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N° 20 - Août 2019 | www.mfr-loireatlantique.fr |
Découvrir une région plus secrète de l'Espagne, loin des plages...
Kaleidoscope !
C'est un instrument optique réfléchissant à l'infini et en couleurs la lumière extérieure. Drôle de titre pour un edito ? Pas si sûr...
Président de la fédération depuis mai 2018, je découvre au fil des mois la vie intense de toutes les MFR. Je devrais dire les activités nombreuses, riches et variées réalisées avec les jeunes, par les jeunes, pour les jeunes, accompagnés par nos moniteurs. Un vrai kaleidoscope ! Oui, ce nom de jouet me vient lorsqu'on me demande de les décrire, de définir les MFR. J'ajoute qu'il faut les regarder chacune dans leur originalité et aussi toutes ensemble. Et pour cause : le nom de ce jouet vient du grec, kalos qui signifie « beau », eidos « image », et skopein « regarder ». Certains modèles de kaléidoscope contiennent des fragments mobiles de verres colorés, ou des bulles produisant d'infinies combinaisons de jolies images. C'est ce que je vois lorsque je lis les articles de chacun des MFReporters.
Les jeunes que nous accueillons avec parfois des dossiers scolaires peu élogieux, avec souvent des envies d'une autre école, s'épanouissent au sein de nos MFR. Ils trouvent du sens à ce qu'ils font, ils entreprennent, ils réussissent. Les très bons résultats du Brevet pour les jeunes de 3e le prouvent chaque année. Ils étaient des élèves en difficulté, voire de "mauvais élèves" à la précédente rentrée ; ils sont aujourd'hui des jeunes en projet, inscrits dans une formation professionnelle qu'ils ont choisie.
Quant à ceux arrivés après la 3e, ils ont appris un métier, accompagnés par des professionnels engagés et des équipes éducatives attentives à chacune de leurs personnalités. En groupe, ils ont réalisé des projets, ont trouvé leur place dans la vie en collectivité en participant à quelques travaux d'intérêt collectif. La formation en MFR, c'est aussi cela : apprendre à vivre avec les autres, à entamer une vie de citoyen respectueux de chacun, solidaire, engagé pour soi et avec ses camarades.
A l'aube de cette rentrée, je suis confiant dans l'avenir : les Maisons familiales rurales ont leur place sur l'échiquier de la formation, L'alternance proposée par les équipes pédagogiques, le projet éducatif porté par les parents et professionnels, administrateurs de nos maisons, sont autant de couleurs supplémentaires dans le kaléidoscope des MFR de Loire-Atlantique.
Je souhaite une belle rentrée aux jeunes et aussi aux familles qui nous font confiance, notamment à celles qui nous rejoindront en septembre. Soyez les bienvenues au sein de nos associations !
Claude ERIAUD, Président de la Fédération départementale
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Les paysagistes et horticulteurs en herbe ont exposé aux Floralies Internationales de Nantes du 8 au 19 mai 2019
La création paysagère de 130 m² conçue par les élèves évoquait le thème de l'apprentissage de la vie à l'adolescence à travers les sphères familiales, les amis, les voyages et les savoir-faire professionnels acquis en alternance.
Stage mécanique : un échange entre MFR
Dans le cadre du module professionnel "Maintenance des matériels", les CAPA 2e année ont participé à un stage de 4 jours en atelier accompagnés des moniteurs de la MFR de Legé.
Très enrichissant
Ce stage leur a permis d'apprendre à réaliser de la soudure, effectuer de la maintenance et du remisage de matériels agricoles, de la métallerie.
Dans le cadre de cet échange, les jeunes de la MFR de Riaillé, en formation "Jardinier Paysagiste", ont profité de leur passage pour mettre en application leurs connaissances en aménagement. En effet, ils ont transplanté des végétaux et aménagé un petit espace situé dans la MFR.
Au cours de cette semaine, les jeunes ont participé à la vie résidentielle de la MFR en participant aux services et aux veillées qui leur ont été proposées.
Ce stage mécanique leur a permis de compléter leurs connaissances dans leurs domaines respectifs et de rencontrer d'autres jeunes de Maisons Familiales.
Retour des jeunes
"On a passé un très bonne semaine, nous avons été très bien accueillis par les membres de l'équipe. C'était un stage de mécanique très enrichissant qui nous a permis d'approfondir nos connaissances."
A la fin de ce stage, ils ont été évalués sur la pratique par des moniteurs et professionnels, une note qui comptera pour le CAP. Nous réitérons ce stage mécanique tous les ans avec les 2e année.
La classe de CAPA 2e année.
MFR du Val d'Erdre
Une formation en lien avec le territoire
CAPa Opérateur de l'Industrie Agroalimentaire.
Le Castelbriantais est, de tradition, un territoire d'élevage bovin. De grandes entreprises, telles que Castel viandes ou Gâtines Viandes sont présentes et assurent les circuits de transformation des produits carnés.Les métiers en tension, par le fait qu'ils n'attirent pas de prime abord les jeunes, sont toutefois riches de diversité et de technicité, souvent méconnues par le grand public.Un territoire porteur d'emplois
La Maison Familiale Rurale de Châteaubriant, en lien avec les entreprises, met en place un CAPa (Certificat d'Aptitude Professionnel Agricole) Opérateur de l'Industrie Agroalimentaire, afin de remettre à l'honneur, des métiers à forte plus value, porteurs d'emplois.
En effet, dans le cadre d'un contrat d'apprentissage de 2 ans, les apprentis auront l'occasion d'évoluer dans 3 secteurs distincts mais complémentaires au sein des entreprises.
Une formation complète et diversifiée
Premièrement, la préparation et découpe des bêtes, la formation "couteau", enrichie d'un module obligatoire "Sauveteur Secouriste du Travail" et "Gestes et Postures". Deuxièmement, un module logistique, respectant le circuit de la réception des produits bruts, à l'expédition des produits transformés, en passant par l'obtention des Certificats d'Aptitude à la Conduite En Sécurité , CACES 1 et 3.
Enfin, le thème de la conduite et du pilotage des lignes de production, ainsi que le volet de la maintenance simple des lignes.
Une formation complète, destinée à revaloriser la profession et offrant la possibilité aux apprenants, d'explorer différents champs de métiers de l'agroalimentaire, en minimisant les efforts de lassitude liés à la répétition des tâches, ainsi que les troubles musculo-squelettiques.Enfin, la diversité des tâches permet d'envisager une plus grande employabilité des apprentis à l'issue de la formation, et côté emploi, le territoire de Châteaubriant est demandeur de salariés qualifiés.
MFR Châteaubriant
Être agriculteur et moniteur
Depuis cette année, Yannick et Mickael, deux agriculteurs, viennent compléter l'équipe de moniteurs. Ils interviennent auprès des groupes professionnels, notamment les secondes agroéquipement. Ceux-ci ont réalisé des entretiens et des réglages de matériels (pulvérisateur, semoir, charrue...) directement sur des exploitations.
Tom raconte : « Notre classe a passé une journée chez Yannick pour faire un chantier de retournement de prairies puis un semis de maïs. Avant d'utiliser la charrue, il a fallu refaire quelques réglages pour que le travail du sol soit correct. Ce chantier, nous a permis de conduire chacun notre tour. Ensuite, nous avons réalisé une étude de sol et des tests pulvérisateur pour appliquer le cours d'agronomie. Nous avons fait une carotte de sol chez Mickael dans une parcelle de couvert végétaux. Cela nous a permis de connaître le type de sol et son influence sur la culture.
L’après-midi, nous avons aussi réalisé des tests afin d'observer les différences entre les buses d’un pulvérisateur. Ce test sert à comprendre pourquoi il est important de choisir la bonne buse pour distribuer le bon produit phytosanitaire. »
La présence de deux agriculteurs dans l'équipe permet de voir d'autres matériels que celui de la MFR et de faire des expériences (conduite et réglage) pour mieux comprendre le cours. Ils apportent aussi leur expérience et leur analyse, « ce qui permet de mieux appréhender notre futur métier » précise Sulian. « Nous espérons donc retrouver ces avantages l'an prochain dans la suite de notre formation ».
Les secondes Agroéquipement
MFR Val de Logne
Une journée découverte des métiers
Qui sommes-nous ?
Nous sommes 9 des élèves de la MFR Horticole de Machecoul en Bac Professionnel Productions Horticoles et Aménagements paysagers.
Pourquoi ce projet ?
La promotion 2017-2020 a choisi de présenter les quatre métiers appris à la MFR : paysagiste, pépiniériste, maraîcher et floriculteur à l’occasion des Portes Ouvertes les 1er et 2 février 2019 afin de les montrer aux familles.
Nous avons pris l’initiative de montrer nos savoir-faire aux futurs élèves de façons différentes des autres années où le métier de paysagiste dominait les autres métiers moins connus et moins valorisés.
Comment nous sommes-nous organisés ?
Notre groupe était composé de jeunes en alternance dans les quatre domaines professionnels. Nous avons d’abord dû réaliser un plan de notre installation qui devait couvrir environ 10 mètres carré. Parmi les techniques présentées, nous avons choisi le pavage, le gazon, les bordures, les plantations, le paillage, la culture sous serre, la taille…
En six heures !
Puis, dans un second temps, nous avons demandé à l’équipe de formateurs de nous aider pour l’approvisionnement des fournitures et matériels tout en estimant un budget.
Enfin, nous sommes passés à la pratique en réalisant notre création sous forme de jardin dans une salle de l’exposition. Il n’aura fallu que 6 heures pour finir la réalisation, être prêts pour accueillir le public et présenter notre travail et nos métiers.
Témoignages
Yvan commente : « Ce projet nous a permis de nous responsabiliser sans les adultes et nous avions totale liberté. Mon maître de stage m’a même prêté des arceaux de maraîchage pour le jardin ».
La solidarité et l’entraide entre nous été forte et cela a renforcé la cohésion de notre groupe. Les familles et les jeunes futurs élèves de la MFR ont beaucoup apprécié notre travail et notre implication. « Cela nous a permis de montrer concrètement ce que l’on apprend en alternance comme connaissances professionnelles et ce projet était motivant pour nous » témoigne Anna.
Le projet reconduit l'an prochain ?
La classe de première a aimé réaliser ce projet. Elle compte le reconduire l’année prochaine en espérant que l’établissement accepte une nouvelle fois de leur faire confiance !
Les élèves de 1ère Bac
de la MFR de Machecoul
Neuf mois pour une formation en éco-construction
Une formation d’Ouvrier Professionnel en Eco-construction est proposée depuis plus de dix ans à la MFR de Riaillé. Hélène et Maxime, des stagiaires de la session 2019, ont bien voulu répondre à nos questions.
Quel est l’objectif de votre formation ?
C’est une formation qui nous permet de mettre en œuvre les techniques de l’éco-construction telles que la mise en œuvre de la terre, de la paille, du chanvre dans le bâtiment. Elle nous permet également de connaître les différents acteurs dans notre région.
Pourquoi avez-vous choisi cette formation ?
Hélène : j’avais déjà une formation théorique et générale dans le domaine du bâtiment et j’avais envie de faire plus de pratique en me spécialisant dans l’écoconstruction.
Maxime : j’avais besoin de pouvoir faire de la mise en œuvre et du travail manuel après une expérience professionnelle plutôt basée sur la théorie. De plus, je trouve que 9 mois c’est le bon format pour ce type de formation (pas trop longue mais suffisante pour pouvoir faire beaucoup de pratique).
Qu’est-ce qui vous plait le plus dans cette formation ?
Hélène : plein de choses ! Mais la diversité des stagiaires, l’alternance régulière des stages et la vision globale de l’éco-construction qu’apporte la formation sont des aspects qui me plaisent particulièrement.
Maxime : le fait de pouvoir agir sur la matière est quelque chose qui me plait beaucoup.
Quel est votre projet professionnel suite à cette formation ?
Maxime : ma volonté est de continuer à acquérir de l’expérience de terrain dans le domaine en travaillant chez des artisans ou en intégrant une SCOP.
Hélène : ma volonté est de démocratiser l’éco-construction en proposant de l’accompagnement à la conception bioclimatique, de l’animation de chantiers participatifs mais aussi des actions de sensibilisation auprès des jeunes pour faire tomber le mythe de la « maison des petits cochons » !
Hélène et Maxime
MFR du Val d'Erdre
Trois apprentis pour une charpente
Depuis septembre, les trois apprentis CAP COB ont réalisé plusieurs projets, dont trois fermes traditionnelles (les éléments d'une charpente supportant le poids de la couverture d'un bâtiment) assemblées finalement entre elles pour former une toiture d'exposition. Cette réalisation a été faite en 20 heures.
Ce projet fut une découverte pour ces trois jeunes car, dans la plupart des entreprises, la méthode de fabrication a changé. Effectuer ce genre de construction de manière traditionnelle fut très formateur dans l'acquisition des bases de la charpente.
Cette pièce a été exposée lors des portes ouvertes du mois de février et de mars. Cela a permis de mettre en avant cette filière récente à la MFR de Clisson.
Qu'est-ce que le COB ?
Le CAP Constructeur Bois se réalise en un an après l'obtention d'un CAP charpente ou menuiserie. Il consiste à apprendre quelques bases de charpente et des méthodes de fabrication et de pose d'un mur ossature bois.
Afin de s'engager dans cette formation, quelques qualités sont requises. Il faut en particulier aimer travailler le bois, être manuel et être précis.
Alexis et Edouard, CAP 2 COB
MFR Clisson
La MFR de St Etienne-de-Montluc ajoute une corde à son arc !
Dans sa démarche de diversification des formations proposées, notre établissement a décidé d'ouvrir dès la rentrée prochaine un Bac Pro Systèmes Numériques.
Jusqu'à présent, la MFR, antenne des CFA, proposait, en plus de la classe de 3e DIMA, trois formations différentes en lien avec l'électricité : un CAP et un Brevet Professionnel Électricien/Électricienne ainsi qu'un Bac Professionnel MELEC (Métiers de l'Electricité et de ses Environnements Connectés).
Du nouveau
À partir de la rentrée 2019, les trois formations actuellement proposées seront complétées par un Bac Professionnel Systèmes Numériques. Cette formation offre trois options différentes. Le conseil d'administration, en accord avec l'équipe pédagogique, a retenu l'option A : SSIHT. Derrière ce sigle se cachent en fait les équipements qui vont permettre la sûreté et la sécurité des infrastructures, de l’habitat et du tertiaire.
Vidéo, alarme et domotique
Concrètement, les apprentis qui suivront cette filière se formeront à la vidéo-surveillance, aux différents types d'alarme ainsi qu'à la domotique (techniques permettant le contrôle à distance des appareils électriques). Ces installations peuvent concerner aussi bien les bâtiments individuels ou collectifs que les sites industriels et tertiaires. De plus, elles répondent à une volonté croissante de confort et de sécurisation que l'on retrouve tant chez les particuliers que chez les professionnels.
La seule en pays de la Loire
Enfin, il est à noter que la MFR de Saint Etienne-de-Montluc sera le seul CFA de la région Pays de la Loire à proposer cette formation qui, nous l'espérons, suscitera l'intérêt des jeunes.
Déjà, les portes ouvertes effectuées nous incitent à être optimistes. En effet, plusieurs jeunes sont venus nous rendre visite afin de se renseigner sur cette formation.
Terminale Bac Pro MELEC
MFR St Etienne-de-Montluc
Soigneur animalier en parc zoologique, qu'est-ce que c'est ?
Découvrez, grâce à Émilie, le métier de soigneur animalier en parc zoologique.
Comment pouvez-vous définir le métier de soigneur animalier ?
L'animalier en parc zoologique exerce le plus souvent ses activités dans des structures zoologiques ouvertes au public. Ses missions sont les suivantes :
observer les animaux et surveiller les installations du parc (sécurité), assurer l'entretien des animaux et des enclos (nettoyage, nourrissage), réaliser des animations pédagogiques au sein du parc zoologique, travailler en équipe et rendre compte de ses observations à sa hiérarchie.
Quelles sont les qualités requises pour ce métier ?
En tout premier lieu, il faut être passionné par les animaux. De plus, le soigneur animalier doit faire preuve de résistance physique et psychologique. Il sait travailler en équipe et garder son sang-froid face à toutes les situations.
Y-a-il des différences dans les fonctions des animaliers suivant les structures ?
Oui, même si la base du métier reste le même pour tous, suivant le parc zoologique où travaille le soigneur-animalier, il existe quelques différences. Chaque parc a son propre fonctionnement : les soigneurs peuvent donc avoir des responsabilités différentes. En effet, certains parcs zoologiques se divisent en « secteurs ». Ainsi, les soigneurs embauchés ont des spécialités : ils s’occupent uniquement d’un groupe d’animaux, comme les carnivores, les primates, les herbivores, les oiseaux, les reptiles ou encore les mammifères marins. D’autres parcs, en général plus petits, engagent des soigneurs polyvalents devant s’occuper de plusieurs groupes d’animaux différents.
Quelles sont les contraintes de ce métier ?
S’occuper des animaux, c’est prendre soin d’êtres vivants. Cela amène alors certaines contraintes.
Un animal mange tous les jours, il ne connaît pas les week-ends et les jours fériés. L’entretien des enclos se fait tous les jours que ce soit sous le soleil ou sous la pluie. Notre travail est lié à la saisonnalité des parcs zoologiques, nous avons peu de travail en hiver et beaucoup en période estivale.
Pour toutes ces raisons le métier peut être contraignant, mais le fait d’être passionné par son travail permet de passer outre ces nombreux inconvénients.
On parle parfois d’enrichissement, qu’entendez-vous par ce terme ?
Il s’agit de techniques et d’astuces pour éviter que l’animal ne s’ennuie. En effet, voir les animaux jouer, chercher leur nourriture, sentir de nouvelles odeurs, découvrir de nouveaux arbres, de nouvelles branches ou cordes sont autant de preuves que les animaux ne s’ennuient pas et qu’ils gardent quelques instincts naturels.
Par exemple : un sac en toile de jute rempli de laine de mouton dans un parc à grand félin ; de la purée de fruit ou du miel étalé sur des branches dans les loges d’un groupe de singes ou de perroquets.
On aborde aussi la notion de conservation des espèces en parc zoologique, qu’en est-il réellement ?
Par le biais des animations pédagogiques, des visites guidées ou même des spectacles animaliers, le soigneur animalier peut transmettre sa fascination du monde animal et ainsi essayer de sensibiliser le grand public sur le problème de la conservation des espèces dans leur milieu naturel. La conservation ex-situ (qui se fait dans les parcs zoologiques et non dans le milieu naturel), est l’une des missions fondamentales des zoos modernes. Et le soigneur animalier y participe pleinement. Le soigneur-animalier est ainsi un rouage essentiel en terme de conservation des espèces animales.
Et en conclusion, Émilie, que pouvez-vous dire ?
Travaillant avec le vivant, le soigneur animalier doit essayer d’anticiper les risques pour ses animaux. Dans ce métier, la concentration doit être une rigueur de tous les jours. Il faut remarquer les détails qui changent dans le comportement des animaux.
Il faut aussi énormément d’attention lorsque l’on travaille avec des animaux dits « dangereux ».Le moindre faux-pas avec ce type d’animal peut entraîner de graves blessures.
Émilie en formation Soigneur Animalier en Parc Zoologique en contrat de professionnalisation
MFR de Carquefou

Un chantier école en agroforesterie
Le 11 décembre 2018, nous avons participé à un chantier école en agroforesterie.
Nous sommes partis dans une ferme, à la Chevrolière, pour planter des arbres. Cette action nous permet de financer notre voyage scolaire à la montagne prévu l'année prochaine. Nous étions 30 élèves de CAP en 1ère année.
En agriculture biologique
La ferme est en agriculture biologique. Elle élève 90 vaches laitières et 5 hectares de plantation. Il y a deux agriculteurs et un ouvrier. Quand nous sommes arrivés, les agriculteurs nous ont donné nos chaussures de sécurité puis nous sommes allés voir le chantier. Nous nous sommes organisés en équipes pour planter des poiriers, des chênes, des frênes. L'agroforesterie sert à faire de l'ombre aux bêtes, à garder l'humidité pour l'herbe et à faire des jachères.
Le midi, nous avons mangé sur des bottes de paille.
Un chantier qui en appelle d'autres !
A la fin de la journée, les agriculteurs nous ont remercié en nous offrant des jus d'orange et des brioches. Puis, nous avons visité leur exploitation : nous avons observé leurs engins agricoles, leurs animaux et le matériel pour traire les vaches.
Nous avons beaucoup apprécié cette journée et nous espérons qu'il y aura d'autres chantiers école.
Les élèves de la classe
de 1ère année de CAP
MFR de Machecoul
Opération piles Téléthon 2018
Les piles font partie de notre quotidien, mais une fois usagées, elles s'entassent, nous encombrent et sont source de pollution !
Alors bien souvent, on les met de coté, sans trop savoir quoi en faire.
C'était alors l'occasion, cette année encore, de s'en débarrasser en participant à la grande collecte "une pile = un don" organisée au profit du Téléthon.Si vous aviez l'habitude de les laisser dans les magasins affiliés à des programmes de recyclage, votre geste est tout à fait écocitoyen, mais en les déposant en fin d'année dans les batribox reconnaissables à leur couleur jaune, vous devenez aussi acteur de la recherche sur les maladies génétiques et leurs traitements.
Tous mobilisés !
Grâce à la mobilisation des jeunes,et à l'impulsion de leur monitrice Mme Claise, la MFR a pu récolter cette année 268 kilos de piles usagées pour le Téléthon !
Des remerciements tous particuliers à l'enseigne Intersport de Guérande, par l'intermédiaire de son stagiaire Davian en classe de 3e, qui a proposé de disposer des urnes à chaque caisse du magasin, ainsi que des affiches, ainsi qu'à Monsieur Gergaud, père d' Océane, en classe de première vente, pour sa forte contribution.
Océane, Pauline, Evan, Davian, Pauline, Claire
Entre découverte professionnelle et développement durable
A la MFR, les jeunes travaillent sur la mécanique, l'hydraulique et l'électricité sur des machines agricoles, de travaux publics et du matériel pour les espaces verts.
La filière de tri et de recyclage des matières dangereuses est déjà organisée avec un prestataire extérieur mais il reste encore quelques déchets : fûts métalliques pour l'huile, bidons en plastique pour le liquide de refroidissement, des chutes de câbles et de tuyaux, des palettes en bois ... Jusqu'à l'année dernière, les élèves de DIMA, habitués à l'exercice, proposaient la revalorisation de ces déchets en mobilier pendant les séances de découverte professionnelle. "On a vu comment se faisait la fabrication des sièges et des tables avec des bidons métalliques, c'est une idée géniale" nous dit Medhi. Cette année, le projet consistait à trouver une solution pour les fûts en plastique.
Après avoir consulté l'équipe des moniteurs, ils ont décidé de fabriquer des bacs de recyclage pour le papier et le carton. Ils seront disposés dans chaque salle de cours. "On a utilisé la même technique. On commence par façonner le bidon, puis on protège les arêtes tranchantes avec du tube de tuyau d'arrosage coupé en deux sur la longueur et enfin, on le maintient avec des chutes de câble électrique. La technique reste la même, c'est juste le matériau qui change. L'avantage du plastique c'est que c'est plus facile à travailler. On a donc décidé de faire quelque chose de plus artistique. Le résultat est plutôt joli." précise Wilfried. Après avoir réfléchi au contenant, les élèves ont voulu sensibiliser les esprits en proposant un panneau explicatif sur l'intérêt du recyclage du papier et du carton.
La solution consistait à disposer un cadre en métal et une potence pouvant recevoir un visuel expliquant leur démarche. "C'est bien d'avoir voulu mettre du métal sur les bacs, comme ça on a pu pratiquer la soudure. Cela m'a permis de découvrir une passion pour le travail des métaux. D'ailleurs, je rentre l'année prochaine en apprentissage dans une entreprise de construction métallique et j'ai choisi de suivre une formation en chaudronnerie" explique David. Il semblerait que la démarche porte ses fruits...
Les DIMA
MFR Val de Logne
Semaine développement durable : les élèves de seconde agricole sensibilisés
Les jeunes de la MFR de Carquefou sont allés du 6 au 10 mai 2019 à la découverte des enjeux du développement durable.
Les secondes ont voulu comprendre le rôle de chacun dans cette démarche qui va fortement impacter leur avenir et celui des générations futures. Nous, futurs agriculteurs et soigneurs animaliers, entrons dans l'ère du développement durable.
Cool... le rugby fauteuil !
Le mardi matin nous avons fait du rugby fauteuil avec Sébastien Lhuissier, c’était plutôt cool à faire.
Cette activité était très intéressante car cela nous a mis en situation de handicap et nous a fait prendre conscience que tout le monde peut faire du sport.
L'Anguille Argentée...
Dylan Grosbois membre de la Cuma "l'Anguille argentée", nous a accueilli dans son atelier de transformation à Montjean-sur-Loire. Ce jeune pêcheur de Loire de 23 ans vit à 50 % de la pêche scientifique et l’autre moitié de la pêche pour la transformation.
Pendant cette période, il ne dort en moyenne que trois heures par nuit. Aujourd'hui, il explique qu'il doit s'adapter à la demande des clients et propose des produits qui leur plaisent pour pouvoir vivre de son métier.
Balade dans les coteaux du Layon
Notre guide, Valérie, nous a accompagnés dans une randonnée découverte du vignoble. Valérie nous a fait découvrir le métier de vigneron, notamment les étapes de la production du raisin et aussi les particularités du vin produit dans ce secteur, comme le coteau du Layon, l'Anjou et, le crémant de Loire tous deux issus d'un cépage chenin, typique de la région.
Évolution d'une centrale à charbon
Le site de la centrale électrique de Cordemais (44) s'étend sur 143 ha ce qui est impressionnant à voir. Ils produisent de l'électricité avec du charbon et commencent à mettre petit à petit de la biomasse (recyclage de bois de meubles usagés).
En 2022, toutes les centrales à charbon devront avoir disparu. Ainsi, on a pu apprendre que les Français consomment trois fois plus d'électricité qu’il ne faudrait.
Mais à côté d'un américain, on pourrait dire qu’on est écolo. Un peu plus étonnant, la biodiversité présente sur le site est protégée.
On y trouve des nids avec des faucons et d'autres de cigognes.
Une association de salariés a même installé des ruches autour de la centrale et ils produisent leur propre miel « Cordemiel ».
Océane, Mathieu, Timéo, Corentin, Angélina, Nora, Chloé, Océane, Amély, Lily, Léa, Steven, Nicolas et Victor
seconde Bac Pro CGEA
MFR de Carquefou
Justine en service civique à la MFR de Machecoul
Pour la 2e année, la MFR de Machecoul reçoit un volontaire du service civique. Cette année, c’est Justine.
Elle est âgée de 21 ans. Elle fait son service civique pendant 10 mois.
Déjà à Saint-Philibert de Grandlieu
TElle est titulaire d’un diplôme d’Etat en économie sociale et familiale.
Pendant ses études, elle a eu l’occasion de faire un stage à la MFR de Saint-Philbert de Grandlieu. « Une révélation, déclare-t-elle. J’aime accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle ».
A la MFR, elle effectue différentes missions : soutien scolaire, sorties culturelles, mise en place de projets, cours en binôme avec certains formateurs, et, parfois, de la surveillance ou d’autres missions éducatives.
Ce service civique conforte Justine dans son idée : « Je veux travailler en MFR plus tard, dans l’animation ou la formation ».
Jeunes et tuteurs ravis
Charlène en classe de 4e est ravie d’avoir une oreille attentive. « Je peux me confier à elle si besoin, elle prend le temps de nous écouter ».
Esteban en classe de 4e ajoute : « Elle nous aide dans les devoirs, elle anime le foyer avec la vente de boissons et de confiseries ».
Guillaume, son tuteur, conclut : « Justine est très autonome dans sa mission. Nous sommes là pour l’aider à construire son son projet professionnel ».
MFR de Machecoul.
Un voyage à la découverte des Asturies
Nous sommes partis dans les Asturies du 21 au 26 mai 2019.
L'arrivée à l'hôtel Aguila Real à Cangas de Onis le mardi soir après quelques heures de car, on a pu prendre connaissance du planning de la semaine et du fonctionnement de l'hôtel.
Maxime : « On y est allé en car et c'était long , mais ça en vallait la peine. »
Le mercredi à Gijon
On a visité la ville de Gijon et nous avons également eu une visite guidée du commissariat central de la ville. « Les cellules de garde-à-vue font peur ».
Nous avons poursuivi la journée par la visite de la cidrerie que Mathis a trouvé intéressante, « ils nous ont montré comment ils servaient le cidre. On a pu déguster le cidre traditionnel ; il n'a pas le même goût que celui en France, il n'est pas sucré ».
Le jeudi aux Pics d'Europe
On est monté aux Pics d'Europe à 1 134 mètres d'altitude, c'était « paisible et magnifique » selon Cody.
On a admiré de superbes paysages, il y avait des falaises impressionnantes.
Nous en avons eu plein les yeux avec la découverte en pleine montagne des lacs de Convadongo et les troupeaux de bovins libres d'explorer la montagne et les routes.
Le vendredi dégustation et visite de Oviedo
On a fait un arrêt dans une boulangerie qui faisait des biscuits traditionnels « et c'était trop bon » avoue Dimitri.
On a été surpris par des plats espagnols que nous ne connaissions pas ; " ils mangent des frites à tous les repas" s’étonne Kevin.
Pour les CAPA jardinier paysagiste et métiers de l'agriculture, nous avons visité la plus importante laiterie des Asturies qui est représentée sur 20 hectares et une serre où on a pu découvrir des espèces végétales inconnues pour nous.
Ce voyage nous a permis de découvrir les paysages et la nature fabuleuse des Asturies, nous en avons eu plein les yeux.
Les élèves de 3e, 3e DIMA et CAPA 2e année
MFR du Val d'Erdre
Stage en Europe pour les premières de la MFR de Carquefou
Nous sommes en terminale Bac professionnel Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole à la MFR de Carquefou et nous avons réalisé durant notre cursus un stage en Europe.
Notre professeur d’anglais, Mme Pellerin, nous a accompagnés dans les démarches pour partir en stage en Europe. Julie est partie en Irlande et Erwan et Vincent sont partis en Roumanie.
Retour sur leurs journées types
Erwan et Vincent, pouvez vous nous expliquer une journée type lors de votre stage ?
Notre journée type commençait à 5h45 pour conduire les vaches en montagne.
Puis, nous nettoyions et curions l’étable à la fourche pour que le lieu soit propre lors du retour des vaches. Elles sont très autonomes et reviennent seules de la montagne à l’étable sans que nous allions les chercher.
Le soir, nous devions curer les génisses et les veaux, leur donner à manger, à boire. Nous avons dû également évacuer, tous les soirs, le tas de fumier à la fourche alors que dans nos exploitations, en France, nous faisons cela avec des machines.
Nos journées se terminaient aux alentours de 20h.
Et toi Julie, peux-tu nous donner quelques explications ?
A 7h15, mon réveil sonnait, puis, à 7h30, nous partions à la ferme avec mon maître de stage pour aller à la traite des 120 vaches laitières. Vers 9h, nous finissions la traite pour enchaîner sur le pâturage, mettre en place les cultures et pour un deuxième petit-déjeuner. Le reste de la journée était consacré aux diverses tâches à effectuer sur l’exploitation. Nous déjeunions à 15h puis retournions à nos missions.
Pourquoi avoir choisi ces pays ?
« Nous avons choisi de partir à l’étranger pour différentes raisons. Tout d’abord car nous voulions découvrir un nouveau pays et de nouvelles manières de travailler. Nos choix ont été motivés par la proximité des pays, bien que les trajets aller et retour n’ont pas toujours été une partie de plaisir. Le prix du voyage et de la vie sur place a été un élément déterminant, comme le type d’exploitation prêt à nous accueillir » nous explique Julie.
Pouvez-vous nous dire ce qui vous a marqué le plus durant ce stage ?
Ce qui nous a marqué pendant notre séjour en Roumanie c’est le type d’agriculture pratiquée. C'était vraiment une agriculture à l’ancienne. Il y a beaucoup d’entraide entre les agriculteurs et surtout ils nous ont très bien accueillis. Nous avons partagé de très bons moments en leur compagnie. Nous avons découvert des plats typiques à base de viande, de fromage, de pomme de terre (élément principal) enchaînent Erwan et Vincent.
Julie réplique : Au début c’était un peu compliqué car on parlait uniquement en anglais avec mon maître de stage et sa famille. Puis, au fur et à mesure, j’ai réussi à me faire comprendre et à comprendre mon maître de stage. J’étais dans une famille chaleureuse. D’ailleurs tous les Irlandais que j’ai rencontrés sont comme ça, ils sont très polis. Le paysage était très beau et vert, vraiment j’ai été dépaysé. Nous avons beaucoup visité Cork au sud de l’Irlande avec mes camarades également en stage en Irlande. Je retiens aussi deux visites marquantes durant ce stage : d’autres fermes laitières et une vente aux enchères où nous avions apporté des veaux pour la vente. Je suis revenue avec beaucoup de souvenirs en tête.
Julie, Erwan et Vincent Terminal Bac Professionnel CGEA
Mfr de Carquefou
Irish tour in Galway
Mardi 19 mars 2019, 20h : les discussions vont bon train... De la colère liée au Brexit au chien en uniforme ! Lucas et Guillaume, intéressés par l'agriculture, demandent à leur famille d'accueil :
Lucas : Are you farmers ?
Mairead : Non, pas moi. Mais j'ai des amis agriculteurs qui souhaitent arrêter !
Guillaume : Ah bon ? Pourquoi ? C'est lié à l'UE ?
Mairead : Yes ! Brexit is crazy ! Les éleveurs vendront leur viande aux autres pays de l'UE beaucoup plus cher : ils seront taxés de 50 % ! Personne n'achètera la viande ! [A l'heure qu'il est, rien n'est fait ! L'UE a accordé au gouvernement de Theresa May un délai jusqu'au mois d'octobre 2019 !] Un peu plus loin, chez les Fahy...
Julien : How many children have you ?
Anne : I have two children : Jonathan and Sarah. Mais beaucoup de familles autour de nous en ont 4 ou 5. [Le journal "La Croix" écrivait en 2014 : "le nombre de naissances élevé en Irlande est lié au faible travail des mères et au poids de la religion"].
Benjamin : Ils jouent de la musique ?
Anne : Oui, du violon, de la musique traditionnelle.
Corentin : ça leur arrive de jouer dans un pub ?
Anne : Oui, notamment à la St Patrick ! [Il y a 2 jours, on a eu le plaisir de vivre cette grande fête populaire qui se déroule dans la rue et dans les pubs.] Et chez les Scott...
Nino : J'ai remarqué que Julia partait au collège le matin en uniforme...
- Bernie : Oui, ma fille de 14 ans porte une veste et un pantalon noirs et une petite cravate.
Sullyvan : Et Germain ?
Bernie : Germain, lui aussi, a une tenue pour son lycée : un jean, une chemise blanche, un blazer marron clair et un nœud papillon rouge. Les plus petits n'ont pas d'uniforme pour aller à l'école.
Quentin : Et le chien, avec son gilet, il va aussi à l'école ??
[Tout comme au Royaume Uni, l'uniforme est obligatoire dans presque tous les établissements scolaires d'Irlande. Chaque école impose sa tenue.]
On voyage... on discute... on apprend !
Les premières agroéquipement
MFR Val de Logne
A Strasbourg, je découvre les facettes de l'Europe
Cette journée à la Maison de l’Europe à Strasbourg, nous a permis de mieux comprendre les enjeux de la construction européenne, les institutions et surtout les actions conduites par toutes les différentes organisations. Grâce à un jeu de piste très ludique, nous avons pris conscience des droits et des devoirs de l’Europe aujourd’hui.
L'Europe, c'est notre avenir
Dans le cadre de l’ouverture au monde et aux autres, la MFR de Saint-Dié et notre MFR ont construit un partenariat afin de voyager à faible coût. Ce voyage culturel de 4 jours nous a permis de renforcer notre cohésion et de découvrir une autre MFR, qui nous a très bien accueillie. C'est quelque chose de très important aujourd’hui pour nous et pour notre avenir professionnel.La classe de 3e
MFR Aigrefeuille

La MFR a exposé aux Floralies de Nantes
La MFR de Machecoul participait pour la 6e fois aux Floralies du 8 au 19 mai 2019. « Cela mobilise différentes énergies de l'établissement, toute une équipe et une classe de 25 élèves en classe de terminale Bac pro productions horticoles et aménagements paysagers ». Le projet de toute une année, qui a pris vie sur un stand de 130 m². Les plasticiennes du collectif artistique La Luna ont encadré le projet, avec deux formateurs.
Le thème retenu : fleurs à vivre, l’apprentissage de la vie devait témoigner du ressenti des jeunes sur cette période de la vie qu’ils connaissent bien puisqu’ils la vivent actuellement. De leurs idées est né un jardin mélangeant installations artistiques éphémères et savoir faire techniques qu’ils connaissent à travers leur formation professionnelle en alternance. « Les élèves ont été amenés à exprimer leurs perceptions de l’adolescence ainsi que leur rapport au végétal » souligne Olivier Pillet, le directeur de la MFR.
Les visiteurs seront amenés à découvrir le cheminement intérieur des lycéens. En commençant par l’enfance, en passant par l’arbre de vie central d’où des racines tissées et colorées rejoignent des sphères de vie comme le cocon familial, la fête et les amis, l’envie de voyage et le choix d’un métier. « L’orientation est notre principale préoccupation, ai-je fait le bon choix, le marché de l’emploi ou la poursuite d’études. C’est pas facile à notre âge de décider et de se dire qu’on peut changer d’avis » témoigne Pierre. Le paysage complexe de l’adolescence est représenté par des végétaux tortueux, épineux, de milieu aride, des objets détournés et végétalisés qui débouchent vers une sortie de l’adolescence figurée par un espace apaisé, plus structuré, de type jardin japonais. Une pièce maîtresse domine l’ensemble : la main verte qui symbolise l’apprentissage de savoir faire technique manuel. Entre les végétaux , ressortent quatre grandes peintures sur géotextile montrant des gestes professionnels illustrant les métiers en formation à la MFR Horticole : paysagiste, pépiniériste, maraîcher et floriculteur.
Le « Ouaaah... ! » de Magaly à la réception des végétaux et devant la réalisation finale en dit long sur le résultat final de cette création qui a demandé 8 mois de conception et réalisation avec un groupe très impliqué.
Le projet a été réalisé en partenariat avec les services de la Communauté de communes Sud Retz Atlantique. « Pour nous, ce sera une expérience inoubliable tant au niveau du groupe que professionnel » soulignent de nombreux élèves.
MFR de Machecoul
Inaugurer et innover
La MFR d'Aigrefeuille répond aux besoins des familles.
Soucieux de montrer des bâtiments neufs et en action tel qu’ils sont utilisés au quotidien dans la formation des jeunes et des adultes sur notre territoire, le conseil d’administration a confié l’organisation de cet événement aux 25 jeunes de 1re BAC PRO SAPAT (Services aux personnes et aux territoires) dans le cadre d’un module professionnel nommé « Action Pro ».
Accompagnés sur le projet par deux monitrices, les jeunes intègrent rapidement des professionnels dans la diversité des activités qui ont retenu l’attention du public. Les jeunes en formation BAC PRO ont pu sensibiliser le public et les élus présents par la diversité des publics impliqués dans cette formation (le monde du handicap, de la petite enfance et de la personne âgée). André Martin, Vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire et Président de la commission emploi/formation, garde un souvenir impérissable de sa rencontre avec ces jeunes.
Karine Cableguen, conférencière et enseignante auprès de public souffrant de troubles d’apprentissage, annonce le projet pédagogique expérimental lancé par la MFR à la rentrée de septembre 2019. « Par la mise en place de divers ateliers pédagogiques et éducatifs, les jeunes développeront diverses capacités et compétences personnelles et méthodologiques. Plus outillés, plus sécurisés, plus armés, ils pourront apprendre plus rapidement par la suite. En contexte alterné, les familles et les maîtres de stage participeront pleinement à ce projet pour la réussite du jeune dans son milieu. »
Classe de 1ère BAC PRO SAPAT
MFR Aigrefeuille
Échanges sur l'apprentissage au Quai des Entrepreneurs à Châteaubriant
Les jeunes de la MFR participent à une rencontre avec des maîtres d'apprentissage pour décrocher de futurs contrats.
Jeudi 7 mars, les jeunes de troisième et terminale Vente de la MFR ont participé pour la première fois à une rencontre "spéciale apprentis" au Quai des Entrepreneurs à Châteaubriant.
Destination apprentissage
C'est une toute nouvelle structure regroupant la Chambre des métiers et de l'artisanat, la Chambre de commerce et d'industrie, des créateurs d'entreprises et autres instances économiques répondant aux besoins du territoire en terme d'emploi. Ce nouvel espace dédié aux entreprises est une occasion pour les jeunes de concrétiser leur recherche d'apprentissage.
Le Quai des Entrepreneurs est à deux pas du centre ville et proche de la gare. Il est donc très facile de s'y rendre pour des entretiens .
Une approche concrète pour les futurs apprentis
Tamara, apprentie en Bac Professionnel Commerce à la MFR est intervenue pour présenter sa formation et son vécu en entreprise.
Quant à Svenn et Dimitri, tous deux en troisième, ils n'ont pas hésité à se diriger vers les professionnels présents pour recueillir des informations et conseils précieux pour leur d'orientation.
D'autres ateliers et rencontres sont prévus tout au long de l'année, alors tous à vos agendas !
Mfr de Châteaubriant
Les terminales de la MFR de Carquefou plantent des haies !
Dans le cadre d’un partenariat avec la Chambre d'agriculture, les terminales Bac Pro Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole vous retracent leur expérience.
Nous sommes allés à Vieillevigne dans une exploitation céréalière pour planter une haie de 250 m. Nous avons eu, dans un premier temps, une intervention sur l’impact des haies sur la biodiversité. En effet, l’intervenant de la Chambre d’agriculture nous a expliqué qu’elles servent à diminuer l’érosion et sont indispensables pour filtrer certains éléments néfastes qui peuvent polluer les nappes phréatiques.
La haie : un bienfait
Les haies sont aussi des lieux d’habitation pour les rongeurs, les insectes ou les oiseaux et renferment donc un écosystème très varié. Elles apportent également de l’ombre aux vaches et brisent le vent lorsqu’il y a des bourrasques. Elles ont aussi un rôle sur les gaz à effet de serre car elles stockent une grande quantité de carbone dans le sol. Grâce à la photosynthèse, elles transforment le carbone en oxygène. Enfin, on peut aussi noter que les chutes de feuilles des arbres qui composent les haies permettent de créer de la matière organique pour le sol.
Auparavant, les haies servaient de barrières naturelles pour délimiter les parcelles et aussi, dès le Moyen-âge, comme source d’énergie.
Une bonne expérience
Avoir planté cette haie nous a permis d’acquérir de la pratique et de la technique. Maintenant, nous comprenons l’intérêt des haies pour l’agriculture et la biodiversité. De plus, on pourra le refaire sur nos lieux de stage et échanger avec nos tuteurs.
“J’ai aimé participer à cette activité car nous avons appris le fonctionnement et la nécessité des haies sur la biodiversité” explique Ryan
“C’était intéressant car on apprend mieux sur le terrain. Cela nous a permis de renforcer des liens de cohésion entre les deux classes de terminales. Nous avons aussi développé l’autonomie car nous avons su reproduire ce que l’éleveur nous a montré une fois” ajoute Lisa
Ce fut une expérience très enrichissante que nous renouvellerons l’année prochaine.
Lisa et Ryan Terminale Bac Professionnel CGEA
Mfr de Carquefou
Rando Gourmande à la MFR de Saint-Père-en-Retz
Les élèves de la classe de CAPA SAPVER (Services aux Personnes et Vente en Espace Rural) de la MFR de Saint-Père-en-Retz ont organisé, dans le cadre de leur formation, une Rando Gourmande, le matin du 25 mai 2019. Elle était ouverte à tout public : élèves, familles, maîtres de stage, producteurs. C’est un très bon moyen pour faire connaître cette formation.
Cette journée débutait par une randonnée de 5 kilomètres 700, dans les rues et les bois de Saint-Père-en-Retz. On y retrouvait deux points de ravitaillement.
Les randonneurs pouvaient déguster du fromage, du pâté, du jus de raisin pétillant, des huîtres, des terrines, du pain d’épices et encore bien d’autres produits locaux.
Ces points de ravitaillement étaient animés par les élèves. Ces derniers ont fait découvrir aux participants les richesses du pays de Retz. 70 personnes étaient présentes le jour J.
La Rando Gourmande regroupait la vente des producteurs locaux et le partage autour d’une randonnée. « Nous espérions que le soleil serait de la partie, car une rando sous la pluie n'a pas grand chose de savoureux ! » précise Amanda. Quelle chance ! Il a fait grand beau toute la matinée. Ni trop chaud, ni trop frais pour nos randonneurs : un temps idéal.
Ce n’est pas tout ! Il y avait aussi un marché gourmand sur le site de la MFR à partir de 11h. La classe de CAPA SAPVER s’était positionnée pour mettre en place ce marché.
Cela consistait à accueillir les producteurs locaux présents, à les diriger sur leur stand, à les aider à mettre en place et à mettre en valeur leurs produits.
Pour finir, les élèves de CAPA aidaient aussi les producteurs à vendre leurs articles.
D’autre encore ontvendu des produits qu’ils ontconfectionné eux-mêmes (des pâtisseries) la veille.
La découverte de la vente
Toutes ces missions imposaient aux élèves de parler aux clients, de se renseigner sur chacun des produits qu’ils avaient à vendre…
Chacun a eu une mission dans la découverte de ces nouveaux métiers.
L’argent récolté servira à financer une partie de leur voyage d’étude.
La classe de CAPA SAPVER est fière de ce projet et encore plus de la réussite du déroulement de cette journée.
Les élèves de CAPA SAPVER
MFR St-Père-en-Retz
Qu'est-il devenu ? Le beau parcours d'un Mineur Non Accompagné
Ce mois-ci, nous reprenons contact avec un de nos anciens élèves. Abourahmane, 18 ans, apprenti boulanger, arrive avec le sourire pour nous parler de son parcours depuis la classe de DIMA, il y a deux ans.
Mme Leduc : Bonjour Abdou, contente de te revoir. Peux-tu nous présenter ton parcours depuis ton arrivée en France ?
Abdou : Je suis parti de Guinée-Conakry en 2016. J'ai passé quelques mois dans une famille d'accueil en Vendée, puis j'ai intégré la classe de DIMA en cours d'année scolaire. Je garde de bons souvenirs de cette année là ; des soirées à l'internat, des repas, du billard....
Mme Leduc : Et tu as rapidement trouvé un stage ?
Abdou : Oui, j'ai très vite trouvé un stage en boulangerie. Il ne pouvait pas me garder en apprentissage, mais comme je travaillais bien et j'étais motivé, il a parlé de moi à un de ses amis boulanger qui a accepté de me prendre. C'est maintenant ma deuxième année d'apprentissage, je passe le CAP dans quelques jours...
Mme Leduc : As-tu rencontré des difficultés particulières pendant ta formation ?
Abdou : C'était difficile au début. Il faut faire des efforts, ça demande du courage et de l'attention, dans les matières générales et professionnelles. Je parlais un peu français en arrivant, mais j'ai dû travailler sur ma prononciation, pour qu'on me comprenne. Le plus difficile pour moi en cours c'est la technologie il y a beaucoup de mots compliqués. Mais j'adore ce que je fais.
J'ai aussi participé au concours du meilleur apprenti. Je n'ai pas gagné mais c'était une très bonne expérience. J'ai beaucoup appris et beaucoup pratiqué pour m'entraîner.
Mme Leduc : Quels conseils donnerais-tu aux mineurs isolés qui sont en DIMA et qui souhaitent entrer en apprentissage ?
Abdou : Ne pas avoir peur, profiter des stages pour montrer sa motivation et surtout travailler. Quand tu travailles, tu réussis, c'est sûr. Et, ça, c'est valable pour tout le monde, pas que pour les mineurs isolés.
Mme Leduc : Bientôt le CAP en poche, quels sont tes projets pour la suite ?
Abdou : Je souhaite travailler pour me payer le permis. Plus tard, je reprendrai des études en pâtisserie, peut-être même un BP. Je veux rester en France et,un jour, ouvrir ma boulangerie.
Mme Leduc : As-tu déjà commencé à envoyer des candidatures pour trouver un emploi ?
Abdou : Je n'ai pas eu besoin. Mon formateur en boulangerie a remarqué que je faisais du bon travail, du coup il m'a recommandé à un boulanger qu'il connaît.
Mme Leduc
Monitrice MFR Clisson

Prévention mal-être en milieu scolaire
« Quand je vais bien, comment je fais pour maintenir cet état ? Quand je vais moins bien, comment je fais pour aller mieux ? »
La MSA 44-85 en partenariat avec la MFR du Val d'Erdre
Ce projet a pour objectif de suivre deux classes sur deux ans. Il s'inscrit dans le cadre d'une action de promotion de la santé et de prévention précoce du mal-être auprès des jeunes.
Plusieurs interventions, par année, sont conçues et co-animées par un professionnel d’un Centre Social Spécialisé et un professionnel de la MSA.
Elles se déroulent sous forme de groupes d’échanges autour d’un thème ou d’outils de médiation et sont construites autour du développement des compétences psychosociales.
« Notre démarche a également pour but de faciliter les échanges dans un cadre sécurisant, de permettre la construction de liens entre les jeunes et avec les adultes et de les faire s’interroger sur différentes questions au sujet de la perception de soi et de son rapport aux autres (comprendre et se faire comprendre), de l’identification de ses émotions, de la notion de choix, de la connaissance de ses forces et de ses limites… » souligne l'équipe en charge du projet.
Le projet se construit avec l’équipe de la MFR de Riaillé depuis janvier 2018. Une présentation a été faite aux jeunes de 4e et de CAPa 1re année en septembre 2018.
Trois interventions ont eu lieu au cours de l’année scolaire 2018-2019.
Celles-ci ont été très riches et se sont déroulées en confiance, dans un respect de la parole de chacun et avec une bienveillance certaine.
Les jeunes semblent ne pas tricher. Ils se sont engagés dans cette proposition avec beaucoup de sincérité et de dynamisme.
Les 4e et CAPA 1
MFR du Val d'Erdre
Les violences sexuelles... et si on en parlait
Le sujet des violences et des agressions sexuelles est très présent dans la société actuelle. Il nous paraissait important d'inclure dans le cadre de l'éducation une séance de prévention sur ce risque.
Le CIPAS à la MFR de Clisson
C'est de ce constat qu'est née l'intervention du Centre d'Intervention et de Prévention des Agressions Sexuelles. Ce centre est une activité annexe de l'association SOS Inceste et Violences Sexuelles de Nantes. Pendant 1 heure 30, 3 intervenantes, psychologues et responsable d'association ont, à travers l'utilisation de différents outils comme la vidéo ou le photolanguage, abordé et défini différentes thématiques telles que l'inceste, la pédophilie ou l'agression sexuelle.
Après le visionnage de quelques extraits du film Polisse, de Maïwenn, certains élèves ont exprimé leur étonnement, notamment face aux images d'incestes. "Je ne savais pas que cela existait", lance Quentin.
La question du consentement est également largement abordée, associée à celle du respect, de l'intimité et de l'égalité. Un témoignage vidéo illustre cette notion compliquée mais fondamentale du consentement. Les jeunes y ont réfléchi et ont admis la difficulté qu'il existe parfois à dire non, tout comme celle de savoir si l'envie est vraiment partagée.
Un moment de prévention ludique et riche en informations
Des situations concrètes sont évoquées et les jeunes ne sont pas tous d'accord. Un débat s'installe et les animatrices enrichissent les échanges avec des définitions précises et des rappels à la loi. Il est important de déconstruire certaines croyances : oui, les hommes aussi peuvent être victimes de viol ! Non, la plupart des agresseurs ne sont pas des inconnus (90 % des victimes connaissent leurs agresseurs) !
Les jeunes ont énormément apprécié l'intervention. "Ca nous touche tous", explique Arthur.
Classe de DIMA
MFR Clisson
Un bleu à l'épreuve du feu
Elève en classe de 3e DIMA, Jullian est aussi Jeune Sapeur Pompier (JSP). Il a accepté de se livrer sur son activité qu'il n'exclut pas d'en faire son métier.
Peux-tu nous expliquer comment on devient JSP ?
Il faut avoir 13 ans maximum et un casier judiciaire vierge. Ensuite, on se présente à une caserne. S'ils sont d'accord pour nous accueillir, ils nous font passer des tests physiques (2 km de course à pied, 100 m à la nage) et psychologiques. Ces tests peuvent être éliminatoires.
Combien de temps te prend cette formation ?
Cette formation dure 4 ans à raison de 4 heures par semaine.
Est-ce que cela représente une contrainte pour toi ?
Non, parce que cela passe vite. On se retrouve le samedi matin, à 8 h, et on passe toute la matinée ensemble. En plus, il peut y avoir des événements particuliers, le dimanche, qui nous obligent à nous lever à 5 h du matin. Au début, c'était un peu dur pour moi mais maintenant j'ai pris l'habitude.
Qu'est-ce qui t'a donné envie de suivre cette formation ?
Les sapeurs-pompiers sont intervenus deux fois chez moi quand j'étais plus petit.C'est ce qui m'a donné envie de pratiquer ce métier.
Qu'est-ce qui te plaît dans ce métier ?
C'est le fait de devoir se maintenir en forme physique, d'être toujours dans l'action et de pouvoir ressentir de l'adrénaline. J'aime aussi l'idée de venir en aide à des personnes ou des animaux.
Où se passe ta formation ?
J'appartiens à la caserne du Pouliguen. Nous allons aussi à l'extérieur, dans des bâtiments abandonnés pour faire des entraînements. On est mis dans des conditions réelles.
Est-ce qu'il y a un diplôme à la fin de ta formation ?
En cours de formation, nous passons le PS1 (Premier Secours) et PS2. Nous passons aussi des brevets à chaque fin d'année de formation. Ce sont des tests pratiques pour juger de notre capacité à agir dans toutes les situations.
As-tu déjà fait des interventions sur le terrain ?
Non, on n'a pas le droit d'en faire tant que l'on n'est pas majeur.
Est-ce qu'il y a des choses qui te font peur dans ce métier ?
Bien sûr, j'ai peur de la mort. Elle peut arriver à tout moment, que ce soit en montant à une échelle ou en luttant contre le feu.
Quels sont tes projets pour l'avenir ?
Je passe le brevet de 3ème année mi-juin. J'espère le réussir pour pouvoir passer en 4ème année. J'aimerais devenir sapeur pompier volontaire. Mais je voudrais aussi rentrer dans l'armée ce qui me donnerait automatiquement le grade de sapeur pompier professionnel.
MFR St Etienne-de-Montluc
Une étoile du rink-hockey à la MFR de Saint-Philbert de Grand Lieu !
Perrine, élève en Bac Pro Services Aux Personnes et Aux Territoires, passionnée de rink-hockey !
Le rink-hockey est un sport d'équipe (2 équipes de 5) qui se pratique sur un terrain rectangulaire avec deux buts. Les joueurs évoluent sur des patins à roulettes ou quad, et, avec une crosse en bois, cherchent à marquer des buts (comme au hockey sur glace, finalement). Ce sport, né en Angleterre, est maintenant particulièrement populaire en Espagne, au Portugal, en Italie ou encore en Argentine.
Perrine a commencé le rink-hockey vers l’âge de 7 ans, à Plonéour-lanvern dans le Finistère, en suivant les pas de son frère aîné. Elle s’est prise immédiatement de passion pour ce sport bien souvent réservé aux garçons. Vers 9 ans, elle commence la compétition dans des équipes de garçons. Elle se démarque rapidement car, grande en taille, elle est rapide et possède une bonne frappe. En 2014, elle est championne de France avec l’équipe féminine de Bretagne et obtient le titre de sportive de haut niveau un an durant.
A nouveau championne de France avec l’équipe féminine
En 2015, elle change de club et part à Ergué-Gabéric (toujours en Bretagne) et progresse rapidement. Puis, elle arrive à Nantes en 2017 pour se perfectionner et en 2018, intègre la N1 féminin, l’équipe féminine Nantes Métropole. La même année, elle est de nouveau championne de France avec l’équipe féminine des Pays de Loire (changement de programme, le titre de sportive de haut niveau n’est plus attribué). C’est alors qu’elle arrive à la MFR de Saint-Philbert pour suivre un Bac Pro SAPAT avec l’objectif de travailler auprès de personnes en situation de handicap. Récemment, son équipe a participé aux championnats de France des régions féminines (3ème place) et au tournoi de Pâques (un tournoi international avec des équipes étrangères).
Son rêve serait d'intégrer une équipe de haut niveau (par exemple, l'équipe de France). En attendant, Perrine s'entraîne trois fois par semaine sur les patins, à cela s'ajoutent renforcement musculaire et course à pieds.
Son souhait : faire que le rink-hockey féminin soit autant reconnu que le rink hockey masculin et que ce sport se popularise comme de nombreux sports qui restent parfois dans l'ombre. Vous voulez essayer ? N'hésitez pas à vous renseigner auprès des nombreux clubs en Loire Atlantique ou encore en Vendée.
MFR de St Philbert de Grand Lieu
Les 3e B dans la peau d'un journaliste
Le mardi 9 avril, les élèves de 3e B de la MFR de Saint-Père-en-Retz sont partis à 15h45 de la MFR et sont arrivés à 18 h à Rennes. Ils ont fait une sortie nocturne. A 21 h 45, ils ont visité l’entreprise Ouest France.
Le 6 novembre, ils ont découvert le métier de journaliste avec Édouard Maret, journaliste honoraire.
L'ancien reporter d'Ouest-France leur a parlé de passion, de son métier : le journalisme.
Il a aussi expliqué son parcours professionnel.
Il nous a exposé les notions de base pour rédiger notre propre journal » ajoute Frédérique.
Chacun a formulé un auto-portait, créé une Une et écrit un article sur le sujet qu’il souhaitait.
Une visite nocturne près de Rennes
L’intérêt pour la classe était de découvrir les lieux et le processus de fabrication des journaux mais aussi de découvrir les différents métiers qui existent dans ce domaine.
Au début de cette visite, ils ont été accueillis par Vincent, un guide. Il leur a fait visiter toute l’entreprise de Ouest France.
C'est une entreprise qui est très sécurisée, il y avait de nombreux agents de sécurité à l'entrée des bâtiments. Ils ont aussi appris qu'il existait des correspondants partout dans le monde.
Dans les locaux de Rennes, il y a plus de mille employés.
« Ce qui nous a marqué, c’est la salle des rotatives. C’est une salle immense » témoigne Alexandre. « Les machines vont jusqu’à 50km/h » dit Matéo.
« Il faut maîtriser les cases papiers car cela prend 15 à 45 minutes pour en remettre » ajoute Thomas.
Une belle expérience
La classe de 3B est ensuite rentrée à la MFR vers 2 h du matin. « Il était tard mais c’était une belle expérience » conclut Elisa.
La classe de 3e B.Mfr Saint-Père-en-Retz.
Journée de cohésion grâce à la découverte de nouveaux sports
Une compétition ludique pour les jeunes des Mfr de Loire-Atlantique.
Grâce au soutien de la commune de Châteaubriant (mise à disposition gracieuse des infrastructures sportives), 350 jeunes des Mfr de Loire-Atlantique se sont retrouvés le 26 mars 2019 pour s'affronter dans un tournoi sportif où chacun peut faire gagner des points à son équipe.
Un partenaire toujours présent
En partenariat avec l'UFOLEP Pays de la Loire, des équipes de 10 à 12 jeunes ont découvert un ensemble de nouveaux sports qui par leur côté novateur et très ludique font la part belle à l'adresse et l'agilité. Les plus jeunes peuvent battre les plus grands et les filles comme les garçons ont leur chance. Ces nouvelles activités physiques favorisent aussi la mixité et la cohésion dans les équipes. Mais surtout, le caractère ludique de ces nouveaux sports amène chacun à s'engager sans à priori car tout le monde débute. Les animateurs de l'UFOLEP assistent les membres de la commission sport départementale dans l'organisation et la réalisation du tournoi.
Ces journées sont aussi soutenues par Groupama et Crédit Mutuel, partenaires de longue date des Mfr.
Des lots sportifs pour tous
Des équipement sportifs pour la pratique de ces nouveaux jeux sont gagnés par les équipes et ils seront utilisés entre les Mfr pour favoriser la connaissance de ces nouvelles activités et proposer des veillées sportives aux jeunes pendant leurs semaines de formation en Mfr. C'est une équipe féminine qui a gagné cette année le premier prix... Adresse, force ou agilité... volonté et engagement assurément !
La fédération départementale
des MFR
Que pensent les élèves du MFReporters ?
Petits commentaires sur le journal des MFR de Loire Atlantique.
Tous les élèves ont eu entre leurs mains un MFReporters, nous nous sommes donc interrogés en classe sur le MFReporters. Après deux années passées à la MFR, les élèves de première ont leur petit mot à dire sur ce journal.
Sur le fond, les élèves avouent ne s'intéresser qu'aux articles concernant leur MFR, ils aimeraient par ailleurs en lire plus... donc en écrire plus. Loane serait partante pour écrire plus d'articles sur le vécu des élèves à la MFR de Saint Philbert de Grand Lieu. Pourquoi ne pas créer « une nouvelle matière MFReporters, un genre de mixte entre le français et de la communication. » Louison aimerait un genre de rubrique sur le profil des élèves :« mais qui sont les élèves de la MFR ? Mettre en lumière des parcours ordinaires mais aussi atypiques. »
Pourquoi pas sur les « potins » de la MFR ?
Sur la forme, tous sont unanimes sur la quantité : « trop d'articles sur une page, la mise en page est trop dense » d'après Louison ; « trop de lecture ! » , pour Axel : "les écrits sont trop petits, un journal en forme de magazine serait préférable pour une meilleure prise en main ". Justine rejoint Axel sur le format et aimerait des écrits plus aérés,« idéalement, j'aimerais pouvoir trouver plus facilement les articles qui concernent ma MFR », Perrine estime, quant à elle, que dans ce cas elle ne regarderait plus les articles des autres MFR.
Sofian, Justine et Violette apprécient le fait que le journal soit en couleur, que les familles et maître de stage puissent les lire et que toutes les MFR en la Loire-Atlantique aient plusieurs articles.
« On a l'impression d'appartenir à un réseau »
D'autres élèves s'interrogent sur certaines photos légèrement floues ou sur la présence de publicité et Perrine se demande pourquoi il n'y aurait pas une page spécialement dédiée aux partenaires.
Deux MFReporters, est-ce suffisant ? Est-ce trop ? Globalement les élèves trouvent que cela suffit car il faut aussi des sujets, de la matière.
Les élèves de première
Bac Pro SAPAT
et Julie Tamisier, monitrice
Une lectrice un peu particulière...
MFReporter : l'expression des jeunes avant tout mais aussi un outil pédagogique pour approcher la presse.
Nous les jeunes de 4ème de la MFR de Legé, nous avons décidé d’interroger notre directrice pour savoir ce qu’elle pensait du Journal MFReporter.
Comment le journal a-t’il commencé à la MFR ?
C’est un journal départemental, dans lequel s’expriment toutes les MFR. C’est donc l’ensemble des jeunes qui peuvent écrire des articles, accompagnés de leurs moniteurs ou monitrices.
Pour vous, qu’est-ce que ce journal apporte ?
Il permet de communiquer auprès de vos camarades aussi vers les familles qui découvrent alors l’actualité des MFR. Il apporte aussi une formidable occasion pour vous d’écrire sur des sujets divers relatifs à votre vécu en MFR. C’est un bel exercice de français.
Est-ce que vous les avez tous lus ?
Je les ai tous lus, la plupart du temps avec des jeunes ; c'est un exercice de lecture et de commentaire, voire d’analyse. Vous prenez beaucoup de plaisir à découvrir d’abord ce que vous avez écrit mais vous appréciez aussi les récits des autres. Ainsi, les jeunes prennent conscience qu’ils appartiennent à la grande famille des MFR ; c'est important surtout pour les petites structures comme la notre.
Y-a-t-il des sujets que vous aimeriez voir dans le MFReporter ?
Beaucoup de sujets sont traités, et parfois de différentes manières, sous forme de témoignage, d’interview ou de récit. Il me semble que l’ensemble de la vie en MFR est observé. Tous les acteurs ont été mobilisés à un moment : les jeunes, les salariés des équipes, les parents, les administrateurs et aussi les maîtres de stages ou d’apprentissage.
Comment sont choisis les articles ?
Le comité de rédaction, composé d’une personne par MFR, définit les thèmes qui seront retenus puis propose une répartition. Ainsi, chacun repart dans sa MFR avec un sujet à traiter. Le référent de la MFR propose à ses collègues d'accompagner le groupe qui écrira l’article. Il est aussi garant du temps afin que les écrits soient rendus à la date prévue.
Que diriez-vous pour conclure ?
Je dirais que, vous les jeunes, vous réalisez de belles et grandes choses et que vous savez les raconter et les écrire, pour transmettre au plus grand nombre. Nous les adultes, nous vous faisons confiance, parce que vous-mêmes nous faites confiance. Alors, je souhaite longue vie au MFReporter et que vos envies d’écrire se poursuivent pour encore plus de réussite.
La classe de 4e
avec Anita DURET,
directrice de la MFR de Legé
A la découverte de notre journal
La classe de seconde dans la peau d'un journaliste.
En cette fin de seconde nous avons découvert le chemin de fer du Journal des lycées.
Le nôtre se nomme MFReporters 44.
Il est lu et approuvé par Ouest-France qui est le premier journal de France.
Le journal papier nous intéresse surtout pour les photos et les articles nous concernant car de nos jours nous ne lisons pas forcément le journal.
Par contre la version numérique nous intéresse un peu plus.
Nous allons vous présenter ce que pense notre classe :
Je ne lis pas beaucoup mais je suis vachement intéressée par les articles des autres MFR de Loire Atlantique. Cela nous donne des idées d’activités ; je suis surtout intriguée par les images photos. Mais aussi savoir ce que mes amis des autres MFR vivent dans leur établissement et après aller discuter par téléphone avec eux pour en savoir plus. « Anaïs »
Je n’aime pas lire mais je lis les journaux que je trouve intéressants ou ce qui me donne envie, j’aime bien regarder les photos. « Justine ».
Je ne pense pas grand-chose, car je lis pas forcément le journal. Mais, pour le peu que j’ai vu, il était bien ; moi je ne regarde que les images et les titres qui m’intéressent. « Lou-Anne »
J’aime bien car il y a beaucoup d’images, je pense qu’il faudrait mettre plus d’images que d’écriture. « Mélissa »
Je ne lis pas beaucoup de journaux mais si un article m’intéresse je le lirai. « Héloïse »
Je ne lis pas le journal. Celui de la MFR, je lis que des articles qui m’intéressent mais il y a trop de textes « Clara »
J’aime beaucoup les photos du journal, mais les articles avec trop de textes ne m’intéressent pas forcément, à part ceux qui parlent de notre établissement ou alors les établissements de mes amis. « Manuella ».
Je ne lis pas le journal car les articles ne m’intéressent pas. « Léa »
J’ai trop de leçons à lire donc je n’ai pas le temps de lire le journal. « Hadja »
Le journal est bien dans l’ensemble mais je trouve qu’il manque un peu de photo. « Milan »
Nous espérons que cette année nous allons pouvoir réaliser des articles entièrement, nous avons des idées d'article et d'interview comme le harcèlement et les histoires de cœur.
Nous souhaitons à tout le monde une bonne rentrée scolaire 2019/2020.
Classe de seconde SAPAT
MFR d'Aigrefeuille sur Maine
Passion équitation
Nora, élève de seconde Bac Pro CGEA nous parle de sa passion pour les chevaux et plus particulièrement de son implication dans les concours hippiques.
Com t'est venue cette passion pour l’équitation ?
“Depuis toute petite, j’ai toujours été passionnée par les chevaux. J’ai commencé vers l’âge de 5 ans à poney. Puis, j’ai commencé les concours et l’équitation est vraiment devenue ma passion à ce moment-là.”
A quels types de concours tu as participé ?
J’ai débuté mes premiers concours à l’âge de 7 ans par de l’équifun : ce sont des minis olympiades autour de différentes activités. Le but étant de garder l’équilibre sans faire de faute dans un temps imparti, bien évidemment le plus rapidement possible” explique Nora. “J’ai fait 4 fois les championnats de France en equifun de 2012 à 2015. Par la suite, j’ai fait une pause de deux anspuis j’ai commencé le CSO (Concours de Saut d’Obstacles) par de petites épreuves. Les obstacles allaient de 65 cm à 75 cm.
Tu as toujours le même cheval ?
Actuellement, mon cheval de concours s’appelle Heimo, je l’ai aussi pour les entrainements. C’est un franche-montagne de 10 ans et je le monte depuis février 2017. L’année dernière, je suis allée aux championnats de France de sauts avec lui. Nous étions en épreuve C2, on devait passer des barres à 85 cm. nous avons terminé 40/121.
Tu as des astuces contre le stress ?
Pour le stress en concours, je fais des exercices de respiration pour bien garder mon calme. Mais dès que je monte à cheval le bon stress est de retour et j’arrive à voler au-dessus des obstacles avec Heimo.
Quelle est ta journée type en concours ?
Les concours démarrent très tôt le matin. Je dois partir vers 7h au centre équestre. Puis, lorsque j’arrive sur le lieu du concours, je fais une reconnaissance à pied pour découvrir le parcours. Ensuite, je prépare mon cheval, pour partir en détente.
La détente ?
La détente, c’est le moment où le cheval s’échauffe, c’est un athlète avant tout et il doit préparer ses muscles pour ne pas se blesser. Lors de ma détente, je vais d’abord me présenter au chef de paddock. Je détends aux 3 allures (pas, trot, galop) et je saute un verticale, c’est une seule barre tenue par deux chandeliers. Je franchis également un oxer. Ce sont deux barres parallèles tenues par des chandeliers. Puis, quelqu’un de l’organisation m’appelle pour partir sur mon tour. Je me présente au jury. Il m’appelle et j’attends qu’il sonne la cloche. Alors, j’ai 40 secondes pour aller sur le premier obstacle. En saut, il y a 2 types d’épreuves : Grand prix et Vitesse. Dans l’épreuve grand prix le chronomètre démarre du 6e obstacle alors qu’en vitesse il démarre du premier obstacle.
Quel est le but ?
Le but est de ne faire tomber aucune barre, de ne faire aucun refus et ne pas chuter. La chute est éliminatoire, au bout de 3 refus c’est aussi éliminatoire. Une faute c’est 4 points de pénalité. On parle d’une faute quand on fait tomber une barre ou un refus. Il n’y a pas de points de pénalité maximum, on peut faire tomber autant de barres que l’on veut, le risque est d’avoir un classement plus que médiocre.
Nora, seconde BAC pro CGEA
MFR de Carquefou
Vive la caisse à savon !
Solivan : C’est quoi une caisse à savon ?
Kévin : C’est une voiture à quatre roues sauf qu’il n’y a pas de moteur. On fabrique le cadre en métal, on soude les parties entre elles pour former un châssis et une armature de voiture.
S : On fait quoi avec une caisse à savon ? K : Tous les ans à Saint Cyr, il y a une fête appelée « Déval’ pente » qui est organisée le 9 septembre. On descend une pente dans les caisses à savon pour s’amuser. Mais, c’est aussi une course donc il y a du challenge et l’esprit de compétition. Ce que je préfère, c’est la fabrication : je suis très manuel et j’aime la soudure.
S : Ca te prend combien de temps pour fabriquer une caisse à savon ? K : La construction se fait toute l’année mais ça prend du temps car tous les matériaux sont récupérés à droite à gauche.
S : Comment se passe la course ?
K : Le matin on arrive, on s’installe et on descend la caisse à savon de la remorque. Ensuite, on va payer les frais d’inscription pour participer à la course. Puis on s’équipe (casque, gants et chaussures fermées et on met une dorsale). On regarde les derniers réglages et on vérifie si la caisse à savon freine correctement. Enfin, c’est partie pour les descentes qui sont faites à tour de rôle par tous les pilotes de l’équipe.
S : Comment ça se passe le midi pour manger ?
K : On fait une pause aux alentours de 13h. On gare les caisses à savon, on fait des photos car c’est un moment convivial avec toutes les autres équipes qui participent à la compétition. En général, tout le monde se connaît car c’est une petite compétition de village. Du coup, on mange tous ensemble chacun ramène son pique-nique c’est plus pratique.
S : Est-ce qu’il y a des prix ?
K : Non, on descend pour le plaisir. C’est une compétition bon enfant comme on dit. Du moment qu’il n’y a pas trop de blessés à la fin de la journée c’est le plus important.
Solivan et Kévin
MFR Val de Logne
Zik' Hope , l'espoir pour la musique
Rap addiction : Les jeunes en 3e slament ensemble.
Les jeunes ont des choses à dire, mais pas toujours facile de les exprimer et de se faire comprendre des autres. C'est souvent par la musique qu'ils arrivent à mettre des mots sur leurs sentiments.
Grâce à la collaboration de l'association Zik'Hope avec la présence de Simon Tropée et et par l'intermédiaire de Mme Moulin, monitrice, les jeunes de troisième ont pu s'exprimer librement, autour d'un thème qui les intéresse : les addictions. L'un des jeunes a même confié que la solitude était pour lui une forme d'addiction.
Un projet qui rassemble
Le projet proposé par Simon était de restituer en live leurs compositions originales, lors de la soirée Assemblée Générale de la MFR, le 4 avril.
Il les a totalement mis en confiance lors des ateliers, afin de mettre en écriture puis en voix par le slam, ou le rap, leurs ressentis de jeunes. Il a fallu pour cela, travailler la diction, l'élocution et partir à la découverte du son, des vibrations des instruments.
En scène
Ils ont répété sur scène leur interprétation, la tenue du micro, l'occupation de l'espace et la respiration. Mais la date fatidique arrivée, ils étaient tous stressés à l'idée de chanter, slamer devant leurs familles, amis et moniteurs.
Leur coach Simon était là ce soir là, au pied de la scène , accompagnant chacun du regard en cas de doute et de trac et très vite la confiance et le plaisir revenaient.
Nos jeunes slamers ont reçu de leur public des applaudissements nourris et plein d'émotion !
Une expérience que certains ont déjà envie de renouveler et qui restera sûrement dans les mémoires.
MFR Châteaubriant
Coup de théâtre à Saint-Père-en-Retz
Dans le cadre de notre cours d’expression, on nous a proposé de faire du théâtre.
Un peu de nouveauté
Tout d'abord, nous devons l’avouer, on était moyennement partant. Le fait d’apprendre« des tartines » de textes et de se produire devant un public éventuel, nous faisait peur.
Un projet particulier
Notre formateur nous a lancés sur le projet d’une pièce contemporaine à jouer tous ensemble. Après quelques essais de lecture des différents rôles et des tentatives d’interprétations, nous lui avons aimablement suggéré de modifier le projet.
Nous avons préféré nous lancer sur un projet plus modeste et mieux calibré pour nous.
Nous souhaitions écrire les textes de mini saynètes en nous inspirant de notre quotidien et de nos expériences de stage. Ensuite, nous sommes passés à l’interprétation des rôles que nous avons créés et nous avons pensé à la mise en scène.
Pour cet atelier Véronique Foucher, une professionnelle du théâtre et de David Massé notre formateur, nous ont accompagnés.
Les 1ères SAPAT
MFR Saint-Père en Retz
Leur passion pour le chant
Myriam et Mathéo sont passionnés par la musique depuis le plus jeune âge. En effet, Myriam a fait 7 ans de conservatoire à Cholet et Mathéo a effectué 2 ans de maîtrise vocale.
Cette passion, ils la partagent ensemble depuis maintenant trois ans. Mathéo et Myriam se sont rencontrés, il y a trois ans, à leur entrée dans la MFR de Carquefou. Au fil des semaines, ils ont créé une amitié et une complicité entre eux qui sont maintenant inébranlables. Et puis ils ont découvert une passion qui leur était commune : le chant. Aujourd’hui, ils pratiquent cette passion à la Maison Familiale.
Effectivement, au sein de la MFR de Carquefou, avec l’aide de leur formateur Dominique Couroussé, ils ont créé un groupe de musique mais aussi un atelier chant où tout le monde est libre de venir chanter, voir et participer. Les répétitions et les ateliers se font sur les temps du midi et sur les temps de veillées du soir.
Que chantez-vous comme musique ? Quels sont vos artistes préférés ?
« Nous chantons de vieilles chansons comme le Port d’Amsterdam ou encore Mistral Gagnant. Sinon, nous chantons des chansons dites à texte qui ont des valeurs et un sens pour nous. » comme nous l’explique Mathéo
« Nous ne chantons pas nos artistes préférés mais plutôt les artistes qui nous inspirent. Comme par exemple Renaud ou Brel qui sont sans aucun doute des artistes avec de très beaux textes » ajoute Myriam. Mais pour nos deux chanteurs en herbe : « c’est vraiment la chanson le Port d’Amsterdam qui reste une de nos préférées et que nous adorons chanter avec M. Couroussé, cela change un peu de nos habitudes. »
Avez-vous des projets ?
« Nos projets sont assez divers et encore en construction, mais l’année dernière nous avions participé à l’assemblée générale de la MFR où nous avions interprété certaines chansons. Nous avons aussi réfléchi à l’idée de participer à la fête de la musique à Carquefou mais ceci est encore en réflexion. » nous détaille Myriam.
« Le futur pour nous est proche car malheureusement en juin cela sera fini pour nous à la MFR car nous passons notre BAC cette année et nous pensons que le groupe va se dissoudre. Mais nous aimerions partager notre passion avec les autres élèves et que d’autres prennent le relais. Enfin, avec Myriam nous avons envisagé de continuer le chant en ouvrant une page Youtube en faisant des covers et continuer de partager notre passion ensemble. » conclut Mathéo.
Mathéo et Myriam Terminale Bac Professionnel CGEA
Mfr de Carquefou

A la rencontre de Fredo le pêcheur
Les 3e sont allés au lac de Grand-Lieu pour rencontrer un pêcheur : Frédéric. Ils ont eu la chance d’aller lever des « verveux ». Johnny, passionné de pêche, voulait en savoir plus.
Johnny : « D’où vous vient la passion pour la pêche ? »
Fredo : « Ma passion pour la pêche vient de mon grand-père qui était lui-même pêcheur sur le lac de Grand Lieu ».
J : « Avec quoi pêchez-vous le poisson ? »
F : « Je pêche avec des verveux (filets pliants qui ont la forme de longues nasses) montés sur des anneaux. Je les mets dans l’eau et les laisse plusieurs jours. Les poissons rentrent dans ces filets et restent alors prisonniers. »
J : « Depuis quand pêchez-vous sur ce lac ? »
F : « J’ai commencé à pêcher sur le lac à 33 ans. J’effectue donc ma treizième année. Aujourd'hui, nous sommes sept pêcheurs professionnels sur le lac ; les seuls à pouvoir aller sur le lac avec nos bateaux ».
J : « Comment peut-on devenir pêcheur professionnel ? »
F : « On devient pêcheur professionnel par passion. Il faut être motivé pour aller sur le lac, été comme hiver. Ce sont les pêcheurs qui sont déjà en place qui votent afin d’intégrer ou pas des futurs pêcheurs.
J : « Quel poisson pêchez-vous le plus dans le lac ? »
F : « Les poissons les plus pêchés sont le brochet, l’anguille et l’écrevisse, qui sont vendus aux restaurateurs et particuliers du coin. Le plus gros poisson que j’ai pêché faisait plus de 10 kg, c’était un sandre. Il m’est arrivé aussi de pêcher des poissons assez rares comme l'esturgeon, la lamproie et la carpe blanche. »
J : « Avec quel bateau avez-vous commencé à pêcher ? »
F : « J’ai commencé avec un bateau en bois. Il est en exposition à la maison du pêcheur. C’était celui de mon oncle. Il y a 13 ans, j’ai investi 30 000 euros dans du matériel neuf. Aujourd'hui, mon bateau peut monter à 21 nœuds ! »
J : « Peut-on vivre avec un salaire de pêcheur ? »
F : « En général, j’arrive à vivre avec mon salaire, ça dépend des années. Il y a deux ans, j’ai du trouver un autre job pendant trois mois afin de subvenir à mes besoins. »
J : « Quels sont les mois où vous pêchez le plus ? »
F : « Je pêche en Avril, mai, juin, novembre et décembre. La pêche est interdite durant le mois de septembre et de janvier à mars. Parfois, Il m’arrive d’aller en mer, pour le plaisir. Mes horaires sont indéfinis. L’hiver, je n’y vais qu’une fois par semaine. »
J : « Pour terminer, auriez-vous une petite anecdote à nous raconter ? »
F : « L’hiver dernier, en relevant un filet, j ai pêché un sanglier de 15 kg qui voulait traverser le lac.Nous avons eu le privilège de découvrir la passion d'un pêcheur qui nous a appris différentes méthodes de professionnel. Merci Fredo le pêcheur et à une prochaine fois…
Johnny et les 3e
MFR Val de Logne