Les fruits et légumes sont excellents ; on leur loue la capacité de nourrir l’esprit. Nicolas, apprenti en CAP Primeurs, en est la preuve. Lire page 5

Pour ce numéro, le Comité de rédaction a décidé de modifier un peu la ligne éditoriale due journal. Les équipes pédagogiques des MFR sont très engagées sur des actions avec les jeunes qui s'appuient sur des sujets professionnels ou des questions relatives à des enseignements généraux. La pédagogie des Maisons familiales est une pédagogie du questionnement. Les jeunes se rendent ainsi régulièrement dans des entreprises, des exploitations agricoles, des ateliers afin de découvrir différentes facettes des métiers qu'ils préparent. Ils pourront, ensuite, au retour à la MFR, partager et confronter des points de vue sur ce qu'ils ont remarqué de différent, d'étonnant par rapport à leur univers professionnel ou social habituel.

La pédagogie des Mfr est aussi appelée pédagogie de la rencontre. C'est pourquoi, souvent, les articles relatent des activités qui ont amené les jeunes à échanger, discuter, écouter d'autres personnes. Professionnels, citoyens, élus, acteurs de la vie civile ou encore membres de leur famille sont des interlocuteurs privilégiés que les équipes pédagogiques sollicitent pour qu'ils partagent leur expérience, leur regard ou parcours.

Mais...

De quoi discutent-ils lorsqu'ils se retrouvent entre eux ? Sont-ils seulement branchés sur les réseaux sociaux ? Quels réseaux sociaux ? Pour lire, comprendre, s'insurger, se passionner sur quels sujets ?

Les référents de chaque MFR, ont décidé de les écouter, de leur proposer de nous dire ce qu'ils retenaient des actualités, ce qui les avaient amusés, intéressés.

La lecture des différents articles, dans une rubrique que nous avons appelée "Société", vous racontera leur regard sur la rencontre du Président de la République avec deux influenceurs, l'attention qu'ils portent à la violence faite aux femmes et aussi cette envie de liberté, d'insouciance retrouvée pendant la trêve que nous a accordée la COVID 19 cet été.

Les jeunes sont à l'écoute, ne négligeons pas ce qui fait leur quotidien, ce qui les construira pour leur vie de demain.

Claude ERIAUD.

Président de la Fédération départementale

"Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette... Nous étions quelques bons copains" Lire page 6

« C’est vraiment dommage et un peu déprimant » déplore Tom. En effet, le jeune festivalier qui a commencé à prendre goût à ces moments festifs riches en rencontres, il aurait aimé participer à davantage de dates un peu partout dans le département et même au-delà.

« On ne perd pas espoir » tempère Dylann. La vaccination qui a commencé un peu partout en France donne l’espoir aux jeunes que les événements de ce type vont reprendre. Il n’y a pas que les festivals qui manquent mais aussi les sorties entre amis.

En effet, « nous avions commencé les petites soirées entre copains avant le confinement, mais cela est presque impossible désormais » regrette Charly élève de première année en CAP Jardinier Paysagiste à la MFR de Riaillé.

« Concrètement, on ne va pas arrêter quand on aura enfin le droit » prédit Yann. Il est vrai qu’être en formation en ce moment c’est super mais les moments de convivialité sont très importants pour nous. Tout d’abord, comme évoqué au début de cette discussion, il y a les rencontres mais aussi le fait de pouvoir écouter et participer à des concerts de nos artistes préférés, c’est parfois un rêve inaccessible.

Des changements d'activités

Les jeunes en classe de CAPa ont dû s’adapter ces temps-ci. L’année dernière en classe de 3^e il y eu les cours en distanciel qui ont tout de même bien changé notre quotidien à partir de Mars. Puis, cette année il y a l’apprentissage qui prend beaucoup de temps et d’énergie, c’est super mais les activités des jeunes ont changé. Certains se sont adaptés en modifiant leurs activités telles que le jardinage, les balades en vélo… D’autres jeunes ont préféré se réfugier dans des jeux vidéo du type Fortinite … Cela ne compense pas non plus les sorties et les concerts mais de toute façon nous n’avons pas trop le choix.

« La liberté avant le permis de conduire »

Il est vrai que parmi les grands projets d’un avenir proche, il y a le permis de conduire. Les jeunes de la classe espèrent aussi que la crise sanitaire sera résorbée quand ils auront l’âge d’avoir le permis. Cet élan de liberté serait un petit peu bridé si les activités festives ne reprennent pas. En effet, « il y a aussi de nombreuses choses que nous n’avons pas encore pu faire comme les boîtes de nuit par exemple ! » Commente Inès. Cela fait longtemps que ces étapes de la vie des jeunes vers une vie d’adulte sont imaginées par les jeunes, elles sont parfois vectrices de motivation.

« Quand nous l’aurons on pourra partir en vacances entre copains »

Pour le moment nous restons concentrés sur les projets à court terme.

Les CAPa Jardinier Paysagiste

Que souhaitiez-vous faire à titre personnel avant la crise et que vous avez dû vous résoudre à reporter voire annuler ?

NATHAN : mes 18 ans.

NOLAN  : voir mes cousins près de Montpellier.

VANESSA  : nous avions prévu de fêter nos 10 ans de mariage avec notre famille et nos amis.

LENA : le concert d'un de mes groupes préférés, ils se sont séparés durant le confinement.

Quelle image vous a le plus marqué durant cette période ?

NATHAN : le silence dans les rues.

NOLAN : la population avec le masque.

VANESSA : que certaines personnes soient capables de faire une heure de queue en voiture pour manger un fast-food.

LENA : le Président Macron annonçant le confinement.

Certains évoquent que la période de crise aura un impact positif sur certains points. Partagez-vous cet avis et pourquoi ?

NATHAN : oui car on a vu les gens s'aider les uns les autres.

NOLAN  : oui je pense que la solidarité va s'accentuer.

VANESSA : oui, les gens ont redécouvert les petits marchés, les commerces de proximité...et je pense que c'est une bonne chose.

LENA : je partage cet avis car j'ai rencontré mon copain grâce à elle et en plus les gens ont pris conscience de l'importance des petits commerces.

Quelle résolution allez-vous prendre quand la pandémie sera derrière nous (ou déjà prise) ?

NATHAN : refaire des fêtes.

NOLAN : faire une fête de famille.

VANESSA  : privilégier les petits commerces, les producteurs locaux et les marchés.

LENA : aller voir un concert.

MFR d'Aigrefeuille sur Maine

La classe des secondes BAC PRO CGEA est divisée en 2 groupes. Certains n'ont choisi que l'agriculture tandis que d'autres ont décidé de choisir l'option sensibilisation soigneur animalier.

Les "100 % Agricole" ont décidé de faire une surprise aux soigneurs. Avec leur formatrice Madame GALARD, les jeunes ont contacté l'association MAKIGO. Les 4 missions de cette association sont d'agir pour la préservation de la faune et de la flore, de faire respecter les lois de la protection de la biodiversité, de sensibiliser les personnes sur les enjeux de l'environnement et de financer des campagnes de reboisement.

Les jeunes se sont tous retrouvés devant une conférence avec Alexis et Romain, deux membres de l'association. Ils ont présenté cette dernière.
Cette action a beaucoup plus aux futurs soigneurs animaliers.
2nde BAC PRO CGEA

MFR de carquefou

Les élections régionales de juin 2021 étaient, pour nous, l'occasion de nous intéresser aux propositions des candidats et candidates. D'autant plus que certains d'entre nous votaient pour la première fois.

Au cours d'une balade, nous nous sommes arrêtés une première fois devant les affiches électorales de Saint-Philbert de Grand Lieu. Ici, le moniteur nous a demandé de choisir une liste (un candidat) sur laquelle nous devions effectuer des recherches. Nous devions extraire des programmes des candidats, des propositions en faveur de la jeunesse, de l'éducation et tout ce qui concerne les services aux personnes et aux territoires.

Les professions de foi

Rapidement, nous avons trouvé les professions de foi sur le site internet du gouvernement, et, au fil de nos recherches, notre étude s'est même élargie à d'autres régions. Ainsi on retrouve les idées suivantes : une aide d'urgence pour éviter qu'un jeune ne se retrouve à la rue, 5 millions d'euros destinés à soutenir les étudiants et alternants, la volonté de raccrocher les jeunes en échec scolaire, le soutien à la jeunesse par le sport, plus de justice sociale et de démocratie participative.

La gauche et le droite ? Quelles différences ?

Ensuite, nous avons organisé un débat qui avait pour prétexte une phrase d'Emmanuel Macron sur la différence entre la gauche et la droite en politique. Aussi nous avons pris appui sur un article de France Info et la place des courants politiques extrémistes en France.

Place au vote

Enfin, nous avons effectué un vote à bulletin secret, avec un dépouillement et des assesseurs. Nous ne pouvons pas communiquer sur la liste qui a reçu le plus de suffrages mais c'est bien le vote blanc qui l'a emporté. Preuve que notre opinion est encore à construire.

Nous vous conseillons de visionner le contenu de ces deux liens dans la version numérique de notre article :

La gauche et la droite

Les partis extremistes 

La classe de Première SAPAT, MFR St Philbert de Grand Lieu.

Lucie et Kimberly, deux élèves de la Mfr de Saint-Philbert de Grand-Lieu nous font part de ce que leur a inspiré cette démarche.

Lucie : « Je n'ai pas trouvé cette vidéo drôle, car ce n'est pas mon truc. Je ne comprends pas le concept. La vidéo n'a rien à voir avec la politique. Après, je ne juge pas les autres personnes s'ils trouvent ça drôle, mais personnellement cela ne m'a pas concerné. Ce genre de vidéo n'est pas pour moi comme toutes les vidéos des youtubeurs. »

Kimberly : « Moi, ça ne m'a pas aidé à aimer la politique, je ne vois pas ce qu'il y a de drôle dans la vidéo. Est-ce que cela m'a aidé à mieux apprécier le Président ? Ce n'est pas sûr. Je ne suivais pas McFly et Carlito sur les réseaux avant, je ne le ferai pas plus après."

Cela dit, on note que ce fut un événement inédit. Le Président Macron cherchait à inciter les jeunes à se rapprocher de la politique et mieux comprendre ce qui se passe en France. Le présence des célébrités permettaient d'aider à faire passer le message. Nous pensons que l'effet recherché a été moyennement atteint. Nous étions nombreux dans la classe à ne pas avoir vu la vidéo avant que notre moniteur nous en parle.

Ce que recherche le Président de la République c'est d'inciter les jeunes à voir ce qui se passe en France en passant par les célébrités Mcfly et Carlito et de faire passer un message à la jeunesse sur leur chanson à propos du COVID 19 cette rencontre entre le Président de la république et les célébrités de Youtube. »

Ce qui s'est passé

Le 23 mai 2021, Emmanuel Macron a participé à une vidéo en forme d'anecdote avec Mcfly et Carlito. Le Président avait donné suite au défi lancé par les deux youtubeurs.

Ce défi a été réalisé pour séduire un public jeune dans le but de connaître le Président de la République sous une autre forme.

Cette vidéo a beaucoup fait rire, car ce n'est pas souvent que l’on voit un président s’afficher comme ça sur les réseaux sociaux.

D'autres pensent que c’est juste pour le buzz. Le président a rencontré Mcfly et Carlito pour séduire l'électorat jeune.

Le bad buzz et l'aspiration par d’autres publics revient beaucoup dans la bouche de certains ; d’autres parlent déjà de présidentielle 2022, Macron commençait sa campagne.

C’était cool, c’était un divertissement. Les téléspectateurs ont vu le Président de la République sous un autre angle.

Pour certaines personnes, on voit son deuxième côté, le côté décontracté, mais toujours présidentiel.

D’autres n’y ont trouvé aucun intérêt..

Comment nous
informons-nous ?

Cette vidéo, regardée ou non, nous a amenés à discuter de la façon dont nous nous informons. Nous lisons peu ou pas du tout le journal papier. Nous préférons utiliser notre téléphone et suivre les fils d'actualités recommandés. Nous sommes conscients que nous passons à côté de beaucoup d'informations sérieuses et importantes. Bizarrement, la vidéo nous était destinée et pourtant une partie d'entre nous ne semblait pas concernée.

Lien permettant l'accès à cette vidéo

La classe de 1ère SAPAT,
MFR St Philbert de Grand Lieu

Les violences faites aux femmes prennent différentes formes : la violence physique, les violences sexuelles, le harcèlement psychologique.Ces derniers temps, le confinement a multiplié les actes de violences conjugales et les assassinats de femmes sont devenus fréquents. On découvre que les victimes avaient déjà pourtant alerté la police, la justice. Les maris violents étaient récidivistes et ne devaient plus approcher leurs conjointes.

Ne pas banaliser,
ne pas s'habituer

C'est le cas de Chahinez, cette femme brûlée en pleine rue par son ex-mari, qui voulait "la punir sans la tuer". La jeune maman a appelé à l'aide, mais elle a été ignorée !

Les exemples sont de plus en plus nombreux, pas une semaine ne passe dans la presse, sans entendre qu'une femme est morte sous les coups de son mari,ou que celui-ci, comme dans l'affaire Jubillard, ou Daval est finalement mis en examen pour violences aggravées alors qu'il participait lui même aux recherches.

On ne devrait pas se dire "Tiens, encore une !", on ne doit pas "s'habituer" à ces crimes atroces.

La justice n'est pas assez ferme et devrait davantage surveiller ces hommes violents pour protéger les victimes.

Tout cela crée un sentiment d'insécurité, de profonde tristesse, d'indignation et de perte de confiance dans le système judiciaire. Dès le départ, le "male gaze" ou vision masculine est une forme de violence, puisque la femme est considérée comme objet de regard, au cinéma, dans les publicités et jeux vidéos.

Libérer les mots

La parole des femmes est souvent considérée comme peu fiable, moins recevable que celle des hommes. En effet , lors de dépositions en gendarmerie, il n'est pas rare de constater qu'il ya toujours une mise en doute de la parole des femmes, que ce doute soit exprimé ou sous-entendu.

On peut quand même se montrer optimistes, dans le sens où la parole des femmes se libère publiquement avec les mouvements "Me too", " Balance ton porc", ou bien des actrices qui décident de quitter la cérémonie des Césars afin de protester contre l'attribution d'un César à un réalisateur condamné pour agressions sexuelles.

C'est un vrai virage qui s'opère, mais il y a encore tellement de chemin à parcourir...

Les jeunes de seconde
et première

MFR Châteaubriant

Le président Macron a fait une vidéo avec deux grands youtubeurs et se sont lancés des défis. C’est une vidéo unique au monde, personne n’avait déjà vu ce type de duel auparavant. Les 3e de la MFR de Clisson ont disserté sur ce sujet, voici leurs résultats.

Pourquoi on a trouvé ça cool ?

C’est drôle et original (le fait que ce soit un défi a permis aux spectateurs de jouer aussi).

On voit Emmanuel Macron d’un autre angle, c’est rare de le voir ainsi, ça donne une image différente du président, plus accessible et décontracté (comme s’il n’était pas président).

Ils ont parlé de plein de sujets et de leur vie personnelle (avec des révélations, ce qui permet de mieux le connaître).

C’est sympa de voir M. Macron échanger, discuter et s'amuser avec des jeunes qu’on suit sur les réseaux.

Pourquoi on pense
que ça craint ?

C’est juste pour se faire réélire, même si l’émission n’était pas du tout politique.

Ce n’est pas la place d’un président et ça peut jouer sur la réputation.

L’aspect sérieux de la politique peut être dégradé. Ça peut le décrédibiliser de faire un truc avec des youtubeurs.

M. Macron veut faire croire que c’est un bon président, il fait trop sérieux.

Les gens vont croire qu’il n’est pas naturel, qu’il n’est pas lui-même. Emmanuel Macron ne pouvait pas dire ce qu’il voulait.

Ça peut avoir une mauvaise influence sur les gens car il y a eu des mots grossiers et débiles..

A double tranchant ?

C’est un bon concept pour améliorer l’image du président même si cela peut se retourner contre lui et renvoyer une mauvaise image. Il semble qu’il y ait eu des retombées positives sur les réseaux.

Le groupe de 3e

MFR de Clisson

Depuis plus de 12 ans, nous organisons pour des adultes en reconversion professionnelle, des formations en écoconstruction dans le but de développer et de démocratiser l’utilisation de matériaux sains, locaux et respectueux de l’environnement dans le bâtiment.

Jusqu’en 2020, nous proposions des formations courtes ouvertes à tous sur la construction en terre en chanvre, l’ossature bois,… et une formation longue certifiante de niveau 3 (niveau CAP) d’Ouvrier.ère Professionnel.le en Eco-Construction (OPEC) permettant d’acquérir une pratique professionnelle dans les domaines de la maçonnerie, l’ossature bois, l’isolation, l’étanchéité à l’air,…

Une demande en augmentation

Au vu de la recrudescence de candidats pour cette formation longue et leur niveau d’expérience de plus en plus élevé, nous avons ouvert en 2021 une nouvelle formation certifiante de niveau 4 (niveau bac) de Chef.fe d’Equipe en Construction Durable (CECD).

Cette formation est ouverte aux personnes ayant déjà un diplôme ou une expérience significative dans le bâtiment et souhaitant se spécialiser dans l’éco-construction. Comme pour la formation OPEC, elle permet d’acquérir les gestes professionnels spécifiques aux éco-matériaux mais va aussi plus loin dans la gestion d’un chantier éco-responsable, l’étude des systèmes de ventilation et chauffage intégré dans des conceptions bioclimatiques,…

Depuis février, deux groupes d’adultes en reconversion vers l’éco-construction sont présents : les OPEC et les CECD.

De la pratique

Comme ce sont des formations basées sur l’acquisition de gestes et postures professionnels, nous essayons au maximum de réaliser les apprentissages en conditions réelles de chantier : construction d’un préau en charpente, isolation par l’extérieur d’un bâtiment existant, construction d’abris bus, élévation de mur en pierre, enduits sur différents supports, coulage de dalles,… Ces chantiers permettent d’appréhender toutes les contraintes et exigences réelles d’un chantier et les stagiaires sont contents de réaliser des ouvrages qui resteront !

Témoignage de Marion

Marion OPEC 2021 : « Je suis très contente d’avoir eu la chance d’intégrer cette formation. Nous avons beaucoup de pratique et c’est très bien pour assimiler les bons gestes et comprendre les techniques d’éco-construction, de plus, c'est mieux de pouvoir pratiquer en manipulant les matériaux. En parallèle, le groupe est soudé, nous apprenons donc dans la bonne humeur et avec de l'entraide pour réaliser des projets communs ! »

Des projets commun

Durant leur formation, les adultes se rencontrent autour de réunions informelles pour étudier divers projets d'entreprise en commun, en valorisant les compétences spécifiques des apprenants.

Les OPEC et CECD 2021

MFR de Riaillé

Nicolas est un ancien élève de la Maison Familiale Rurale de Saint-Père-en-Retz. Il a fait sa 4e et sa 3e dans l'établissement. C'est grâce à ses nombreux stages qu'il a trouvé sa voie professionnelle. Aujourd'hui, il a ouvert son bar à vin.

Nicolas est un spécialiste des cocktails ! Il y en a pour tous les goûts : de la couleur aux ingrédients c'est un large panel qu'il propose.

Rencontre avec les jeunes

A l'occasion, Nicolas est venu rendre visite aux jeunes pour leur apprendre l'art du cocktail (sans alcool évidemment). L'ancien élève est venu avec tout son attirail pour proposer aux jeunes les meilleurs cocktails.

Après une présentation de son parcours et de son histoire, Nicolas a présenté les différents ustensiles aux élèves qui étaient très intéressés.

Après avoir exposé là, tout l'art des cocktails, il leur a fait goûter quelques mélanges de sa composition avant de les laisser à l'essai.

Concours de cocktails

Chacun leur tour, les jeunes ont réalisépar groupe de beaux (et bons) cocktails. Nicolas avait amené avec lui diverses boissons et ingrédients pour composer les meilleurs breuvages : orgeat, jus de mangue, jus de pomme, citron, menthe, sucre de canne, et beaucoup d'autres encore.

Nicolas était le jury.

C'est Tom, Mathis et Rose qui ont remporté la meilleure boisson selon le professionnel. Il s'agit du "Morpion" à base de jus de cranberries, jus de pomme et cassonade.

Encore merci à Nicolas d'avoir fait découvrir sa passion aux 3e A.
La classe de 3A

MFR de Saint-Père-en-Retz

Depuis 2013, la MFR de Machecoul a accueilli une centaine d’adultes qui ont choisi la reconversion professionnelle vers le métier de paysagiste.

Que faisaient-ils avant ?

Ils étaient comptable, laborantine, mère au foyer, conducteur d’engins, cuisinier, intérimaire en logistique, technicien camping-car… et bien d’autres métiers encore ! et veulent devenir paysagistes de terrain. Certains créeront même leur entreprise !

Pourquoi un si grand virage ?

La plupart recherchent un travail en extérieur, au grand air et en lien avec un peu plus de nature.

Quels apprentissages les ont marqués pendant cette année intense ?

Créer des petites maçonneries et l’organisation de chantier, entretenir un jardin… Et ce qui leur a demandé le plus de travail ce sont les 250 végétaux à apprendre en latin ! Cette discipline est très attendue par les professionnels et demande un entraînement régulier.

Ce que leur ont apporté les périodes en entreprise ...

« Ces périodes nous mettent dans le vif du sujet, nous confrontent à la réalité des chantiers, à l'exigence des clients.... Elles nous permettent de vivre des situations de travail en équipe  ». Cela permet aussi de « lier la pratique à la théorie, d’apprendre à respecter un planning tout en faisant face aux imprévus et d’utiliser du matériel »

Ce qu’ils ont trouvé auquel ils ne s'attendaient pas ...

« Une super cohésion et de groupe » ainsi que « la bienveillance de toute l'équipe de formateurs », « des exposés à réaliser ! », « Une formation beaucoup plus complète que je ne pensais ».

Ce qui a été difficile ...

Pour beaucoup « le travail personnel hors structure », « le retour sur les bancs de l'école, même si cela se passe plutôt bien ! » et parfois les longs trajets pour venir à la MFR. Il faut réaliser des présentations orales et faire ses devoirs ! Cela n’a pas toujours été facile de gérer le quotidien : la plupart des stagiaires ont une vie de famille avec souvent des enfants en bas âge.

Et après la formation ce n’est pas fini ...

Paysagiste c’est l’apprentissage d’une vie alors « je continue de me perfectionner, je passerai le permis remorque pour devenir par la suite chef d'équipe » et pour d’autres « je veux me spécialiser dans l’éco-paysage ».

Merci à nos anciens et actuels stagiaires pour leurs témoignages : Olivia, Cyrille, Didier, Maïna, Anne-Lise, Laïla, Julien, Bastien, Yann, Youna.

MFR de Machecoul

Cette année, un projet d'animation à distance a été réalisé par la classe de secondes BAC PRO Services Aux Personnes et Aux Territoires avec un EHPAD sur Pornic. Cet établissement accueille des personnes âgées autonomes.

Le but de ce projet est de faire des activités en distanciel, faire partager aux résidents la vie quotidienne à la MFR. La finalité est d'être en contact avec ces personnes. « Il faut toujours prendre soin des anciens car grâce à eux nous sommes ici. » indique Simon un élève.

Lorine, une autre élève ajoute : « Ils se sont battus pour nous alors on doit les respecter. »

Une vidéo de présentation

Par petits groupes, les jeunes se sont répartis les tâches pour réaliser différentes séquences. Pendant que certains présentaient la formation, d'autres ont témoigné de leurs missions en stage, d'autres encore ont présenté l'internat,... Certains ont choisi de parler de leurs passions , d'autres encore ont souhaité parler de leur voyage en Angleterre.

La vidéo est envoyée !

Chloé Ligney (lchargée de communication) s'est occupée du montage de la vidéo, tandis que Sophie Chérel ( formatrice) l'a envoyée à l'EHPAD.

Rendez-vous l'année prochaine pour la suite du projet, en espérant une réponse de la part des résidents.

La classe de 2nde BAC PRO SAPAT

MFR de Saint-Père-en-Retz

Au mois de mai a eu lieu la remise des prix du challenge de l'agriculture paysanne à Carquefou pour les BTSA ACSE 1 (Analyse, Conduite et Stratégie de l'Entreprise Agricole)  !

Challenge de l'agriculture paysanne

Cette année, c'était la treizième édition du challenge organisé par le Département de Loire-Atlantique.

Une présentation spéciale

La crise sanitaire n'a pas permis aux concouristes de faire leur présentation en présentiel. Pour autant, le concours n'a pas été annulé. Les étudiants ont participé de manière virtuelle. Cette année, le groupe a présenté deux situations d'installation différentes. Les BTSA ACSE ont remporté le 3e prix.

La remise de prix 

La remise de prix a eu lieu à Carquefou, à l'écoferme des 1001 pattes. C'est Monsieur Lebeau, Conseiller départemental et ancien agriculteur, qui a remis le prix sous la pluie, mais dans la bonne humeur.

Les BTSA ACSE 1

MFR de Carquefou

L’année 2020 – 2021 aura été riche. Dès le début de son contrat, Nicolas a une obsession en tête, se présenter au mythique concours des « Meilleurs Apprentis de France », autrement appelés MAF.

Au cœur du métier

Inscription validée, Nicolas s’est exercé à l‘art de la découpe, de la mise en corbeille, de l’emballage, de la présentation sur formes pré-établies. Mais l’œuvre ne s’arrête pas là, le concours met également en avant les compétences techniques des sciences alimentaires, développer son sens artistique, savoir associer les couleurs, les formes, les volumes.

Les produits à l'honneur

Enfin, il faut être capable de parler des produits, provenance, saisonnalité, la façon de les cuisiner. Il s’agit donc d’une épreuve complète mettant en avant toutes les compétences du métier de primeur qui est riche et varié.

Nicolas s’est particulièrement illustré puisqu’il a remporté la médaille d’or départementale, puis la médaille d’or régionale.

En parallèle, Nicolas s’est présenté au concours national de la corbeille d’or, dans lequel il a excellé puisqu’il en sort « Meilleur espoir 2021 ».

A l’heure où nous écrivons cet article, Nicolas a obtenu son CAP primeurs et rendez -vous est pris à Serbotel, en octobre, à Nantes, pour la finale nationale des MAF.

L’année 2021 sera donc l’année de la réussite pour Nicolas. Toutes nos félicitations ! Quel parcours !

MFR Châteaubriant

"Dans 55 minutes il repasse dans le jour, il est 18h28 à la MFR de Saint-Etienne de Montluc et nous avons décidé de localiser la ISS de T. Pesquet. On a travaillé sur ce personnage en classe. Durant cette séquence j'ai pu laisser un message sur le tchat de l'application ISS live demandant comment ils allaient. Maintenant, il ne me reste plus qu'à surveiller si j'ai une réponse. C'est intéressant car nous sommes en direct. Nous avons eu l'occasion d'écouter une conversation à bord. Bon c'était en anglais, j'avoue pas facile à comprendre car ce fut bref, technique, avec des grésillements, et voire une perte de signal. ISS life Now, je vous conseille de vous connecter sur cette application" .

Tanguy.

Josselin lui nous indique qu'il a installé l'application sur son téléphone : "j'apprécie le direct de cette application. Il est 18h40 et T. Pesquet survole le Pérou. Normalement ! rires, mais il y a la situation géographique qui me permet de vérifier si je reconnais bien ce que je vois (Altitude : 421,75 km. Vitesse : 27 574 km/h) . Moi j'ai le tournis à cette vitesse. Ce que j'ai pu bien observer ce sont les panneaux solaires. Grâce aux différents éléments sur cette application, j'ai noté qu'il faisait un trajet non circulaire avec étonnement. J'ai "géolocalisé" son trajet : il part d'Australie, il passe par le Panama, après les îles "Turks et Caïques", puis l'océan Atlantique Nord au Sud Sud de l'Irlande, puis au dessus de Londres, tout au Nord de la Belgique puis Sud Pays-Bas, Allemagne, la Tchéquie, Slovaquie, Roumanie, Maldive, Mer noire, Turquie Est, Iran et enfin la mer d'Arabie pour retrouver son point de départ. Quel trajet et tout cela en 92 mn et 69 secondes".

Josselin.

"Moi, j'ai des questions qui me viennent lorsque je vois dans la station ISS les câbles électriques. On ne voit que cela. Je sais qu'il a un labo où il fait des expériences sur le blob mais par contre comment il fait lorsqu'il faut changer un câble , est ce-qu'il a dans son métier une formation d'électricien, parce que il y en a plein des câbles ça doit représenter des mètres et des mètres. En plus, si on va plus loin dans notre réflexion est-ce que le voltage est le même dans l'espace que sur terre. C'est vrai que je connaissais de nom T. Pesquet mais jamais je n'avais eu l'idée d'installer cette application sur mon téléphone . Ce soir c'est la France contre les Pays-Galles je vais me connecter et en direct je saurai s'il regarde . C'est génial . C'est un peu espionner un endroit à plus de 400 kms au dessus de notre tête."

Bastien

Quel était votre métier avant d’arriver à la MFR ?

Je faisais de la maintenance préventive et corrective sur les avions commerciaux à l’aéroport de Nantes Atlantique. J’étais technicien de maintenance aéronautique.

Mais… comment fonctionne un avion ?

Il avance grâce à deux ou quatre moteurs. Il se dirige grâce aux diverses commandes de vol : aileron, dérive et profondeur. Et si l’avion tombe en panne en vol, les systèmes sont doublés pour la sécurité. En fait, les risques sont majoritairement dus à des erreurs humaines.

Avez-vous rencontré des personnes connues ?

Oui, j’ai pu rencontrer Zidane, Jean Dujardin, les joueurs du PSG, l’équipe de France Basket avec Tony Parker, et bien d’autres encore…

Avec un Bac pro, est-ce qu’on peut devenir mécanicien sur un avion ?

On peut faire un BAC PRO maintenance aéronautique, et une Mention complémentaire avec une expérience justifiée en atelier (de 250 tâches à effectuer en 2 ans). Avoir ensuite une Licence permet de travailler en autonomie sur un avion. Il faut aussi faire des formations spécifiques à chaque avion.

J’ai aussi une chose à vous dire, je me suis vite rendu compte que l’anglais était indispensable car tous les documents écrits et à remplir sont et doivent se compléter en anglais.

Quels étaient vos horaires de travail ?

5h-15h / 15h-1h / 20h-6h. Je changeais de rythme toutes les semaines. C'était très fatigant, même si les jours de repos supplémentaires étaient les bienvenus.

Combien de temps vous avez exercé ce métier ? Et pourquoi vous avez changé ?

J’ai fait ce métier pendant 20 ans, et j’ai saisi l’opportunité d’un plan de départ volontaire pour partager mon expérience et découvrir d’autres maintenances.

Et alors, quelles sont les similitudes et les différences entre la maintenance aéronautique et la maintenance agricole ?

Il y a des systèmes similaires comme l’hydraulique, l’électricité et aussi les systèmes automatisés. Sinon, la motorisation est différente, et il n’y a pas de boîte de vitesse sur les avions.

Les jeunes de 3e

MFR Val de Logne, Legé

Depuis quelques mois, la ville de Saint-Philbert de Grand-Lieu a reçu le label Terre de Jeux. Elle devient actrice de la promotion des JO et Jeux paralympiques de 2024.

A son tour, la MFR de Saint-Philbert de Grand-Lieu a proposé de s'associer à ce projet et faire participer les jeunes à différentes actions ou événements.

Cette année, nous avons partagé une après-midi avec une association de basket en fauteuil. Déjà nous nous projetons sur l'année prochaine avec la volonté d'accompagner des personnes en situation de handicap à des événements sportifs.

Votez pour les
porte-drapeaux

Nous avons pour objectif d'inviter sur la MFR l'un ou l'une des candidats au porte drapeau des jeux paralympiques. Vous pouvez d'ailleurs voter sur le lien suivant : https://terredejeux.paris2024.org/actualite/jeux-paralympiques-de-tokyo-votez-pour-le-couple-porte-drapeaux.

Aussi nous souhaitons que notre formation soit plus sportive. Nous intervenons dans les métiers du services aux personnes et nous savons que le sport à tous les âges est bénéfique pour une meilleure santé.

Un terrain multisports

Par ailleurs, à la demande des élèves, la construction d'un terrain multisports sur le site de la MFR est envisagée. Déjà nous pratiquons la course à pied le soir lors des veillées. Nous nous sommes essayés au Kinball. Ce n'est pas un sport olympique mais c'est une formidable découverte.

Notre défi

Pour terminer nous avons pour défi de réaliser le tour du lac de Grand-Lieu à pied (73 km). Un défi qui appelle de nombreuses heures d'entraînement et quelques ampoules au pied.

Pour en savoir plus

Dans la version numérique de notre article, vous pouvez consulter le lien vers Terre de Jeux

La classe de 2nde SAPAT.
MFR Saint Philbert de Grand Lieu.

Sport de glisse

Deux jeunes ont ramené leur trottinette freestyle, un autre a ramené son waveboard (skate à une roue) et pour finir, le moniteur de maths a ramené un skateboard et un cruiser (skate de ville).

Sport américain

Le moniteur d’EPS a pris deux battes de base-ball (une en alu et l’autre en bois) ainsi que quelques balles de tennis. Après avoir tapé dans la balle de tennis, il fallait passer par toutes les bases pour marquer un point. Si on arrive en un seul coup, on appelle ça un « home run ».

Sport de combat

La MFR a investi dans des équipements de combat : gants de boxe, protège-bras, protège-tibia et corde à sauter. Le veilleur de nuit a animé une initiation aux sports de combat. Après un rapide échauffement, les jeunes ont pu s’entraîner à donner quelques crochets et coups droits.

Interview de Tao

« Comment as-tu trouvé cette matinée ? »

« Très bien, mais j’aimerais faire une journée entière. J’ai préféré la glisse, j’ai essayé de faire un whip en trottinette. »

Titouan

MFR de Clisson

Une classe de la MFR de Machecoul organise un projet sportif et écologique : partir une semaine à vélo pour parcourir et découvrir le littoral Atlantique.

Au départ, une passion, une vision du sport, celle de Kévin Merceron, formateur en EPS. Il souhaite faire partager cela aux élèves. « Je réalise ce projet avec mes élèves dans le but de renforcer la cohésion dans le groupe de 1re BacPro en développant un projet sportif engageant sur l’effort, la durée et qui répond à une vision et à une évolution de la société vers la mobilité douce » témoigne l’enseignant. « Le but étant de conservé une cohésion de groupe solide et de prendre aussi conscience du vélo et de son importance dans un mouvement écologique en plein essor » poursuit-il. La classe de première de Bac Pro de la MFR de Machecoul prépare un projet vélo depuis septembre 2020 avec leur professeur principal.

Ainsi, le début d’année s’annonçait motivant pour vingt élèves de première bac pro. Une nouvelle activité proposée en veillée qui était de retaper des vélos afin de leur donner une nouvelle vie. De là est parti une envie commune qui était de les essayer mais sur une longue durée, c’est-à-dire un « voyage » à vélo de plusieurs jours bien sûr approuvé par tous les élèves. « Personnellement, je pense que ce voyage est une bonne opportunité pour se souder et partager des moments ensemble, de plus le vélo, tout le monde sait en faire et ça, ça ne laisse personne indifférent » souligne Titouan.

Se préparer

Depuis le début de l’année, les élèves réparent des vélos en mauvais état pour s’entraîner pour leur voyage prévu en terminale en septembre 2021. Ce projet nécessite une préparation physique, mentale et logistique qui est réalisé par les élèves. La sécurité est très importante. Une entreprise est venue à la MFR de Machecoul pour présenter son entreprise de vélo et montrer comment réparer un pneu s’il y a un problème sur la route. Il y aura un véhicule accompagnateur qui suivra si un élève est fatigué ou blessé.

Un projet attendu

Le projet est programmé, il s’agit de rallier Machecoul et La Rochelle, soit 200 km environ en 5 jours vers la mi-octobre. Tout se fera à vélo. Des visites culturelles et professionnelles sont fixées dans le planning. Pour ce qui est de l’hébergement, ils dormiront dans des hébergements collectifs (MFR). Ce projet a été travaillé dans différentes matières : EPS (aspect sportif du vélo), la bio-éco (étude des milieux), l’ESC (article de presse), français (étude film Wajda).

Un beau projet les attend ; mais avant de pédaler, il faut finir l’année !

MFR de Machecoul

Les 1ère Bac Aménagements Paysagers

Ce travail s'est inscrit dans le cadre du projet ESC (Education Socio-Culturelle) et des 60 ans de la MFR. Dès septembre 2020, accompagnés de Mme Bochereau et Laurent, les jeunes ont, sur sept séances, réalisé un grand et beau travail.

Raconter l'histoire de la vie

Ils ont commencé par des jeux sur des portraits chinois, des blasons, des portraits en binôme,... L'objectif était petit à petit de raconter l'histoire de vie.

Faire intervenir les anciens élèves

C'est en se basant sur la promotion de 3e/4e de 2007/2009, que les jeunes ont commencé leurs recherches en contactant par les réseaux sociaux les anciens élèves.

Au final, ce sont six anciens qui ont accepté de venir à leur  rencontre : Nicolas, Charlotte, Mélissa, Léo, Marion et Shirley.

Un accueil, un partage

Les anciens se sont d'abord retrouvés, 14 ans après avoir quitté la MFR. Le temps de prendre des nouvelles les uns des autres. Puis, ils sont entrés en classe. Ils ont chacun leur tour expliqué leur parcours et les 3e se sont présentés un à un.

Les six anciens élèves ont tous fait des parcours bien différents, de sommelier aux métiers de la communication en passant par le BTP et l'animation. Il y a même deux entrepreneurs !

Une visite riche

La confrontation des promotions fut riche et particulièrement bénéfique pour les jeunes 3e qui se sont pour beaucoup reconnus dans les anciens. Chacun a partagé ses anecdotes dans la bonne humeur et le rire. C'est un peu nostalgiques que les anciens ont (re)visité les locaux de l'établissement. Le mot d'ordre selon eux est de "profiter" de ces belles années à la MFR. Eh oui ! Ces dernières passent à la vitesse de la lumière. Après la rencontre avec les jeunes, les anciens ont visité les locaux de la MFR qui ont vraiment beaucoup changé ! Nouvel internat, nouveaux espaces de vie résidentielle, tout est fait pour que les jeunes se sentent bien. "On se croirait à l'hôtel ! Quelle chance ont les jeunes ! C'est encore mieux qu'à notre époque" ont déclaré les anciens.

Les élèves de 3e B

MFR de Saint-Père-en-Retz

Le principe de ce projet était assez simple mais encore fallait-il qu'elles adhèrent au projet...et se mettent en action.

Elles, ce sont 3 élèves de Terminale SAPAT : Léa, Sarah et Alexi. L'idée était de récolter des dons auprès des commerçants locaux afin de constituer des colis pour ensuite les distribuer aux seniors de plus de 75 ans vivant seuls sur la commune.

En pleine période de pandémie, cette action de solidarité prenait tout son sens et permettait aux 3 jeunes d'enrayer (un peu) la solitude vécue par ces personnes.

La constitution et la distribution des colis

Après avoir constitué les 15 colis, l'étape de la distribution pouvait commencer.

Elle s'est étalée sur 2 jours, les 17 et 24 mars derniers.

Prévenus au préalable par la Municipalité, les 15 bénéficiaires ont vécu le passage des élèves avec un mélange d'étonnement et de plaisir non dissimulé ! Ils ont découvert leur colis constitué entre autres de jeux, d'un soin offert par un salon de coiffure, de pâtisseries, de friandises ou encore de semis pour leur jardin.

Ils ne réalisaient pas encore que tout était gracieusement offert : très souvent ils furent gênés que les élèves repartent sans avoir demandé une quelconque contrepartie !

Une action de solidarité unanimement appréciée

La solidarité vécue à travers cette action a permis de vérifier le dynamisme du tissu local et l'attachement de toutes les personnes impliquées, de près ou de loin, à des valeurs, si importantes au quotidien : l'entraide et la solidarité. Réconfortant dans cette période ou le repli sur soi et l'individualisme sont si souvent constatés.

Ce projet fait partie des très nombreuses actions menées par l'ensemble des classes de la Maison Familiale Rurale d'Aigrefeuille sur Maine et s'inscrit parfaitement dans la pédagogie prônée par le mouvement : allier projets collectifs et épanouissement de chaque jeune en l'ouvrant au monde et aux autres par l'intermédiaire de projets innovants et fédérateurs.

MFR AIGREFEUILLE sur MAINE

C'est avec beaucoup d'appréhension que certains sont arrivés en septembre. « Je quittais mon collège et j'avais peur de ne pas me faire de copains » confie Victor. « Nous sommes une très bonne classe. Tout le monde s'entend vraiment bien » annonce Clara.

Une école
pas comme les autres

Si la plus part ont décidé de venir à Carquefou, c'est, entre autres raisons, pour les stages et les cours vraiment différents de ce qu'ils ont connu jusqu'ici. « Grâce aux temps de stage nous découvrons le milieu professionnel et nous pouvons trouver notre orientation » explique Alphonse. L'alternance permet aux élèves de la classe de s'enrichir.

Au quotidien, les élèves sont bien accompagnés par leurs formateurs. « Ils nous donnent envie d'apprendre, les thèmes sont très intéressants » déclare Hugo. Les formateurs sont très patients avec les jeunes. Ils expliquent tout, plusieurs fois parfois, quand c'est nécessaire, ce qui permet à chacun d'avancer à son rythme.

L'internat
pour se retrouver

Le soir, à l'internat, tout le monde s'entraide ! Les élèves se retrouvent tous ensemble. « Au départ, c'est ici qu'on a appris à se connaître » observe Lorenzo. L'appréhension de se retrouver seul et de dormir loin de chez eux s'est vite envolée pour laisser place aux fous rires.

Les élèves de 3e

MFR de Carquefou

Pourquoi un nouveau site ?

L'ancien site datait de 2013 et présentait les formations de manière très "académique", comme un catalogue. Les Maisons familiales ont souhaité créer un site qui réponde aux besoins des internautes. Dans le même temps, l'Union nationale des MFR a modifié le logo et la charte graphique. Les conditions étaient réunies pour engager la réflexion.

Comment est-il construit ?

Un audit de communication a permis d'interroger tous les acteurs (familles, jeunes, professionnels, salariés, partenaires institutionnels). Plus de 2000 personnes ont répondu et exprimé leurs attentes. Ensuite, accompagné par un professionnel, un groupe de salariés avec des administrateurs des associations a construit l'architecture des rubriques et choisi les thématiques. Les couleurs et l'organisation des pages ont généré des débats dans le groupe, chacun a proposé son idée pour aboutir à un consensus.

La fédération départementale souhaitait donner toute sa place aux familles et salariés du réseau pour construire ce site et avoir envie de le faire connaître à d'autres. Les informations sont donc concises, pratiques et tentent de répondre à des questions simples que peuvent se poser ceux qui ne connaissent pas les MFR. On trouvera notamment des renseignements pratiques sur les modalités d'inscription, la vie à l'internat ou encore les possibilités d'obtenir des aides financières.

Des pages spéciales pour les acteurs de l'orientation, les nouveaux administrateurs, les médias sont présentes. Elles proposent un autre regard sur les MFR qui sont d'abord des associations familiales à découvrir !

Portes ouvertes permanentes sur les MFR !

Il était important que l'internaute en recherche d'une formation ou d'une maison accède rapidement à l'information. C'est pourquoi, les pages renvoient directement sur un choix de MFR qui proposent la même formation ou sur la fiche descriptive de la formation avec les différentes.matières enseignées. Des pages consacrées aux collégiens expliquent notamment les particularités des 4e et 3e de l'enseignement agricole proposées en alternance en MFR. Tous les renseignements sont présents concernant les dates, les modalités d'examen, les outils pédagogiques. On trouve même sur le site de chaque MFR les résultats aux examens des années passées. De plus, un lien permet de prendre contact rapidement avec la MFR de son choix

Des actualités et des vidéos à découvrir...

L'internaute trouvera aussi des témoignages des jeunes en MFR ainsi que des membres des équipes pédagogiques et éducatives qui vivent leur métier en MFR. Les actualités du réseau sont présentes et les MFR racontent leur quotidien. Implantées dans les territoires, ce sont des expériences menées avec des professionnels, des temps de partage ou encore un relais des actions menées par nos partenaires dans le champ de l'éducation et de la formation. Des partenariats avec des professionnels viendront aussi nourrir les pages du site.

Voilà, il ne reste plus qu'à le découvrir : www.mfr-loireatlantique.fr

La Fédération départementale des MFR