Que de bonnes nouvelles !

Nous voilà déjà à la moitié de l'année scolaire et de nombreux projets initiés en début d'année ont été courronés de succès.. Au lycée, on aime quand ça bouge !

Chez Simone, ça cartonne !

Dans ce numéro, nous vous présenterons donc des projets inspirants, innovants, enrichissants : le Concours de l'Excellence de l'économie, le concours de Plaidoiries du Mémorial de Caen, Les Plumes Rebelles, Le Goncourt des lycéens, la course des Sénegazelles, les ruches connectées ! Vous l'avez compris, aller au lycée ne se réduit pas aux cours et aux évaluations. Aller au lycée est aussi synonyme de rencontres, d'ouverture et de nouveaux horizons.

Et ensuite ?

Le lycée Simone Veil, c'est donc un espace où les élèves s'engagent, se motivent et ne s'endorment pas sur leurs lauriers ! Car il est indispensable de continuer dans cette voie. Chacun de vous peut ainsi y trouver sa place et y mener une action. Alors, à vous de jouer !

Juliette Colliot (107)

Le concours de plaidoiries des lycéens sur les droits de l'Homme organisé par le Mémorial de Caen revient cette année pour une 25e édition. Certaines classes de première du lycée Simone Veil ont eu la chance d'y participer.

La rhétorique ou l’art de convaincre

D’Isocrate à Cicéron, de Danton à Victor Hugo en passant par Simone Veil et Robert Badinter, l’art de bien parler connaît ses figures dans l’Histoire depuis l’Antiquité. Un moyen de convaincre, d’imposer ses idées ou vecteur de messages à la portée universelle, la rhétorique ou la capacité à convaincre est un véritable outil de pouvoir. Enseignée dans les écoles d’art oratoire pendant l’Antiquité, la rhétorique a malheureusement aujourd’hui perdu son aura d’antan.

Un concours contre les injustices

Pour remédier à cela, le Mémorial de Caen donne la possibilité à des lycéens du monde entier de défendre une cause de violation de droits humains qui leur tient à cœur face à un public. Dans un monde toujours plus polarisé les atteintes aux droits humains ne manquent pas. Cependant, les places au concours sont limitées.

Un barreau au lycée

Le travail de dizaines de lycéens ne sera pas vain, les causes qu’ils souhaitent défendre ne tomberont pas dans l’oubli, les discours trouveront leur public car Mme Collet, Mme Lefloch et Mme Demarquay organisent un concours de plaidoirie en interne. En plus de l'encadrement par ces professeurs, les élèves de première de classes d'HGGSP et d'HLP, pourront également profiter des précieux conseils du slamer Elvi ! Venez les écouter !

Eloi Mercier

En 2018 Christophe Bataille, déjà investi dans la vie associative et Benoît Larcher, , apiculteur expérimenté, réunis par la passion des abeilles, lancent l’association Curieux d’abeilles qui devient officielle en 2020. L’objectif est de protéger et de promouvoir les abeilles qui, par leur travail, forment un maillon essentiel de la chaîne de production alimentaire (pollinisation des fruitiers, fabrication du miel). L’idée proposée afin est originale : placer des ruches sur les toits des bâtiments publics, car ainsi, elles sont plus productives et mieux protégées notamment des frelons asiatiques et des pesticides interdits dans de nombreuses villes dont Liffré.

Actuellement, le troisième prix du trophée de la vie locale décerné par l’agence du Crédit Agricole de Liffré assure le financement de ses activités et son matériel (ruche, essaims, matériel de connexion). Pour l'heure, une ruche est placée sur le toit de la mairie de Liffré. Toutefois, l’accès à ce toit est contraignant, et c’est là que notre lycée intervient ! En début d'année scolaire, un partenariat est lancé : Tharek Coubrun, Romain Guillemot et Adrien Rannou (en 102) et Matahi Denis (en 104) ont travaillé sur ces ruches pendant leurs cours de spécialité NSI (Numérique et Sciences Informatiques) avec M. Samson. Le projet se poursuivra sur deux ans : la première année, les élèves rendent la ruche connectable et la deuxième année, ils la rendront connectée afin d'avoir accès aux données à distance.

Une affaire qui bourdonne !

Ces élèves effectueront également ce travail sur une nouvelle ruche, qui sera elle aussi installée sur le toit du lycée. M. Lendormy, notre CPE, mais aussi apiculteur, est le garant de cette opération. Cette connexion facilitera donc la gestion de ces ruches.

Quant à l'association, elle s'engage déjà dans un nouveau projet. Les deux partenaires pensent à poser d’autres ruches sur les toits de la cantine scolaire.Ils envisagent également de multiplier ces projets avec des établissements scolaires dans le but de sauvegarder les abeilles. Ainsi, ils souhaitent par exemple que les élèves des écoles primaires, les citoyens de demain peignent les ruches pour les protéger des intempéries. Enfin, afin de développer leurs activités, ils compte sur l’arrivée de bénévoles et de dons.

Nathan Bataille

En janvier 2022, des modifications apportées au pass culturel national permettent un accès plus facile à la culture.

Pourquoi ?

Pour accéder à la culture autour de toi. Tu as accès à toutes les offres postées sur le pass culture. Tous tes centres d'intérêt sont concernés : cinéma, théâtre, spectacle, concerts mais aussi l'art, les jeux, les livres, les disques, les instruments de musique. Même les applications comme Deezer, Audible, et la presse numérique est concernées.

De nombreuses autres offres numériques gratuites sont aussi disponibles (podcasts, films, événements) sur le site "https://pass.culture.fr".

Qui peut en profiter et comment ?

Si tu as entre 15 et 18 ans, fonce dès maintenant ! Via la plateforme d'EduConnect, tu as accès à un crédit individuel chaque année. 20 € l'année de tes 15 ans, 30 € l'année de tes 16 et 17 ans, 300 € à 18 ans. Ensuite, La part collective : ton lycée dispose d'un budget, établit en fonction du nombre d'élèves : 30 € pour les secondes et 20 € pour les premières et terminales.

Le pass culture collectif offre la possibilité à ta classe d’accueillir des professionnels de la culture ou des artistes mais aussi, d'aller visiter des monuments ou voir des spectacles.

Et les aides locales

N'oublie pas ! Ta commune propose aussi des aides d'accès à la culture pour les jeunes ! A Liffré "la carte loisirs gratuite de 11 à 20 ans" propose des tarifs réduits au cinéma et aux spectacles du centre culturel.

Eyleen Sensenbrenner 102

Clémence Gauthier et Jade Fouillard, deux élèves de terminale STMG au lycée Simone Veil de Liffré, ont participé au prix de l'Excellence économique et partage avec nous leur expérience.

Ce concours annuel et national est peu connu car il n'existe que depuis 3 ans. Il consiste en la rédaction d'une note de synthèse à l'aide de l'étude d'une dizaine de documents sur les thèmes actuels économiques.

L'épreuve se base sur le volontariat des élèves. Mme Fourmy a donc proposé à toute la classe et après réflexion Clémence et Jade ont accepté. Elles ont passé cette épreuve de quatre heures, début novembre, au sein du lycée surveillées par leur professeur.

Les copies sont corrigées par une commission académique réunissant des représentants de la Banque de France, des enseignants d'économie et gestion afin de classer les trois premiers lauréats par académie. Clémence a fini première et Jade deuxième de l’académie rennaise. Les copies des premiers lauréats de chaque académie sont envoyées au jury national et sont reclassées au niveau national.

Le but premier n'était pas de gagner mais de participer et d'acquérir une expérience supplémentaire. Ce concours cherche à valoriser les élèves qui participent à cette épreuve commune en leur permettant de mieux comprendre l’économie et d'en faire un atout.

De plus, cette expérience leur apporte un vrai plus sur Parcoursup. Et les premiers de chaque académie ont l'opportunité de rencontrer des professionnels de la Banque de France. Pour leur scolarité, cette épreuve permet de mobiliser les connaissances. Elle devient alors un très bon entrainement pour le bac.

Les élèves et enseignants ont également constaté une vraie solidarité de leurs camarades même si seulement deux élèves ont participé.Toute la classe et l'établissement étaient mobilisés pour les soutenir et les encourager.

Après l'annonce des résultats, les lauréates ont été largement félicitées et récompensées par le lycée. On peut dire qu'elles ont suscité la fierté générale !

Leur but n'était pas de gagner mais elles étaient motivées et volontaires, elles se sont préparées et entraidées jusqu'au bout. Elles n'ont jamais été en compétition l'une contre l'autre, au contraire, et éprouvent joie et fierté. Clémence et Jade ont vécu ce concours comme une expérience très enrichissante et gratifiante.

Eyleen Sensenbrenner, 102

La Sénégazelle est une course féminine à vocation solidaire qui se déroulera du 9 au 17 avril dans la région du Siné Saloum, au Sénégal. Il s'agit d'une dotation de fournitures scolaires que des femmes emportent avec elles lors de leur périple à destination d'écoliers sénégalais. Au cours du séjour, des établissements scolaires sont visités. L’aide apportée permettra aux enfants d'être scolarisés et/ou de travailler dans de meilleures conditions . L'échange avec la population et la commmunication priment sur la course. Celle-ci se déroule sur des pistes, à travers la savane, la brousse ou le désert et chaque participante court entre 5 et 12 kilomètres par jour.

La classe de 208 et Madame Aubert, leur professeure principale, s'est investie pour soutenir les Sénegazelles, en particulier une équipe de 19 super mamans, en organisant une collecte de fournitures au sein du lycée. Mme Aubert, qui est amie avec une participante, a demandé à ses élèves s'ils souhaitaient se mobiliser pour la cause. Les élèves ont rapidement apprécié le projet et ont proposé plusieurs actions à mettre en place. Après avoir créé des flyers et avoir présenté à toutes les classes du lycée le projet, un cadis a été placé à l'entrée du lycée permettant aux élèves et aux personnels de déposer des fournitures durant la semaine du 31 février au 4 février.

Au total, 60,3 kg de fournitures ont été récoltés. Les Gazelenn Breizh ont remercié les actions réalisées par le lycée sur leur page Instagram. Mme Aubert félicite les élèves pour l'engouement et l'investissement qu'ils ont tenus dans ce projet solidaire.

Cette course sera à suivre sur le compte instagram des participantes : Les Gazelenn'Breizh.

Eva Duval

Le livre S’adapter de Clara Dupont-Monod évoque l’arrivée d’un enfant handicapé dans une famille à travers le regard de sa fratrie.

Ce qui surprend d’abord dans ce roman, c’est le choix de l'auteure de faire témoigner des pierres, les pierres d'une cour. Ce sont elles qui racontent. Ells sont les témoins de cette histoire. Même si elles ne parlent pas, elles voient, elles entendent, elles écrivent. Mais, elles ne citent pas les noms des personnages, ce qui donne un caractère immuable à l'histoire racontée.

Le titre du roman fait écho au fait que les membres de la famille, malgré la gravité et la tristesse de la situation, se sont adaptés à l’arrivée de cet enfant, chacun à sa manière. Certains l’acceptent, d’autres pas. On découvre alors trois regards différents qui structurent le livre en trois chapitres, nous permettant de comprendre cette famille. Il y a l'aîné pour qui le bonheur de son frère, avec lequel il a tissé un lien fusionnel, est la chose la plus importante à ses yeux. Il y a la cadette qui voue une haine incommensurable à l'enfant, estimant que ce dernier a détruit sa vie. Enfin, il y a le dernier, celui qui tente de restaurer les liens. Pour sublimer ce livre, l’écriture de l'auteure est fine, subtile, même poétique, à l'image des portraits des personnages et des descriptions, picturales de la nature.

A. Queffelec

Les 9 et 10 décembre une classe d’HLP s’est rendue à Rennes pour participer au prix Goncourt des lycéens, aux côtés de très nombreuses autres classes, venues de toute la France, parfois même de très loin, comme de Polynésie française. Mais avant d’arriver à cette cérémonie, de rencontrer les auteurs, ainsi que les autres lycéens engagés dans cette aventure littéraire, nous avons dû les lire : quatorze au total ! Puis, il a fallu choisir le roman que nous jugions le meilleur ! Ce n'était pas une mince affaire !

Notre choix s’est porté sur S’adapter de Clara Dupont-Monod. Nous ne nous sommes pas trompés car c'est cet ouvrage qui a gagné le prix Goncourt Lycéen 2021 et qui a donc remporté les suffrages des autres établissements.

Les journées au prix Goncourt des Lycéens

Pendant ces deux jours nous avons participé à plusieurs activités en rapport avec le livre : des exercices d'écriture, la création d'une planche de BD, de la bibliothérapie. Nous a aussi pu assister à un excellent BD-concert, et bien sûr, poser nos questions aux auteurs tels que Lilia Hassaine (Soleil Amer), Philppe Jaenada (Au printemps de monstre), Anne Berest (La carte postale) et à la lauréate bien sûr, Clara Dupont-Monod (S'adapter), dont Adrien fait la critique dans ce numéro.

Une très belle et très enrichissante expérience !

Solène De Frémond

Les élèves de 202 et 210, ont participé au concours national d'écriture "Plumes Rebelles" organisé par Amnesty International, en janvier dernier. Notre lycée s'illustre en gagnant les deux premiers prix, à la grande fierté des élèves et de leurs professeurs (Mmes Chevalier, Collet et Le Floch).

Al Maa écrite par Léanne, David, Armand, Martin, Paolino et Louis (210) remporte le premier prix et Eaux Secours ! (éponyme de notre précédent numéro), de Paul, Lilou, Titouan B., Ariane, Maël et Maïwenn (202) se classe deuxième. Quant à Bab’Almiah dont les auteurs sont Angelina, Lili, Damien, Mathis, Elia et Ambre en (202), elle arrive quatrième et sera aussi publiée, comme les textes lauréats. Un recueil, regroupant les douzes textes, sera bientôt disponible au CDI. Vous pourrez donc voter, vous aussi, pour votre nouvelle préférée ! En avant-première, les premières phrases d'Al Maa : " La température dépassait les 25 degrés. Hourya regarda la montre, seul indicateur du temps qui défilait, elle pointait 8h38. Adil, son père, était impassible mais sa déambulation à travers la pièce trahissait son inquiétude grandissante."

Eva Duval

Nous sommes une dizaine d’élèves impliqués dans un projet consistant à peindre deux grandes toiles qui seront accrochées dans le bâtiment G. L'artiste Simon Leroux en a créé la composition, mais c’est nous qui avons choisi les images et les références que nous voulions y retrouver. Il n’y a pas besoin d’être un maître de la peinture à l’huile pour y participer : nous utilisons une technique qui consiste à quadriller la toile et nous obtenons des petits carrés. Il y en a plus de 400 qu’il nous faut tous reproduire ! L’avantage de cette technique est que l'on ne peint que ce que l’on voit, selon notre propre perception des couleurs. Cela donne un effet harmonieux et plein de nuances.

Simon Leroux

On peut voir ses œuvres accrochés sur les murs du hall. Très colorées, ces toiles représentent des objets du quotidien qui, mises ensemble, forment un tout. Pourtant qui aurait pu penser qu'un robinet s'accorderait bien avec un piment ou des lunettes ? Voilà le but de l'art : retranscrire ce que nous avons dans la tête, sous forme réelle et plastique, même si, parfois, c'est un farfelu !

Solène De Frémond