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Des coureurs au grand coeur
Tous les jeunes de la MFR de Châteaubriant ont couru pour l'association ELA. Lire page 7
N° 27 - Janvier 2023 | www.mfr-loireatlantique.fr | 14011 |
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« Les jeunes kiffent le sport »
Et si il existait d'autres sports que le football ?
Éditorial
Bientôt un an
Janvier 2023, c'est le temps des voeux, des souhaits du meilleur pour l'autre (et pour soi un petit peu...). Cela fait aussi presque un an que les Ukrainiens subissent une guerre qu'ils n'ont pas souhaitée. Nous pouvons d'ailleurs nous risquer à associer à ce constat la population russe.
En parallèle, alors que je me rends à une réunion avec les administrateurs des MFR de Loire-Atlantique, résonne en moi l'appel aux dons de fin 2022 de Reporters Sans Frontières pour soutenir leur action. Huit de leurs collègues sont décédés parce qu'ils exercaient leur métier : raconter, témoigner de ce qui se passe dans notre monde.
Alors, je me dis que l'orientation du Comité de rédaction du MFReporters est juste : les jeunes sont invités à raconter ce qu'ils observent et pensent de la société dans laquelle ils construisent leur avenir. La parole est libre dans notre pays et il est nécessaire qu'ils apprennent aussi à constater et témoigner. Avec humilité, les MFR les accompagnent dans l'apprentissage d'un regard pluriel. En Europe, les planisphères représentent toujours notre continent au centre de la carte. Et si l'Asie ou l'Amérique venait occuper le milieu sur la page ? Les réflexions seraient peut-être différentes.
La lecture des articles des pages "société" nous raconte entre les lignes, toute la prudence dont il faut faire preuve lorsque l'on accompagne des jeunes pour permettre la construction d'un sens critique, le partage des avis divergents. Que ce soit pour la coupe du monde de football au Qatar, pour le mouvement vegan ou encore s'agissant des obsèques de la reine d'Angleterre, les discussions ont permis de modérer des avis tranchés, voire parfois tranchant, dans les groupes de jeunes auteurs des articles. Ce modeste travail d'écriture nous encourage aussi lorsque les sujets abordent les thèmes de la solidarité, de la vie collective. Les jeunes trouvent toujours des solutions et s'engagent pour soutenir des causes de proximité ("solidarité avec les personnes sans domicile fixe", page 3) ou des pour des projets plus lointains ("journée de la Fondation des MFR, page 6).
Je continue mon chemin vers les administrateurs, parents engagés pour l'Education des jeunes, futurs citoyens. La solidarité se construit peut-être d'abord dans les familles.
Claude ERIAUD
Président de la Fédération départementale
Les rayons se vident, mais ne se remplissent pas !
S'approvisionner dans nos ateliers de Maintenance des Matériels agricoles, de travaux publics et d'espaces verts devient très difficile.
Dans l'entreprise où est Esteban en apprentissage, deux pelleteuses 8 tonnes KUBOTA avec toutes les options ont été commandées et payées en fin d'année 2021, pour être livrées dans un délai de 2 à 3 semaines. On est en novembre 2022, et elles ne sont toujours pas livrées... Le patron a des nouvelles tous les mois qui précisent qu'elles vont être livrées dans une semaine. Mais elles n'arrivent jamais !
Un moteur de plaque vibrante a été commandé en 2021 pour un délai de livraison de... 2 ans ! dans l'entreprise d'apprentissage d'Axel.
Une trentaine de tracteurs-tondeuse a été commandée en 2021, dans l'entreprise de Timéo. Les clients, des particuliers et des professionnels, ont passé commande. Mais les tracteurs-tondeuses arrivent au compte-goutte. Les premiers ont été reçus en octobre 2022. Les rayons se vident mais ne se remplissent pas !
Cela crée des tensions
Non seulement les délais de livraison sont très longs, mais en plus, les prix augmentent. Tout cela crée des tensions. Les clients râlent. Toutes les semaines, ils appellent. Certains vont ailleurs. Mais, c'est pareil ailleurs !
Cela crée des tensions avec les clients, avec les fournisseurs. « Ça vient sur le dos d'un escargot ou quoi ? » lâche dépité le maître d'apprentissage de Timothé. Les patrons sont sous tension : « Je vais finir par arrêter. On ne peut pas toujours travailler dans ces conditions ! »
On aime notre métier
Et il y a plein de machines démontées à l'atelier. Ca prend de la place, et sans les pièces qu'on a commandées, on ne peut pas avancer dessus ! Et il y a des choses qu'on oublie , 6 mois après... Du coup, on prend plus de temps à réparer les machines. « J'espère que je serai à la MFR quand il faudra le faire ! » dit Esteban en souriant.
On est obligé de faire des réparations sur du matériel ancien, pour lequel on sait d'avance qu'il va à nouveau tomber prochainement en panne. Mais on n'a pas le choix. C'est le cas d'une faucheuse-conditionneuse commandée, mais toujours pas arrivée dans l'entreprise de Théo. « On en utilise donc une vieille, qu'on répare régulièrement ».
On aime notre métier, mais réparer une machine plein de fois, pour la même défaillance, c'est pas intéressant. On ne peut pas toujours travailler dans ces conditions.
Voilà les réalités de la crise que nous traversons. Espérons que la pénurie ne soit que passagère.
Les 2e année CAP
Maintenance des Matériels
MFR Val de Logne. Legé
La crise économique touche aussi les jeunes
Les apprentis disposent d'un budget de plus en plus serré.
Les jeunes apprentis sont eux aussi touchés par la crise économique engendrée par le coronavirus et le vivent au quotidien. Certains d'entre eux sont autonomes financièrement grâce à leur salaire d'apprenti et ne peuvent pas toujours compter sur l'appui des parents qui eux aussi sont impactés par la hausse des prix.
Léa, apprentie en 1ère Bac pro, témoigne : « On s'en rend surtout compte en faisant nos courses car, pour la même somme, on a moins d'articles dans notre chariot. Certains aliments de base sont devenus chers : le beurre, les steaks hâchés et, même, les pâtes ! Il faut calculer au plus près et savoir profiter des promotions. »
Autonome et économe
Enzo, apprenti en vente :« Quand on vit seul dans son appartement, on se rappelle du fameux "C'est pas Versailles ici ! de nos parents. Et on en prend mieux la mesure maintenant, tout comme le temps passé à se prélasser sous la douche ! C'est fini car, quand les factures arrivent, c'est beaucoup moins drôle !
Pour se déplacer, c'est pareil, le carburant pour le scooter ou la voiture ont tellement augmenté qu'il faut limiter les trajets et optimiser ses déplacements. On ne se déplace plus pour rien ».
Moins de dépenses plaisir
Pour Jade et Dorian en CAP2 vente, ce sont les dépenses plaisirs qui se limitent de plus en plus, comme les vêtements pour se sentir à la mode ou les jeux vidéo, et « malheureusement, cela peut impacter aussi notre vie sociale car les sorties entre amis au fast food, en boite de nuit ou cinéma se réduisent nettement. »
Il faut reconnaître que ce n'est pas une période facile pour les jeunes. On apprend très tôt à être prudent. Et tout cela avec un confinement qui a été éprouvant et maintenant la guerre en UKraine : c'est vraiment angoissant !
Léa, Enzo, Dorian, Jade
Apprentis en vente
à la MFR de Châteaubriant
Le ressenti des jeunes face à la Guerre en Ukraine
« Il y en a marre ! ».
Dans le cadre de l'Actu (travail du lundi matin) et en lien avec le cours sur la Première Guerre mondiale, les jeunes se sont exprimés sur les différents conflits dans le monde.
Peur, tristesse, inquiétudes, indifférence.. ;une multitude d'émotions ont été déversées en classe.
"Cette guerre est triste car on chasse les gens de chez eux et cela fait trop de morts"
"J'ai des inquiétudes, je pense que cela pourrait déclencher une troisième guerre mondiale"
"La guerre en Ukraine ne nous concerne pas, elle est loi de notre pays"
"Je m'en fous, cela ne me regarde pas, ce n'est pas mon pays"
"Si j'avais 18 ans , j'irais m'engager pour aller aider en Ukraine"
"Après le Covid, maintenant c'est la guerre, on ne peut pas être heureux !"
Débat : comment stopper une guerre ?
"On est tous concernés, il y a l'inflation à cause de cela !" "On n'a plus de moutarde !" La fameuse pénurie de moutarde prend plus de place que le bilan des morts et victimes au sein de la discussion. Nous en avons profité pour faire un point avec les fakes news et comment vérifier ses sources.
"Il faut tuer Poutine !" "Non, on ne peut pas décider de tuer quelqu'un, sinon on rétablit la peine de mort et cela peut aussi tuer des innocents. Petit rappel sur les droits de l'Homme et la notion de dictature au passage.
"Il faudrait que tous les pays autour de l'Ukraine viennent en aide de manière équitable en accueillant les réfugiés".
"On peut aussi leur donner des armes" "Non, car si on continue d'en fournir le combat ne s'arrête pas".
"On doit arrêter la fabrication d'armes et du nucléaire" "Pas toutes les armes, les chasseurs, ils font comment ?!" Parmi ces jeunes, beaucoup sont enfants de chasseurs, certains ont déjà tenu un fusil. "Il faut que ce soit géré par des professionnels et déclaré par la gouvernement, par un texte de loi".
"Le nucléaire c'est aussi de l'énergie on en a besoin".
"Il faut créer une loi qui arrêterait les guerres de territoires".
Des propositions
•On désamorce les bombes nucléaires et arrêt définitif de la production. Sanction pour empêcher la création de nouvelles armes nucléaires.
•Le contrôle des armes doit être plus rigoureux.
•Les grands chefs des nations destituent Poutine de son titre de Président et une autre personne est élue de manière pacifiste.
•Un traité de paix doit être signé au plus vite et création d'une loi qui interdit la guerre.
"A vous de jouer les adultes !"
Les jeunes de 3e
Mfr de St Philbert de Gd Lieu
Pas de « Do svidaniya » pour la Reine Elizabeth II
L’absence de M. Poutine aux funérailles de la régente britannique fait parler nos jeunes.
En classe, les jeunes ont vu que la Grande-Bretagne et la fédération de Russie ont eu l’habitude d’œuvrer ensemble. Ce fut le cas, notamment, durant les deux conflits mondiaux. C’est donc avec un certain étonnement qu’Hugo est arrivé ce lundi 19 septembre : « Quand deux pays sont amis depuis autant de temps, qu’ils ont combattu ensemble pour vaincre un ennemi commun et qu’ils ont souffert ensemble, comment est-ce possible de ne pas se rendre aux funérailles d’un tel camarade ? »
« Ce n’est pas par choix »
Hugo ne fut pas le seul stupéfait de la classe. D’autres ont pensé la même chose mais chacun s’est laissé aller à des hypothèses diverses et variées. Pendant que certains affirmaient que le président russe n’était pas aimé de la reine Elizabeth II, d’autres ont avancé que cette absence était due au conflit en Ukraine que la famille royale et le gouvernement britannique désapprouvent : « Ce n’est pas par choix, je crois, dit Nolan. Il aurait bien aimé lui, surtout que presque tous les dirigeants politiques du monde y étaient. Même la Chine ! Bon, c’était le vice-président chinois et pas Xi Jinping il me semble mais ils y étaient alors qu’ils sont copains avec la Russie ».
Londres désapprouve
En effet, après un regard sur l’actualité en classe via différents médias, les jeunes ont pu en conclure que l’offensive russe contre l’Ukraine était la cause de cette grande absence aux funérailles de la reine car Londres désapprouve totalement cette guerre.
Face à cela, quelques jeunes comme Mathis pensent qu’« exclure un dirigeant d’État comme Poutine qui est à la tête du pays le plus grand au monde n’est pas très intelligent. Il peut être plus menaçant encore. Et puis il s’agit d’un enterrement, pas vraiment de politique. Il ne faut pas tout confondre ».
« C’était une résistante »
Face à cette réflexion, tous ne sont pas unanimes. La plupart des jeunes ont dit ne pas vouloir que quelqu’un comme le dirigeant russe vienne à leurs propres funérailles. « Moi, même dans la mort, je veux rester digne et qu’on respecte mes convictions. Je pense que la reine Elizabeth n’aurait pas été d’accord pour l’inviter de toute façon. Elle, c’était une résistante ! » conclut Tristan.
Les 3e
MFR du Val d'Erdre, Riaillé
Les éco-logements, c'est l'avenir !
Se loger et respecter la planète : comment faire ?
"Un internat très attendu"
Les jeunes de la Mfr de St Philbert de Grand-Lieu sont en attente de leur futur internat ce qui ne les empêchet pas d'envisager des projets d'hébergement pour mieux vivre ensemble. Conscients aussi des enjeux climatiques de demain, de multiples propositions font surface. "Avec notre classe nous essayons de trouver l'internat de rêve. On pourrait mettre en place des leds à la place des ampoules pour éviter de surconsommer. On doit opter pour des matériaux d'origine naturelle, ne pas libérer de polluants et être fabriqués localement, dans la mesure du possible." déclarent Tiphaine et Anne-Lise.
Qu'est-ce qu'un
éco-logement ?
Selon Kelyan, Chloé, Kloé et Nolwenn : un logement "vert" écologique est une habitation économe en énergie et en eau. C'est un logement durable, respectueux de l'environnement, son but est de réduire son empreinte écologique. Il produit moins de gaz à effet de serre (CO2).
Alors quels matériaux choisir ? Maëlle a un avis : " L'internat pourrait être construit en bois et il y a aussi la chaume, la pierre, la paille ou encore la chaux. Son coût est au départ plus élevé et le temps de construction peut être plus long mais cela reste une économie sur du long terme".
Fabien, Laly et Léa expriment une conviction : "Aujourd'hui, plus personne ne peut rester en marge des questions relatives à l'écologie. Chez les uns, ceci peut se traduire par un changement des habitudes quotidiennes, chez d'autres par des démarches militantes."
Enfin, pour Manon et Guillaume partagent leur idée "Les jeunes devront faire comme dans un éco quartier : partager l'espace, créer un jardin et un compost, trier les déchets."
Zoom sur le projet de la Tour Saupin à Nantes
La Tour Saupin est un grand projet urbain lancé par Nantes métropole en 2018, c'est l'architecte LINA GHOTMEH, qui a remporté le concours. Ses choix sont tournés vers une architecture dite "du futur" dans le but d'atteindre la neutralité de carbone. Cela consiste à faire un bâtiment éco-responsable avec de la végétation omniprésente. La tour fera 58m de hauteur et pourra abriter environ 62 logements, elle devrait voir le jour en 2024. Victoria et Inès
Les 1ères BAC PRO SAPAT
MFR St Philbert de Grand Lieu
Les 3e, solidaires des personnes sans domicile fixe
Dans le cadre du thème "solidarité", les deux classes de 3e de la MFR ont collaboré avec l'Association nantaise "BRIN DE CAUSETTE". Sa mission est d'apporter une aide aux plus démunis dont les personnes sans domicile fixe. Elle leur offre notamment un petit-déjeuner gratuit du lundi au samedi.
A la MFR d'Aigrefeuille, les apprenants ont, dans le cadre de cette collaboration, réalisé des gâteaux et des cartes de soutien pour les bénéficiaires.
Certains ont également donné des vêtements chauds pour cet hiver. Par la suite, ils ont rencontré trois bénévoles : Christian, Marie-André et Annick qui leur ont présenté l'Association et répondu à leurs questions. Ce véritable moment de partage a été autant apprécié par les jeunes que par les membres de Brin de Causette.
Quelques jours plus tard, nous avons eu des retours qui leur ont fait chaud au coeur
Lise Desormeaux, formatrice, à l'initiative du partenariat remercie les bénévoles et espére le réitérer pour les années à venir.
Classes de 3eMFR Aigrefeuille
Les végans influenceurs
C'est une affiche sur la laïcité qui a lancé le débat en cours sur le végétarisme et le véganisme.
Au fait, c'est quoi être végétarien ?
Être végétarien, c'est ne pas manger de chair animale, pas de fruits de mer ni de poissons, mais on peut manger des produits laitiers, des oeufs... On vient d'ailleurs de se rendre compte, en faisant des recherches, que ça ne date pas d'hier...Pythagore (VIe siècle avant Jésus Christ) fut un des premiers végétariens...
Être végan, c'est quoi ?
Être végan, c'est supprimer de son alimentation tout ce qui vient de la viande, du poisson, du miel, du lait et des oeufs. C'est aussi ne pas utiliser la laine et le cuir qui proviennent des animaux. Les végans ont le souci des animaux et de leur bien-être. Selon eux, les animaux ne doivent pas souffrir inutilement pour notre plaisir et notre amusement. Le terme "vegan" a été inventé par Donald Watson, anglais né dans la Yorkshire en 1910, et mort en 2005. Fils de directeur d'école d'une communauté minière, il passe du temps, enfant, dans la ferme de son oncle George, où il a été horrifié par l'abattage d'un cochon. Il devient végétarien en 1924 à l'äge de 14 ans, puis abandonne les produits laitiers par "préoccupation éthique pour les animaux" dit-il.
Pourquoi le véganisme nous dérange, nous, les Premières ?
Parce que si tout le monde est végan, on n'aura plus de travail en agriculture et en élevage.
Parce qu'ils influencent les autres en montrant des vidéos sur la maltraitance animale (exemple : l'association L214)
Parce qu'ils sont en partie à l'origine de la modification des habitudes alimentaires, notamment dans les cantines où un repas végétarien par semaine est fortement recommandé depuis le 1er novembre 2018 (Loi Egalim).
Pour conclure, quelque soit l'évolution de l'alimentation, le contenu de nos assiettes sera toujours le résultat du travail de nos agriculteurs.
Les Premières Bac Pro Agroéquipements
MFR Val de Logne. Legé
Séjour écocitoyenneté pour la MFR de Saint Père en Retz
Du 19 au 21 septembre 2022, la classe de 2nde BAC PRO SAPAT s’est sensibilisée à la protection de l’environnement.
La côte de Jard-sur-Mer …
Après avoir découvert le lieu dans lequel nous allions dormir, nous sommes partis en balade pour renforcer notre cohésion, puis investir une des superbes plages de Jard-sur-Mer. L’occasion idéale pour prendre le goûter dans une ambiance toute encore estivale. Chose faite, il fallait désormais prendre conscience de l’importance de préserver ces plages, lieux idylliques, de la pollution. Au programme : échanges, pinces, sacs poubelles de couleur pour trier les déchets, et enthousiasme ! De quoi faire du lien avec le World Clean Up Day qui s’était déroulé le week-end d’avant.
Nous sommes allés dans les dunes, puis voir les touristes sur la plage non seulement pour les sensibiliser mais également pour ramasser leurs déchets et quelques objets surprenants aux alentours : mégots, verres, tongs, râteaux etc...
Des milliers d’abeilles
entre les mains
Le mardi, nous sommes partis toute la journée au parc de la Folie de Finfarine au Poiroux. Nous avons découvert les abeilles sur un aspect multidimensionnel : métier d’apiculteur, protection et lieu de vie des abeilles, différents rôles dans la ruche... Certains élèves ont pu endosser la tenue d’apiculteur et exposer aux autres la naissance des larves sur les cadres qu’ils tenaient, laissant apparaitre des milliers d’abeilles...
Ils ont pu s’initier aux différentes étapes de la fabrication du miel, et s’en est suivie une mise en éveil des papilles gustatives (miel nature, citron, noisette). L’après-midi était rythmée, quant à elle, par une course d’orientation avec des énigmes ainsi qu’une projection cinématographique.
Un moment hors connexion
Pas de connexion au réseau mais des connexions sociales qui permettent de renforcer les liens entre les élèves pour former un groupe solidaire.
Réactions des jeunes
« La course d’orientation était cool parce que nous avons appris en agissant »
Les 2ndes BAC PRO SAPATMFR de Saint-Père en Retz
Une romancière en herbe à la MFR d'Aigrefeuille
Maïna Legeai-Justine, élève de 4e a accepté d'être interviewée afin de parler de sa passion pour l'écriture et du livre qu'elle a commencé à écrire en 6e.
Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Je m'appele Maïna, j'ai 14 ans et j'habite à St Hilaire de Clisson. Je vis avec mes parents et mon petit frère.
J'adore lire, dessiner et observer les étoiles.
Je n'ai pas d'auteur préféré mais j'aime beaucoup les polars et les livres d'enquêtes policières.
Peux-tu nous présenter ton livre ?
J'ai commencé à écrire mon livre "LA CARTE" en 6e, il y a donc maintenant 2 ans. Il s'agit d'une enquête policière qui parle d'un meurtre et dans laquelle il y a de nombreux rebondissements.
J'ai toujours écrit mais ce livre est une nouveauté pour moi. Il s'agit de mon tout premier.
Comment as-tu écrit ton livre et qui te soutient dans ce projet ?
J'ai commencé à l'écrire de manière régulière depuis la 6e.
Les premières personnes à l'avoir lu sont les membres de ma famille.
Ils m'ont dit que c'était bien et qu'ils l'appréciaient. Ma famille et mes amies me soutiennent dans mon projet.
Quelles sont tes sources d'inspiration ?
Je m'inspire des livres que je lis et des séries que je regarde. J'aime beaucoup les enquêtes policières et les faits divers. Cela m'inspire.
Que t'apporte l'écriture ?
J'écris pour extérioriser mes émotions et pour me canaliser. J'écris aussi parce que cela me détend. Je compte le finir et le sortir à l'aide d'une maison d'édition et ainsi pouvoir le vendre.
Quels sont tes projets ?
Je pense continuer à écrire et j'aimerais devenir romancière. Je pense que plus tard j'écrirai sur différents thèmes.
MFR Aigrefeuille
La transition écologique et les jeunes
Les apprentis électriciens de la MFR de Saint-Etienne de Montluc ont été invités à s'exprimer sur le réchauffement climatique.
Le Conseil de développement Estuaire et Sillon est venu à la rencontre des jeunes de la MFR pour évoquer avec eux la question de la transition écologique. Le Conseil de développement souhaitait reccueillir la parole de jeunes de tous âges et c'est tout naturellement que la MFR de Saint-Etienne de Montluc a répondu présent. Les apprentis, futurs électriciens, se sentent particulièrement concernés par ce sujet. C'est leur métier qui est aussi interrogé par ces questions sociétales.
Atelier collaboratif : le workshop
Cette démarche du Conseil de développement associait des jeunes de l'Ecole de Design de Nantes car dans leur formation, ils sont aussi invités à animer des ateliers participatifs. Ils ont donc organisé un après-midi le mercredi 21 septembre 2022sous forme de work shop (atelier collaboratif) avec les apprentis en 1ère année de BAC PRO "Métiers de l'électricité". Ce concept d'animation est fréquent dans les établissements d'enseignement supérieur notamment dans les écoles nationales d'art ou les écoles d'architecture car le partage de connaissances est important pour construire des projets. Ainsi, pour les étudiants de l'Ecole de design de Nantes, au-delà de récolter de l'information, c'était aussi l'occasion de s'initier à ces nouvelles formes d'animation ou l'intelligence collective est privilégiée. Il s'agit de contruire une réflexion, trouver une ou des idées sur un thème prédéfini ou encore de partager un savoir particulier.
Dans le cas présent, la thématique portait sur la question suivante : "Comment je calcule mon empreinte carbone ?"
Responsabilité sociétale des organisations à la MFR
Stéphanie Jagueneau, directrice de la MFR, a accepté très rapidement avec son équipe cette proposition car « écouter et voir ce que les élèves peuvent proposer nous intéressent tous... Identifier ce que les jeunes pensent du réchauffement climatique permet aussi à la MFR de faire évoluer ses contenus de formation et son offre de formation pour les années à venir ». La MFR est directement concernée par ces évolutions et s'engagera prochainement, comme toutes les MFR de France, dans une démarche qualité pour obtenir le label de Responsabilté Sociétale des Organisations LUCIE 26000.
Soirée de restitution
Ce partenariat entre le Conseil de développement Estuaire et Sillon et l’Ecole de Design de Nantes a fait l'objet d'une deuxième atelier participatif sur l’empreinte carbone et l’énergie le jeudi 29 septembre 2022 avec un groupe de 31 élèves en classe de 1ère Sciences et Techniques de l’Ingénieur et Développement Durable (STI2D) du lycée St François d’Assises.
Une soirée de restitution avec les élus, les jeunes et les responsables de formation a ensuite été organisée le 8 octobre 2022 à la MFR pour partager les travaux des deux centres de formation et croisés les regard des jeunes.Au vu de la réussite de ce partenariat, d’autres actions seront menées avec la MFR le Conseil de développement. Les propos de Maxence résument toute la pertinence de ce type de démarche : « Nous, les jeunes, on se sent concernés par notre futur et la planète ! »
La MFR de
Saint-Etienne de Montluc
Wood in progress
La MFR de Clisson présente des locaux anciens et il y a de plus en plus d’apprentis. Des projets d’agrandissement et de rénovation des locaux sont en cours afin d’avoir de meilleures conditions de travail. Cette rénovation permettra aussi d’améliorer l’attractivité de la Maison. Toute la zone des ateliers menuiserie et charpente sera réorganisée et de nouvelles classes vont être créées.
L’atelier des poseurs a été rénové il y a peu de temps. Les box (espace de travail) étaient petits et il n’y en n'avait pas beaucoup. Ils ont été déconstruits et de nouveaux ont été créés. Les apprentis aménagent seuls ou en binôme leurs box chaque semaine avec des ouvrages qu’ils réalisent en entreprise : placo, parquet, placards, cuisine… L’espace est assez restreint, il faut donc savoir s’organiser et partager le matériel.
Ils aimeraient également pouvoir travailler sur les menuiseries extérieures : les fenêtres, les portails, les volets. Mais il faudrait des aménagements. « Afin de poser un portail de clôture, il faudrait de la maçonnerie pour les poteaux mais ce n’est pas notre métier ! »
Les choses bougent à la MFR, work in progress !
Les CAP 2 Installateur
MFR de Clisson
Pour ou contre la Coupe du Monde au Qatar ?
Certains pensent qu'elle ne devait pas se dérouler dans ce pays mais pourquoi ?
Les jeunes de la MFR apportent leur regard d'adolescents.
La construction des stades a causé plus de 6500 morts à cause de conditions de travail horribles selon une enquête du "GUARDIAN" en février 2021.
On pourrait ainsi dire que les footballeurs des 24 pays participants jouent sur le cimetière de ces pauvres ouvriers, avec des conditions de vie proches de celles des esclaves.
De plus, les stades sont climatisés ce qui est un affront envers l'écologie.
epandant, certains supporters pensent que les stades n'ont pas été construits pour rien donc autant les utiliser !
Pour terminer, cette compétition aura fait polémique dans le monde entier. Ce qui marque quand même une première pour la plus importante compétition sportive au monde. En effet, elle a toujours eu comme objectif de faire rassembler les peuples à travers le football, sport le plus populaire au monde mais force est de constater que cette édition 2022 n'aura jamais fait autant parler ...mais de manière négative !
Les classes de 3e
MFR Aigrefeuille
10e anniversaire du titre Animateur en Gérontologie
D’une formation innovante à une formation nécessaire.
Une belle journée s’annonce le 13 avril 2023 pour fêter le dixième anniversaire de l’existence de la Certification « Animateur en Gérontologie » enseignée à la MFR de Saint-Père en Retz. La dixième promotion aura la responsabilité d’organiser une journée d’échanges et de partages en invitant tous les acteurs qui participent depuis dix ans au succès de cette formation.
Comment est née
cette formation ?
Cette formation est née à l’époque du BEPA Services Aux Personnes : lors des visites de stage auprès de nos élèves en EHPAD, plusieurs constats et observations ont déclenché ce projet :
Les personnes âgées semblaient subir une mort sociale avant une mort biologique, assises dans le hall, dans les salons, immobiles au regard fixe.
L’animation représentait alors une vraie problématique dans les structures pour le personnel qui avait du mal à intégrer cette dimension dans ses missions.
De plus, il était difficile de recruter un animateur compétent ayant une expertise du public âgé.
C’est pourquoi en septembre 2009, compte tenu de tous ces éléments, le conseil d’administration valide le projet de mise en place du titre d’Animateur en Gérontologie et décide de lancer une équipe sur cette démarche, avec le soutien de la fédération régionale.
D’hier à aujourd’hui…
Le 13 mars 2013, cinq femmes composent la première promotion et se lancent dans cette formation modularisée, permettant aux stagiaires de sélectionner soit à la carte soit dans sa totalité les unités de formations proposées.
Afin de ne pas éloigner la théorie de la pratique, cette formation est réalisée en alternance deux jours en entreprise et trois jours au centre de formation.
Très vite en 2015, plusieurs stagiaires diplômés, dont Cathy, témoignent : "La formation est dense mais chronophage pour tous (stagiaires, formateurs, maitres de stage), car le rythme de l'alternance est trop court entre les sites".
Face à ce constat, les stagiaires alternent désormais une semaine en centre et une semaine en entreprise.
A ce jour, nous avons formé 130 stagiaires dont une centaine sont diplômés et rayonnent dans leur nouvelle fonction sur l’ensemble du département, mais aussi en Bretagne et ailleurs…
Valérie BOCHEREAU, responsable de la formation
Ouverture du magasin pédagogique à la MFR de Châteaubriant
De la pratique à la vente, les apprentis s'entrainent et se perfectionnent dans leurs métiers.
Tous les jeudis, c'est l'effervescence à la MFR car les apprentis boulangers et patissiers sont en journée pratique, au fournil de la boulangerie Michel ou bien à l'atelier de la Marmite du Meunier à Châteaubriant. Après une journée bien remplie, ils apportent fièrement leurs productions et les confient aux apprentis vendeurs qui ouvrent à 18h le magasin pédagogique.
Un magasin d'application utile à la formation
Pas question de jouer à la "marchande" car c'est bien un magasin d'application. Il permet aux jeunes vendeurs de se mettre en situation réelle de vente en appliquant les gestes techniques et développant une argumentation commerciale adaptée.
De précieux conseils
Pour cela, ils suivent attentivement les conseils de leurs moniteurs techniques, et cela commence par la mise en place des produits. Jean-Luc Porcher, moniteur de boulangerie, rappelle aux jeunes boulangers que les pains doivent être brossés pour la mise en vente afin d'éviter aux clients d'avoir de la farine partout sur eux.
Quant aux vendeurs, ils doivent bien disposer les pains et baguettes "côté coeur", c'est à dire que le côté laminé du pain doit être placé à gauche, comme le coeur ! Puis les vendeurs entrent en scène, accompagnés de Magali Padiolleau, monitrice de vente. Elle veille sur l'accueil du client, l'argumentaire de vente, les mots utilisés pour présenter les produits et aussi les boites adéquates pour les patisseries, la gestion de la caisse informatique et le rendu monnaie.
A 18h, c'est la queue dans le magasin, des jeunes, des parents et leurs enfants sont présents pour s'acheter un goûter gourmand, et aussi des moniteurs qui apporteront du pain frais à la maison !
Les CAP boulangers,
patissiers et vente
MFR Châteaubriant
Un simulateur de conduite à Carquefou
Toujours à la pointe des innovations pédagogiques, la MFR-CFA a acquis un simulateur de conduite d'engins agricoles.
Les jeunes de BTSA ACSE ont testé le matériel en temps réel lors d'une activité.
La découverte
« Nous avons pu, dans un univers rassurant, découvrir la conduite d'un tracteur avec sa remorque. Nous avons pu faire un parcours programmé avec des obstacles et des difficultés plus ou moins importantes » nous explique Mattéo.
La conduite sur simulateur
« La conduite d'un véhicule sur un simulateur, même dans le cadre d'une formation, ne remplace absolument pas les situations de conduite réelles vécues en stage mais cela nous aide à bien nous familiariser avec du matériel de plus en plus sophistiqué et aussi plus en plus cher » complète Florian, très lucide sur les limites du "virtuel".
Des nouvelles méthodes
d'apprentissage
James Aubry, directeur de la MFR-CFA de Carquefou, souligne qu'il est naturel que « les organismes de formation, surtout dans le domaine agricole et paysager, recherchent constamment de nouvelles méthodes d'apprentissage à destination des apprenants ».
Des solutions
innovantes
« Proposer des solutions innovantes qui relancent l'intérêt d'une formation ludique et sécurisée reste une priorité pour la MFR » selon le directeur James Aubry. "Ces nouveaux outils sont adaptés aux jeunes qui apprécient les nouvelles technologies liées au numérique".
La sécurité
Chaque jeune bénéficiera dorénavant d'une séance de conduite sur simulateur avant d'aller en stage afin de sécuriser davantage son expérience sur le terrain. La prévention des risques est une priorité dans la formation des futurs agriculteurs.
La classe de BTS
MFR-CFA de Carquefou
Les jeunes kiffent le sport
On parle toujours de foot, mais n’y a-t-il pas d’autres sports qui valent le coup !
L’Éducation
Physique et Sportive
En EPS, les élèves pratiquent l’endurance. Il faut être motivé pour courir pendant 20 à 30 minutes par tous les temps. Heureusement, ils courent à la vitesse qui leur convient. Le parcours se déroule autour du terrain de foot de la MFR. Après l’endurance, ils font un sport collectif : foot, basket, ultimate ou hand.
Les pré-veillées
A la MFR, les jeunes ont aussi l’occasion de faire du sport le soir après les cours et avant de manger. Le surveillant de nuit de la MFR de Clisson pratique la boxe depuis de nombreuses années. Il fait une initiation aux sports de combat et apprend la boxe thaï, anglaise et française par petit groupe dans une salle spécialement prévue pour ces activités (avec des tapis de sol).
La journée
« Nouveaux sports »
Le 6 octobre 2022, les élèves de 3e ont passé une excellente journée sportive au stade de Carquefou. La journée consistait à découvrir de nouveaux sports en étant en compétition avec toutes les MFR deLoire Atlantique. Les ateliers duraient entre 5 et 10 minutes, les élèves y sont allés en car avec la MFR d’Aigrefeuille. A la fin de la journée, toutes les MFR devaient choisir les quatre meilleurs élèves de leur classe pour participer à un relais de 4 x 100 m.
L’escalade
Un jeune de la MFR de Clisson fait un sport particulier, nous allons en parler. Ce sport est l’escalade. L’escalade est un sport à risque. Il y a différents styles de grimpe (la voie, le bloc, la grimpe en extérieur). Pour ce sport, il y a besoin de chaussons spéciaux et de la magnésie. Les différences entre le bloc et la voie sont qu’au bloc nous grimpons jusqu’à 4,50 m et sur une voie en salle, cela peut monter jusqu’à 10 m. Au bloc, nous n’avons pas de sécurité (pas de baudrier, ce qui veut dire que nous ne sommes pas attachés), les mouvements en bloc sont très complexes.
Exemples de différents mouvements en bloc :
• Talon(s)
• Contre-pointe
• Jeté
• Paume
• Lolotte
• Chauve-souris
• Grenouille
Il faut du temps et de la souplesse pour être précis et solide dans ses appuis.
La moto cross
Un élève de la MFR de Clisson pratique le moto cross. C’est un sport de haut niveau. On voit de plus en plus de pratiquants : de quatre ans à plus de cinquante ans. En moto cross, on peut avoir des sauts différents : des « tables », des « doubles » des « camels »… et des virages en terre : relevés et plats.
Les 3e
MFR Clisson
Carquefou verse 630 € à la Fondation MFR du monde
A la MFR de Carquefou, les jeunes ont participé, le 11 octobre dernier, à la journée solidaire organisée au profit de la Fondation MFR du Monde.
Cette année, les classes de troisièmes, Terminales, CAP et BTS ont pu s'affronter sur différents ateliers préparés par les moniteurs : Françoise Pellerin et Florian Poder.
Différentes activités étaient proposées comme le jeux de Molky, le tire à la corde, un parcours relais...
5 € par épreuve gagnée
Chaque épreuve gagnée permettait de reverser 5 € à la Fondation MFR du Monde. Cet organisme a pour objectif d'aider à la création et au développement des MFR du monde entier. La fondation récolte puis redistribue des fonds pour faire aboutir des projets en MFR comme l'explique leur site internet : http://www.fondationmfr-monde.
Cette action a permis de motiver nos jeunes à s'impliquer dans une action de solidarité et à donner le meilleur d'eux-mêmes pour gagner.
Cette année la MFR de Carquefou a récolté 630 € qui seront versés directement à la Fondation.
Merci aux jeunes et à tous pour cette belle journée
Les élèves de Carquefou
MFR-CFA Carquefou
La pairagogie, un facteur d'inclusion !
Les 4e « cocoonés »par les Terminales à Aigrefeuille.
Qu'est ce que le Parrainage appelé aussi "pairagogie" ?
Le parrainage est une rencontre entre les plus âgés et les plus jeunes, un dispositif "gagnant/gagnant" en quelque sorte ! Chacun, ainsi, deviendra parrain ou filleul et gagnera en maturité.
Depuis combien de temps cela a été mis en place ?
Actuellement, à la MFR c'est la 5e année de parrainage.
Qui sont concernés ?
Les élèves concernés sont les 4e : les plus jeunes de la MFR et les plus anciens : les élèves de Terminale.
A quoi ça sert pour eux ?
Pour les 4e cela leur sert de repère, et leur apporte des réponses et un accompagnement personnel dans un nouvel environnement.
Quels sont les avantages
du "parrainage" ?
Les avantages c'est que l'on peut apprendre de chacun, échanger plus rapidement et favoriser l'entraide. De manière générale, cela facilite la communication.
Et les inconvénients ?
La difficulté peut naître du manque d'affinité entre deux élèves. Ils peuvent avoir des maturités différentes. Le tirage au sort ne fait pas toujours des heureux mais c'est la règle, il faut savoir la respecter.
Quels sont les différents projets prévus durant l'année ?
Après avoir été présentés par les deux responsables de classe et après le "fameux" tirage au sort, les deux classes ont travaillé sur l'organisation de temps forts afin de faire vivre ce parrainage durant l'année.
Deux journées
La 1ère journée a marqué les esprits : deux classes ont eu la chance de passer une journée sur la base de loisirs de Pont-Caffino. Autour d'activités ludiques (canoé, course d'orientation, moolky et tir à l'arc), les jeunes ont partagé un moment très riche et commencé à créer des liens entre parrains et filleuls.
Et après ?
La semaine avant Noël marquera le 2e temps fort. En effet, chacun apportera un petit cadeau qu'il prendra soin d'offrir à son parrain ou filleul. Un repas festif est prévu pour fêter ensemble les fêtes de fin d'année.
Puis, en début d'année 2023, d'autres idées de projets sont à confirmer pour le 2e semestre : un temps d'étude commun, une 1/2 journée ludique et une sortie de fin d'année. Autant de moyens pour faciliter l'intégration des plus jeunes et faire gagner en responsabilité les plus "anciens" !
La classe de 4e
MFR d'Aigrefeuille sur Maine
J'me sens allégé maintenant.
A la rentrée, l'équipe éducative de la MFR Val de Logne a décidé que les temps d'animation -en plus des temps d'activités pédagogiques- se feraient sans portable. Vraiment ?
Le portable
aux multiples fonctions
Communiquer avec notre famille, parler avec les amis, regarder des vidéos, écouter de la musique, se divertir aussi en faisant des jeux, regarder l'heure.... on fait de nombreuses choses avec un portable. C'est toujours pratique de l'avoir sur soi. "C'est le seul moyen d'être moins bête" dit l'un d'entre nous.
Et il nous sert à chaque fois qu'on est en pause, le matin, le midi après le déjeuner, le soir après les cours, et en veillée. On l'utilise seul, mais avec les copains, c'est sympa aussi de partager un jeu en ligne ou une vidéo, car aujourd'hui, les sources d'humour et d'actualité viennent d'internet.
Plus d'échanges
avec les autres
C'est vrai qu'on est trop sur nos téléphones. Nos temps d'écran sont de plus en plus longs. On l'utilise tout le temps. Alors, mettre en place des temps d'animation en veillée sans portable, on est nombreux dans la classe à le comprendre. C'est plus difficile pour ceux qui étaient là l'an dernier, il a fallu qu'ils s'adaptent aux changements. Certains aussi préfèreraient que leur téléphone reste dans leur poche au lieu de le mettre dans une boîte. En tout cas, ces temps d'animation sans portable nous obligent à parler aux autres, à nous divertir autrement, à jouer dehors ou au foyer et à avoir plus d'échanges avec les autres. On apprend à se connaître, et on découvre de nouvelles choses, de nouveaux jeux.
C'est pas une
mauvaise idée mais...
Au final, on se rend compte que ça ne nous change pas la vie, on fait autre chose. Quelques uns d'entre nous disent qu'ils "se sentent mieux car ils passent moins de temps sur leur téléphone".
Mais d'autres sont coupés de leur source d'inspiration (humour, musique), ou doivent changer leurs habitudes car ils ont moins de temps pour contacter leur entourage.
"Sans mon portable, j'vais pas mourir, mais c'est toujours pratique de l'avoir pour certains moments" conclue l'un d'entre nous.
Peut-être que "quitter nos écrans" marquerait le début d'une autonomie ?...
Les 4ème/3ème
MFR Val de Logne. Legé
Des coureurs au grand coeur
Tous les jeunes de la MFR de Châteaubriant ont couru pour l’association ELA et la Fondation des MFR.
Durant ce mois d'octobre 2022, les jeunes de la MFR de Châteaubriant, toutes classes confondues, ont chaussé leurs baskets lors de deux sessions différentes, pour soutenir deux causes importantes que sont la santé et l'éducation.
L'association ELA
La première session a couru pour l'association européenne contre les leucodystrophies, plus connue sous le nom de ELA. L'objectif était de prêter ses jambes symboliquement aux enfants qui ne peuvent plus s'en servir.
En amont de la course, les jeunes ont obtenu de leur entourage, un don ou une promesse de don pour récompenser leur effort sportif lors de cette course solidaire.
Mets tes baskets
et bats la maladie
Grâce à cette campagne "Mets tes baskets et bats la maladie" proposée par ELA aux scolaires et sous l'impulsion de M. Lairy, moniteur d'EPS à la MFR, les jeunes ont récolté 850 € de dons ! Cette belle somme sera utilisée pour soutenir la recherche médicale et l'accompagnement des familles touchées par la maladie.
La Fondation des MFR
Les jeunes de la session suivante, ont fait don de leurs foulées pour la Fondation des MFR afin de promouvoir l'éducation et la formation en alternance à travers le monde. C'est un véritable record de dons avec 1120 € récoltés par les jeunes et leurs familles ! Le chèque sera remis à l'Union Nationale des MFR à Paris par une délégation de jeunes et leurs moniteurs.
Les jeunes de 4e, 3e, CAP
et Bac Pro
MFR Châteaubriant
Semaine des arts à la MFR de Machecoul
A partir de recherches sur la guerre d’Algérie, les élèves de terminale BacPro ont réalisé une expo éphémère mêlant création artistique et construction paysagère.
C'est ainsi que 20 jeunes ont réalisé une exposition éphémère en mars 2022 lors des portes ouvertes sur le thème de la Guerre d’Algérie. Cette exposition est le fruit d’un travail collectif mené en partenariat avec le collectif de plasticiennes La Luna. Le projet consistait à travailler en se servant de plusieurs matières, le savoir-faire professionnel des jeunes, l’histoire le français et l’éducation socioculturelle. Dans un premier temps, un travail de recherche historienne sous forme d’enquête a été effectué par les jeunes au sein de leur commune et de leur entourage familiale proche. Est venu ensuite le temps de la mise en commun et la rencontre de témoins de la guerre d’Algérie dans les différents acteurs de cette période complexe tels que les appelés, les Algériens indépendantistes, les Harkis, les Pieds Noirs…
Après les échanges, les élèves prennent rapidement la mesure que cette histoire est portée par des mémoires fracturées et des jeunesses sacrifiées présentes dans la mémoire nationale. Certains ont pu échanger pour la première fois sur ce sujet avec leur grand-père brisant ainsi le silence, chose qui n’avait pas été faite jusqu'au sein de la famille.
Trois espaces paysagers pour la mémoire
Enfin, de manière collective, ils ont décidé de créer leur jardin de près de 100 m² sous forme de trois espaces. La mémoire individuelle composée d’images d’archives, de poèmes écrits et audios, l’oasis, symbole de paix et de beauté des paysages algériens et enfin un espace fracturé constitué des mémoires cloisonnées des acteurs de la Guerre d’Algérie.Pour Titouan, en terminale bacpro, « Si l’exposition est éphémère, le travail restera dans nos mémoires et l’on pourra témoigner de ce que l’on a appris ».
Le second projet tourné vers les arts plastiques et la réalisation d’une fresque sur le mur blanc du préau proche du foyer avait pour objectif de rendre plus accueillant et chaleureux ce lieu en l’embellissant par des couleurs tranchées et des motifs évoquant la nature, thème choisi par les jeunes de bacPro Productions Horticoles. Un mange-debout et un bac de tri des déchets plastiques et autres ont été construits intégrant ainsi ce lieu.
Les classes de terminale BacPro
MFR Machecoul
Artémis : objectif Lune !
La tête dans les étoiles vue par la classe de CAPa.
C'est au mois de septembre que la fusée américaine de la NASA devait décoller avec pour mission d'atteindre la Lune. Cette mission inédite suscite des questionnements auprès des jeunes de la MFR de Riaillé.
C'est fantastique mais...
Adrien : « C'est un très beau projet mais c'est un peu contradictoire avec ce qui se passe dans notre monde en ce moment. On nous parle de sobriété énergétique, de faire attention avant l'arrivée de l'hiver... Et en parallèle, les Américains construisent l'une des plus importantes fusées jamais créée ; j'espère que ça fera avancer la science. »
Peut-être qu'un jour
on ira sur Mars
En classe avec un groupe de CAPa, nous avons abordé le sujet et c'est le projet fou d'Elon Must avec sa société Space X qui fait débat et qui donne l'envie aux jeunes de découvrir ce qui sera accessible dans le futur. « Je pense que le jour où le tourisme spatial sera possible, de toute façon ce sera inaccessible pour les gens » indique Lucas. Et il ajoute : « On pourra vivre ces expériences sur les réseaux ».
Ça fait quand même rêver !
« Il faut avouer que les Américains ont théoriquement mis les pieds sur la Lune il y a plus de 50 ans lors de la mission Apollo. Ce serait incroyable de recommencer et de pouvoir nous aussi un jour pouvoir observer la Terre vue de 400 000 kms au dessus de notre tête. » indique Randy. Ce genre de mission est intéressante mais « il faut que cela fasse avancer la science et les découvertes de l'univers » souligne Dylan. De plus, on a même réussi à faire dévier un Astéroïde, on se demande bien jusqu'où les progrès iront, ce qui avant était science fiction devient possible.
Ils ont "théoriquement"
mis le pied sur la lune ?
Dans la classe les avis sont partagés, certains sont persuadés que l'Homme n'a jamais mis le pied sur la Lune, tandis que d'autres sont convaincus du contraire. « J'ai déjà vu un reportage qui expliquait que les Américains ont effectué ce montage juste pour faire concurrence à l'Union Soviétique et ainsi gagner la guerre froide. D'un autre côté, j'ai envie d'y croire, mais pourquoi ils ne l'ont pas refait depuis le temps, d'autant plus que la technologie a sacrément évolué depuis 1961 » s'exprime Mathieu.
Classe de CAPa
MFR du val d'Erdre, Riaillé
Découverte d’Heliopolis : visite d’une résidence en Andalousie
Lors de leur voyage pédagogique, les élèves de Terminale BAC PRO SAPAT ont visité la résidence Heliopolis à Séville.
Cet établissement accueille 68 résidents : des personnes âgées ainsi que des personnes souffrant d’exclusion sociale. Il possède également une unité protégée adaptée aux usagers désorientés. Cette résidence dispose d’une salle de restauration, trois cabinets médicaux, une pharmacie et d’une salle d’ergothérapie qui permet de maintenir l’autonomie des personnes.
Au cours de la visite, les élèves par demi-groupes ont pu visiter des chambres. Ils ont constaté que la disposition était différente de celle qu’ils voient habituellement dans leurs structures de stage. La plupart des chambres sont partagées en deux espaces de vie avec une salle de bain commune. Les professionnels répartissent les résidents en fonction des affinités pour éviter les conflits. Ces chambres sont neutres et étroites, avec peu de mobilier. Louise souligne : « Elles sont très impersonnelles, elles n’ont pas toute la télé ». Actuellement la structure rénove deux étages pour accueillir les résidents dans des locaux plus modernes.
Heliopolis a plus de personnel pour accueillir ses usagers, comparé aux effectifs en France. Ce taux d’encadrement plus élevé permet une meilleure prise en charge. Les autorités restent vigilantes après ces deux années de pandémie. Le personnel doit avoir reçu sa 4e dose, comme les résidents.
Les élèves retiennent que malgré des locaux vétustes, le personnel est proche des usagers et l’accompagnement est plus présent au quotidien.
Les élèves de
Terminale BAC PRO SAPAT
MFR St Père en Retz