne voit-on pas des gens dépérir dans des vies apparemment parfaites ?
L’Impact des réseaux sociaux sur les animaux
Nous n'y pensons pas forcément, mais les réseaux sociaux ont accru le niveau de maltraitance et de trafic illégal d’animaux ; paradoxalement, ils permettent aussi de lutter contre ce fléau
Parfois les réseaux sociaux permettent de partager des sauvetages d’animaux, de rendre visible des sanctuaires ou encore d'empêcher l’euthanasie d’un animal. Cela crée une entraide dans le monde entier, les gens font des dons, likent, partagent et des fois adoptent un animal qui vient d’un autre pays. Cependant, l’aspect positif est moindre par rapport au négatif.
Nombreux sont les tiktoks où l’on voit des personnes possédant des animaux sauvages (servals, tigres, singes, fenec…) : ces animaux subissent de la maltraitance, mais la video est quand même vue des millions de fois et likée. Ceci est très problématique : certaines personnes naïves peuvent croire que c’est légal ou que les animaux sont bien traités. Du reste, des personnes malveillantes peuvent créer un réseau pour faire du trafic d’animal et les revendre.
Comme pour tout, sur les réseaux sociaux, il y a l’envers du décor. Le singe est tout mignon habillé, il joue sauf que réellement, sa mère a été auparavant tuée pour que des braconniers le capturent. Il a été séparé de sa famille, maintenu dans une cage pour ensuite être revendu au plus offrant. Le but est de montrer qu’on est riche, supérieur qu’on peut donc maîtriser une bête sauvage, alors qu’elle est juste attachée à une chaîne et ne retrouvera jamais la liberté.
De même pour les instagrameuses, touristes qui pausent sur un dromadaire. Sur place, on peut observer que le dromadaire passe la journée attaché à une chaîne et assis pour être pris en photo par les touristes. De plus, cela attire les « acheteurs » : en effet si on voit une vidéo mignonne d’un perroquet qui parle, forcément cela donne envie d’en acheter un, mais on retient uniquement les qualités de l’animal et non les contraintes dues à ses besoins.
Iris TROTEL
Term C
Se laisser transformer par le choix que l’on a fait
Notre processus de décision serait donc un affrontement entre nos émotions, ce que l’on désire et notre raison, ce qui est objectivement mieux pour nous. Et il faudrait dans l’idéal pouvoir concilier les deux. Seulement, L.A. Paul, une philosophe américaine, explique dans Ces expériences qui nous transforment que faire un choix en se projetant sur une vie future qui en dépendrait est une grave erreur.
On oublie que le choix lui-même nous transforme et modifie nos préférences, et par là-même ce qui nous rendrait heureux. La difficulté vient du fait que l’on est à la fois l’auteur et l’expérimentateur de nos décisions.
En réalité nous ne savons rien, ou presque, et nous sommes en quête de sens, de vocation. Mais c’est impossible, nous sommes incapables de prédire quelle situation nous conviendra, quel chemin de vie nous rendra heureux. Le choix est un remède à ce vertige existentiel, c’est se jeter à l’eau sans savoir à l’avance où l’on va. C’est ce que Søren Kierkegaard, philosophe danois du XIXème siècle, appelait le “saut”, se jeter dans le vide et découvrir la nouvelle personne que l’on est devenue, du fait même d’avoir sauté.
Finalement, le seul choix que nous sommes en mesure de faire est, selon L.A. Paul, “de se livrer - ou non - à cette transformation et de se laisser pleinement transformer par le choix que l’on a fait, une fois qu’on l’a fait”.
Un saut dans l’inconnu ?
Alors, peut-être qu’il nous faut sauter, et embrasser notre choix, pour être heureux. Tous les choix sont peut-être les bons au final, pour être heureux, écoutons notre instinct et un peu la raison, choisissons ce qui nous semble être le mieux, et apprécions ce choix au maximum, rétrospectivement, vous ne regretterez pas.
Alexandre Lepage
Crise dans le milieu agricole
Depuis des décennies une crise persistante.
Les agriculteurs.... Ces gens cachés que l'on ne voit jamais sinon au détour d'un champ ou en râlant derrière un tracteur se traînant sur la route. L'actualité nous les révèle. Ils sont forts, nombreux et ont des milliers de tracteurs. Ces gens de l'ombre qui ont décidé de sortir, de se mettre en lumière. Oui ils sont venus, ils sont tous là, quand ils ont entendu ce cri. Elle va mourir d'agriculture. Elle est peut- être déjà morte, enterrée depuis des décennies dans le gibet des normes européennes et bientôt agonisante au bout d'une corde.
Dans cet article nous ferons le point sur la crise agricole que nous vivons depuis des décennies.
Une agriculture ancienne, au développement constant,
Tout d’abord, l’histoire de l’agriculture est complexe : de l’émergence de celle ci en 10 000 avant Jésus Christ avec l’abandon du mode de vie nomade pour la sédentarité, le développement de la culture des céréales (blé, orge, etc.) et l’apparition des premiers élevages, à celle que nous connaissons désormais, les transformations ont été radicales. Entre temps, plusieurs étapes ont eu lieu : le système féodal du Moyen Âge, de 1000 à 1500 ou l'industrialisation et la mécanisation de l'agriculture aux XIXe-XXe siècles, avec la mise au point de la charrue à vapeur, de la moissonneuse ou encore de la batteuse. Du milieu du XXe et au XXIe siècle siècle, l’arrivée de la technologie, mais aussi de nouveaux principes éthiques correspondant à une agriculture plus durable, réduisant les intrants chimiques (pesticides) viennent à nouveau bouleverser cette activité.
Une agriculture en crise,
Depuis des décennies, l'agriculture française crie sa détresse face aux normes européennes de plus en plus strictes et à l'impact grandissant des accords de libre-échange. Ces accords, visant à faciliter le commerce agricole en supprimant les barrières tarifaires et non tarifaires, offrent des opportunités d'exportation vers de nouveaux marchés et une diversification des importations pour les consommateurs français. Cependant, ils engendrent également des défis majeurs. La concurrence déloyale menace les petits exploitants locaux, tandis que la dépendance accrue aux importations alimentaires compromet la sécurité alimentaire nationale. De plus, ces accords favorisent souvent les grandes exploitations au détriment des petites, ce qui nuit à la diversité du secteur agricole français. Malgré ces défis, les accords de libre-échange ont le potentiel de dynamiser l'économie, mais leur gestion prudente est nécessaire pour maximiser leurs avantages tout en atténuant leurs inconvénients.
L'agriculture est un secteur en crise, en effet, en France, un agriculteur se donne la mort tous les deux jours ce qui montre leurs détresse.
Un exemple concret des dommages causés par les accords de libre-échange dans le secteur agricole est celui de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), qui a été critiqué pour avoir eu des effets néfastes sur les agriculteurs mexicains. L'ouverture du marché mexicain aux produits agricoles américains subventionnés, tels que le maïs, a entraîné une concurrence déloyale pour les petits agriculteurs mexicains, qui ont eu du mal à rivaliser avec les prix bas des importations. Cela a conduit à une migration massive des populations rurales vers les zones urbaines et à une augmentation de la pauvreté dans les zones rurales du Mexique.
Malgré ces défis, un accord de libre-échange offre à la France de nouvelles opportunités commerciales, favorisant l'exportation vers de nouveaux marchés et diversifiant les importations pour les consommateurs français. Cela peut stimuler la croissance économique, créer des emplois et améliorer le niveau de vie des citoyens. En somme, ces accords peuvent être à double tranchant, mais ils ont le potentiel de dynamiser l'économie française et de renforcer sa compétitivité sur la scène internationale.
Les mesures française mise en place,
En France, plusieurs mesures ont été mises en place pour contrer les impacts négatifs des accords de libre-échange alimentaire sur la souveraineté alimentaire et les normes de qualité et de sécurité des aliments. Le gouvernement français a renforcé les normes alimentaires pour protéger la santé des consommateurs et garantir la qualité des produits vendus sur le territoire. De plus, il encourage le développement de l'agriculture locale et biologique en soutenant les producteurs locaux et en promouvant des labels comme le label AB (agriculture biologique). La promotion des circuits courts de distribution alimentaire favorise les échanges directs entre producteurs et consommateurs, réduisant ainsi la dépendance aux importations. La France cherche également à renforcer les clauses de sauvegarde dans les accords commerciaux internationaux pour protéger ses secteurs agricoles sensibles. Enfin, des campagnes de sensibilisation et de mobilisation des citoyens sont menées pour informer sur les enjeux liés aux accords de libre-échange alimentaire et sensibiliser à l'importance de préserver la souveraineté alimentaire du pays.
Pour conclure, la crise que vivent les agriculteurs est sérieuse et dure depuis déjà de nombreuses années. Les petites exploitations ferment, certains agriculeurs ne parviennent pas à se dégager un salaire a la fin du mois, la crise est à son paroxysme, ces hommes et ces femmes demandent au plus vite des mesures au niveau européen et national.
Alexis de Maulde
-Le Figaro
-Liberation
-Ouest-France
-CNews
Le sport : c’est dans la tête
« Le sport : 10 % de physique et 90 % de mental » est un dicton connu. Mais qu'en est-il vraiment, dans quelles mesures le sport joue t-il un rôle sur notre cerveau ?
L'importance du cerveau dans le sport est remarquable, dépassant toutes les limites de l'aspect physique. Le cerveau est au centre de toutes les actions sportives effectuées : coordination, concentration, prise de décision... Cet aspect devient un élément crucial qu'il est important de prendre en compte. Celui-ci joue le rôle de centre de contrôle de tous les organes qui composent le corps humain. La pratique d’une activité physique est donc indispensable pour entretenir la bonne santé du cerveau dès l’adolescence.
Découverte scientifique
Il a fallu attendre les années 1980 pour que la science s’intéresse aux conséquences de l’exercice physique sur le cerveau. C’est à cette époque que l’effet antidépresseur a été reconnu dans la course à pied, associé à une augmentation du taux d’endorphine. La pratique quotidienne du sport permet ainsi de réduire le risque des maladies cardio-vasculaires et toutes celles liées à l'activité cérebrale. En effet le sport ne requiert pas uniquement des aptitudes physiques de haute qualité mais aussi un "mental" a tout épreuve. C'est ainsi que les sportifs de haut niveau qualifient l'activité cérebrale qui s'effectue lors de l'exercice. Selon l'INSEE, le mental représenterait 70 % de la performance chez un sportif. Développer cet aspect semble donc être un enjeu important dans l'activité sportive et les progressions qu'elle peut impliquer. Ainsi, nombreux sont les sportifs, qualifiés ou non, qui ont compris cet enjeu si important .
Le mental tout en haut
Un sportif de haut niveau doit savoir utiliser sa force mentale pour pouvoir exploiter pleinement son potentiel sportif. C'est ainsi qu'une des toutes premières académies basée sur la performance mentale a vu le jour en Allemagne grâce à l'aide de préparateurs mentaux, de scientifiques, d'entraîneurs et de sportifs engagés. La particularité majeure de la préparation mentale est le traitement de l'influence directe des processus psychologiques sur le mouvement. Cela induit certaines stratégies cognitives utilisées pour optimiser les mouvements. Cette préparation mentale prend désormais une place non négligeable dans la vie d'un sportif de haut niveau. Tous les sports admettent un point commun notable : l'importance du mental dans les moments clefs.
Novak Djokovic : un mental d'acier ?
Le tennisman Novak Djokovic est celui qui incarne, depuis plusieurs années, la figure du sportif de haut niveau ayant intégré l'importance du mental dans un match. A ce niveau, la maitrise des émotions, du stress et de la pression qu'un duel peut impliquer en devient un art à part entière. L'homme aux 24 grands chelems s'est livré récemment : "Pour moi, l'entraînement ne consiste pas seulement à corriger des imperfections ou à répéter sans cesse les mêmes mouvements de tennis, année après année, jusqu'à ce qu'ils deviennent aussi familiers à mon corps que la respiration. Bon, ok, c'est aussi beaucoup de tout ça. Mais pas seulement. Il existe de nombreux dictons bien connus dans le tennis, mais mon préféré est celui-ci : "Le jeu semble être ce qui se passe entre les lignes du court" a-t-il expliqué en interview.
Les bienfaits, ça fait du bien
L’activité sportive est maintenant connue pour être un puissant acteur de l'activité cérébrale. Il est désormais scientifiquement prouvé que le cerveau d’un sportif moyen (à raison de deux à trois séances hebdomadaires et ce, depuis plusieurs années) peut être différent de celui d’un sédentaire. « En meilleur état car l’exercice stimule des protéines dans de nombreuses régions du cerveau qui entretiennent les fonctions cognitives et motrices, augmentant ainsi le nombre de neurones et l’efficacité des connexions entre neurones », explique Jérôme Laurin, chercheur rattaché à l’Institut de neurologie de la Méditerranée, sur Marcelle media . Le sport permet aussi de se libérer de toutes les inquiétudes entourant un individu et d'éliminer tout le stress accumulé au quotidien.
Les limites de l'excès
Une activité sportive trop importante serait néfaste pour l'activité cérebrale. Nombreux sont les sportifs de haut niveau critiquant un nouveau système mis en place depuis plusieurs années. Ce système repose sur la multiplication des événements sportifs sur une courte période, dont résultent des revenus économiques en constante augmentation pour les hautes instances du sport. En effet, le calendrier des footballeurs de haut niveau devient saturé, ne permettant plus une activité cérebrale convenable. Avec une année 2023-2024 chargée comprenant une CAN, un Euro et des Jeux Olympiques en plus des championnats et compétitions européennes, la situation devient de plus en plus critique. B.Silva, joueur de Manchester City explique son point de vue : "Mais c'est vraiment difficile de terminer la saison et de recommencer trois semaines plus tard [...] pour des questions financières [...]. Les choses doivent changer".a-t-il expliqué en interview résumée par Le Figaro.
Sébastien Baslé