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N° 19 - Janvier 2019 | www.mfr-loireatlantique.fr |
Journée départementale des Maisons familiales rurales "Sports d'eaux" à Vioreau
Portes ouvertes les 1er et 2 février !
Les MFR vous accueilleront pour vous présenter une autre manière de vivre l’école. Des jeunes vous diront comment ils réussissent autrement, des parents vous expliqueront comment leurs enfants réussissent autre chose.
Mais en attendant, janvier est le mois d’une nouvelle année qui commence pour chacun et c’est aussi la poursuite d’un projet de formation débuté quelques mois auparavant pour les jeunes et adultes en formation en MFR. Pour tous, des envies d’apprendre, de faire, d’échanger entre amis, avec des professionnels, accompagnés par des équipes éducatives et pédagogiques. Une année en Maison familiale rurale, c’est tout cela. Ce journal tente de relater toutes les réussites des personnes en formation et les moments de vie dans les 10 MFR du département. Les apprentis et les élèves, les stagiaires de la formation continue, écrivent ce qu’ils découvrent, comprennent et ce qui les motive. Parfois ce sont des rencontres professionnelles, à d’autres moments, ce sont des moments d’amitié et de passion partagée comme l’illustre cette photo d’un jeune menuisier en 4L !
Pour les MFR, la première réussite, c'est le sourire des visages qui racontent l’apprentissage du métier, le chemin de la réconciliation avec l’école pour d’autres. L’accueil des niveaux collégiens en classe d’orientation permet de donner du sens à la formation ; les stages en entreprise et les voyages d’études donnent du corps aux apprentissages. Les rencontres sportives départementales (photo ci-dessus ), la semaine d’immersion, dispositif fréquent en MFR, construisent le groupe, favorisent l’émergence de nouvelles relations de solidarité entre les jeunes.
Les MFR restent aussi toujours attentives aux attentes de leurs territoires. De nouvelles formations viennent répondre aux besoins des professionnels : CAP Crémier fromager à Châteaubriant en partenariat avec le syndicat national des crémiers-fromagers ouvert en octobre 2018, formations de « Sauveteur secouriste du travail », « Habilitation électrique » dans certains établissements
Ces projets de formation, temps de vie en collectivité et activités pédagogiques sont relatés dans ce MFReporters. En février, mais aussi les 29 et 30 mars ainsi que le 14 juin, le réseau des MFR de Loire-Atlantique répondra à vos interrogations, lors de ses journées Portes ouvertes.
Enfin, je profite de ce début d’année pour souhaiter à toutes et tous une année de projets partagés dans la convivialité et le respect chacun.
Bonne année 2019 !
Claude ERIAUD, président de la Fédération départementale
D'apprenti à formateur
Dans le cadre du forum "Place O Gestes", des jeunes apprentis ont été sollicités afin de tenir le stand de la MFR de Saint-Étienne-de-Montluc. C'est le cas de Mamadou, en 1re Bac Pro qui nous raconte :
"Personnellement, j'y suis allé jeudi matin de 9h à 12h avec un auttre jeune de ma classe, Enzo. Nous devions expliquer aux jeunes ce qu'est l'électricité. Nous étions accompagnés d'un formateur du technique, Dominique Martin. Il allait chercher les jeunes et leur disait de venir nous voir. On leur montrait alors comment faire différentes choses (brancher un interrupteur de volet roulant, une prise RJ 45, un interphone, ...). Les jeunes devaient ensuite appliquer ce qu'ils avaient vu. Avant qu'ils partent, nous leur donnions une brochure qui présentait les formations proposées à la MFR ainsi que les dates des portes ouvertes. J'ai trouvé que les jeunes étaient intéressés par le métier et surtout par la domotique (commande des appareils électriques à distance).
J'ai trouvé cette matinée intéressante pour plusieurs raisons. D'abord, je n'ai pas vu le temps passer car nous avons été tout le temps occupés. Ensuite, j'ai aimé expliquer notre travail à des personnes plus jeunes que nous pour leur donner envie de faire plus tard le métier d'électricien."MFR de St Etienne-de-Montluc
Place ô gestes avec le métier de vendeur : je fais, donc je choisis
Le jeudi 5 octobre 2018, nous étions cinq jeunes de la classe de Terminale Bac Pro Commerce, portés volontaires pour animer le stand de la MFR de Châteaubriant, lors du forum des métiers "Place ô Gestes" afin de promouvoir notre métier de vendeur.
Nous étions accompagnés de notre formatrice en technique de vente et mercatique, Magali Padiolleau, pour accueillir les élèves de différents établissements scolaires.
Un partage d'expérience
Nous avons partagé notre expérience et notre savoir faire dans le métier de la vente et aussi notre parcours scolaire pour y accéder.
Pour cela, nous leur avons proposé de participer à des activités telles que l'étiquetage de produits et l'emballage de paquets cadeaux.
L'occasion, par une approche concrète, d'entamer une vraie discussion avec des jeunes en pleine réflexion sur leur orientation.
Cette journée fut très enrichissante pour nous, car c'est une étape de questionnement par laquelle nous sommes, nous-mêmes,passés il y a peu, et que nous avons franchie avec succès.
Kimberley, Stéphanie et Tamara.Terminale Bac Pro Commerce
Un forum, trois MFR
Les 4 et 5 octobre derniers a eu lieu la 14e édition de Place Ô Gestes.
Ce forum des métiers, organisé par l'association Entreprises dans la Cité, en collaboration avec la Ville de Nantes, Nantes Métropole et les associations du quartier, a accueilli plus de 8 000 jeunes du département.
C'est ainsi que les MFR de Châteaubriant, Clisson et Saint Etienne de Montluc se sont retrouvés à la Plaine de jeux des Dervallières, où plus de 110 structures, entreprises et écoles, les attendaient pour leur présenter leurs métiers.
L'atout de ce forum : la mise en situation
Pour faciliter l'orientation, les stands étaient répartis en 28 pôles rassemblant différentes filières telles que le bâtiment, le bien-être, le droit, l'industrie, la mode ou encore la mécanique.
Les jeunes ont ainsi eu l'opportunité d'essayer leur futur métier et de se glisser dans la peau d'une menuisier, d'un fleuriste ou d'un cuisinier, et, parfois, même d'emporter avec eux une création réalisée sur le site.
Une proximité qui délie les langues
Au-delà de la mise en situation, les élèves ont également pu entamer des discussions avec les professionnels et apprentis rassemblés sur le site.
La présence de ces derniers était un véritable atout pour les jeunes en quête d'orientation.
Ces derniers ont, ainsi, eu la possibilité de poser des questions liées à la fois à la formation et au métier choisi avec un interlocuteur dont ils se sentent proches.
La présence des MFR
Les MFR du département étaient non seulement présentes avec leurs élèves de 3e et DIMA afin de les aider dans leur orientation, mais également avec des élèves déjà engagés dans une formation professionnelle.
Leur expérience est relatée dans les articles qui suivent.
Pia LEDUC, monitrice.MFR de Clisson
A la rencontre des métiers
Les onze élèves de DIMA de la MFR de Clisson sont partis passer une journée à Nantes. Sur place, à la plaine de jeux des Dervallières, ils ont pu essayer plusieurs métiers très intéressants comme la mécanique, la menuiserie ou encore la sécurité.
Les DIMA découvrent des métiers
Les DIMA ont eu la possibilité de discuter avec plein d'exposants. Les intervenants présentaient bien leur métier. Ils donnaient non seulement les points positifs mais aussi les points négatifs, ainsi que des conseils constructifs et bien expliqués. Cela leur a permis de découvrir de nouveaux secteurs d'activité ou de les conforter dans leur choix d'orientation.
Les BP présentent leur métier
Sur un stand, ils ont aussi retrouvé deux jeunes de la MFR, des BP venus présenter le travail de menuisier. Ils proposaient aux élèves venus au forum de fabriquer une boîte à crayons en assemblant des pièces de bois. Ils ont adoré transmettre la passion de leur métier.
La classe de DIMA
MFR de Clisson
La passion du fromage
La MFR de Châteaubriant a ouvert un CAP Crémier Fromager
La Maison familiale Rurale de Châteaubriant accueille, depuis octobre 2018, une nouvelle formation CAP Crémier Fromager. Elle complète, ainsi, la filière vente alimentaire et le CAP Boulanger. Les prérequis pour cette formation sont une forte motivation et surtout la passion du fromage !
Sidy et Kilian sont nos deux jeunes fromagers. Chacun a un parcours différent et des motivations différentes.
Sidy,17 ans : "Je me suis lancé dans la vente de fromages par curiosité, lors d'un stage. J'ai été impressionné par la très grande variété de fromages et me suis donc intéressé aux aptitudes nécessaires pour devenir fromager et, donc, le promoteur de tous ces excellents produits."
Quant à Kilian, 23 ans, pour lui, c'est une reconversion. En effet, il a, d'abord, exercé le métier de technicien qualité dans l'industrie agroalimentaire.
"J'étais attiré par le fait de travailler de mes mains, dans une entreprise à taille humaine. L'artisanat est essentiel à mes yeux. Il s'inscrit dans un contexte de prise de conscience écologique et économique. Les circuits courts, le retour immédiat sur la qualité de son travail, la proximité avec le consommateur expliquent mon choix professionnel. C'est aussi la volonté de participer à la défense d'un patrimoine gastronomique inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, de faire découvrir ou redécouvrir des fromages d'exception aux consommateurs. L'envie de perpétrer les traditions fromagères et leurs savoir-faire."
C'est aussi l'aventure dans laquelle s'est lancé Sacha Defer, patron, maintenant à la retraite, de la fromagerie L'opéra des fromages, à la Roche sur Yon. Il vient jusqu'à Châteaubriant pour transmettre son savoir à nos deux jeunes futurs fromagers.
Sidy et Kilian.MFR de Châteaubriant
Les apprentis en maintenance s'intéressent à la production de matériels
Pour réparer un matériel, il faut savoir comment il a été fabriqué. Et pour réussir à le vendre ? Ce ne sont plus nos compétences !
Il y a peu, le groupe des CAP 2e année en Mécanique Agricole et Travaux Publics s’est rendu dans l’entreprise CNH (Case New Holland) fabricant de machines à vendanger. En plus de récolter des informations sur cette entreprise, les jeunes devaient se mettre à la place de commerciaux et de publicitaires pour trouver des slogans, des arguments pour vendre les machines…
Grande entreprise du littoral vendéen, CNH emploie près de 300 personnes, principalement en production (soudeurs, peintres, mécaniciens monteurs…) Les techniques d’assemblage sont impressionnantes et tout va très vite, ils font tout de A à Z. Lucas a retenu que « l’entreprise a des presses de 600 tonnes d’écrasement ! ». « Il y a même des robots soudeurs et peintres qui font maintenant le travail à la place des ouvriers » a remarqué Guillaume.
Après avoir vu tout le processus de montage des machines, les jeunes ont posé des questions sur les nouveautés et ça leur a donné de la matière pour trouver des slogans. En effet, les moteurs sont de plus en plus propres, la nouvelle cabine est plus confortable, les efforts pour recycler l’eau utilisée en production, la protection du chauffeur contre les produits phytosanitaires... L'entreprise a transformé et adapté des machines pour faire de nouveaux travaux sur la vigne (prétaillage, rognage, effeuillage...). Ils ont aussi fabriqué des machines spéciales pour récolter les olives ! Voici quelques slogans trouvés par les jeunes :
« Vous voulez du raisin propre et bien récolté, achetez nos vendangeuses ! »
« Nous économisons 4 millions de litres d’eau et ça, c’est beau pour l’environnement ! »
« Nos produits sont « made in France », Achetez français, achetez NH ! »
Les CAP Maintenance des Matériels
MFR Val de Logne
Les apprentis de Clisson à Artibat
Dans le cadre de leur formation, les apprentis menuisiers de la MFR de Clisson sont montés à Rennes, le 25 octobre 2018, pour le salon Artibat.
Avec plus de 1000 exposants et 40 000 visiteurs sur une surface de 65 000 m², ce salon du bâtiment est le plus conséquent duGrand Ouest.
Les exposants font découvrir au public leurs nouvelles innovations et tendances de l’année dans le secteur du bâtiment, du matériel aux matériaux, de la visseuse au revêtement de sol.
Les visiteurs de ce salon sont principalement des entreprises et des fournisseurs, mais on y croise également des particuliers et des centres de formation.
Des apprentis à la recherche de nouveautés
Les Brevets Professionnels, les CAP deuxième année, quelques membres du jury d’examen ainsi que des moniteurs se sont rendus sur le salon dans le but de découvrir de nouveaux procédés de fabrication.
« En tant que BP menuisier, je trouve ça enrichissant d’avoir été invité à la rencontre de professionnels exposant leurs produits. J’ai été étonné de voir qu'on pouvait réaliser plusieurs sortes de pièces complexes à l’aide d’outils à commande numérique. Suite à ce salon j’ai dû préparer un dossier sur une nouveauté présentée afin de l’exposer devant la classe. Nous repartons avec beaucoup d’idées en tête », explique un élève de BP 1ère année
Une expérience à renouveler
Cela fait maintenant plusieurs années que les apprentis menuisier de la MFR de Clisson sont invités à participer à cet événement et le salon Artibat apparaît,aujourd'hui, comme un incontournable pour tous les apprentis du bâtiment qui souhaitent rester à la page.
BP menuisier.
MFR de Clisson
Des nouveautés à la MFR de Carquefou !
Les CAP MBC ont réalisé des travaux d'aménagement de l'établissement de la Charmelière au premier trimestre 2018-2019.
Suite à la demande générale des jeunes de la MFR de Carquefou pour un espace convivial plus grand, nous avons réalisé des travaux d'agrandissement du foyer.
Notre travail a été dans un premier temps de réaliser les devis auprès des fournisseurs de matériaux. Puis après la récupération de notre matériel nous avons commencé la construction.
Une entreprise est venue pour réaliser la dalle, couler le béton, afin de créer l'extension du foyer.
Nous avons appris lors de nos cours à mettre le chantier en sécurité, c'est-à-dire fermer l'accès au public et protéger les locaux des éventuels débris ou autres poussières dérangeantes. Une seconde entreprise est venue afin de poser les ouvertures (fenêtres et portes).
Suite à cette intervention nous avons pu commencer la pose du carrelage. Dans un premier temps nous avons réalisé le calepinage, le calcul du positionnement des carreaux pour définir le visuel final et la prise de l'axe central de la pièce en longueur et largeur. Cette étape nous permet de nous projeter et de visualiser le rendu final. L'étape suivante consistait a tracer au codex les lignes puis, nous avons réalisé la pose du joint de dilatation au niveau de la largeur et de l'axe central et enfin la pose du carrelage. Nous avons fini ce chantier par la finition (découpe des carreaux en périphérie des mûrs), la pose des joints et enfin le nettoyage du chantier.
Un banc en dur pour l'extérieur
Nous avons également réalisé un aménagement extérieur lors du chantier école. Notre travail pour cette deuxième commande est de réaliser un banc en dur pour l'extérieur.
La première étape de ce projet a été de trouver le type de banc qui nous plaisait et surtout le type de banc qui conviendrait à tous à la MFR de Carquefou. Après avoir effectué nos recherches nous avons dessiné et réalisé un plan sur la mise à l'échelle 1 au sol.
Après validation des plans, nous nous sommes chargés de la commande des matériaux, des blocs de siporex. Une fois que nous avons reçu les matériaux nous les avons découpés et assemblés avec du mortier-colle. Nous avons également posé un enduit pour reboucher les défauts et les imperfections des blocs de pierre. Pour un rendu plus net et précis nous avons poncé l'enduit à l'aide d'un papier spécialement conçu pour cette tâche.
Notre deuxième mission a été de mettre le sol à niveau pour que le banc que nous avons construit ne soit pas penché. Nous avons par la suite mis en place les éléments sur du contre-plaqué assemblant les blocs de siporex et les parpaings. Pour un effet plus esthétique nous avons enduit le banc et lissé.
Pour la MFR !
Nous sommes heureux d'avoir contribué à l'amélioration des locaux de la MFR. Ce chantier école nous a permis, pour certains, d'approfondir des connaissances ou de développer de nouvelles compétences que nous n'avons pas pu voir en stage pour le moment.
Yannick BATARDIERE, Kévin BLAQUE, Sébastien LEVESQUE, Luis-Becank MENDES
MFR de Carquefou


Mylan dans le grand bain de l'alternance
Il y a quelques mois, Mylan était encore dans une scolarité "classique". Aujourd'hui, il témoigne et nous raconte sa premire alternance en MFR.
C'est ta première semaine à la Maison Familiale, comment ça s'est passé ?
Les deux premiers jours, ça a été compliqué et après ça allait.
Pourquoi c'était compliqué ?
Je ne connaissais personne, mais maintenant j'ai des copains.
Pourquoi es tu venu dans cette école ?
Je voulais faire des stages et toute ma famille m'a conseillé de venir là.
Justement, tu vas partir en stage pour la 1re fois et ce sera où ?
Dans une école primaire.
Tu appréhendes ?
Non, pas du tout. J'ai pas peur.
Deux semaines plus tard... Comment s'est passé ton stage ?
Dès le début, ils m'ont intégré. J'étais à table avec les enfants, en cuisine, j'ai préparé les activités, et j'ai accompagné les enfants à la sieste.
Mylan, jeune alternant
de seconde SAPAT.
MFR d'Aigrefeuille
Premiers CAPA SAPVER à Saint Père !
La Maison familiale rurale de Saint Père en Retz a accueilli à la rentrée de septembre 2018 son premier groupe de CAPA SAPVER (Services Aux Personnes et Vente en Espace Rurale).
Vous vous demandez, peut-être : « Mais qui sont donc ces CAPA SAPVER ? d'où viennent-ils ? quel cursus scolaire ont-ils suivi avant d'arriver à Saint Père en Retz ? »
Nous les réponses à ces questions ! La classe est composée de 19 élèves, majoritairement de filles. « Nous venons de plusieurs communes du département, Saint Michel-Chef-Chef, Saint Brévin, Trignac, Nantes et Saint-Père-en-Retz. » souligne Médina.
Enola ajoute : « Nous sortons tous soit d’une 3e générale ou professionnelle soit d’une 3e par alternance, soit d’une seconde professionnelle ou encore de CAP. »
Ces nouveaux élèves ont entre 14 et 17 ans.
Un séjour pour la cohésion
Ce que les élèves attendent c’est leur séjour du jeudi 27 au vendredi 28 septembre sur l’île de Noirmoutier.
C’est un véritable défi pour ces jeunes. En effet, ils vont devoir se responsabiliser.
Coralyne et Jade expliquent : « Nous allons devoir nous organiser pour les repas et l’entretien du gîte. Cela implique que nous préparions les menus et fassions les courses. »
« Nous allons visiter une savonnerie et un marais salant ainsi que traverser le passage du Gois. Nous aurons une intervention de l’ADMR (réseau associatif de services à la personne) » précise Dorine.
Une formation par alternance
A leur retour, ils seront prêts pour retourner sur leur lieu de stage qui les accueille depuis le début de l’année, dans le domaine du Service à la personne : école maternelle et primaire, crèche, EHPAD ...
Cette formation se déroule sous forme d'alternance : une semaine de cours et deux à trois semaines de stage. « Lors de cette première année, nous allons découvrir trois domaines professionnels : le service à la personne, la vente et la restauration » explique Amanda.
Intéressant et encourageant
« Ces expériences sont tout autant intéressantes qu’encourageantes » complète Manon.
Beau programme pour ces jeunes qui semblent motivés pour cette nouvelle année.
La classe de CAPA SAPVER
MFR de Saint-Père-en-Retz
Les 3e jouent aux apprentis trieurs
Dans le cadre d'un projet sur la gestion des déchets, les jeunes de la MFR de Saint-Etienne-de-Montluc se sont rendus dans les locaux de l'association "Les Papiers de l'Espoir".
"Depuis le début de l’année, nous parlons du recyclage, donc le 16 octobre nous sommes allés voir l’association "Les Papiers de l’Espoir", à Vertou, pour en savoir plus sur son activité", commence Dorian, élève en 3e DIMA à la MFR de Saint-Étienne-de-Montluc.
Alexandre poursuit : "Elle a été créée par vingt-deux amis le 7 novembre 2004. Au début ils sont partis de rien : ils faisaient des emprunts de camions et ils n’avaient pas de local pour stocker le papier".
Peu à peu, l'association a grossi grâce à la générosité de certains. Par exemple, leur premier poids lourd leur a été offert par une entreprise maraîchère.
Deux objectifs qui se rejoignent
L’association collecte le papier dans des entreprises, des écoles, et différents points dans les villes où elle est implantée.
Les particuliers peuvent aussi venir directement à l’entreprise y déposer leurs papiers.
Après, les bénévoles séparent le papier blanc du papier de couleur car le blanc coûte plus cher.
Puis l’association vend ce papier à d’autres entreprises (Veolia, GDE Recyclage, par exemple).
Cette activité permet de récolter des fonds. Ils sont, ensuite, reversés à des associations qui mènent des projets pour la scolarisation d’enfants africains ou asiatiques.
L’association aide également des établissements locaux accueillant des personnes handicapées (les Hauts-Thébaudières, Handichiens...).
Si Les Papiers de l'Espoir ont souhaité collecter de l'argent par ce moyen, c'est aussi dans un souci environnemental.
"Il faut savoir qu'une feuille de papier a cinq ou six vies. C'est le nombre de fois qu'elle peut être recyclée", nous explique Jacques Duplessis, bénévole à l'association depuis le début. "Le papier que l'on recycle permet d'économiser environ 5000 arbres par an et l'équivalent de la consommation en eau d'une ville de 7 500 habitants."
Une croissance remarquable
Ici, aucun salarié. L'association repose entièrement sur des bénévoles retraités. Ils s’investissent selon leurs moyens. D’ailleurs, la devise de l’association est « Venez quand vous voulez et faites ce que vous pouvez ».
Ils sont, à l'heure actuelle, 236, répartis sur les deux sites que compte. l'association, à Vertou et à Saint Nazaire.
Si le tri du papier attire autant, c'est aussi qu'il permet de créer du lien entre les bénévoles. "L'ambiance est conviviale, on rigole bien", précise Martine durant la pause-café.
Surfant sur cette dynamique, l'association a, au fur et à mesure, investi dans du matériel permettant d'accroître le rayon d'action.
Aujourd'hui, l'association possède cinq camions et deux poids-lourds. Elle compte des points de collecte dans cent soixante communes de la région.
Au total, "Les Papiers de l’Espoir" collectent environ 4 000 tonnes de papier par an grâce auxquelles plus de 400 000 euros ont été redistribués. "Il n'y a pas de salariés donc, une fois enlevés les frais de fonctionnement, tout ce qui est collecté est redonné aux associations."
Une matinée bien remplie
Maëna et Jean-Christophe nous racontent plus en détails comment s'est déroulée cette demi-journée.
"M. Duplessis nous a accueillis à notre arrivée pour nous expliquer les activités de l'association. Ensuite, nous avons observé comment fonctionne le compacteur à carton. C’est une grosse machine dans laquelle on met du carton pour l’écraser. Il ressort ensuite sous forme de cube. Certains d'entre nous ont aidé le bénévole à mettre les cartons dans la machine. Puis nous nous sommes mêlés aux autres pour trier les papiers selon leur couleur. Ils nous ont expliqué comment faire. Et si on avait un doute, on leur demandait. Il fallait, par exemple, retirer tous les trombones et les feuilles plastiques".
Et les deux camarades de conclure : "Pour finir, nous nous sommes réunis dans une salle où l'on a pu regarder un film qui récapitule l'histoire de l'association". Il faut souligner la très bonne implication des jeunes dans l'activité de tri.
Certains y ont pris tellement goût qu'il a fallu les arracher à leur tâche !
Pratique
Ceux qui souhaiteraient apporter leur soutien à l'association peuvent récolter toutes les informations nécessaires en se rendant sur son site Internet :
La classe de 3e DIMA
de St Etienne-de-Montluc
Les premiers « term » de la MFR
Nous avons fait notre rentrée en 2018 en tant que premier groupe de terminale bac pro agroéquipements.
Ce bac pro nous destine à devenir des techniciens agricoles. Deux élèves sont apprentis, l’autre est stagiaire. Nous sommes tous en alternance dans une exploitation agricole polyculture élevage.
Les cours à la MFR
Nous sommes trois élèves en cours et c’est un avantage car ça permet aux moniteurs de nous suivre plus individuellement toute l’année scolaire. Au début de l’année, de nouveaux moniteurs techniques sont arrivés. Ils sont pour deux d’entre eux toujours en activité dans leur exploitation agricole ; ils nous apportent donc beaucoup de connaissances dans le domaine professionnel. Cependant, le fait d’être un tout petit groupe n’apporte pas toujours du dynamisme dans la salle de classe.
Les visites professionnelles
D’être aussi peu nombreux nous permet d’effectuer plus facilement des déplacements pour aller faire des visites professionnelles. On fait plus de lien avec nos cours. Nous faisons des visites en exploitation agricole, dans des coopératives d’utilisation de matériels agricoles et en usines. Ces visites nous permettent de découvrir d’autres modes de production et parfois de nouvelles technologies (comme au SPACE à Rennes). A chaque visite, on prend des notes pour ensuite les exploiter en cours et cela permet de voir les points à améliorer sur le matériel ou même sur une exploitation.
Nous sommes ravis de pouvoir finir notre cursus à la maison familiale et surtout pressés d’obtenir notre bac pour rentrer dans le monde professionnel à temps complet.
Les "Term" Bac pro.
MFR Val de Logne
Journée prévention et sécurité auprès des bovins
Dans le cadre de la formation en CAPA Métiers de l’agriculture les élèves de première année ont participé à une journée de prévention-sécurité et manipulation-contention auprès des bovins en partenariat avec la MSA.
La journée
Le matin, nous avons eu l’intervention d'un exploitant agricole qui a échangé sur toute la partie théorique et nous a fait partager son expérience. Nous avons pu échanger sur nos connaissance de la relation entre l' Homme et animal.
On a pu voir que pour approcher un bovin adulte, il ne faut pas être dans la précipitation, appeler les animaux, ne pas fixer l'animal dans les yeux.
Une fois la théorie faite, nous sommes passé à la pratique. Nous avons passé l'après midi dans une stabulation avec un lot de génisse. Nous avons appris à faire un licol avec une simple corde ainsi que différentes techniques de noeuds d'attache , chaque élève de la classe a pu pratiquer.
Pour finir, nous avons parlé de l'utilisation du chien de troupeau qui peux être un partenaire de travail idéal et apporte de la sécurité et du confort de travail.
Enrichissante
Cette journée nous a permis de voir comment l'animal perçoit son ensemble pour ainsi prévoir les réactions des bovins et agir de manière approprié et bien comprendre le comportement des bovins et respecter certaines règles de base pour faciliter l'approche.
CAPA métiers de l'agriculture.MFR du Val d'Erdre à Riaillé
Nouvelle formation à la MFR de Carquefou
Pour répondre à la demande des professionnels et des jeunes, la MFR de Carquefou travaillait sur ce dossier depuis bientôt 3 ans.
La MFR de Carquefou est en veille permanente et de ce fait a pu proposer une nouvelle formation. "La demande des jeunes en faveur de l'apprentissage est de plus en plus importante pour des questions d'autonomie financière en autre et dans le même temps les agriculteurs qui accueillaient des jeunes sur leurs exploitations regrettaient des durées de stage trop courtes ; l'apprentissage restait donc une solution intéressante" constate James Aubry, le directeur de la Maison Familiale.
Apprentis et étudiants
Cette formation va pouvoir compléter les formations existantes dans le domaine agricole. De ce fait, le mixage des publics (apprentis et étudiants) sera possible en BTSA ACSE répondra à une demande large des familles et des jeunes.
Lou, l'étudiant
C'est le cas de Lou Grenapin qui, après avoir obtenu son Bac pro Conduite et Gestion de l'Exploitation Agricole par alternance, intègre à la rentrée 2018 un BTSA ACSE.
Il a longtemps hésité entre l'apprentissage et le statut étudiant. "Mon père et mes oncles ne sont pas du milieu agricole, aucun travaille en ferme" explique Lou.
Après plusieurs contacts avec des professionnels et des renseignements pris sur les atouts et inconvénients des deux statuts, c'est finalement vers le statut étudiant que son choix se porte.
Il ajoute que "le BTSA ACSE va m'apporter un bagage intéressant en comptabilité et gestion, c'est important pour la suite".
Nous souhaitons une bonne année à la nouvelle promotion et plein de réussites !
James AUBRY et Lou GRENAPIN.
MFR de Carquefou
Projet vélos à la MFR de Châteaubriant
Une activité au service de tous.
A la maison familiale rurale de Châteaubriant, l'un des projets de l'année scolaire est la récupération de vélos. Plusieurs objectifs sont visés : atelier de réparation avec les 4e et Dima, afin de varier les activités, offrir la possibilité de prêt aux jeunes qui n'ont pas de moyens de locomotion, tant pour se rendre en stage que pour des trajets de tous les jours ; enfin, favoriser la pratique d'un sport qui permet de se maintenir en forme, lors des temps de vie résidentielle à la Maison Familiale et, notamment, par l'organisation de balades en veillée.
Le don de vélos et de temps
La récupération a été simplifiée grâce à un don d'une commune de l'Ile de Ré qui souhaitait se débarrasser d'un stock de vélos non réclamés depuis des années.30 vélos ont été ainsi récupérés, cependant, tous n'étaient pas en bon état...
Pour optimiser les temps d'atelier réparation,l équipe a fait appel à Monsieur Suriray, administrateur de la MFR et grand amateur de vélos et fin connaisseur de la maintenance de ces derniers.
Un projet soutenu par le département
Puis, pour faciliter et encourager les réparations, la MFR a déposé un dossier de demande de subvention auprès du Conseil Départemental de Loire Atlantique, lequel souhaite favoriser ce genre de projet. 1000 euros ont été ainsi récoltés. Ces euros ont permis d'acheter du petit matériel, des matériaux,pneus, jantes, câbles de frein, selles et équipements de sécurité, phares, casques, etc...
Aujourd'hui, 10 vélos ont été réparés et les ateliers se poursuivent. L'objectif est que tous les vélos soient opérationnels au printemps.
De belles balades en perspective !
Les jeunes de Dima et 4e.
MFR Châteaubriant
Méditation et Qi Gong à Saint Phil'
Canaliser son énergie, réfléchir, se sentir bien... tel est le leit motiv des jeunes ! ils s'initient à deux nouvelles disciplines.
Cette année, les élèves de la MFR de Saint-Philbert de Grand-Lieu s’initient à deux nouvelles disciplines : la méditation/relaxation et le Qi-Gong.
Le Qi-Gong désigne toutes les pratiques énergétiques chinoises qui ont pour but le maintien et l'amélioration de la santé.
Sous la forme d'une séance de 30 minutes par semaine, il s’agit de découvrir comment chacun peut ralentir le flot de ses pensées en portant son attention sur son corps (pour la méditation et le Qi-Gong) et d’assouplir ses articulations et améliorer la circulation d’énergie (pour le Qi-Gong).
"J'ai bien aimé le Qi-Gong car ça nous relaxe et en plus c'est drôle. Ce n'est pas évident de se mettre dedans mais je pense que dans quelques séances, ce sera mieux. Quant à la méditation, ça me relaxe et me permet de me sentir mieux" déclare Alida, élève de seconde Bac Pro SAPAT.
Avec deux formatrices
Deux formatrices, Michelle pour le Qi-Gong et Sophie pour la méditation, ont accepté de mettre en œuvre et d’animer ces séances. Chacune a été formée dans ces deux domaines : Sophie à travers des stages « Pleine Conscience » ainsi qu’en « Pratique de l’Attention » au printemps 2016 dans le cadre du parcours « SEVE » (Savoir Etre et Vivre Ensemble) dont Frédéric Lenoir est co-fondateur ; Michelle pratique depuis 4 ans le Qi-Gong
Mieux vivre avec ses émotions
L'idée est, pour l'équipe, de permettre aux élèves de mieux vivre avec leurs émotions, de renforcer la confiance en soi, de canaliser son énergie et de développer sa concentration et son attention.
C'est important de proposer ce genre de moment pour couper avec le reste de la journée, de prendre un moment pour apprendre à mieux se sentir et à se recentrer sur soi-même. Tous les niveaux sont concernés, de la classe de troisième à la classe de terminale Bac Pro SAPAT.
Méditation pleine présence
A l’automne 2017, l’équipe de la MFR a décidé de mettre en place des temps de « méditation pleine présence » pour les jeunes de façon régulière : en salle de classe, 5 mn en début de matinée et 5 mn en milieu d’après-midi.
Avec l’expérience, en tenant compte des réactions des jeunes et de leurs demandes, suivant aussi l’intervention d’une professionnelle sophrologue dans chaque classe, la formule a évolué vers un seul temps hebdomadaire mais plus long (30 minutes).
Un espace dédié
La MFR a aménagé et investi dans un espace dédié à ces deux pratiques avec du matériel permettant aux jeunes de se mettre à l'aise (matelas, couvertures, coussins pour la méditation)
Julie Tamisier, monitrice.
MFR de Saint-Philbert
de Grand-Lieu

Formateur SST : prévenir plutôt que guérir
Depuis maintenant quatre années, Alexis Baslande officie au sein de la MFR de Saint Etienne-de-Montluc.
Si sa formation initiale (Licence "Education et motricité" puis Master 2 "Métiers de l'Enseignement et de la Formation") l'a naturellement conduit à être recruté pour le poste de moniteur d'EPS, d'autres tâches lui ont été confiées afin d'augmenter son temps de travail. Ainsi, il a en charge les cours de PSE (Prévention Sécurité Environnement) auprès de toutes les classes accueillies (3e DIMA, CAP, BP et Bac Pro). Mais rapidement, il s'est vu attribuer une nouvelle fonction : celle de formateur SST. Que signifie ce nouvel acronyme ? "Sauveteur Secouriste du Travail", répond l'intéressé. "Il s'agit en fait de former les apprenants aux quatre grands principes regroupés sous le nom PrEFaS pour Protéger, Examiner, Faire alerter et Secourir. Pour être au point, j'ai moi-même été formé durant deux semaines."
Un intervenant recherché
Son rôle de formateur SST l'amène à côtoyer d'autres jeunes que ceux qu'il fréquente quotidiennement à Saint Etienne-de-Montluc. En effet, toutes les MFR ne disposant pas d'un tel profil, certains apprentis viennent vers lui afin de recevoir cette formation obligatoire au sein de l'établissement. "Outre les électriciens, je forme aussi des soigneurs animaliers ou des jeunes inscrits en MBC (Maintenance des Bâtiments de Collectivités)."
La formation dure douze heures
Sachant qu'une formation dure douze heures, cette fonction lui prend un temps considérable. Mais il ne s'en plaint pas : "Etant donné que cette formation se fait sous forme théâtrale, les jeunes sont souvent très investis. Ils se montrent curieux car nous évoquons des sujets de la vie quotidienne sous forme ludique. D'un point de vue personnel, cela me change également de la routine."
MFR de St Etienne-de-Montluc
Journée sports d'eau
Jeudi 27 septembre 2018, nous avons pris la route direction Nord-Est du département pour nous rendre sur la base nautique de Vioreau.
L’objectif était de nous réunir avec les différentes maisons familiales du département pour partager un moment sportif et sympathique tous ensemble.
Toutes les MFR réunies
Tous les niveaux de classes étaient invités de la troisième à la terminale en passant par les CAP.
Ils étaient comme nous, en alternance, aussi sportifs que nous, voire davantage. En revanche nous étions tous bien déterminés à représenter notre MFR !
Déroulement de la journée
La journée s’est déroulée ainsi :
Nous étions répartis en équipe de huit à dix personnes. Nous étions en autonomie et allions où nous le souhaitions.
Il n’y avait que la première activité qui était obligatoire.
Pour certains, il s’agissait du « Run & Bike » ou la course de Paddle ou encore du catamaran.
Il y avait beaucoup d'activités peu commune que nous avons eu l'occasion de tester voire même d'exceller.
En plus, il faisait un temps magnifique. Il faisait chaud mais il n’y avait pas de vent, nous avons donc dû soufflé sur les voiles pour les faire avancer !!
Objectif : s'amuser
Le but était de gagner le plus de points sur les épreuves et certains parmi nous ont fini 12e sur 31.
Parmi les activités proposées, il y avait aussi la course d’orientation couplée à l’escalade sur structure artificielle, le tir à l’arc, le canoë et de la natation.
La pause s’est organisée vers 12h30, sous forme de pique nique, entrecoupée de batailles d’eau.
En résumé, nous avons passé une excellente journée, un peu fatigante mais enrichissante. Nous nous sommes beaucoup amusés.
La classe de 3eA
MFR de Saint-Père-en-Retz
L'inauguration de la MFR d'Aigrefeuille se prépare
Les jeunes de Première à pied d'oeuvre pour le 18 mai 2019. Leur objectif : accueillir... autrement !
Ce jour là, la MFR d’Aigrefeuille inaugurera ses bâtiments. Dans le cadre du module « action pro », les 1re Bac Pro SAPAT (service aux personnes et aux territoires) préparent activement cette inauguration auprès du conseil d’administration, pour mettre en vie chaque pièce de cet établissement. Un objectif commun : montrer à tous nos visiteurs l’utilité de ces bâtiments dans la pédagogie de l’alternance. De la 4e d’orientation à la terminale bac pro SAPAT, en passant par le CAP Petite Enfance en formation continue, chacun prend plaisir à travailler autrement, en petit groupe dans des bâtiments et équipements adaptés à chaque formation.
Toute la MFR se mobilise
Beaucoup d'activités s’organisent, mobilisant de nombreux partenaires. Le matin, vous pourrez visiter l’établissement autrement. Ici, pas question de voir seulement de jolis mûrs bien peints. Pas question, non plus, de laisser nos élus repartir sans nous voir. Nous, les jeunes, allons vous surprendre et nous mettre en action. De la cuisine pédagogique, la salle TP santé ou l’internat, nous décidons de montrer à tous nos élus et partenaires les bienfaits de cet établissement moderne pour nos formations et notre apprentissage dans le « bien-vivre ensemble » . Dès 9h30, le 18 mai 2019, nous serons prêts à vous accueillir, Autrement !
Les 1re BAC PRO SAPAT.
MFR Aigrefeuille
Je passe le permis AM (Apprenti Motard) à la MFR !
Depuis la rentrée 2018, la MFR Val de Logne propose à chaque jeune scolarisé dans l'établissement de passer le permis AM durant ses semaines de formation. La MFR a toujours oeuvré et mené des actions pour sensibiliser les jeunes aux dangers de la route. Outre les temps forts menés sur ce sujet (sorties vélos, fabrication de panneaux...), il fallait trouver autre chose.
De plus, certains élèves ont parfois du mal à s'organiser et concilier une formation en alternance et l'apprentissage de la conduite et des règles du code de la route. C'est pour ces raisons que le conseil d'administration a décidé d'aller plus loin. La MFR, en partenariat avec l'école de conduite de Legé, réfléchit aussi pour proposer aux jeunes de suivre les cours de code pendant les sessions à la MFR.
La mobilité est un atout pour les jeunes. Ce coup de pouce peut permettre l'obtention d'un stage ou d'un apprentissage, plus facilement, et garantir la sérénité de la formation. En plus, la MFR accompagne les familles dans leurs démarches administratives !
Les 3e DIMA
MFR Val de Logne
Des jeunes découvrent des métiers
Dans le cadre du module DMPP (Découverte des Métiers et des Pratiques Professionnelles) les élèves de 3e DIMA ont eu la visite de plusieurs artisans de la commune.
Hugo et Louis nous racontent comment se déroulent ces interventions : "Des personnes viennent nous faire découvrir leur métier et nous faire voir tous les détails. Généralement, ils viennent le lundi soir, en fin d'après-midi. Pour l'instant, quatre professionnels sont venus nous rencontrer : un électricien, un mécanicien venu avec son ouvrier, un fleuriste et un boulanger. Ils se présentent eux et leur métier et ensuite nous leur posons des questions que nous avons préparées auparavant."
Hugo et Louis poursuivent en expliquant en quoi ces rencontres leur sont profitables :
"Cela nous permet de découvrir ce qu'ils faisaient vraiment, combien ils gagnaient, leurs conditions de travail, les formations qu'ils ont suivies, les qualités requises et les débouchés possibles de chacun de ces métiers. Le cours suivant, on récapitule tout sur une fiche-métier. C'est intéressant de découvrir d'autres métiers, cela permet de voir si on aime le métier et pourquoi pas s'orienter dans ceux qu'on a découverts. D'autres intervenants sont prévus au cours de l'année (menuisier, toiletteuse canin, armée, ...)." LES 3e DIMA MFR de St Etienne-de-Montluc
Des BTSA ACSE dans le Pays d’Ancenis
Ces BTSA ACSE ce sont ceux de la MFR de Carquefou. Ils ont découvert le Pays d’Ancenis. Récit.
Les jeudi et vendredi 18 et 19 octobre 2018, les 25 jeunes BTSA ACSE première année sont allés rencontrer différents acteurs du territoire d’Ancenis. Objectif : comprendre la dynamique des territoires, les interactions des différents acteurs, les contraintes et richesses qui façonnent les activités humaines.
Heureux de profiter de ces temps de formation délocalisés, les BTSA ACSE ont pu discuter avec de nombreux professionnels et autres structures locales participant tous au développement du pays d’Ancenis.
Dans quatre exploitations
Quatre exploitations agricoles ont été visitées. Perché sur les coteaux du Cellier, le domaine des Génaudières représenté par Mr Athimon fut le premier à nous ouvrir ses portes. M. Gautier, à Saint Herblon nous a ensuite fait découvrir l’AOC Maine Anjou. Le vendredi M. Mahé (St Géréon) puis M. Lelaure (Orée d’Anjou) nous ont présenté leurs exploitations respectives et expliqué l'importance de la vente directe dans leurs systèmes.
Deux structures déterminantes pour le Pays d’Ancenis nous ont aussi accueillis : M. Chevalier pour la Compa et MM. Gauthier et Locqueville pour Terrena. Les élèves ont ainsi pu apprécier les rôles et opportunités de chacun de ces acteurs sur ce territoire dynamique.
Un dernier pique-nique aux Marais de Grés nous aura aussi permis d’appréhender l’impact du paysage sur les activités humaines, et d’être sûr qu’il fait bon vivre au Pays d’Ancenis.
Merci à tous de nous avoir reçu.
BTSA ACSE 1e année.Mfr de Carquefou
Un goûter partagé
Nous sommes quatre jeunes de terminale Bac pro Services aux personnes et aux territoires qui dans le cadre de notre parcours de formation, avons monté un projet au profit de l’association « Verveine Citron » qui se situe à Rezé. Au sein de la cuisine pédagogique de la MFR, nous avons proposé aux personnes en situation de handicap de réaliser un goûter ensemble.
Cuisiner ensemble
Nous sommes sensibles à ce public et nous voulions leurs faire passer un bon moment en dehors de leur « routine quotidienne ».
Et de notre côté, ça nous à permis d’appréhender autrement les personnes en situation de handicap. Pour mener à bien ce projet il nous a fallu faire appel à des acteurs internes de la MFR (équipes pédagogiques et éducatives, ainsi que le directeur) et préparer cette action avec l’animateur de Verveine Citron. Tout ce projet a pu être mené dans le cadre d'un module intitulé "action professionnelle" et nous avons dû tout organiser de A à Z. Une notation sera attribuée à notre travail.
Un goûter pour changer les regards
Après la réalisation des différents gâteaux et la préparation des tables, l’ensemble de notre classe a participé à notre action. Nous avons donc tous pu déguster ce goûter dans une très bonne ambiance, et les adultes en situation de handicap nous ont offert une très belle récompense : leurs plus beaux sourires !
Sana, Anthony, Lucie et Avény.
Terminale BAC PRO SAPAT.
MFR d'Aigrefeuille
En voyage d'études à la découverte de la Venise Verte
Les élèves de troisième de la MFR de Saint Philbert de Grand lieu sont partis en voyage d’étude.
L’objectif était de finaliser l’intégration de chacun dans le groupe, de développer leur autonomie et d’apprendre à vivre ensemble, en collectivité.
Du jus de pomme pour financer le voyage !
Ce voyage a eu lieu du mercredi 24 au vendredi 26 octobre dans le Marais Poitevin, près de la ville de Niort.
Pour financer leur voyage, les élèves ont réalisé une vente de jus de pomme durant le mois de septembre.
Pour cela, ils ont dû, à plusieurs reprises, aller embouteiller les jus, puis communiquer auprès de leurs proches la vente de ces jus. Cette action a permis de financer un quart de leur voyage.
A la découverte du marais
Ils ont découvert, le mercredi, leur gîte puis ils sont partis pour une balade commentée en vélo dans le marais.
Le lendemain, le sens des visites restaient le même à savoir de « connaître les caractéristiques du marais » en lien avec le chapitre en biologie sur les « interactions au sein du milieu ».
Le matin s’est résumé par une promenade dans le marais.
Connaître le milieu
Cette balade a permis aux jeunes d’acquérir du vocabulaire et des connaissances sur ce milieu.
L’après-midi, les jeunes ont repris leurs vélos. L’objectif du parcours était de suivre la Sèvre Niortaise pour découvrir la ville de Niort.
Ensuite, ils ont , de plus, dû apprendre à "rouler en peloton".
Et, le soir, la rédaction !
Le soir, c'était rédaction des comptes-rendus, préparation des repas et veillées : bon esprit et bonne ambiance étaient de la partie.
David Théard,
Responsable de la classe de troisième de le MFR de
Saint Philbert de Grand Lieu.
Un rendez-vous avec l'histoire
Les élèves de 3eB de la MFR de Saint Père en Retz ont vécu une excursion du 9 au 11 octobre dans la presqu'île Guérandaise.
L'objectif de cette sortie était de découvrir une région et d'enrichir nos connaissances du territoire.
Nous avons logé dans un centre de voile, au Pouliguen.
A partir de là, nous sommes allés, tout d'abord, au Croisic. Nous avons marché, pratiqué le canoë en mer.
Notre séjour s'est poursuivi par la visite des salines et du musée "Terre de sel" de Guérande.
Rencontre avec Maurice
A Batz-sur-Mer, nous sommes entrés dans le blockhaus de la guerre 39-45. Nous y avons rencontré Maurice Moreau, 94 ans, vétéran. Il nous a raconté son vécu de guerre. Il a participé à la libération de La Baule.
Faute de carte d'identité, certains n'ont pas pu visiter l'usine Airbus. Cette entreprise se situe à Montoir de Bretagne.
Même si la météo n'a pas été toujours favorable, ce voyage restera dans nos mémoires.
Impressions
François : "J'ai aimé le voyage, même si on m'avait déjà rapporté des récits de guerre."
Line : "Je connaissais le territoire car j'y habite, mais j'ai aimé la découverte du blockhaus, car je passais souvent devant, sans jamais n'y avoir mis les pieds."
Elisa et Matéo : "On a marché trop longtemps le premier jour."
Les élèves de 3e B.
MFR Saint Père en Retz
Les quatrièmes en terre inconnue
La plupart des jeunes ne connaissait pas l'île de Noirmoutier pourtant proche de notre territoire. De nombreuses activités ont pu s'offrir au groupe : entre autres, une action citoyenne de ramassage des débris a donc été réalisée. « Je me suis rendu compte que la côte et la mer sont polluées et l'homme en est la cause » témoigne Noah.
Autre activité réalisée, la visite d’un marais salant : « Nous avons trouvé cela intéressant car on ne connaissait pas le fonctionnement d'un marais salant » déclarent Dimitri et Théophane, prêts à y retourner. « Le paludier nous a fait découvrir les 36 oeillets, les mulons de gros sel et la fleur de sel et penser qu'avec ses bras, il récolte plusieurs tonnes par an, est impressionnant » ajoutent-ils.
La visite de l’aquarium a été un moment aussi apprécié des jeunes : pour Loris et Mathéo « le spectacle des otaries et se retrouver face aux requins était un super moment ». « On se croyait en Amazonie avec la chaleur et l'humidité de l'Ile aux Papillons » disent Fabien et Florian qui ont pu nourrir des piranhas.
« Vite ! C'est reparti ! À vélo vers le Bois de la Chaise, l'Epine, Le Vieil », heureux de respirer l'air du large, roulant à 20 km/heure ! L'activité Paddle leur permet de découvrir la balade sur l'eau à travers des exercices périlleux d'équilibriste sur une planche.
Après toutes ces activités et l'énergie déployée, le réconfort. « On était par groupe pour les services : mettre la table, débarrasser » soulignent Esteban et Kenzo. Au bout de quatre jours, les quatorze jeunes du groupe et leurs encadrants se connaissent mieux. Charlène, stagiaire en pâtisserie, a proposé ses compétences au service du groupe. « Le mercredi j'ai préparé un gâteau au chocolat avec de la chantilly maison. C'était sympa d'être tous ensemble et le groupe a adoré et m'a remerciée "
La classe de 4ème. MFR de Machecoul
Des terminales au cœur de la citoyenneté européenne
Temps fort sur la citoyenneté européenne à la MFR de Saint Philbert.
Les terminales Bac pro S.A.P.A.T ont participé à une rencontre « Moi citoyen européen » le 20 octobre dernier entre des élus, des lycéens, des étudiants et des membres de l’O.R.P.A.N (Office des Retraités et des Personnes âgées de Nantes). Les élèves ont échangé sur la thématique de l’engagement citoyen. Cette rencontre s’inscrivait dans un événement autour de la démocratie qui s’est tenu à l’espace Cosmopolis à Nantes du 15 septembre au 15 octobre 2018.
En perspective, les élections européennes de 2019
La Maison de l’Europe souhaitait permettre à deux générations de partager des points de vue autour des questions d’engagement, du vote et de la citoyenneté avec des élus locaux et européens.
Les discussions se sont déroulées de manière interactive, chacun a eu la possibilité de s’exprimer et d’interroger les invités. Parmi ces derniers, était présente Martine Buron, ancienne euro-députée et ancienne maire de Châteaubriant.
Ce temps fort a donné lieu à une préparation en amont sur la citoyenneté européenne. A partir d’un Quizz réalisé par l’équipe de formateurs, les jeunes ont eu des apports sur l’histoire de la construction de l’Union Européenne ainsi que sur le fonctionnement de nos Institutions.
Des informations sur les possibilités de mobilité européenne ont été données par ailleurs.
Les jeunes ont exprimé leurs représentations ainsi que leurs perceptions du fonctionnement de nos Institutions Européennes. Ils ont questionné leurs interlocuteurs sur les missions pour mieux comprendre le rôle de l'Europe et des élus. Pour la plupart, ils voteront lors de l’élection législative européenne en 2019 pour la première fois, peut-être seront-ils davantage « éclairés » dans leurs choix ?
Manuela Lhermenier,
MFR de Saint Philbert
de Grand Lieu
La Force des échanges entre jeunes
Les Secondes vente en voyage d'études dans la Dordogne avec la MFR de La Force
Pour la seconde année consécutive, les élèves de seconde vente de la MFR de Châteaubriant vont participer à un voyage d'études dans le pays Bergeracois, au mois de juin. Ils seront accueillis par la MFR de la Force. Cette dernière propose les mêmes formations en vente que Châteaubriant. Ce sera un voyage riche d'échanges sur le vécu des jeunes en entreprises et de leur alternance à la MFR. Ces voyages d'étude sont très appréciés des jeunes car ils permettent de confronter des techniques professionnelles et développent la curiosité. Ils sont aussi source de motivation pour les jeunes et ils favorisent la communication entre les élèves et les formateurs qui les accompagnent.
Découvertes culturelles et gastronomiques !
L'année dernière, les produits du terroir ont été mis mis à l'honneur avec l'élevage de canards et la transformation à la ferme de Biorne. Les jeunes ont ainsi découvert la fabrication et la dégustation de produits régionaux tels le foie gras et autres confits.Ce voyage fut aussi l'occasion de découvrir le patrimoine médiéval avec la visite de la ville de Sarlat, du château de Castelnault, et le célèbre gouffre de Padirac.
C'est avec plaisir que les jeunes se souviennent de l'accueil chaleureux qu'ils ont reçu et des veillées...très animées avec le dynamique "Just Dance" en compagnie des élèves de première Bac pro Vente de La Force.
C'est avec le même plaisir que les jeunes vendeurs du Castelbriantais et du Bergeracois vont donc se retrouver cette année...mais avec de nouveaux visages, pour de nouvelles rencontres et toujours la même envie de partager ses expériences professionnelles et personnelles.
La classe de Seconde Vente.
MFR Châteaubriant
Visite des zoo de Paris
Dans le cadre de notre formation de BAC PRO Conduite et Gestion de l'Exploitation Agricole avec sensibilisation soigneur animalier nous sommes partis du 12 au 14 septembre avec les soigneurs adultes en région parisienne pour visiter des parcs, zoos et musées.
Nous avons débuté notre découverte par le parc zoologique de Paris dans lequel nous avons assisté à l'intervention de Bastien Servière. Il nous a parlé de l'histoire du parc, puis il nous a fait visiter les coulisses.
Otaries, girafes, etc.
Ensuite, nous avons eu la chance d'assister au médical training des otaries de Californie. Nous avons visité le bâtiment des girafes où l'on nous a parlé de conception, de sécurité, de contention, d'enrichissements et du fonctionnement global du bâtiment.
Le lendemain, nous avons découvert la grande galerie de l'évolution, à Paris. L'après-midi, nous sommes allés à la Ménagerie du Jardin des Plantes, dont la création remonte à 1794. Nous avons commencé par une intervention de la cheffe soigneur animalière. Elle a relaté les aspects sécuritaires, très importants dans ce métier.
Le troisième jour, nous sommes allés au parc de Thoiry qui fête ses 50 ans. Il se divise en plusieurs parties, dont le safari et de vastes enclos adaptés à la taille des animaux et à leurs besoins d'espace. Notre visite a porté sur la fauverie en soulignant les aspects de sécurité.
BAC Pro CGEA
sensibilisation soigneur animalier
MFR de Carquefou
Un mois et demi au Bénin
Retour sur le voyage au Bénin des BTS Analyse Conduite et Stratégie de l'Entreprise Agricole.
Dans le cadre de notre formation, nous avons réalisé un stage à l'étranger durant notre première année de BTS ACSE. Nous voulions partir dans un pays en Afrique pour allier travail et humanitaire. Nous avons décidé de partir au Bénin afin de découvrir une nouvelle vision de l’agriculture ainsi qu’une culture complètement différente de ce que nous connaissons.
En juin à Cotonou
Nous sommes arrivés le 11 juin 2018 à Cotonou (la capitale économique du Bénin). Nous y sommes restés deux jours. Nous avons ensuite pris le bus en direction de Tanguiéta (une ville à 30 minutes de l'endroit où nous logions).
Nous avons voyagé 12 heures en bus sur des routes avec des trous en plein milieu. Parfois nous roulions à gauche, car la route n’était pas praticable, avec un bruit ambiant de klaxon pour demander aux motos de se décaler et de laisser passer les cars et autres gros véhicules. Arrivés à Tanguieta, nous avons été très bien accueillis par Mr Gildas Sambieni et Axel Tianati et les deux prêtres de Matéri.
Une journée type
Notre journée type commençait à 7h et nous mangions vers 7h30. Nous nous préparions pour aller travailler . Puis, départ à la ferme dans un camion dans lequel nous étions une dizaine à aller travailler. Nous avions environ 30 minutes de « route ». Nous arrivions à la ferme vers 9 heures, nous semions toute la journée à la main. Pour cela, nous devions faire des trous dans le sol avec des bâtons de bois, cette tâche était effectuée par les homme car cela est très physique. La température extérieure était de 30°C. Ensuite, nous semions à partir de 9h, puis à 11h nous faisions une petite pause pour manger la bouillie (bouilli du fruit du baobab).Après la courte pause nous retournions semer jusqu’à 16h et là nous mangions notre repas du midi souvent du riz ou de la semoule avec au début beaucoup d’épices.
S'habituer à la nourriture locale
Nous avons dû nous habituer à la nourriture locale, nous étions en sueur juste en mangeant les plats. Au fil du temps, les cuisinières pensaient à nous en nous préparant des plats sans épices. Après notre repas nous retournions à Matéri et nous jouions au foot avec les jeunes âgés de 12 à 16 ans. Une fois nous sommes rentrés de nuit avec 20-25 personnes à l’arrière d’un pick-up. Les conditions de transport bien différentes des notres : nous avons dû nous asseoir à l'arrière du véhicule, le coffre ouvert, et nous avions les jambes tendues afin d’éviter de toucher le sol avec nos pieds.
Langue commune mais vie différente
Durant ce stage, nous avons fait plein de belles rencontres. Le fait que les habitants des villes que nous avons visitées parlent français facilite forcément les échanges. La confrontation de nos deux modes de vie nous a fait un peu bizarre, car ils parlent la même langue que nous et pourtant ils n’ont pas du tout la même vie que l’on a.
Voyage enrichissant
Ce voyage nous a permis de découvrir un autre mode d’agriculture avec des normes différentes de la France. Nous avons partagé un peu de nos loisirs en apprenant aux jeunes de Matéri à jouer au rugby. Nous avons aussi participé à plusieurs messes, tous les dimanches et jusqu'à trois messes lors de notre deuxième week-end. Ce week-end a été folklorique : première messe à Matéri dans la langue locale, le biali, puis plus loin un autre village dans lequel nous avons assisté à une messe en biali également, la dernière messe à Matéri était en français.
Sébastien DRION,
Thomas BULLIER
et Guylain AUBERT.
MFR de Carquefou
L'art vit à la MFR de Carquefou
Les Bac Pro Conduite et Gestion de l'Exploitation Agricole de Carquefou ont participé en fin d'année dernière au projet Art & nature.
Dans le cadre de nos cours d'expression, nos moniteurs nous ont proposé de participer au parcours Art & Nature initié par la mairie de Carquefou.
Le thème du parcours était "Poésie : Ballades des songes et des sons".
Nous avons choisi de réaliser des monuments représentant des animaux et insectes.
Nous avons réalisé ces oeuvres d'art avec uniquement des objets de récupération. Tout d'abord, nous avons pensé à la mise en place et à ce que nous voulions représenter.
Nous nous sommes mis d'accord sur des signes, des papillons et des fleurs pour représenter la nature.
Nous avons voulu jouer sur les sculptures imposantes et le bruit presque inaudible des animaux représentés.
Ensuite, nous avons cherché les meilleurs matériaux pour réaliser les fleurs, papillons, signes, alors nous avons choisi des pneus et du plastique pour leur donner une seconde vie.
Une exposition dans le jardin de la MFR
Après le travail des matériaux et de la peinture, nous avons mis en place nos oeuvres d'art dans le jardin de la MFR face à la route.
L'emplacement a été choisi avec nos moniteurs pour que tout le monde puisse voir nos oeuvres lors du parcours Art & Nature organisé par la mairie.
Si vous vous baladez dans Carquefou, vous aurez peut-être la chance de croiser sur votre route une oeuvre d'art.
Et si vous passez devant la MFR, arrêtez-vous deux minutes pour venir admirer notre travail !
Les premières Bac Pro
CGEA 2017-2018
MFR de Carquefou
Les BAC PRO sur les planches
Depuis plusieurs années la MFR de Carquefou propose aux élèves en Terminale CGEA de réaliser une production artistique.
En effet, étant monitrice en ESC et dans le cadre de ce module, l'objectif est de valoriser les jeunes à travers la mise en place d'un spectacle théâtrale. C'est ainsi que cette année 39 jeunes (2 classes) ont commencé un atelier théâtre avec un metteur en scène professionnel Dominique Isacard.
L'atelier théâtre dure environ 15 heures et permet aux jeunes de prendre confiance en eux et en l'autre. Travail de la voix, articulation, développement de la créativité, sont les principaux exercices réalisés lors de ce projet. Et comme l'évoquent certains jeunes : « ça nous change du théâtre que l'on a fait au collège, au moins on choisi ce que l'on veut exprimer ».
Rapidement des saynètes sont jouées par les jeunes. Ils passent devant la classe pour montrer leur production, ils se découvrent différemment, par exemple : « Hugo nous a fait beaucoup rire, il nous a étonné c'est super ».
Dans un deuxième temps, par groupe les élèves s'inspirent d'articles de presse pour construire un sketch pour la représentation finale. Les saynètes commencent à prendre forme, imagination du scénario, des personnages et improvisation.
Le metteur en scène et moi même les accompagnons pour que leurs écrits soient plus théâtraux. Régulièrement les petits groupes passent devant la classe pour montrer leur travail. Le théâtre demande de la rigueur, du dynamisme, de la créativité et beaucoup de sérieux.
Merci aux jeunes qui me permettent de vivre de si bons moments
Après vingt heures de répétition, une générale est nécessaire. Une classe présente ses saynètes devant l'autre classe. Ils jouent dans des conditions idéales, salle de spectacle, loges, coulisses, rideaux, scène spacieuse.
Les parents, maîtres de stage, conseil d'administration, partenaires, collègues sont invités pour partager et encourager nos comédiens en herbe. Devant 200 personnes des jeunes qui, pour la plus part, n'étaient jamais montés sur scène, présentent un spectacle de deux heures.
Rire, réflexions, émotions, sont au rendez-vous. Le public est ravi et interpellé par la prestance des jeunes.
La représentation aura lieu, cette année, fin janvier 2019. C'est un moment que je souhaite à tous les moniteurs, voir les jeunes heureux et fiers de leur réalisation.
Merci aux jeunes qui me permettent de vivre de si bons moments
F. GALARD, monitrice.MFR de Carquefou.
C’est quoi, le powerkite ?
Cette année, Stan, un élève de la classe de 3e DIMA, a une passion peu commune. Diego, son voisin de table, de nature curieuse, a envie d’en savoir plus. Il lui a donc posé quelques questions.
Diego : « Quel sport pratiques-tu ? »
Stan : « Je fais du powerkite depuis que j’ai six ans. Ma pratique s’est accélérée à partir de 11 ans ».
« De quoi as-tu besoin ? »
« On a besoin d’une aile et d’un harnais reliés entre eux par des lignes. Actuellement, j’ai 3 ailes de 3, 4 et 7 mètres carrés. Une aile de kite ressemble à une aile de parapente en un peu plus petite. Pour un débutant, il faut des petits modèles. Avec l’expérience, on prend du matos de plus en plus large et puissant. »
« Est-ce que tu peux m’expliquer comment se passe une session de powerkite ? »
« Quand j’arrive sur le spot, je regarde la force et la direction du vent. Je sors mon aile et je regarde s’il n’y a pas de nœud ou de trou à même le sol. Ensuite, je déplie les lignes (il y en a 35 mètres !) et je m’équipe du harnais. Je fais décoller l’aile et je m’amuse… J’ai déjà volé sur un centaine de mètres à 3-4 mètres de hauteur. On appelle ça un plouf ! »
« Tu en fais où ? »
« Le meilleur endroit pour faire du powerkite, c’est un champ sans ligne à haute tension. Le mieux, c’est quand même un terrain de foot car l'herbe est impeccable tu ne te peux pas te tordre la cheville ; ou sur une plage à marée basse. »
« C’est quoi la prochaine étape, dans ta pratique ? »
« Au fil des années, j’évolue. Je peux faire du longboardkite. Mais, ce qui me plairait plus que tout c’est faire du paramoteur. Pour ça, il me faut une formation ULM et surtout des sous, car c’est cher ! Plus tard, j’espère aller travailler en Franche Comté. Comme ça, je pourrai pratiquer ma passion avec mon frère qui habite là bas. »
« Merci pour tes réponses, ça me donne envie d’en faire aussi ! »
« Écoute, je t’emmènerai avec plaisir faire un vol en bi-place quand j’aurai ce qu’il faut pour. »
Stan et Diego, 3e DIMA.MFR Val de Logne
Une voiture pas comme les autres
Tous les matins, Aurélien, apprenti en 1re année de CAP menuiserie, déboule à la MFR de Clisson dans sa petite 4L rouge. Surpris de voir un apprenti au volant d'une voiture de collection, nous avons voulu en savoir plus.
Noë : Pourquoi tu as une 4L ?
Aurélien : J’ai choisi la 4L parce que c’est une voiture ancienne et la vielle mécanique me passionne depuis que je suis petit. Et puis c'est pratique, si elle tombe en panne je peux la réparer en regardant sur internet.
Nathan : Elle est de quelle année ta 4L ?
Elle date de 1982, elle a donc 36 ans. Une voiture est considérée comme une voiture de collection à partir de 30 ans.
Pierre R : Et combien tu l'as achetée ?
Je l'ai payée 2000 euros. L'assurance coûte cher pour une voiture de collection mais les contrôles techniques sont moins souvent.
Kéoni : En quoi posséder une 4L fait de toi une personne particulière ?
Je ne sais pas, je ne l'ai pas choisie pour qu'on me remarque.
Kyllian : Est-ce que tu fais parti d'une association de 4L ?
Non, ma voiture n'est pas en assez bon état pour que je puisse la montrer lors de rassemblements.
Alexis P. : A combien ça va te revenir de la remettre en état ? Qu'est ce qui va te coûter le plus cher ?
La remise en état va me coûter plus cher que la valeur de la voiture. C'est la peinture qui va me revenir vraiment cher. Jee voudrais la repeindre dans sa couleur rouge d'origine.
Kyllian : Serais-tu prêt à faire le 4L Trophy avec ?
Non, ce genre de rallye c'est très mauvais pour la mécanique des vieilles voitures, j'aurais peur de la détruire.
Matéo : Avec ta pétrolette tu n’a pas peur de prendre la 4 voies ?
Non, elle tient bien la route. Par contre, je n'ai jamais pris l'autoroute. Même si elle monte jusqu'à 134 km/h, elle n'est pas faite pour ça.
Cindy : Tu serais prêt à la vendre pour la super prime à la conversion de 4000 € pour remplacer les véhicules qui polluent trop ?
Non, ça fait deux ans que je l'ai et j’y tiens. En plus, ce genre de voiture fait partie du patrimoine français, ce serait dommage qu'elle disparaisse.
Classe de CAP1 Menuiserie. MFR Clisson

Nouvelle organisation pour les veillées !
Véronique, surveillante de nuit et Auréline, animatrice ont mis au point un nouveau planning d’animation.
Le grand changement par rapport à l’année dernière est qu’il y a une soirée par semaine où les activités de vie résidentielle sont obligatoires. Le lundi, les jeunes reviennent de leur semaine d’alternance, ils sont un peu fatigués et ont besoin de se retrouver pour se raconter leur semaine en entreprise et partager sur des sujets de leur vie quotidienne. Le mercredi, ils ont EPS ou découverte professionnelle et c’est le soir du cinéma à Legé. Jeudi, c’est la dernière soirée ensemble, des activités sont proposées mais pas obligatoires. Le mardi est donc le jour idéal pour faire la veillée "obligatoire". Elle permet à tous les jeunes de se connaître et de ne pas rester toujours avec les mêmes copains. Cela favorise la création de nouvelles amitiés.
Les activités sont variées et ludiques, passant du tournoi de baby-foot au foyer, aux parties de palets et Mölky dans le « parc » de la MFR. Des soirées de cohésion de groupes sont aussi programmées, pendant lesquelles tous les jeunes sont regroupés ensemble autour d’une même activité. Les jeunes sont contents des différentes soirées qui respectent aussi leurs envies. Par exemple, il ne faut pas toucher à leurs temps de pause ! Ils apprécient de passer aussi du temps « qu’entre jeunes », confie l’un des internes.
Les 3e internes
MFR Val de Logne
Le City Park, un souffle sportif
La MFR de Machecoul a investi dans un petit terrain multisports dans sa cour.
Ce terrain bitumé et fermé permet de s’adonner à ses pratiques sportives préférées, telles le football, le handball ou encore le basket-ball. La commission éducative de la MFR est à l'écoute des jeunes. Chaque fois que cela est possible, des aménagements sont réalisés pour améliorer la qualité de l'accueil.
Comme en témoignent, les élèves de CAPA de la maison familiale, ce terrain est apprécié durant les temps libres et favorise la détente.
« C’est un bon terrain, amusant, où l’on peut se défouler et pratiquer plusieurs activités grâce aux buts et aux paniers de basket. Ce terrain rassemble du monde. On apprend à connaître les élèves de d’autres classes et tous les âges se mélangent » explique Moise.
C'est cool !
Yohan partage cet avis : « Ce terrain, c’est vraiment cool, cela nous permet de lâcher prise pendant les pauses ». Avant de reconnaître : « Mais c’est quand même appréciable lorsque notre moniteur de sports organise des tournois et fixe les règles. Il y a moins de monde sur le terrain et nous jouons plus sérieusement. Avec le froid qui arrive, grâce au terrain, nous sommes en mouvement et nous nous réchauffons. »
Romain et Jordan tous deux licenciés dans un club sportif ajoutent : « Pour nous qui jouons dans une équipe, c’est une façon de s’entretenir et de s’entrainer régulièrement ! »
Une dépense d'énergie à bon escient
Ainsi, les fervents sportifs se réjouissent d’avoir un terrain multisports constamment à leur disposition. C'est aussi un point de rencontre dans la cour de la MFR. En plus du foyer et de la table de tennis de table, le terrain offre d’autres alternatives pour s’occuper et animer des élèves désireux de dépenser leur énergie à bon escient !
Les élèves de CAPa. MFR de Machecoul