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Concours inter-lycées de lecture à voix haute
Pour cette 4e édition du concours, 9 élèves de terminale de notre lycée ont brillé par leurs prestations !
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Courir solidaire pour « Les Petits Princes »
Plusieurs classes ont couru en Mai pour l'association "Les Petits Princes", qui réalise les rêves d'enfants malades.
Les Troisième en Normandie !
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La fin d'année scolaire 2024/2025 a été riche en projets et en sorties : voyages professionnels et/ou culturels, concours, actions de solidarité... Bravo à tous les élèves et aux équipes pédagogiques, profitez bien des dernières semaines, bonne continuation aux finissants et à l'année prochaine pour les autres !
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Les Terminale SAPAT avec Handi'chiens !
Grâce au travail réalisé à la Ressourcerie du lycée, les Terminale SAPAT ont fait cette année un don à Handi'chiens.
Retours d'expérience : ils ont fait le choix de l'apprentissage post-Bac
Rencontre avec deux anciens élèves du Lycée en filière Aménagement Paysager (AP), Mathis Rodriguez et Paul Barbier.
Après l'obtention du Baccalauréat Aménagement Paysager, une poursuite d'études spécialisée est possible en alternance, dans différents établissements d'études supérieures, dont le campus The Land.
Mathis RODRIGUEZ et Paul BARBIER, 2 anciens élèves de notre lycée Saint-Exupéry et diplômés du Baccalauréat professionnel Aménagement Paysager, nous présentent leurs parcours et nous expliquent pourquoi ils ont fait le choix de l'apprentissage pour leur poursuite d'études.
Quand avez-vous passé votre Bac Pro ?
Mathis : J’ai obtenu mon Bac Pro Aménagement Paysager (AP) en 2022, au sein du lycée St-Exupéry de Rennes.
Paul : Pour ma part, ce fut une année après, en juin 2023.
Que faites-vous actuellement en poursuite d’études ?
Mathis : Après un BTS AP, je fais un Bachelor Chargé de Gestion Commerciale (CGC) en apprentissage à The Land, au sein de l’entreprise RM Motoculture, à Betton (35). Cette entreprise est spécialisée dans la vente et le service après-vente (SAV) de matériel pour espaces verts et pour le secteur du BTP.
Paul : J’ai poursuivi mes études en BTS AP sur le campus The Land, je suis déjà en 2e année. Je suis en alternance dans l’entreprise Gallard Paysage, à Landujan (35).
Vous avez tous les deux fait le choix de l’apprentissage, pourquoi ?
Mathis : Le choix de l'apprentissage a été une décision stratégique dans le cadre de mon BTS, afin de mieux connaître le métier et d'acquérir les techniques nécessaires pour construire mon avenir professionnel. Pour mon Bachelor, j'ai de nouveau opté pour l'apprentissage, cette fois-ci dans le domaine de la vente, un secteur que je ne connaissais pas au départ. En plus de l'apprentissage des compétences techniques, la rémunération est un avantage non négligeable, d'autant plus que j'ai dû déménager loin de chez moi pour intégrer cette entreprise.
Paul : L’apprentissage c’est l’entrée dans la vie active, la découverte d’un autre rythme entre école et entreprise. Je voulais goûter à cette liberté professionnelle, avoir moins de cours théorique, plus de terrain. Et tout comme Mathis, je suis aussi content d’être valorisé dans mon activité avec le versement d’un salaire régulier. Ça fait gagner en indépendance !
Et quels sont selon vous les inconvénients de l’alternance ?
Paul : Je pense que l’apprentissage n’est pas adapté à tous les profils : le rythme peut être difficile entre l’école et l’entreprise, les cours en alternance passent rapidement et le programme peut être difficile à assimiler par manque de temps. Il faut savoir s’organiser car les devoirs et rapports de stage sont à faire sur le temps personnel. Il y a vraiment une marche à passer entre le niveau du bac et celui du BTS en alternance, il faut s’en donner les moyens.
Recommanderiez-vous l’apprentissage aux terminales de cette année ?
Mathis : Je considère l'apprentissage comme une excellente voie pour les personnes motivées, désireuses d'apprendre les métiers et les techniques de réalisation en aménagements paysagers. C'est une étape clé pour accéder à des postes de chef d'équipe ou d'ouvrier, et cela permet de mettre à profit ses connaissances tout en facilitant l'insertion sur le marché du travail, surtout dans un secteur où la demande de professionnels qualifiés est forte.
Paul : La formation en apprentissage permet aussi de développer la confiance en soi, en ses compétences, son savoir-faire, mais aussi de savoir se remettre en question. C’est très formateur, alors oui, je recommande !
Quels sont vos projets pour la suite ?
Mathis : Après mon cursus en Bachelor, je souhaite rester dans la vente en motoculture si possible, à voir si ce sera au sein de mon entreprise actuelle ou pas. Dans les années à venir, j’ai pour objectif de devenir un commercial autonome dans le domaine, ce qui me permettrait de créer et gérer mon propre portefeuille clients. Et pourquoi pas devenir associé d’une entreprise en motoculture ou bien propre gestionnaire de mon entreprise !
Paul : Je compte partir en intérim à la fin de mon BTS, mon patron ne pouvant pas me garder. Mais j’ai bien pour objectif de devenir un jour mon propre patron moi aussi !
Un dernier conseil ?
Mathis : Il est important de s'investir dans les aspects du métier qui nous passionnent le plus, que ce soit l’architecture paysagère, l’entretien paysager, la conception de jardins, ou encore la vente, comme pour moi. Par ailleurs, les études sont devenues un élément primordial pour les employeurs, alors il ne faut donc pas négliger cet aspect. Si vous avez la possibilité de faire des stages dans des entreprises variées ou de suivre une formation en apprentissage, saisissez cette opportunité !
Paul : Poursuivre ses études, en alternance ou non, n’est en effet pas une obligation, mais si cela vous tente, n’hésitez surtout pas et foncez : vous allez grandir et vous épanouir professionnellement !
Recueillis par
Marie-Ange MARTINEZ
Professeur en Aménagement Paysager
Première AP : explorer la nature avec les plus petits
Dans le cadre de leur projet collectif annuel, les élèves de Première Aménagement Paysager (AP) offrent une journée ludique et nature aux élèves de l'école Jean Bosco.
Le 20 mars dernier, les plus grands du collège et lycée St-Exupéry ont eu la surprise de voir le parc autour de l'établissement envahi de tout-petits. « Madame, on fait des journées portes ouvertes dès la maternelle maintenant ? » s'étonnèrent des CAPA SAPVER présents au CDR, observant les nouveaux lutins du parc courir sous les fenêtres.
Il s'agissait en fait des élèves de l'école maternelle et primaire Jean Bosco de Rennes, conviés à une journée spéciale par les élèves de Première Aménagement Paysager (AP).
Un partenariat de longue date
Chaque année, les élèves de Première AP ont un projet collectif à élaborer, en partenariat avec un acteur éducatif ou associatif. Ce dernier leur soumet une "commande", pour organiser une intervention, un évènement, autour de la thématique demandée. Il faut que les élèves répondent au cahier des charges demandé, tant en termes d'organisation, de planning, que d'animations.
Depuis 2 ans déjà, l'école Jean Bosco est le partenaire privilégié de la classe, et propose aux élèves du lycée d'organiser une visite "Nature & Découvertes" de l'établissement pour les classes de Grande Section et CP.
Un programme varié
Le jour J, les élèves de Première mettent en place leurs ateliers et vérifient leur organisation pour la journée. Les Grande Section de Jean Bosco arrivent vers 9h30, à pied. Après des présentations timides d'un côté comme de l'autre, le programme est lancé : Chasse au trésor sur les végétaux, atelier de reconnaissance des végétaux, ou encore découverte du matériel et des métiers du paysage en extérieur, dans le grand parc du lycée.
Les enfants se déploient en équipe dans le campus, guidés par les grands lycéens.
Dans la serre, préparés avec le soutien bienveillant de Benoît Ripault, chef d'exploitation horticole, 2 ateliers découverte qui rencontrent un grand succès : un atelier de reconnaissance "Plantes et Odeurs" (menthe, coca, citron...), et un atelier bouturrage.
Transmettre le plaisir de jardiner
Cette opportunité de faire du bouturrage a beaucoup plu, tant aux enfants de maternelle et CP qu'aux Première qui les ont encadrés. « Les voir jouer avec l'eau et mettre les mains dans la terre, ça leur a vraiment plu, ils étaient concentrés et épanouis ! », confirme Alban Cotard, élève de Première AP. Chaque petit visiteur a ainsi pu repartir avec une bouture, très fier de son trophée du jour.
Après l'accueil des CP sur le temps de l'après-midi, un goûter détente a permis de rassembler petits et grands pour un final sous le soleil. Une partie de football et des jeux dans le parc ont clôturé cette journée riche en échanges et en découvertes.
« C'était vraiment une belle journée ! »
« Les parents aussi étaient très contents ! » commente Alban en cette fin de journée. « C'était chouette, ça m'a aussi permis pendant la préparation de découvrir de nouveaux végétaux, et de me perfectionner en boutures. » s'exclame Pierre Philippe, aussi de Première AP. Le projet aura en effet apporté autant aux petits visiteurs qu'aux grands organisateurs : « Le projet m'a permis de gagner en confiance en moi, de surpasser ma timidité. » assure Léandre Rincel. Une belle réussite donc pour cette deuxième édition !
Classe de Première AP
Les BTS BioQualim 2 se mettent à l'heure espagnole
Dans le cadre de leur formation, les étudiants de BTS BioQualim 2 (Qualité, Alimentation, Innovation et Maîtrise sanitaire) ont effectué un séjour pédagogique, du 17 au 21 mars. L’objectif était de développer leur ouverture sur une région autre que la Bretagne à travers l’approche des filières agroalimentaires locales. Après différents projets de voyage proposés par les étudiants, la destination finale retenue fut la ville de San Sebastian, dans le Pays Basque espagnol !
Un voyage pédagogique et professionnel
Durant quatre jours, les étudiants ont eu la chance de sillonner cette magnifique région, ce qui leur a permis d’effectuer des visites professionnelles variées : la conserverie Arroyabe, spécialisée dans la transformation des espèces locales de poisson (bonite, anchois) ; la fromagerie Quesos Aranburu qui fabrique à la ferme selon des méthodes traditionnelles le fromage Idiazabal (AOP), à partir du lait cru de la brebis autochtone latxa ; ou encore le musée du cidre basque « Sagardoetxea » à Astigarraga, qui valorise pleinement la tradition de cette boisson séculaire, mais si différente de notre cidre breton !
Un détour par Bilbao a été proposé aux étudiants pour admirer l’architecture spectaculaire et apprécier la collection d’art moderne et contemporain du célèbre musée Guggenheim.
« Une expérience inoubliable, très enrichissante ! »
Comme l'explicite Nafy, l'une des étudiantes : « Ce séjour m'a permis de découvrir les réalités de la transformation agroalimentaire dans une autre région européenne et de comparer avec notre territoire breton. Il nous a aussi appris à vivre au sein d’un groupe, communiquer dans un contexte professionnel international et nous adapter à un nouvel environnement. »
Anne Roumy
Enseignante en BTS
Les élèves de 3e à la découverte du territoire normand !
Départ le 5 mai, programme intense et chargé ! Dans un premier temps, Arromanches, avec son musée du débarquement et les vestiges de son port mobile construit en 6 semaines. À travers les maquettes, les films d’archives et les objets d’époque, les élèves ont pu se plonger dans les enjeux de la Seconde Guerre Mondiale sur les plages normandes et ainsi réaliser l’importance stratégique du port artificiel mis en place lors du Jour J, le 6 juin 1944.
La baie du Mont-Saint-Michel... à pied ou en char
Ensuite, le moment le plus mémorable fut, sans nul doute, la traversée de la baie du Mont Saint Michel à partir de Tombelaine. 6 km aller-retour, pieds nus dans la vase fraîche et les sables mouvants. Une aventure humaine où l’on apprend à éviter et se défaire de ces pièges quasi-invisibles, où l’on découvre la beauté de la nature et ses dangers mais surtout où l’on voit un autre aspect du Mont, la face nord, endroit plus sauvage et caché.
Enfin, le dernier jour a été consacré à la découverte de la faune et la flore de la baie et d’un moment de détente avec une initiation au char à voile. Sur ce dernier jour, il faisait très froid mais tous ont été vite réchauffés avec les sensations grisantes mélangeant vitesse et adrénaline du char glissant sur la plage.
« Une belle aventure pour les élèves comme pour les enseignants »
Ce furent 3 jours sportifs et enrichissants qui ont offert une belle cohésion à la classe, de belles aventures mais surtout de beaux et bons souvenirs pour tous. A refaire !Stéphanie GUILLAUME
Professeur de Français
Selvaviva : une sensibilisation aux ravages de la déforestation
Le 29 novembre dernier, les élèves de 1re STAV ont rencontré l’association Selvaviva, basée à Rennes, dans le cadre du cours d’espagnol.
L’association Selvaviva (forêt vivante) soutient les projets de reforestation et accompagne les initiatives citoyennes de développement durable en Colombie.
Elle intervient principalement à Puerto Guzman, où elle sensibilise les habitants et les jeunes au sein d’un centre de sylviculture.
Lors de la rencontre, les élèves de première STAV (Sciences et Technologie de l'Agronomie et du Vivant) ont pu découvrir les conséquences alarmantes de la déforestation en Amazonie colombienne : l’élevage intensif, l’élagage illégal, les cultivations illicites ou encore les vastes étendus de champ de soja pour satisfaire les besoins alimentaires de notre planète.
Toutes ces activités ont un impact majeur sur l’équilibre écologique et le bien-être des populations locales.
Un témoignage fort du peuple indigène Nasa
Deux représentantes de la communauté indigène Nasa étaient aussi présente pour témoigner de leur quotidien.
Les élèves ont ainsi appris la richesse culturelle de ce peuple qui vit en harmonie avec la nature selon des traditions ancestrales.
Elles ont aussi évoqué leur combat pacifique pour la défense de la forêt, considérée à la fois comme un lieu sacré et nourricier, face aux menaces et agressions de groupes paramilitaires.
Un projet commun concret
Les élèves ont aussi travaillé sur un projet concret : l’aménagement d’un jardin potager d’une école autochtone en vue de leur autosuffisance alimentaire.
C’était l’occasion d’échanger sur l’importance des herbes médicinales dans la culture Nasa qui continuent aujourd’hui d’être utilisées comme une source primordiale pour les soins corporels et spirituels.
Une rencontre très enrichissante qui leur a permis de voyager jusqu’à l’Amazonie colombienne, le temps d’une matinée !
Retrouvez l'association Selvaviva en ligne : https://www.mir-rennes.fr/places/selvaviva/
Elisa CAMPANA
Professeur d'Espagnol
Courir pour les « Petits Princes », courir solidaire !
La Pastorale du groupe Antoine de Saint-Exupéry a organisé la première édition de la course solidaire pour notre lycée de Rennes.
La course est organisée le lundi 19 mai, dans la fraîcheur matinale. Plusieurs classes de notre lycée St-Exupéry de Rennes sont présentes et prêtes à courir dans un même élan de solidarité : les CAPA SAPVER 1 et 2, toute la filière TCVA, la seconde NJPF, les CAPA JP 2, pas moins de 130 paires de jambes sont sur la ligne de départ pour soutenir "Les Petits Princes" !
Réaliser les rêves des enfants malades
Ce beau projet permettra cette année de soutenir l'association "Les Petits Princes", qui grâce aux dons réalise les rêves des enfants malades et hospitalisés. Depuis 1987, près de 9500 rêves ont été réalisés par l'association, qui en porte beaucoup d'autres à concrétiser chaque année. Les élèves ont eu l'opportunité de rencontrer les bénévoles avant la course pour découvrir leurs actions.
Au-delà du don financier, l'objectif de la course solidaire est un don de soi pour les autres, par l'effort. Ce projet permet aussi aux plus grands que sont les lycéens de prêter attention aux plus jeunes et aux plus démunis par la maladie et la souffrance.
1.100 € récoltés pour réaliser des rêves
« Un proverbe dit " L'union fait la force " et aujourd'hui cela se confirme ! » Camille Bastat, responsable de la pastorale des 3 établissements du groupe Antoine de Saint-Exupéry (Rennes, Vitré, La Guerche), est ravie de l'engagement des élèves et du résultat à présenter à l'association des Petits Princes. « C'est réellement une belle réussite, et l'association "Les Petits Princes" est vraiment très contente ! » Que du positif donc pour cette première édition de la course solidaire de notre lycée, vivement la seconde édition pour un nouvel élan d'entraide !
Caroline DE LEVEZOU
Documentaliste
Concours de Lecture à voix haute, une 4e édition pour le lycée
A l'initiative de Mme Chantal Le Bris, professeur de français, depuis la première édition, nos élèves ont encore cette année brillé par leurs prestations !
Le concours inter-lycées de Lecture à voix haute a vu le jour à l'initiative de monsieur Alain Pouteau, conteur professionnel engagé auprès des jeunes publics et créateur d'une méthode de lecture à haute voix. Objectif : permettre aux jeunes de maîtriser les codes et règles de la lecture à voix haute et l'art de la prise de parole en public.
Le concours se déroule chaque année dans le cadre charmant et dépaysant de Bécherel, la Cité du Livre.
Une très belle participation 2025
Cette année, pas moins de huit établissements participaient au concours : lycée Sainte Magloire de Dol-de-Bretagne, lycée Saint-Vincent de Rennes, lycée Simone Veil de Liffré, lycée Charles Tillon de Rennes, lycée Coëtlogon de Rennes, lycée Sévigné de Cesson, lycée de la Salle de Rennes, et bien entendu notre lycée Antoine de Saint-Exupéry !
Chaque établissement pouvait présenter jusqu'à douze élèves. Chez nous, 9 volontaires ont décidé de faire partie de l'aventure cette année : Philippe Brault et Jean-Briac Le Lievre de Terminale AP, Alban Cado et Agathe Thebault de Terminale SAPAT, Gwendoline Amouriaux, Marine Chateigner, Léna Claro, Camille Lebrun et Gladys Vanbutsel de Terminale TCVA.
Et avec autant de candidats, autant de textes, d'auteurs et de genres littéraires différents : les Fables de la Fontaine, des discours politiques et humanistes, des extraits de romans, dont "La Gloire de mon Père" de Pagnol ou encore "Je vous attendais" d'Alain Pouteau lui-même.
Orateurs d'un jour... pour gagner en confiance en soi
La préparation, selon la méthode de monsieur Alain Pouteau, fut de longue haleine : savoir mettre le ton, gérer sa respiration, trouver sa posture et la gestuelle à associer au texte... Des semaines de répétition pour peaufiner son passage, avec le soutien de Mme Le Bris. « Chaque année, je n'engage que des élèves de Terminale Bac Pro car c'est une aide importante pour préparer les échéances de l'examen et notamment la soutenance orale de stage. Tous les candidats des années précédentes sont unanimes sur la confiance que ce projet leur a apporté. » explique-t-elle.
Malgré les difficultés, chacun y a mis du sien pour parvenir à s'exprimer pour le jour J devant un amphithéâtre plein, et défendre le texte de son choix ! Certains moins à l'aise que d'autres, ont brillamment combattu leur stress et trouvé leur voix devant le public attentif. « Madame, je l'ai fait pour vous ! » souffle soulagée Marine à Mme Le Bris après son passage, fière d'avoir vaincu son angoisse.
A la découverte de Bécherel
Un temps convivial le midi entre pique-nique et déambulations dans Bécherel a offert aux candidats et accompagnateurs une belle soupape pour se détendre avant la reprise des auditions l'après-midi. Les neuf challengers de notre lycée ont eu l'opportunité de vivre cela en compagnie d'Alain Pouteau, qui leur a fait découvrir Bécherel et ses nombreuses librairies "hors du temps", en particulier "La librairie du Donjon".
De très belles prestations et Un "coup de coeur"
En fin de journée, la remise des prix a récompensé trois gagnants ex-aequo et cinq "Coups de coeur", dont Gladys Vanbutsel pour notre lycée, avec son interprétation du discours du chef indien Seattle en réponse au gouverneur Isaac Stevens, tentant de racheter ses terres en 1854. Un seul prix décerné cette année, mais une victoire personnelle évidente pour chacun des élèves !
« Même si cette année, nous n'avons pas de gagnant (à l'instar d'Etienne, première édition et de Gwendal, édition 2024), je suis fière que tous mes élèves aient relevé ce défi personnel. Encore une superbe édition ! » conclut Mme Le Bris avec un immense sourire. Félicitations à tous nos orateurs !
Caroline DE LEVEZOU
Documentaliste
Focus Paysage : « Les massifs naturels »
Dans le cadre du cours de Français de Mme Guitton, Les CAP Agricole 2 Jardinier Paysagiste ont travaillé sur l'article de presse.
Réunis avec les CAPA SAPVER 2 (Service à la Personne et Vente en Espace Rural) pour le travail de rédaction, les CAPA 2 JP ont choisi en votant à main levée l'article de Noé et Malo, "Les massifs naturels" pour figurer à l'honneur dans le journal du lycée.
Pourquoi créer des massifs naturels ?
Les massifs naturels sont de plus en plus développés dans les jardins. Le but d’un massif est de rendre le jardin magnifique et agréable à observer. Un espace végétal ce n’est pas que des plantes, c’est surtout l’agencement des matériaux lié au choix des végétaux. C’est cela qui donnera une image naturelle au jardin.Quelle variété choisir ?
Comme sur l'image, nous pouvons planter des plantes annuelles comme par exemple des Capucines, des Bégonia, des Sauges en massifs. Cela permet de rendre plus harmonieux et plus agréable ces espaces du jardin.
Quelle forme pour mon massif ?
Il est essentiel de choisir la forme de son massif. Il peut être sous plusieurs formes géométriques. Il est principalement rectangulaire ou carré. Les massifs sont créés à l’anglais, à la française, à l’italien ou à la japonaise, tout dépend de la demande de la clientèle.
Avec quel outillage ?
Pour la création d’un massif, des matériaux comme par exemples des bordures en bois ou en béton et des pierres naturelles, sont essentiels pour la réalisation de celui-ci et sont important pour la durée de vie du jardin, également pour son esthétisme. Les outils manuels pour l’entretien d’un massif sont principalement une binette, un râteau. Le sol doit être travaillé et aéré pour que les végétaux puissent se développer correctement.
Noé et Malo
CAPA 2 JP
Seconde Pro Conseil Vente : une rencontre littéraire et créative avec Sophie Adriansen
Vendredi 21 mars les élèves de Seconde Pro Conseil Vente (CV) ont ouvert les portes de leur classe à l'autrice Sophie Adriansen. Cette rencontre s'est tenue dans le cadre du Festival "Rue des Livres" qui a, cette année, fêté sa 17e édition du 15 au 16 mars. L'autrice était invitée à partager autour de son métier et de ses livres.
Sophie Adriansen, une autrice engagée
Sophie Adriansen a débuté la matinée en présentant son parcours, ses inspirations, son métier. Celle qui se consacre, depuis 2011, entièrement à l'écriture, a plus de 80 ouvrages à son actif. Autrice a succès de littérature jeunesse, elle est surtout une écrivaine engagée qui milite, en particulier à travers ses ouvrages, pour la protection de l'environnement et l'écologie.
Afin d'aborder ensemble cette thémtique forte et d'actualité, encore plus dans un lycée agricole, Mme Le Bris, professeur de français, et Mme Galiana, professeur de biologie, ont, toutes deux, proposé aux Seconde Pro Conseil Vente d'étudier avec l'autrice son dernier recueil de nouvelles co-écrits avec d'autres autrices, « Elle est le vent furieux ».
Vivre de l'écriture
« Peut-on vivre de l'écriture ? Quelles sont vos sources d'inspiration ? Comment écrit-on un ouvrage à plusieurs ? » L'échange entre les élèves et Mme Adriansen fut chargé de questions sur le métier d'écrivain et la créativité.
Un atelier d'écriture original
La deuxième partie de la matinée a été consacrée à une écriture d'invention sur la thématique animalière : « Choisissez un animal avec une problématique à résoudre et racontez son histoire. » Après une demi-heure de créativité, les élèves ont fait le récit d'un chat enlevé, amoureux de sa nouvelle maîtresse, d'un serpent chez le vétérinaire... « J'ai bien aimé l'exercice ! J'ai choisi un tigre à trois pattes martyrisé dans un cirque. » explique Hortence Pelâtre. Sophie Adriansen a salué leur inventivité, et les a remercié pour cette matinée sympathique et productive en leur compagnie.
Classe de Seconde Pro Conseil Vente
Les Terminale SAPAT dans le Morbihan !
Pour finir en beauté l'année avant les épreuves du Bac, les Terminale SAPAT (Service à la Personne et Animation des Territoires) ont pris le large dans le Morbihan du 19 au 21 mai. Trois jours riches en découvertes et rencontres sous le soleil breton !
En vadrouille dans les îles
« On a eu l'opportunité de faire plusieurs fois du bateau, c'était vraiment grisant de prendre la mer ! » s'exclame Nana Firdaoussi Amadou. Après une première visite à la base navale de Lorient, les élèves, accompagnés par leurs enseignants Mme Ternois et M. Négrier, ont embarqué pour l'île de Groix, pour une découverte de l'île et surtout la rencontre des animateurs du territoire : un organisateur du Festival international du film insulaire de Groix, puis un élu de la mairie. Chacun a pu faire part aux élèves de l'importance de l'animation des territoires et de l'impact en local pour dynamiser un territoire aussi isolé que l'île de Groix.
Les élèves ont ensuite pu profiter à nouveau du bateau pour se rendre sur la citadelle de Port Louis, située dans la rade de Lorient. Une belle promenade sur un site historique classé et représentatif de l'architecture militaire et de l'influence de Vauban.
« Un beau final pour l'année de terminale. C'était vraiment un chouette voyage, on a bien profité tous ensemble » conclue Loan Dumetz. De beaux souvenirs et un peu de détente, avant de s'élancer vers les épreuves finales du Bac !
Caroline DE LEVEZOU. Documentaliste
Ressourcerie : en soutien à Handi'chiens
Grâce à leur investissement dans le projet de la ressourcerie du lycée, les élèves de terminale SAPAT ont pu offrir un don à Handi'chiens.
Depuis 2 ans déjà, à l’initiative du professeur de biologie et écologie Mme Nathalie Morel, dans le cadre du l’enseignement de l’éducation à la santé et du développement durable, le lycée accueille dans ses locaux une véritable ressourcerie.
Pourquoi une ressourcerie ?
L’objectif est de proposer de la seconde main aux élèves et aux enseignants et de les sensibiliser au développement durable et à l’intérêt d’avoir recours au marché de l’occasion. Les terminales SAPAT (Services Aux Personnes et à l’Animation des Territoires), qui ont portés le projet, sont les gestionnaires et récoltent des dons d’objets, de vêtements et du petit mobilier tout au long de l’année. Toutes les recettes de la ressourcerie sont reversées chaque année à des associations sélectionnées par les élèves.
400 euros récoltés cette année
Et le bilan de l’année scolaire 2024-2025 est très positif : près de 400 euros ont été récoltés par les ventes de la ressourcerie ! Une belle récompense pour les élèves de terminale SAPAT qui se sont tant investis pour porter le projet toute l’année, en particulier en assurant la vente des produits et en entretenant le lieu.
Une donation pour soutenir les chiens d’assistance
L’association Handi’chiens, qui éduque et forme gratuitement des chiens d’assistance pour les personnes en situation de handicap, a été choisi cette année par la classe pour recevoir les 400 euros de bénéfices réalisés par la ressourcerie. Le chèque a été remis dans la bonne humeur aux représentants de l’association qui s’étaient déplacés pour l’occasion le jeudi 24 avril, lors du marché artisanal organisé par l’APEL au sein du lycée. Un beau moment de fierté et de solidarité !
Caroline DE LEVEZOU
Documentaliste
