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Éditorial
Chat GPT oui mais... des actes concrets !
Bien calé dans mon siège au volant de ma voiture climatisée, un débat sur le réchauffement climatique à la radio rompt la monotonie dans les bouchons du périphérique nantais. Au milieu de tout cela, une information statistique entendue récemment s'est accrochée à mes pensées : 60 % des jeunes estiment que les établissements de formation ne prennent pas suffisamment en compte l'environnement. Ont-ils raison, est-ce vrai ? Je ne suis pas capable de répondre à cette question mais je viens de finir la lecture du MFReporters de la rentrée scolaire.
Un petit bout de réponse s'offre à moi. Cette fois encore, les sujets me confirment que nous avons bien fait de leur donner la parole. Dès que nos équipes leur proposent d'agir, ils répondent présent. J'en veux pour preuve l'article relatif à la plantation de haies bocagères, en page 6. Sur cette même page, on évite à Saint-Père en Retz de gaspiller la nourriture. Caroline (voir ci-contre) constate que les jeunes font attention lorsqu'ils se servent et sont contents de cette action mise en place dans leur MFR.
Au fil des pages, j'observe aussi que, même si parfois nous pourrions penser qu'ils sont dans leur monde, ils nous disent qu'ils sont dans notre monde à tous quand ils nous parlent de la retraite, de la nécessité de maintenir une activité physique (pages 2 et 3). Leur curiosité est sans limite, il nous faut juste les accompagner dans le monde réel. L'intelligence artificielle n'a de vérité que celle que nos équipes pédagogiques leur permettent de vérifier par des actions concrètes en allant à la rencontre de l'autre. Que ce soit les ministres à Châteaubriant ou les résidents de l'EHPAD Jacques Bernard, chaque rencontre est un moment de construction de leur esprit critique.
N'oublions pas non plus que les jeunes en MFR sont arrivés dans nos associations familiales pour découvrir et apprendre des métiers. Cette édition nous le confirme et ChatGPT ne remplacera pas ce que la relation à la terre, aux matériaux, et surtout aux autres apporte de satisfaction et permet la construction de l'identité de chacun.
Claude ERIAUD
Président de la Fédération départementale

N° 28 - Août 2023 | www.mfr-loireatlantique.fr |
Page 6
A la MFR de Saint-Père, rien ne se perd grâce à une application. Caroline en cuisine veille au grain !
Le cirque, c'est du sport !
Les élèves de capa 1ère année ont participé, de janvier à avril, pendant quatre séances de trois heures à des ateliers cirque à Saint Gervais. Ces ateliers ont été organisés par M. Merceron ; moniteur de sport à la MFR.
L’objectif étaient d’apprendre des techniques comme le jonglage, le trampoline, le monocycle, le cerceau aérien, les roulades, le jonglage avec des foulards, des quilles, des balles et des diabolos, les échasses.
« A première vue, rien de plus facile pour des jeunes plein de talent comme nous mais toutes ces activités demandent de la concentration et de l’agilité. Bien plus difficile qu’il n’y paraît. » disent les jeunes.
Et d'ajouter : « Au fil des séances nous avons bien progressé. Puis par petit groupe de deux et de trois on a choisi une activité à présenter au reste du groupe au cours d’un petit spectacle lors de la dernière séance. Notre numéro devait durer environ 3 minutes. Belle prestation de tout le monde. »
« Nous n’avons pas tout aimé dans ces ateliers mais c’était plutôt agréable. Et après le spectacle nous avons ressenti de la satisfaction. Mais c’était parfois compliqué et on a même dû apprendre à gérer notre colère quand nous n’arrivions pas à ne pas tomber de notre monocycle », raconte Timéo, avant de poursuivre : « . Une chute puis deux et finalement notre groupe de trois a réussi à se remettre en selle et à traverser le gymnase en équilibre. »
« Nous ne sommes pas prêts à travailler pour le cirque Zavatta ou le cirque du soleil mais nous avons gagné en agilité et en confiance. » ont observé les jeunes
Les élèves de CAPA1
MFR Machecoul

Les nouveaux sports aux JO 2024
Le plus grand rassemblement sportif mondial !
Les JO 2024, qui se dérouleront à Paris en France, présenteront quatre nouveaux sports, l’escalade sportive, le skateboard, le breaking (autrement appelé breakdance) et le surf ! Le choix a été dur pour Tony Estanguet, patron du comité d'organisation (COJO), cela devait toucher la jeunesse. De plus la création du site devait répondre à un souci d'éco-responsabilité. Une autre nouveauté apparaît : les pictogrammes ! Réinventés par Paris 2024, ils illustrent chacun des disciplines dans un blason unique.
"Let's dance !"
Place au breakdance !
Le breakdance, mouvement créé en 1970 aux États-Unis en lien avec l'avènement de la musique hip hop. Le choix fait polémique : « Pourquoi pas du tango ou la valse » a commenté un internaute du Figaro. Décrit comme plus populaire et spectaculaire, le breakdance a pour mission de toucher un public plus jeune. Deux battles seront organisées, une féminine et une masculine, afin de sélectionner les champions de la discipline.
La "street" arrive aux JO : la "culture skate" débarque !
Déjà présent aux JO en 2020 à Tokyo, le skateboard débarquera à Paris Place de la Concorde avec un dispositif installé temporairement afin d'accueillir un magnifique spectacle. Un décor sera créé pour l'occasion afin de reproduire un univers urbain, avec escalier, rampe... L’accès au site sera garanti par les transports en commun grâce à la densité du réseau de transport en commun francilien. Comme pour chaque site olympique, une attention particulière sera portée au dernier kilomètre, fondamental notamment pour les personnes à mobilité réduite.
Comment se passera la compétition ? Il y aura deux phases, la qualification avec les 20 riders et les 8 meilleurs qui iront en finale. Les athlètes devront réaliser des tricks mêlant prouesses techniques, vitesse et agilité, en seulement trois passages de 45 secondes.
Le surf, un parfum de monoï en plein Paris !
Le surf se déroulera à Teahupo’o, à Tahiti. La compétition se disputera du 27 au 29 juillet homme comme pour femme. Le but est que les surfeurs effectuent des manœuvres et des figures sur une vague. Les athlètes sont ensuite notés par cinq juges en fonction du type de figures réalisées, de leur difficulté, et de la variété de leur enchaînement. La vitesse, la puissance et le style des surfeurs sont également importants dans les notes délivrées par les juges. Au lieu d’une simple planche standard cela va être le shortboard. Cette planche est plus petite, plus rapide et plus maniable ; elle favorise les figures.
L'escalade, quand cela va au delà des jeux !
Déjà présente aux JO de Tokyo, l'épreuve d'escalade sera également présente pour 2024. Il y aura deux épreuves d’escalade distinctes qui sacreront deux champions et deux championnes olympiques : une première mixant bloc et difficulté, et une deuxième concernant la vitesse. L'épreuve se déroulera sur le site du Bourget, en Seine Saint-Denis. La structure a été construite pour les JO mais elle répond à un besoin de la ville, carencée en matière d'infrastructures sportives et de loisirs. En effet, son installation constituera un héritage pour les habitants.
Classe de 2nde
MFR St Philbert de Grand Lieu
Garder la forme : une journée à la MFR
Bien bouger, bien manger tout en s'amusant, voilà ce qu'il faut savoir faire pour son bien-être.
M.Lairy, moniteur d'EPS à la MFR de Châteaubriant a organisé le 30 mars 2023, une journée sport et santé ouverte à tous. La classe de Terminale vente et commerce s'est particulièrement impliquée dans ce projet.
L'objectif étant d'initier les jeunes, et le public, à tout ce qui peut être bénéfique pour notre bien être :le sport, l'activité physique, l'alimentation.
Bien bouger
Pour cela, plusieurs ateliers étaient proposés et animés par les jeunes :on pouvait ainsi améliorer sa souplesse en musique avec le stand "Just dance", son agilité grâce à un parcours de motricité, le tir à l'arc pour la concentration et la précision.
Bien se nourrir
De plus, on pouvait déguster un bon goûter au stand "Healthy food", avec des recettes saines et gourmandes, ainsi que des boissons aromatisées aux fruits frais, tout cela préparé par Stella et Manon à la cuisine pédagogique de la MFR. Une diététicienne était présente sur le stand des saveurs pour des dégustations à l'aveugle, pendant que Quentin et Andrew animaient le stand de prévention sur l'utilisation des écrans. Benjamin, lui, initiait les jeunes aux gestes de premiers secours, avec le massage cardiaque sur mannequins. Flaurine, en CAP1 Vente et jeune sapeur pompier n'a pas hésité à l'assister sur son stand. Les jeunes étaient récompensés par de petites gourmandises à condition d'avoir dépensé assez de calories pour y accéder, le but étant de mieux comprendre l'équilibre nutritionnel.
Chacun est rentré bien fatigué de cette journée qui s'est déroulée dans la convivialité.
La classe de Terminale
vente et commerce
MFR Châteaubriant
Résidence Jacques Bernard : rencontre entre élèves de 3e et résidents
Petits moments de partage mais grandes émotions.
Au mois de janvier, un groupe de huit élèves de 3e s’est rendu à la résidence Jacques Bertrand de Clisson. Lors de cette rencontre, deux groupes se sont formés. Le premier groupe dans la salle des repas et le deuxième dans la salle des activités, pour respecter le protocole sanitaire mis en place. Lors de cette rencontre, les apprenants ont discuté et échangé avec les résidents sur deux thématiques.
La première était leur vécu sous l’occupation allemande, « un moment riche en émotion » nous a confié la monitrice. La deuxième thématique portait sur leur métier d’autrefois. A travers ces deux thématiques les jeunes ont confronté le vécu des dix résidents et les a priori qu’ils se faisaient sur cette période de l’Histoire.
Un moment riche en émotion !
Ils ont découvert des métiers qui ne sont plus autant présents de nos jours, comme le maréchal ferrant. Ils ont aussi écouté l’histoire de personnes ayant dû aller vivre dans le grenier de la maison familiale car cette dernière avait été réquisitionnée par les Allemands. Les jeunes se sont également rendu compte que selon les lieux où étaient localisés les résidents au moment des faits, ils n’étaient pas confrontés aux mêmes situations. Le protocole sanitaire ne nous a pas permis de finir l’après-midi par un moment de convivialité (goûter qu’une partie de la classe devait préparer).
On pourrait faire plein d'autres projets
Elouan a conclu : « L’ensemble des participants est ravi du moment partagé, nous souhaitons faire d'autres rencontres à l’avenir ». Pour les prochaines éditions, il serait intéressant de prévoir des rencontres culturelles comme une sortie au cinéma ou au théâtre, mais aussi des activités ludiques comme des jeux de société ou la préparation d’un goûter.
Lewis, Elouan, Amine, Baptiste, Lucas, Yannis, Elly et Mathis
MFR Clisson
Visite du palais de justice de Nantes
Dans le cadre du plan d’étude « La justice », la classe de 4e de la MFR du Val d’Erdre s'est rendue au palais de justice de Nantes en mars 2023.
A leur arrivée, les jeunes passent par le portique de sécurité et trois policiers peu avenants leurs rappellent les règles au sein du tribunal.
A peine arrivés, ils ressentent déjà le poids de la justice. Guewen commente : « T’as vu comment il t’a parlé, il laisse rien passer ! ».
Tout d'abord, les élèves ont pris le temps de découvrir l’architecture à la fois contemporaine et imposante des lieux. Léna est impressionnée par les locaux : « Ça m' fait peur Madame, tous ces murs noirs et cette hauteur de plafond. Même les portes des toilettes publiques se confondent avec le reste. On se croirait en prison. ».
7 mois ferme !
Afin de voir un procès dans son intégralité, nous nous sommes rendus dans la salle des comparutions immédiates. C’est une procédure rapide qui permet au procureur de faire juger une personne tout de suite après sa garde à vue. Alexandre décrit la scène : « L’accusé est arrivé menotté et escorté par un policier. Il est entré dans une petite cabine à droite de la salle et le policier est resté à ses côtés. Il y avait un interprète car l’accusé ne parlait pas français. ». L’homme d’une trentaine d’années est en situation irrégulière, il est accusé de recèle et de trafic de stupéfiants. L’accusé est dans la défiance, refusant de répondre à certaines questions. Madame la juge ne fait preuve d’aucune clémence. Stephanos commente : « La juge était vénère. Elle posait plein de questions comme pour le piéger. » Les élèves ressentent que l’atmosphère est chargée de tension. La procureure propose une peine de 11 mois de prison ferme.
Tievan commente la plaidoirie de l’avocate commis d’office : « Il était mal parti. Mais elle a repris chaque point et elle a trop géré. Et quand la procureure a proposé la peine, j’étais choqué. ». Au final, l'accusé écopera de 7 mois de prison ferme.
Expérimenter pour apprendre
De retour en classe le lendemain, Ryan donne son avis sur l’après-midi : « C’était super intéressant de voir un procès en vrai. Ça permet de se rendre compte comment fonctionne la justice française. C'était à la fois impressionnant et excitant. »
En effet, il est souvent bien plus efficace d’expérimenter pour favoriser les apprentissages !
Les 4e
MFR du val d'Erdre - Riaillé
Le théâtre pour dénoncer les discriminations
Le projet théâtre est un projet collectif réunissant trois classes de la région castelbriantaise : une classe de 6e du collège Robert Schuman, une classe de CM2 de Moisdon la Rivière et la classe de 4e et 3e B de la MFR de Châteaubriant, ce qui représente une soixantaine de jeunes de 10 à 15 ans. Il s'agit de dénoncer les discriminations en tout genre à travers des saynetes et de les présenter aux autres classes.
La préparation
Les ateliers ont débuté par une première séance de présentation, puis l'écriture des saynetes que nous avons répétées pendant plusieurs semaines. Puis nous sommes allés voir une pièce de théâtre à Moisdon la Rivière pour mieux nous rendre compte, de l'importance du placement des acteurs, de la gestuelle.
Thierry Maillard, notre professeur de théâtre, travaille au conservatoire de Châteaubriant.
Il nous a enseigné plusieurs techniques, comme le positionnement sur une scène, comment mettre ses pieds, son corps, utiliser l'espace en exagérant ses gestes. Savoir projeter sa voix est aussi très important, maîtriser son texte en l'apprenant par coeur, et être assidu à toutes les répétitions. Il nous a conseillé de rajouter un petit pas de danse dans nos saynetes, afin de captiver l'attention des spectateurs. Pour cela, Pierre , professeur de danse hip hop nous a aidé à mettre en scène nos pas de danse.
La représentation finale
Jeudi 1er juin, c'est le jour de la représentation au collège Schuman de Châteaubriant, nous sommes hyper stressés, car cette fois il y a un vrai public devant nous, et nous passons en premier. Nous avons présenté une scène sur l'intolérance envers l'homosexualité, les religions et les goûts musicaux. Notre responsable de classe, Mme Thévenin,et le directeur M.Vitet sont venus nous encourager. Nous sommes fiers de notre parcours, nous avons appris à nous dépasser et gagner en confiance.
Les jeunes de 4e A et 3e B
MFR Châteaubriant
La réforme des retraites : qu'en pensent nos jeunes ?
Actualité majeure de cette année 2023, la réforme des retraites provoque de vifs échanges et une énorme mobilisation sur l'ensemble du territoire.
Au-delà des acquis gagnés de haute lutte pour certains, des convictions personnelles et de l'extrême difficulté d'harmoniser une réforme que beaucoup jugent incontournable, il est intéressant de connaître le regard des jeunes sur ce rallongement de carrière ? Se projettent-ils d'ailleurs ?
Nous avons posé ces deux questions à quatre élèves de la MFR. Découvrez leurs réponses :
Quel regard avez-vous sur ce rallongement de votre carrière professionnelle ?
Cécilia : " à 60 ans, il y en a déjà qui ne sont plus aptes, ce n'est pas très bien pour eux !"
Liza : " cela dépendra du métier que je ferai !"
Ronny : " je m'en fous complètement"
Pablo : " tout dépend du travail que je ferai"
Est-ce que vous vous projetez si loin ?
Cécilia : "oui, par solidarité mais c'est quand même loin pour moi !"
Liza : " à 17 ans, je n'y pense pas trop et je pense que c'est le cas de nous tous" !"
Ronny : " je ne m'inquiète pas du tout donc je ne projette pas du tout !"
Pablo : " en fait, c'est compliqué de se projeter, je suis en formation pour la suite on verra plus tard !"
En résumé, soit le jeune est d'accord pour travailler mais tout dépendra si le travail lui plaît soit il ne projette absolument pas. Ce qui peut paraître assez normal.
Pablo, Liza, Ronny
MFR Aigrefeuille sur Maine
Concours Worldskills pour les paysagistes de Machecoul
Tous les deux ans, le concours Worldskills réunit les meilleurs paysagistes de moins de 23 ans des pays du monde entier. La sélection des participants se fait en plusieurs étapes, tout d’abord au sein des établissements, puis régionale et nationale, pour finir par le concours international qui donne lieu à une grande cérémonie dans un pays tiré au sort. La prochaine grande cérémonie aura lieu en 2024 à Lyon.
Deux binômes
Pour cette édition, la MFR de Machecoul a présenté deux binômes. Axel et Aloïs d’un côté, en première Aménagements Paysagers, se sont montrés très motivés par la mise en place d’infrastructures paysagères : « C’est très intéressant, nous aimerions y participer de nouveau après le bac, avec plus d’expérience. C’est une belle découverte des concours.
De l’autre côté, Loris et Théo, en terminale Aménagements paysagers, complices depuis leurs début en formation. Ils ont souhaité mettre à l’épreuve leurs compétences techniques apprises durant leur professionnalisation : « C’est une bonne expérience à vivre, il faut s’ impliquer et rester concentré. »
Un concours très réglementé
Tous curieux de découvrir ce concours de renom, les binômes ont accentué le travail sur la pratique : pavage, dallage, terrasse, muret en pierre, plantation, gazon, rien n’est laissé au hasard.
Le concours est très réglementé, l’espace à aménager est un carré de 25 m2, le matériel et les matériaux mis à disposition sont exactement les mêmes pour chaque binôme.
Le Jour J
Jeudi 26 janvier, 6h du matin. Les participants, accompagnés de leur moniteur technique, ont fait route vers le lycée agricole Le Fresne (Angers). De 8h à 17h , les participants ont transformé le plan en réalité avec le plus de soins possible.
Un abandon et quelques sueurs froides plus tard, les binômes machecoulais ont terminé l’épreuve sans rien lâcher. Notre binôme de première année a même terminé aux portes de la sélection régionale. Prometteur pour une première participation !
Axel, Aloïs, Loris, Théo MFR Machecoul
Saint Philbert de Grand Lieu : objectif MAF !
Huit élèves de Première ont été médaillés d'or, d'argent et de bronze.
C'est quoi le MAF ? Pourquoi s'inscrire ?
Le MAF, c'est le concours du meilleur apprenti de France. Les élèves peuvent y participer en complément de leur scolarité. Selon Victoria et Héloïse, « Il était intéressant de participer car cela faisait un plus sur le CV ».
« Selon moi, les élèves qui font le MAF sont courageux car ils n'ont pas que cela à passer. Ils ont les cours à rattraper. Mes collègues me racontent ce qu'ils font, cela semble assez difficile car il y a beaucoup de techniques à avoir pour rester dans la compétition. De plus, les épreuves se compliquent. » commente Anne Lise.
Lilou, elle, remarque : « Lors de la présentation du MAF, j’ai bien souhaité me présenter. Cela avait l’air intéressant, mais après réflexion, j’ai décidé de ne pas participer, car j’avais du mal à m'y projeter. Cela me mettait une pression supplémentaire."
D'autres jeunes expliquent : « Nous nous sommes entraînés à la MFR sur les différentes épreuves : par exemple, pour l'épreuve du biberon, puis le nettoyage d'une chambre. Nous avions aussi la possibilité de s'entraîner chez nous ou sur nos lieux de stage ou d'apprentissage. »
L'épreuve de la cuisine,
une vraie galère ?
« Nous sommes partis à la MFR d'Aigrefeuille qui est dotée d'une cuisine toute équipée pour nous entraîner à cuisiner le potage fermier. Nous avons tous eu du mal avec la recette. Des instruments de cuisine ont été prêtés (casserole, plat, couteau, spatule…). » expliquent Guillaume et Kelyan qui ajoutent : « La préparation en cuisine était complexe et compliquée, donc notre professeur nous a reformulé et retravaillé la recette avec plus d'explications et de simplicité ».
La première épreuve, départementale, était à Aigrefeuille.
"Ce concours MAF (Meilleur Apprenti de France) s’est déroulé sur un après-midi : nous sommes récompensé par des médailles d’or, d'argent et de bronze." En effet, les jeunes se sont bien défendus, Victoria, Héloïse et Kahyna souhaitent continuer l'aventure.
Des finalistes, rendez vous à la prochaine étape : les régionales à St Nazaire.
Deuxième épreuve, au programme : "Nous allons devoir préparer une mousse au chocolat, une escalope de volaille à la marquise, effectuer le change d'un bébé, la réfection d'un lit et le repassage d'une chemise." Entrainement en cuisine, visite au pressing du coin, lecture d'un article de journal, les jeunes n'ont pas le temps de s'ennuyer.
L'avis des coach
Sophie Jarny, monitrice : « J'étais chargée du côté cuisine et restauration, la recette était complexe dans la technique, la gestion du temps, l'utilisation du matériel. La compréhension des consignes était aussi délicate. Je me suis d'abord entraînée chez moi, pour voir les éventuelles difficultés. J'ai pu, ensuite, ajouter des étapes sur la recette, changer la police d'écriture pour plus de lisibilité, utiliser de la couleur et des pictogrammes afin de donner des billes aux élèves. »
« En tant que professionnelle des métiers de bouche, je trouve que le niveau demandé à des élèves de formation SAPAT est très élevé. » indique Sophie Laplanche, jury pour la première épreuve.
Au final, nous n'irons pas en National à Nice, des résultats frustrants mais une très belle expérience !
Victoria, HéloÏse, Guillaume, Fabien, Kelyan, Kahyna, élèves de la classe de première.
MFR ST Philbert De Grand Lieu

Forum « Services aux personnes »
Les professionnels des métiers des services à la personne à la rencontre des jeunes de la MFR d'Aigrefeuille sur Maine.
Organisée sous l'impulsion de Lise Desormeaux, formatrice, avec la classe de 2nde SAPAT, la 5ème édition s'est déroulée en février dernier.
Répartis par pôle, le salon a réuni une quinzaine de professionnels (aide-soignante, éducateur, ATSEM, infirmière, AESH....), tous venus pour échanger sur leur métier et les formations permettant d'y accéder. Sous la forme de tables rondes et par petits groupes, la formule demeure une vraie réussite et garantit la qualité des échanges
Des échanges très instructifs
En effet, elle permet aux jeunes de trouver des réponses immédiates à des questions souvent très pertinentes et concrètes. Quelques professionnels nouent un premier contact avec de potentiels futurs apprentis, voire salariés.
Un témoignage très émouvant
L'échange entre Mmes Guillet et Travers, infirmière coordinatrice et aide-soignante en Ephad à La Planche, et 6 élèves a constitué un des moments forts de l'après-midi. Les notions de partage, de passion, et d'utilité sociale ont été citées par les professionnelles pour symboliser l'investissement des salariés auprès des personnes âgées, signe d'un engagement personnel exigeant mais tellement gratifiant. L'après-midi s'est conclue par la dégustation de gâteaux confectionnés par les jeunes et quelques échanges de coordonnées, étape préalable pour un éventuel futur stage ou apprentissage.
MFR Aigrefeuille
Dialogue avec mon papi
La rencontre avec Murat Geçimli, artiste métallier, nourrit la discussion et donne envie d'aller visiter le jardin d'exposition.
Mardi dernier, on est allé visiter le parc métallier de Murat Geçimli, situé entre Mauves sur Loire et Le Cellier.
- Ah oui ! Je vois bien ! Ce gendarme au bord de la route ! C'est incroyable de ressemblance...
- Ah oui papi, c'est incroyable ce que cet artiste peut avoir comme imagination, il a un talent remarquable !
- J'adorerais voir toutes ses œuvres... Sais-tu pourquoi il fait cela ? Et comment fait-il pour en vivre ?
- Petit, il vivait en Turquie. Il fabriquait toujours des petites choses, des objets en bois, en pierre, qu'il prenait à son père, agriculteur. Jusqu'au jour où il découvre la soudure. C'est comme ça que lui est venu sa passion de souder de métal pour faire des sculptures. Donc, arrivé en France, il s'est mis à fabriquer des structures métalliques dans son jardin.
- Mais dis-moi, il en fait quoi de toutes ces structures ? Elles deviennent quoi ?
- Avant, il présentait ses petites fabrications à Nantes, mais ça ne l'intéresse plus. Des gens comme nous lui ont demandé s'il pouvait montrer tous ses chefs-d'œuvre, et ça lui a donné envie d'ouvrir un musée à ciel ouvert. Mais il ne veut pas les vendre, il n'est pas prêt à s'en séparer. Ce n'est que du plaisir, il adore faire ça. Il a réussi à créer un avion énorme avec un moteur dedans, je pense même que le moteur tourne... Il a entièrement fabriqué une voiture qui démarre et roule ! Il fait des animaux, des humains, tout ! Bref, il a fait tout un tas d'œuvres, aussi géniales les unes que les autres !Mais il fait autre chose à côté, il a une sandwicherie.
- Ah oui, très intéressant tout ça ! Il faudrait vraiment que j'aille faire un tour un jour !
Morceaux choisis de Timéo, Quentin, Axel, Timothé et Louka.
CAP 2 Maintenance des Matériels
MFR Val de Logne / Legé
A la découverte du monde du cheval pour les 3e
Les jeunes ont vécu une journée au galop !
Clôturant un cycle d'ateliers sur l'orientation à l'aide de la méthode Futuraktao, la visite de l'hippodrome de Pornichet a permis à de nombreux jeunes de découvrir de l'intérieur la filière hippique et le monde des courses.
Accès "VIP"
Les 36 élèves ont eu le privilège d'être accueillis par Clothilde Hainaut, chargée de communication et de promotion du site, et par les membres de la société des courses.
Ils ont ainsi bénéficié une grande partie de l'après-midi d'un accès privilégié aux différents espaces en mode "VIP", avant de voir affluer les spectateurs venus assister aux courses en semi-nocturne.
Ainsi, en début d'après-midi, plusieurs groupes se sont constitués et ont permis une visite des coulisses de l'hippodrome des plus instructives avec notamment, un accès à la piste, au restaurant panoramique, aux paddocks, au pesage, au bureau des commissaires et au rond de présentation.
Les métiers des courses
Quatre mini conférences ont été proposées aux élèves avec la présentation successive de l'AFASEC (l'école des courses hippiques), du métier de responsable technique, de chargé d'animation PMU et d'entraîneur de cheveux de courses. Un professionnel était présent à chaque fois, pour lever le voile sur ces métiers peu connus des jeunes.
Moment très attendu, la première course a débuté à 17h sous les yeux des jeunes enchantés par la beauté du spectacle.
Cette journée fût une belle réussite avec une immersion totale au sein du magnifique hippodrome situé au coeur de la station balnéaire et à une encablure de la plage.
Ceci a même permis de confirmer, pour trois d'entre eux, un attrait et une poursuite d'études vers les métiers du cheval. Lucie, Phoebe et Enzo ont eu le privilège de monter dans la tour surplombant la piste (notre photo).
Une superbe expérience pour tous, à renouveler sans hésitation !
Les élèves de 3eMFR Aigrefeuille
Des Secondes construisent un terrarium
Une animation en veillée a permis à Kévin Portolleau de guider les jeunes.
Lors d'une veillée, les jeunes de seconde BAC PRO CGEA option Soigneur Animalier ont eu l'occasion de réaliser un terrarium sous les conseils avisés de Kévin Portolleau, moniteur à la MFR de Carquefou.
Présentation de la soirée
La soirée a débuté par un diaporama expliquant le fonctionnement des terrariums et les différentes étapes de la réalisation ainsi que l'intérêt des forêts.
Chacun selon goût !
Par la suite, chaque jeune a pu créer son terrarium selon ses goûts et ses idées en choisissant son support (bocal en verre) ses plantes et les différents éléments de décoration (sable, cailloux, mousse...).
Chacun a pu ajouter des blattes dans son terrarium s'il le souhaitait.
L'implication et la motivation étaient fortes pour l'ensemble des jeunes qui ont apprécié cette activité et toutes les explications données par le moniteur.
Manipulation d'un Phelsuma
et Caméléon Panthère
Les jeunes ont eu l'occasion, à la fin de la séance, de manipuler un phelsuma (Gecko diurne de Madagascar) et un caméléon panthère. La soirée s'est déroulée dans une très belle ambiance et a été très appréciée par l'ensemble du groupe.
Les élèves remercient vivement Kévin pour l'organisation de cette soirée.
Les 2ndes
Option Soigneur Animalier MFR Carquefou
Too Good To Go : l'application mobile anti-gaspillage alimentaire
La MFR de Saint-Père-en-Retz propose aux utilisateurs de l'application les déjeuners non consommés par les élèves, à prix réduit, sous la forme de paniers à sauver.
« Dès la fin du service, les paniers à sauver sont mis en ligne au prix de 2,20 € (2 entrées et 1 plat) puis récupérés par les utilisateurs en fin d’après-midi.
A ce jour, 638 paniers ont été sauvés, soit 1,59 tonne d’émissions de CO2 évitées. La page de la MFR a été consultée plus de 50000 fois ! » explique Caroline, responsable de collectivité.
Un message clair
Caroline et Quentin, cuisiniers, tiennent un véritable rôle éducatif pour les jeunes. A travers cette lutte contre le gaspillage alimentaire, la MFR de Saint-Père-en-Retz envoie un message clair sur son engagement en faveur du développement durable.
Cela permet de sensibiliser les élèves et promouvoir de bonnes pratiques alimentaires.
Une relation positive
Too Good To Go contribue à l’identification de la MFR sur son territoire. La présence de la MFR sur cette application permet de créer une connexion entre le restaurant scolaire et la communauté locale (parents d’élèves, habitants de Saint-Père-en-Retz ou des communes alentours, salariés d’entreprises voisines…) favorisant ainsi une relation positive et une image de proximité.
Jouer la carte locale
La MFR met depuis toujours en avant l’utilisation de produits frais et locaux dans ses repas.
En proposant ces produits via l'application Too Good To Go, la MFR fait découvrir aux utilisateurs les producteurs locaux, tout en soulignant l’importance de consommer des aliments de saison.
MFR Saint-Père-en-Retz
Partenariat au Château de Briord
La classe de seconde professionnelle de la MFR de Machecoul a participé au chantier de réhabilitation des jardins du château de Briord à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique).
Cette réalisation a vu le jour grâce à l’entreprise Barreau Paysage et notamment Émilie Prain qui est venue nous expliquer à la MFR le projet d’envergure du propriétaire Mr Éric Peters. Nous avons été conquis et avons décidé de coopérer sur le projet.
Nous avons participé à des activités variées pendant 3 journées entières sur place : plantation, ramassage de feuilles, pose de ganivelles, création de potagers...
Une visite insolite
Nos alternants ont été ravis d’apprendre de nouvelles compétences dans la bonne humeur, encadrés par le propriétaire du château , son régisseur, les volontaires les « charrettes », l’entreprise Barreau Paysage et des formateurs de la MFR. C'était une expérience différente de valoriser des compétences professionnelles dans le cadre du bénévolat.
En complément des travaux, les jeunes ont eu la chance de bénéficier d'une visite insolite des bâtiments par le propriétaire lui-même. Il a transmis sa passion pour l’histoire du château qu’il veut pouvoir ouvrir au public rapidement et gratuitement.
Des jeunes admiratifs
« J’ai été impressionné par la patience du propriétaire de projeter des travaux pour parfois une centaine d’années » dit Joan.
Julian affirme : « Éric est une personne atypique. Il sait nous captiver en nous racontant l’histoire du château à sa manière si particulière ».
« J’ai été heureux d'échanger avec des passionnés qui, pour beaucoup d’entre eux, étaient des bénévoles » s’enthousiasme Mathis G.
« Merci au propriétaire de nous faire confiance » dit Stanley.
« Fier d’avoir participé à ce beau projet ambitieux » se réjouit Jorian.
« 3 jours toujours dans la bonne humeur » aime à dire Mathis B.
« Heureux d’apprendre en compagnie de bénévoles bienveillants » souligne Timéo.
Enfin, Anzo « espère pouvoir y retourner l’année prochaine et l’année encore d’après ».
Le déjeuneri a été l’occasion d’un grand moment de partage avec de nombreux acteurs du projet présents autour d’un grand barbecue collectif. Ce moment convivial a été très apprécié par nos alternants.
Les élèves de 2nde MFR Machecoul
Plantation des arbres à Sucé Sur Erdre
Le jeudi 2 février, les élèves de la classe de 3e ont planté des arbres aux plaines de Mazerolles dans la commune de Sucé sur Erdre.
Quatre agents municipaux étaient présents afin d'expliquer le déroulement de la journée et les différentes étapes de la plantation.
« Nous avons commencé par faire tremper les mottes de terre dans un récipient étanche. Ensuite, nous avons creusé un trou un peu plus grand que le pot et rajouté du fumier de cheval dans le fond. Il faut ensuite greffer les racines des arbres afin qu'elles s'imprègnent de la terre.
Ensuite, les arbres sont plantés et recouverts de terre. Il faut tasser la terre avec les pieds et une pelle plate. Pour finir nous avons mis un filet autour de l'arbre pour le protéger des nuisibles et posé un tuteur » explique Thomas.
Les jeunes ont appris les différentes étapes de la plantation et découvert différents arbres comme le prunier, le pommier, le châtaigner et le chêne.
Préparation de l'EPI 2
La réalisation de cette plantation d'arbres intervenait dans la réalisation de l'EPI 2 "Aménagement et valorisation de l'espace" pour l'oral du brevet des collèges.
Découverte du métier de paysagiste
Les jeunes ont découvert les différents métiers axés sur l'aménagement paysager et les différentes formations possibles
La classe de 3e remercie la commune de Sucé Sur Erdre pour leur accueil et disponibilité pour cette action.
Les élèves de 3e
MFR Carquefou

Visite ministérielle à la MFR de Châteaubriant
Deux ministres déléguées viennent à la rencontre de nos jeunes en formation.
La venue de deux ministres déléguées, Mme Carole Grandjean pour l'enseignement et la formation professionnelle, et Mme Dominique Faure, pour la cohésion des territoires et de la ruralité, a provoqué l'effervescence à la MFR de Châteaubriant vendredi 3 mars 2023. Un évènement unique pour la ville de Châteaubriant et surtout pour les jeunes et l'équipe de la MFR qui étaient très fiers de les accueillir et d'échanger avec elles au sujet de leur avenir professionnel.
Nos deux ministres ontdécouvertles différentes formations proposées à la MFR, à travers la visite de la cuisine et du magasin pédagogiques, puis un passage dans la classe des 3e .Noa : « Les ministres nous ont demandé si on avait des difficultés dans notre orientation. Ils nous ont parlé de la plateforme "Diagoriente" qui pourrait nous aider dans nos projets. »
Échanges et écoute
Puis, lors d'une table ronde, quelques apprentis, des administrateurs, membres de l'équipe et représentants de l'Union Nationale, de la Fédération régionale et départementale des MFR ont pu échanger autour d'axes de progrès pour faciliter la formation et l'insertion professionnelle des jeunes.
Matthéo : « Quand je suis rentré dans la salle, j'étais hyper stressé, il y avait beaucoup de monde. J'ai parlé de mon projet d'apprentissage en couverture après la 3e. Nous avons été impressionnés par l'organisation et le dispositif de sécurité mis en place pour la venue des deux ministres ».
Les jeunes ont également été sensibles à l'attention qu'on leur a portée ce jour là. Ils retiennent la sympathie et la simplicité dont ont fait preuve Mmes Grandjean et Faure à leur égard.
Les jeunes de 3e et CAP
MFR de Châteaubriant
MFR/CUMA : partenaires solides
La MFR Val de Logne et la CUMA La Campagnarde travaillent depuis longtemps ensemble. Mais au fait, pourquoi ? Et comment ça marche ?
En Bac pro Agroéquipement, nous apprenons à utiliser le matériel en toute sécurité, à faire les réglages adaptés au travail du sol, et à assurer la maintenance de premier niveau pour être autonome le plus possible.
Tout le monde s'y retrouve
La CUMA -coopérative d'utilisation du matériel agricole- nous permet de réaliser deux types d'activités dans le cadre de ce partenariat :
- l'attelage/dételage sur du matériel simple et complexe, en toute sécurité, sur le site de la CUMA,
- la maintenance hivernale du matériel à l'atelier de la MFR.
Ainsi, ça arrange tout le monde : on apprend sur du matériel plus récent, et les quinze exploitations adhérentes récupèrent du matériel réparé, prêt à l'emploi.
Cela nous permet de sortir régulièrement de la MFR, et on apprécie le contact avec les agriculteurs adhérents.
De la complicité
Pour que ça fonctionne, on se rend bien compte qu'il faut que le courant passe entre les moniteurs techniques et les adhérents de la CUMA. On remarque qu'il y a une bonne entente, une vraie complicité entre eux. Le Président de la CUMA nous a aussi dit que sept des adhérents ont été formés à la MFR, et qu'ils sont très attachés à la formation.
Des limites ?
Mais on a remarqué des limites à cette coopération : on est parfois frustré de ne pas avoir le temps de réparer l'ensemble de la panne avant de repartir dans nos entreprises d'apprentissage. Ce sont les secondes ou les terminales Bac pro qui vont alors finir le travail. Il y a aussi une contrainte de temps pour la CUMA qui a, parfois, besoin qu'une réparation soit faîte rapidement, et nous ne sommes pas disponibles à ce moment-là.
En tout cas, on apprécie vraiment cette collaboration, et on souhaite qu'elle dure tout au long de notre formation, et plus encore.
Les Premières Bac pro Agroéquipement
MFR Val de Logne / Legé
Une journée riche en échanges
Rencontre entre les jeunes de Clisson et les Riailléens.
Une journée de partage
C’est au mois de mars que les jeunes de la MFR de Clisson en classe de 3e se sont déplacés à la MFR du Val d’Erdre à Riaillé. En effet, les 23 apprenants Clissonnais ont eu l’occasion de changer d’horizon professionnel que celui des métiers du bois, proposés dans leur établissement.
Une découverte des métiers proches de la nature
Les jeunes ont été guidés par les classes de CAPa « Jardinier paysagiste » et « Métiers de l’agriculture ». Cela afin de leur apporter des éléments liés à leur formation et à leurs domaines professionnels respectifs.
Une envie de transmettre de la part des jeunes !
En amont de la visite, les moniteurs ont pris le temps de répondre à la question suivante avec les groupes. « Comment pouvons-nous en une journée, accueillir les jeunes de la MFR de Clisson et leur faire découvrir notre métier ? ». Ce questionnement a suscité de nombreuses réactions et l’envie de tutorat a ainsi émergée.
Des jeunes autonomes et responsables
Ainsi, chaque groupe des différentes spécialités ont pris sous leur aile, par binôme, des apprenants de Clisson. Les CAPa ont organisé différents ateliers afin de permettre aux 3e d’être immergés dans leur quotidien. Les apprenants de la filière agricole ont apporté des échantillons de nourriture, des fourrages ainsi que des photos de leurs exploitations. Cela a conduit à différents débats animés par la curiosité collective. De l’autre côté, les apprenants de la filière du paysagisme ont effectué une découverte de leurs métiers par des diaporamas exposant leur quotidien. De plus, ils ont permis aux Clissonnais d’effectuer des travaux pratiques sous les premiers rayons de soleil Riailléen.
Des paysagistes en herbe ?
Les travaux pratiques se sont révélés être une vraie découverte pour certains, tandis que pour d'autres ils avaient déjà eu l'occasion de pratiquer dans leurs stages. Ce passage à l'action a permis de découvrir des jeunes qui ont de réelles facultés et une habileté manuelle impressionnante pour leur âge. De la même façon, cet échange a permis aux encadrants respectifs de découvrir certaines facettes des individus, à la fois à l'écoute et dans l'envie de transmettre leurs passions.
Les CAPa 1 MFR du val d'Erdre - Riaillé
Aménagements paysagers à la MFR de Carquefou
Dans le cadre de leur formation, notre groupe CS Constructions Paysagères a investi les massifs proches de l'accueil de la MFR de Carquefou.
Camille nous explique les différentes étapes de la réalisation de cet aménagement : « Après un grand désherbage et une taille stricte des végétaux, chaque massif a retrouvé une seconde jeunesse et propose à présent des espaces paysagers à observer, mais aussi à arpenter ».
Différents ouvrages
On peut notamment retrouver différents ouvrages comme un muret en pierres maçonnées, un chemin en pas japonais réalisé avec des paillis d'ardoise qui donne un accès privilégié au parking ou bien encore une terrasse légèrement surélevée qui reprend l'esprit d'un ponton.
Cette terrasse emmène le visiteur jusqu'à trois points de vue : la pose de différents dallage et pavage, un massif de végétaux et enfin, un bassin habité de petits poissons.
Ainsi l'accueil est davantage devenu un espace de vie où il fait bon flâner, échanger et observer son environnement.
Un grand bravo à notre groupe CS Constructions Paysagères pour ces très belles réalisations.
CS Constructions PaysagèresMFR Carquefou
Visite d’une crèche en Andalousie : un échange professionnel inspirant
Lors de son voyage d’études, la classe de Première Bac Pro SAPAT a visité la crèche Pumuki à Séville et découvert un fonctionnement différent des établissements français.
Dès notre arrivée à la crèche, nous avons été chaleureusement accueillis par les deux responsables, Cristina et Vicky. Une présentation du fonctionnement de cet établissement public nous a été faite, mettant en évidence les différences entre les systèmes éducatifs espagnol et français.
L'une des différences que nous avons relevée est la proximité affective entre les employés et les enfants. Contrairement aux crèches françaises où une certaine distance est maintenue, les employés se montrent très tactiles avec les enfants, allant jusqu'à les embrasser. Cette relation étroite crée un environnement chaleureux et sécurisant.
La crèche se distingue également par son approche pédagogique. Trois espaces différents accueillent les enfants selon leur âge. Des fiches de suivi individuel sont mises en place dès l’âge de 2 ans, prenant en compte les besoins et les progrès de chaque enfant. Par ailleurs, les activités se rapprochent de ce qui est proposé dans une classe de petite section en France, favorisant le développement global des tout-petits.
Un autre aspect intéressant de la crèche est le développement précoce de l'autonomie. Par exemple, les enfants commencent l'apprentissage de la propreté avant l'âge de 2 ans.
Des animaux de compagnie
La crèche se démarque également par la présence d'animaux de compagnie dont les enfants peuvent prendre soin. La mascotte de l'établissement, un hamster, offre aux tout-petits l'opportunité d’interagir avec les animaux et de développer leur sens des responsabilités.
De plus, au delà de son statut de crèche, l’établissement propose de nombreux équipements de divertissement ouvert à tous. Un mini-club accueille ainsi des enfants de tous âges, pour fêter un anniversaire ou tout simplement s’amuser dans la grande aire de jeu. Cette diversification des activités offre un environnement stimulant et épanouissant pour les enfants.
Une expérience culturelle
et éducative
Cette visite a été une expérience très enrichissante sur le plan culturel et éducatif. Elle nous a permis de découvrir les différences entre les crèches françaises et espagnoles, tout en favorisant l'échange linguistique et la compréhension mutuelle. A l’automne prochain, la crèche accueillera probablement certains élèves pour une durée de deux semaines, dans le cadre des stages Erasmus.
Classe de 1re Bac Pro SAPAT
MFR Saint-Père-en-Retz
Les apprentis menuisiers séduits par le Bénin
Pour la première fois depuis l'ouverture de la formation de Brevet Professionnel menuisier, les apprentis de 2e année BP ont effectué un séjour de mobilité solidaire au Bénin. En janvier 2023, neuf apprentis accompagnés de deux maîtres d’apprentissage et de trois salariés de la MFR-CFA de Clissson sont partis au Bénin pour vivre un séjour en dehors des sentiers battus.
Dans le cadre de leur formation professionnelle, la MFR-CFA de Clisson a proposé aux apprentis un séjour de mobilité de deux semaines. Le choix leur a été laissé sur la possibilité de faire un stage individuel à l’étranger dans une entreprise de menuiserie ou de réaliser un séjour solidaire en groupe.
"Au début, on n'était pas vraiment emballés"
Il y a un an, les billets d’avion étaient loin d’être pris et les valises loin d’être bouclées. En effet, lorsque l’équipe de la MFR propose aux BP (alors en 1ère année) ce projet, il est très loin de soulever l’enthousiasme des foules. Et lorsque l’une des options privilégiées de destination s’avère être le Bénin, cela est loin de faire rêver le groupe. « On ne va pas le cacher, on n’était pas vraiment emballé par la destination, on avait beaucoup de préjugés. On avait lu que dans la région, il régnait une certaine instabilité, ce qui ne nous rassurait pas » furent certaines des premières réactions du groupe.
En juillet 2022, une rencontre avec le responsable des MAFAR du Bénin à la MFR-CFA de Clisson commence par rassurer puis une visite préparatoire de deux membres de l’équipe en octobre finit par emporter l’adhésion de tous.
En mode chantier pour la 1ère semaine
Le 7 janvier 2023 à 6h le groupe s’envole au départ de Nantes pour une aventure de deux semaines. La première semaine, les apprentis encadrés par les maîtres d’apprentissages et deux menuisiers locaux ont réalisé des travaux de réparation (lits, portes, sanitaires…) et des travaux de construction (poulailler) au sein de la MAFAR de Kétou. L’ensemble du groupe était logé dans l’enceinte de l’établissement. « Nous avons été très bien accueillis » se souviennent les apprentis. Il a fallu dans les premiers jours s’adapter au rythme des autochtones et surtout au climat (38 à 39°C à l’ombre la journée et 25°C la nuit), penser à s’hydrater régulièrement afin de pouvoir réaliser les différents travaux prévus. Il aura fallu se procurer 70 packs d’eau pour l’ensemble du séjour !
La MAFAR de Kétou se situe juste en face d’un collège au centre de la commune. Les apprentis ont donc pu rencontrer des jeunes et notamment partager des parties de foot endiablées. Ils se sont également acclimatés à la nourriture. Après une semaine d’effort, l’ensemble des chantiers prévus était mené à bien. Les apprentis ont même eu le temps de réaliser quelques petits travaux d’amélioration dans les bâtiments.
Découvertes culturelles pour la 2ème semaine
La deuxième semaine a été consacrée à une découverte culturelle du pays. Le groupe a eu l’occasion de visiter l’exploitation agricole d’un ancien élève de MAFAR et de constater ce qu’apporte la formation aux stagiaires. Puis, accompagnés d’un guide local, ils ont retracé l’histoire de la traite des Noirs en parcourant le chemin emprunté pas les esclaves avant leur départ pour les colonies américaines et les Antilles. Ce fut également l’occasion pour eux de visiter un haut lieu de la culture vaudou et d’avoir des explications sur cette religion qui tient encore aujourd’hui une grande place dans la culture locale.
Enfin, la dernière partie du séjour a permis au groupe de découvrir la faune et la flore du littoral béninois : visite d’une association de sauvegarde des tortues marines, visite de la Bouche du Roy (embouchure du fleuve Koffou dans l’Atlantique) et visite de la cité lacustre de Ganvier.
Finalement, à leur retour, les apprentis se sont sentis « un peu bêtes » car, à l’inverse de leurs préjugés de départ, aucun ne regrette cette aventure. « On repart quand ils veulent », lance enthousiaste le groupe deux semaines après leur retour. « On s’est senti utile à travers ce qu’on a mené comme chantier là-bas. Ceux qui nous ont accueilli étaient ravis, c’est très valorisant. (…) de voir des gens heureux, cela fait du bien (…) ils ont la politesse et le respect des anciens (…) et puis ils savent prendre le temps ». Les accompagnateurs ont également vécu une expérience extraordinaire qu’ils ne sont pas près d’oublier. La MFR-CFA de Clisson souhaite maintenant que cette expérience portée par les apprentis ravis et conquis soit le début d’autres projets de mobilité pour l’ensemble des apprentis de l’établissement. La nouvelle promotion de BP a d'ores-et-déjà fait le choix d’un séjour solidaire pour leur mobilité de deuxième année. Affaire à suivre…
Les BP 2e année
MFR de Clisson
Les élèves de CAPA et BAC PRO vont à la neige
Pratique du ski et découverte des produits régionaux.
Les élèves des classes de CAPA 2e année et de Terminale Bac Pro, soit 50 jeunes âgés de 16 à 20 ans ont participé à un voyage d’étude sur la commune de Cauterets (Hautes-Pyrénées) du 16 janvier au 20 janvier 2023 sur le thème de la « Découverte du milieu montagnard ». Le groupe était hébergé au centre « Les Marronniers » en plein centre de la ville. Quelle joie en arrivant de voir que la neige était au rendez-vous !
Au programme du voyage :
• Sensibilisation au respect de l’environnement en milieu montagnard et visite guidée de la maison du parc.
• Découverte du ski ou perfectionnement pour les jeunes les plus avancés dans la pratique.
• Découverte de la fabrication du miel par la méthode de l’apiculture douce au Pavillon des Abeilles et dégustation de miel.
• Dégustation de fromages artisanaux des Pyrénées
• Visite d’une confiserie et démonstration de la fabrication des berlingots.
Bonne ambiance et convivialité juste avant les examens
Les jeunes ont apprécié ce moment à la fois culturel et sportif pour se ressourcer et relâcher un peu la pression à quelques mois des examens de fin d’année. Plusieurs jeunes découvraient la montagne l’hiver et le ski. Théo 18 ans, par exemple : « C’est vraiment bien de faire une sortie durant cette période où on est assez fatigué et parfois en baisse de motivation, ça nous change l’esprit. C’est la première fois que je fais du ski, je n’avais jamais eu l’occasion auparavant. C’est un voyage que je conseillerais à d’autres jeunes ».
Les élèves de 2e année
MFR Machecoul