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N° 23 - Avril 2021 | www.mfr-loireatlantique.fr | 14011 |
ERASMUS à la MFR de Saint-Philbert de Grand-Lieu, un projet anti COVID ! (page 10)
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Emilie, mécanicienne solidaire pour vieux vélos
Edito
Masqués !
Avant de rédiger l'édito, je prends toujours connaissance de l’ensemble des articles qui suivront car écrire un éditorial, c’est un drôle d’exercice pour moi qui ne suis pas journaliste. Je suis même allé dans un dictionnaire en vérifier la définition. Le Larousse nous dit : « Article de fond, commentaire, signé ou non, qui exprime, selon le cas, l'opinion d'un journaliste ou celle de la direction ou de la rédaction du journal, de la radio ou de la télévision ».
Bon, me voilà bien loti. J’ai commencé avec attention la lecture de tous les articles des jeunes et à un moment, je me suis arrêté. J’ai repris ma lecture au début et, soudain, cela m’est apparu comme une évidence. Toutes les photos de jeunes ne présentaient que des visages masqués ! Nous écrivions notre premier journal « pandémique ».
Cela signifierait-il que dorénavant toutes les images à venir ne dévoileront que des moitiés de visage ? Non, « Bas les masques ! » disait-on au XVIIe siècle alors que les acteurs de théâtre cachaient leurs fourberies avec cet accessoire. Ce ne sont pas des fourberies que j’ai découvertes dans ces tranches de vie, dans ces histoires du quotidien de jeunes en formation, en projet. J’ai lu de la passion, de l’engagement, de la solidarité et un esprit de cohésion parmi tous les sujets dans ces articles.
J’ai aussi vu, derrière les masques, des sourires comme celui d’Emilie, 14 ans et engagée au service des autres dès son enfance. Sa photo nous invite simplement à espérer que les masques tomberont, le plus vite possible.
C’est pourquoi, comme un espoir, un encouragement pour chacun, je m’autorise à partager avec vous une citation. Elle a croisé ma route, un jour, au détour d'une conversation entre amis, au restaurant. D'autant qu'il m'en souvienne, c'était avant... et aussi après 18 heures ; elle me semble d’actualité : « Personne ne peut porter longtemps le masque » Sénèque, philosophe latin. (- 4 avant J-C ; 65 après J-C)
Claude ERIAUD,
Président de la Fédération départementale
Le CAP AEPE en contrat d'apprentissage
Léonie Maëlle et Mélanie sont, toutes les trois, en CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance à la MFR de Saint-Père-en-Retz. Elles sont aussi les trois premières apprenties de la MFR ! Depuis le mois de septembre, elles sont en contrat d’apprentissage chez NOUNOU ADOM’ à Pornic. Nous les avons rencontrées. Elles répondent à nos questions.
Qu’est-ce que le contrat d’apprentissage ?
Léonie : Il s’agit d’un contrat professionnel. Cela nous permet de travailler tout en restant à l’école.
Maëlle : Nous sommes considérées comme des salariés, nous avons donc un salaire à la fin du mois.
Mélanie : Cela nous permet aussi de prendre de l’expérience et d’être autonome sur nos tâches au quotidien.
Qu’est-ce qui diffère du statut de stagiaire ?
Mélanie : Nous avons un statut de salarié. Nous sommes rémunérées.
Maëlle : Je ne fais plus face à la difficulté de trouver des stages dans mon domaine. J’aurai aussi une stabilité après l’obtention du diplôme.
Léonie : J’ai un employeur fixe pendant un an.
Qu’est ce que cela vous apporte en plus ?
Mélanie : Je suis, de base, quelqu’un qui n’aime pas vraiment l’école. Grâce à cette formation, je suis principalement en entreprise
Maëlle : J’aime pouvoir travailler seule et en autonomie. Ce statut d’apprentie me permet d’être considérée dans mon travail.
Comment êtes-vous accompagné en entreprise ?
Mélanie : Comme les autres salariées, nous avons un entretien avec les parents et une référente du secteur. On nous présente les enfants et la maison.
Quelles sont les qualités à avoir selon vous pour faire un contrat d’apprentissage en CAP AEPE ?
Maëlle : Il faut être autonome et avoir la tête sur les épaules. Les enfants peuvent être difficiles parfois. Il faut aussi savoir être en capacité de retransmettre les bonnes informations entre l’école ou la crêche et les parents.
Léonie : Je pense qu’avant tout il faut aimer les enfants, être disponible,
Mélanie : Une des principales qualités à avoir est de savoir être ponctuel. Il faut aussi être créative.
MFR de Saint-Père-en-Retz
Les CAP MBC ont commencé leur chef d'oeuvre !
Cette année, les CAP MBC 1 (Maintenance des Bâtiments de Collectivité) ont commencé la réalisation de leur chef d’œuvre.
Théo est en apprentissage. Il travaille dans une mairie en tant qu’agent de maintenance. Il a la chance de travailler sur des chantiers entiers. Il rénove du sol au plafond. Il a commencé sa formation en septembre. Pendant deux ans, la classe va préparer un « chef d’œuvre. Il s’agit là d’un projet particulier.
Un métier peu connu
Avant tout, Théo souhaite parler du métier d’agent de maintenance. « Un agent de maintenance, on l’associe souvent à la personne qui débouche les toilettes et qui change les ampoules alors qu’en fait c’est bien plus technique que ça. Il y a beaucoup de normes à connaître et il y a aussi plein de métiers différents. L’agent de maintenance englobe : l’éléctricté, la plomberie, la menuiserie, la peinture, le carrelage, et bien d’autres spécialités encore. Nous touchons à tous les corps de métier du bâtiment pour être apte à intervenir en cas de soucis. L’agent n’a pas d’expertise dans un domaine. Il sait s’adapter, détecter et résoudre un grand nombre de problèmes dans plusieurs domaines. Le secret, c’est la polyvalence. Nous entretenons les différents équipements pour éviter les pannes."
Promouvoir
leur formation
En effet, les jeunes vont devoir proposer un support dans lequel ils vont présenter la formation. C’est un travail sur le long terme. Ils vont devoir retracer tout ce qu’ils ont fait dans l’année. Que ce soit sur leur lieu d’apprentissage ou de stage, lors des temps de formation ou encore lors des activités en atelier.
L’objectif de ce chef d’œuvre est de donner envie à de futurs jeunes de s’inscrire à la MFR de Carquefou pour la formation du CAP MBC.
Pour le moment : surtout ce qu’on a fait en entreprise. Donner envie aux autres élèves - ≠ cours théoriques et pratiques (présentation globale) – faire des photos de l’atelier – les conditions, parler de l’examen.
Par la suite, la classe devra mutualiser les travaux et faire un seul gros rapport pour promouvoir cette formation.
Sur le plan scolaire, les jeunes vont acquérir des compétences en informatique, et dans la reformulation de texte. Ce chef d’œuvre va aussi les entraîner à se préparer pour leur dossier et oral finaux l’année prochaine.
« Ce qui est appréciable, c’est qu’on parle de ce que l’on fait. On met notre savoir-faire et notre envie en valeur. » - Théo
Théo, élève en CAP MBC
MFR de Carquefou
Prévenir et secourir
Les apprentis deviennent Sauveteurs Secouristes du Travail.
Les apprenties vente 1re année ont suivi une formation SST (Sauveteur Secouriste du Travail) accompagnées de salariés d'entreprises partenaires de la MFR de Châteaubriant.
Au programme, simulation de situations avec chutes dans les escaliers, malaises et blessures plus vraies que nature, grâce au maquillage utilisé qui permet de mieux s'immerger dans la situation.
Efficacité et précision
Maeva, qui est déjà jeune sapeur pompier volontaire, a particulièrement apprécié cette formation.
En effet, elle a pu pratiquer des massages cardiaques sur mannequins, revoir la mise en PLS (position latérale de sécurité) ainsi que les méthodes de compression en cas d'hémorragies.
Stecy a gagné en confiance, car elle se sent capable d'agir efficacement en cas d'accident. Elle connaît maintenant les bons gestes à effectuer. Fabiola a donné de sa personne, en se prêtant au jeu dans le rôle de la victime blessée lors d'une chute dans un escalier.
Léa est fière, quant à elle, d'être devenue la première secouriste au sein de son entreprise d'appprentissage.
Les jeunes apprenties ont apprécié la bonne ambiance, lors de cette formation, qui a contribué à les mettre à l'aise et ainsi pouvoir devenir le premier maillon de la chaîne des secours.
Maeva, Léa, Stecy et Fabiola
en CAP Vente
Le foot à la MFR de St Philbert de Grand Lieu pour les 3e
La pratique du football a été l'une des motivations à rejoindre la MFR. Nous allons vous présenter ce sport et notre pratique.
Sport bien connu, nous avons choisi de vous présenter le football à travers son histoire et notre pratique.
Les origines du football
Les premières traces du football remontent à l'Antiquité où des soldats chinois pratiquaient un exercice d'entretien avec une boule de papier. Le football existe officiellement depuis 168 ans. Deux équipes de 11 s'affrontent. L'objectif du football est de mettre le ballon dans un but. Lorsque les joueurs ou joueuses commentent une faute, ils peuvent être sanctionnés d'un carton jaune (un avertissement) ou d'un carton rouge pour faute grave (exclusion). comme dans toutes disciplines, on y trouve des sportifs de talents parfois exceptionnels (Pelé, Platini, Zidane, ou Ronaldo)
Des athlètes étonnants
C'était donc le 18 décembre 2019. Cristiano Ronaldo avait la tête 12 centimètres plus haut que la barre transversale et le corps quasiment tout entier plus élevé que le pauvre défenseur adverse. Une réalisation magistrale qui a offert un but à son équipe.
Antoine,
sur les traces des pros
J’ai fait du foot pendant 8 années. J’ai commencé à 6 ans et j’ai arrêté l’année dernière, à mes 13 ans. Je jouais à l'USP Football Philibertine. Plus jeune, j’ai été surclassé à l'âge de 10 ans pour jouer dans une catégorie supérieure. J’ai aussi été repéré par le FC Nantes à l'âge de 9 ans mais les recruteurs m'ont dit qu’ils reviendraient me voir quelques années plus tard. Mais, finalement, je n'ai pas été retenu.
14 ans et éducateur
Après avoir arrêté le football, j'ai commencé le rôle d'éducateur auprès de l'équipe de mon petit frère. Je me rendais à son entraînement le mercredi après midi pour coacher les jeunes joueurs âgés de 8 à 12 ans. Ce rôle d’éducateur m'a appris pas mal de choses comme de rester calme quand des jeunes ne t’écoutent pas.
Et pendant le COVID ?
Pendant cette période, le foot est très en retrait. Au niveau amateur, il n’y a plus beaucoup de match ou, lorsqu'il y en a, il n’y a pas de spectateurs.
Animer une séance de foot !
Dans notre MFR, nous avons une section foot qui nous permet de faire du football, malgré le covid, et de parler des cours en même temps. C'est vraiment cool de pouvoir pratiquer le foot malgré les conditions sanitaires. En plus, nous nous retrouvons en classe pour aborder la biologie et l'alimentation, ou le français et la rédaction d'articles. Nous avons pour objectif d'animer une séance de football envers des jeunes joueurs de la commune, si les conditions sanitaires le permettent.
Conclusion : le football est un sport très connu, pratiqué depuis beaucoup d'années partout dans le monde (38 millions de licenciés selon la FIFA).
Antoine aidé de Maxime
Elèves de 3e
MFR St Philbert de Grand Lieu
Gladys et Kévin, passionnés de mécanique agricole
En route pour un petit tour de tracteur avec ces deux jeunes apprentis en CAP Maintenance des matériels agricoles.
Si Gladys et Kévin vous demandent la marque et le modèle du tracteur en photo, vous risquez d’être bien en peine. Eux le savent : « C’est un RENAULT 421 de 1975 qu’un particulier nous a amené à réparer ».
« Quand ce Monsieur a déposé son tracteur hérité de son grand père, c’était pour qu’on lui remette en état. Pour lui, il s’agissait de supprimer quelques fuites, de refaire l’électricité et de repeindre la carrosserie ». Riches d’une expérience acquise sur une première année de CAP par apprentissage, « mais aussi en salle de cours » confie Gladys, et renforcée par « une pratique personnelle avec son père » reconnaît Kévin, nos deux mécanos en herbe se lancent dans l’aventure.
Des dysfonctionnements
Grâce à leurs connaissances et à leur savoir-faire, Gladys et Kévin repèrent que l’origine des fuites est due à un mauvais état des joints de trompettes, et que pour intervenir il faut démonter. « C’est que, sur un tracteur de cet âge là, on ne sait pas trop comment c’est fait » avouent les deux futurs professionnels. Il faut alors se mettre à la recherche de vues éclatées pour assurer un démontage sans casse. « On a commencé un peu à s’inquiéter » reconnait Kévin « quand on s’est aperçu qu’il fallait déposer le bloc relevage, au moins 25 heures de travail ! ».Le diagnostic met également en évidence un travail conséquent à entreprendre sur le système électrique, le système de freinage, et l’obligation de changer les pneus : « On ne sait pas exactement pour combien il y en a mais c’est le client qui paye » remarque le binôme ! Un client qui donne son accord pour l’ensemble des travaux à réaliser.
Un savoir faire
Quand on demande à Gladys et Kévin ce qu’ils retiennent de cette expérience, ils parlent de projet « ambitieux », de projet « de long terme » qui leur aura permis de pratiquer la palette quasi exhaustive des compétences listées dans le référentiel de certification du CAP Maintenance des Matériels Agricoles.
Kévin s'est aussi constitué un dossier technique de plusieurs dizaines de pages qu'il garde précieusement avec lui.
"C'est un travail concret qui nous aura occupé de nombreuses heures d'atelier, au point de rendre jaloux les autres élèves du groupe qui ne voulaient pas travailler sur du vieux matériel". "Nous sommes fiers du travail réalisé, c'est un peu notre chef d'oeuvre".
MFR CFA Legé
Des parcours pas comme les autres
Nous avons rencontré trois apprentis en section professionnelle "fabricant menuisier". Ils nous ont parlé de leur formation à la MFR.
William, 22 ans
Il a choisi le parcours de fabricant en menuiserie : "j'aime ce métier car il me permet de travailler une matière noble." Il aime apprendre de nouvelles choses. Cet apprentissage fait suite à une reconversion professionnelle. Avant d'y arriver, il avait choisi de devenir business développeur en vendant des go-pros. Pendant les cours principaux, ils font des séances de machinisme à l'atelier, ainsi que du dessin technique.
Samuel, 20 ans
Après avoir entamé des études en informatique, il a choisi de se réorienter en menuiserie. Un choix qui lui plait : "Cela répond à mes attentes : travailler le bois et fabriquer des meubles." Pour lui, l'atelier pratique est très intéressant : "On apprend à se servir des outils." Il apprécie aussi la découverte de la biologie du bois et la construction d'un meuble.
Joan, 19 ans
Lui était boulanger-pâtissier. "J'ai arrêté cet apprentissage au bout d'un an. J'aurais pu aller en lycée promais rester assis à suivre des cours : non ! Il fallait que je bouge. Cette formation correspond à mes attentes." Il a choisi la MFR, c'est parce qu'elle est proche de chez lui. Comme ses camarades, l'atelier et les activités qu'il fait lui plaisent beaucoup. La techno et les matières professionnelles lui paraissent bien adaptées à ce qu’il attendait en venant à la MFR.
Comme on le voit, on peut avoir choisi de s'orienter un jour vers un métier et ne pas le poursuivre. La preuve, William, Samuel et Joan ont fait ce pas pour s'engager vers un autre avenir.
Les 3e
MFR de Clisson
Rébus des OPEC
Voici une illustration réalisée par les ouvriers en éco-construction de la MFR de Riaillé.
Du temps
pour un déchiffrage
Ils ont passé du temps et beaucoup de motivation pour laisser place à une intrigue que vous devez trouver. Cette intrigue est en lien avec le quotidien des adultes qui ont travaillé les matériaux naturels pour construire des habitats écologiques.
La formation
En effet, il s'agit de personnes en reconversion professionnelle souvent issus de bâtiment qui ont fait le choix de quitter le travail de bureau pour effectuer une activité professionnelle pratique et plus de concret dans leur quotidien. Durant leur formation, ces apprenants ont été formés sur différents modules tels que la pose de pierres naturelles, la confection des enduits chaux-chanvre, la mise en place des ossatures en bois... Tant de modules qui restent en lien avec des matériaux renouvelables et les plus respectueux possibles de l'environnement.
Suite de cette formation
A la suite de cette formation, les formés s'intègrent dans des entreprises spécialisées autour des constructions écologiques ou bien certains font le choix de devenir entrepreneur. En effet, ce domaine reste porteur et de nombreux débouchés sont en perspective. A l'heure où les consciences se tournent de plus en plus vers l'écologie et le développement durable, de nombreux chantiers s'orientent en effet vers cette dynamique.
Promotion OPEC 2020
L'éco-construction, une formation complète
En octobre dernier, nous avons tous obtenu avec brio notre diplôme d'ouvrier.ere professionnel.le en éco-construction (OPEC) ! L'OPEC est une formation complète autour de l'écoconstruction. Nous avons étudié la maçonnerie à base de matériaux bio et géosourcés (provenant de la terre), la construction bois, l'isolation écologique et les grands principes du bioclimatisme permettant de construire des maisons saines et respectueuses de l'environnement.
Tout au long de la formation, nous avons pu alterné entre de la théorie et de la pratique en atelier ou sur chantier. C'est chouette et valorisant de travailler sur des chantiers réels en formation !
Après cette formation, nous sommes quelques-uns à avoir eu la chance de pouvoir faire un module complémentaire de 4 semaines sur la construction en terre crue où nous avons approfondi nos connaissances sur des techniques de construction en terre comme le pisé et les arcs.
Voici le résultat ! On est fier.ère du résultat, nous voilà maintenant prêt.e.s à éco construire les maisons de demain !
Les OPEC 2020
de la MFR de Riaillé
Reconversion professionnelle
Cette année, le groupe des animateurs en gérontologie compte neuf stagiaires. Quatre d’entre elles sont en reconversion professionnelle.
Pourquoi avez-vous souhaité travailler dans l’animation auprès du public des personnes âgées ?
Angélina – C’était une évidence pour moi. En effet, j’ai été plusieurs fois bénévole. J’ai eu aussi de l’expérience avec une personne âgée de ma famille que j'ai accompagnée.
Géraldine – Ce qui me plaît dans cette nouvelle fonction, c’est l’échange et la discussion avec ces personnes qui ont un vécu, de l’expérience et tant de choses à raconter et à transmettre.
Pourquoi souhaitez-vous vous reconvertir ?
Nadège – Il n’y avait pas de construction personnelle, beaucoup de stress. J’ai ressenti une perte de sens du service client. Aussi, je me suis posée et j’ai eu envie de me lancer ce défi pour me prouver aussi à moi-même que j’en suis capable.
Nathalie – J’ai beaucoup voyagé avec mon ancien métier et je n’en avais plus envie. J’avais besoin de trouver un métier qui donne un sens à ma vie et dont l’utilité m’est nécessaire.
Appréhendez-vous la formation ?
Angélina – Oh oui ! Il faut savoir tout remettre en cause. C’est une reprise d’étude, il m’aura fallu du courage pour me lancer.
Géraldine – Bien sûr. J’ai peur de ne pas être à la hauteur, j’essaie de m’encourager en me disant que j’ai ma place ici, et que je peux y arriver.
Nadège – Pour ma part, je suis plutôt confiante. J’ai envie de prendre du plaisir. Bien entendu, il y aura du stress mais ça va le faire !
Avez-vous une anecdote à raconter sur cette première semaine ?
Nadège – La première semaine, j’ai vécu un moment fort. Nous avons fêté les 100 ans d’une des résidentes. C’était un chouette moment entouré de sa famille.
Nathalie – Le premier jour de mon stage, nous avons fait 200 crêpes à deux.
Souhaitons à ces quatre futures animatrices en Gérontologie le meilleur pour cette belle année !
MFR de Saint-Père-en-Retz
Les 24 heures du pain
"Ça ne mange pas de pain" ! Les jeunes de la classe de 3e ont réalisé du pain ainsi que des brioches dans le cadre de l’EPI sur la transformation des produits agricoles.
Pour réaliser cette activité, un retraité boulanger est venu nous aider. Il a préparé, la veille, le levain nécessaire à la confection du pain. Nous avons commencé cette activité le matin avec de la farine produite de façon artisanale au Moulin de la Garenne à Pannecé. Ce moulin, entièrement restauré à l'ancienne, fonctionne à l'aide du vent sans aucune énergie électrique.
La fabrication du pain vu par le groupe de Mathis
On a commencé par se laver les mains puis on a mis 400g de farine dans un saladier. On a rajouté 15 g de sel, 200 g de levain, 3 oeufs, 6-8 g de levure et 400 g d'eau au fur et à mesure de la préparation.
Une fois tous ces ingrédients dans le saladier, on a pu commencer le pétrissage à la main. Un pétrissage à la main, sans machine, c’était long et cela a demandé de la force pour avoir une belle pâte homogène et élastique.
Une fois la pâte prête, on la laissé reposer 15 à 20 mn pour qu'elle gonfle bien. Puis, on l'a coupée en plusieurs petits morceaux et on les a roulés pour faire des petits pains.
C’était trop bon ! Ainsi, conclut Mathis, j'ai découvert comment fabriquer du pain de façon artisanale, comme au temps de nos grands-parents. Cela nécessite beaucoup de travail et de temps.
Les élèves de 3e
MFR du Val d'Erdre
Les terminales CGEA en mode acteurs !
Depuis le début de l’année, les élèves de terminales BAC PRO CGEA ont pratiqué le théâtre.
C’est en septembre que nous avons rencontré Dominique, un prof de théâtre et metteur en scène. C’est avec lui que nous nous sommes entraînés.
Il nous a montré différentes techniques pour évacuer le stress grâce à des exercices de respiration. Nous avons aussi appris à nous concentrer. C'est très important pour entrer dans les différents personnages et aussi ne pas oublier nos textes !
Sécurité avant tout
Plus que jamais, il fallait apprendre aussi à porter la voix. Eh oui ! c’est toujours avec le masque que ces entraînements se sont déroulés ! Sécurité avant tout. « À cause de ces masques, il fallait aussi trouver d’autres manières de se faire comprendre par le public, puisqu’il n’y avait pas d’expression faciale. » annonce Emy.
Nous avons redoublé tous d’efforts pour proposer un bon spectacle.
Une fois les entraînements terminés, nous avons dû improviser des saynètes pour le spectacle final. Pour ce faire, Dominique nous a distribué des journaux et nous avons réalisé ces dernières grâce à des articles. Par exemple les annonces immobilières, vol de GPS…
Moteur et... action
Après beaucoup d’entrainement, le Jour J est arrivé. Nous n’étions pas tant stressés que ça. Nous avons joué devant l’autre classe de terminale et quelques privilégiés de l’équipe de la MFR. « Nous avons pris beaucoup de plaisir à jouer » se souvient Victor.
Finalement, c’est dans la bienveillance et l’amusement que les deux classes se sont retrouvées. « Cette activité nous a permis de prendre confiance en nous et va aussi nous permettre de nous aider pour nos futurs oraux en fin d’année. » annonce Émilien.
Nos saynètes seront d’ailleurs bientôt sur YouTube !
Les Élèves de terminales
BAC PRO CGEA
MFR de Carquefou
Des métiers gourmands à Châteaubriant !
Les jeunes apprentis des formations CAP pâtissier, primeur et fromager de la MFR de Châteaubriant ont choisi de présenter leurs différentes réalisations. Ces métiers de bouche associent technicité et créativité. Ils nécessitent l'expertise des maîtres d'apprentissage qui accompagnent et forment ces futurs professionnels.
Des pâtissiers motivés
Dans le programme des pâtissiers, de belles tartes au citron meringuées et des petits sachets de meringues que les jeunes ont pu offrir à leurs familles. Sur le thème des gâteaux de voyage, les pâtissiers ont revisité en petit format, financiers, diamants et cookies, offerts à Noël, aux différents partenaires de la MFR et aux parents lors de la rencontre de fin de trimestre avec l'équipe pédagogique.
Les cours pratiques se déroulent tous les jeudis à l'atelier de pâtisserie "La marmite du Meunier" de M. Cheminand, partenaire de la formation.
C'est beau et bon !
Les CAP crémier fromager s'initient au montage de plateaux de fromage qui ont ensuite été offerts à tous les acteurs des différentes formations à la MFR.
Nicolas, apprenti primeur, s'entraîne à la découpe de légumes crus, prêts à consommer et leur mise en valeur pour se présenter au concours du Meilleur Apprenti de France.
Les apprentis pâtissiers,
primeur et fromagers
Émilie, 14 ans, déjà au service des autres !
Les mains dans le cambouis, ça ne lui fait pas peur ! Faire partie d'une association, elle en mesure déjà les bienfaits ! Aller à la rencontre de l'autre, elle en ressort grandie !
L'implication d'Emilie dans la vie de sa commune est exemplaire. Depuis l'âge de 8 ans, elle démonte des vélos au sein de l'association écolo-locale "Clisson Passion". 6 ans plus tard, elle vient encore à l'atelier "Good'huile", un des services proposés par l'antenne basée à Clisson.
« J'ai appris plein de choses ici ; maintenant c'est moi qui aide les autres » explique-t-elle tout simplement.
Transmission
des compétences
Ses connaissances bénéficient notamment à Sory Diakité. Ce dernier a découvert l'atelier grâce au Centre d'Accueil des Demandeurs d'Asile (CADA). « J'ai pu rencontrer des gens et j'ai appris à réparer mon vélo pour pas cher ». Ici, chacun met les mains dans le cambouis.
« C'est un atelier participatif et solidaire. Hors de question de déposer son vélo pour que nous le réparions », prévient Fred Vinaigre, animateur de l'atelier.
Des vélos solidaires !
Accompagné des autres bénévoles, Émilie remet également en état des vélos qu'ils proposent à prix "solidaire".
« 360 ont été remis en état l'année dernière », précise fièrement l'animateur. Mais le travail ne s'arrête pas là. Good'huile s'engage également à valoriser les déplacements à vélo, construit une remorque atelier afin de se déplacer au plus près des heureux bénéficiaires, favorise la mutualisation d'outils avec d'autres associations...
Un bel exemple d'engagement associatif.
Emilie 4e
MFR AIGREFEUILLE
"Des colis pour les seniors"
Léa, Sarah et Alexia ont immédiatement adhéré au projet,"Des colis pour les seniors" ou comment concilier pédagogie et solidarité ! Une manière pour ces 3 élèves de Terminale SAPAT d'apporter un peu de baume au coeur à nos aînés.
L'expérience d'une jeune
en Vendée
Le principe est assez simple mais encore fallait-il encore y penser...et se mettre en action. C'est ce qu'a déjà réalisé avec brio Méline Baudin, élève en seconde SAPAT au Lycée La Providence de Cholet, auprès des aînés de sa commune du nord-vendée : Mallièvre.
Sa motivation et son enthousiasme ont permis de récolter de nombreux dons auprès des commerçants locaux et de constituer des colis qu'elle a ensuite distribué. « Le résultat dépasse mes espérances » nous dit-elle. « J'ai l'humble fierté d'avoir réussi à mener à bien cette initiative remplie d'échanges très enrichissants et très forts humainement » conclue-t-elle.
Séduit par cette initiative, un des formateurs de la MFR d'Aigrefeuille sur Maine a proposé aux trois élèves de la dupliquer sur la commune : le projet est lancé !
Le lancement du projet
Un élément les suivra jusqu'au bout : le délai très court. Cette action sert de support à leur examen avec l'oral prévu le 26 mars et son lancement a eu lieu le 26 janvier. En quatre semaines seulement de présence à la MFR, elles doivent boucler leur action, C'était un vrai challenge !
Après une période de lancement et de planification, les premières démarches pouvaient commencer.
La toute première fut celle de contacter le Centre Communal d'Action Sociale afin d' informer les responsables de l'initiative. Le deuxième objectif était d'obtenir le nombre de personnes de plus de 75 ans vivant seules à Aigrefeuille sur Maine et le listing correspondant, accompagné des coordonnées.
Le nombre leur a semblé trop élevé au regard des délais et du potentiel de dons.
Elles ont donc choisi de cibler uniquement les personnes habitant dans un rayon de 1km autour de la MFR : au lieu de 98, 15 personnes étaient ainsi concernées, un chiffre beaucoup plus réaliste.
Le soutien des commerçants et des entreprises locales
En parallèle de l'attente de l'accord de la municipalité, lors du conseil municipal du 15 février, les premiers commerçants ont été visités et l'accueil les a confortées dans l'intérêt de la démarche. En effet, tous sont prêts à les accompagner : la fleuriste, deux boulangeries, une agence bancaire ou encore l'école privée Notre-Dame. Son directeur a apprécié la démarche.
Il a accepté de faire participer les enfants avec la "customisation" des colis lors d'un temps de bricolage. Elles l'ont revu une deuxième fois afin d'affiner la collaboration.
Alexia, Léa et Sarah ont ensuite démarché d'autres commerçants dans le centre-ville et dans la zone d'activités toute proche.
Les dons se multiplient et la diversité est très encourageante. Elles ont récolté des graines de fleurs, du café ou encore des pâtisseries.
Suivez l'évolution du projet sur Internet
et dans la presse
Le projet va pouvoir aboutir, elles en sont maintenant certaines. L'énergie et la motivation sont renforcées et les trois élèves vont finaliser le démarchage avec notamment une journée prévue sur leur temps de vacances, preuve de leur très grande détermination.
Au moment où nous écrivons ces lignes, le projet avance donc très bien et nous relaterons dans le prochain numéro la constitution des colis et surtout la distribution : elles ont hâte de découvrir la réaction des futures bénéficiaires.
D'ici là, des informations sur le site internet de la MFR vont être diffusées en plus des articles dans les quotidiens Ouest France et Presse Océan, l'Hebdo de Sèvre et Maine.
Léa, Sarah et Alexia
MFR Aigrefeuille
Lunettes cassées : quelle assurance ?
Geste maladroit, chute, accident, les lunettes se cassent. Quelle assurance prend en charge les lunettes cassées ? Comment être indemnisé d’une nouvelle paire ? Découvrez comment la garantie RC vie privée de votre assurance habitation peut rembourser vos lunettes cassées, ou encore la RC de votre assurance auto, voire même l’assurance de votre carte bancaire !
Lunettes cassées :
que faire ?
Rassurez-vous, il n’est pas toujours nécessaire de retourner voir votre professionnel de santé quand on a plus de 16 ans. Votre ordonnance a moins de 3 ans ? L’opticien peut renouveler sans difficulté vos lunettes avec une correction identique.
A savoir : votre enfant de moins de 16 ans a cassé ses lunettes ? Une nouvelle prescription médicale est nécessaire pour procéder au renouvellement. Le nouvel équipement est pris en charge par l’assurance maladie et votre complémentaire santé même si les premières lunettes avaient moins d’un an !
L'opticien qui vous les délivrera devra faire figurer sur l'ordonnance une mention indiquant que les précédentes ont été cassées.
Quel sera votre reste à charge ? L’assurance maladie rembourse peu le renouvellement des lunettes cassées, notamment pour les adultes. Le reste, important, est à votre charge. D’où l’intérêt d’avoir une mutuelle ou une complémentaire santé pour alléger votre dépense.
Contacter l’opticien
et la mutuelle
1re étape : allez chez l’opticien qui a gardé l’ordonnance, la facture… Il peut ainsi refaire vos lunettes à l’identique,
2e étape : appelez votre mutuelle ou complémentaire santé pour faire le point sur vos droits et vos remboursements.
Vous avez souscrit une garantie casse ? Les réparations pourront être prises en charge en tout ou partie en fonction du contrat (une franchise peut rester à votre charge).
Assuré Groupama : vous avez un contrat Groupama Santé Active et vous avez choisi des verres auprès d’un opticien du réseau Sévéane partenaire de Groupama ? Vous bénéficiez automatiquement d’une garantie en cas de casse accidentelle. Vos lunettes seront alors réparées ou changées, avec une franchise*.
Remboursement
des lunettes
cassées par un tiers
Bousculé lors d’une fête chez un ami, vos lunettes sont cassées, les lunettes de votre enfant ont été brisées par un copain qui l’avait invité chez lui...
Faire jouer la RC Vie privée de l’assurance habitation pour des lunettes cassées
Vous pouvez engager la responsabilité civile du responsable de l’accident. Cette RC fait partie des contrats d’assurance habitation. La démarche est alors la suivante. Adressez une déclaration (conjointe) à son assureur sur les circonstances de l’accident avec :
- la facture d’origine de vos lunettes cassées,
- une photo des lunettes en question,
- et la facture de vos nouvelles lunettes.
A savoir : cette possibilité existe à partir du moment où vous avez les coordonnées du « tiers responsable » et celles de son assureur !
Quid de l’assurance scolaire ?
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Cohésion vs Covid
Depuis le début de la crise sanitaire, il y a un protocole sanitaire qui insiste sur la séparation des classes en temps de pause à la MFR de Saint-Père-en-Retz.
Les secondes du BAC PRO SAPAT témoignent sur leur rentrée dans une nouvelle classe malgré de drôle de conditions.
Grâce aux règles sanitaitres strictes, la communication, la bonne entente au sein de la classe ont été facilité. « Nous passons tout notre temps avec notre classe. Nous commençons notre formation, donc les liens vont être forts pendant les trois années à venir » précise Axelle.
« Nous apprenons à nous connaître mais nous faisons aussi attention aux autres et aux gestes barrières » ajoute Enola.
Il est vrai qu'il est parfois tentant pour la classe de rencontrer les autres mais ils ont trouvé d'autres moyens pour communiquer. Par exemple ils utilisent les réseaux sociaux.
« Les relations humaines sont importantes pour garder le moral tous les jours. Heureusement que nous nous entendons tous bien au sein du groupe. Cela nous permet de nous entraider en cas de coup de mou » souligne Tracy.
Malgré un contexte compliqué et un protocole stricte, les jeunes ont créé une forte complicité.
Les élèves de seconde BAC PRO SAPAT
MFR de Saint-Père-en-Retz
Sophie, nouvelle animatrice à la MFR de Carquefou
Depuis le mois de septembre, la MFR a accueilli une nouvelle assistante d’éducation et d’animation. Sophie a rejoint l’équipe en pleine crise sanitaire. Elle témoigne sur cette période particulière.
« Soutenue par l'équipe »
« L’intégration dans une équipe soudée et installée comme celle de la MFR de Carquefou me faisait un peu peur de prime abord, surtout avec la covid-19. J’ai déjà eu de l’expérience en établissement scolaire, mais c’est la première fois que je m’occupe de la partie « internat ». Pourtant, mes peurs se sont vite étouffées car j’ai été très bien accueillie. Il est vrai, c’était un peu compliqué au départ de reconnaître mes nouveaux collègues et de retenir tous les prénoms avec ces masques, moi qui suis pourtant physionomiste. Mais aujourd’hui j’ai réussi à prendre mes marques et je suis véritablement soutenue par toute l’équipe ».
« A bras ouverts ! »
« J’ai aussi été accueillie à bras ouverts par tous les jeunes. Je suis quelqu’un pleine d’envie, à l’écoute et créative, j’avais mis en place de très nombreuses activités pour les veillées des jeunes. Malheureusement, avec ce re-confinement j’ai été contrainte d’annuler toutes mes activités et trouver dans l’urgence de quoi rendre le quotidien des jeunes à la MFR meilleur (d’autant plus à cette période…). Création de décoration de Noël et activités manuelles ont été mes meilleurs alliés : pas de brassage, chacun son matériel, mais fous rires garantis ! Eh oui ! Cette crise sanitaire nous permet de mieux nous écouter. Malgré tout, j’espère un retour rapide à la normale. »
Sophie
MFR de Carquefou
A la découverte de la MFR !
Les 3e ont participé à plusieurs activités de cohésion de groupe les premières semaines à la MFR de Clisson.
Jeux collectifs
La première semaine, les élèves de 3e et de CAP1 ont fait des binômes pour participer à un après-midi jeux collectifs. Il y avait de la pétanque, du palet, un Molkky, baby-foot, billard et du tir à la corde ainsi qu’un match de foot. Vers la fin, on a défait les binômes pour retrouver sa classe : les 3e vs les CAP au tir à la corde. Les 3e ont gagné 2 manches à 1. Chaque équipe a utilisé des ruses : les 3e en se couchant au sol, en marchant sur la corde, en retournant derrière pour ne pas perdre tandis que les CAP ont accroché la corde à un arbre et un parpaing !
Journée canoë
La deuxième semaine, les 3e sont allés faire du canoë à Gétigné le mercredi 23 septembre. L’après-midi, ils ont visité le château de Clisson avec comme guide un ancien formateur de la MFR. Ils sont passés par le Parc Henri IV pour aller au château.
Mathis, Justin, Dorian, Titoune
MFR de Clisson
Une semaine de cohésion pour les 3e B
Au début de l’année scolaire, les élèves de la classe de 3e B de la MFR de Saint-Père-en-Retz ont réalisé 3 jours de cohésion sur la côte pour apprendre à se connaître les uns et les autres.
Lors de la première journée, nous sommes allés visiter Le curé Nantais, la fromagerie où l’on fabrique le bon fromage du même nom. Après avoir observé la manière de fabriquer ce fromage, nous avons visité le musée où l’on retrouve l’histoire de la fabrication de ces fromages. « Je n’aime pas le fromage mais, pourtant, c’était intéressant » déclare Enzo.
L’après-midi, après s’être baladée, la classe s’est retrouvée sur le canal de la Haute Perche à Pornic, en kayak. Pour certains d'entre nous, c’était une grande première ! « Le kayak au départ c’est compliqué de réussir à se coordonner pour avancer tout droit mais c’est le meilleur moyen pour la cohésion. Nous devions nous faire confiance » ajoute Laly. Cette journée s’est terminée par une douche bien chaude à la MFR.
Se connaître
Le deuxième jour, nous nous sommes rendus au musée Le Grand Blockhaus à Batz-sur-mer. Nous y avons découvert un beau musée sur le thème de la seconde guerre mondiale. « J’ai appris plein de choses sur la guerre. Il y avait plein de véritables objets de l’époque. ».
L’après-midi, à cause de la météo venteuse, l’activité char à voile n’a pas pu avoir lieu. Pour autant, nous nous sommesquand même promenés dans Saint-Brévin.
Le dernier jour, la météo était plus clémente, ce qui nous a permis de faire du char à voile. « C’était une grande première pour plein d’entre nous » s’exclame Sandra. Les élèves ont beaucoup aimé cette activité.
Pour conclure cette belle semaine, nous, les jeunes nous retenons que nous avons appris à nous connaître. Aujourd’hui, il y a une très bonne cohésion au sein de la classe.
Les élèves de 3B
MFR de Saint-Père-en-Retz
Les nouveautés de la période 2019/2020
Quelles ont été les nouveautés de l'année précédente ? Tour d'horizon des innovations de ces derniers mois, des gilets jaunes à la MFR en passant par l'inévitable coronavirus.
Les gilets jaunes
Une grande grève de plusieurs mois avec beaucoup d'impact engendrant des actions importantes liées aux taxes sur les carburants.
Ce fût un mouvement inédit. Nous les avons vus partout ces gilets jaunes, notamment sur les ronds points bloquant la circulation.
Le coronavirus
Une pandémie mondiale qui a entraîné beaucoup de décès (plus de 2 millions à ce jour).
Ont suivi : un confinement de plusieurs mois, un couvre feu et des fermetures de magasins pour limiter les contaminations. Ce fût l'apprentissage d'une nouvelle vie, avec de nouvelles habitudes, de nouvelles règles et surtout une vie sociale restreinte. Maintenant, tout le monde reste vigilant.
Les nouveautés à la MFR
La MFR s'est aussi renouvelée. Le nouveau directeur a engendré beaucoup de modifications sur les locaux et des aménagements pour les élèves.
La salle de travaux pratiques est désormais plus studieuse et plus facile d'utilisation.
Des salons ont été aménagés à l'étage pour les internes. Ils nous permettent de nous reposer, de regarder la télévision et de passer des moments agréables avec nos camarades.
Aussi les salles de classe sont plus accueillantes.
Enfin, les étudiants disposent, depuis cette année, d'un ordinateur chacun pour travailler plus en autonomie.
Léna, Nell et Eloïse
Terminales SAPAT
MFR St Philbert de Grand-Lieu
L'amitié et la cohésion au cœur des MFR
Nous nous sommes intéressés à la notion d'amitié. Voilà la présentation de plusieurs élèves sur le sujet.
Louane, Julie et Justine.
L'amitié renvoie à la confidence, la sincérité et la confiance. Elle nous invite à confier nos secrets. En fait, il y a selon nous une différence entre copains et amis. Avec nos copines on s'amuse mais on se confie à nos amies. Entre amies, on ose se dire les choses, même déplaisantes, sans se mentir.
Amitié et jalousie
Mais parfois, les amours n'arrangent pas les choses. Il nous arrivent d'être jaloux de la situation de l'autre et d'avoir peur de se sentir isolée et seule. Après quelques recherches, nous avons même constaté que les amis et les relations sociales étaient de bons remèdes contre la dépression ou les maladies cardio-vasculaires.
Anaïs, Justine et Tiphaine.
Pour nous, l'amitié c'est passer du temps ensemble, créer des liens et apprendre à se connaître. L'internat à la Mfr nous a beaucoup rapprochés. Désormais, on se voit à l'extérieur aussi.
S'amuser, rigoler et se faire confiance sont les bases de l'amitié.
La journée cohésion de début d'année nous a fait passer de bons moments ensemble et nous a appris à mieux nous connaître. Nous formons maintenant un trio très soudé.
Se confier ou écouter ?
Quentin, Fabien.
Et si l'amitié n'avait pas d'âge. On peut être ami avec quelqu'un de beaucoup plus âgé ou de beaucoup plus jeune. Si l'on résume en trois mots ce serait : la sympathie, la bienveillance et l'affection.
Parfois, certains disent que l'amitié c'est de parler, discuter avec ses amis. Nous dirions plutôt que l'important c'est d'écouter l'autre, que l'échange aille dans les deux sens.
Pour entretenir cette relation il est nécessaire de s'amuser ensemble, autour d'un panier de basket à la Mfr par exemple, mais aussi de s'ouvrir à l'autre pour mieux se connaître.
Mais alors, comment se construit l'amitié ?
Flora, Lilou, Heloïse.
Le plus souvent, on crée une relation sur le feeling. Il est difficile de donner une recette miracle de l'amitié. Au départ, on s'entend bien, puis, après quelques bonnes séquences de rigolade ou une anecdote particulière, on se se rapproche, on se fait confiance ; enfin, on devient amies. Il y a bien eu quelques péripéties dans notre relation mais on est resté soudé. Finalement, je crois que l'on a besoin de l'autre pour s'épanouir.
Que se passe-t-il dans notre cerveau ?
Matthieu.
Je me suis intéressé aux travaux de Craig Haney. Il a étudié l'isolement des personnes en prison. Il conclut que le manque de relation provoque des dysfonctionnements.
Le cerveau se nourrit
du bonheur
Le cerveau ayant besoin de "bonheur", le manque d'amitié l'empêche de fonctionner correctement. En fait, l'écoute et l'empathie amène plus de bien à ses amis qu'à nous même. Se faire des amis, devient donc un acte naturel.
Les jeunes de la Mfr de
St Philbert.
Inauguration de l'internat
Le 3 septembre 2020, la MFR de Saint-Père-en-Retz a reçu la visite du Conseil Régional des Pays de la Loire et de sa Présidente, Mme Christelle Morançais, à l'occasion de l'inauguration des nouveaux locaux.
En effet, cette année l'établissement a ouvert son nouvel internat ainsi que des espaces de vie résidentielle (salle de détente, de jeux). Les élèves en BAC PRO SAPAT témoignent de cette journée particulière. Certaines avaient participé à des commissions mises en place par la MFR pour recueillir l'avis des élèves.
Ce jeudi 3 septembre, les élèves de 1ère et Terminale ont été acteurs de la bienséance de cette journée. Par petits groupes, chacun avait sa tâche à accomplir lors de cette journée : préparation de petites pâtisseries (brownies, tartes, cookies...), service lors du cocktail, mise en place, accueil, informations, ... « Nous avions tous notre mission à tenir ce jour là ce qui était valorisant pour chacun d'entre nous » raconte Anaïs.
Après les différents discours de l'architecte, de la vice-présidente de la MFR, de la présidente du Conseil Régional, les élèves ont pu échanger avec cette dernière autour d'un pot offert et préparé par les jeunes.
« Madame Morançais était accessible et très souriante, malgré le port du masque. Cela se voyait qu'elle était impliquée dans ce projet » ont commenté quelques élèves.
La présidente a pris le temps d'échanger et de partager avec les jeunes sur leur formation et leur vie à la MFR.
Ce fut une belle journée que la plupart des jeunes ne sont pas près d'oublier.
Les élèves de BAC PRO
MFR de Saint-Père en Retz
La MFR de St Philbert se met au vert
L'environnement est un sujet d'actualité omniprésent parmi les jeunes.
La création d'un délit d'écocide, la consultation citoyenne sur l'écologie et l'affaire du siècle. L'actualité écologique est riche ces derniers mois. Mais qu'en est-il de nos actions au quotidien ?
En quelques mots nous souhaitons vous présenter l'association Village Terre et Vie ainsi que les actions mises en place sur notre MFR.
Selon Franceactive.com, cette association réunit depuis 2014 des citoyens, des entreprises, des associations, des agriculteurs et des artisans oeuvrant pour le développement durable du territoire de St Philbert de Grand-Lieu.
Ainsi des ateliers découvertes (balade nature découverte, la fabrication de produits ménagers ou de savon) sont régulièrement proposés par l'association, parfois même dans les locaux de la MFR.
Vers un Eco-label
Dans notre établissement, les choses évoluent aussi. David, l'un des moniteurs, a inscrit la MFR au programme Eco-label. Il s'agit d'agir au quotidien pour le développement durable. Ainsi, un composteur a été installé par la classe de seconde, avec l'aide du CPIE local, et un mode d'emploi pour le tri des déchets est utilisé désormais.
100 grammes de déchets par jeunes
Nous avons même pesé nos déchets à la fin d'un repas pour vérifier la quantité de nourriture gâchée. c'était impressionnant. Ensuite, nous remuons les déchets et les vers de terre à l'aide d'une fourche. On n'aime pas trop ça.
Réutiliser les vieux vêtements
Bientôt les élèves de la classe de 3e s'essaieront à la plantation et aux semis de légumes et de pommes de terre. Des mousseurs sont aussi installés sur des robinets de la Mfr pour réduire le débit d'eau. Enfin, la classe des premières a réalisé des chiffons tressés avec de vieux vêtements récupérés dans les familles pour effacer les tableaux des salles de classe. Certains disent que l'on sera la première génération sans pétrole. Nos premières démarches écologiques ont démarré et finalement c'est parfois très simple. Il fallait juste y penser !
Ophélie, Louise, Amina,
Naomie, Alida.
Classe de Terminale SAPAT
Mfr St Philbert de Grand-Lieu.
Visitons notre territoire !
Début octobre, les BTSA ACSE 1 sont partis à la découverte de leur territoire.
Pendant deux jours, nous sommes allés découvrir le territoire dans lequel nous vivons et que parfois nous connaissons si mal.
Nous avons débuté par le marais de Mazerolles avec M. Clouet qui exploite les marais.
Tout l’historique du marais nous a été exposé avec passion.
Nous avons aussi trouvé une flore particulièrement invasive : la jussie. Cette plante prend la place de l’herbe. Elle n’est pas comestible pour la faune et ne laisse pas de place à la flore.
Pourtant, il existe beaucoup de faune et de flore. Elles vivent grâce aux marais, comme les hérons, par exemple.
Maraichage bio
et eau potable
Après une matinée bien chargée et un pique-nique original sur une barque, nous sommes allés rendre visite à M.Olier pour découvrir le maraichage bio à Nord sur Erdre. Salades, courges, il y en a pour tous les goûts à la GAEC du Beau Chemin. Il y avait aussi une ferme pédagogique avec des ânes, des cochons, des vaches, …
Le lendemain, retour dans les marais de Mazerolles avec un paysage brumeux. Nous avons eu l’occasion de visiter la station de pompage d’eau potable par demi-groupe, pendant que l’autre groupe étudiait les marais.
Cette station de pompage permet d’évacuer le surplus d’eau l’hiver et de le redistribuer à la population en été.
« C'est ici que l'on vit »
Pour finir ces visites territoriales, nous avions rendez-vous à la CUMA de séchage. M. Clouet a présenté cette initiative collective pour l’autonomie agricole.
Les étudiants remercient tous les intervenants, acteurs locaux, de les avoir accueillis pendant ces deux jours. Enseignement partagé par tous : « C’était intéressant parce qu’il s’agit de notre terrain. C’est ici que l’on vit. Il est donc important de les mettre en avant. »
Les BTS 1 ACSE
MFR de Carquefou
Deux rivières et un canal pour alimenter en eau les canaux du marais
En octobre, nos deux classes de Capa 1ère année ont suivi une visite guidée du Syndicat d’aménagement hydraulique (SAH).
En ce début d’année scolaire, l’objectif de cette sortie était de rassembler tous les jeunes et de les amener à s’interroger sur leur environnement local et notamment sur le fonctionnement du réseau hydraulique du marais breton vendéen.
Notre visite a débuté à la station de pompage de la Pommeraie à 2 km de la MFR de Machecoul. Notre intervenant, Olivier Fandard, technicien du SAH du sud Loire, nous a présenté les principales missions de son travail. A travers le SAH, il entreprend des actions favorisant une gestion équilibrée de la ressource en eau et des milieux aquatiques. Il est garant de la gestion intégrée des ressources en eau, de la préservation et de la reconquête de la qualité de l'eau et des milieux aquatiques. Puis, il nous a expliqué que l’eau de la rivière, Le Tenu, située derrière la station de pompage, est pompée et relevée de 3 mètres pour la période de juin à septembre.
Le voyage de l'eau
L’eau est ensuite envoyée, via le canal d’Amnée (canal achevé en septembre 1960 après 8 années de construction) dans la rivière, le Falleron, à Machecoul. Cet apport en eau va, de là, alimenter, par les canaux et les étiers, les 10 500 hectares de marais doux de la baie de Bourgneuf. L’eau pompée dans Le Tenu vient des fins du lac de Grand Lieu et de la Loire. Des sondes vérifient la salinité de l’eau afin de garantir une eau de bonne qualité. L’eau distribuée dans le marais servira principalement à arroser les cultures des agriculteurs et des maraîchers durant la période estivale. Lorsqu’il y a un trop plein d’eau, le Tenu s’écoule de ses bassins versants et de ceux du lac de Grand lieu vers la Loire. Notre guide nous a aussi expliqué comment se faisait l’évacuation en mer de l’eau au niveau du vannage du Collet.
Cette sortie nous a permis de mieux comprendre la gestion de l’eau et nous avons vu concrètement sur le terrain ce que nous avions appris en cours.
Les élèves de CAPA 1re année.
MFR de Machecoul
Les 3e en sortie à Nantes
Jeudi 28 janvier 2021, la classe de 3e a effectué une sortie pédagogique sur le thème de « l’urbanisation », en compagnie de leurs moniteurs, coresponsables de la filière.
Arrivés en ville grâce au réseau de la TAN, desservant l’agglomération de Nantes Métropole, ils ont découvert et visité la nouvelle gare de Nantes et sa rue aérienne nouvellement posée à 10 mètres au-dessus des rails.
Le temps de déjeuner sur place, plusieurs commentaires sont venus spontanément à l’esprit des jeunes apprenants. « L’alignement de faux arbres couleur blanc dans la mezzanine est magnifique », « Un réel exploit technique », « une belle réussite au plan urbanistique ». Au final, les jeunes ont conclu que ce projet urbain de transformation s’intègre bien dans ce quartier.
Balade à Trentemoult
Sorti de la gare, le groupe a poursuivi la visite vers le Nantes historique, en passant devant le château des ducs de Bretagne pour se diriger vers la navette fluviale « le Navi bus » assurant la liaison entre Nantes et Trente moult.
Après la traversée de 10mn sur la Loire, la classe de 3e a rejoint ce beau village aux rues pittoresques et aux maisons colorées permettant de s’immerger dans l’histoire de l’ancien village de pêcheurs. Ils ont aussi découvert un autre aspect d’Art contemporain « le pendule » de l’artiste suisse Roman Signer. Cette horloge absurde, sans aiguille mesurant 7 m de long, marque la lente déchéance du bâtiment, de quoi en impressionner plus d’un.
En fin de journée, les élèves se sont rendus à la « place du Commerce » où ils ont eu quartier libre pendant une demi-heure avant de se retrouver à la ferme pédagogique au Jardin des plantes.
Retour à la MFR !
Après cette journée, ce fut pour le groupe, une opportunité de découvrir les différentes formes d’urbanisation, ancienne et rénovée. Ce fut aussi, un bon moment de cohésion pour la classe.
La classe de 3e et M. PERY
MFR de Carquefou
Les élèves de terminale BacPro enquêtent au présent sur la guerre d’Algérie
La classe de terminale BacPro Horticole de la MFR de Machecoul se questionne et mène l’enquête sur la guerre d’Algérie. Dans un premier temps, ils avaient pour mission de collecter des données historiques (Plan d’étude) auprès d’un témoin ayant vécu cette période de l’histoire coloniale française. Cela pouvait être un appelé, un militaire de carrière, un soldat du FLN, un Harki, un Pied-Noir...
L’ensemble des vingt-deux témoignages collectés sont issus d’appelés (famille, voisins, associations d’anciens combattants) qui avaient vingt ans durant leur période de mobilisation. On ne leur disait pas qu’ils partaient à la guerre et pour beaucoup, « c’était l’occasion de voir du pays et d’y vivre une expérience de jeunesse durant près de deux ans de leur vie » déclare Coralie qui a échangé près de deux heures avec Fabien, ancien appelé en 1957. Ils se sont vite rendus compte au vu des destructions, des exactions, des inégalités sociales qu’ils étaient bien engagés dans une guerre qui ne disait pas son nom où les rencontres et la camaraderie étaient souvent fragilisées par la violence et la peur des opérations militaires. Bien sûr, certains appelés pouvaient faire de l’instruction, du soin, coiffer mais la plupart était en opérations militaires contre les troupes des soldats Algériens indépendantistes du FLN en plein Djebel. « Ce qui m’a marqué le plus, c’est cette force intérieure que mon témoin dégageait. A seulement vingt ans, il était déjà prêt à affronter la guerre et aujourd’hui il garde des choses positives de l’Algérie, les paysages, le mode de vie, la culture... » témoigne Anaë. Cependant, la majorité des élèves ressent chez les témoins des émotions fortes, des traumatismes perceptibles à travers les mots, les tremblements de la voix et parfois les silences. Alexis, Simon, Baptiste, Sulyvann enregistrent chacun de leur côté ces moments difficiles, parfois tus, qui évoquent ou nomment les mots sacrifice, rupture familiale, torture, exaction.
De retour en classe, ils ont dû réaliser un véritable travail d’historien en retranscrivant, triant, classant sur une frise et une carte les données historiques, laissant de côté ce qui pouvait être de l’ordre du ressenti. Ce travail par petits groupes a mené à une mise en commun, l’objectif étant de se questionner sur la concordance ou l’opposition des témoignages et informations collectées afin d’identifier ce qui peut poser problème.
Parce que problème il y a, sur ce sujet qui appartient au passé mais dont le présent questionne encore beaucoup et peut créer des tensions au sein de notre société près de soixante ans plus tard. Cette période est-elle désignée comme une guerre ? Quelle est la reconnaissance de l’État ? L’Histoire comme les témoins peuvent-ils avoir différentes visions de ce passé ? Quel rapport Histoire et Mémoire entretiennent-elles dans notre société ?
Au fur et à mesure de la mise en commun par les élèves, ces questions apparaissent et ils tentent de trouver des réponses à travers des hypothèses. Sékou est marqué par l’implication des Harkis non reconnus par la France après la guerre. Le témoin d’Anaë, vivant à Montaigu, a combattu dans une unité aux côtés de deux cents Harkis. Tous ont ressenti une période de rupture dans la vie de ces appelés qui pour la plupart commençaient à construire leur vie d’adulte. Selon Evan, « ce qui a le plus marqué mon témoin est le fait qu’il a dû abandonner durant deux années sa formation de compagnon en maçonnerie et cela reste encore un sentiment de rancune ».
Les élèves tentent de répondre à ces interrogations en trouvant des indices dans les cours de français et d’histoire. Evan se rend compte que ces histoires qui font l’Histoire restent enfouies dans l’oubli car « la plupart des personnes nous ont raconté leur vécu, certains pour la première fois, et récolter des témoignages permet de garder des traces sur un passé que nous n’avons pas vécu ». Petit-fils d’appelé, de militaire, de pied-noir, de Harki ou d’indépendantiste Algérien, tous sont amenés à comprendre et à vivre au présent avec ce passé si complexe. A leur tour, les élèves deviennent témoins et porteurs de mémoire individuelle et collective au sein de notre société qui tente de faire face à des tensions.
Les élèves de la classe
de Term Bac
MFR de Machecoul
Projet "Toutes voiles dehors"
Depuis quelques années déjà, la MFR de Machecoul s’inscrit dans le programme des actions ligériennes dans une activité de découverte de la voile.
L’objectif est de favoriser l’apprentissage de la voile scolaire grâce à une approche éducative et pédagogique, mais également de développer la culture maritime et nautique des jeunes. C’est un privilège, pour nous les jeunes, de pouvoir pratiquer une activité que nous n'avons pas l’habitude de faire, alors que beaucoup d’entre nous habitent proche de la mer.
Des paysagistes
sur l'eau !
Cette année, la classe de Capa 1 (aménagement paysager) a participé à 5 demi-journées de voile. Mathis explique : « Avec l'école de voile de la Bernerie en Retz, il a fallu trouver des demies journées compatibles avec les horaires des marées et notre planning respectif ».
« Durant les 2 premières séances, nous avons appris à préparer les bateaux. Hugues, le moniteur de l’école de voile, nous a expliqué comment hisser les voiles, poser les safrans et nous a montré les différents nœuds » ajoute Léo.
« On a appris à repérer le sens du vent et à naviguer, j’ai vraiment apprécié l’activité » relate Ibrahima. « On a de grandes difficultés à avancer face au vent » confesse Mathis. « Dans ces cas-là, dit-il, c’est un peu ennuyant et nous devons attendre que Hugues nous tire un peu avec son bateau à moteur ».
Pour beaucoup d’entre nous, cette activité était une découverte. Isse, quant à lui, était très content de cette activité : « J’ai appris à manœuvrer le bateau, mais parfois il faisait un peu froid, il faut du courage ».
Associer découverte
et cours de français
Pour poursuivre l’activité en classe, nous avons étudié un texte en français sur Damien Seguin. Ce skipper a réalisé le Vendée globe en 80 jours et 22 heures. Il termine 6e de ce tour du monde à la voile, sans escale. « La particularité de Damien Seguin, c’est qu’il n’a pas de main gauche » explique Ethan. Il ajoute : « C’est une belle leçon de vie. Cela montre que tout est possible ». Il conclue : « La voile nous apprend la coopération et l’entraide. Il faut également être patient. Quand la mer est calme, nous avons intérêt de bien nous entendre pour nous occuper et quand c’est agité, il faut coopérer et maîtriser ensemble ».
Malgré les difficultés rencontrées et les conditions météo parfois difficiles, les élèves de CAP ont, globalement, apprécié la voile. Ils ont reconnu que c’était l’occasion de mieux se connaitre et d’être tous liés à un projet commun.
La classe de CAPA1
MFR de Machecoul
Rencontre avec un confiseur-voyageur
A la MFR de Châteaubriant, dans le cadre d'un thème sur la fabrication des produits alimentaires, Goenael Khelif, artisan confiseur à Erbray nous a montré comment créer des sucettes et des berlingots.
Les différentes étapes :
1-Mélangez de l’eau et le sucre dans une casserole.
2-Chauffez sur le feu de la cuisinière, au maximum 152 degrés.
3-Faites cuire le sucre jusqu’à la température voulue pour la préparation des sirops de sucre.
4-Retirez du feu.
5-Intégrez le colorant et la saveur choisie.
6-Versez le mélange dans vos moules.
7-Refroidissez les bonbons dans votre réfrigérateur.
8-Quand le bonbon a complètement refroidi , sortez-le et servez-vous.
La difficulté est de travailler rapidement la pâte, tant qu'elle est souple, pour lui donner la forme voulue, et ainsi avoir des sucettes de forme homogène ; dès que la pâte durcit, elle devient cassante et inutilisable. Pour les berlingots, on forme des rubans qu’on a coupés aux ciseaux tous les 3 cm, et on obtient des petits carrés que l’on a secoués dans le sucre pour, ensuite, devenir les célèbres berlingots !
Le goût du voyage
Cette activité était très intéressante car M. Khélif nous a appris à réaliser des bonbons, mais il nous a aussi fait voyager en nous racontant ses périples à travers différents continents. En effet, sa femme et lui avaient créé leur première confiserie à bord de leur voilier non loin des côtes de Nouvelle Calédonie. Ils vendaient ensuite leurs bonbons lors de leurs escales.
Après plusieurs années à l'étranger, ils sont revenus en France et proposent leurs bonbons artisanaux dans les épiceries locales autour de Châteaubriant et, même, dans les pharmacies, à qui ils fournissent des confiseries au niaouli, un arbuste d'Océanie, ayant des qualités similaires à celles de l'eucalyptus.
Nous avons passé un après-midi dépaysant et on aurait pu écouter notre confiseur-voyageur pendant des heures !
Thomas, Lorenzo
CAP 2 Vente
ERASMUS à la MFR de St Philbert de Grand-Lieu ?
Notre MFR est engagée dans une démarche de parcours Erasmus. Vous connaissez ? Non ? Nous allons vous expliquer ce que c'est.
D'abord, nous souhaitons vous en dire un peu plus à propos de ERASMUS.
Ensuite, nous évoquerons nos craintes et nos motivations à partir à l’étranger, nos destinations préférées et nous terminerons par une conclusion.
Erasmus est un programme d’échange d’étudiants et d’enseignants entre les universités, les grandes écoles européennes et des établissements d’enseignement à travers le monde entier. Ce programme fait partie de l’espace européen de l’enseignement supérieur et du secondaire. Erasmus est accessible dès l'âge de 14 ans pour des mobilités de deux à douze mois, en principe.
Avec le Covid, c'est compliqué d'imaginer des voyages mais nous restons très motivées.
Nous n'avons jamais quitté
la France
Nos motivations : nos motivations pour partir à l’étranger, c’est de découvrir de nouvelles choses, faire des rencontres, faire des visites, de voyager et de rencontrer un pays différent du notre.
Nos craintes : nos craintes pour partir à l’étranger, c’est d'être éloignés de nos familles et de nos amis, de ne pas comprendre leur langue et ne pas savoir parler comme eux.
Nous n'avons jamais quitté le sol français. Voici les destinations où nous aimerions aller : en Espagne, en Croatie, en Grèce, en Irlande, en Italie, ou bien encore en Norvège. Nous avons choisi ces pays pour leurs beaux paysages, observés sur les pages internet, nous donnant envie de les découvrir.
Un peu ici,
beaucoup ailleurs
Nous avons étudié ERASME et ses voyages en cours d'Histoire.
Le projet Erasmus nous fait peur mais, en même temps, il nous donne envie de partir à la découverte, à l'aventure et d'être indépendantes.
Actuellement, notre MFR de Saint Philbert de Grand Lieu a fait une demande pour rejoindre le programme ERASMUS. D'ici la parution de ce journal, nous espérons recevoir une bonne nouvelle et avoir la possibilité de réaliser 3 à 4 semaines de stage à l'étranger.
Julie, Justine et Louane
Classe de 2nde
MFR St Philbert de Grand-Lieu
Voyager, c'est se projeter !
Les MFR sont des écoles relevant de l'Enseignement agricole, défini par 5 missions. Elles s'efforcent au quotidien de les réaliser mais il en est une qui interpelle aujourd'hui les équipes pédagogiques ; il s'agit de la 5ème consacrée à l'international.
Les MFR inscrivent depuis toujours dans leurs formations le fait de "participer à des actions de coopération internationale, notamment en favorisant l'échange et l'accueil des élèves, apprentis, étudiants, stagiaires, enseignants".
Cette volonté marquée d'aller vers l'autre se traduit dans chaque numéro par quelques articles consacrés aux "envies de voyage". Depuis la pandémie, les séjours à l'étranger sont arrêtés mais pour autant, les MFR maintiennent une dynamique de projet et d'ouverture au monde et aux autres.
Les articles de ce numéro le confirment et les équipes, avec les jeunes, observent la question du passeport "santé". En attendant, la découverte des voyages racontés par d'autres, le partage entre des élèves de toutes origines sont autant de manière d'entretenir et d'élargir encore les horizons pour des jeunes qui ont besoin de rêver de liberté.
Leurs réflexions, les projets et les envies de voyages resteront un sujet d'actualité.
Hubert HOUGNON
Fédération départementale
Voyage et pandémie
L’année dernière, la classe de première BAC PRO SAPAT de la MFR de St Père en Retz avait un voyage pédagogique de prévu en Espagne en fin d’année. Suite à la pandémie de Covid 19, notre voyage a malheureusement été annulé.
Nous avons donc organisé un autre projet de classe pour l'année de terminale. La classe s'est mise d'accord sur le programme : sortie à Nantes et visite de zoo.
Le premier jour, nous sommes allés à Planète Sauvage et nous avons eu l’occasion de faire une sortie en 4x4, dans la matinée, afin de découvrir différentes espèces animales. Cela nous a permis de sortir de notre zone de confort.
Le deuxième jour, nous sommes allés à Nantes. Nous avons visité la maison de l'Europe pour aborder le sujet de la mobilité. Nous y avons évoqué toutes les mobilités disponibles en France pour partir à l'étranger. Nous les avons découvertes au cours d'un atelier par groupe.
« Cette intervention ne nous enchantait pas plus que ça au début, et puis finalement cela nous a beaucoup motivés à nous lancer. Pourquoi pas après le BAC ... » commente Angélique qui ajoute : « Nous sommes ressortis confiants et pleins de nouvelles idées. »
Pour finir, l'après-midi, la classe a été séparée en deux. Notre but était de prendre des photos originales sur l’île de Nantes avec différents monuments et œuvres propre à la ville (les anneaux, la botte, la ligne verte, la lune…) Nous avons eu une heure pour nous balader dans la ville pour ensuite comparer les photos des deux groupes et sélectionner les plus originales. Nous avons trouvé ce défi sympathique et cela a renforcé la cohésion de la classe. Cette journée a été divertissante.
Les Terminales BAC PRO SAPAT
MFR de Saint-Père-en-Retz
Le quotidien d'un pompier
Dans le cadre d'un plan d'étude sur les différents parcours de professionnels, les 4e de la MFR de Riaillé se sont déplacés au groupement territorial de Riaillé afin d'interviewer un pompier professionnel. En effet, la moitié des jeunes de la classe sont inscrits en option Jeune Sapeur Pompier et sont fascinés par ce monde où règnent la rigueur et la discipline. Nous avons été reçus par le lieutenant Yoann Bricet. Il a pris le temps de répondre à nos questions. Ces questions ont été préparées en classe avec le moniteur responsable du plan d'étude.
Un projet professionnel
Lors de cet échange, les jeunes, très curieux, sont sortis du cadre des questions préparées en classe pour en savoir plus sur le quotidien des pompiers. « C'était trop bien, je ne pensais pas que les pompiers avaient un quotidien aussi mouvementé, ça ne doit pas toujours être facile » indique Evan. « Je suis surpris, je pensais que tout les pompiers étaient sur le terrain mais certains sont dans les bureaux et n'ont pas commencé en tant que pompier volontaire » confie Ismaël. « J'ai trop envie de devenir pompier professionnel moi aussi » déclare Antoine.
A l'issu de cet échange les jeunes ont pu monter dans un CCR (Camion Citerne Routier) pour y découvrir les différents équipements.
Les 4e EA option JSP
MFR du Val d'Erdre
Le scoutisme, un autre "autrement"
Aller au collège, c'est nécessaire mais on apprend partout, surtout quand on est passionné !
Erwann, élève de 3e à la MFR-CFA de Legé, pratique le scoutisme depuis quatre ans. Il s’en est confié à ses camarades de classe à l’occasion des séquences de mise en commun qui jalonnent la progression pédagogique.
Une école
de la débrouillardise
en pleine nature
« Lors des camps, nous faisons des veillées et nous dormons sous la tente » raconte Erwann. "Et nous cuisinons des repas au feu de bois ». Les sorties auxquelles participe Erwann ont lieu le week-end et l’été sur une durée plus longue (un mois). Elles sont organisées en patrouille de 6 scouts qui ont, chacun, un rôle bien défini. « Je suis sous-chef de patrouille, pour l’instant, mais je devrais passer chef de patrouille l’an prochain », est fier de dire Erwann. Il ne pense pour autant pas tout changer au fonctionnement actuel, car la discipline qui règne dans le groupe, actuellement, lui convient. « On a voulu changer, mais c’était le bordel » concède notre jeune scout. Pas un hasard s’il a envisagé de devenir pompier ou militaire. Si l’évolution dans ses fonctions au sein de la patrouille l’anime, il est aussi passionné par le « froissartage » qui constitue une des bases techniques du scoutisme. « On utilise exclusivement le bois de bouleau et de chêne pour construire les installations qui vont permettre de surélever nos tentes ou autres installations. On utilise des outils comme des grands couteaux, des haches ou des scies pour tailler le bois. Mais il faut aussi savoir faire des nœuds ». Ces apprentissages techniques, Erwann affirme les réutiliser à des fins personnelles dans le jardin familial. Plus que tout, c’est « être au milieu de la nature » qui intéresse Erwann. Il s’y sent bien. Il a bien l’intention de poursuivre l’aventure jusqu’à 23 ans (âge maximum possible). Ce qui n’est pas le cas de tout le monde actuellement du fait du COVID : « Beaucoup moins de monde en ce moment » affirme-t-il, un peu déçu.
Des similitudes
avec la Maison familiale
Quand on demande à Erwann s’il voit des similitudes avec la vie au sein de la MFR, il en reconnaît certaines dans la vie en collectivité, et les tâches qui lui sont demandées paraissent bien normales. Il admet également que ça apprend à « s’occuper des autres » et à « gagner en autonomie ». Il dit aussi trouver des similitudes avec certaines activités proposées à la MFR à l’occasion des séances de « Découverte des métiers » quand il faut faire de la découpe de bois, fabriquer des composteurs ou autres travaux pratiques. Si le scoutisme paraît bel et bien être une passion pour Erwann, c’est la conclusion qu’il en tire qui enlève tout doute. En effet, il confesse : « Je pense avoir changé, car avant j’étais pas très cool ».
Erwann
Élève de 3e MFR CFA LEGE
Pourquoi la musique des années 80, 90 perdure ?
Les musiques des années 80, 90 persistent encore malgré les années qui nous séparent d'elles pourquoi ?
Tout simplement parce que nous les avons tous écoutées un jour et on les garde dans notre tête, on les ré-ecoute. On les fait suivre par ses amis qui les font écouter aux leurs et ainsi de suite, les morceaux devenant cultes. Certains titres deviennent des tubes et restent ainsi dans l'air du temps.
"Nous écoutons encore
ces musiques"
Si nous écoutons encore ces musiques c'est parce que l'on nous les a transmises de génération en génération, pour, au final, nous les faire parvenir. Mais pourquoi aimons-nous cette musique ? Tout simplement parce que le style est intemporel et nostalgique cela nous rappelle l'ancien temps, la vie de nos parents et de nos grands-parents ces années là.
Des musiques cultes
Ce qui est le plus surprenant, c'est que les jeunes restent addicts à ces années de pur disco. Les artistes d'aujourd'hui se sont servis des tubes mythiques des années 80, 90 pour faire des films qui ont pris de l'ampleur dans le cœur des français. Ce sont des musiques cultes. Elles ont bercé notre enfance et sont devenues mythiques.
Une veillée musicale
Durant notre voyage d'étude, qui s'est déroulé du 23 au 25 septembre 2020, nous avons fait une veillée musicale avec des musiques des années 80, 90 car celles-ci nous donnaient envie de danser et, même, de chanter ! Ces musiques mettent l'ambiance dans n'importe quelles circonstances.
Maxence Baudin,
Donovan Bourgeois
Classe de seconde S.A.P.A.T
MFR de St Philbert de Grand lieu.
Vous ne connaissez pas ces musiques ? dans la version numérique du journal, cliquez sur ce lien :
https://youtu.be/vKIRP694TZc
Et, après, allez sur https://youtu.be/diBPKIK3hbo?t=3
Un quiz pour les jeunes, créé par les jeunes
Lors d'un atelier, notre monitrice de français nous a proposé de créer nos propres quizz Kahoot sur une de nos passions. Nous les avons ensuite joués en classe. Voici celui de Mathis et Nathan sur le jeu vidéo GTA5.
1 - Comment s'appelle la ville de GTA 5 ?
A/ Los Angeles
B/ Los Santos
2 - Comment s’appelle le garage de GTA5 ?
A/ LS custom
B/ LS pimp
C/ LS car
3 - Quels sont les trois personnages principaux de GTA4 en mode histoire ?
A/ Franklin, Michael, Trevor
B/ Francis, Michael, Thierry
4 - La Zentorno est la voiture la plus rapide du mode histoire de GTA5.
A/ Vrai
B/ Faux
5 - La Maze Bank est la plus haute tour de GTA5.
A/ Vrai
B/ Faux
6 - Franklin a un fils.
A/ Vrai
B/ Faux
7 - Comment Franklin et Michael se sont-ils rencontrés ?
A/ Lors d'un vol d'armes
B/ Lors d'un vol de voitures
C/ Lors d'un braquage
8 - Quel est le youtubeur le plus connu grâce a GTA5 ?
A/ LaSalle
B/ Unwin
C/ Aiden
D/ Rockstar Games
9 - Il y a des Vespa dans GTA5.
A/ Vrai
B/ Faux
10 - Quelle est la marque de téléphone sur GTA5 ?
A/ Ifruit
B/ Iphone
11 - En quelle année est sorti le premier GTA ?
A/ 1995
B/ 1997
C/2000
D/2003
12 - Combien coûte le jeu GTA5 à sa sortie ?
A/ 40 euros
B/ 50 euros
C/ 60 euros
D/ 70 euros
13 - Quelle est la plus haute montagne de GTA5 ?
A/ Le Mont Everest
B/ Le Mont Blanc
C/ Le Mont Chiliad
D/ Le Mont Vinewood
Réponses :
1/B, 2/A, 3/A, 4/B, 5/A, 6/B, 7/B, 8/A, 9/A, 10/A, 11/B, 12/C, 13/C
La classe de 3e
MFR Clisson
Mes rêves après le Bac...
Au premier semestre, en Terminale Bac Pro « Agroéquipements », les jeunes ont conduit un plan d’étude sur le bilan de compétences et leurs envies après le bac. Par exemple, Tom et Sulian ont un projet : partir à l'étranger.
Dans la classe, deux élèves, Tom et Sulian, rêvent de partir à l'étranger ! Nous les interroge pour mieux comprendre leur projet.
Où souhaitent-ils partir ?
Sulian est très clair dans sa réponse, traverser l’Australie au fil des cultures et des saisons. Tom parle aussi de l’Australie mais pourquoi pas la Nouvelle-Zélande.
Pourquoi vouloir partir à l’étranger ?
Sulian « : Cela me permettrait d’apprendre une autre langue et de pouvoir la parler couramment. Je souhaite aussi aller voir le côté « démesuré » des exploitations et des matériels. En effet, la taille des parcelles moyennes, en France, est d’une dizaine d’hectares, alors qu’en Australie certaines parcelles peuvent faire jusqu’à 1000 ha. Les largeurs de matériels ne sont donc pas les mêmes et la gestion des exploitations aussi ».
Tom : « Moi aussi, j’ai envie de voir ce côté « démesuré » mais je veux aussi découvrir un mode de vie différent. En effet, la plupart des employés agricoles vivent dans les fermes pendant les saisons en étant nourris et blanchis. Les salaires ne sont pas les mêmes qu’en France, on est payé à la quinzaine ce qui fait que l’on peut avoir un salaire jusqu’à 3000 $ ».
Quelles sont les conditions que vous fixez pour votre départ ?
Sulian et Tom répondent en coeur : « D’abord, nous souhaitons rester en France pour faire des saisons de paille, moissons, récolte de pomme de terre, betterave… Cela nous permettra de découvrir de nouvelles cultures mais aussi de voyager dans toute la France ». Sulian ajoute : « Pour partir en Australie, il faut aussi que j’économise au minimum 2000 € pour les frais médicaux, s’il m’arrive un problème de santé là-bas. Ensuite, il y a aussi le prix du billet d’avion et les frais pour pouvoir avoir le visa. Ensuite, il faut être sûr d’avoir un travail là-bas sinon, au bout d’un mois et demi, on est renvoyé en France ».
Savez-vous comment vous pouvez partir là-bas ?
Sulian : « Oui, je suis en contact avec deux Français qui sont partis en Australie et qui m’ont donné des informations et des conseils pour pouvoir quitter la France. Il y a aussi des associations et des exploitations agricoles qui sont habituées à pendre part à ce genre de projet ».
Quelles sont les qualités à avoir ?
Sulian et Tom répondent : « Il faut être adaptable et ne pas avoir peur des difficultés car il y aura forcément des moments difficiles. Il ne faut pas avoir peur de quitter sa famille ». Sulian ajoute : « Je veux partir tant que je suis jeune car, après, si j’ai une famille, ce sera plus difficile de tout quitter ».
Tom et Sulian - Terminale BAC PRO Agroéquipements MFR CFA LEGE
Soigneur animalier, une passion
À la MFR de Carquefou, sont formés de nombreux Soigneurs Animaliers avec la formation APZ (Animalier en Parc Zoologique). Cécile, Laurie, Julie et Stéphanie racontent leur passion pour ce métier.
Décrivez-nous le métier de soigneur !
Julie : Avant tout, il faut savoir que le métier de soigneur animalier n’est absolument pas de prendre du bon temps avec les animaux et de les caresser à longueur de journée.
Stéphanie : En effet, ce n’est pas que du rêve et des paillettes. Notre rôle est de nettoyer les enclos, préparer et distribuer les rations, observer les animaux, créer des animations, partager et échanger avec le public. Un autre point important, si vous travaillez dans un parc, il faut entretenir ce dernier et parfois, même, bricoler.
Y a-t-il une expérience qui vous a marqué depuis le début de votre formation ?
Laurie : Le premier jour où j’ai été en autonomie la plus totale dans des bâtiments « dangereux » m’a particulièrement marqué. J’étais face à des primates et des félins. C’était impressionnant.
Stéphanie : La première fois où je suis entrée dans un enclos avec des loups restera un véritable souvenir. On entre dans l’habitat d’un animal potentiellement dangereux et on ne sait pas comment cela va se passer.
Qu’est-ce qui fait de vous un bon soigneur animalier ?
Julie : Pour être un bon soigneur il faut être passionné, efficace et rapide.
Laurie : Selon moi, il faut de la rigueur, être polyvalent. Je pense aussi qu’il est très important d’avoir un certain degré de détachement à l’animal.
Cécile : Il faut être observateur, avoir beaucoup d’analyse. Le soigneur doit être autonome, organisé et doit avoir un esprit d’équipe.
Stéphanie : J’ajouterai à tout cela de la patience et du sang froid.
Que préférez-vous dans ce métier ?
Julie : C’est un peu tout pour ma part.
Cécile : J’aime préparer les aménagements d’enclos et les enrichissements. Je peux voir comment l’animal interagit et évolue dans son nouvel environnement. J’aime aussi faire des animations. Les échanges avec les visiteurs sont intéressants et on en apprend tous les jours.
Laurie : Le fait de travailler avec des animaux hors normes est ce que je préfère. Je fais des enrichissements pour les cacatoès tous les jours, par exemple.
Stéphanie : J’aime aussi beaucoup l’observation. C’est ici qu’on apprend à découvrir le caractère des animaux, leurs péchés mignons, leurs habitudes… Ce que j’apprécie aussi, c’est sortir d’un enclos propre après notre passage. C’est tellement satisfaisant.
Qu’est-ce qui est le plus compliqué ?
Cécile : Ce qui est compliqué, c’est quand il pleut.
Laurie : Les départs d’animaux aussi sont toujours très compliqués. Nous avons beau devoir ne pas nous attacher, il y a toujours un pincement au cœur.
Stéphanie : La capture d’un animal est toujours compliquée. Ça fait mal au cœur. Mais c’est toujours pour leur bien, pour les soigner lorsqu’ils ont besoin.
Cécile, Laurie Stéphanie et Julie
En formation APZ à la MFR de Carquefou
Les Noirmoutrins, une passion pour la pomme de terre
Des jeunes agriculteurs passionnés par leur métier.
Cette année, la MFR de Machecoul a quatre élèves passionnés par la culture de la pomme de terre de Noirmoutier : Axel, Clément, Tao sont en classe de 2nde Travaux Horticoles et Mathis en classe de 1ère Bac pro Conduite des Productions Horticoles.
Il règne une franche camaraderie teintée d’un soupçon de chauvinisme entre ces quatre gars et nous avons voulu savoir ce qui avait une telle admiration à leurs yeux.
Pourquoi une telle passion pour la pomme de terre de Noirmoutier ?
D’abord, nous sommes, avant tout, très attachés à notre île. Nos familles vivent sur l’île depuis plusieurs années. Pour rien au monde nous ne quitterions notre île. C’est comme une « île tropicale », comparé au climat du continent. Le climat est doux, venteux et on peut dire que les jours de gel sont exceptionnels. Notre île est très touristique et elle est réputée pour son sel, ses huîtres mais surtout pour sa pomme de terre. C’est grâce à ce climat que nous proposons des pommes de terres primeurs et surtout la fameuse "grenaille".
C’est quoi la grenaille ?
En fait, nous cultivons des pommes de terre de différentes tailles. La grenaille est la plus petite des pommes de terre. Elle est très demandée par les clients. Mais nous avons la taille moyenne et la grosse également.
Pourquoi la pomme de terre de Noirmoutier est-elle reconnue par les consommateurs ?
Les pommes de terre cultivées à Noirmoutier sont reconnues par un label IGP (Indication Géographique Protégée). Mais nous avons également un label rouge : ce sont des pommes de terre qui ne restent pas plus de 90 jours en terre. Elles sont cultivées selon des techniques propres aux producteurs de Noirmoutier (travail en butte spécifique à Noirmoutier, apport de Goémons). Les variétés utilisées y sont également pour quelque chose. Il y a la Bonnotte, la Sirtema, la Lady Christ’L. La Sirtema et la Bonnotte sont des variétés propres à Noirmoutier… mais je crois que nous en avons déjà trop dit !
Nous en revenons à notre première question… pourquoi une telle passion ?
Nous avons l’image de nos grands parents qui ont toujours fait ça. Nos parents ont repris après et nous avons à cœur que l’exploitation reste dans la famille. Nous avons des années d’expérience et même la coopérative de Noirmoutier, par laquelle nous commercialisons nos pommes de terre, a au moins 70 ans. Nous voulons garder nos traditions et rester sur notre île où il fait bon vivre.
Vendez-vous vos pommes de terre hors de France ?
Mais oui, notre pomme de terre est internationale. Nous en vendons même chez les « Ricains » ! Mais, pour la pomme de terre primeur, c’est plus compliqué car elle doit être mangée dans la semaine qui suit sa récolte. On ne peut pas l’envoyer très loin.
Et comment voyez-vous votre avenir ?
Nous souhaiterions nous installer à notre compte, Mathis et Clément, pour reprendre l'entreprise familiale, Tao et Axel, pour monter leur propre entreprise. Mais de toute façon, chacun veut travailler avec la coopérative de Noirmoutier.
Mathis, Tao, Clément et Axel vous souhaitent une bonne dégustation !