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Éditorial
Quotidien ou société ?
A l'occasion du numéro de printemps 2022, les MFR proposaient aux jeunes de partager leurs regards sur l'actualité. Avec attention, j'ai ainsi découvert leurs centres d'intérêts. L'intuition qui a animé le comité de rédaction du journal s'est révélée juste. Au milieu de leurs écrans, ils captent, observent et construisent leur sens critique face à des sujets de société qui font partie de leur quotidien. Dans ce nouveau numéro, le comité de rédaction a dû faire des choix au milieu de tous les sujets proposés.
De près ou de loin, notre monde d'images les transperce. Les équipes pédagogiques, à leurs côtés dans la rédaction des articles, réalisent aussi un formidable travail de mise en perspective. L'image est brute, comment observer un sujet sous plusieurs angles ? C'est là tout le travail d'accompagnement pour favoriser le débat entre eux et les inviter à rechercher davantage d'informations pour aller au fond des choses.
Lire les articles des jeunes, c'est tenter de comprendre pourquoi ce sujet a retenu leur attention. Le Journal des Lycées leur apporte aussi de la liberté d'expression. La date de parution n'est pas trop contrainte, il est imprimé quand il est prêt. Les sujets ne sont pas prédéfinis et même s'ils sont d'actualité, ils peuvent se dispenser d'être en réaction immédiate à un événement présent.
Alors nous voilà tout à coup, nous aussi libres de prendre le temps de les écouter. Lorsque Mathys nous raconte la solidarité du peuple marocain en page 2, nous parle-t-il seulement du peuple marocain ? Les jeunes de Machecoul, de leur côté, découvrent le 6e art (page 5) et c'est encore un sujet de société, et j'ose le dire, malheureusement de leur quotidien qui interroge ma réflexion. En page 7,nous voilà en voyage, à côté de chez soi "pour comprendre le milieu où on habite", selon Mathis et Léo, ou pour acquérir de l'autonomie et découvrir l'Europe en Slovénie ou en Belgique que l'on soit en 3e ou en classe de terminale BAC PRO.
Les jeunes sont ouverts sur le monde qui les entoure, continuons à les accompagner au quotidien dans ces voyages au coeur de notre société.
Claude ERIAUD
Président de la Fédération départementale
Vis ma vie de stagiaire en entreprise
Page 7
Une fin d'année sous l'accent belge, 22 jeunes de la MFR d'Aigrefeuille en voyage à Bruxelles

N° 26 - Octobre 2022 | www.mfr-loireatlantique.fr |
La solidarité, c'est un acte inné chez les marocains... et j'en suis fier !
"Il n'existe pas d'autre voie vers la solidarité humaine que la recherche et le respect de la dignité individuelle". Pierre Lecomte Du Noüy
A travers la citation de ce philosophe français, je voulais vous parler de l'histoire du petit Rayan. Cette mésaventure se passe au nord du Maroc, dans le village d'Ighrare exactement durant cinq jours. Pourquoi je vous en parle ? Durant cet événement, j'ai noté un élan de solidarité qui m'a touché de la part d'un pays et pas n'importe lequel puisque c'est mon pays d'origine.
La solidarité
Je sais que, par définition, la solidarité nationale est notamment financée par l'impôt sur le revenu qui repose sur une redistribution des richesses, enfin c'est ce que j'ai appris en cours à la MFR. Avec cet événement, pour moi, la solidarité nationale du Maroc se définit par une redistribution des richesses mais celles des richesses individuelles humanitaires, la compassion, l'entraide.
« Nous n'avions jamais pensé vivre des moments aussi difficiles. Rayan est gravé à tout jamais dans nos cœurs » a déclaré à l'AFP Mounir Mourid, un villageois. C'est vrai, même moi en France, je suis extrêmement touché parce que j'ai des origines marocaines mais pas que.
Alors je vais vous raconter brièvement l'histoire du petit Rayan, le jeune garçon de 5 ans. Cet enfant, en allant avec son papa sur ses terres agricoles, est tombé dans un puits sec, de plus de 20 mètres de profondeur et difficile d'accès.
Cette histoire m'a beaucoup touché. Autant le fait qu'un petit garçon soit bloqué seul dans un puits, dans le noir pendant des heures, des jours et autant l'aide sans compter des Marocains, du roi. Je me suis dit que je pouvais être à sa place ou mes cousins. Eh bien, oui je suis marocain ! Ce que je trouve important également concerne bien évidemment les parents. En effet, les voir désespérés et le papa culpabilisé, j'ai alors eu une grande compassion pour eux.
Un peuple, un tout
Je trouve magnifique l'élan de tous les Marocains à vouloir sauver pendant des heures, des jours ce petit garçon. Le peuple s'est lié, a soutenu les parents. Et durant plusieurs jours, toutes les actions individuelles et collectives ont été menées pour le sauver. Des pelleteuses ont été amenées. Elles ont creusé la roche à proximité. Les tajines qui ont été faites par les femmes du village pour les ouvriers bénévoles et ceci pendant cinq jours, les moyens déployés par le roi. Bref, j'ai trouvé cela émouvant et j'étais fier d'être aussi marocain même si physiquement je n'étais pas là-bas.
Malheureusement, la fin est tragique. Le petit Rayan n' a pas pu être sauvé. Il a été sorti du puits mais il est mort durant son évacuation dans l'hélicoptère mis à disposition par le roi.
Il a eu droit à un enterrement musulman auquel plein de personnes ont pu assister. Ce qui me désole d'un autre côté c'est que je me dis qu'en France, dans la même situation, les gens n'auraient peut-être pas fait cela. Même si je me rappelle l'époque pas si lointaine :« On est tous Charlie ». Mais, pour moi, ce n'est pas la même situation et l'élan d'être tous ensemble en France s'est fait après les événements et, depuis, plus rien.
Au Maroc, les gens aident toujours les parents. Des actions pour délimiter les puits ouverts et dangereux sont partout dans le pays.
Mathys, 2nde
MFR Saint-Etienne de Montluc
Comment vit-on en Corée du Nord ?
Les régimes totalitaires étudiés en histoire et l’actualité nous interrogent.
Mais que connaissent réellement nos jeunes de cette dictature ?
Mme V, monitrice d’histoire-géographie à la MFR observe que cette question est récurrente en classe, surtout lorsque sont abordés les régimes totalitaires de la Seconde Guerre mondiale car le gouvernement de Pyongyang sonne comme une réminiscence de ces régimes autrefois en place en Allemagne, en Russie et en Italie entre autres. Les jeunes transposent les conditions de vie des populations dans ces dictatures à l’unique dictature actuelle qu’ils connaissent, la Corée du Nord.
« On ne voit presque pas d’images de là-bas, de comment ils vivent, travaillent, mangent etc… Et franchement, c’est flippant ! Tu vas sur Internet, il n’y a que des vieilles photos ou alors des photos de leur chef ! Ce n’est pas vraiment ce qu’on veut savoir sur les us et coutumes de cette nation. C’est comme s’ils voulaient nous cacher des choses » dit Ismaël.
« En classe, on a vu qu’ils vivaient un peu bizarrement : je me souviens de cette photo où on voyait différentes coupes de cheveux, qui au passage se ressemblaient toutes, et fallait en choisir une parmi toutes. L’originalité n’existe pas chez eux ! Moi, je n’aimerais pas être pareille que tout le monde. C’est fou ! Un seul bonhomme a le droit de décider pour tout le monde. Je n’arrive pas à comprendre » se demande interloquée Manon.
« Une nation derrière
son dirigeant »
Les jeunes ont appris en classe et grâce à leurs recherches que la Corée est un régime autoritaire qui se réclame du communisme. Cette dernière information les a aidés à comprendre le fonctionnement de ce pays et pourquoi on en sait si peu.
"Ce sont des « Cocos ! Des rouges !" Ça veut dire qu’il y a toute une nation derrière son dirigeant. Ils ont accepté dès 1948 je crois, donc au début de la Guerre froide, de mettre au pouvoir une dictature et donc d’en assumer les conséquences » affirme Corentin, jeune féru d’histoire.
« Les Nord-Coréens vivent dans un autre temps »
« Ce n’est pas pour autant qu’aujourd’hui en 2022, ils doivent vivre comme en pleine Guerre froide ! Du moins c’est ce dont on a l’impression : du peu qu’on peut voir ou entendre de ce pays, ils paradent avec des gros missiles « nucléaires », ils sont rationnés au niveau alimentaire. Les jeans skinny sont interdits, la religion est interdite car elle peut influencer la pensée des gens, tout ce qui vient du monde occidental est interdit dont le Coca…vous imaginez ?! Et ce n’est que le début d’une longue liste ! Les Nord-Coréens vivent dans un autre temps et dans une autre réalité » ajoute Antoine L.
« Ce pays dirigé
par un fou »
La conclusion de ce long débat appartient à Titouan qui lance assez nonchalamment « En conclusion, on sait sans trop savoir comment ces pauvres gens vivent dans ce pays dirigé par un fou ».
Classes de 3e
MFR de Riaillé
417 km/h sur l’autoroute allemande, ça interpelle !
Les « exploits » de ce milliardaire tchèque questionnent et créent le débat dans la classe de 3e à Riaillé.
La sécurité routière
C’est lors d’une séance consacrée à la sécurité routière que les jeunes en classe de 3e ont commenté un fait d’actualité lié aux questions de civisme.
Des jeunes passionnés par les grosses cylindrées
A l’heure où de nombreux jeunes de la classe consacrent une partie de leur temps libre à bricoler sur leurs mobylettes, une passion les anime et fait tourner les têtes… La mécanique, et bien entendu, les motos de compétition, les supercars… Dans ce registre, le véhicule utilisé, la Bugatti Chiron est connue de tous.
Des faits qui surprennent
Dans la classe, observer un bolide qui fonce à une vitesse défiant tous les records, étonne, amuse, suscite l’envie pour certains. Cependant, cela met en avant une forme d’individualisme où le pilote à l’expérience controversée prend des risques, mais surtout détient un comportement dangereux pour les autres.
Le plein pouvoir de l’argent
La remise en cause est égalitariste, s’étonne Maxence qui observe : « Il peut prendre des risques tout seul mais c’est inadmissible d’en faire courir aux autres, le fait d’être « plein aux as » ne permet pas l’inconscience ».
D’autres chiffres sont déconcertants
En effet, face à ce thème étudié, des jeunes ont voulu être rétrospectifs en rappelant des statistiques apprises dans le thème « mon hygiène de vie » abordé la semaine précédente. On évoque énormément la sécurité routière, cependant on nous parle moins des 73 000 décès liés au tabagisme ou des 45 000 décès liés à la consommation d’alcool.
La liberté est individuelle
En définitive, les jeunes de ce groupe ne sont pas tous sur la même longueur d’onde vis-à-vis des comportements dangereux. Cependant, la liberté individuelle a ses limites : on se doit d’être vigilant lorsque cela affecte d’autres personnes.
La classe de 3e
MFR du Val d'Erdre - Riaillé
Le succès de la culture asiatique auprès des jeunes
La culture asiatique est en plein essor en occident. Elle séduit beaucoup de jeunes, à travers plusieurs aspects tels la musique, les séries et films, et la cuisine.
De Goldorak à SquidGame
Nos parents, eux-mêmes, ont été baignés dans l'univers des dessins animés japonais avec Goldorak, Bioman, Dragon Ball Z etc... Notre génération a commencé par découvrir les Pokémons qui, 25 ans après leur création, ont toujours autant de succès, avec les échanges de cartes Pokémon dans les cours de récréation et à tel point que Nintendo en a fait un jeu pour les portables, le fameux Pokémon Go, où l'on peut chasser des "Pocket Monsters" autour de soi !
On retrouve aussi les séries animées telles One piece, Naruto issues des mangas.Les séries connaissent aussi un succès grandissant comme, Squid Game, All of us are dead diffusées sur Netflix qui attirent beaucoup les ados.
Le cinéma n'est pas en reste car, en 2019, le film Parasite est le premier film sud coréen à décrocher la palme d'or du festival de Cannes ainsi que l'Oscar du meilleur film international.
Le groupe BTS emblématique de la Kpop
Côté musique, c'est au début des années 1990 que débarque la K-pop à savoir la Korean pop. C'est un mélange de styles pop, électro, rock, RnB. A la fin des années 2000, les groupes coréens étaient connus à travers toute l'Asie, mais le phénomène a pris une grande ampleur dan le monde entier ces dernières années. Le groupe emblématique de cette vague est BTS aussi connu sous le nom de Bangtan Boys.
A chaque sortie de nouveaux titres, ils battent des records au classement du Billboard, et atteignent 101 millions de vues en 24heures ! Le président américain Joe Biden les a, même, invités à la maison Blanche à l'occasion du Mois du patrimoine des Américains d'origine asiatique pour évoquer le racisme anti-asiatique surtout depuis la crise du Covid-19 Il voit en eux les ambassadeurs de la jeunesse, porteurs d'un message d'espoir et d'optimisme . BTS est un boys band influent qui véhicule l'inclusion et la représentation du peuple asiatique dans le monde.
On adore les sushis !
La culture asiatique s'invite aussi dans nos assiettes, car, en France, nous adorons les sushis ! Les restaurants qui en proposent se sont multipliés ainsi que les bars à sushis désormais présents dans les grandes surfaces.Ce sont des produits très variés et frais,souvent préparés devant le client, mais qu'il ne faut pas confondre avec du fast-food, puisque cela demande de la technique et de la finesse, d'où le prix parfois élevé.
L'enthousiasme des jeunes français pour la culture coréenne et japonaise est indéniable et marque une belle progression dans les échanges culturels entre ces pays.
Léa, élève passionnée de 1ère
MFR Châteaubriant
Notre première élection nationale
Nous avons voté pour la première fois lors de l'élection présidentielle le 10 avril 2022 puis le 24 avril. Certains ont trouvé l'attente assez longue. Pour d'autres ce fût impressionnant.
C'était notre première action citoyenne. Nous nous sentions adultes. Pour autant, l'attente des résultats était différente selon chacun. Lalie était à l'étranger, Cindy avec sa maîtresse de stage. Charlotte avait oublié l'heure et jouait au basket à ce moment. Donovan était en famille. Maxence s'est abstenu mais a regardé les résultats alors qu'il travaillait ce soir là.
Notre majorité nous offrait donc le droit de vote et nous nous sommes sentis concernés. Voter est à la fois un droit et un devoir.
L'article 6 de la Constitution précise que le Président ne peut pas se faire élire plus de deux fois de suite. Dans 5 ans, nous devrons donc élire un nouveau président ou présidente.
En juin, nous avons élus les députés à l'Assemblée nationale lors des élections législatives. Peut être que certains d'entre nous participeront au dépouillement des bulletins dans leur commune pour comprendre un peu mieux notre système électif.
La classe première.
MFR St Philbert de Grand Lieu
Les journées citoyennes, qu'en pensent nos jeunes ?
Izan, Louise et Lorine, élèves en 1re BAC Pro SAPAT, ont effectué leur Journée Défense et Citoyenneté (JDC) entre 2019 et 2021. Ils nous font part de leurs retours concernant cette journée.
Comment s’est déroulée votre journée ? Quelles étaient vos activités durant cette JDC ? Qu’est-ce que vous avez retenu ou appris ?
Les jeunes se sont rendus dans une base militaire, à Nantes, et, une fois sur place, ils ont été répartis en petits groupes. Chacun s’est présenté à l'ensemble des groupes. Au début de la journée, les intervenants ont montré les différents métiers de la Défense et leurs uniformes, ainsi qu’une arme que les militaires peuvent être amenés à utiliser. Ils ont aussi fait porter un de leur sac à dos aux jeunes pour qu’ils se rendent compte de son poids élevé. Plus tard dans la journée, les jeunes ont regardé une vidéo de sensibilisation à la sécurité routière puis ils ont passé un test d’alphabétisation.
Quels sont les points positifs et les points négatifs de la JDC ?
Les trois élèves de 1ère trouvent qu’il est intéressant de découvrir les métiers de la Défense et de voir une arme en vrai et pas que dans les films. Izan rajoute avec humour : « On est prêts si la fin du monde arrive ! ». Ils sont aussi tous d’accord pour dire qu’une journée entière c’est très long (comme l’ont fait Izan et Louise en 2019) et qu’une demi-journée c’est mieux (comme Lorine l’a fait en 2021).
Êtes-vous intéressés par les métiers de la défense et de l’armée ?
Louise et Lorine seraient plus attirées par les métiers des soins, d'accompagnement et d'aide comme infirmière militaire. Elles ne pourraient pas être soldats militaires. Pour Izan, il n'a pas réussi à se projeter dans un métier de la Défense ou de l'armée car c'est trop physique selon lui.
Plutôt pour ou contre le retour du service militaire d’un an ?
Louise, Izan et Lorine pensent la même chose, ils sont pour le retour d'un service militaire d'un an mais qu'il ne soit pas obligatoire et qu'il ne soit pas réservé qu'aux hommes.
MFR de Saint-Père-en-Retz
Châteaubriant, une ville dynamique !
Une zone rurale d'emploi au taux de chômage le plus bas.
Avant, il fallait nécessairement quitter sa petite ville de campagne et aller vers les grandes villes pour suivre des études ou trouver du travail, mais ça, c'était avant !
A Châteaubriant, on peut facilement trouver un emploi, même dans une zone rurale !
En effet, la ville connaît son plus bas taux de chômage depuis 2008. Il faut dire que plusieurs entreprises importantes sont implantées ici depuis de nombreuses années. Le secteur de l'agroalimentaire, de la plasturgie, métallurgie, traitement et valorisation des déchets, le commerce de bestiaux et autres secteurs, constituent un solide bassin d'emploi.
La formation, une priorité
De ce fait, l'offre de formation auprès des jeunes y est aussi très riche, avec la présence au Quai des entrepreneurs d'un campus connecté, qui permet aux jeunes étudiants de suivre des formations universitaires à distance tout en étant encadrés. Sur ce même site, les jeunes créateurs d' entreprises sont accompagnés dans leur projet.
Reconversions professionnelles à la MFR
La MFR de Châteaubriant participe à cet essor en proposant des reconversions professionnelles en crémerie fromagerie, pâtisserie, boulangerie. C'est donc lors d'un reportage sur ce sujet de l’emploi en zone rurale, que l'équipe de TF1 a posé ses caméras et a interviewé nos jeunes apprentis crémiers fromagers lors d'une séance pratique dans la cuisine pédagogique de la MFR. Il est à noter également l'ouverture d'une école de production dédiée aux métiers du bois en octobre 2022 et un nouvel institut de formation de soins infirmiers début 2023 afin de répondre aux besoins du territoire.
Une mobilité facilitée
La mobilité est facilitée grâce au tram train, à la réouverture de la ligne ferroviaire Châteaubriant-Rennes, au Cbus, bus électrique gratuit, aux liaisons douces entre les lycées et la gare, avec plusieurs stations de vélos électriques disponibles.
Il n'y a plus à douter de la dynamique castelbriantaise !
La classe de CAP1 et 1re
MFR Châteaubriant
La jeunesse aime t-elle lire ?
Les jeunes de MFR s'exercent à la la lecture de conte.
Au mois de mars 2022, la classe de seconde a expérimenté la lecture de conte à la bibliothèque de St-Philbert de Grand Lieu. Une quinzaine d'enfants d'une école primaire étaient présents à notre écoute. Quatre contes ont été lus.
Qui fréquente les bibliothèques ?
Ce projet a été une satisfaction, tant pour les jeunes que pour nous. Mais une question de la bibliothécaire nous a surpris : "Qui fréquente les bibliothèques ?" Aucune main ne s'est levée alors qu'il y a quelques années, lorsque nous étions en école primaire, nous parcourions encore les allées de livres accompagnés par nos maîtresses. Comment expliquer ce changement dans nos habitudes de lecture ?
Des écrans plutôt
que des livres
On doit bien admettre que l'on préfère les écrans aux livres. Surtout chez les garçons. L'accès est plus facile. Quelques filles lisent encore mais elles ne sont pas majoritaires.
La lecture d'un roman nous semble impossible. Il y a trop de mots et pas assez d'images. A l'inverse, on se tourne plus facilement vers les bandes dessinées et les mangas. Peut être parce qu'ils traitent d'histoires d’adolescents.
D'autres apprécient de passer du cinéma à la lecture. Parfois, certains après avoir regardé une série ou un film de science fiction, se mettent à lire le livre. C'est un moyen de nous nous rapprocher de la lecture.
Lire l'actualité
Lire c'est aussi un moyen de s'informer et de comprendre. Le journal quotidien est bien présent à la MFR mais nous n'avons pas pris l'habitude de l'ouvrir. Quelques-uns lisent la page des sports mais rien de plus. Là encore nous préférons les écrans pour s'informer, même sur TikTok.
Un journal de classe sera créé
L'an prochain, nous procéderons à l'inverse. Nous allons créer notre propre journal de classe pour témoigner de nos activités. Peut-être que cette démarche nous incitera à lire davantage.
Enfin, on espère que cette action aidera les jeunes à aimer la lecture. Pour nous aussi, l'année prochaine, la bibliothèque nous apportera des livres chaque semaine.
La classe de seconde
MFR St-Philbert de Grand Lieu
La Reine d'Angleterre
Les obsèques mondiales ont interrogé les jeunes.
Les jeunes ont observé le raz-de-marée d'hommages populaires lors des funérailles à Londres de la souveraine qui a consacré ses 70 ans de règne à la couronne.
La lecture de la presse indique que pour des millions de Britanniques, Elizabeth II était « la seule, l'unique, ancre rassurante de stabilité dans les convulsions d'un monde qui change ». C'était la dirigeante en exercice la plus âgée du monde. Durant sa vie, elle a traversé la Seconde Guerre mondiale, vu la dissolution de l'Empire britannique, l'entrée puis la sortie de l'Union européenne.
L'émotion collective qui a envahi le Royaume Uni surprend les jeunes qui se demandent quel est le rôle de cette reine.
Le rôle de la reine
Ils ont ainsi découvert qu'en plus du Royaume-Uni, elle était reine de 14 royaumes, dont l'Australie, le Canada et la Nouvelle Zélande. Elle était cheffe du Commonwealth et avait un rôle strictement apolitique même si c’est officiellement la reine qui au Royaume-Uni nomme le Premier ministre. Durant son règne, elle a aussi validé quelque 4 000 projets de loi en leur accordant la « sanction royale ». C'est une formalité puisqu’aucune sanction royale n’a été refusée depuis 1708. Elle recevait aussi presque chaque semaine le Premier ministre qui venait la tenir au courant des derniers développements. Elle pouvait « l’encourager et le mettre en garde », mais jamais s’opposer à ses décisions. Cheffe du Commonwealth, elle une fonction symbolique qui a pour but d’incarner l’union des États membres, qui n’en restent pas moins chacun libres, égaux et indépendants. Le chef du Commonwealth n’a ainsi aucun pouvoir effectif. Les chefs de chaque gouvernement d’un pays membre du Commonwealth se rencontrent tous les deux ans.
A quoi s’engagent les États membres du Commonwealth ? L’union des États membres repose sur l’adhésion à une charte qui a pour but d’affirmer des valeurs communes, par exemple : appliquer les droits de l’Homme, valoriser la non-discrimination, respecter la primauté du droit , appliquer la séparation des pouvoirs…
Méconnaissance
En conclusion, les jeunes ont considéré que c'était important de comprendre le fonctionnement d'un État car ils ont découvert bien des différences et considèrent que c'est important de comprendre le fonctionnement démocratique des pays.
Les jeunes des MFR

La COVID a-t-elle modifié la pratique du sport ?
Vers une prise de conscience chez certains.
Pendant la crise planétaire du COVID 19 et les confinements successifs, la pratique du sport, même limitée à 1km du domicile, a été pour beaucoup d'entre nous une véritable bouffée d'oxygène.
Le rapport "Year in Sport" de Strava (réseau social pour la pratique du sport) publié dans le magazine Le Point montre des évolutions post-covid de la pratique assez notoires.
A l'aide de données de millions d'athlètes du monde entier, Strava a vu une hausse logique des connexions pendant la pandémie. La surprise a été de voir une fréquentation très largement au dessus de ses prévisions. 1er indice d'une pratique modifiée.
En France, le niveau d'activité en plein air n'a baissé que de 15 % et un retour à la normale a été rapidement constaté avec néanmoins des bouleversements.
Les femmes redoublent d'efforts
Globalement, les sportifs "actifs" en 2019 ont augmenté leur fréquence d'entraînement de 13,3 %. Ce sont les femmes et les plus jeunes qui ont enregistré la plus forte progression. Dans le monde entier, les femmes ont redoublé d'efforts avec par exemple + 28,3 % d'activités pour les + de 60 ans et + 45,2 % pour les jeunes de 18-29 ans.
En terme d'activités, sur Strava, la course à pied et le cyclisme sont les 2 sports les plus pratiqués. La marche, la randonnée et les activités en intérieur comme le yoga et la musculation ont observé une croissance rapide.
Et chez nos jeunes ?
Les jeunes français se classent au 119ème rang (sur 146 pays) pour la pratique sportive selon l'OMS. La pandémie a-t-elle inversé cette tendance peu glorieuse ?
Nous avons interrogé 3 élèves en 1ère Bac Pro SAPAT à la MFR d'Aigrefeuille/Maine ainsi que leur professeur d'EPS Hervé Grolleau.
Pour Livity, elle déclare pratiquer le fitness à raison de 2h par semaine avant le COVID. Pendant les confinements, elle a testé la musculation. Celui-ci a été concluant car elle adore cette nouvelle activité en y consacrant 5h par semaine aujourd'hui !
Pour Lens-Key, il pratiquait le basket au sein d'un club. Il a essayé le fitness au sein de la franchise Basic FIT et avoue y consacrer 1h30 par semaine. Il apprécie l'amplitude horaire très large (de 6h à 22h30) et donc une pratique beaucoup plus libre qu'auparavant.
Pour Amandine qui pratiquait l'équitation, elle s'est mise à la marche avec succès. Elle avance même avec une certaine fierté pratiquer le footing et y prendre beaucoup de plaisir.
Interrogé, Mr Grolleau n'a pas senti de véritable baisse de l'activité sportive. Il précise ne pas sentir de hausse non plus mais s'inquiète du retard pris par certains dans les acquis et surtout un attrait plus marqué pour le sport "loisir". Une vraie tendance de fond !
Un constat préoccupant
Au final, le COVID n'a fait qu'accentuer un phénomène présentant un risque sanitaire jugé "préoccupant" par l'ANSES (l'Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail).
La faible activité physique chez les jeunes et la forte "consommation" d'écrans représente un vrai danger. La pandémie n'a malheureusement fait qu'accentuer ce phénomène.Les élèves de 1ère SAPAT
Mfr d'Aigrefeuille sur Maine
L'argent dans le sport
Les informations sportives sont bien souvent associées à l'argent.
De nos jours, il est difficile de parler du sport sans parler d'argent. Loin de notre quotidien et de notre sport amateur, l'argent se compte parfois en millions d'euros aujourd'hui.
Des millions...par mois
Killian Mbappe toucherait environ deux millions d'euros par mois. Cette somme peut varier selon le nombre de buts et de victoires. Est-ce légitime ? Les jeunes de la classe de troisième ont mené l'enquête.
... des sportifs au SMIC
A l'inverse, certains nageurs professionnels gagnent environ deux mille euros par mois. La fédération française de natation peut également verser une prime exceptionnelle en cas de médaille mondiale ou olympique. La différence avec les sports médiatisés est très importante.
On peut également comparer avec des sports dont on parle encore moins. Certains sportifs de l'extrême doivent payer leur propre inscription à des courses impressionnantes (parfois 200 kms de course à pied) pour gagner quelques centaines d'euros ou même abandonner car l'effort est trop difficile. Ils ne sont pas moins sportifs pour autant. Dans ce cas, c'est vraiment la passion qui est la motivation ou peut-être le besoin de se dépasser soi-même ?
... égalité homme - femme
Plus récemment, dans de nombreuses disciplines sportives, la question de la différence de salaire ou de prime entre hommes et femmes a été soulevée. Aux Etats-Unis, les joueuses américaines, championnes du monde de football, ont enfin obtenu en 2020 d'avoir les mêmes primes que les hommes alors que ces derniers ont été éliminés en quart de finale. Ce n'est pas encore le cas en France.
de l'argent sans limite ?
Faut-il imposer une limite au salaire des sportifs ? Je suis passionné de basket. Même, si les joueurs gagnent aussi beaucoup d'argent (cinq millions par an pour Tony Parker) le budget de chaque club de NBA (ligue de basket aux USA) est limité à une certaine somme qui ne peut pas être dépassée.
Même le sport à la TV n'est plus gratuit. Il faut souvent s'abonner à plusieurs chaînes pour regarder nos sports préférés.
La classe de troisième
MFR St Philbert de GL

Des jeux de confiance pour un groupe soudé
Dans le parc de la Garenne Valentin à Clisson, les apprentis menuisiers 1ère année testent leur confiance en eux et dans le groupe.
Des ateliers CPS (compétences psychosociales) sont proposées depuis la rentrée aux apprentis menuisiers. L'association jeunesse de Clisson "Animaje" met à disposition des animateurs pour développer chez les jeunes leurs capacités à vivre en société. Yannick, le directeur d'Animaje, anime plus particulièrement des "jeux de confiance".
Les jeux de confiance
Marcher en aveugle en se laissant guider par un collègue, marcher les yeux fermés face au vide, jongler avec des quilles enflammées, se suspendre au-dessus du vide, faire le saut de l'ange... autant d'activités qui développent la confiance.
Le dépassement de soi
« C'est trop bien, je ne pensais pas que j'étais capable de faire ça ! » confie Chloë. « Quand Yannick annonce les activités ça fait peur, mais il nous explique bien les choses, les dangers, comment faire pour ne pas se faire mal, du coup on est rassuré et on le fait. » nous dit Karell.
Un expérience à renouveler
Le groupe a beaucoup apprécié les activités proposées. Ils en sont ressortis plus soudés. Ils ont partagé des moments forts et se sont fait confiance pour se rattraper les uns les autres.
CAP1 Menuisiers
MFR de Clisson
Le théâtre concert surprend les élèves de la MFR de Machecoul
Coup de théâtre sur le phénomène du harcèlement.
Lors d’une veillée le jeudi 12 mai 2022, un spectacle théâtre-concert a été réalisé par la compagnie « Cie Clou » sur le harcèlement dans la vie sociale. Ce spectacle tragico-comique intitulé « T-Toi » mobilise le théâtre, le chant et la musique.
Un jeune Homme musicien plus moderne se lance sur scène et un autre personnage vieillissant dépassé échangent sur scène de manière arrogante.
Avant que ce spectacle ne commence, les élèves de la MFR de Machecoul étaient très réticents, car la plupart n’aiment pas le théâtre et n’avaient pas trop envie de le regarder surtout quand on leur a annoncé que le sujet principal était le harcèlement. Tous les ans, dans chaque établissement, des élèves subissent du harcèlement. D’autres sont dans un posture de harceleur mais ne se rendent pas compte de la gravité des mots ou des gestes employés.
Très vite les élèves se sont détendus et ont été cool face aux comédiens se prêtant ainsi au jeu avec le rythme de la musique. Ce moment de partage reste un bon moment pour tous les élèves que nous avons pu interviewer. Le spectacle s’est terminé dans une bonne ambiance de fête. « J’ai beaucoup apprécié le spectacle, je pensais que le spectacle allait être lourd car on en a marre d’entendre souvent que le harcèlement est grave mais je ne l’ai pas ressenti comme ça car les comédiens nous ont fait passer ce message en rigolant dans la bonne humeur » témoigne Agathe.
Pour Jean-Bernard Tertre, Président de la MFR de Machecoul, « ce spectacle est une approche d’un thème sensible que l’on peut vivre au quotidien et qui se passe de dialogue par le spectacle ».
Les élèves de 1ère Bac Pro
MFR Machecoul
Le bien-être à la MFR de Carquefou
L'idée est de faire coïncider l'ambiance scolaire avec la relaxation.
Depuis quelques temps, la Maison Familiale et Rurale de la Charmelière connaît une vague d'apaisement et de plénitude entre ses murs.
En effet, dans l'objectif du bien-être des apprenants, Sophie Desbordes, animatrice et surveillante de nuit, a proposé la mise en place de cours de sophrologie
La sophrologie,
c'est quoi ?
La sophrologie consiste en un ensemble de techniques de relaxation, de respiration, de mouvements du corps ainsi que de relâchements des muscles.
Cette pratique tire son origine en Espagne, où Alfonso Caycedo, neuropsychiatre espagnol invente, en 1960, ce mot désignant, à l'époque, les techniques d'hypnose utilisées en milieu hospitalier par les psychiatres.
Mise en pratique
Tous les mardis soirs, les étudiants ont eu l'occasion de bénéficier de la venue d'une intervenante spécialiste de la pratique.
Au programme, les jeunes débutent chaque séance par un temps d'échange avec la sophrologue permettant de pouvoir exprimer ses besoins, ses envies...
Ensuite, va démarrer la partie la plus longue de la séance : les exercices. Cela consiste à effectuer des stimulations associées à la respiration dont l'objectif est d'évacuer ses émotions : jeter la colère, lancer ses peurs au loin...
Enfin, la séance se termine à nouveau sur un temps d'échange permettant cette fois d'exprimer au sophrologue les ressentis au cours de la séance.
Cette pratique est un outil précieux en faveur du bien-être et permet notamment l’évacuation du stress, de l'anxiété ou encore de la peur.
Elle aide également à canaliser les émotions négatives comme la colère et à chasser les pensées négatives.
Réactions des jeunes
" Nous avons trouvé l'idée géniale car cela allait nous permettre à certains d'entre nous de pouvoir gérer encore mieux nos émotions surtout à l'approche des CCF et des examens.
Nous avons fait des exercices de relaxation et de respiration de façon individuelle. Un peu étonnés au début, nous avons tout de suite bien aimé les séances car cela nous permettait d'être beaucoup plus détendus après. La sophrologue était très "zen" et prenait le temps de nous rassurer et nous aider à faire les exercices.
Malgré le masque et les distances entre nous, on a découvert une nouvelle façon de se détendre et de se concentrer.
On est super content de cette initiative et on remercie beaucoup la MFR et Sophie pour ces superbes séances. On espère avoir l'occasion de recommencer l'année prochaine ".
La classe de BAC PRO 1
MFR Carquefou
Ces ateliers musicaux, c'est pas du bidon !
Partenariat entre la classe de 4e et le groupe de musique atypique « LES FO'PLAFONDS ».
Ateliers sur plusieurs mois
Projet "fil rouge" de leur deuxième semestre, les 20 élèves ont eu la chance de construire leur propre flûte mais pas n'importe quelle flûte !
En effet, la particularité et l'originalité de ce groupe de musique basé à Yzernay (près de Cholet) est de jouer avec des "instrucs" : des instruments créés à partir de rien ou presque rien.
Pour cela, ils chinent, dénichent, inventent, osent, créent, testent... des instruments musicaux tout droit sortis de leur imagination ...et uniquement à partir d'objets recyclés. Ce concept vient aussi interroger les jeunes sur la question du recyclage et de la société de consommation.
Fabrication de
sa propre flûte
En dehors des concerts, ils proposent des ateliers à destination des scolaires.
Les élèves ont eu la chance d'y participer en accueillant durant 4 séances, François, un des géotrouvetout de la bande.
Il les a guidés dans la fabrication de cette fameuse flûte à l'aide d'un simple tube PVC, d'un gant MAPPA et de quelques bouts de collants !
Quel plaisir fut pour eux de sortir des sons qui restaient alors à maîtriser pour en faire une mélodie !
La présence sur scène d'une dizaine de jeunes
Le point d'orgue de ces ateliers fut le concert du groupe LES FO'PLAFONDS le 9 juin dans le cadre de l'Assemblée Générale de la MFR.
Après la première partie, les musiciens ont joué de leurs "instrucs" pour un concert totalement déjanté !. Il a surpris et ravi les quelques 170 personnes présentes.
Cerise sur le gâteau : une dizaine de jeunes volontaires sont montés sur scène en accompagnant les musiciens.
Ils s'en sont donnés à coeur joie en martyrisant les casseroles ou gamelles, leurs "instrucs" à eux !
Un vrai moment de partage avec le groupe et la salle, bluffée par la prestation.
Les élèves de 4e
MFR Aigrefeuille sur Maine
Une nouvelle formation à Carquefou
Rester à l'écoute pour proposer une spécialisation
Pour compléter son offre de formation dans les métiers du paysage, la MFR-CFA de Carquefou a ouvert un :
Certificat de spécialisation en Constructions Paysagères
En effet, certains jeunes réussissant le BTSA Aménagement Paysager à la MFR-CFA de Carquefou voulaient poursuivre leurs études, non pas dans une filière longue mais plutôt sur une formation en un an afin de se spécialiser dans un domaine.
Des chantiers écoles
C'est ainsi que la première promotion a débuté en novembre dernier pour se terminer en juin.
Des chantiers écoles ont été réalisés durant l'année écoulée et notamment la création paysagère sur la parcelle en face de l'entrée principale.
En effet, suite aux travaux d'agrandissement de l'établissement (secrétariat, entrée et chambres à l'étage), il était nécessaire de réaménager les abords qui avaient subi de graves dégradations durant les travaux.
Un mur bétonné
Nos apprenants se sont donc concertés et ont fait des propositions dont l'une d'entre elle a été retenue.
Il fallait maintenant s'atteler à la tâche pour la réalisation d'un mur bétonné avec assise, la création d'un chemin d'accès en pavés ainsi que la plantation de végétaux.
Différents matériaux ont été utilisés pour la réalisation de ce chantier dont des pas japonais pour la création de l'allée.
Des végétaux méditerranéens ont été plantés. Ceux-ci sont très résistants au soleil et à la sécheresse, Ils ont pu résister aux fortes chaleur de cet été.
C'est une bonne occasion pour travailler l'esprit d'équipe et se familiariser aux techniques de constructions paysagères.
Un grand merci à tous pour cette belle réalisation.
Les CS Constructions Paysagères
MFR-CFA Carquefou

Vis ma vie de stagiaire en entreprise
Quand les adultes retrouvent le chemin de l'alternance...
Les membres de l'équipe de la MFR, à savoir Bernadette, notre maîtresse de maison, ainsi que des moniteurs ont réalisé un stage en milieu professionnel.
Nous les avons interrogés sur leur expérience inédite de stagiaire.
Pourquoi avez vous réalisé un stage en entreprise ?
L'objectif était de s'immerger dans le quotidien d'un stagiaire de MFR, dans une entreprise au choix, mais ayant rapport avec les formations proposées à la MFR, à savoir la vente, la crémerie-fromagerie, la boulangerie-pâtisserie et le métier de primeur.
Le but était de mieux comprendre les problématiques vécues par les stagiaires, ainsi que les missions qui leur étaient confiées.
Pourquoi avoir choisi ce type d'entreprise ?
Mme Thévenin : " J'ai choisi la vente et le magasin Kiabi pour découvrir l'univers du prêt à porter que je ne connaissais pas du tout".
Bernadette :" Pour ma part, j'ai choisi une boulangerie chocolaterie, car c'est dans la continuité de mon poste de cuisine et j'ai pu m'initier à la préparation de chocolats pour la Saint Valentin".
Pour Mme Moulin, c'est la "découverte de l'implantation des fruits et légumes" qui a guidé son choix.
Qu'est ce qui vous a plu ou déplu durant ce stage ?
Les stagiaires ont apprécié la grande diversité d'activités, la liberté de mettre en avant les produits, le contact avec la clientèle.
Pour la fromagerie, découverte par Mme Lemarhollec, c'est l'argumentaire spécifique aux fromages, selon leurs régions qui était très intéressant, la découpe des fromages et le pliage de paquets.
En vente, le moins plaisant était le rangement incessant de vêtements dans les rayons et l'attitude parfois désagréable de certains clients.
Qu'avez vous retenu de ce stage ?
Mme Moulin : " Ce stage m'a donné l'envie de faire encore plus de lien entre les sessions à la MFR et le vécu en entreprise".
Mme Belleil : "Le rythme de travail des apprentis est souvent soutenu et sans temps mort car il y a toujours quelque chose à faire !"
Est-ce que le métier que vous avez découvert vous a plu ?
L'équipe a apprécié ses stages. Elle a mieux cerné les difficultés liées au métier, tant du côté des responsables que des apprentis et stagiaires.
Les élèves de CAP 1
MFR de Châteaubriant
Quel job en montagne ?
Dans les Pyrénées, les 3e ont interviewé des professionnels de la montagne.
Audrey, vendeuse
de forfaits
Titulaire d'un BAC pro cuisine, elle a effectué plusieurs expériences en France et à l’étranger. Son métier consiste aujourd'hui à vendre et recharger des forfaits pour remonter les pistes. L’avantage de cet emploi est le confort et l’inconvénient est le côté ennuyeux des tâches à effectuer.
Del Conté, loueur de skis
Il n'a pas fait d'études mais il a exercé de nombreux métiers comme mécanicien, paysagiste, cariste, préparateur de commandes, ou encore ski man. Actuellement, il est salarié dans un magasin de location de skis, luges et snowboards. L’emprunt de matériel gratuitement est l’un des avantages du job, néanmoins, l’odeur des pieds est l’inconvénient.
Florise, accompagnatrice
en montagne
Elle est d'abord éducatrice sportive. Après avoir travaillé quatre ans en tant qu’animatrice de centre de vacances, elle s’est mise à son compte. Les plus du métier sont la liberté d’action, la qualité de vie et le travail en extérieur. En revanche, ce métier est soumis aux aléas climatiques.
Les 3èmes
MFR de Clisson
Construction d'une éco-serre à Riaillé
Un support pour l'avenir
Fraîchement arrivés à la MFR de Riaillé pour suivre notre formation de Technicien et Technicienne en Eco-Construction, nous voilà déjà dans le bain ! En effet, nous sommes en train d’ériger une serre bioclimatique qui servira aux CAPA Jardinier Paysagiste pour la préparation de leurs semis pendant leur cours d’horticulture.
Nous sommes contents de pouvoir participer à l’embellissement de la MFR et de construire des bâtiments qui serviront ensuite aux jeunes. Nos prédécesseurs ont construit sur plusieurs années un préau pour couvrir le plateau technique qui est maintenant bien utilisé. Nous espérons qu’il en sera de même pour la serre !
Les techniques de construction traditionnelles
La construction de cette serre nous permet d’apprendre différentes techniques de construction écologique des fondations à la couverture. Ce projet nous permet également d’appréhender les contraintes d’un chantier réel, des notions indispensables que l'on souhaite travailler par la suite dans le bâtiment. Depuis un mois, nous avons déjà réalisé les fondations et la semelle, levé l’ossature bois et construit la charpente. C’est motivant de voir ce que nous pouvons réaliser collectivement !
Un travail à poursuivre
Après notre prochain stage, nous allons nous atteler au remplissage de certains murs via différentes techniques de construction terre : le torchis, la bauge, le terre-chanvre,… Il nous restera ensuite la mise hors d’eau hors de la structure avec la pose de plaques translucides sur les murs et la couverture.
Nous espérons que les semis s'épanouiront dans la serre autant que nous nous épanouissons à la construire !
Les TEC - MFR de Riaillé
Voyage solidaire au Bénin
L'apprentissage d'un métier associé à l'éducation aux mondes et aux autres.
Dans le cadre de notre formation BP Menuisier, la MFR de Clisson nous a proposé d'effectuer un stage individuel en entreprise à l’étranger ou un projet solidaire en commun au cours de la deuxième année. Notre choix s’est vite porté sur la seconde option, mais il nous restait encore à choisir la destination. Grâce aux partenariats existent entre les MFR dans le monde, notamment entre celles de Vendée et du Bénin, les connaissances de notre directrice (Mme Lise Souchet) avec le directeur des MFR du Bénin (M. Bonaventure), nous avons opté pour ce pays, tout en sachant qu’il y a de réels besoins.
Une nouvelle culture
C’est, pour nous, l’occasion de voir comment fonctionnent les MFR au Bénin, découvrir une nouvelle culture tout en apportant notre aide et en partageant leurs savoir-faire, méthodes, matériels et les nôtres. Durant ces 10-12 jours, nous allons visiter plusieurs MFR et intervenir dans une en particulier pour fabriquer des meubles pour l’internat et rénover des faux plafonds.
Planification des activités
Suite à la décision de partir au Bénin, nous avons été mis en relation avec le directeur de l’Union nationale des MFR du Bénin, M. Bonaventure Ayeda. Nous avons pu échanger par visio-conférence sur les problématiques des infrastructures. Avec cet échange, nous avons pu planifier notre séjour en le divisant en deux parties. Une première période très professionnelle de 5 jours sera consacrée à la fabrication de nouveaux lits pour l’internat et la rénovation des faux plafonds des salles de classe. Une seconde semaine sera plus axée sur la découverte du pays, sa culture, ses coutumes et sa population.
Avec cette opportunité qui nous a été offerte, nous espérons apporter notre savoir-faire acquis lors de notre formation en partageant les méthodes des menuisiers locaux et aussi pour essayer d’améliorer le confort de vie des étudiants de la MFR dans laquelle nous comptons intervenir.
Les BP 2021-2023
MFR Clisson
Bienvenue à Ljubljana (en Slovènie)
Nos voyages avaient été annulés les années précédentes à cause du COVID. Nous voilà partis, loin de chez nous, pendant trois semaines.
Du 16 avril au 6 mai, notre groupe de Terminales SAPAT a enfin pu quitter le territoire après deux années bloquées par le COVID. Direction Ljubljana, capitale de la Slovénie, entre enthousiasme et inquiétude.
Le stage
Nous avons réalisé nos stages professionnels dans des structures d'accueil de jeunes enfants (de 1 à 6 ans) appelées "kindergarden". Les professeures étaient très accueillantes. Nous avons communiqué avec eux, en anglais, bien que parfois nos gestes venaient accompagner nos paroles pour se faire comprendre.
Le système éducatif
Dans ces structures, le rythme est bien différent qu'en France. Les enfants passent beaucoup de temps dehors. Les activités sont essentiellement ludiques parfois même en chanson. Les écoles sont petites et les enfants jouent, dorment et mangent dans la même pièce.
La ville accessible
et colorée
Magnifique ! Le centre-ville est interdit aux voitures. Seuls les piétons et les vélos y circulent. D'ailleurs, Ljubljana a été élue ville écologique européenne en 2016. Des drapeaux slovènes et européens flottent dans toute la ville.
Le budget
C'était rassurant d'avoir un budget mensuel à gérer. Chaque semaine nous devions rendre les comptes, au centime près et justifier nos achats par des tickets de caisse. Ce budget était indispensable pour réaliser le séjour. Certains ont eu des difficultés à boucler chaque semaine. Peut être faudra t-il préparer une somme plus importante l'année prochaine ?
Nous avons dû apprendre à gérer un budget, c'est bien là ce que l'on retient.
Les transports
Pour un certain nombre d'entre nous, nous empruntions le train ou l'avion pour la première fois. Nous avons eu quelques frayeurs et failli laisser Amina sur le quai de la gare en Suisse. En Slovénie, nous avons pu voyager seuls, sans les moniteurs en bus ou en train.
L'apport de la sophrologie
Au cours de l'année, nous avons participé à des séances de réflexologie pour nous aider à gérer nos moments de stress. Cela nous a servi à préparer nos examens mais aussi à nous adapter à toutes nos inquiétudes.
Se sentir mieux même loin de chez soi
Grâce à ce séjour, nous pouvons inviter tout le monde à voyager. C'est une vraie chance. Les premiers jours ont parfois été difficiles mais nous nous sommes rapidement adaptés pour adopter la vie slovène. Pour certains, le retour en France à même été difficile tant nous étions heureux à Ljubljana.
La classe de Terminale SAPAT
MFR St Philbert de Grand-Lieu
Une fin d'année sous l'accent belge !
22 jeunes de la MFR d'Aigrefeuille en voyage à Bruxelles du 13 au 18 juin.
Bonne humeur et cohésion sont les 2 mots ressortis de la bouche des élèves et des 4 encadrants à leur retour de Belgique.
L'intérêt multiple des séjours pédagogiques
Au-delà des nombreuses visites programmées, la notion de collectif a trouvé tout son sens lors des moments "off".
Les soirées ont révélé quelques talents, des échanges entre élèves sans affinités particulières ont été observés, la surprise de voir les salariés ou administrateurs sous un angle différent....autant d'exemples qui montrent l'énorme intérêt des séjours pédagogiques, de surcroît à l'étranger.
Un programme diversifié
Rendez-vous a été donné dès 5h du matin à la gare de Nantes le lundi 13 juin direction la capitale belge pour une arrivée à 11h Gare du midi. Passée l'excitation du trajet, le groupe s'est dirigé vers le Parc Parmentier pour prendre possession des hébergements.
La capitale devenait alors, pour 5 jours, un terrain propice aux découvertes...et à quelques dégustations ! !!
Le jeu de piste programmé l'après-midi du premier jour a permis à chacun d'avoir un aperçu de Bruxelles.
La visite guidée du Musée de la BD et de l'Atomium suivie du parc Mini-Europe était au programme du jour suivant.
Une journée très intense qui n'a pas empêché les élèves d'improviser une soirée "danses" ou le déhanché de certains a été très remarqué !!!
Toujours aussi motivés, le groupe s'est rendu le lendemain à la Commission Européenne, la branche exécutive du l'Union Européenne. Très instructive, cette visite s'est poursuivie par la dégustation de gaufres, au grand plaisir des gourmands.
Incontournable, la visite du musée Choco-Story, mélange d'expos et de démonstrations, a permis l'achat de petits cadeaux et une nouvelle "dégustation", qui a ravi les jeunes et les moins jeunes !
Le séjour s'est terminé le vendredi matin par des jeux coopératifs dans le Parc Parmentier, renforçant la cohésion entre tous.
La classe de 3e
MFR Aigrefeuille sur Maine
Regarder la géographie autrement
Vivre la géographie c'est bien.
Aujourd'hui, nous avons avec la classe fait un cours dehors. Notre professeure de géographie nous a emmenés marcher dans la ville de Saint-Étienne de Montluc. Comme nous étudions la périurbanisation, on devait avant choisir un secteur géographique via le site d'IGN : remonter le temps. J'ai bien aimé cette application car on peut choisir un secteur et le comparer. Regarder si, en 1950, il y avait les mêmes structures qu'aujourd'hui.
Je ne connaissais pas ce site. C'est très intéressant. Avec mon camarade, on a choisi le centre ville de Saint-Étienne de Montluc. En résumé, j'ai trouvé la sortie très instructive. J'ai appris que Saint-Étienne de Montluc est une ville développée où il y a du mouvement comme commercial (des magasins , petites boutiques, une station essence et un garage). Il s'y trouve aussi des espaces verts. La ville est bien entretenue ; par exemple au centre de la ville certains bâtiments se font rénover.
Apprendre dehors c'est bien
Le seul point négatif c'est que nous avions qu'une heure. Ceci est trop court même si on a vu plein de choses, de termes (périurbain, aménagement, services techniques, rond-point...). Je trouve que se déplacer dans une ville est très instructif et mieux que de rester sur une chaise car on peut comprendre la géographie concrètement et voir qu'elle se trouve partout autour de nous. Je comprends mieux maintenant la phrase de ma professeure : « La géographie c'est comprendre le milieu où on habite, c'est la vivre au quotidien ! »
L'école maternelle
Sainte-Marie
On est sorti en classe de géographie pour comprendre les notions, vocabulaires du cours. Nous étions par deux et on a choisi avec mon camarade d'étudier l'histoire de l'école Sainte-Marie. L'école maternelle se situe dans la rue Amoury d'Acigné. C'est un geste généreux d'Emerand Poitevin de la Rochette qui a fondé cette école libre pour les filles. En 1847, il a mis à disposition ses bâtiments aux religieuses de l'instruction Chrétienne de Saint-Gildas-des-Bois pour y développer l'école. En 1961, un contrat est signé avec l’État. J'ai pu récolter après cette visite terrain ces renseignements sur le site de l'écoleprimairesaintmarie.fr
Un regard neuf,
un regard de géographe
Ce que j'ai aimé, c'est regarder un lieu différemment car il y a toujours une histoire derrière un bâtiment, une rue. Moi, au début, je pensais que c'était là comme ça. Qu'un nom de rue était choisi au hasard. Qu'un rond-point était mis là parce qu'il y avait de la place. En fait, durant cette sortie, notre professeure nous a expliqué toutes les stratégies d'architecture, d'urbanisme, des lois et surtout de l'histoire derrière un personnage, par exemple Emerand Poitevin. Maintenant, j'essaie de regarder parfois pourquoi on appelle la rue avec tel nom surtout si le personnage ne me dit rien du tout et j'apprends.
Ce que nous avons également bien aimé dans ce cours c'est faire un exposé sur notre lieu de travail durant la sortie. J'ai appris plein de choses sur les lieux que mes camarades avaient choisis. Saint-Étienne de Montluc me paraît plus grand et non désert ou isolé maintenant.
Léo et Mathis, 1ère.
MFR Saint-Étienne de Montluc
Un séjour inoubliable !
Dans le cadre de leur formation, les 3èmes de la MFR-CFA de Carquefou ont passé une semaine dans le Puy de Dôme pour un séjour ski.
Lac de Guéry
« Notre programme était bien chargé puisque nous avons fait une randonnée en raquettes autour du Lac de Guéry qui est situé dans les Monts Dore au coeur du Massif Central. Nous avons également eu des cours de ski et de nombreuses visites sur place » raconte Lucas.
Randonnée en raquettes
« Ce que nous avons le plus aimé, nous précisent Noé, Léo et Antonin c'est la randonnée en raquettes. Jean-Luc, notre moniteur, nous a donné nos raquettes et nous a expliqué comment les mettre. Nous devions nous suivre en file indienne pour éviter des trous dangereux et respecter les espaces protégés ».
Le fromage Saint Nectaire
Enfin Thibaut, Alex et Nolan nous font part de leur expérience dans une ferme fabriquant le fromage Saint Nectaire.
« Nous avons été accueillis au GAEC des Planchettes à ORCIVAL et nous avons visité la cave où est stocké le fromage Saint Nectaire. Pour creuser la cave, les exploitants font appel à un sourcier et ont mis 800 jours pour creuser la cave 20 cm par 20 cm ».
Tout le lait des 70 vaches laitières est transformé sur place.
La Grotte
de la Pierre de Volvic
Après la visite de la Grotte de la Pierre de Volvic une intervention de l'ONF (Office National des Forêts), la visite panoramique des Dômes d'Auvergne et bien sûr une soirée conviviale au restaurant et au bowling, nos troisièmes sont revenus avec plein d'images et d'étoiles dans les yeux !!!
Ce déplacement en Auvergne reste une bonne semaine pour revitaliser un groupe.
Les élèves de 3ème
MFR-CFA de Carquefou

Séjour au ski, une première pour de nombreux jeunes
Nous avons séjourné à EUP en haute Garonne chez Marco, directeur du centre. Les bâtiments sont installés sur un un hectare sur lequel plein d’animaux (lapins, poules, poneys…) profitent d’une superbe vue sur les montagnes.
Tous les matins, on avait un réveil musical à la guitare puis on allait manger dans le réfectoire ou il y avait souvent des céréales, du pain, de la confiture et du Nutella !
Le matin, la majorité des personnes a fait des cours et trois autres jeunes ont skié librement avec les moniteurs. Pendant le cours, nous avons appris à faire des parallèles et du chasse-neige pour freiner.
L’après-midi, on a fait du ski libre et avec les mêmes groupes de ski et on s’est bien marré car on n’arrêtait pas de tomber. Nous avons fait un slalom et un Mario kart, les moniteurs nous apprenaient de nouvelles choses. Le dernier jour, nous sommes allés à Peyragudes, grande station où on a vu Tibo Inshape le grand youtubeur (on a fait des photos avec lui c’était génial).
Comment skier ?
Nous devons avoir les skis parallèles et être penché en avant pour ne pas tomber en arrière.
A ne pas faire !
Mathis a oublié de freiner et a fait un beau salto : entorse au poignet !
Lilian a voulu freiner et a foncé dans un tas de neige.
M. Pénard est tombé, il s’est pris un sapin.
Le sac de Théo s’est accroché au télésiège et il a dû sauter de 1 m.
Lucas a essayé de faire un tout droit sans s’arrêter comme Mr Pénard à 100 km/h mais il est tombé.
les 3e
MFR de Clisson
Premières neiges et premières chutes
En février 2022, les groupes de 3e et de 1ère participaient à un séjour à Super Besse dans le Massif central. Pour plus de la moitié d'entre nous, c'était la première fois à la montagne.
Les équipements
Notre première difficulté se situait avant les pistes : s'équiper. Le temps d'un trajet en bus pour rejoindre les pistes et nous avions déjà échangé nos chaussures de ski et nos bâtons. Quelle galère !
Les chutes
Par erreur, les moniteurs de la MFR nous ont emmenés sur une piste bleue alors que nous n'avions pas encore testé cette difficulté avec l'école de ski. Le début était très compliqué. Tous les jeunes sont tombés les uns après les autres. Pas de bobos, mais quelques frayeurs quand même. Nous avons finalement réussi à atteindre le bas des pistes avec quelques bleus supplémentaires.
Le paysage
Pour certains d'entre nous, c'était la première fois que nous allions à la montagne. Nous avons adoré la vue, notamment depuis le sommet car nous avons pris le téléphérique. Les couchers et levers de soleil étaient magnifiques.
Les appartements
A notre grande surprise, nous étions logés dans des appartements 3 étoiles. Nous étions entre deux et quatre jeunes par chambre. Nous avions la télévision et une salle de bain privée. Certains pouvaient aussi profiter d'une terrasse avec vue sur le domaine et la montagne.
Nous avons également visité une ferme de production de fromage.
La bonne ambiance
Des veillées étaient organisées. Nous avons beaucoup chanté et dansé. Déjà le masque n'était plus obligatoire et la relation avec les moniteurs était différente. L'ambiance était plus détendue. Ce séjour, accompagnés des 3e avec lesquels nous avons brisé la glace, était une réussite. Beaucoup souhaitent y retourner.
La classe de Première
MFR St Philbert de Grand lieu