
Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).

N° 25 - Mars 2022 | www.mfr-loireatlantique.fr |
"Allez, encore un effort, on va gagner !"
La MFR de Carquefou sollicitée par la fondation des Maisons familiales Rurales Monde. Lire page 7
Les MFR de Loire Atlantique au Puy du Fou
Le 23 septembre, une journée a été organisée par la Fédération départementale. Elle a réuni plus de 400 jeunes des MFR.
Édito
L'actualité vue par les jeunes
En MFR, les jeunes sont majoritairement internes et nos équipes pédagogiques se sont interrogées sur leur manière de s'informer sur le monde qui les entourent. Que pensent-ils, que retiennent-ils de cette actualité débordante qui inondent les réseaux sociaux et les écrans ?
Dans un monde hyper connecté, quels sont les sujets qui les interpellent ?
Le comité de rédaction du journal leur a proposé de s'exprimer sur des sujets de société, nationale ou internationale. Il ne s'agissait pas de réagir aux évènements en direct. La fréquence de parution du journal ne le permet pas. L'intention visait plutôt à leur laisser le temps de critiquer, de décrypter, de partager leurs centres d'intérêts avec les moniteurs en accompagnement.
Les articles proposés nous racontent alors ce qu'ils ont retenu, ce qui les a marqués depuis septembre 2021. Notons que le sujet de la pandémie n'est pas apparu. Se sont-ils habitués ?
Ce qui est certain, c'est que l'élection présidentielle n'a pas fait grand écho. Observons tout de même ce que des apprentis menuisiers majeurs attendent d'un Président de la République (page 5).
Nul doute que les sujets évoqués doivent nous interpeller ; les jeunes sont au fait de l'actualité. Leurs regards témoignent de leur désir de bienveillance, d'égalité, de justice, de paix. Lorsque ces articles ont été écrits, l'Ukraine n'était pas encore envahie. Que nous diront-ils dans le prochain numéro de rentrée ?
Je crois que ce journal est aussi une invitation à la discussion dans cette époque tourmentée où ils auront besoin davantage encore des adultes pour décrypter l'effroyable. En même temps, les dernières pages nous disent que des projets sont toujours mis en œuvre, que leur intérêt pour le métier qu'ils exerceront plus tard reste entier.
Le journal MFReporter, me permet, en tant que Président de la Fédération, de partager un peu de temps avec les jeunes, de comprendre autrement l'actualité. Bref, prenons le temps de les écouter, ils sont une belle actualité !
Claude ERIAUD
Président de la Fédération départementale
L'histoire tragique de Fouad, lycéenne transgenre
Voici l'histoire de Fouad, jeune lycéenne transgenre, qui s'est donnée la mort.
Quelques semaines avant le drame, elle avait été convoquée chez la conseillère principale d'éducation de son établissement, un lycée à Lille, pour avoir porté une jupe. Fouad a filmé l'échange et ce que l'on peut entendre est désolant. La CPE avait dit à la lycéenne que porter une jupe au lycée est un appel à la provocation, à la violence, car elle est transgenre et qu'elle devrait se faire plus petite au lieu de revendiquer ce qu'elle est.
Souffrance et incompréhension
Fouad souffrait en silence de son mal-être et n'en parlait pas autour d'elle. Elle faisait face à de nombreuses difficultés dans sa vie personnelle ; elle avait d'ailleurs été prise en charge par les services sociaux et résidait dans un foyer d'accueil .
Les réseaux sociaux, une fois de plus, ont joué le rôle d'activateur. C'est ainsi que se sont retrouvés pointés du doigt, le lycée et le corps enseignant, notamment la CPE. En effet, celle-ci n'a pas agi, bien que Fouad avait exprimé son mal-être, qui a été a pris trop à la légère.
Vers plus de solidarité
Les amies de Fouad ont refusé de céder à l'emballement médiatique et appelé à l'éveil des consciences et à la solidarité. Voici un extrait de l'hommage à Fouad : « Ce qui est touchant, c'est que, grâce à toi, nous avons enfin compris ce qu'était l'union, la solidarité, mais surtout la tolérance. »
Il ne faut pas que Fouad tombe dans l'oubli, et sa mort, même si elle n'est pas directement liée à ce qui s'est passé au lycée, a été un véritable choc et doit servir à prendre conscience que l'accompagnement des jeunes transgenres en milieu scolaire est une réelle nécessité.
Lalisa et Emma
MFR Châteaubriant
Le mouvement #anti2010, c'est quoi ?
Le Ministre de l'Éducation nationale le réaffirme : "Le harcèlement n'a pas sa place à l'école. Alors, combattons-le !"
Depuis plusieurs mois, les élèves de 6e sont victimes de moqueries, de rejets, et d’insultes, soit par les réseaux sociaux soit directement dans la cour du collège.
Les harceleurs sont des élèves plus âgés, mais parfois seulement d’un ou deux ans de plus, mais ils considèrent qu’ils appartiennent à la génération passée. Ils critiquent les moindres faits et gestes de ces jeunes nés en 2010 : leurs jeux, leurs vêtements, les musiques qu’ils écoutent, leur façon d’être toute entière. Ils sont considérés comme « gênants », et « agaçants".
Pourquoi ce harcèlement ?
Les plus âgés reprochent aux plus jeunes de "faire les grands", tout en ayant des comportements de gamins.
Le déferlement d'insultes et de moqueries a démarré avec le jeu "Fortnite" dans lequel les 11-12 ans sont accusés de ne pas respecter les règles et les codes, ainsi qu' avec le clip sur Youtube "la pop it mania" d'une jeune fille se vantant d'être de la génération 2010.
Le pouvoir des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux jouent un rôle important dans l’ampleur que peut prendre ce harcèlement. Les harceleurs publient leurs moqueries, vidéos sur TikTok ou Twitter et peuvent inciter chaque spectateur de leur âge à en faire de même. C’est un véritable appel à la haine et à la violence.
Auparavant, ce harcèlement a pu être considéré par les harceleurs comme un jeu. La plupart des enfants qui y participent trouvent cela drôle, jusqu’à ce qu’on leur explique les conséquences de leurs moqueries. La plupart de ceux qui contribuent à ce harcèlement n’en comprennent pas les conséquences. Ils ne veulent même pas faire du mal. Les gamins harcèlent les « 2010 » pour être dans le coup, dans la tendance du moment des réseaux sociaux.
Des conséquences lourdes
Les conséquences peuvent être lourdes, au point de mener certains jeunes à la déscolarisation, la phobie scolaire, la dépression, voire le suicide.
La plateforme Tik Tok a supprimé le # anti 2010 et surveille les vidéos contenant ce hashtag, pour ensuite les supprimer.
Le ministère de l'Éducation Nationale a dû intervenir, les chefs d'établissement de collèges, eux aussi, afin de rassurer les jeunes entrants en classe de 6e, puisque ce sont eux qui sont visés, étant pour la plupart nés en 2010.
Des mesures concrètes
Des mesures ont été prises, en envoyant des mails d'informations aux parents et un hashtag #Bienvenueaux2010 a également été créé pour contrer ce phénomène malsain, en appelant les plus âgés à la bienveillance. Il faut rappeler que le harcèlement est un délit passible d’un an et demi d’emprisonnement et de 7500 € d’amende. En cas de besoin, vous pouvez contacter le 3020 (pour le harcèlement) et le 3018 (pour le cyberharcèlement). Les captures d’écran des messageries instantanées, publications sur les réseaux sociaux, messages et emails malveillants, tous les propos tenus à l’encontre de la victime sont des preuves du délit commis.
Annaelle et Kathleen,
classe de 2nde
MFR Châteaubriant
Le bien être des jeunes à l'école
Le bien-être à l'école est tendance. De plus en plus d'enseignants, de parents et d'élèves s'intéressent au bien être à l'école. Plusieurs initiatives sont prises, c'est pour cela que les écoles s'investissent dans de nouvelles formes de bien être.
Des ballons remplacent les chaises
D'après le site internet du journal " Le Réveil ", un établissement a mis en place des ballons à la place des chaises pour soulager le dos. Cela muscle les dorsaux, pour plus de confort. Chaque élève utilise une posture différente et les ballons sont gonflés à la morphologie de l'enfant. Pour finir, le ballon permet une meilleur concentration pour beaucoup d'élèves.
Des chaussons à l'école
Plusieurs établissements ont mis en place une autre initiative : le port des chaussons en classe pour de meilleures notes et un meilleur comportement. Les enfants sont beaucoup plus à l'aise et ont plus envie de rester à l'école.
Que venez vous chercher à la MFR ?
Pour Louna
- Une bonne ambiance de travail
- Des journées variées
- L'accès au monde porfessionnel
Pour Justine
- L'alternance, les stage
- Le changement d'emploi du temps toutes les semaines
- Les moniteurs sont disponibles personnellement quand on a besoin d'eux
Pour Charlotte
- La bonne ambiance
- La décompression
- la collectivité / le partage
On constate que le confort et la bonne ambiance sont prioritaires chez les jeunes de MFR. Nous venons chercher de l'assurance auprès des moniteurs.
Des chambres à air pour rester concentré
Depuis plusieurs mois, des chambres à air ont été installées sur les pieds de quelques tables pour calmer les plus mobiles des jeunes. Mais c'est devenu une vraie épidémie, tout le monde veut la même installation. Les moniteurs ont dû doubler les dispositifs.
Charlotte, Justine et Louna
MFR St Philbert de Grand Lieu
Squid Game : la montée des violences physiques à l'école
Squid Game est une série sud-coréenne qui a débarqué sur la plateforme Netflix fin 2021.Elle a connu un très fort démarrage, notamment auprès des jeunes.
Cette série est inspirée d'un jeu populaire pour les enfants dans les années 1970-80, connu sous le nom du jeu du calmar, dans lequel des personnes endettées se retrouvent prises au piège en devant participer à des jeux enfantins, mais meurtriers, car s'ils échouent aux épreuves, ils sont tués. La cagnotte finale augmente au fur et à mesure de l'élimination des participants.
Ce qui plaît aux jeunes, c'est l'environnement enfantin, très coloré, et démesuré et cela donne l' impression d’une grande fête foraine ou bien d’un jeu de téléréalité.
Les dérives de la série
Cette série a un fort impact dans les cours d'école, et de collège. En effet, il n'est pas rare de les entendre chantonner le générique de la série, et d'en imiter les jeux, la punition étant en cas d'échec, un coup de pied, des gifles ou autres violences physiques. Les directeurs d'établissements ont été rapidement alertés sur ce phénomène remontant même jusqu'au Ministère de l'Education.
Un jeune collégien de Toulouse a participé au jeu du "1,2,3 soleil », avec comme consigne "celui qui bouge, on le tabasse !"
Il a voulu fuir et s'est retrouvé à terre, roué de coups de pied dans le ventre. Une autre jeune s'est fait fouetter le visage avec une corde car elle avait perdu au jeu.
Les jeunes imitent ces jeux qui leur sont familiers, mais aussi les scènes violentes qu'ils ont vues.
Cette série est interdite aux moins de 16 ans en raison de sa grande violence. Souvent, ils ont pu la découvrir grâce aux extraits et autres challenges qui pullulent sur TikTok et Youtube, des plateformes accessibles à tous.
L’important est d’éduquer les enfants, car les plus jeunes visionnent des images violentes grâce aux smartphones des grands frères et sœurs, et surtout les parents afin de leur expliquer les dérives possibles.
Rokhaya et Noémie, 2nde
MFR Châteaubriant
Le commerce en forte digitalisation
L'e-commerce nous a conduit à demander ce qu'ils en disent à Maxime, Emma et Lola, trois élèves élèves de Terminale Bac Pro SAPAT à la MFR d'Aigrefeuille.
Le commerce sur Internet continue son irrésistible ascension : 40 000 nouveaux sites internet depuis le début de la crise du COVID, une progression de 42 % des ventes de biens en ligne par rapport à 2019, 14,1 % du commerce de détail effectué sur la toile en France contre 13,4 % avant le COVID. Malgré un marché au global en souffrance pendant la crise sanitaire, ses ventes reprennent leur essor.
Selon Marc Olivier, le délégué général de la FEVAD (Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance), "un palier a été franchi et consolidé".
Le phénomène de la seconde main
Véritable révolution, notamment dans l'industrie de la mode, la seconde main pèse de plus en plus dans les transactions des consommateurs et touche la majorité des biens.
A titre d'exemple, en 2019, les ventes de vêtements d'occasion ont augmenté 21 fois plus vite que celles des vêtements neufs pour peser un total de 1,16 milliards d'euros.
La raison principale évoquée est le "souci d'économies" pour 80 % d'entre eux. En effet, d'après l'Observatoire Cetelem de la banque BNP Paribas, les consommateurs estiment gagner 77 € par mois grâce aux produits qu'ils revendent.
Et chez nos jeunes ?
Tous les trois élèves en Terminale Bac Pro SAPAT à la MFR d'Aigrefeuille, Maxime, Emma et Lola ont accepté de dévoiler leurs habitudes d'achat sur Internet.
Pour Maxime, c'est assez tranché : « Je n'achète pas souvent sur Internet ». Il n'y a recours seulement quand il casse quelque chose et qu'il y a urgence. Il se dirige alors vers le mastodonte Amazon ou Back Market.
Ses deux camarades féminines, Lola et Emma, achètent 2 à 3 fois par mois sur le site chinois Shein. « Le représentant de "l'ultra fast fashion" est le premier lieu d'achat d'habillement pour les 15-24 ans en France », déclare Hélène Janicaud, responsable des études chez Kanta. Le COVID a accentué son emprise.
Des achats de smartphones reconditionnés
Pour ces trois jeunes, la seconde main concerne principalement l'achat de smartphones reconditionnés. Ils foncent alors vers le site Back Market, crée par l'entreprise française éponyme en 2014.
Au sein de leur cellule familiale, les courses au drive sont devenues une habitude : entre une fois par semaine et une fois par mois pour les achats alimentaires de base.
Amazon à Montbert
Avez-vous suivi ce projet très médiatisé LOLA : oui mais vaguement.
EMMA : oui car ma mère travaille juste en face
MAXIME : je ne suis pas du tout au courant.
Quel regard portiez-vous sur cette implantation ?
LOLA : je n'ai pas d'avis particulier.
EMMA : cela pouvait être une bonne idée car proche de nous mais le problème est la mauvaise image dégagée sur les conditions de travail des salariés ,MAXIME : je n'étais pas au courant donc je n’ai pas d'avis.
Comprenez-vous pourquoi le projet a été abandonné et êtes-vous d'accord avec cela ?
LOLA : c'est bien car cela ne donnera pas une mauvaise image de la commune, cela évite aussi l'esclavagisme.
EMMA : oui je comprends et je suis d'accord de ne pas maltraiter les salariés, grignoter les terres agricoles et limiter la pollution.
MAXIME : je comprends mais c'est un peu dommage en terme d'emploi. La solution aurait été peut-être de trouver un arrangement afin de mieux traiter les salariés.
Ces trois exemples illustrent bien un dilemme : beaucoup critiquent les pratiques de ces entreprises capitalistes mais un grand nombre d'entre eux en sont clients !
MFR AIGREFEUILLE/MAINE
« 10 de conduite agricole » : bientôt 50 ans de prévention
Enseignement agricole : Depuis presque 50 ans, la piste pédagogique « 10 de conduite agricole » sensibilise les jeunes, futurs agriculteurs, aux bons réflexes d’utilisation des engins agricoles et à la prévention.
« Pour circuler sur la route avec une moissonneuse-batteuse, les feux de croisement doivent-ils être allumés ? » Pas forcément très facile pour un élève de 16 ans, en seconde ou en première de répondre à cette question ? Mais, après le passage de la « Piste 10 de Conduite agricole » dans son lycée, ce thème de sécurité routière aura été révisé et n’aura plus de secret pour lui et ses camarades de classe.
En effet, sensibiliser les jeunes, en cursus agricole, à la sécurité au travail et sur la route et mettre à la disposition des lycées les compétences et les moyens pour le faire… c’est l’engagement des quatre partenaires de l’opération, et ce depuis 1972.
Des accidents plus graves
Dans un contexte national où la lutte contre l’insécurité routière reste une priorité absolue, l’opération « 10 de Conduite agricole » contribue à réduire le nombre et la gravité des accidents en changeant le comportement des jeunes. Les machines agricoles, de plus en plus grosses et puissantes, sont toujours sources d’accidents graves.
Même si une baisse régulière des accidents est sensible depuis 10 ans, les accidents sont plus graves. L’accident de tracteur reste en effet encore la 1ère cause de décès accidentel en milieu agricole, avec une erreur humaine à la source de ces accidents. C’est pourquoi, chaque année, « 10 de Conduite agricole » va à la rencontre des futurs jeunes agriculteurs pour les former aux enjeux de sécurité sur la route et au champ.
Un partenariat
La réussite de l’opération s’appuie sur un partenariat de longue durée entre des acteurs impliqués et engagés dans la prévention et la sensibilisation des jeunes, avec un appui logistique sans équivalent en France : la Police nationale anime la piste d’éducation routière avec huit fonctionnaires CRS dédiés à l’opération. Claas livre chaque année deux tracteurs agricoles de sa nouvelle gamme . Les concessionnaires Claas prêtent des presses à balles rondes pour faire des exercices pratiques dans les lycées. Groupama gère la piste au quotidien, conçoit le bagage pédagogique, finance les outils multimédias et assure les opérations : les activités, les véhicules, l’ensemble routier transportant les tracteurs et le matériel. Enfin, Total Énergie fournit les lubrifiants et le carburant pour tous les véhicules.
Leurs objectifs
• Prévenir et anticiper les réels dangers au volant d’un engin agricole, sur la route ou en situation de travail,
• Mobiliser les adolescents contre la consommation de drogues, d’alcool ou de médicaments et les informer des dangers d’une conduite à risque et de ses effets,
• Auto-évaluer les connaissances des élèves avec un QCM sur les risques liés à l’utilisation des engins agricoles, sur la signalisation et les règles de circulation.
En lien étroit avec les enseignements des professeurs de machinisme, la formation s’appuie sur un parcours pédagogique d’une journée par classe, animée par les moniteurs de la Police nationale et décomposée en deux temps : une partie théorique et une partie pratique sur le terrain.
Une évaluations sur plusieurs critères
Durant ce parcours pédagogique, les jeunes sont notés sur leur capacité à appréhender les situations observées au cours des exercices pratiques ; leurs connaissances acquises sont évaluées avec un QCM sur le Code de la route, l’environnement routier et la sécurité des personnes au travail.
Fin 2022, l'opération "10 de conduite agricole" fera une escale en Loire-Atlantique. L'opportunité pour de futurs jeunes agriculteurs de se former en toute sécurité.
(Publi-reportage)
L'Ukraine n'était pas envahie : sidération, incompréhension
A l'heure de clore ce journal, les sujets choisis par les jeunes étaient arrêtés, les articles écrits.
Dans cette page société, nous ne pouvions pas occulter l'incroyable. La guerre revenait en Europe, aux portes de nos pays démocratiques. Les membres du comité de rédaction, moniteurs de MFR en contact quotidien avec les jeunes les ont écoutés.
Que disent-ils, comment voient-ils l'avenir ?
L'Histoire dans les livres devient une réalité. Les réseaux sociaux apportent leur flot d'informations, ou plutôt d'images, de photos toutes plus épouvantables les unes que les autres.
Les réactions des jeunes sont diverses. Selon leur âge, leur environnement familial, ils sont plus ou moins informés. L'inquiétude se manifeste pour tous dès que le sujet de la guerre nucléaire arrive dans la conversation. "Pourquoi on n'arrête pas Poutine ?" "Pourquoi on ne va pas aider les Ukrainiens ?" "Est-ce que ça va durer ?"
A toutes ces questions, il est difficile d'apporter une réponse satisfaisante pour contrer un sentiment fort chez les plus âgés, les presque adultes. "De toute façon, il va y avoir une guerre, alors autant profiter."
Dans cet univers complexe d'émotions, de réalisme aussi, les moniteurs cherchent le chemin de la discussion. Les équipes travaillent pour proposer une lecture de l'actualité basée sur des faits avec pour objectif une meilleure compréhension des décisoins des dirigeants européens, des postures de tous les pays. Nul doute que cet exercice concerne aussi les familles.
Décrypter l'information, comprendre l'Histoire, rêver et imaginer des projets dans ce changement d'époque, voilà sans doute la responsabilité de chacun d'entre nous.
Hubert HOUGNON
Fédération des MFR
Les femmes dans le monde du travail
La place de la femme dans les entreprises : les élèves de 1ère BAC Pro SAPAT nous donnent leurs avis.
Après avoir lu différents articles dont "Christel Heydemann, future patronne d'Orange" de Gaëlle Fleitour, paru dans Ouest France, les 1ères ont répondu à quelques questions. Parmi elles, on retrouve : « Que pensez-vous de la place des femmes dans les entreprises ? », « Quel regard portez-vous sur l'égalité homme/femme dans le monde du travail ? » ou encore « Voyez-vous une évolution entre ce qu'ont connu vos parents et ce que vous vivez aujourd'hui en stage ? ».
Une évolution lente
Voici, pêle-mêle, quelques réactions d'élèves. Certains observent : « On va moins prendre au sérieux une femme PDG alors que l'on aurait plus tendance à faire confiance à un homme pour ce genre de poste. On peut se soucier et s'inquiéter de l'image que peut représenter une femme à la tête d'une grosse entreprise ». D'autres soulignent : « Nous sentons que le regard de la société face à l'image que l'on peut véhiculer pèse sur les femmes et sur leur évolution professionnelle ».
Un sujet qui nous concerne tous
Au fur et à mesure de la conversation, les 1ères ajoutent : « C'est comme si le travail était "sexualisé ».
On sent encore aujourd'hui qu'il y a des métiers qui sont orientés vers les femmes et d'autres vers les hommes. Cela semble évoluer, mais doucement.
On fait face encore à trop de nombreux clichés.Par exemple, les métiers des secteurs de la coiffure, de l'esthétique et de la mode sont plus pour les femmes. Si l'on croise un homme dans ces métiers, il sera probablement jugé.
Pour conclure, les élèves de 1ère ont énormément apprécié ce temps de partage. En se penchant sur un fait de société tiré d'un article de journal, ils ont pu vivre un cours avec plus d'interactions.
« Nous nous sommes sentis plus impliqués grâce à la réflexion de groupe et à la thématique qui nous touche directement » ont-ils conclu.
Les 1ères Bac Pro SAPAT
MFR de Saint-Père-en-Retz
La guerre d'Afghanistan
20 ans de guerre pour rien ?
L'Afghanistan n’est pas facile à situer sur une carte. Ce pays est à la frontière du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan, du Turkménistan, de la Chine, du Pakistan, et de l'Iran.
Selon le site d'amnesty international, il y a eu 1 510 morts et 15 000 blessés en 20 ans de conflit.
Les origines du conflit
Après la tragédie du 11 septembre 2001, les USA envahissent l'Afghanistan à la recherche du responsable des attentats : Oussama Ben Laden. Depuis 20 ans, ils sont en guerre contre les talibans et ils tentent d'instaurer un régime démocratique tout en assurant la sécurité.
Depuis le 30 Août 2022, les forces alliées présentent an Afghanistan ont quitté le territoire laissant la gestion de la sécurité à l'armée afghane. Cependant, les talibans plus nombreux ont rapidement repris possession du territoire. Le monde reste inquiet quant à la sécurité des personnes et des conditions de vie des femmes notamment.
Les conséquences
du départ
Cette guerre reste la plus longue des Etats Unis. Chacun se rejouit de la fin d'une occupation mais que reste-t-il après ?
Selon une enquête du journal, les Echos, l'économie est au plus mal et la famine sévit. Rappelons, que ce pays difficile à situer sur une carte possède malgré tout 40 millions d'habitants. En comparaison la France en possède un peu plus de 60 millions.
L'inquiétude sur la situation des femmes est confirmée. Elles n'ont pas accès librement, aux universités ou au travail. Parfois même elles sont obligées d'être accompagnées par un homme pour effectuer certains trajets.
Bien que le nouveau régime taliban soit un peu strict qu'il y a 20 ans, les privations de liberté sont encore nombreuses. Récement, nous avons eu l'intervention d'une association de lutte pour les droits des femmes, nous rappelant combien le chemin est encore long.
Des immigrés dans toute l'Europe
De nombreux afghans ont fuit leur pays et le régime des talibans. Plus près de nous, un jeune garçon est arrivé dans notre MFR. Il n'est pas issu d'Afghanistan mais cela montre combien les difficultés sont présentes un peu partout dans le monde.
Sharhockh à 18 ans, il vit en France depuis 7 mois, il parle 4 langues (Anglais, Suedois, Russe et d'Arabe). Il n'a pas vu sa famille depuis 6 ans. Il rêve de devenir footballeur professionnel mais cela sera surement trop compliqué. Bizarrement sa deuxième option est agent militaire. Il est accueilli à la MFR depuis le mois de janvier.
Nous pensons qu'il est important que les jeunes filles aillent à l'école. L'éducation doit être ouverte à toutes et tous. Plus récemment, le conflit en Ukraine montre que les déplacements de population peuvent être importants et que la guerre n'apporte rien de bon.
Julie, Roxane et Louane
MFR de Saint Philbert de Grand Lieu
références :
https://www.amnesty.fr/
https://www.lesechos.fr/
Les 20 ans du 11 Septembre
Le 11 septembre 2001, nous n'étions pas encore nés. Pour autant, ces attentats ont marqués l'histoire internationale et nous souhaitions nous intéresser à ce drame.
A New York aux État Unis, ce 11 septembre 2001, 2 avions détournés par des terroristes, s'écrasent en moins de 2 heures sur les tours jumelles du World Trade Center. C'est l'attentat le plus meurtrier du XXIe siècle : 2977 morts et 6291 blessés.
un symbole économique
Pourquoi ? Les tours jumelles de Manhattan représentaient la puissance économique des USA. Les terroristes ont souhaité s'attaquer à un symbole fort du pays. A la manière du Bataclan, du stade de France ou de Charlie Hebdo en 2015 en France.
Quelques minutes plus tard, filmé par de nombreuses caméras de télévision les deux gratte-ciels s'effondrent après les "crashs" des avions. Les personnes et les pompiers sont pris au piège et meurent sous l'affaissement de pierre et de béton. Un épais nuage de poussière est crée et dévale les rues adjacentes.
deux autres avions interceptés
Quelques jours plus tard. La presse indiquera que deux autres avions avaient été détrournés sans pour autant atteindre leur cible. Est-ce l'intervention de l'armée américaine ou celle des passagers des avions qui a empêché les terroristes de parvenir à leurs fins ? Personne ne le sait et certains documents sur le sujet sont encore classés "Top secret" par les Etats Unis.
ground zéro
Depuis ces attentats, un monument commémoratif a été construit : le parc Ground zéro. C'est un terme militaire qui signifie l'endroit précis de n'importe quelle explosion. Tous les noms et prénoms des personnes disparues lors de ces attentas sont gravés sur ce monument.
Bien que nous n'étions pas nés à cette date, nous avions connaissance de cet évènement. Difficile de passer à côté des images et vidéos des effondrements des tours, de la poussière qui a envahi les rues de New York. L'impensable s'est réalisé par le détournement de 4 avions.
Donovan, Maxence et Noémie.
MFR St Philbert de Grand Lieu
Le chanteur Maka crée le débat
Les paroles de la chanson « S***** P*** » de ce jeune rappeur de 18 ans ont choqué l’opinion publique et la justice française, les 3e de la MFR en parlent.
C’est au foyer de la MFR que tout a commencé lorsqu’un jeune a été interpellé par la surveillante sur les paroles de la chanson qu’il entonnait.
« C’est de l’art »
Anna a été interloquée par la chanson qu’un 3e écoutait et chantonnait sur l’heure de la pause méridienne :
« Je n’étais pas sure de ce qu’il disait au début et puis, mes doutes se sont vite dissipés c’était « On découpe comme Samuel Paty, sans empathie ». J’en ai perdu ma voix et presque mon sang-froid et lui ai ordonné d’arrêter de chanter car ce sont des paroles plus qu’indécentes et là il me dit « C’est de l’art, c’est un artiste qui a écrit ces paroles, pas moi » comme si ça justifiait qu’il puisse les entonner sans problème ».
Suite à ce désaccord, les autres jeunes ont pris part à la conversation et se sont demandés si la musique qui est une forme d’art pouvait être indécente.
« Inacceptable et irrespectueux »
Ismaël, 15 ans, se dit ulcéré par la chanson et le fait que quelqu’un ose la relayer en la chantant en public :
« Franchement, je ne comprends pas. Ce n’est pas juste indécent, c’est indécent, inacceptable et irrespectueux. Un homme, un prof qui bossait avec des jeunes comme nous, a perdu la vie à cause d’un fou, d’un terroriste. Qu’un soi-disant chanteur vante ces horreurs dans son rap, c’est juste à vomir. La prison, c’est le minimum pour lui et 15 mois, ce n’est pas assez pour moi ».
Certains jeunes comme Ismaël se disent outrés par cette chanson qui a valu à ce chanteur de Seine-et-Marne une peine de 15 mois de prison ferme pour apologie du terrorisme.
Mais tous ne partagent pas cet avis.
« Ça s’appelle la liberté d’expression »
Théo,14 ans, en désaccord explique :
« La musique, l’art en général, permet d’exprimer des idées, des choses sous une forme originale. Ça s’appelle la liberté d’expression : on est libre de dire et d’utiliser ce qu’on veut comme source d’inspiration, même les trucs qui choquent. Mais c’est vrai que vu le contexte dans lequel on vit avec le terrorisme, ce n’est pas très intelligent de la part de Maka ».
D’autres, comme Théo, pensent qu’au nom de la liberté d’expression on peut tout dire. A la suite de cette histoire, Mme V. qui est en charge de l’enseignement de l’EMC a décidé de faire un cours sur la liberté d'expression.
« Être libre ne signifie pas pouvoir tout dire »
En tant que formatrice Mme V exprime les difficultés des jeunes à comprendre cette notion de liberté d’expression :
« Lorsque les jeunes entendent le mot liberté, ils ont tendance à l’assimiler au laisser-faire. C’est difficile pour les jeunes de comprendre que même la liberté d’expression a ses limites, qu’ être libre ne signifie pas pouvoir tout dire. Ce cours est couplé avec un autre sur le respect d’autrui et la conclusion de ce mélange reste que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ».
MFR du Val d'Erdre - Riaille
Ce que nous attendons d'un Président de la République
Les apprentis BP2 menuisier ont sondé les apprenants majeurs de la MFR de Clisson.
Plus de 56 % ne sont pas intéressés par la politique. Quels sont cependant les thèmes importants dont un Président de la République doit tenir compte ?
Le sondage révèle par exemple que l'économie est un point crucial. « Sans économie il n'y a pas de pays. Un pays se gère comme une entreprise. Il doit pouvoir créer des richesses pour subvenir aux besoins de sa population et participer au commerce international. L'économie permet à un pays d'être prospère, de maintenir des emplois et d'en créer », estime une majorité des élèves sondés.
Le Président doit veiller sur le taux de chômage. Le Président doit y veiller car actuellement ne pas travailler peut rapporter plus que d'avoir un emploi. Il faudrait progressivement revoir les aides aux chômeurs et revaloriser les salaires, surtout les plus bas.Ce qui a été fait, ces cinq dernières années, mais peut-être pas assez.
Education : « Changez tout ! »
L'emploi doit être une véritable préoccupation mais pour cela il faut aider les jeunes à s'insérer, donc à être formés et orientés. Ne faudrait-il pas s'inspirer de ce qui se fait à l'étranger ? Par exemple en Allemagne, école le matin et activités diverses l'après-midi. Cela servirait déjà à mieux orienter les jeunes pour leur avenir. Il faudrait favoriser les interventions professionnelles au sein des établissements scolaires pour faciliter l'orientation et le choix de l'élève.
Culture : « Ne changez rien ! »
Seulement une personne interrogée sur quatre pense que la culture mérite de l'attention. Notre pays est déjà riche en culture, pour la plupart ce n'est pas une question importante comparée à l'économie et au chômage. Alors il faut dire au futur Président : « Continuez ! ». En effet, la culture est utile au divertissement et à l'essor du tourisme.
Nous avons également demandé aux personnes sondées si elles comptaient aller voter lors de l'élection présidentielle qui aura lieu les 10 et 24 avril 2022. Malgré le fait qu'une minorité s'intéresse à la politique, une majorité compte tout de même aller voter. Un des jeunes rencontrés nous a déclaré : « C'est malheureusement un des seuls moyens démocratiques que l'on a pour participer aux décisions politiques, c'est donc un devoir que d'utiliser ce droit ».
Donc qu'attendons-nous d'un Président de la République ? « Qu'il prenne ses responsabilités, qu'il pense aux travailleurs français sans pour autant négliger les autres ! ».
BP 2e année
MFR Clisson
Une classe de seconde se découvre l'âme d'un chercheur
L'actualité et son impact sur son quotidien. Comment vivre avec elle quand on est jeune ? Dans la peau d'un historien.
Depuis leur scolarité au sein de la MFR de Saint Etienne de Montluc, en tant que monitrice d'histoire, géographie, je dis très souvent aux apprentis de "bien suivre l'actualité". Ceci leur permet d'exercer un esprit critique et de se rattacher à la réalité. Durant une séance de géographie, on a pu, au travers d'un débat télévisé, étudier les sources, les références historiques, statistiques et géopolitiques utilisées par les deux personnages politiques en guise d'argument.
Paroles des jeunes !
« Dans ce cours de géographie, nous avons parlé de migration, de flux comme nous a appris notre prof. Nous avons tous voulu regarder le débat entre Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour. Un camarade de classe l'avait regardé avec ses parents. On a donc proposé de l'étudier en cours. Car ici on a le droit de proposer des évènements, des documentaires, des films si ça correspond au cours. On était beaucoup à ne pas savoir de quoi on pouvait échanger durant cette émission télévisée. On en avait juste entendu parlé sur les réseaux sociaux, les informations. Ils disaient que c'était un débat "spécial".
Comme on avait fini l'étude des migrations de produits, on a tous décidé de continuer le programme sur les migrations de population dans le monde. On a regardé les 25 premières minutes. Au tout début, tout le monde donnait son avis. Mais il a fallu vite suivre des règles de prises de paroles pour pouvoir échanger entre nous ».
Les sources, c'est important
« Nous avons aimé la façon dont on nous a parlé de l'étude d'un débat en classe. Notre monitrice a demandé durant le débat :Pensez vous que tous ces éléments, ces références à l'histoire, à l'économie, aux chiffres soient exacts ? Vous êtes historiens ici lorsque vous rentrez dans cette classe, alors qu'en pensez-vous ? «
« On devait jouer les historiens et donner son avis. Il a fallu noter des mots, durant le débat, comme : migrations, religion, déplacements, racisme, 200 000 personnes (...) Cela n'a pas été facile. Écouter, noter, suivre en même temps l'émission avec toujours la même règle : une idée = un mot. On a pas trop l'habitude de faire ça. On a appris la définition de l'INSEE et l'importance des chiffres. Il a fallu rechercher sur Internet si c'étaient pas des fake news. On a, en plus, vérifié les sources car, en histoire, les sources c'est important, puis enquêter si l'INSEE disait pareil que Jean-Luc Mélenchon ou Éric Zemmour pour les mêmes raisons. Ni l'un ni l'autre. C'était pas bon (date, chiffre ...), et surtout sorti de son contexte ».
Le mieux, c'était le débat
« Notre prof, après, nous a expliqué qu'effectivement les historiens ne sont pas d'accord avec Éric Zemmour quand il raconte par exemple l'époque de Vichy et le rôle de Pétain sur la protection des juifs français. Il y a même un livre qui va sortir sur ça. Il est écrit par Manon Bril et d'autres historiens. Elle va nous en lire des extraits à notre prochaine session à condition que le livre soit sorti à ce moment-là ! On aime bien ce côté recherche, on n'avait jamais pensé regarder des politiques et vérifier leurs discours. C'est cool, on est comme des détectives un peu pour dire la vérité ».
« Mais, le mieux c'était le débat quand même ! On l'a abordé avec ses techniques. Comment le corps, les mains, la voix pouvaient dire si on était meneur ou mené. Si on subissait ou pas l'autre. C'est bien car maintenant on fait attention à ça quand on passe des oraux en cours ».
2nde Bac Pro MELEC
Mfr Saint Etienne de Montluc

Ouverture aux pays Africains
Le récit bouleversant de Mohammed raconté à la MFR de Carquefou.
Dans le cadre de la semaine internationale organisée par la MFR, une journée solidaire a permis d'accueillir l'association Guinée 44. Association de citoyens engagés pour un développement solidaire, cette ONG de solidarité internationale est présente en Guinée depuis plus de 25 ans. Elle a pour objectif de créer des partenariats solidaires et innovants entre acteurs français et guinéens tels que le développement agricole et rural ou encore la formation et insertion socio-professionnelle des jeunes. Ces expériences contribuent à l’enrichissement mutuel et à une meilleure connaissance de l’autre pour partager et construire ensemble un monde plus durable, plus juste et plus solidaire comme expliqué sur leur site : https://guinee44.org/ .
Cette action voulait aussi sensibiliser les jeunes BAC PRO sur le rôle de la Fondation des MFR vis à vis des agriculteurs africains et notamment à travers l'exemple de Mohammed, raconté par Anthony Torzec, Vice-président de la MFR et bénévole de l'association Guinée 44.
L'espérance d'une vie meilleure
Mohammed a quitté sa Guinée natale aux terres fertiles pour essayer de traverser la mer Méditerranée avec l'espoir de gagner de l'argent en France en ayant pour rêve d'être riche, d'avoir une belle voiture ou encore d'avoir une maison. Cependant, le jeune homme s'est retrouvé dans un premier temps dans un camp de réfugiés au Maroc dans lequel il était exploité car son salaire ne dépassait pas dix euros par mois. La France restait toujours dans un coin de sa tête. En parallèle, il communiquait avec un bénévole de l'association Guinée 44 qui lui envoyait des photos représentant des migrants sur la place du Commerce à Nantes se retrouvant dans des structures compliquées.
La désillusion
Mais Mohammed ne voulait pas y croire, jusqu'au jour où il a reconnu une connaissance de son village sur une image le représentant en compagnie de migrants démunis réfugiés dans un gymnase à Saint-Herblain alors que celui-ci se vantait d'avoir réussi en France pour rassurer ses proches.
Mohammed a perdu tout espoir d'une vie meilleure et le déclencheur a été le jour où son patron ne l'a plus payé et a envoyé des hommes de main pour l'agresser.
Une lumière au bout du tunnel
Il a décidé de retourner dans son pays natal dans lequel l'association Guinée 44 lui a financé une formation agricole de six mois. Il a commencé en travaillant un hectare de champs à la bêche sous 35°en compagnie de 4 autres employés et le voici maintenant avec dix mille pieds d'ananas qu'il pourra récolter dans quelques mois. Suite à cela, il va gagner 7500 € auxquels seront déduits la location du terrain, le suivi par un professionnel agricole, l'achat de l'engrais,etc, soit 4000 €. Avec l'argent restant, Mohammed va pouvoir redémarrer une activité seul comme devenir agriculteur sans aucune aide. Son projet est maintenant clair, il souhaite vivre en Afrique, entouré de sa famille et de ses amis.
Les élèves de 1ère BAC PRO
MFR de Carquefou
Le chanvre : une culture prometteuse pour l'environnement
Intéressés par cette culture très ancienne, mais remise au goût du jour, Loïs et Jaouenn, apprentis en Terminale Bac Pro Agroéquipements, témoignent.
Loïs - Mon maître d'apprentissage, est à la tête de deux fermes de 370 ha en tout ; il cultive 70 ha de chanvre et dirige aussi une Entreprise de travaux agricoles (ETA).
Jaouenn - Moi, je travaille en tant qu'apprenti dans une EARL de 274 ha. 11 ha sont consacrés à la culture du chanvre.
Loïs - On possède une moissonneuse-batteuse Deutz transformée en Allemagne pour s'adapter à la moisson du chanvre : elle est équipée d'un rotor et d'un bec d'ensileuse de maïs.
Jaouenn - J'ai eu le plaisir de voir la machine fonctionner parce que l'ETA où travaille Loïs est venue faire une prestation de service chez nous.
Loïs - On se déplace dans un rayon de 50 km autour de l'entreprise pour moissonner environ 300 ha, dans des fermes qui cultivent entre 8 et 15 ha de chanvre.
Jaouenn - C'est une culture qui ne demande pas beaucoup de temps de travail parce qu'il n'y a pas de traitement phytosanitaire à faire.
Loïs - Par contre, elle demande beaucoup d'observation car la plante croît très vite, 2cm/jour en conditions idéales de température et d'humidité, et elle demande une bonne maîtrise pour intervenir au bon moment.
Jaouenn - Le semis se fait en mai, et on récolte entre fin août et fin septembre, quand la paille atteint le stade "couleur rouille".
Loïs - On laisse la paille à terre pour qu'elle sèche, avant de l'andainer et de la botteler.
Jaouenn - On achète la semence et on vend la paille à la CAVAC. La qualité intervient dans le prix d'achat de la coopérative.
Loïs - Cette paille est transformée en fibres isolantes ou textiles. Chez nous, on récolte aussi la graine avec la même machine, graine transformée en huile riche en oméga 3 et 6.
Jaouenn - Le chanvre a aussi des vertus agronomiques parce que son pivot racinaire profond favorise la bonne aération du sol et la remontée des éléments fertilisants en surface. Elle est donc extra pour la rotation des cultures.
Loïs et Jaouenn
MFR Val de Logne, Legé
Pépiniériste, une piste d’orientation
L’année de 3e est l’année de l’orientation, c’est-à-dire « faire le choix de son futur métier ».
Pour ne pas se tromper de formation, les jeunes alternants font des stages en entreprise dans lesquelles ils peuvent découvrir plusieurs métiers. La MFR de Clisson propose en plus de ces stages des projets liés à des domaines professionnels. Au premier semestre, les 3e ont fait de la menuiserie, de la cuisine, de la mécanique, de la métallerie et de la couture. Au second semestre, ils vont participer à de nouveaux projets (paysagisme, dessin, partenariat avec les pompiers de Clisson…). C’est dans le cadre de ces projets que Jordan s’initie au métier de reporter.
Pour ce premier sujet, il a décidé d’interviewer un professionnel et de nous présenter le métier de pépiniériste à travers l’expérience de Philippe Rollandeau.
Comment avez-vous choisi ce métier ?
Dans mon enfance, j’étais baigné dans le milieu agricole. Pour moi, il n’y avait que ce métier qui m’intéressait et que je connaissais. J’ai donc fait un BEP (Brevet d'Etudes Professionnelles) au lycée Briacé au Landreau.
Pouvez-vous me parler de votre activité aujourd’hui ?
Je produis des plants (fruitiers, légumières…) et des fleurs (cyclamens, pensées…). En hiver, il n’y a que les plants alimentaires qui sont vendus. J’utilise du terreau professionnel et de la terre de bruyère. Pour la fertilisation, j’épands des amendements bio et du fumier de cheval.
Quelle est la superficie de votre exploitation ?
Je possède 1 hectare de plantation et 2000 m2 en couvert.
Où se situe votre entreprise ?
Mon espace de production est à Saint Laurent des Autels.
Depuis combien de temps ?
J’y suis installé depuis 2003.
Comment va votre entreprise ?
Mes affaires marchent plutôt bien.
Cette première interview s'inscrit dans le cadre d'une enquête plus longue. Les lecteurs pourront découvrir une autre expérience dans un futur numéro de MFReporter.
Jordan
MFR de Clisson

Les terminales BAC PRO CGEA visitent la station expérimentale des Trinottières
"Une visite riche d'apprentissage"
Combiner deux types d'élevages, tel est le défi de la station expérimentale des Trinottières située à Montreuil-sur-Loir, près d'Angers.
En effet, deux ateliers de productions animales y sont conduits : lait et porcs.
L'étude de l'élevage laitier constitue l'essentiel de la visite. Le troupeau comprend 145 vaches produisant 1 504 000 litres. Des essais portent sur l'ingestion, la santé et le bien-être animal, la réduction de l'impact environnemental et la simplification de la conduite de l'élevage des génisses.
L'une des dernières évolutions du site porte sur la mise en place d'une salle rotative et des usages peseuse ainsi qu'un bâtiment post sevrage en tunnel.
Cette journée riche d'enseignements a permis de mettre en lumière les enjeux écologiques dans les programmes de recherche et cela vient aussi illustrer l'approche environnementale intégrée par nos formateurs dans les cours de technologie. La rencontre avec les professionnels sur site nous permet de rendre plus concrète notre formation.
Terminales BAC PRO CGEA
MFR de Carquefou
Ateliers musicaux pour les 4e
Projet fil rouge du 2e semestre, le partenariat entre la MFR et les musiciens du groupe les "FO' PLAFONDS" permettra aux élèves de 4e de créer des objets musicaux, tous plus insolites les uns que les autres.
5 ateliers et un concert final
Deux musiciens professionnels du groupe encadreront les cinq ateliers. Ils auront, à cette occasion, la chance d'échanger avec les deux artistes. L'originalité, signe caractéristique de cette joyeuse bande basée à Yzernay en Maine et Loire, ravit déjà les élèves concernés. Les objets musicaux sont fabriqués à 100 % à partir d'objets recyclés. Les jeunes les testeront ensuite "en live" en compagnie du groupe. En effet, dans le cadre de l'assemblée générale du 9 juin, il a été décidé d'innover en proposant un moment festif en 2e partie. Les volontaires (et les plus courageux d'entre eux !) seront donc sur scène devant leurs parents !!!
Retour d'expériences et plusieurs photos au sein du numéro de septembre prochain.
MFR Aigrefeuille sur Maine
Une journée au Puy du Fou avec les MFR de Loire Atlantique
Le 23 septembre, une journée a été organisée par la Fédération départementale. Elle a réuni plus de 400 jeunes des MFR dans l’exceptionnel parc du Puy du Fou.
Nous sommes tous, partis tôt de nos Maisons Familiales en bus pour rejoindre un événement tant attendu par nos jeunes, une journée programmée depuis peu pour partir au Puy du Fou.
En effet, nous avons eu la chance d’être accueillis dans ce parc historique par un premier goûter d’accueil et la distribution d’un crayon 4 couleurs à l’effigie des MFR.
« Une découverte pour certains »
Antoine et Maxence, élèves en classe de 3e en alternance à la MFR de Riaillé s’expriment dès le début de cette journée. Maxence témoigne : « De mon côté, je vais au Puy dU Fou presque tous les ans avec ma famille. Nous réservons deux nuits dans les hôtels du parc, ce qui fait ce que je connais presque toutes les activités. Malgré cela c’est toujours un plaisir que de revenir, de plus, ça me donne l’impression d’être en vacances ». Antoine, lui, déclare : « Moi, c’est la première fois que je viens ici, j’ai hâte de profiter des spectacles et de voir ce que c’est que le Puy du Fou, déjà rien qu’à l’entrée les décors sont dingues ».
« Un parcours au fil de la journée. »
Les jeunes et leurs accompagnateurs se sont déplacés au sein du parc de spectacle en spectacle. « En fait, je ne pensais pas que c’était aussi impressionnant, entre le Bal des oiseaux fantômes, le Mystère de la Pérouse où nous découvrons des décors dans une salle qui tourne… C’est trop bien ! » déclare Charly, élève en CAP Jardinier Paysagiste.
« On a croisé des copains des autres MFR »
Durant cette journée, les jeunes des différentes maisons se sont croisés. « C’est bien car on a pu discuter avec d’autres MFR, mais c’était très rapide car nous nous sommes arrêtés uniquement sur le temps du repas, le reste de la journée nous avons bien profité mais c’était très rapide » commente Titouan.
« Des chevaliers qui sortent de l’eau »
L’un des spectacles qui a le plus marqué les jeunes de la MFR de Riaillé était : « Les Chevaliers de la table ronde ». En effet, la mise en scène et la technique interpellent, « Non mais comment ils font ? Ils sortent de l’eau , tu crois qu’ils y restent et qu’ils respirent avec des bouteilles d’oxygène ? Et bien non, je pense qu’il y a un tunnel ou quelque chose comme ça » commentent les élèves.
« On en a pris plein les yeux »
En définitive, sur le trajet du retour, les jeunes commentent cette journée : « C’était trop bien, mais on n’a pas arrêté. Finalement, pour venir ici, il faudrait même prévoir plusieurs jours ». Dans les rangs du bus on entend : « Ça fait du bien car une journée comme celle-ci, ça change des cours et ça permet de mieux connaître les autres élèves de la classe ».
La MFR du Val d'Erdre - Riaillé
"Allez, encore un effort et on va gagner !"
La MFR de Carquefou sollicitée par la fondation MFR Monde
A la MFR de Carquefou, les jeunes s'encouragent mutuellement et ne ménagent pas leurs efforts. En effet, durant cette journée solidaire, les classes de secondes, terminales, BEP et BTS soit 90 étudiants de 17 à 21 ans ont pu s'affronter lors d'ateliers préparés par les moniteurs de sport : Joaquim Yvon et Florian Poder. Le but premier était de collecter des fonds pour la Fondation des MFR mais également de renforcer l'esprit d'équipe de chacun.
Parmi les activités proposées, nous avions retrouvé des jeux de précision, un parcours du combattant, du relais sans oublier les épreuves chronométrées et autres sports permettant de stimuler le corps et l'esprit.
" Le fait de savoir que mes efforts servent pour une cause, cela me pousse à donner le meilleur de moi-même"
s'exclame Fabien Girard, élève en BTSA Aménagement Paysagers. En effet, car une épreuve gagnée correspond à la valeur de 5 €, directement reversés à la Fondation MFR Monde. Cet organisme a, depuis plus de 20 ans, pour objectif d'aider à la création et au développement des Maisons Familiales et Rurales du monde entier. Pour cela, la fondation récolte puis redistribue des fonds pour faire aboutir des projets en MFR comme l'explique leur site Internet : http://www.fondationmfr-monde.org/. Dans ce cas précis, l’argent récolté permettra à la fondation d'aider d'autres jeunes à avoir accès à des formations dans les MFR du monde entier : au Sénégal, au Vietnam, en Amérique latine, au Burkina Faso...En tout, la MFR de Carquefou aura récolté plus de 700 €.
Cette journée fut fortement appréciée par les jeunes et c'est avec un grand plaisir qu'elle sera certainement renouvelée l'année prochaine.
Bac PRO et BTS
MFR de Carquefou
“Si t’es pas sage, je vais te mettre à l’internat !”
Pourquoi s'inscrire en MFR ? Pour l'alternance certainement, mais peut-être aussi pour la vie résidentielle...
Cette phrase, trop de fois entendue, les MFR en ont fait une force !
Le choix de l’internat apporte avant tout aux élèves un lieu propice pour étudier. Si un peu plus de 60 % des élèves le voient comme « un lieu normal de vie », 86 % considèrent en effet que c’est « une chance de réussite des études ».
Pourquoi les MFR parlent-elles de vie résidentielle ?
Pour les MFR, depuis leur origine en 1937, la vie en collectivité est synonime de pas en avant vers l'autonomie. C'est un moment de vie d'équipe, de solidarités qui se construisent. Le projet éducatif des MFR tente aussi d'individualiser les parcours scolaires car les équipes pédagogiques accompagnent les jeunes pendant les temps de vie résidentielle. c'est aussi un temps d'apprentissage de la prise de responsabilités
De nouvelles expériences
L'interna, ce n'est pas seulement dormir à plusieurs dans un dortoir. C'est partager une chambre à deux ou trois et apprendre à vivre ensemble. C'est vivre des soirées à thèmes et des veillées organisées pour les jeunes par un animateur. C'est aussi être acteur dans ces veillées, voire même apprendre à les organiser. C'est un temps de découverte et d'ouverture au monde grâce à nombre important de thématiques abordées tout au long des soirées d'une année scolaire. Pour certains, ce sera s'initier à un nouveau sport, à une activité créative (slam, peinture, théâtre...).
Les équipes pédagogiques observent notamment que les jeunes restent très en lien avec leur "tribu" ou leur famille grâce aux réseaux sociaux mais en restant à leur domicile. Tous ne peuvent pas aller au cinéma, voir un match de hand-ball ou autre sport, s'amuser lors d'une scéance de karting. Toutes ces activités qui peuvent paraître presque "banales" ne sont pas forcément accessibles pour toutes les familles.
De nouvelles amitiés durables
C'est pourquoi, les MFR sont persuadées que choisir d'être pensionnaire, c'est vivre des moments de convivialité, de solidarité et de détente entre jeunes et avec les équipes éducatives.
La vie résidentielle est une formidable opportunité pour construire de nouvelles amitiés qui dureront.
Vivre ensemble
En MFR, l’internat, c’est d’abord apprendre à vivre ensemble presque “comme à la maison”.
Toutes les MFR proposent la vie résidentielle, considérée comme partie prenante de la formation des jeunes. L’équipe d’animation-surveillance est renforcée par les enseignants (les moniteurs), régulièrement présents avec les jeunes pour les accompagner lors des veillées et études. Les jeunes sont sollicités à tour de rôle pour participer à quelques tâches du quotidien (dresser la table, balayer la chambre…) au service du collectif.
La Fédération départementale

La kermesse de la MFR : un temps fort
Les jeunes s'engagent dans un projet concret d'animation.
Organisée par les élèves de Terminale Bac Pro SAPAT et dans le cadre de la matière "Action professionnelle", la Kermesse de la MFR a eu lieu les 16 et 17 novembre derniers. Cette manifestation a pour objectif de mettre en œuvre un ensemble de compétences professionnelles que les jeunes doivent acquérir à l'issue des trois années de formation.
Riche d'activités et d'échanges, les deux jours ont permis aux élèves d'organiser de A à Z un temps fort sous tous ses aspects avec les imprévus inhérents à toute manifestation. La solidarité du groupe a été le ferment de la réussite et a permis de régler les derniers détails.
L'anticipation, un facteur de réussite
Débutée en juin 2021, l'organisation leur a permis de travailler par groupe selon une répartition des tâches indispensables : recherche des idées, de jeux et d'activités, planification, contact avec les associations de la commune, accueil des publics invités... Les élèves se sont engagées en fonction de leurs goûts et potentiels. Ils ont appris à travailler ensemble en partageant les idées, acceptant des consensus.
Accueil du Club de l'Amitié le 1er jour
Ainsi, la classe a eu la joie d'accueillir le Club de l'Amitié d'Aigrefeuille-sur-Maine le mardi 16 novembre lors d'un après-midi mêlant jeux et ateliers "bien-être". L'accompagnement des personnes âgées fait partie de l'apprentissage du métier.
7 enfants invités le 2e jour
Le lendemain, 67 enfants et 7 encadrants du centre de loisirs "Les Cabanes de Filomaine" ont profité des nombreuses activités proposées : jeux gonflables géants, pêche à la ligne, jeux en bois... Les jeunes on su s'adapter aux deux types de publics. Pour eux, c'est une bonne expérience qu'ils pourront aussi valoriser sur leur CV en fin de formation.
Un succès total !!!
Les élèves de Bac Pro
Mfr Aigrefeuille sur Maine
Les apprentis s'exposent à Legé !
Comment réussir à mettre en valeur nos métiers par la photo ? Pas si simple... Et si on faisait appel à des amateurs passionnés ?
Dans le cadre du module de formation sur l'Education sociale et culturelle, les jeunes de Terminale Agroéquipements ont souhaité mettre en valeur leur métier de conducteur d'engins agricoles à travers la photo. Mais très vite, ils se sont aperçus qu'il leur manquait des bases techniques pour s'exprimer à travers des images et réaliser de belles prises de vue.
Ils ont donc fait appel au club photos de Legé : Déclic Image. Cette association rassemble des amateurs, passionnés de photo.
Gérard et Brigitte , membres de l'association, les accompagnent dans les différents lieux d'apprentissage des jeunes : CUMA (Coopérative d'utilisation du matériel en commun), ETA (entreprise de travaux agricoles), exploitations agricoles.
Présentation, prise de vue et analyse
Les séances s'organisent ainsi :
Chaque jeune commence par présenter son entreprise, sur site, à l'ensemble de la classe, avant de se mettre en scène sur le matériel, tandis que 2 autres utilisent les appareils photos reflex prêtés par l'association pour immortaliser ces instants. De retour en classe, les images sont projetées et analysées par l'ensemble du groupe et leurs formateurs-photos. Quelques unes sont sélectionnées selon les critères définis ensemble.
La commune de Legé partenaire
C'est ainsi qu'ils vont pouvoir valoriser leur métier par leurs photos que la commune de Legé souhaitent exposer en extérieur, près du collège, ou à la médiathèque.
Prêts pour l'expo ?
Tale BacPro Agroéquipements
MFR Val de Logne, Legé