P.1...Edito

P.2...Gratias Erasmus

P.3...Gratias Erasmus

P4...Biblios

P.5...Quiddisport

P.6...La Beuglante

P.7...Arts Y Potter

P.8...La Cabane d'Olivier

« Vivre ensemble » : on entend si souvent ces mots qu’ils nous semblent usurpés. Pourtant, à regarder le monde qui se déchire sans cesse dans de nouveaux conflits meurtriers, il serait urgent de brandir le drapeau blanc, juste pour prendre le temps de regarder l’Autre qui partage notre Terre, pour essayer de le comprendre plutôt que de le juger, pour tenter de vivre vraiment l’acceptation et le respect, au-delà d’une vague tolérance sans intérêt et sans enrichissement mutuel.

La réalité du vivre ensemble n’est pas floue : elle est aussi une démarche pragmatique pour qui veut sauver sa peau et entrer dans une croissance bénéfique à l’individu et à la communauté. Elle a les aspérités du quotidien puisqu’elle nous oblige souvent à mettre de l’eau dans notre vin. Quitte à ce que notre ambroisie personnelle semble moins goûtue dans un premier temps, avant que, mêlée aux arômes des personnes différentes que nous côtoyons, nous enrichissions sa saveur de celles des autres. Cette démarche nécessaire qui nous oblige à sortir de nous-mêmes, c’est dans le milieu scolaire qu’on l’initie.

D’où l’importance de déployer la grande utopie de l’éducation, de croire encore au rêve d’une école inclusive et humaniste, d’espérer que grandir et apprendre côte à côte crée un monde qui vaille la peine d’être vécu !

L'Institution scolaire Marmoutier a été partenaire d'un échange avec des étudiants venant de Nashville dans le Tennessee. Ces derniers ont ainsi pu découvrir "la vie à la française" et nous faire part de leurs ressentis en répondant à nos questions.

Que pensez-vous de la France ?

Susanna Smith - Je trouve que ce pays regorge de nombreux musées et lieux empreints de culture. Par exemple les châteaux, mes amies et moi ne savions pas qu'il y en avait autant avant d’arriver en France. J'ai même eu l'impression de voyager dans le temps lors d'une visite dans l'un de ces châteaux.

Pourquoi participez-vous à cet échange ?

Carley Byford - J'ai décidé de participer à cet échange parce que j'ai toujours voulu visiter des pays étrangers. J'ai toujours voulu en savoir plus sur la culture française, et notamment sur la gastronomie. La cuisine française est très réputée, même aux États-Unis. Beaucoup de membres de ma famille ainsi que des connaissances m'ont vanté les délices culinaires dont abonde la France. Et ce que j'ai aimé par dessus tout, ce sont les macarons !

En quoi cet échange a-t-il changé votre vision du monde ?

Sarah Beth Smotherman - Cette expérience a considérablement changé ma vision des autres pays. Je me suis rendue compte qu'il y avait beaucoup de similitudes entre les cultures, principalement en ce qui concerne l'humour et les caractéristiques de chaque jeune.

Quelles sont les différences entre votre culture et la culture/mentalité française ?

Susanna Smith - La plus grande différence entre les cultures est sans filtre la nourriture. D'après mon expérience, la culture française s'articule autour de la cuisine. Les repas constituent une part importante de cette culture, mais ils ne sont pas aussi bien pensés qu'en Amérique...Pensez-vous qu'il est facile de faire cohabiter des cultures différentes ?

Sarah Beth Smotherman - Il est très facile de faire cohabiter des cultures différentes. Bien que la barrière de la langue soit un problème, tant que les personnes sont ouvertes d'esprit, il n'y a pas de difficulté.

Joshua ABGRALL, TG2

Ce début d'année 2023 aura été riche en échanges culturels pour Marmoutier, en particulier avec l'Amérique, que ce soit l'Amérique du Nord ou l'Amérique latine. Grâce a des élèves telles que Valeria de Monterrey au Mexique ou Lena de Halifax au Canada, les élèves du lycée ont eu l'opportunité de s'ouvrir l'esprit et de s'améliorer en anglais ou en espagnol.

Immersion totale

Dans un monde de plus en plus interconnecté, il est important d'adopter un point de vue global et de développer son ouverture d'esprit. L'une des manières les plus efficaces de le faire est de se plonger dans une culture étrangère. Des études démontrent que les échanges scolaires permettent de développer une plus grande conscience de soi, ce qui permettrait d'atteindre un plus haut niveau de confiance en soi et de maturité. Les élèves participant à des échanges apprennent aussi à apprécier les cultures étrangères et à s'y adapter. Les élèves ayant voyagé se sentent généralement plus connectés au reste du monde, notamment grâce aux amitiés qu'ils ont formées, et ont plus de chances de vivre à l'étranger dans le futur. Ainsi, les échanges internationaux contribuent immensément au vivre ensemble et à la création d'une solidarité entre les individus d'origines différentes.

Parole d'élève

Une élève ayant participé à un échange avec Marmoutier nous a partagé son expérience. "J'ai décidé de participer au programme d'échange pour découvrir une culture différente et améliorer mon français.", dit-elle. "Ça a changé mon point de vue sur le monde en ouvrant mon esprit à essayer de nouvelles choses et à apprendre sur différents endroits du monde. J'ai également pu réfléchir à différents problèmes dont je n'étais pas aussi consciente auparavant, comme par exemple, la guerre en Ukraine."

Lorsque je lui ai demandé ce qui avait représenté un obstacle pour elle durant son séjour à Marmoutier, elle m'a répondu : "Les heures de cours sont plus longues et parfois plus dures à comprendre et quelques parties de la langue française, surtout l'argot, m'ont pris du temps à apprendre."

Finalement, je lui ai demandé de quelle manière cette expérience l'avait enrichie : "Mon français s'est beaucoup amélioré. J'ai appris à mieux connaitre la culture française et européenne et j'ai pu rencontrer beaucoup de nouvelles personnes et me faire de nouveaux amis."

Léna CAPPELE, 1èreG1

Plutôt stressant l'avant départ... Se retrouver une semaine loin de chez soi avec seulement des inconnus... Est-ce que ça va bien se passer ? Est-ce que les animateurs vont être cool ?

Arrivée en territoire inconnu

Voilà, arrivée à Paris je rejoins les personnes avec qui je vais vivre pendant une semaine. Tout le monde est un peu timide, chacun dans son coin. Puis petit à petit les groupes se forment, un par ici, un par là. Embarquement dans l'Eurostar direction Londres (petite "vibe" on va à Poudlard). On loupe le train pour Liverpool, 1h d'attente... On obtient les billets à la dernière minute, on court le plus vite possible avec nos gros sacs et les valises sur le quai ; départ du train dans 1 min. Tout le monde est monté, c'est bon !

Liverpool

Dans la ville des Beatles, tout est axé sur leur histoire : les pubs, les musées, les rues. Jour spécial pour les Liverpuldiens, le 15 avril est la commémoration de la catastrophe au stade de Liverpool, grosse fête dans toute la ville. 3 jours ici, avec visite de l'un des musées des Beatles, balade dans les rues, shopping et activités du soir (rallyes photos, chasse à l'homme). Découverte aussi de la cuisine locale...bon on s'en passera, vive les restos rapides !

Londres

Grande ville, l'ambiance est différente de Liverpool. On entend parler français presque partout ! Visite des monuments of course ! Big Ben, Tower Bridge, relève de la garde à Buckingham Palace. Visite du quartier hippie Camden Town et du musée de Madame Tussauds. Découverte du magasin M&M's store avec toutes les couleurs possibles en M&M's et du Lego Store avec des constructions époustouflantes.

Le retour

Paris nous revoilà, une semaine plus tard avec quelques heures de sommeil en moins, un décalage horaire d'une heure, plus de place dans nos photos et la tête bourrée de souvenirs... C'est la fin, terminé les 20 000 pas par jour, plus de bruits dans la chambre le soir, plus d'animateurs qui passent pour savoir si tout va bien ; que se passe-t-il ? Estel MEUNIER, 1èreG1

Depuis 2018, c'est possible. En effet, le parlement Européen a mis en place cette initiative encore peu connue dans le cadre d'Erasmus+ afin de renforcer la citoyenneté européenne des jeunes. Au moins 35 000 pass sont accordés par an.

Cette action permet à de jeunes Européens âgés de 18 ans de voyager pendant une durée de 1 mois dans l'ensemble des pays de l'Union Européenne, grâce à un pass Interail. L'essentiel des voyages se fait en train, même si certaines destinations ne sont accessibles qu'en avion et en bateau. Cela donne la possibilité à des jeunes à peine sortis de l'adolescence de découvrir les richesses de l'UE. En effet, l'Union Européenne, c'est 27 États membres : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède. Avoir ce pass, c'est avoir l'opportunité d'avoir le train gratuit dans tous ces pays.

Et pour les visites dans le pays, le pass est associé à une carte "jeune" européenne Discover EU. Cette dernière permet de bénéficier de réductions sur les visites culturelles, mais aussi sur le logement, la nourriture, les transports et les activités sportives. Tout pour vivre un voyage complet à bas prix.

Comment fonctionne le Pass ?

Il suffit de poser sa candidature sur le site youth.europa.eu. La prochaine période de candidature aura lieu en novembre et sera destinée aux jeunes nés en 2005. Pour gagner le pass ( il y a un grand nombre de places), il faut répondre à un quizz sur l'UE. Il est même possible de gagner un pass pour voyager en groupe de maximum 5 personnes. Il y a deux périodes de candidature par an. Pour pouvoir partir, il faut avoir 18 ans dans l'année en cours. Cette année, les 2005 peuvent candidater, l'année prochaine ce sera au tour des 2006 et pour les 2007 ce sera en 2025.

Qu'est ce que ça peut m'apporter ?

Voyager, c'est sortir de sa zone de confort. Face à l'inconnu, on gagne en autonomie et en confiance en soi. Ce pass, c'est l'occasion de découvrir le territoire de l'Union Européenne, mais aussi de se découvrir soi-même. C'est l'opportunité de faire de nouvelles rencontres, des amitiés solides, car le pass est accessible à tous les jeunes de l'UE et vous donne l'occasion de voyager avec d'autres jeunes d'autres horizons. Si cette aventure vous tente, et si vous souhaitez plus d'informations, aller sur le site youthhdiscover.eu

Lisa HADDAD, TG1

L'histoire

Patelin est un village rural où il fait bon vivre pour la majorité de ses habitants, mais comme tous les villages "un peu paumés", il voit partir sa jeunesse et perd ses services publics les uns après les autres... Pourtant à Patelin, on ne se résigne pas, à commencer par le maire qui fait preuve d'une imagination sans borne pour remédier à la situation !

En effet, pour lui, le besoin est identifié : le village a absolument besoin d'un médecin pour éviter de se transformer en désert médical. Le constat est sans appel : un village perdu au milieu de nulle part n'attire plus les jeunes médecins, qui privilégient désormais leur cadre de vie. Mais quel cadre de vie ? Il faut impérativement trouver une solution !

Patelin se situe en pleine campagne mais si c'est la mer que les médecins plébiscitent, alors Patelin doit devenir un village "balnéaire". Le maire promulgue un décret actant la transformation et, dorénavant, tous les habitants sont mis à contribution pour que cela devienne vraisemblable... Une annonce vantant les mérites du village côtier pour recruter un médecin est alors lancée... Le stratagème fonctionnera-t-il ? Les habitants joueront-ils tous le jeu ?

Mon avis

Jérôme Attal, né en 1970, est écrivain, scénariste, parolier et auteur-compositeur-interprète français. Il est connu pour avoir tenu son journal intime sur son site web entre 1998 et 2006, dans lequel il raconte sa percée dans le milieu musical, puis au moment des confinements. Il publie en adulte et en jeunesse et son dernier roman "L'Âge des amours égoïstes" a reçu en 2022 le prix Amic de l'Académie française.

Avec "Presque la mer", il signe un roman drôle qui fait du bien. L'auteur assume d'ailleurs totalement le côté feel good de son texte et l'apparente légèreté de son style ne l'empêche pas d'aborder certains sujets de société comme les déserts médicaux, mais aussi l'envie ou l'obligation de s'installer ailleurs pour les jeunes ruraux. En effet, parallèlement à l'arrivée du jeune médecin, nous découvrons l'histoire d'une jeune fille qui a tenté sa chance à Paris et en est rentrée totalement dépitée...

Mais c'est surtout la capacité de cette communauté à transformer les choses sur laquelle je voudrais insister. La figure du maire est très positive, il se démène pour changer la situation quitte à prendre des décisions à la fois radicales et inattendues. Ses adjoints et les habitants, passé l'effet de surprise, font bloc derrière lui et mettent tout en oeuvre pour rendre crédible la supercherie... Ici c'est le vivre ensemble qui est en jeu et, comme nous le montre l'auteur, c'est grâce au collectif que l'on peut gagner !

En attendant l'été, je vous invite à découvrir "Presque la mer" paru en 2014 et disponible au CDI Lycée !

Stéphanie CLAVEAU

Le roman graphique "Le Monde sans fin" est une collaboration entre Christophe Blain, célèbre auteur-dessinateur, et Jean-Marc Jancovici, conférencier polytechnicien spécialisé dans le domaine de la problématique énergétique et du réchauffement climatique depuis une vingtaine d'années. Ensemble, ils ont créé une histoire qui explore les conséquences du changement climatique sur notre planète et ont rendu accessible un sujet pas forcément très compréhensible pour tous : compilant des chiffres, statistiques et notions scientifiques poussées.

Visée éducative

Ce genre de roman graphique est de plus en plus présent ces dernières années et cartonne, notamment avec "Dans la combi de Thomas Pesquet" de Marion Montaigne ou le récent "Capital & Idéologie" de Thomas Piketty. La première partie de l'album "Le Monde sans fin" expose la manière dont nous sommes devenus dépendants du pétrole, et c’est édifiant. En effet, en 2021, la consommation de produits pétroliers s'élevait à 67,2 millions de tonnes. Ces chiffres m'ont donné le vertige, et même si nous avons déjà conscience que notre mode de vie occidental est excessivement énergivore, je ne mesurais pas la quantité d'énergie que le moindre de nos actes quotidiens peut nécessiter. Le propos, se basant principalement sur des faits scientifiques, est extrêmement critique envers nos décideurs qui refusent de renoncer à la croissance.

Mais vous allez sûrement me dire que c’est déprimant, et non heureusement, la dernière partie se veut un peu plus optimiste, proposant des solutions, dont la principale est, selon Jancovici, le recours à l'énergie nucléaire. Chacun son point de vue...Il évoque également les énergies renouvelables mais en gardant cette fois un aspect critique sur le sujet.

Mon avis

Quoiqu'il en soit, cet album est très instructif, et apporte un éclairage intéressant sur les problématiques engendrées par nos modes de vie et nous interroge sur le vivre ensemble qui n’est pas encore compris dans certains pays. L'accumulation de chiffres vérifiés et d'explications en font un album très dense, et bien que l'exposé soit relativement clair, il faudrait sûrement plusieurs lectures pour en retenir l'essentiel. C'est avant tout grâce à la scénographie de Blain que l'ensemble est rendu aussi fluide et prenant pour les lecteurs. Celle-ci est emplie d'humour, de métaphores visuelles, de représentations claires et didactiques qui s’assemblent parfaitement avec la vulgarisation du scientifique.Un véritable best-seller qui s'est hissé en tête des ventes de livres en 2022 avec plus de 500 000 ventes ! À mon sens, ce succès est amplement mérité, et témoigne que de nombreuses personnes s'intéressent au sujet du dérèglement climatique.

Jules GUILLEMOT, TG1

S'il y a bien un lieu où le vivre ensemble est de rigueur, c'est l'internat ! Le partage, l'écoute et le respect des autres sont les maîtres mots pour vivre au mieux tous ensemble. C'est pourquoi, afin de resserrer les liens, nous avons besoin de nous confronter, de nous dépenser et surtout...de rigoler ! Et comme on est sympas, nous allons vous faire découvrir, jeunes Moldus, nos activités préférées de cette période.

Le Bubble foot c'est quoi ?

Pour commencer, c'est sans baguette, ni balai, mais armés de nos plus jolies "bulles" de protection que nous nous sommes initiés au bubble foot ! Ce sont les mêmes règles que le foot classique, mis à part que vous êtes enfermés dans une grosse balle transparente où seulement les jambes dépassent. Pour récupérer le ballon, il faut entrer en collision avec vos adversaires, parfois vous retrouver propulsés à terre et là, ça se complique...car pour se relever ce n'est vraiment pas facile (surtout quand on n'a pas d'abdo, ce qui n'est évidemment pas notre cas...), mais c'est ce qui rend le jeu très amusant ! Il est important de préciser qu'à l'intérieur des bulles il fait plus de 30 degrés ! De plus, 30 min de bubble foot équivalent à 3 heures de footing, autant vous dire que nous sommes épuisés après une partie, prévoyez un bon déodorant ! ;-)

Avis sur l'expérience ..

Nous avons adoré cette activité que nous découvrions tous pour la première fois. Cet après-midi n'a été que fous rires et amusement ! Nous vous la recommandons à 100 %. Donc, chers Moldus si vous voulez rigoler tout en vous dépensant, c'est franchement l'activité idéale, parole de sorcier !

On a testé aussi

La deuxième activité dont nous aimerions vous parler, c'est Prison Island situé à Tours nord. Ce jeu est un mélange de sport, de réflexion et d'habileté. C'est dans un décor de prison digne d'Azkaban, que nous nous sommes affrontés par équipe. Chaque groupe doit réussir un maximum d'épreuves en 1h et gagner le plus de points possible. Il a donc fallu ramper ou escalader, mais aussi faire chauffer nos méninges sous nos chapeaux pointus afin de réussir au mieux notre aventure. Cette expérience est réalisable de 9 à 99 ans et franchement vous ne le regretterez pas !

Avis sur l'expérience ...

Nous avons beaucoup aimé, nous sommes à la fois mis en compétition, mais nous devons aussi et surtout faire preuve de cohésion au sein de notre équipe pour réussir au mieux l'aventure. Nous avons rigolé, stressé, crié et mis à l'épreuve notre condition physique, bref on vous le conseille, parfait pour une soirée en famille ou entre amis.

Les internes

L'Équipe de France de Football (EDF) masculine représente notre beau pays lors de matchs internationaux dans des compétitions telles que l'Euro, la Ligue des Nations, et bien entendu la tant convoitée Coupe du Monde (perdue en 2022 dans une finale d'anthologie... de quoi pleurer). Afin de maintenir des joueurs qui représentent l'élite de leur nation au top de leur forme, les entraînements ne suffisent pas, une certaine ambiance doit régner.

Anto et Oliv'

Antoine Griezmann et Olivier Giroud sont les vétérans de ce vestiaire. Ils ont chacun à leur actif 10 ans de sélection nationale dans les pattes, si ce n'est plus. Ils sont certainement le binôme le plus emblématique de cette équipe. Les images des entraînements de Guillaume Bigot, cadreur officiel de l'EDF, en témoignent ! Ces deux hommes trichent et se chambrent. À la rédaction, on s'accorde pour dire que regarder les entraînements de ces deux-là est un moyen efficace de se remonter le moral.

Presko

Presko, c'est Presnel Kimpembé, DJ du vestiaire. Toujours présent pour porter les enceintes et jouer les playlists, il entraîne avec lui les autres comme par exemple Jules Koundé, Aurélien Tchouaméni, Eduardo Camavinga et Kingsley Coman. Malheureusement forfait pour le Mondial de 2022 au Qatar, il n'aura pas eu le privilège de jouer le célèbre tube Freed from Desire de Gala, devenu hymne de cette EDF à chaque victoire au fur et à mesure de la compétition.

Paul "La Pioche" Pogba

Paul Pogba, "La Pioche" ou encore "Piochi", est un joueur essentiel de cette EDF, un élément aussi indispensable que fédérateur. Quand il parle, on l'écoute, le vestiaire se tait. Pour autant, il n'est ni capitaine, ni vice-capitaine...c'est dire son charisme ! Dans le vestiaire du stade Loujniki, lors de la Finale du Mondial 2018 (spoiler : on a gagné), Paul Pogba prononce un discours avant d'entrer sur la pelouse : "On a perdu une finale (il fait référence à l'Euro 2016). On l'a encore ici (pose la main sur le coeur). J'veux que ce soir les gars, j'veux que ce soir, on soit dans la mémoire de tous les Français, leurs enfants, leurs petits-enfants et leurs petits-enfants encore." Pour ce qui est de l'EDF, ce vivre-ensemble est plus que présent, nous devrions même dire qu'il est naturel et systématique.Quentin HOREN, TG1

Si je peux passer un message,
Aux ados qui cherchent l’amour sur internet et ses pages,
Faites attention car sur le net,
Derrière chaque écran, on peut trouver des gens pas nets.

On peut se raconter des choses pendant des heures,
Mais au final, ce sont souvent des menteurs.
C’est mieux de raconter l’amour
Dans notre quotidien.

Il ne sera peut-être pas comme celui que l’on aimerait,
Mais quand il sera prêt de toi et que tu le connaitras bien,
Tu auras peut-être confiance en lui.
Et tu pourras l’aimer, quelques mois ou toute ta vie.

On est ados et nous avons trop de questions dans la tête,
Ce n’est pas sur internet que tu trouveras l’amour de ta vie.
C’est plein de gens dangereux, qui ont l’air gentils.
Tu te rendras compte que l’amour n’est pas très loin,

Et se trouve, là, dans un coin.
Il te faudra sûrement du temps
Pour trouver le grand amour , mais aujourd’hui
Tu le cherches dans la vie de tous les jours.Si je peux passer un message,
Aux ados qui cherchent l’amour sur internet et ses pages,
Faites attention car sur le net,
Derrière chaque écran, on peut trouver des gens pas nets.

On peut se raconter des choses pendant des heures,
Mais au final, ce sont souvent des menteurs.
C’est mieux de raconter l’amour
Dans notre quotidien.

Il ne sera peut-être pas comme celui que l’on aimerait,
Mais quand il sera prêt de toi et que tu le connaitras bien,
Tu auras peut-être confiance en lui.
Et tu pourras l’aimer, quelques mois ou toute ta vie.

On est ados et nous avons trop de questions dans la tête,
Ce n’est pas sur internet que tu trouveras l’amour de ta vie.
C’est plein de gens dangereux, qui ont l’air gentils.
Tu te rendras compte que l’amour n’est pas très loin,

Et se trouve, là, dans un coin.
Il te faudra sûrement du temps
Pour trouver le grand amour , mais aujourd’hui
Tu le cherches dans la vie de tous les jours.

Larissa FORGET, 4^e Balzac

L’inclusivité et la diversité sont des sujets brûlants pour notre société depuis quelques années. En effet, le grand public attend de plus en plus de diversité dans les contenus, que ce soit dans les livres, les séries ou les films. Plusieurs fois accusé d’un manque de diversité dans ses différents films, Disney vise à inclure d’avantage les minorités. En effet, avant 2016, Disney ne comptait que 6 films avec un personnage principal non occidental pour 114 films soit 1 film sur 19.

Mowgli & Co.

Premier protagoniste du ''Livre de la jungle'', sorti en 1967, il faudra attendre vingt-cinq ans pour qu’un autre héros typé face son entrée chez Disney. En 1992 sort ''Aladin'' qui est une véritable réussite car il est le succès cinématographique le plus important de cette année récoltant près de 217 millions de dollars. Suite à cela, Disney sort un film visant une culture étrangère presque tous les deux ans. Sortent alors dans la foulée ''Pocahontas'', ''Mulan'' ou encore ''Lilo et Stitch''. Malgré le succès retentissant de ''La princesse et la grenouille'' en 2009, Disney décide de faire une pause.

La tendance s'inverse...

Il faut attendre 2016 et la sortie de Vaiana, lui aussi un succès, pour que des films représentant des cultures "minoritaires" reprennent leur sortie quasi-annuelle. Entre 2020 et 2022, on en compte 7 sur 9. L'année 2022 est un grand tournant car, pour la première fois, des personnages homosexuels sont représentés dans plusieurs longs-métrages .

Ainsi ''Avalonia, l'étrange voyage'' introduit le premier couple mixte avec un fils métis et homosexuel. Pour les films en live-action, Disney vise à une réécriture de ses plus grands classiques incluant, par exemple, dans le remake de ''Peter Pan'', des filles chez les garçons perdus et castant pour la première fois un acteur atteint de trisomie 21 pour jouer leur chef.

... et va encore plus loin !

Lancé à pleine allure, Disney ne compte pas s'arrêter là et a déjà dévoilé que le personnage principal du film fêtant les 100 ans de l'entreprise serait une jeune femme noire. De plus, Halle Bailey, une actrice noire a été choisie pour incarner Ariel à l'origine blanche, pour le remake de ''La petite sirène''.

Bien que certains détracteurs accusent l'entreprise de se diriger vers du wokisme idiot, cette évolution permet de viser tout type de public et de lui permettre de se sentir représenté. Clark Spencer, président de Walt Disney Animation Studio, lors du dernier festival international du film d'animation d'Annecy, déclarait ''Nous devons poursuivre sans peur notre politique inclusive''.

Grim MALIDOR, TG1

À Francfort, le 21 février dernier, le chanteur écossais Lewis Capaldi et son public ont été acteurs d'un moment retransmis mondialement, symbolisant l'union possible entre des milliers d'inconnus et ce, grâce à la musique.

Une situation exceptionnelle

Alors que l'interprète de "Someone You Loved" avait annoncé souffrir du syndrome de Gilles de la Tourette quelques mois auparavant, c'est lors de son concert à Francfort, en Allemagne , que son public a été témoin, pour la première fois, d'une crise soudaine au milieu de ce même morceau. Remplies d'émotions, des milliers de voix se mirent alors à reprendre les paroles coupées au milieu de la chanson pour ainsi vivre un moment d'union, en soutien à un artiste qui a su les faire vibrer.
Les conséquences furent telles que l'événement fit le tour du globe, grâce aux réseaux sociaux.

Élément révélateur de ce qui fait vibrer notre âme, la musique vaut d'une part pour l'artiste qui la crée mais également pour les personnes qui l'écoutent. Une mélodie, des paroles, l'œuvre d'un artiste sont souvent reconnues pour les émotions qu'elles font naître chez chacun. Cet événement reflète la cohésion de nombreux individus, lorsque tous parviennent à s'identifier à une même mélodie alors qu'une même personne les a fait se réunir. Ici, il ne s'agissait donc pas que d'une union entre les milliers de voix qui résonnaient dans les murs du Festhalle Frankfurt, il s'agissait aussi d'une résonance certaine entre les âmes qui vibraient au son des émotions permises par la musique.

Le pouvoir des événements musicaux

Si certains événements de notre histoire proche ont parfois voulu éloigner les hommes des salles de concert, le rôle de ceux-ci reste indéniable puisqu'une majorité relate un sentiment commun après avoir vécu cette expérience. En outre, des événements tels que Woodstock en 1969 ou le Live Aid de 1985 sont les illustrations les plus populaires de ce cas. Événements ayant pour but de défendre une cause ou non, l'expérience de voir un artiste qui nous est cher à quelques mètres de soi reste stimulante pour n'importe quel individu, lui permettant de se reconnecter aux chansons qu'il chérit et aux êtres qui partagent son sentiment. Mêlant euphorie et frissons, cette situation permet à une majorité de se déconnecter d'une part de son quotidien pour rêver dans la réalité.

Passionnée de concerts et festivals, je vous recommande ainsi chaudement de participer à un événement public pour lequel vous vibrerez autant que le public de Francfort ce 21 février 2023. Cela pourrait vous permettre d'expérimenter le vivre ensemble dans la joie  !

Cléophée ROBERT, TG1

Le vivre ensemble a été mis à l'honneur lors du rassemblement des jeunes de secondes organisé par le diocèse de Tours auquel tous les lycées catholiques du départemenétaient conviés, et en prime à Marmoutier ! Encadrée d'animateurs en pastorale, la journée a donc débutée par un accueil chaleureux où les lycéens ont pu se rencontrer et se saluer, puis s'en est suivie une présentation afin d'expliquer le déroulement et les différents choix possibles.

Témoignages

De 10h à 12h, les élèves ont eu la chance d'assister à deux témoignages de leur choix parmi plusieurs intervenants. Des pompiers ont raconté leur quotidien et leur engagement pour aider les autres. Des élus ont partagé leur expérience et leur parcours en politique. Des étudiants rappeurs ont présenté leur passion pour la musique et leur engagement social. Des membres d'une association pour la lutte contre l'addiction ont expliqué leur travail auprès des jeunes. Des enfants du Mekong ont partagé leur vie dans un pays en développement et leur engagement pour aider les plus démunis. Enfin, l'association ADEL a témoigné de son action dans la lutte contre les discriminations. Ces témoignages ont permis de découvrir différentes réalités, différents engagements et corps de métier intéressants et de comprendre l'importance de l'engagement social avant d'entamer un temps d'intériorité à midi puis le partage d'un pique-nique convivial, l'occasion de discuter et de faire connaissance entre jeunes.

Ateliers inter-lycées

L'après-midi, les lycéens ont eu la possibilité de participer à tois ateliers de leur choix. Certains ont préféré le sport, avec des matchs de foot et de basket tandis que d'autres ont préféré les jeux de société, les quiz et les blind tests. Cette diversité a permis à chacun de trouver un atelier qui lui correspondait et de passer un moment agréable dans une ambiance conviviale où les jeunes ont pu se mélanger et échanger. Enfin, la journée s'est clôturée par un concert de rap où les secondes ont pu apprécier la musique tout en célébrant le vivre ensemble. Une journée riche en rencontres et en émotions, où le vivre ensemble était au cœur de toutes les activités, une véritable réussite ! Charles ROUX, Seconde 3