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Les métiers de l'agroéquipement se conjuguent aussi au féminin !

N° 21 - Mai 2020 | www.mfr-loireatlantique.fr |
Edito
Concernés, passionnés, engagés !
Dans ce printemps si particulier, le journal des MFR de Loire-Atlantique, presque abouti, devait être édité et sont arrivées les mauvaises nouvelles : pandémie, confinement, COVID 19 ! Tout s'arrêtait soudain. Alors que faire de tous ces articles ? Que faire de ce journal écrit par les jeunes et adultes en formation dans les Maisons familiales rurales ?... Un temps de réflexion et puis... qu'à cela ne tienne, le journal, c'est un condensé de bonnes nouvelles, de projets, de paroles de jeunes engagés dans la vie. Et puis aussi, le confinement, c'est l'occasion de lire, n'est-ce pas ?
Alors prenons un moment de plaisir simple, le plaisir de la lecture, de la découverte de magnifiques photos. Le Journal des Lycées, c'est d'abord une association à l’initiative du journal Ouest France qui nous propose son expertise grâce à ses équipes de journalistes engagés. Pour les MFR, c’est Monsieur Maret qui accompagne le comité de rédaction avec bienveillance. Ce comité est composé d'un membre des équipes éducatives de chaque association, en charge au sein de sa MFR, de la réalisation des articles. Voilà pour le contexte que je souhaite ici rappeler.
Et puis, plus qu’un temps de lecture, c’est aussi un formidable encouragement à poursuivre mon engagement au sein des Maisons familiales rurales. Les jeunes nous racontent avec leurs mots et le soutien des équipes pédagogiques ce qu’ils font, construisent, aiment, partagent. C’est alors un flot de bonnes nouvelles que je souhaiterais ne pas voir s’interrompre. Dans ce journal, pas un seul cataclysme ne vient troubler ma lecture. Les sujets parlent de passion, pour un métier, pour un loisir, d’engagement dans un projet, de réflexion sur un sujet de société ou chacun peut, devrait parfois se sentir concerné.
Voilà, oublions le COVID 19 un instant. Je vous invite tous à lire et partager ce journal, pour un temps de pause, une invitation à l’optimisme. Cela pourra aussi se poursuivre par une rencontre demain avec les acteurs des MFR, lors d’une porte ouverte ou en participant à une manifestation locale organisée par les jeunes. Peut-être même, irez-vous jusqu’à vous engager dans une formation qui vous permettra d’accéder à un métier que vous exercerez alors avec passion.
Claude ERIAUD, Président de la Fédération départementale
Le Pota'Legé : un jardin entièrement recyclé
Depuis le début de l’année, des projets sont organisés en classe de 4e. Nous vous invitons à les découvrir.
Un premier groupe est en charge de faire un jardin potager et un composteur avec Mme Babin. Le deuxième groupe doit fabriquer des chaises.
Dans un premier temps, le groupe Pota'Legé a réalisé un composteur. Pour cela, le groupe a récupéré des palettes auprès des artisans et des entreprises de Legé.
Arthur, Donovan et Killyan retirent les clous des palettes et Alexandre taille le bois pour que les planches soient toutes de la même longueur.
Shona peint le bois avec du vernis pour que les planches soient de meilleure qualité. Début décembre, le composteur est fini et le groupe l'a mis dehors à un endroit stratégique. « Maintenant, tous les midis et également tous les soirs, nous trions les aliments dans le composteur. »
Fabriquer un composteur
Pour compléter la fabrication du composteur, Antoine (animateur environnement) est venu faire une intervention de deux heures sur les règles du compostage. La finalité est d’utiliser le compost dans le potager pour faire mieux pousser les légumes.
Une fois le composteur fini, Louis et Alexandre commencent à réaliser une maison pour les insectes ; la première version n’était pas très droite ! « Mais, on avance petit à petit avec l’équipe et le soutien des moniteurs qui nous aident pour le projet. »
L’idée de créer un potager à la MFR a pour but de faire découvrir la protection de l'environnement et savoir comment faire pousser des légumes en fonction des saisons. Le groupe a hâte de continuer le projet et de goûter les futurs légumes !
Les 4e
MFR Val de Logne
Contribution des jeunes dans le cadre d'un partenariat
Le CFA MFR du Val d'Erdre détient de longue date un partenariat avec les pépinières du Val d'Erdre. L'objectif de ce partenariat est d'apporter des éléments techniques et un terrain professionnel dans lequel les apprenants peuvent mettre en application la partie théorique vue en classe et participer à la vie de la MFR.
À l’occasion des divers temps forts des pépinières, les classes de CAPA Jardinier Paysagiste apportent leur contribution pour le travail de préparation de portes ouvertes. En effet, la classe de deuxième année a contribué à la mise en place de deux stands permanents situés dans le hall de vente des pépinières. « L’idée est d’effectuer de belles réalisations afin de donner des idées et l’envie aux gens de recréer nos compositions chez eux » déclare Thomas, élève en classe de CAPA Jardinier Paysagiste. Les jeunes ont « champ libre » sur le choix des éléments qui constituent leurs projets créatifs. « Cet exercice nous permet de connaître les différents matériaux et végétaux utilisés dans notre métier et de découvrir les nouveautés et les plantes du moment » insiste ce jeune.
Par ailleurs, deux jeunes en classe de première année Jardinier Paysagiste ont participé aux portes ouvertes des pépinières de sorte à représenter l’établissement et à connaître les différentes structures présentes à cet évènement. « Cela nous a permis de pouvoir rencontrer des professionnels de la filière et de nouvelles techniques et matériaux que l’on utilisera plus tard en entreprise » indique, pour sa part, Guillaume à l’issue de cette journée.
CAPA Jardinier Paysagiste
MFR du Val d'Erdre
Lutherie sauvage, en avant la musique !
La classe de seconde Bac Pro SAPAT de la MFR Saint-Père-en-Retz s'amuse à créer de la musique insolite lors de son projet de Lutherie sauvage. Cette action collective est un projet qui les suivra tout au long de l'année.
La lutherie sauvage est un projet mené lors de dix séances et accompagné de Léa Benetti par la classe de seconde BAC Pro SAPAT (Service Aux Personnes et Aux Territoires) de la MFR de Saint-Père-en-Retz.
Lors de ces dix séances, les élèves vont apprendre à reproduire des sons avec des objets du quotidien, ou même avec leur corps.
Des sons bien spécifiques
Ces sons ne sont pas choisis par hasard. Ce sont des sons que les élèves ont entendus lors de leur stage, en crèche, en école maternelle, en maison de retraite... Par petits groupes, nous avons utilisé et bricolé des objets de récupération comme de vieilles boîtes de conserve ou encore des rouleaux ou des bouteilles d'eau par exemple" explique Ruby.
Après avoir trouvé chacun leurs bruitages, ils les ont collés les uns aux autres afin d'obtenir différentes ambiances, "Il y a une notion de rythme qui est très importante" ajoute Noa.
Un exercice parfois difficile
Pour prétendre à obtenir ces jolies musiques, la tâche est parfois compliquée. Il faut être capable de s'aider de son expérience en stage et la lier à sa créativité.
"Avec Lutherie sauvage, nous apprenons aussi à animer une activité avec des enfants avec les moyens du bord" développe Manon.
Régulièrement, Madame Cherel, leur formatrice, enregistre les différents groupes dans le but de les écouter et améliorer leurs ambiances.
Pour mettre en action auprès des personnes âgées et/ou des enfants, les élèves de BAC Pro SAPAT doivent encore beaucoup travailler pour que le résultat soit à la hauteur de leur espérance.
Les élèves de BAC Pro SAPAT
MFR Saint-Père-en-Retz
Les terminales au contact des professionnels du secteur
Visite des salons professionnels agricoles pour mieux comprendre l’évolution du domaine.
L’année de terminale est décisive dans l’obtention du Bac pro et cela reste une première porte vers le monde du travail. C’est dans ce cadre que chaque année les terminales Bac Professionnel Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole visitent le SPACE (35), le CIVAM (44) et le Salon Aux Champs (22).
Le premier salon visité cette année est le SPACE. C’est un salon international qui recense toutes les nouvelles innovations et les nouveautés du secteur agricole. Cette journée nous a permis d’échanger avec des syndicats, des partenaires, des éleveurs, des conseillers, des assureurs, ...
“On a parlé avec des commerciaux pour avoir des informations sur les nouvelles technologies des machines agricoles. En rentrant dans nos entreprises on a pu en parler avec nos tuteurs et leurs apporter des nouvelles informations sur les machines agricoles et leur fonctionnement.”
Cette année on a aussi présenté nos travaux lors du CIVAM. C’est un salon qui a lieu dans le département et qui a pour thème le système pâturant. Mais qu’est-ce que le système pâturant ? C’est un terme qui désigne une technique agricole, cela veut dire que la moitié de l’herbe consommée par les animaux de l’exploitation est produite par l’exploitation et que 80 ares sont accessibles aux vaches.
Durant ce salon on a présenté les résultats d’un questionnaire que l’on avait distribué aux deux classes de terminales en amont. Les questions portaient sur la durabilité des exploitations, la conjoncture, la taille des exploitations et nos projets professionnels. Les 100 spectateurs étaient des professionnels et des élèves d’autres établissements. Suite à la présentation les professionnels agricoles nous ont posé des questions sur les résultats. Dans un second temps l’après-midi nous avons échangé sur les systèmes pâturants des agriculteurs.
Le troisième salon auquel nous avons participé était le salon aux champs. Nous avons assisté à des conférences sur la méthanisation, l’achat de matériel, … Tout comme au SPACE nous avons vu des innovations agricoles. Nous avons assisté à une démonstration de plusieurs ensileuses dans une parcelle en maïs ou chaque ensileuse faisait des essais et ensuite nous regardions comment était broyé l’ensilage en fonction des tailles de hachage choisi.
Bien sûr, après chaque salon nous avons un rapport et une synthèse à réaliser sur un sujet donné ou choisi.
“Se confronter au contexte et aux nouveautés du domaine est vraiment un exercice qui nous plaît, dans les années futures on espère tous pouvoir retourner dans ce type de manifestation.”
Pierre Galonnier et Théo Payet Term Bac Pro CGEA
MFR de Carquefou
Que deviennent-ils à la fin de la formation ?
Le 10 octobre 2019, les onze stagiaires de la formation continue d’Ouvrier Professionnel en Eco-Construction ont obtenu leur titre professionnel. Félicitations à eux ! Il est l’heure maintenant de sauter dans le grand bain et de s’immerger dans le monde professionnel.
Travail du bois, réalisation d’enduits ou d’ouvrages maçonnés en terre, conception de maisons bioclimatiques, de nombreux horizons s’ouvrent à eux. Nous avons retrouvé Julie et Guillaume, deux mois après la formation.
Julie : « "Je suis
dans mon élément ! »
La formation t’a-t-elle aidée à trouver un travail qui te correspondait ?
Julie : tout à fait ! Avant la formation, je travaillais dans des cabinets d’architecture où les systèmes constructifs proposés ne correspondaient pas à mes valeurs (très énergivores, non renouvelables,…). Grâce à cette formation, j’ai pu intégrer un cabinet qui travaille avec des éco-matériaux sains tels que la terre, le chanvre, la paille, je suis donc dans mon élément !
Guillaume : « M'installer
à mon compte en 2020 »
Qu’as-tu fait depuis que tu es sorti de formation ?
Guillaume : je suis retourné voir tous les artisans que j’avais rencontrés tout au long de la formation et, très vite, on m’a proposé un CDD avec un charpentier qui fait de l’isolation écologique et qui avait un pic d’activité en cette fin d’année. Cette expérience va me permettre de monter en compétence pour m’installer à mon compte courant 2020.
Que retenez-vous de cette formation ?
Julie : c’est une formation très pratique qui permet d’appréhender concrètement les principes de l’éco-construction. De plus, la faire au sein d’une MFR apporte un réel plus !
Guillaume : tout au long de la formation, nous avons rencontré des professionnels du secteur, ce qui nous permet d’intégrer plus rapidement le monde de l’éco-construction à la sortie. C’est important le réseautage !
Julie et Guillaume
Formation Eco-construction
Mfr du Val d'Erdre
Martin... De la poêle au bois !
Martin, 29 ans, et ancien cuisinier, s'est reconverti dans la menuiserie via l'apprentissage. Les jeunes de la MFR l'interrogent sur son parcours.
Curly : A quel âge as-tu commencé ta première formation ?
Martin : J 'ai fait un BTS en hôtellerie quand j'avais 19 ans. Avant j'ai eu un bac technologique.
Damien : Qu’est-ce qui t’a motivé à rentrer en restauration à l’adolescence ?
Je ne savais pas spécialement quoi faire à l’époque et mon père possédait un restaurant, c’est donc cela qui m’a poussé à rentrer en restauration. Mais ce n’était pas forcément un choix de cœur.
Thibaud : Pourquoi as-tu voulu changer de métier ?
J’ai voulu changer pour avoir emploi ou l’on peut prendre plus son temps.
En hôtellerie-restauration nous sommes souvent pressés et ne prenons pas le temps de nous appliquer dans notre travail.
Travailler tard le soir et le week-end étaient aussi devenu pénible.
Adrien : Pourquoi avoir choisi la menuiserie en particulier ?
Plus jeune, j’étais intéressé par les matériaux du bois, je m’était penché sur les métiers en ébénisterie mais je n'avais pas donné suite.
Curly : Est-ce plus simple de trouver un employeur avec un CV bien rempli ?
Ce n’est pas forcément plus facile dans le milieu des métiers manuels. En effet, j’ai appelé cinquante entreprises dans mon secteur pour poser ma candidature mais la plupart des patrons pensent que l’apprentissage à mon âge serait plus compliqué que pour un jeune de 16 ans, par exemple.
Heureusement j’ai trouvé une entreprise par le biais de l’intérim.
Adrien : N’est-ce pas trop compliqué de retourner en cours avec des jeunes
de 15 –16 ans ?
Au début, j’étais un peu réticent à l’idée de retourner en cours avec des jeunes de 15-16 ans car cela fait un bel écart d’âge et les mentalités ne sont pas les mêmes.
Finalement je me suis dit que ce n’était qu’un détail, je ne me suis pas arrêté sur ce point.
J’ai donc commencé les cours et , maintenant, je suis plutôt content car cela me fait retourner à mes 16 ans.
Curly : Ta première semaine de travail était-elle à l’effigie de ce que tu pensais de la menuiserie ?
Pour ma première semaine, j'étais un peu perdu mais, lors des jours qui ont suivi, cela m’a beaucoup plu.
C’était le temps de se mettre dans le bain.
Mme Leduc : Est-ce que ça a changé quelque chose de redevenir apprenti dans ton quotidien ?
Non pas tant que ça parce que, finalement, je me sens comme un salarié.
Tout ce qui impacte mon quotidien est la baisse de salaire due à la rémunération de l’apprentissage.
Les apprentis menuisiers
1ère année
MFR Clisson
Accueil, sourires et formation réussie
En lien avec l'enseignement de communication, les élèves de premières ont réalisé l'accueil du forum de l'emploi.
Nous ne sommes pas toutes majeures et pourtant nous avons toutes vêtu un chemisier blanc pour accueillir le millier de visiteurs au forum de l'emploi de Saint Philbert de Grand lieu le 5 mars dernier.
Comme chaque année au mois de Mars, l'association MFR de St Philbert de Grand Lieu est présente au forum de l'Emploi pour soutenir la démarche économique et sociale de la municipalité.
Cette journée avait trois finalités. Présenter la MFR et ses formations (SAPAT, 3e métiers et 3e option foot), acquérir des compétences en communication, enfin, développer nos contacts professionnels par la réalisation d'enquêtes métier.
Une journée pluridisciplinaire
Quelques semaines avant la journée, nous avons réalisé une fiche enquête en lien avec l'enseignement de l'informatique et notre formateur, M. Theard.
Nous nous sommes également préparées à la prestation de communication verbale et non verbale avec M. Sagot en enseignement médiatique.
Enfin, après le forum, nous avons traité les données des enquêtes pour réaliser une étude statistique des visites avec M. Théard.
Cette journée a été perturbée par les premières mesures liées au coronavirus. De nombreuses personnes à la recherche d'un emploi ne se sont pas déplacées par crainte de contagion. Trois à quatre fois moins de visiteurs se sont présentés.
Nos récits de la journée
Amélie
J'ai bien aimé cette journée du forum. C'est une journée intéressante en terme de découverte des métiers On a pu aller sur plusieurs stands et se renseigner sur d'autres corps de métiers, par exemple la gendarmerie, l'armée de terre... Aussi, le fait d'organiser l'accueil nous a permis d'apprendre à être à l'aise pour parler à des inconnus.
Ophélie
Le forum des métiers est une bonne activité car nous sommes tout au long de la journée en lien direct avec les personnes .Nos activités, durant cette journée, ont porté sur l'accueil des personnes. Nous les avons guidées et informées sur le forum. C'est aussi une bonne occasion de trouver des stages.
Amina
J'ai trouvé l'organisation de cette journée correcte, mais c'était un peu long car il y avait peu de visiteurs à cause du COVID-19. C'était intéressant de discuter avec les entreprises. L'année prochaine, j'espère qu'il y aura plus de stands "service à la personne".
La classe de 1ère SAPAT
MFR St Philbert de Gd Lieu
Les apprentis en CAP MBC à la rencontre de témoins et survivants de la Shoah
Notre classe (CAP Maintenance des Bâtiments de Collectivités 2e année) axe le cours d’histoire, cette année, sur la France antisémite pendant la Seconde Guerre mondiale, et la Shoah.
C'est ainsi que notre projet, qui s'inscrit dans ce thème, a été validé et financé par le Conseil régional dans le cadre de ses Actions éducatives.
Nous avons commencé par faire des recherches aux Archives départementales de Loire Atlantique, sur les familles juives déportées de Châteaubriant.
Nous avons ensuite rencontré M. André Sinenberg, castelbriantais témoin de la Shoah, puisqu’il a été interné à Drancy avant d’échapper à la déportation vers le camp d’Auschwitz, alors qu’une partie de sa famille y a été assassinée.
Il nous a montré des monuments érigés à Châteaubriant pour leur rendre hommage. Ce sont des monuments importants pour qu’on se souvienne de ce qui s’est passé, et pour se dire à tout jamais : « Plus jamais ça ! ».
Ce qui nous a marqué, c’est qu’il y pense souvent, plus de 70 ans après, surtout avant de s’endormir…
Ce qui nous a touché, c’est quand il nous a dit qu’il avait dit au revoir à son cousin, sa tante et ses oncles, en larmes, en se disant qu’ils ne se verraient plus…
Rencontre avec une rescapée d'Auschwitz
Le 30 janvier 2020, on a rencontré Yvette Lévy, rescapée du camp d’Auschwitz, à l’Hôtel de Région. Elle aussi, 75 ans après, en fait parfois des cauchemars. On a été marqué par les conditions horribles de sa détention, des travaux forcés, du mauvais accueil de certains Français quand elle est revenue du camp… On se rend compte qu’on a de la chance de pouvoir rencontrer des témoins de cette affreuse période. Ils sont très âgés.
On se rend plus compte de ce qui est arrivé et ça nous touche beaucoup plus, que de le voir juste en cours, et au travers de vidéos.
Le Mémorial de la Shoah de Paris nous a prêté une exposition sur ce centre de mise à mort. D’autres classes de la MFR sont venues la voir.
On en a profité pour leur parler des panneaux qu’on allait faire sur le parcours des familles juives de Châteaubriant pour mieux comprendre cette période. On les leur présentera en fin d’année.
Mercredi 4 mars et jeudi 5 mars 2020, on part en voyage d’étude en Pologne, pour visiter les lieux de culture juive à Cracovie et le camp de concentration et centre de mise à mort d'Auschwitz –Birkenau.
CAP MBC 2e année
MFR de Carquefou
En 4e, on prévoit l'avenir
A la MFR d'Aigrefeuille, un projet innovant pour aider les jeunes à s'émanciper.
Le 26 novembre 2019, trois élèves de première Bac Pro SAPAT (Services aux Personnes et Aux Territoires) sont allés interroger des jeunes de 4e.
Nous sommes allées à leur rencontre pour en savoir plus sur leur intégration, leurs stages, leurs futurs métiers ainsi que leurs projets à venir.
Quand nous les avons interrogés, treize élèves étaient présents.
Nous avons fait des statistiques : onze sur treize étaient venus à la MFR pour les stages, quatre sur treize pour être dans le monde professionnel, douze sur treize trouvaient les cours au collège trop compliqués. Cette classe est hétérogène, chaque élève a son niveau scolaire. Lors de leur intégration à la MFR, ils étaient tous un peu stressés, mais cela s’est très bien déroulé.
Nous leur avons posé une question : depuis votre arrivée, qu’est-ce qui vous plaît par rapport au collège ?
Le stage pour mieux préparer l'avenir
Dans la plupart des réponses nous avons eu : l’internat, être suivi par des formateurs, de meilleures notes, plus de concentration. Ils aiment aussi être parrainés par les terminales Bac Pro pour avoir de l’aide en étude et si besoin se confier. Mais aussi, les 4e prennent surtout exemple sur les terminales.
Les 4e font aussi des stages. La majorité d’entre eux sont dans le milieu de l’artisanat (manuel) et cinq élèves sur treize n’apprécient pas leur premier stage. Au cours de l'année, ils ont pu surmonter un certain nombre de difficultés, comme la timidité ou le fait d'évoluer toute la semaine avec des adultes.
Les 4e ont un projet qui est sur le développement des compétences transversales. Le but est d'acquérir des compétences, des savoirs êtres dans l’objectif que chaque jeune, cible ses talents et qu’ils répondent aux besoins des recruteurs de demain.
Intégration d'une
nouvelle élève
Début février, une nouvelle élève est arrivée. Nous lui avons posé des questions sur son orientation et son intégration.
Elle s'est super bien intégrée (garçons et filles) et elle aime bien l'internat, c'était sa première semaine en temps qu'interne.
Elle est plus à l'aise avec les formateurs de la MFR que de son lycée professionnel. Elle a quitté son ancien lycée professionnel car elle ne s'y sentait pas à l'aise et qu'elle commençait à faire un décrochage scolaire. Elle a pour projet professionnel d'être auxiliaire de puériculture donc de rester à la MFR pour passer sa troisième et faire un Bac Pro SAPAT.
Dans son ancien lycée c'était un self contrairement à la MFR et il n'y avait pas d'internat. Elle trouve ça normal de participer aux tâches ménagères au sein de la MFR.
Manuella, Héloïse et Justine
Classe de 1re BAC PRO SAPAT
Portes-Ouvertes à Saint-Père-en-Retz !
Vendredi 31 Janvier et Samedi 1er Février, certains élèves sont restés à la MFR pour les Portes ouvertes.
Le premier Week-end de Février, les élèves sont restés pour aider lors des portes ouvertes.
Ils ont fait la présentation des locaux aux futurs élèves. Ils ont notamment fait visiter le nouvel internat qui ouvrira bientôt ses portes. « Il y avait beaucoup de 4ème 3ème » annonce Caroline.
Ils ont aussi présenté les différentes formations et la vie résidentielle à la MFR.
Une présence appréciée
« Nous avons pu donner notre ressenti à vivre dans une MFR, qui n'est pas une école comme les autres » ajoute Jade.
Les familles ont énormément apprécié la présence des jeunes.
En effet, les futurs élèves ont posé toutes les questions qu'ils avaient. Certains ont été rassurés, pour d'autres cela a conforté leur choix. C'est aussi pour les jeunes le temps de s'exprimer et de partager leurs expériences afin de donner envie et de promouvoir l'établissement.
Jade et Caroline, élèves en 1ère BAC pro SAPAT
MFR de Saint-Père-en-Retz
La MFR Horticole de Machecoul met en place des tuteurs
Des échanges entre la classe de 4e d’orientation professionnelle et la classe de première Bac Professionnel de la MFR Horticole de Machecoul ont eu lieu lors du premier trimestre de l’année scolaire.
Il s’agissait de créer des liens dans lesquels les plus âgés se sentent responsabilisés et les plus jeunes se sentent accompagnés dans un cadre sécurisé.
Les jeunes vraiment engagés
Les différentes actions ont été proposées et animées par les jeunes.
Tout d’abord, il fallait accueillir les nouveaux élèves qui découvraient la formation par alternance en Maison Familiale et leur donner des outils, une méthode, des conseils pour les rassurer et surtout répondre à leurs interrogations.
La classe de première a donc organisé une sorte de forum table ronde où les jeunes 4e et 1re Bac Pro s’informaient et informaient les uns et les autres sur leurs différents vécus.
Les thèmes abordés étaient la vie résidentielle à l’internat, le travail d’alternance, la vie en stage, le harcèlement et la vie en collectivité, la relation avec son maître de stage.
Cet exercice de communication a été une vraie réussite et est inscrit depuis trois ans dans le plan de formation des deux classes.
Transmettre les savoirs
L’autre temps fort aura été la réalisation d’une activité sur le terrain de travaux pratiques dans le domaine de l'horticulture et du paysage. Les vingt élèves de 4e répartis par petits groupes ont été encadrés par les jeunes Bac Pro transformés en véritables chefs d’équipe. « Nous avons pu leur transmettre nos savoirs faire appris en entreprise et à la MFR » témoigne Mathieu. Pavage, plantation, rempotage... ont été réalisés par tous avec sérieux et précision le tout dans la bonne humeur et le respect de chacun.
La MFR espère que ces échanges déboucheront sur un tutorat ou parrainage durable entre grands et petits.
1re Bac et 4e
MFR de Machecoul
Des récompenses pour les BTSA ACSE
Le 21 mai 2019, nous sommes allés au Grand Rex, à Paris, pour recevoir des prix en compagnie de Jean Dujardin.
Nous sommes étudiants et apprentis en BTSA Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise agricole (promotion 2018-2020). Dans le cadre du concours Je filme le métier qui me plaît, nous avons présenté trois vidéos que nous avons réalisées. Deux d’entre elles ont été récompensées, « Agri 2.0 » a remporté un Clap d’argent et « Les 24 heures de l’agriculture » a remporté un Clap de bronze.
C’est un projet que nous avons réalisé à la MFR. Il nous a permis de présenter notre métier d’agriculteur/agricultrice au grand public en insistant sur les avancées technologiques du domaine.
Ce concours était aussi, pour nous, l’occasion de découvrir le montage et la réalisation de vidéos.
Quelque chose de nouveau pour nous !
Utiliser la vidéo était pour nous quelque chose de nouveau, un autre mode d’expression pour présenter nos métiers et l’agriculture. L’objectif était de traiter le domaine de l’agriculture sous différents angles. Par exemple, dans la vidéo Agri 2.0 l’utilisation des nouvelles techniques et donc du numérique est mise en évidence. Nous avons voulu montrer l’évolution du métier car ce ne sont plus de vieilles méthodes archaïques mais bien les nouvelles technologies qui accompagnent les agriculteurs dans leur quotidien.
Dans la seconde vidéo, Les 24 heures de l’agriculture, le groupe a voulu montrer la journée type d’un agriculteur dans une ferme de vaches laitières. C’est parfois une journée qui commence tôt le matin et se termine tard le soir. Toutes les missions quotidiennes sont montrées par la vidéo pour permettre aux spectateurs de se projeter dans ce métier.
La troisième vidéo, Le tandem’er la nature, présente l’agriculture sous différents aspects. Nous avons voulu montrer qu’il existe plusieurs agricultures aujourd’hui à travers le maraîchage, la ferme pédagogique, la viticulture, la production laitière et bovine, la vente directe. L’important était de montrer que chacun pouvait avoir une place différente dans le monde agricole en fonction de son projet.
On n'imaginait pas gagner !
C’est un projet ludique que l’on a réalisé avec beaucoup de sérieux même si on ne s’imaginait pas gagner des prix pour nos vidéos. Et pourtant, c'est bien vrai, le 21 mai 2019, nous avons été invités à Paris à l’Académie d’Agriculture de France et au Grand Rex pour la remise de nos prix. Ce fût une journée extraordinaire et bien remplie.
Le matin nous avons commencé par la remise des prix à l’Académie d’Agriculture de France puis nous avons visité Paris en rejoignant le Grand Rex, la plus grande salle de cinéma d’Europe. Quand nous sommes rentrés dans cette salle mythique nous nous sommes sentis petit face à l’immensité de l’espace et impressionnés par le décor. Et pour rajouter encore de l’émotion, nous avons vu entrer sur la scène le parrain de cette 12e édition de Je filme le métier qui me plaît qui n’était autre que Jean Dujardin le célèbre acteur français Oscarisé pour son rôle dans The Artist.
Nous garderons en mémoire pendant encore très longtemps cette formidable journée.
Une récompense
du Crédit Mutuel
Enfin, en septembre dernier, le Crédit Mutuel Loire-Atlantique Centre-Ouest nous a récompensés pour les vidéos réalisées. Ils ont souligné le travail effectué et apprécié les présentations faites du métier d’agriculteur / agricultrice.
Si vous voulez voir les vidéos elles sont disponibles sur la chaîne YouTube de la MFR de Carquefou :
https://www.youtube.com/channel/UCGHd-vEhh3B1vZ6pErysCNw/videos
Les BTSA ACSE 2e année
MFR de Carquefou
Le forum des métiers à Châteaubriant
Les jeunes troisièmes de la Maison Familiale Rurale de Châteaubriant ont participé au forum des métiers, le 14 novembre 2019. L'objectif était de les aider dans leur orientation, en découvrant plusieurs métiers de différents secteurs, mais par une approche concrète.
La première étape de cette journée d'orientation était la visite de deux entreprises de Châteaubriant :SDI pour la sérigraphie et Idra Novacc pour la chaudronnerie. Les jeunes se sont ensuite dirigés vers le forum où les attendaient divers ateliers
Fabiola, intéressée par le secteur du bâtiment, a pratiqué la pose de faïence, avec l'aide d'un apprenti ; Tom, lui, s'est essayé à la taille d'ardoises. D'autres jeunes ont pu s'initier à la conduite de tracteurs ou à la pose de pavés pour un dallage de terrasse.
Une journée riche qui va permettre à nos jeunes de poursuivre leur orientation.
Les 3e
MFR de Châteaubriant
Entretenir le matériel agricole : une affaire de filles, aussi !
Céline (seconde bac pro agroéquipements) et Gladys (CAP maintenance des matériels agricoles) ont échangé sur leur début de formation. Seules filles de leur groupe, elles se préparent à un métier que peu de femmes pratiquent.
Gladys : « Comment tu le vis d’être la seule fille de ta classe ? »
Céline : « C’est parfois dur de s’imposer, en particulier à l’atelier, mais en général je le vis bien. Et toi ?
Gladys : « Au début, il a fallu que je fasse ma place. Comme la formation me plait et qu’on fait un peu de tout, je trouve ça bien d’être avec des garçons. En plus, certains sont devenus des copains. »
Céline : « Moi aussi, je me suis fait des amis dans la classe et dans les autres groupes de la MFR. »
Gladys : « Comment ça se passe en entreprise ? »
Céline : « Très bien, je ne pense pas que mon métier n’est réservé qu’aux hommes. C’est sûr que je suis moins physique qu’un gars, mais je me débrouille. »
Gladys : « Oui, je suis d’accord. J’ai tout de suite été bien intégrée dans mon entreprise. Les charges sont parfois lourdes mais il y a toujours des outils adaptés à nos besoins. Mon maître d’apprentissage m’aide pour faire mon travail d’alternance. Il y a aussi un apprenti en deuxième année qui me file un coup de main si besoin. »
Céline : « C’est vrai, le fait d’être une fille peut aider parfois. On se fait peut-être moins engueuler qu’un gars si on fait une bêtise. Et si c’était à refaire ? »
Gladys : « Je referais exactement la même chose, surtout que j’aimerais continuer sur un bac pro agroéquipement, comme toi. »
Céline : « Bon courage à toi pour le CAP, on se revoit en bac pro alors ? »
Gladys : « Non, j’aurai une année de retard sur toi. Je rentrerai en première quand tu seras en terminale. Tu pourras me donner des conseils sur la formation ? »
Céline : « Pas de problème ! »
Pour conclure, on peut dire que si Céline et Gladys se sentent bien, peut-être que certains garçons de la classe y sont pour quelque chose. D’ailleurs, Nathan (CAP) dit que le métier se diversifie et qu’on voit de plus en plus de filles en mécanique ou en conduite.
Gladys et Céline
MFR Val de Logne

Servis sur un plateau !
Les CAP Crémier-fromager mettent en valeur des fromages AOP sur plateaux.
Le métier de crémier fromager est un métier de passionné.
En plus de ses connaissances précises sur la grande variété de fromages existant en France, le fromager sait les sublimer, et les mettre en scène afin de réveiller les papilles gustatives des consommateurs.
Selon l'occasion, il vous oriente sur les choix de fromages et la manière de les déguster pour savourer votre plateau.
Des goûts
et des couleurs
Chaque fromage est identifié par un petit fanion, afin d'en connaître son origine et sa particularité ; de plus, un petit numéro sur l'étiquette vous indique l'ordre de dégustation des fromages pour en apprécier pleinement les saveurs.
Les jeunes apprentis fromagers, Kylian et Sidy se sont initiés à la découpe des fromages à l'aide de Sacha Defer, maître fromager.
Ce dernier leur a enseigné les techniques et outils à utiliser pour garder toute la finesse et l'arôme du produit.
L'aspect artistique est important puisque c'est d'abord la vue qui est sollicitée. Les fromages sont découpés et présentés sous forme de cornets de frites, de sapins, ou en damiers.
Ils sont souvent accompagnés de notes de couleurs comme des fruits ou des épices qui vont contribuer à révéler les saveurs des fromages.
Les CAP Crémier fromager
MFR de Châteaubriant
Ça roule pour les 4e !
Activité cyclo-cross en partenariat avec le cyclo-club de Châteaubriant.
La classe de 4e de la Maison Familiale de Châteaubriant est résolument sportive ! En effet cette année les jeunes vont bénéficier d'activités sportives en plus de leurs cours d'EPS, afin d'élargir leur vision du sport, et de leur redonner envie de pratiquer dans une association, tout en bénéficiant d'un intervenant qualifié dans l'activité proposée.
La maîtrise du vélo
Benoît Cloarec, éducateur sportif au Cyclo-club Castelbriantais, a encadré pendant trois mois, tous les mardis après-midi, plusieurs séquences, avec dans un premier temps, les parcours avec plots et obstacles, puis la découverte de la pratique sur la piste du vélodrome de Châteaubriant avec des vélos spécifiques pour la course et enfin l'apprentissage du VTT, avec passage sur plusieurs types de terrains, en forêt, avec du slalom entre les arbres, sur des bosses et des descentes.
Confiance et bien-être
Le bilan des jeunes sur cette activité cyclo est très positif, car en plus d'avoir ressenti des émotions intenses, tous ont exprimé le fait d'avoir retrouvé le goût de l'effort physique, gagné en confiance à travers leur progression lors des divers ateliers, et redonné l'envie de pratiquer à nouveau un sport dans une association.
Le second trimestre sera consacré au sport de raquettes, avec le tennis, le squash et le padel.
La classe de 4e
MFR Châteaubriant
Les jeunes en 4e fabriquent du jus de pomme
Nos jeunes, en 4e à la MFR de Châteaubriant, sont allés à la cueillette de pommes dans le verger d'Eric Papon, voisin de Tanguy, animateur à la MFR. Afin de limiter le gaspillage, Eric leur a proposé de ramasser les fruits et d'en faire du jus.
Un mercredi matin d'octobre, nos jeunes cueilleurs ont ainsi récolté 175 kilos de pommes !
Après un pique-nique champêtre, les voilà partis pour l'étape du pressage à l'association "Le fruit a son jus", située sur la commune de La Grigonnais et dont Eric Papon est adhérent. Les jeunes ont participé à toutes les phases de la fabrication, à savoir le broyage, le pressage, la pasteurisation et enfin l'embouteillage. Ils sont revenus contents de leur journée et ont rapporté 96 bouteilles de jus.
L'occasion de découvrir un savoir-faire, de goûter un produit local et naturel, tout en agissant de façon éco-citoyenne, puisque l'on montre aux jeunes que l'on peut utiliser des bouteilles de verre réutilisables, et non du plastique.
Ce délicieux jus est ensuite proposé à la dégustation à la MFR lors du goûter des jeunes et de l'accueil des familles.
Les jeunes 4e
MFR de Châteaubriant
Menuiserie : une entreprise pas comme les autres
Céline a 29 ans, elle est apprentie en 2e année de BP menuiserie. Elle travaille dans une entreprise un peu particulière, spécialisée dans la construction de Tiny House.
Une tiny house,
qu'est ce que c'est ?
On pourrait traduire par "toute petite maison", une habitation format réduit posée sur une remorque. Populaire aux États-Unis, ce genre de maison se développe progressivement en France. C'est ce type d'habitat qui est la spécialité de l'entreprise Baluchon.
Dans leur atelier situé au Pallet, il y a toujours une ou deux tiny house en construction. Tout est sur mesure et part de l'envie et du mode de vie des clients. Certains cherchent un résidence principale, d'autres un logement d'appoint à poser sur un terrain de loisirs. Tous sont à la recherche d'une plus grande proximité avec la nature, d'un mode de vie plus écologique et plus économique. Plus petit, une tiny house coûte moins cher qu'une maison classique. En revanche, on y retrouve le confort de base : cuisine,salon, coin nuit en mezzanine, salle de bains et toilettes.
Être apprentie
chez Baluchon
En apprentissage, Céline intervient à différents niveaux de la construction et réalise des activités variées : fabrication et pose de toilettes sèches, de lambris, de bardages, de bibliothèques, de placards, d'ouvertures... Grâce à cette diversité, Céline développe de nombreuses compétences qu'elle pourra valoriser sur des constructions plus classiques. De plus, elle nous dit ne jamais se lasser car aucune maison n'est identique.
Les BP menuisiers
MFR Cisson
Les jeunes se préparent à sauver des vies
Les CAPA 2 participent à une journée de formation sur les gestes de premiers secours.
Nous sommes deux jeunes reporters de la classe de première SAPAT et nous allons vous parler de la journée de formation "Prévention - Secours Civiques" (PSC1) qui s'est passée au sein de notre établissement.
Cette formation s'est déroulée le 19 novembre 2019 pour la classe de CAPA 2 SAPVER de la MFR d'Aigrefeuille. Les élèves étaient encadrés par deux anciens pompiers.
Nous sommes donc allés à la rencontre des jeunes et des formateurs de l'UDSP (Union Départementale des Sapeurs Pompiers) pour assister à une partie de cette journée de Prévention et Secours Civiques de niveau 1.
Un encadrement
par des professionnels
Vingt élèves ont pu bénéficier des conseils de René Pastor et Rudy Briand. M. Briand a commencé à être formateur en 1982, quant à M. Pastor, il est fier de former des personnes aux gestes de premiers secours depuis 1974 dans le département de Loire-Atlantique.
Au programme de cette journée, la prévention des accidents de la vie courante : protection, alerte et protection des populations, obstruction des voies aériennes par un corps étranger, hémorragies externes, plaies, brûlures, traumatismes, malaise, perte de connaissance et que faire en cas d'arrêt cardiaque.
Nous avons interrogé les élèves individuellement ou en groupe. La plupart d'entre eux ont apprécié. Ils ont trouvé tout cela très intéressant, malgré le manque de pratique pour certains.
Un plus pour les futurs
métiers du service
à la personne
Certains jeunes font déjà partie des jeunes sapeurs pompiers, d'autres ont passé un brevet de secourisme, mais tous ont apprécié de voir ou revoir les rudiments des gestes de premiers secours.
Des journées identiques sont prévues tout au long de l'année avec d'autres groupes (la classe de terminale et celle de troisième). Nous espérons que cette formation pourra susciter des vocations et qu'elle pourra servir aux jeunes dans leurs futurs métiers auprès des enfants ou des personnes âgées.
Théo et Léa
Classe de Première
BAC PRO SAPAT
L'avis des élèves de la MFR d'Aigrefeuille sur les réseaux sociaux
Un questionnaire pour en savoir plus sur notre utilisation du numérique.
Nous avons réfléchi en équipe pour élaborer un questionnaire simple que nous pourrions exploiter après avoir posé les questions à certaines classes.
Nous avons mis cinq questions dans ce fameux questionnaire.
Nous avons fait passer ce questionnaire sur les réseaux sociaux à trois classes, les 4e, les Capa 2 et les Bac Pro 1.
Classement
des réseaux sociaux
La première question était de classer dans l’ordre de préférence les réseaux sociaux comme Facebook, Snapchat, Messenger, Tweeter, Instagram, WhatsApp, Tiktok, YouTube et Linked in. Les résultats des trois classes ont fait que Instagram est le plus utilisé suivi d’une égalité de YouTube et Snapchat et en troisième position Messenger.
Harcèlement ?
La deuxième question était si nous avons connu ou entendu quelqu’un qui a vécu un harcèlement sur les réseaux sociaux sur les 47 élèves. Il y a 32 votes qui nous confirment qu’ils connaissent ou ont entendu un harcèlement sur les réseaux. Trouvez-vous cela normal ???
Combien de temps ?
La troisième question était de savoir combien de temps un jeune peut passer sur les réseaux sociaux.
7 élèves y passent 10 à 30 minutes, 24 élèves y passent 1 heure et plus par jour.
34 élèves vont sur les réseaux tous les jours, 2 élèves y vont rarement, 1 élève y va une fois dans la semaine et un élève y va tous les deux trois jours.
Pour quoi faire ?
La quatrième question était de savoir ce que les élèves font sur les réseaux sociaux.
32 élèves y vont pour discuter/échanger. 30 élèves y vont pour regarder par curiosité et 24 élèves y vont pour partager des moments/actions.
Pour ou contre ?
La cinquième et dernière question était de savoir si les parents d’élève étaient plutôt pour ou contre les réseaux sociaux.
Sur les 47 élèves, il y a 32 parents sont pour et 9 sont contre.
Snapchat
Sur Snapchat nous pouvons faire les "flammes" c'est à dire s'envoyer des photos snapchat tous les jours, voire deux fois par jour, afin de les avoir et de les garder le plus longtemps possible. Nous avons les flammes à partir du troisième jour, 365 ou 366 jours sont équivalents à 1 an.
Sur Instagram, nous pouvons publier des moments en vidéo ou photo pour que toutes les personnes abonnées à un compte puissent les voir, nous pouvons aussi mettre notre compte soit en privé, soit en public. On peut aussi aimer les photos et vidéos, ce qui affiche sur l'écran un grand coeur blanc et ensuite il disparaît, on peut aussi commenter et partager soit en privé ou alors le partager vers un autre réseau social.
Youtube
Youtube est une application de type divertissement sur laquelle nous pouvons trouver des tutos, des vidéos sur des jeux vidéo. Youtube est principalement utilisé pour écouter tous les genres de musique et ensuite s'abonner, liker grâce au pouce bleu mais aussi activer la cloche qui vous donnera une notification, quand la personne, avec qui vous vous êtes abonné, a sorti une nouvelle vidéo.
Harcèlement
Lors de ce sondage, nous avons remarqué que beaucoup de jeunes avaient vécu des situations de harcèlement plus ou moins dures dans leur parcours scolaire ou celui d'un copain ou d'une copine. Très souvent, cela avait commencé par les réseaux sociaux.
Nouvelle génération
On en déduit que les parents des élèves sont plutôt pour, puisque eux même s'inscrivent sur les réseaux. Pour certains, c'est pour "surveiller" leurs enfants ou tout simplement pour se mettre à la page de la nouvelle génération numérique.
BRANGER Maêva et ROCHETEAU Anaîs
Les reporters
Première BAC PRO SAPAT


Les ados analysent leurs réseaux sociaux
Les jeunes de la MFR de St Philbert de Grand Lieu évoquent leur relation au monde des réseaux sociaux en moins de 280 caractères.
Temps passé sur les écrans, relation aux médias, fake news, lien aux réel... le rapport qu'entretiennent les jeunes aux réseaux sociaux est toujours sujet à discussion. L'interprétation qu'en font les adultes en est une autre.
Pour connaître plus finement leur attachement à ce monde, voici une enquête et les témoignages des jeunes de Seconde et Terminale de la MFR de Saint Philbert de Grand Lieu.
Suite à un débat les ados ont répondu brièvement à ces questions : Pourquoi utilisez-vous les réseaux sociaux ?
Quelles sont les limites de l'utilisation des réseaux sociaux ? Voici les clés de leurs lectures... sans filtre.
Le témoignage de Benjamin
J'utilise les réseaux sociaux pour passer le temps ainsi que me divertir, j'utilise principalement insta et snapchat. Je trouve aussi des inconvénients comme le cyber-harcèlement qui peut être dangereux et pousser les gens au suicide.
Le témoignage de Marina
J'utilise les réseaux sociaux pour parler à mes amis et regarder des publications sur snap et insta.
Le témoignage de Alexis
Je vais beaucoup sur les réseaux, snap et insta, pour parlez à mes potes et aussi pour regarder des vidéos drôles.
Le témoignage de Lucie
Je vais sur les réseaux sociaux pour me renseigner sur des trucs. Le cyber-harcèlement est l'un des gros problèmes de ces réseaux.
Le témoignage de Maïlis
Je vais sur les réseaux sociaux pour me divertir c'est comme un passe-temps et c'est grâce aux réseaux sociaux que je communique avec mes potes.
Le témoignage de Maonna
Je vais sur les réseaux sociaux quand je ne suis pas avec mes potes ou quand je ne regarde pas netflix, sinon je m'ennuie tout le temps et c'est aussi pour me divertir, c'est donc pour ça que j'y vais.
Le témoignage de Lucie :
Je vais sur les réseaux sociaux car quand il n'y a pas de réseau c'est pratique, aussi pour parler avec mes amis, envoyer des photos, pour faire passer le temps quand je ne sais pas quoi faire.
Le témoignage de Violette
Je me suis inscrite sur les réseaux sociaux car c'était pratique de parler avec les copains et suivre des gens mais je me rends compte de plus en plus qu'internet devient vraiment dangereux, il faut donc faire attention.
Le témoignage de Léa :
Je me suis inscrite sur les réseaux sociaux quand j'étais jeune car c'est un moyen de discuter à distance avec mes amis ou ma famille. Les réseaux prennent beaucoup de place dans notre génération.
Le témoignage de amelia :
Je me suis inscrite sur les réseaux sociaux quand j'avais 12 ans. J'ai commencé par instagram et puis je me suis inscrite sur snapchat , ça permet de communiquer avec mes amies ou ma famille
Le témoignage de Manon :
Je me suis inscrite sur les réseaux sociaux quand j'avais 13 ans, j'ai commencé par snapchat, facebook, instagram, pour pouvoir communiquer avec mes amis, ainsi que passer mon temps libre quand je m'ennuie.
Le témoignage de Yanick :
Complètement pour passer le temps.
Il faut aussi faire attention a ce que l'on écrit sur les réseaux sociaux. Car 'aujourd'hui, il y a beaucoup de patrons qui regardent nos fils d'actualités sur les réseaux sociaux avant de nous embaucher.
Le témoignage d'Angélina :
Je me suis inscrite sur les réseaux sociaux comme snap, instagram, tik tok mais j'ai été punie donc du coup maintenant je ne vais plus sur les réseaux sociaux .
Le témoignage de justine :
J'utilise snap, intargramme, watts app, mensenger, discorde. Je les utilise tous car certains de mes amis n'ont que un réseau que d'autres n'ont pas. Mais j'ai pour principe de ne rien poster sur aucun des réseaux afin de ne pas publier ma vie personnelle et nuire à ma vie professionnelle.
MFR St Philbert de Grand Lieu
Harcèlement scolaire et réseaux sociaux, parlons-en !
Interrogés sur l'impact des réseaux sociaux, des apprentis électriciens de la MFR de Saint Étienne de Montluc ont été invités à réfléchir ensemble sur un sujet qui les concerne directement : la relation entre les jeunes à l'école.
Deux témoignages viennent illustrer leur réflexion et leur envie d'agir. Ce sont ceux de Lilian Lourdault et d'Alexandre Plaquin.
Habitués à photographier grâce à leur téléphone portable, le groupe des apprentis, sur proposition de leur professeure ont aussi réalisé une photo pour illustrer leurs réflexions.
Communiquer
grâce à une affiche
« Dans le cadre de notre travail d'alternance sur la thématique du harcèlement scolaire, nous avons échangé entre nous en cours de français avec l'aide de la professeure. Le problème qui se posait, c’était qu’il n’y avait pas d’affiches dénonçant cela dans l’établissement. Nous avions donc eu le projet de créer une affiche dénonçant le harcèlement scolaire qui serait placardée dans l’établissement. Ce projet a duré un mois. Notre groupe classe (10 élèves) a travaillé avec notre professeure de français et en collaboration avec notre Directrice. Ce projet est encore en cours, nous proposerons une idée d’affiche à notre directrice courant Mai » nous raconte Lilian Lourdault, un membre du groupe.
Libérer la parole
« Nous avons pu remarquer que le harcèlement était partout et je pense même qu’on a tous vu une scène de harcèlement. Notre travail a constitué avec l’ensemble de la classe de seconde de proposer un article et des affiches pour les journaux des MFReporter pour dénoncer le harcèlement scolaire. On voudrait que ceci s’arrête. On pense que pour cela les victimes, les personnes concernées devraient en parler. Nous savons que c’est difficile, mais tout le monde en est capable. Alors à qui en parler ? Vous pouvez en parler à vos familles, à une personne de confiance. Vous avez aussi à disposition un numéro de téléphone pour en parler. Ces gestes de harcèlement oral ou physique sont punis par la loi. On peut payer une amende de plus de 10 000 euros et même écoper de la prison. Alors parlez, vous verrez vous vous sentirez mieux. La parole est la liberté, la liberté de punir ces personnes qui vous ont fait du mal à vous comme à d’autres personnes » complète Alexandre Plaquin, autre apprenti électricien.
L'activité a permis à tous de partager et dire ce qu'ils ont pu, parfois, observer pendant leurs années "collèges".
L'entrée en apprentissage génère un nouveau climat scolaire mais ils restent attentifs et très conscients que de telles situations sont à signaler quel que soit le lieu.
Les apprentis Bac pro
MFR de Saint-Etienne de Montluc
Les BTSA "Aménagements paysagers" visitent la République Tchèque
La ville aux mille clochers a accueilli les BTSA en septembre 2019.
Du 23 au 27 septembre 2019, les 18 apprentis de la classe de deuxième année de BTS se sont envolés vers la ville aux mille clochers, Prague, capitale de la République Tchèque. Ce voyage d'études s'est effectué dans le cadre d'un Module d'Initiative Locale.
L'objectif premier de celui-ci était de permettre aux apprentis de découvrir et d'analyser des pratiques de développement durable dans la filière paysage dans le cadre d’une ouverture interculturelle et professionnelle.
Ainsi, avant notre départ, nous avons visité différents lieux à proximité de Nantes par exemple le cimetière de la Bouteillerie et le Service des Espaces Verts de la ville de La-Chapelle-sur-Erdre, afin de pouvoir effectuer un comparatif avec les pratiques pragoises.
La République Tchèque est membre de l’Union Européenne depuis 2004 et Prague a bénéficié de fonds européens pour sa mise en valeur architecturale.
Voir le parc Stromovka
et le jardin botanique
Une fois installés à notre hôtel, nous avons entamé nos visites. Notre première journée fut consacrée, en matinée, à la découverte du Parc Stromovka. Ce parc se situe en plein cœur de la ville de Prague. Créé vers la moitié du XIIIe siècle, il fut d’abord une réserve de chasse royale. Aujourd’hui, on y trouve de nombreuses aires de jeux ainsi que des chemins et des allées goudronnées pour les sportifs. Actuellement sa surface atteint 95 ha.
En après-midi, nous sommes partis visiter le jardin botanique de Prague. D’une superficie de 52 ha, il a été créé en 1969. Il est situé à l’extérieur de la ville de Prague sur les hauteurs des monts Troja. Ce jardin possède plus de 10 000 espèces de fleurs et de plantes dont des plantes vivaces, des plantes à bulbes, des collections d’iris et de pivoines. Mais il est aussi composé d’une serre de 750 m2 composée d’une collection de plantes méditerranéennes et désertiques. On y trouve aussi un jardin de type japonais.
Le jardin du palais Wallenstein et le jardin royal
Le lendemain nous avons visité le jardin du palais Wallenstein. Créés vers 1620, les jardins de Wallenstein sont des jardins typiques de la Renaissance, avec son jardin à la française, son bassin peuplé de carpes chinoises énormes et des paons de toutes les couleurs . C’est un lieu idéal pour se détendre.
Finalement, nous avons terminé nos visites de jardins par le jardin royal de Prague. Celui-ci fut créé par le souverain Ferdinand 1er en 1538 pour l’aménager en tant que palais d’été. Ce jardin créé par l’architecte Giovanni Spati et fini par G.Maria del Pambio est l’expression la plus pure de la Renaissance italienne. A travers ce jardin on peut découvrir une allée de grands platanes agrémentée de quelques fontaines ainsi que de parterres de fleurs représentant des symboles de la royauté. Ce jardin est sur les hauteurs de Prague et nous pouvons donc admirer une grande partie de la ville.
Cette expérience européenne fut possible grâce à de nombreuses actions de financement : vente de chocolats et de brioches, tombola, inventaires.
Les apprentis sont revenus séduits par ce séjour, dépaysant et enrichissant.
Les BTSA AP 2ème année
MFR de Carquefou
Des Bac Pro SAPAT en stage au Portugal
Dans le cadre de leur formation du Bac Pro SAPAT, Quentin et Luc, en terminale à la MFR de Saint-Père-en-Retz sont partis en stage mobilité avec Erasmus.
Du 17 Octobre au 14 Novembre 2019, ils sont allés à Braga, une petite ville près de Porto.
Direction le Portugal
Pendant 4 semaines, ils se sont intégrés au sein du centre social Father David. « J’étais à la crèche le matin avec des bébés et l’après-midi avec des enfants de 2 à 3 ans » indique Luc. « Toute la journée j’étais en école maternelle avec des enfants de 5 ans et plus » ajoute Quentin. Lors du séjour, les élèves ont assisté les aides-soignantes et les puéricultrices. Ils donnaient à manger aux bébés, ils les couchaient, les changeaient et jouaient avec eux. « Nous avons été très bien accueillis tout le long du stage par les professionnels qui nous encadraient malgré la barrière de la langue au début un peu compliqué. "Le personnel nous comprenait quand même grâce à des outils tels que google traduction par exemple. » rigolent les garçons.
Une fête traditionnelle
« Le 11 novembre, nous avons eu la chance d’assister à la fête des marrons lors de laquelle nous avons fait des activités manuelles et créatives. » se souvient Luc. Cette fête traditionnelle est appelée "Magusto". Toute la journée, les participants dégustent des marrons chauds arrosés de "Jeropiga", une boisson sucrée qui est composée d'eau de vie et de vin.
Un stage
pas comme les autres
Ce stage à l’étranger leur a aussi permis de se projeter dans l’avenir et d’être autonome et responsable. « Si c’était à refaire nous n’hésiterions pas une seconde ! » précisent les garçons.
Luc et Quentin
Terminale SAPAT
MFR de Saint-Père-en-Retz
Les 3e à la découverte de la Mayenne
En octobre dernier, les jeunes étudiants de Saint Philbert de Grand Lieu sont partis en Mayenne à la recherche de leur Histoire.
Rappelons que les élèves sont inscrits en classe de 3e "découverte des métiers". Ce voyage d'étude, organisé du 21 au 23 octobre et orienté sur l'enseignement de l'Histoire, avait aussi pour but de créer une dynamique de groupe en ce début d'année scolaire.
Ces 3 jours ont été organisés l'année dernière par la classe de 1ère pour les 3e dans le cadre de l'enseignement Module d’adaptation professionnel . Les élèves ont choisi d'échanger avec la MFR de Craon en Mayenne. Un pique-nique d'accueil les attendait à la descente du car.
Dès l'après midi, la première visite amena nos jeunes étudiants vers la ville de Jublains pour y découvrir un site de thermes gallo-romain ; 4 heures de route de 2 millénaires d'histoire !
Des jeux pour se construire
Pour répondre à l'objectif de cohésion, la première veillée fut partagée autour de jeux de société.
Aussi, la visite du musée des déportés à Laval a été ponctuée par un Jeu de l'oie géant sur la thématique de la 2e Guerre mondiale en France et dans le monde. D'autres moments du voyage furent consacrés à ces temps ludiques où le partage est synonyme de sourire.
Plus vieux que Jules César !
Peut-on remonter plus loin que nos ancêtres gaulois et romains ? La visite de deux grottes a permis de répondre à cette question. Les formations glacières, datant de plusieurs millions d'années ont étonné les jeunes, leur rappelant notre petitesse face à l'immensité géologique.
A la découverte des métiers
Ce séjour avait aussi pour but de sensibiliser les étudiants à des domaines professionnels variés. Ainsi, deux temps forts ont été organisés. Le premier, s'est orienté autour de la visite de l'usine de fromagerie et de laitage Lactalys. La dégustation de fromage a été appréciée par Nicolas.
Le dernier jour a emmené les jeunes en direction du "refuge de l'Arche" à Chateau Gontier. Cette structure accueille des animaux abandonnés ou blessés. Julie fût particulièrement émue par la situation de ces animaux.
Objectifs remplis
A ce jour, le groupe classe vit bien, même très bien. La bonne humeur est quotidienne. Des rapprochements se sont faits entre élèves. Des couples se sont même formés. Certains cours sont encore dispensés aujourd'hui sous forme ludique. Des tests de rapidité, des mimes, des jeux de rôles et même un Escape Game en mathématiques organisent la transmission de connaissances.
Fabien pour la classe de 3e
MFR St Philbert de Grand Lieu
Partis pour une cohésion de groupe
Les 4e ont réalisé un voyage d'étude sur l'île de Noirmoutier du 14 au 17 octobre 2019.
« Le centre d’hébergement était très bien, mais le climat était pluvieux et venteux » nous dit Thomas. « J’ai bien aimé le paddle et le vélo » ajoute Nathan mais Ethan précise tout de même qu'« on n’avait pas le droit de faire des wheelings ». « Le deuxième jour était instructif : on est allé à la coopérative de sel » nous raconte Tito dans son bilan.
« La visite de la SNSM sur le bateau était super intéressante » souligne Ethan. Victorien précise : « J’ai aimé quand on a été reçu par un saunier qui nous a appris son métier ». Et Ethan témoigne : « J’ai trouvé que c’était une bonne action de dépolluer la plage du Mardi gras ».
Bilan global : « J’ai vraiment aimé ce voyage, enrichissant en découverte, en histoire et en activité sportive » résume Nolan. « Je me sens mieux intégré dans la classe, j’ai adoré ce séjour » conclut Loane.
Les jeunes en 4e
MFR de Machecoul
Un nouvel internat à Saint-Père !
Cette année, la MFR de Saint-Père-en-Retz a ouvert les portes de son nouvel internat pour les élèves de la classe de terminale Bac Pro SAPAT. C’est un internat moderne et chaleureux qui a été construit.
A la rentrée de septembre 2019, les élèves de la classe de Terminale ont eu la grande surprise de pouvoir inaugurer le nouvel internat situé dans le nouveau bâtiment à la MFR. Les travaux avaient avancé plus vite que prévu !
"Les chambres sont plus spacieuses, calmes et lumineuses. Nous sommes aussi moins nombreuses par chambre." précise Chloé. "L’année dernière lors de la commission des travaux, nous avons pu choisir les couleurs des murs des chambres, des couloirs et même du sol ! c’est assez satisfaisant de voir le résultat. Les couleurs sont vives, accueillantes et apportent la bonne humeur" ajoute Lomane.
Une salle de bains privée
Les élèves insistent aussi sur les salles de bains « Nous avons enfin notre propre salle de bains ; c’est un véritable luxe. Nous avons l’impression de dormir à l’hôtel. »
Aussi, le nouvel internat est équipé d’une chambre PMR (Personnes à Mobilité Réduite) et d’un ascenseur pour les personnes en situation de handicap.
Pas seulement un internat !
Dans ces nouveaux locaux, nous retrouvons au rez de chaussée d’autres espacesdédiés aux loisirs comme par exemple la salle télé, la salle de jeux calmes... Ici aussi, certaines élèves ont eu l’occasion de choisir les couleurs des locaux avec l’architecte.
Bientôt un nouveau bâtiment va être construit pour agrandir l'ancien internat et bâtir de nouvelles salles.
"Nous sommes très contentes de ces nouveaux locaux où il est agréable de vivre et plus facile de travailler" conclue Océane.
Les élèves de Terminale
MFR de Saint-Père-en-Retz
Errevan est Jeune Sapeur Pompier
Errevan est un jeune qui s'engage. Il suit une formation en alternance pour choisir sa voie professionnelle. En même temps, il exerce une activité un peu particulière. Elie, un collègue de sa classe de 3e, l’a interrogé.
Elie : Pourquoi es-tu devenu JSP (Jeune Sapeur Pompier) ?
Errevan : Parce que ma tante était pompier infirmière à Vertou et cela m’a passionné.
Combien de temps durent les JSP ?
La plupart du temps 4 ans, sauf s’il y a un problème familial ou scolaire.
Année 1 : Théorie sur l’incendie et il y a un examen de secourisme.
Année 2 : Théorie et pratique sur l’incendie et le secourisme.
Année 3 : Plus de pratique sur l’incendie et le secourisme et toujours un peu de théorie puis un brevet de secourisme pour valider l’année.
Année 4 : Beaucoup de pratique et une épreuve finale pour valider la formation.
Quelles sont les horaires des JSP ?
Tous les samedis matins de 8h à 12h, sauf pendant les vacances scolaires et cross parfois le dimanche.
Quelles sont les règles à respecter aux JSP ?
Respecter les pompiers et leur travail en les saluant, en les appelant par leur grade et non par leur nom. Respecter sa tenue, ne pas la porter en dehors de la caserne. Elle doit toujours être propre et pas abimée. Se respecter dans le groupe (aucun conflit). En résumé, il faut être exemplaire, en bonne force physique et mentale.
Pour rentrer aux JSP, que faut-il faire ?
Dans un premier temps, il faut faire une lettre de motivation, être recruté dans la caserne. Ensuite, il faut passer deux tests : un sportif (cardio et physique) et un oral sur la motivation
As-tu le droit de participer aux interventions ?
Oui, avec obligation, sauf si le danger est trop grand.
Tu veux faire ça pendant longtemps ?
Jusqu'à ma retraite, si possible. Et cela dépendra de mes heures de travail.
Errevan et Elie
MFR Val de Logne
C'est Pinder à la MFR !
Les élèves de la classe de 3e A de la MFR de Saint-Père-en-Retz pratiquent des ateliers de cirque depuis le début de l’année.
Dans le cadre de l’ESC (Éducation Socio-Culturelle), les élèves ont participé à beaucoup d’activités sur le thème du cirque.
Tout d’abord, ils ont regardé un épisode de l’émission « C’est pas sorcier » expliquant l’organisation des troupes pour monter, démonter le chapiteau et faire vivre des moments inoubliables aux spectateurs.
« J’ai été impressionnée par le temps de montage d’un chapiteau. En moins d’une journée tout est prêt pour accueillir le public. » s’étonne Amalia.
Confiance :
la clé du succès
Par la suite, les élèves ont fait des exercices de confiance entre eux. « Nous devions nous laisser tomber et rattraper par les autres. Ce n’était pas forcément un exercice facile. » rigole Julien.
Le but était de prendre confiance en eux mais aussi et surtout d'apprendre à avoir confiance les uns envers les autres.
Après cet échauffement, ils ont joué des saynètes de clown « C’était marrant, nous avons beaucoup ri » ajoute Julien.
Création et jonglerie
Il a été aussi question de créer des balles de jonglage avec des objets du quotidien comme des ballons, du riz, de la farine et de la semoule. Tout le monde peut essayer à la maison mais attention aux verres en cristal !
Tous en piste
Enfin, les jeunes sont allés deux fois au Cirque en Retz où ils ont pu tester par différents ateliers toutes les activités du cirque comme la boule d’équilibre, le slack line, le diabolo, le rouleau américain, les assiettes chinoises, le rideau…
« Ce que j’ai préféré c'est le rideau. Nous étions dans les airs. C’est une activité originale. » évoque Lenny.
« La prochaine fois que nous irons au cirque, nous allons tester le monocycle. J’avoue que je suis un peu inquiet j’ai peur de tomber. » se confie Aloïs.
En bref, l’atelier cirque enchante la classe. C’est une belle réussite. « Ça change des activités que nous faisons d’habitude » conclue Amalia.
Les élèves de la classe de 3e A
MFR Saint-Père-en-Retz
Quand la musique s’invite à la MFR
Pour la première fois à la MFR, les jeunes qui jouent d’un instrument de musique peuvent se rendre une fois par semaine à l’école de Musique de Machecoul.
Passion et talent
C’est un moment qui permet aux élèves de progresser et partager leur passion de la musique. Plusieurs instruments sont utilisés. Ainsi, Sarah joue du piano, Morgane de la guitare ainsi que Quentin, Titouan et Evan sont à la batterie.
Les jeunes sont ravis de pouvoir exprimer leurs talents. « Ca me permet d’apprendre de nouveaux morceaux et de découvrir d’autres styles de musique », disent les uns. « Cela permet de partager un moment de convivialité entre les musiciens » ajoutent les autres.
Un concert sera organisé en mai pour partager avec l’ensemble des élèves ainsi qu’avec l’équipe encadrante, le travail qui a été réalisé par les jeunes.
MFR de Machecoul
Le temps d'un clic photographique
Goran, élève de 3ème va nous faire partager sa passion pour la photo.
Depuis quand es-tu passionné de photo ?
Je suis passionné de photo depuis septembre 2018. J'ai commencé à faire des photos avec mon téléphone et j'ai ensuite investi sur un Nikon P900.
Qu'est ce qui t'a donné envie de te lancer ?
Je regarde des vidéos sur Youtube de photographes professionnels, et c'est à force de les voir dans ces vidéos que j'ai eu l'envie de faire la même chose.
Qu'est ce que tu préfères photographier ?
Je préfère photographier les paysages et les animaux, mais je fais également des événements associatifs comme le grand largue bateau à Saint-Briac sur Mer, et des manifestations et des faits divers.
Quelles sont les lieux que tu photographies ?
J'aime particulièrement aller au château de l'Hôpitau à la Chapelle sur Erdre, ainsi qu'à l'étang de la Provostière et au lac de Grand Lieu.
La photo t'apporte quoi ?
La photo me permet d'être seul avec la nature et de me rendre compte à quel point elle est belle. On ne prend plus le temps d'apprécier la beauté de ce que nous avons autour de nous.
Comment tu partages tes photos ?
J'ai créé un site internet qui est en cours de construction. Il me permet d'exposer mes photos et d'avoir des commentaires
Quelle est la tenue la plus adaptée pour se fondre dans le décor ?
J'ai dû acheter une tenue de chasse, de couleur verte, couleur de la nature avec une cagoule pour être le moins visible possible
Quelles sont les qualités pour être photographe ?
Je dirais que la qualité première à avoir, c'est la patience. Pour arriver à avoir le plus beau cliché, je passe parfois une journée complète à observer.
As-tu une petite anecdote à partager ?
Pour réaliser la photo du grand largue (bateau), j'ai été obligé d'attendre pendant deux heures les bateaux. Cependant, la Loire a rapidement monté et je me suis retrouvé dans l'eau à prendre la photo car je voulais la prendre au ras de l'eau .
Mes conseils
Il ne faut pas hésiter à se lancer. Le prix d'un appareil ne doit pas freiner à faire de la photo. Un simple téléphone peut faire l'affaire. Il suffit pour un photographe d'avoir l'oeil, l'instant, et le réflexe de prendre la photo au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard.
Goran, élève de 3e
Mfr du Val d'Erdre