P.1......Edito

P.2......Bataille Explosive

P.3......Médicomage

P.4......Biblios

P.5......Quiddisport

P.6......La Beuglante

P.7......Devination

P.8......La Cabane d'Olivier

Optimisme et pessimisme sont deux tendances qui co-existent en chacun de nous, selon les domaines.

En général une tendance prédomine et on se dit d'un naturel optimiste, par exemple.

Ces précautions d'usage étant posées, cela me permet d'aborder la question que m'a inspirée le thème de ce numéro : un éducateur peut-il être pessimiste ?

Il me semble que non. Cela me semble même incompatible avec ce métier. S'il est pessimiste de nature, il doit laisser cela à la porte de l'établissement, comme d'autres choses qui n'ont rien à faire à l'intérieur.

Car la phrase emblématique des enseignants pessimistes : "tu n'y arriveras jamais !" n'est pas l'équivalent du "pas cap" des élèves.

Le "pas cap" du copain électrise parfois la bêtise de chacun, mais c'est en général temporaire.

Le "tu n'y arriveras jamais" de l'enseignant rabaisse l'enfant dans son humanité et obère ses chances de réussite. Ce défaitisme obscurcit tout son avenir.

D'un naturel optimiste, je fais le vœu que le "tu n'y arriveras jamais" disparaisse pour toujours des salles de classe.

Pour le "pas cap", malheureusement, j'ai quelques doutes... Mais qui sait ?

Le chemin vers Pâques est fait d'Espérance !

Olivier BOYER

On avait attendu ce spectacle-là pendant deux ans, repoussé plusieurs fois au dernier moment à cause du Covid. Mais se faire rembourser était hors de question. On a bien fait. Jérémy Ferrary est monté sur scène pour nous montrer la manière dont, selon lui, les gouvernements successifs cherchent à démanteler le sytème de santé publique. Pas trop drôle quand on y pense. Il y a aussi dans Anesthésie générale une bonne dose de malheur familial et de catharsis.

C'est, en gros, le parcours de quelqu'un qui n'avait plus trop envie de vivre. Et voilà l'expérience merveilleuse de la douleur transformée en rire. Il ne s'agit pas d'être cruel sans réfléchir ou d'utiliser une langue grossière pour choquer ; c'est de l'intelligence émotionnelle appliquée à la survie ; une ressource aussi valable que la force ou les griffes. L'humour devient ainsi une bouée de sauvetage et une compétence contagieuse.

Quel clown

Dieu merci, internet ne se limite pas à la mediocrité en slide. Dedans j'ai découvert l'artiste Franco Escamilla, qui, encore, pioche dans ses traumas de scolarité, - il le dit lui-même, il était gros et un peu couard -, et dans les histoires de famille pour nourrir le contenu de ses spectacles, ironiques et nonchalants. Il me fait rire car je reconnais mon monde dans ses anecdotes, le ridicule dans lequel nos manies et nos limites nous font tomber.

Traité de Payaso (clown) par son père, qui l'insultait pour ne pas être assez aguerri, il n'a jamais lâché l'affaire pour devenir l'un des Mexicains les plus internationaux, et enfin réussir à trouver l'accomplissement et le respect de son père. Tu sais ? Mieux vaut rire.

Carlos CUESTA

Le film "Ed Wood" de Tim Burton est devenu l'un des films les plus iconiques du cinéma, malgré les critiques mitigées qu'il a reçues lors de sa sortie en 1995.

Il s'agit d'un film biographique sur un réalisateur atypique.

Un succès remarquable...

Une des raisons pour lesquelles ce film a réussi à devenir culte est la bande originale composée par Howard Shore, celui qui a notamment composé plus tard les musiques des trilogies du Seigneur des Anneaux et du Hobbit entre autre.

Il a créé une ambiance à la fois étrange et familière, en utilisant des instruments inhabituels comme des cors de chasse et des cloches pour créer une atmosphère inquiétante et oppressante qui correspond parfaitement à l'esthétique de ce film absolument invraisemblable.

Mais ce n'est pas seulement la bande originale qui a aidé cette production à devenir un succès. Les performances des acteurs, en particulier celle de Johnny Depp dans le rôle principal, ont également été saluées par la critique.

Depp a réussi à donner vie à son personnage, en lui apportant une profondeur émotionnelle qui a permis au grand public de s'identifier à lui.

..d'un flop pressenti

En fin de compte, "Ed Wood" est un film qui a réussi à devenir culte en dépit des critiques partagées qu'il a essuyées lors de son lancement. La combinaison de l'esthétique tout à fait unique de Tim Burton, une bande originale captivante et les performances remarquables des acteurs ont contribué à faire de ce film un succès sur le plan culturel. C'est un exemple de la façon dont une oeuvre peut être considérée comme un flop au box-office mais devenir culte au fil des années.

Cependant, il est important de noter que le succès du film ne doit pas être considéré comme une validation des critiques négatives qui ont été émises à son encontre. Le fait qu'un film soit considéré comme "mauvais" par les critiques ne signifie pas qu'il ne mérite pas d'être vu ou apprécié. Il est important de se rappeler que les critiques ne sont que des opinions et ne reflètent pas nécessairement les sentiments de tous les spectateurs.

Ce succès inattendu est également un rappel important que les obstacles et les échecs ne doivent pas nous arrêter dans la poursuite de nos rêves.

Charles ROUX, Seconde 3

Parcoursup a ouvert pour les Terminales et nous n'allons pas tarder à formuler nos vœux, c'est pour cela que je tenais à écrire cet article. En effet, quel que soit le résultat, n'abandonnons pas. Si nous essuyons un refus, ce n'est pas grave, nous trouverons un autre moyen d'y parvenir...

Croire en ses rêves

Croyons en nous-mêmes, en ce qui nous fait vibrer, et cela se réalisera. Si nous le voulons, nous sommes de taille à réussir nos projets. Certaines personnes les appellent "objectifs" ou "ambitions", d'autres peuvent les nommer "rêves", mais peu importe le choix lexical, nous avons tous un je-ne-sais-quoi qui nous donne envie de faire, de voir ou d'accomplir quelque chose de plus. Nos rêves nous comblent, nous offrent de l'espoir et ajoutent un but à notre vie. Ils sont essentiels à notre bien-être

Alors, qu'est-ce qui nous empêche de vivre nos rêves ? Peut-être sommes-nous découragés, démotivés ou effrayés d'échouer ou peut-être écoutons-nous un peu trop les autres ? La vérité est que ce que les autres pensent de nos rêves ne devrait pas avoir d'importance. Ils parlent de leurs limites, pas des nôtres. Si l'idée de concrétiser un rêve nous fait vibrer, suivons-la. Oui, certains nous décourageront, nous diront que c'est impossible, mais si nous avons assez foi en nous, la finalité en vaudra la peine.

Notre représentation de la réalité n'est pas forcément la réalité, mais simplement ce qu'on nous a toujours répété. Alors créons le monde qui nous correspond et ne laissons rien ni personne définir qui nous sommes et ce que nous pouvons faire. Si d'autres en ont été capables, nous le sommes tout autant.

Les rêves doivent être nourris et encouragés, accrochons-nous à eux, réalisons-les. Imaginez ce que nous ressentirons le jour où ce qui était autrefois un rêve est maintenant devenu réel. Ne nous inquiétons pas que cela puisse ou non se réaliser, commençons simplement à rêver. Ensuite, décomposons en petites étapes ce que nous devons faire pour réaliser ce rêve et efforçons nous d'agir en conséquence. Mais surtout, gardons à l'esprit, la citation de Confucius : "Le bonheur n'est pas au sommet de la montagne, mais dans la façon de la gravir".

Le chemin pour y arriver ne sera pas facile, mais c'est dans l'adversité qu'on se découvre. C'est dans la difficulté qu'on se connecte à ce qu'il y a de plus puissant en nous. Et oui nous allons échouer, nous échouerons beaucoup, une infinité de fois même.

Mais ce que certains verront comme des échecs, sera en réalité notre plus grande force, nos plus grandes leçons. La clé pour réussir, c'est simplement la persévérance.

Réaliser nos rêves n'est pas impossible, c'est à la portée de tous. Tout le monde peut y parvenir et trouver le succès avec suffisamment de ténacité.

Une personne inspirante peut jouer un rôle important sur notre chemin vers le succès. Elle ne nous donnera peut-être pas les outils pour atteindre nos objectifs, mais elle nous encouragera et pourra nous motiver à persévérer.

Apprendre des autres, nous rappelle que rien n'est impossible. Alors voici pour vous aider quelques exemples de personnes inspirantes...

De la prison à la présidence de la république

Nelson Mandela est un symbole pour le monde entier d'endurance et de courage. En effet, après avoir été incarcéré pendant 27 ans pour ses convictions politiques et sa lutte contre l'apartheid, il a été libéré et est devenu Président quelques années plus tard . Sa volonté indomptable lui a permis de persévérer face à l'adversité. Bien qu' il ait été découragé, rabaissé, que l'on ait essayé de le tuer, Nelson Mandela croyait tellement aux causes qu'il défendait qu'il a fini par gagner envers et contre tout. Il est l'image même de ce qu'une volonté inébranlable peut réaliser.

La première milliardaire afro-américaine

Oprah Winfrey a surmonté de grandes difficultés dans sa vie avant d'obtenir son énorme succès.

En dépit de son éducation difficile dans le Mississippi rural, la pauvreté, les abus et la maladie, elle est parvenue à devenir la première multimilliardaire afro-américain et l'une des femmes les plus puissante au monde. Son parcours inspirant de travail acharné et de détermination continue à guider encore de nombreuses personnes.

Une des femmes les plus rapides au monde Wilma Rudolph était une athlète incroyable qui a battu tous les pronostics et est devenue une des plus grandes coureuses de tous les temps, malgré son handicap physique initial.

Touché par la polio à sa naissance, elle a dû porter une attelle de jambe jusqu'à l'âge de 11 ans, et ne devait alors jamais remarcher. Avec courage, détermination etengagement, elle a persévéré et est devenue une sprinteuse dans les épreuves sur piste. Pour couronner le tout, elle fût la première femme dans l'histoire à remporter trois médailles d'or lors des Jeux Olympiques alors qu'elle était encore lycéenne. Cela semblait pourtant impensable quelques années plus tôt.

Et bien d'autres...

Ce ne sont que quelques exemples de destins extraordinaires. En effet, des histoires comme celles-ci, il y en a des centaines. On peut citer le Colonel Sanders, créateur de KFC qui a parcouru les Etats-Unis pour vendre sa recette secrète de poulet frit. En deux ans, il essuya plus de 1009 refus avant d'obtenir son premier "Oui". Vous réalisez ? S'il avait abandonné, on n'aurait jamais connu les fameux « tenders », bâtonnets de poulets panés de chez KFC.

Il y a aussi Ed Sheeran qui est passé de sans abris à auteur-compositeur-interprète à succès mondial. Ou encore J.K Rowling, Abraham Lincoln, Stephen Hawking, et la grande majorité des personnes qui sont au sommet de leur art.

Il n'y a pas de formule magique pour réussir, il faut être prêt à travailler, et ne pas se laisser décourager par les échecs. Le résultat final en vaut la peine, car dans ce chemin vers la réalisation de nos rêves, la plus belle trouvaille, c'est nous-mêmes. Nous ne saurons jamais ce dont nous sommes capables à moins d'essayer...

Lisa HADDAD, TG1

À l’occasion de la sortie du tome 7 de la série Les Vieux Fourneaux en novembre dernier, j’ai choisi de vous faire découvrir la BD ! Adaptée au cinéma et vendue à des millions d’exemplaires, il s'agit d'une série originale et feel good qui vous fera découvrir la vie de trois septuagénaires, amis depuis leur plus tendre enfance : Antoine, Emile et Pierrot.

Vivre, le maître mot

Ils ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir alors ils profitent de leur vie et puis finalement il n’y a pas d’âge pour être heureux !

La force de cette série réside dans ses situations et ses dialogues percutants. Il y a une multitude de détails, de jeux de mots, de mises en scène, mêlant humour, nostalgie et dérision. Lupano, le scénariste, nous démontre encore une fois son incroyable talent. Il signe ici un scénario drôle et bien ficelé mettant en scène des personnages grandes gueules et attachants dont la vie trépidante ne connaît pas le repos, physique.

Cette série est le parfait reflet de l'ambiance dans notre société, des tensions sociales, des rumeurs qui accusent avant de savoir ou de prouver les faits. le scénario est toujours aussi bon même si certains albums sont un peu plus légers.

Mon avis

Les albums sont très différents les uns des autres, en mettant en avant d'autres aspects des personnages et en abordant tour à tour d'autres thématiques, thèmes sociétaux contemporains comme la société de consommation, la xénophobie, la montée généralisée de la violence, la délocalisation, le chômage, les migrants, l'ultra-droitisation des consciences...mais le tout enrobé d'un gros ruban d'humour !

Il s'agit à mon sens de l'album de Lupano le plus engagé parmi les albums de la série. L'auteur avait toujours un message social et politique dans ses BDs. Là, j'ai l'impression de lire un message bien plus politique qu’auparavant.

Les dessins de Cauuet mettent bien les personnages en valeur en accentuant à l’envie leurs expressions et leurs humeurs. Ils illustrent admirablement le scénario de Lupano avec un style qui colle parfaitement à l’ambiance : très expressif, très coloré, très dynamique. Le seul bémol de cette série est que finalement les albums sont trop courts et nous donnent à chaque fois envie de dévorer le suivant !

Lupano et Cauuet sont devenu des stars de la bande dessinée pour avoir collaboré dans la série les vieux Fourneaux mais aussi grâce à leurs autres collaborations dans la série Le Loup en slip parue deux ans après le premier tome des Vieux Fourneaux. C’est une série pour la jeunesse mais qui vous fera rire tout autant que Les Vieux Fourneaux et qui finalement séduira aussi les plus grands ! Jules GUILLEMOT, TG1

L'histoire

S'adapter est l'histoire d'une famille bouleversée par l'arrivée d'un enfant différent, inadapté, très lourdement handicapé et qui semble flotter entre deux mondes. Cette famille, composée des parents et leurs deux enfants, à l'arrivée de ce petit frère, habite une maison d'un village au coeur des Cévennes. C'est le récit d'un avant rapidement esquissé, d'un pendant qui en constitue l'essentiel et d'un après, parce que la vie continue malgré tout...

Ce roman compte trois chapitres sobrement intitulés "L'aîné", "La cadette" et "Le dernier". L'autrice Clara Dupont-Monod les nomme d'ailleurs ainsi tout au long de son récit, ce qui crée une certaine distance entre elle et ses personnages mais aussi entre nous, lecteurs, et cette fratrie confrontée à la gravité de cette situation.

Pourtant, son choix d'ériger en narratrices les pierres des murs de la cour de la maison, nous permet d'entrer dans l'intimité de cette famille, d'éprouver physiquement les émotions de chacun de ses membres. En effet, tandis que cette fratrie se confronte à des sentiments contradictoires, les murs d'enceinte restent debout et les soutiennent dans un rapport presque charnel.

Mon avis

La journaliste, chroniqueuse littéraire pour la radio et romancière Clara Dupond-Monod s'est mise à nu dans ce roman inspiré de sa vie et de celle de ses proches. Bien entendu, il s'agit d'un témoignage fort sur le handicap, empreint de vérité et de sincérité, mais la construction du récit et la qualité de l'écriture font de ce texte une véritable oeuvre littéraire qui a largement mérité tous les prix remportés.

En ce qui me concerne, j'ai été transportée par le destin de cette fratrie si attachante et si résiliente. Nul doute que vous aussi serez touchés par l'humanité, la fraternité et l'espoir en la vie transmis par cette histoire.

Un roman, paru chez Stock et en Livre de Poche, à découvrir au CDI Lycée. Bonne lecture !

Stéphanie CLAVEAU

Grâce aux médias et notamment Internet, les sportifs peuvent vivre une ascension fulgurante et être adulés en quelques instants par la planète entière. Mais avant d'atteindre la popularité mondiale, ils n'ont pas toujours eu la vie facile... Nous allons le voir avec deux d'entre eux, aujourd'hui au sommet de leur art, grâce à leur volonté et leur optimisme.

L'héritier d'Ayrton Senna

Sir Lewis Hamilton est un pilote de Formule 1 Britannique. Anobli par la défunte Reine Elizabeth ll, d'où le titre honorifique de "Sir", citoyen d'Honneur du Brésil depuis novembre 2022, 7 fois champion du monde (2008, 2014, 2015, 2017, 2018, 2019, 2020), détenteur de statistiques qui relèvent de l'insolence, Hamilton est légitime pour s'asseoir à la table des plus grands de l'Histoire de la discipline et de prétendre à la qualification de GOAT (Greatest Of All Time). A noter que GOAT signifie aussi "chèvre" en anglais. Plutôt cocasse. En réalité, il est préférable d'admettre que les pilotes appartiennent à des générations différentes, et que le plus grand de l'Histoire est une question d'affinité. Certains portent dans leur coeur Ayrton Senna, pour sa légendaire rivalité avec le Français Alain Prost, d'autres le Baron Rouge, surnom de l'iconique Michael Schumacher lors de sa suprématie chez Ferrari où il a remporté 5 titres d'affilée de 2000 à 2004. Il est encore à ce jour le seul pilote ayant réalisé cette performance.

Hamilton est un exemple très pertinent de l'optimisme. Il est issu d'une famille plus que modeste et prend goût au sport automobile très tôt lors de courses de voitures radiocommandées. Il était le seul enfant parmi les adultes amateurs. Admirateur de la légende Brésilienne 3 fois championne du monde Ayrton Senna, il s'engage en karting à l'âge de 8 ans. Son père, pour assurer le financement de ses compétitions, perçoit 5 salaires de 5 activités différentes. Le deal était d'avoir de bonnes notes à l'école pour continuer le kart. Sir Lewis Hamilton est à ce jour le seul pilote noir de l'Histoire de la Formule 1. Consulter ses détracteurs, comprenons ici les concurrents de kart et les camarades de classe, qui faisaient preuve de discriminations raciales à son égard, doit être une des expériences sociales qu'on aimerait réaliser : tiendraient-ils le même discours ou se vanteraient-ils de l'avoir connu ? Dire qu'ils ont souillé l'honneur et l'intégrité morale d'un enfant, aujourd'hui monument de son sport...

En 1995, lors de la cérémonie annuelle des AutoSports Awards à Londres, le petit Hamilton, âgé de 10 ans se dirige vers Ron Dennis, un actionnaire de l'écurie McLaren, et lui dit "je veux courir pour vous". Séduit par son audace et son culot, Dennis répond "reviens me voir dans 6 ou 7 ans". McLaren finance donc sa carrière en échange de bons résultats en formules de promotion (F3 EuroSeries en 2005, GP2 Series en 2006 (maintenant F2)). Lors de sa première année dans la catégorie reine en 2007 avec McLaren, Hamilton manque le titre mondial pour un seul petit point, c'est dire sa précocité et le bon pari que McLaren a fait. C'est réctifié avec la première de ses 7 couronnes mondiales acquise au Brésil l'année suivante. Depuis 2013, Hamilton roule pour Mercedes et le reste appartient à l'Histoire...

Le Roi des parquets américains

LeBron James est une icône du ballon orange. Il est passé par les Heats de Miami, les Cavaliers de Cleveland et joue depuis 2018 pour les Lakers de Los Angeles. En activité depuis 2003, il a remporté 4 titres de champion de NBA et 2 médailles d'or olympiques. Il figure aujourd'hui dans la liste de nombreuses statistiques affolantes. Il est devenu, dans la nuit du 7 au 8 février 2023, le meilleur marqueur de la NBA avec 38 390 points inscrits en carrière. Certains le comparent à Michael Jordan pour désigner le GOAT. Mais là aussi, il conviendrait de prendre en compte les différences de génération : le style de jeu a changé, plus physique qu'avant, de meilleures infrastructures d'entraînement et les nouvelles technologies faussent les comparaisons.

Mais avant de parler de GOAT, retenons que LeBron James vient d'une famille très pauvre, à Akron, dans l'Ohio. Sa mère est tombée enceinte de lui très jeune, à 16 ans. On n'a pas arrêté de répéter à LeBron qu'il était un accident, que sa mère était une femme peu recommandable ainsi que d'autres propos discriminants et désobligeants. Pour autant, le basket-ball étant ancré dans la culture américaine, James y a rapidement pris goût et s'est révélé très talentueux.

Il n'a cessé de croire en ses rêves, ses objectifs et a par ailleurs tout fait pour rendre sa mère fière et la mettre à l'abri du besoin. Il a même ouvert une école pour les enfants défavorisés de sa ville natale. Il convient donc d'admettre que LeBron James mérite amplement sa gloire.Quentin HOREN, TG1

"Toi, tu fais le Grinch !" m'a dit l'équipe de rédaction. J'ai accepté, parce que j'aime assez le Grinch. Déjà, il vit au sommet d'une montagne et je n'ai rien contre les gens qui prennent de la hauteur. Ensuite, pour préserver sa solitude, il se montre plutôt inventif et je ne peux pas non plus cracher sur les créatifs. Enfin, même s'il est vert et crasseux, il faut bien admettre qu'il est drôle - vraiment plus drôle que tous les gentils crétins du village d'en bas qui, tout sourire, se contentent d'être confortablement installés dans une amabilité qui pue franchement l'hypocrisie.

Les vrais réfractaires au progrès moral, d'ailleurs, et les vrais eugénistes, ce sont bien les "Whos" ! Pourquoi le Grinch est-il isolé ? Parce qu'il est trop "green", trop velu, trop différent. Parce qu'il a choisi de ne pas subir indéfiniment le rejet des habitants de Whoville, préférant assumer son isolement plutôt que de se soumettre à un jugement collectif néfaste qui aurait fait de lui le gentil idiot du village ! Il faut bien lui reconnaître une sorte de panache, à la Cyrano de Bergerac. En moins poétique, beaucoup plus sarcastique, tout aussi laid et à la sauce Noël.

J'aime bien le Grinch, parce que, comme lui, je ne crois pas aux optimistes. Ils sonnent faux. Parfois ils se contentent de ce qu'ils ont, et alors, que peut-on imaginer de meilleur quand on pense qu'on l'a déjà ? D'autre fois, ils sont incapables de construire des stratégies de défense, parce qu'ils ne voient pas qu'ils pourraient être en danger : l'optimiste est souvent candide - Voltaire l'a prouvé ! Et enfin, drapés de toutes leurs belles idées positives, ils créent une espèce de tyrannie du bonheur qui m'insupporte. (Toute la grâce du bonheur est qu'on ne peut justement pas le décréter - quoi qu'en disent les salles de rédactions des revues fémino-contemporaino abrutissantes - mais tout juste l'accueillir, comme on saisirait du regard le vol ample d'un oiseau sauvage.)

Non, tout n'est pas mieux maintenant... Ce qui ne veut pas dire que tout était mieux avant. Évitons les raccourcis : il n'y a qu'un réel irrégulier qui, chaque jour, renouvelle ses défis avec une extraordinaire vélocité. Le vrai gagnant sera l'homme agile et adaptable, l'ami des circonstances, ni pessimiste, ni optimiste... mais capable d'optimiser pour bâtir son monde et le monde en maniant avec efficience les outils à sa disposition.

Bref, le Grinch de la fin du conte éponyme, qui après un "petit" travail intérieur, est aimé de son chien, admiré de la seule petite fille honnête de l'histoire, et qui finit par cueillir le coeur de la bombasse du village lors d'un banquet gargantuesque.

"Toi, tu fais le Grinch". Je ne veux pas être optimiste, mais... quel plus beau rôle pouvait-on me donner ?

GrinchAddict

- « Moi de mon temps, ça se passait pas comme ça. J'peux t'dire qu'on mouftait pas ». « Ah tu aurais dû voir à mon époque, ça t'aurait fait les pieds ». « Non mais, franchement, y a plus d'jeunesse ». « Mais qu'est-ce que c'est que cette génération de trous-du-... »

- « OK ! ! ! Arrête ton char Boomer !!

-Tu as raison. C'était sûrement mieux lorsque seuls les enfants de sang-pur avaient accès à Poudlard. Et qu'ils étaient donc les seuls à pouvoir espérer une vie décente qui exauce leur rêve. Que les Sang-mêlés se voyaient réserver les emplois les plus pénibles et les plus dénigrés, faute d'avoir la chance de tenter la leur grâce à un véritable enseignement. Non mais franchement, pourquoi partager ce privilège avec ces moins-que-rien ?

-Tu as raison. C'était sûrement mieux lorsque les profs de potions avaient l'autorisation d'utiliser le sortilège Doloris sur les bavards ou ceux qui s'amusaient trop dans les couloirs interdits. Lorsqu'on faisait porter le bonnet aux plus nuls en les métamorphosant en ânes pendant sept cycles solaires, ça, c'était le bon temps !!

Le bon temps où manquer de respect à un aîné, ne serait-ce qu'une seule fois, vous valait immédiatement une semaine de cachot à nettoyer les terrifiantes latrines des trolls. Le bon temps où avoir oublié son balai vous amenait systématiquement à prendre le statut d'un elfe de maison aux cuisines de l'école. Là, ça filait droit mon gars !

-Tu as raison. C'était sûrement mieux lorsque les guérisseurs refusaient les progrès médicaux des moldus pour nous soigner. Lorsque le seul regard d'une mandragore nous était fatal. Qu'on te coupait le bras parce que tu t'étais coupé un ongle.

-Tu as raison. C'était sûrement mieux lorsqu'on brûlait des sorcières en les accusant d'être des Moldus. Simplement parce qu'elles avaient appris à lire. Qu'elles n'étaient plus d'accord avec tout ce qu'on leur imposait de croire. Qu'aucune ne pouvait même se plaindre, dans le Magicobus, si un sorcier frottait sa baguette sur leur robe. Que ces sorcières, dès le rituel du Lien, étaient soumises à l'Impérium de leur sorcier. Que, si leur sorcier les surprenait à en laisser un autre cuisiner dans leur chaudron, il pouvait les Avadacadavrer, sans même risquer d'être envoyé à Azkaban. Que si leur sorcier-lié ne leur inspirait plus d'Amour, elles ne pouvaient s'en défaire sans être traitées en parias par le Ministère de la Magie.

-Tu as raison. C'était sûrement mieux lorsqu'on n'aimait pas son prochain et que les sorciers amoureux étaient exilés pour servir de goûter aux dragons du Magenmagot. Qu'on leur refusait le droit de s'aimer. Juste parce qu'il fallait « Un Sorcier, Une Sorcière ! ». Juste parce que, s'ils étaient différents, ils n'avaient pas leur place et devaient être condamnés par le Magistérium comme des Chimères contre-nature.

-Tu as raison. C'était sûrement mieux ton époque. Alors retournes-y donc ! Nous, on avance en regardant vers demain, ça a quand même l'air vachement moins sectaire et beaucoup plus sympa !

Félix TOUMORUM

De nombreuses personnes se réfugient derrière l'espoir de découvrir leur futur, par peur de la réalité. Certains ont besoin d'anticiper ce qui pourrait leur arriver tandis que d'autres vivent au jour le jour sans se soucier du futur. Mais existe-t-il un équilibre entre les deux ?

Le tirage des cartes, les signes astrologiques, le placement de la lune, les caractéristiques de la nature ; tout cela peut permettre à des voyants de prédire ce qui pourrait se produire ou qui vous êtes.

La Divination

Notamment pratiquée dans mon cours de Divination à l'école de sorcellerie Poudlard, elle permet de découvrir l'avenir grâce à la lecture dans les feuilles de thé ou à travers une boule de cristal. Est-elle vraiment fiable ? Cet art repose principalement sur l’interprétation, qui ne sera donc pas la même en fonction de la personne et des émotions que celle-ci ressent.

Lors du premier cours de divination d'Harry, je découvre un chien noir au fond de sa tasse de thé, il annonce une mort prochaine "Le Sinistros". Les personnes ayant la capacité de le voir sont condamnées, en effet les chiens noirs présents dans la mythologie ont toujours un rapport avec la mort.

La cartomancie, ou le tirage des cartes, fait aussi partie des arts divinatoires, pratiquée par une "diseuse de bonne aventure". C'est ici qu'apparaît un aspect un peu plus sombre...celles qu'on appelle "voyantes" sont-elles réellement bien intentionnées ou bien des charlatans qui profitent des personnes ayant besoin de connaître leur avenir ?

L'horoscope celtique

Oui, vous correspondez à un arbre ! En fonction de votre jour et mois de naissance, un arbre vous est associé. Vos caractéristiques morales et vos traits de caractère y sont même représentés. Mais il y a aussi les métiers qui pourraient vous plaire, vos qualités et même votre allure ! Pour ceux associés à l'érable, nés entre le 11 et 20 avril, le 14 et 23 août, ou entre le 23 décembre et 1er janvier, votre allure serait plutôt grande aux épaules larges ; vos qualités, la discrétion et votre côté solitaire, consciencieux et organisé.

Vous pourriez travailler comme gestionnaire, homme/femme d'affaire, mécène. Ceux rattachés à l'olivier, nés entre le 9 et 18 février, le 14 et 24 juin, ou entre le 14 et 23 octobre, vous êtes plutôt dansants et entraînants et vous incarnerez la jeunesse, la bonne humeur et la résistance. Votre profession pourrait être pédiatre, bijoutier ou encore restaurateur. Il y a en tout 21 arbres, comme l'aubépine, le bouleau, le chêne ou encore le sapin. Mais comment ces caractères sont-ils pré-définis et de quelle manière un arbre peut-il définir des traits de caractères humains ? (pour plus d'informations, rendez-vous aux Archives).

L'horoscope

Le plus connu de tous, que vous l'entendiez le matin à la radio ou que vous le trouviez à la fin de votre journal, le célèbre horoscope qui prédira la qualité de votre journée et de vos relations aux autres. Les astrologues se servent des astres et des planètes pour leurs prédictions. Votre signe astrologique vous permet aussi de savoir quel est le signe de votre ascendant, grâce à votre lieu, date et heure de naissance.

Attention, ne pas confondre signe astrologique et signe solaire ! Le signe astrologique est un terme commun qui désigne les 12 figures du zodiaque, tandis que le signe solaire est celui où se trouvait le soleil au moment de votre naissance. Mais il y a aussi votre signe lunaire qui est encore différent ! Il met en avant les parties cachées de votre personnalité et se calcule de la même manière que le signe astrologique.

La lithothérapie

La lithothérapie est une pratique de médecine, non conventionnelle, qui s'appuie sur la croyance des pouvoirs que peuvent avoir les pierres. En effet certaines d'entre elles pourraient vous aider à gérer votre stress (comme l'améthyste), vous assurerait un meilleur sommeil ou encore apaiseraient les problèmes de souffle.

Les pierres peuvent être portées sous forme de bijoux ou encore seulement dans votre poche. Avec leurs couleurs attirantes, leurs formes et tailles variées pourquoi ne pas se laisser tenter, lorsque le prix n'est pas excessif Attention toutefois, certaines pierres sont incompatibles (comme la turquoise et l'améthyste) et doivent se porter seules (l'émeraude). Néanmoins détenir des pierres n'est pas de tout repos, puisqu'il faut les laver à l'eau, - la fréquence variant en fonction de son utilisation-, et elles doivent être rechargées par le soleil ou la lune. Il est très important de bien se renseigner pour ne pas vider l'énergie de votre pierre ! Pourquoi ne pas s'aider du pouvoir des pierres pour apporter un peu d'optimisme dans notre vie ? Cependant, c'est à vous, Moldus, de choisir si vous faites confiance à ces arts, ou si votre optimisme naturel vous semble suffisant et que vous n'en n'avez pas besoin !Professeure de Divination
Sybille TRELAWEY

N’en déplaise à Shakespeare, Marmoutier se permet de lui emprunter sa si belle expression, à l’heure où les perspectives internationales reprennent vie, après des années post-Covid pleines d’incertitudes et de projets tombés à l'eau.

Marmoutier et son ouverture internationale

Forts du réseau du Sacré-Cœur, nous avons établi plusieurs partenariats avec d’autres institutions scolaires fondées par Madeleine-Sophie Barat à travers le monde pour donner l’occasion à des élèves de Secondes qui le souhaitent de partir 3 semaines en immersion, en priorité ceux qui ont choisi la section Euro.

Accueillis quelques semaines par des familles, nos élèves suivent le rythme de leur correspondant(e), et découvrent à leurs côtés la vie locale. De Montréal, à Monterrey au Mexique en passant par Halifax, Boston, Chicago, Washington et Miami, les établissements sont ravis d’accueillir nos élèves qui se font les porte-paroles de Marmoutier.

Le principe de l’échange

Fondé sur la réciprocité, ce programme d’échange individuel implique que nos élèves globe-trotteurs accueillent leur correspondant(e) et leur fassent découvrir à leur tour notre culture et notre style de vie.

Ce mois de janvier 2023 s’est notamment clôturé avec le départ d’une de nos élèves pour Halifax, et la venue d’une canadienne, originaire de la même ville, correspondante d’une de nos élèves de 2nde. Le bal est ainsi ouvert ! Courant mars et avril, sept autres lycéens vivront cette aventure à leur tour, ce qui promet de beaux échanges entre jeunes du monde.

"Le monde vous appartient"

Une expérience unique pour les élèves d’élargir leurs horizons, d’enrichir leurs connaissances, d’affronter l’inconnu et d’en revenir plus riches et plus forts. Et si l'on s'en tient à la traduction littérale, «  le monde est une huître », huit de nos élèves ont tout de même la chance d’en découvrir ses nuances nacrées cette année !

A vos marques, prêts, partez !

A noter que nous lançons notre campagne pour les candidatures de l’an prochain, alors futurs et futures Secondes, si l'aventure vous tente, manifestez-vous dès à présent auprès de vos professeurs de langues ! A méditer :"Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'un page" St Augustin d'Hippone. Alice MADY & Co.

L'article que vous vous apprêtez à lire est le gagnant du concours de journalisme organisé par La Gazette de l'Abbaye. Si vous avez aimé participer à cette aventure scripturaire , si vous voulez être lu à coup sûr , si le fait de lire ce qui suit éveille en vous une petite voix qui vous dit :"tu peux prendre la plume, toi aussi !", alors...

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Perception du conscientCe monde devient triste, écœurant, dénué de couleur. Comment pouvons-nous être de nouveau positif ?! Cette probabilité est si faible.

Comment donner du bonheur aux autres sans ressentir le nôtre ? ?

Je ne comprends pas cette logique si complexe. Qu'est-ce que l'optimisme ? Ce terme lointain m'ôte les mots de la bouche.

Quelle tragédie...

L'édifiante opinion de l'inconscient

"Mon cher, tu m'as l'air bien égaré. Étant donné mon manque cruel d'occupation, je vais t'éclaircir sur ce thème. Tu es un sacré ignorant si tu oublies les bases. Ne va pas t'aventurer dans les bois si tu ne sais même pas allumer un feu ! Voici ta première leçon : l'optimisme est un trait de caractère connu, tout comme son contraire : le pessimisme. Le personnage optimiste aura la particularité de reconnaitre la satisfaction et de percevoir le bon côté de ce qui lui arrivera. En d'autres termes, il verra son verre à moitié plein. Il est vrai que ton monde regorge aujourd'hui d'individus préférant voir ce même verre à moitié vide.

Maintenant, entrons dans le vif du sujet, veux-tu ? Comment pouvons-nous encore devenir optimistes ? Sache que je n'en ai aucune idée ! Cette équation comporte de multiples inconnues et la probabilité de sa résolution est asymptotique de zéro.. Plus simplement, nous pourrons toujours argumenter en faveur du pour ou du contre. La quête de l'optimisme s'avère bien ardue.

Pourquoi ?! Es-tu à ce point ignare ?! Très bien, je vais prendre sur moi et t'énoncer les faits, sois-en honoré ! Je vais analyser ton univers, celui qui comporte huit milliards d’incultes. Sur ce si grand nombre, penses-tu vraiment qu'il n'y en aura pas au moins un ignorant qui ne décidera pas d'entrevoir son bonheur dans chaque recoin de son subconscient ? Il est évidemment possible qu'il se fasse influencer par autrui, mais apprend que lui seul pourra décider de ce qu'il désire constater.

Si tu tiens à décréter la manière dont tu souhaites concevoir ton verre, il te faudra simplement expérimenter ces deux personnalités à ta guise et prendre en compte celle avec laquelle tu seras le plus à l'aise. Tu es et demeureras l'unique maître de cette loi ! Quand le temps de ce candide viendra d'avoir trouver son jardin, un semblable prendra sa place dans la recherche du bonheur. Mais retiens qu'aucun futur héritier ne s'autoproclame positif et plausible. Il n'appartiendra qu'à toi de choisir ta vision du monde, ton avenir en dépendra et il représentera par conséquent le fruit de ton évolution."

Margot Jorgensen Chassin de Kergommeaux (2ND1)