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Éducation aux médias et à l'information
Les apprentis journalistes passent une journée à Rennes au siège de Ouest France. Lire en page 10
N° 31 - Janvier 2025 | www.mfr-loireatlantique.fr |
Éditorial
Voyager, explorer, émigrer
Partir en stage pour observer des cultures et des métiers ou traverser des pays pour se construire un meilleur avenir ? Lire le journal pour comprendre notre époque ou écrire un article pour exprimer une opinon ? Quel lien peut-on tisser entre ces deux questions ?
Les jeunes des MFR nous répondent dans ce numéro car nombreux sont ceux qui ont fait le choix d'aller découvrir un métier ou une culture proche de leur territoire ou en Europe (page 8 et 9). Les MFR leur ont proposé d'explorer d'autres lieux, d'autres univers professionnels. Leurs récits nous confirment que l'intention des MFR concentrée sur des actions favorisant l'Education aux Mondes et aux Autres est pertinente, prioritaire. Pour d'autres, "voyager" a signifié bien plus : ils ont émigré et parcouru un long chemin pour arriver jusqu'en France (page 3). Les quelques mots qu'ils nous adressent m'invitent à rester ouvert, tolérant, bienveillant.
En réponse à la deuxième question, le lien devient alors évident. Les propos des jeunes qui se sont rendus dans les locaux de Ouest France (page 11) et les questions de société explorées par les jeunes des MFR de Clisson, de Châteaubriant, d'Aigrefeuille sur Maine... (page 6) témoignent de la nécessité de contribuer à leur éducation pour les aider à comprendre et décripter les médias et l'information. C'est aussi en voyageant grâce à la lecture et l'écriture que leur esprit critique se forgera. N'oublions pas alors l'article des collégiens de la MFR du Val d'Erdre traitant des difficultés de certains de leurs camarades dyslexiques (page 7).
Il m'arrive souvent de dire que le journal MFReporters 44 est le journal des bonnes nouvelles. Je ne lui trouve pas d'autre qualificatif car il me fait voyager, explorer et même parfois émigrer avec plaisir vers la jeunesse.
Hubert HOUGNON
Directeur de la Fédération départementale
« Autour de Moi » : l’exposition qui fusionne l'Art et le Territoire
Ce projet artistique, mené par les élèves de 4e et 3e C, est le fruit d’un travail collectif à travers la photographie, la poésie, le collage et la création d’une maquette du Pays de Retz.
À la MFR de Saint-Père-en-Retz, en classe de quatrième, tout au long de l’année scolaire 2023-2024, nous avons eu l’opportunité de nous immerger dans l'art visuel pendant les cours d’ESC (Education Socio-Culturelle).
Nous avons notamment expérimenté la photographie. Pour enrichir cette approche artistique et améliorer notre technique, nous sommes allés à la découverte des œuvres de Street Art réalisées par l’association 13 Arts dans les rues de Paimboeuf.
Nous avons aussi exploré notre créativité à travers des jeux d'écriture, nous inspirant des photos prises par chacun.
Puis en classe, avec l’aide de Romain Louvel, artiste plasticien, nous avons découvert la technique du collage et appris à utiliser les couleurs et les formes afin d’exprimer des idées et des émotions. Nous avons également compris l'importance de l'espace dans l'art visuel.
La maquette du Pays de Retz : un projet créatif et écoresponsable
L’un des aspects marquants du projet a été la création d’une maquette du Pays de Retz à grande échelle par les élèves de 3e C. La classe a tout d'abord visité le musée du Pays de Retz pour mieux connaitre le territoire et son histoire. Chacun a réfléchi aux atouts de la région et aux villes et lieux à mettre en valeur. Ce travail méticuleux mené sur une période de quatre mois a permis de faire preuve de créativité tout en approfondissant la connaissance du patrimoine local. A travers le choix de matériaux de récupération, la classe a aussi été sensibilisée à l'importance du respect de l'environnement.
Un vernissage mémorable
Afin de regrouper et, surtout, mettre en valeur les activités que nous avons menées tout au long de l'année, nous avons souhaité réaliser une exposition à la médiathèque de Saint-Père-en-Retz.
Le vernissage qui a eu lieu le 27 mars en présence de nos familles, de l’équipe de la MFR et d’élus de la commune a été un moment de grande fierté pour nous tous !
Cette exposition illustre non seulement notre créativité, mais aussi notre capacité à comprendre et à représenter notre environnement et notre territoire d'une façon originale.
Les élèves de 4e et de 3e C
(année 2023-2024)MFR Saint-Père-en-Retz
Un projet artistique et créatif pour redonner vie à la salle d'animation
Les élèves de troisième de la MFR d’Aigrefeuille-sur-Maine participent à un projet ambitieux visant à transformer leur salle d’animation en un espace dynamique et inspirant, propice aux échanges, à l’apprentissage et au développement de nouvelles compétences.
Le projet se décline en plusieurs volets complémentaires. Le premier met à l'honneur l'art urbain : les murs de la salle, jusqu'ici neutres, seront transformés en une toile géante où les élèves travailleront sur le thème de la liberté d’expression. Accompagnés par un artiste de street art, ils expérimenteront différentes techniques de tags tout en réfléchissant aux messages qu’ils souhaitent transmettre, portant ainsi des valeurs qu’ils jugent importantes.
Recyclage des palettes de bois !
Un autre volet consiste à réutiliser des palettes en bois pour fabriquer des meubles sur-mesure destinés à la salle. Tables basses, assises et rangements seront conçus et réalisés par les élèves eux-mêmes. Cette démarche leur permet de découvrir le bricolage, le design et le recyclage tout en adoptant une approche écologique.
Enfin, un atelier est consacré à la fabrication de jeux en bois. Ces créations permettront favoriseront la convivialité et le partage entre les élèves. Ce volet pratique met en valeur le travail manuel tout en renforçant l’esprit d’équipe et la collaboration au sein du groupe.
Ce projet, mêlant créativité, réflexion et écologie, constitue une aventure humaine enrichissante pour les élèves. Chacun apporte ses idées et son énergie, contribuant ainsi à créer un espace qui leur ressemble et où ils se sentent impliqués. Dans quelques semaines, la salle sera métamorphosée, offrant un lieu chaleureux, vibrant et convivial, véritable reflet de l’implication de ces jeunes. Un projet collectif porteur de sens, montrant que la créativité et l’engagement peuvent transformer un espace, mais aussi marquer un tournant dans leur manière de penser et de collaborer.
Les jeunes de 3e MFR Aigrefeuille sur Maine
S'impliquer dans son club de motocross
Sasha, apprenti en Maintenance des Matériels TP, raconte sa passion pour la motocross.
C'est à l'age de 5 ans que Sasha découvre sa passion pour la moto : ses parents lui en ont offert une petite à Noël pour pouvoir s'amuser dans le jardin. Mais il a dû patienter pour avoir sa première vraie motocross, un 85 sx de la marque KTM. Il l'a reçue à ses 10 ans. Il ne s'y attendait tellement pas qu'il en a pleuré de joie !
Un an après, son père l'inscrit au club des Sables d'Olonne car il y a un circuit pour les enfants. Sasha s'y entraîne et commence les compétitions à 12 ans.
Tous les sens en éveil
« Les premières courses, c’était beaucoup de stress. Tout le monde se connaissait, il y avait plein de vie dans les paddocks. Nous, on était tous les deux, mon père et moi, à découvrir ce nouvel univers : les bons pilotes dont on entendait parler et qu'on voyait en vrai, les grands circuits qui m’impressionnaient, le bruit et l'odeur des fumées au moment du départ qui me procuraient une montée d’adrénaline...
Quand je roulais, j'étais concentré sur les mouvements que je faisais, les pilotes qui étaient derrière et devant moi, ce que m'écrivait mon père (Allez gaz, Regarde loin, Respire, Reste un tour, Tu es 5e). Je réfléchissais en permanence sur les gestes à faire, les trajectoire à prendre. Quand j'y pense, ces premières sensations, elles me manquent aujourd'hui. Je ne les retrouverai jamais ! Hésiter, se poser des questions, avoir peur de se lancer, mais se pousser à le faire quand même... » commente-t-il.
S'impliquer dans le club
Vers 15 ans, Sasha commence à s'impliquer dans le club de la même facon que son père. Dès février-mars, en prévision du motocross qui a lieu début juin, il commence à aider le motoclub pour la préparation du terrain, mettre les rubalises, désherber, passer le rotofil, tondre, nettoyer la buvette, installer les équipements (frigo, friteuse, plancha, tireuse à bière, machine à glace, barnums). Il aime bien ces moments de convivialité car tous les membres du motoclub s'y mettent et, ensemble, ils partagent un repas. « On rigolait bien, on parlait de tout. »
Depuis peu, il décroche un peu. La moto prend la poussière dans le garage. Sasha passe plus de temps avec ses copains. Il y reviendra peut-être...
Tomber les préjugés
« Ce que je sais, c'est que grâce à la motocross, j'ai évolué sur le plan physique et sur le plan mental. Elle m'a vraiment permis de m'ouvrir sur les autres et de faire tomber tous mes préjugés » conclut Sasha.
Les CAP2 Maintenance MFR Val De Logne. Legé
L'immigration racontée par les immigrés
Pour mieux les comprendre, les jeunes migrants de la MFR de Saint Philbert témoignent de leur peines et de leurs espoirs.
Slimane, Kwame, Khady, Awa, nous sommes originaires, d'Afghanistan, de Guinée, du Cameroun ou d'ailleurs. Nous avons quitté nos familles pour des raisons multiples : la guerre, la famine, la pauvreté et bien d'autres choses horribles. Nous souhaitons transformer les opinions que les gens ont de nous à travers nos récits de parcours. A la lecture de cet article, vous comprendrez pourquoi nous écrivons à l'aide d'un nom d'emprunt.
Un "voyage" non choisi
KWame : Ma vie était en danger. Seulement adolescent, j'avais été témoin d'un meurtre. J'ai quitté mon pays pour la France car je savais que je pouvais y être accueilli.
Nous sommes encore des enfants et notre famille nous a contraint de partir. Beaucoup d'entre nous ont parcouru des kilomètres, accompagnés d'un frère plus âgé, d'un oncle ou d'un adulte inconnu. Nous avons été souvent maltraités. Arrivés à Tunis, certains ont même été vendus.
Des comportements à risque pour survivre
Awa : La vie d'un mineur non accompagné n'est pas facile. Même en France, nous subissons des humiliations, des agressions. Notre vie est instable. Les premières semaines nous dormons dans la rue, loin de l'idéal imaginé. Nous côtoyons des personnes alcooliques, les drogués, les violences, les viols.
Khady : Nous passons de foyer en foyer ou de famille en famille d'accueil. Difficile de se concentrer sur l'école ou notre vie. Plusieurs sont en dépression à cause de tous ces changements et ces risques.
Des doutes sur notre minorité
Slimane : Nous arrivons en France avec toutes les difficultés rencontrées. On imagine être protégé et respecté. On espère pouvoir se "reposer la tête" mais on est surtout évalué. Nous devons raconter notre histoire à plusieurs personnes qui ne semblent pas nous croire. Nous sommes mineurs et personne ne semble le reconnaître. Des associations nous refusent sans savoir pourquoi.
Tous s'accordent à dire : Enfin, nous rencontrons les bonnes personnes. Aujourd'hui nous sommes scolarisés en MFR. A la fin de l'année certains obtiendront le DNB, d'autres le CFG. Nous sommes heureux de poursuivre notre parcours et de travailler dans une entreprise prochainement.
La Classe FLE
MFR Saint Philbert De Grand Lieu
Fabien : de service à la personne à service civique en MFR
Elève en Terminale SAPAT l'année dernière, Fabien a rejoint en septembre l’équipe pour réaliser un service civique à la MFR. Les élèves de 1re SAPAT lui ont posé quelques questions afin de mieux comprendre son parcours.
Quel a été ton parcours scolaire avant de faire le service civique ?
Je suis arrivé à la MFR de St Philbert en 3e en 2020, j’ai fait plusieurs stages dont un en périscolaire qui m’a beaucoup plu. C’est pour ça que je suis resté pour faire le Bac Pro SAPAT que j’ai obtenu en juin dernier.
Que t’a apporté la MFR ?
J’ai beaucoup évolué en maturité, en estime de soi et en expérience professionnelle avec les stages.
C’est quoi le service civique ?
C’est un contrat géré par l'Etat avec une entreprise qui dure entre 6 et 10 mois. On peut le faire jusqu’à 26 ans, on ne peut le faire qu’une fois en France ou à l’étranger. Ce n’est pas un CDD, ni un CDI, c’est entre l’emploi et la formation.
Pourquoi le service civique ?
J’avais besoin de faire une pause dans les études. Cela me permet d’avoir un revenu et de l’expérience en lien avec mon projet professionnel. Je suis à temps partiel ce qui me permet de faire autre chose à côté .
Quelles sont tes missions à la MFR ?
Vous accompagner, proposer des animations et développer un projet sur le territoire et sur le développement durable.
Qu’est-ce qui te plaît ?
L’accompagnement des jeunes et la découverte du public allophone avec les 3e que j'accompagne sur plusieurs ateliers avec les moniteurs.
Que veux-tu faire après ?
Je veux être moniteur-éducateur avec des personnes en situation de handicap.
L'échange avec Fabien a permis aux jeunes de se questionner au sujet de leur projet d'orientation et du service civique qui leur sera présenté par un professionnel au cours de leur formation.
La classe de 1re SAPAT
MFR St Philbert de Grand Lieu
Enzo fait le pas de la MFR à l'Elysée
Retour sur le stage de cet élève en CAPA SAPVER au cœur des institutions. Il raconte.
« En début d’année 2024, j’ai pris une initiative déterminante : écrire une lettre au Président de la République, Emmanuel Macron.
En tant qu’élève en CAPa SAPVER à la MFR de Saint-Père-en-Retz, j’y ai exprimé ma volonté d’intégrer le monde professionnel, tout en mettant en avant les atouts des Maisons Familiales Rurales. J’ai souligné à quel point ces établissements sont une réelle chance pour des jeunes comme moi.
À ma grande surprise, en janvier 2024, j’ai reçu une réponse du chef de l’État en personne. Dans son courrier, il m’assurait qu’il avait pris connaissance de ma lettre et qu’il portait un réel intérêt à la cause que je défendais.
Puis, en avril, un mail, lui aussi inattendu, est arrivé : on m’invitait à participer à un stage d’une semaine à la Présidence de la République, du 1er au 5 juillet 2024, aux côtés d'un groupe de jeunes.
Une immersion dans les coulisses du palais présidentiel
Ce stage à l’Élysée a été une expérience unique. J’ai eu la chance de visiter le palais de l’Alma où sont traités le courrier adressé au Président et les affaires sociales. J’ai également découvert les nombreux métiers qui œuvrent au cœur du palais présidentiel. J’ai notamment rencontré les agents du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR), chargés de la protection du Président et des lieux, ainsi que les équipes de la restauration, de l’argenterie, de l’imprimerie, et les jardiniers.
Une visite marquante a été celle des garages de l’Élysée. Y sont stationnés les véhicules de protection et la voiture présidentielle. J’ai aussi pu échanger avec des professionnels des ressources humaines et découvert la diversité des compétences nécessaires au fonctionnement de cette institution.
J'ai également suivi une formation aux gestes qui sauvent. Elle était dispensée par les pompiers de l’Elysée et les sapeurs-pompiers de Paris. »
Porter la voix des MFR
Le mercredi 3 juillet 2024 a été le point culminant de ma semaine. J’ai assisté à un Conseil des ministres et rencontré plusieurs membres du Gouvernement, notamment Rachida Dati, Stéphane Séjourné, et Éric Dupond-Moretti. J’ai également eu l’honneur de discuter avec Gabriel Attal, ancien Premier ministre. Nous avons pu échanger sur les voies professionnelles et les MFR, un sujet qui me tient particulièrement à cœur.
Cette semaine à l’Élysée m’a permis de porter la voix des MFR et de découvrir le fonctionnement de notre République sous un angle exceptionnel.
Cette expérience restera gravée dans ma mémoire et renforce ma détermination à m’engager pleinement dans mon avenir professionnel. »
Enzo MONTEIRO
Élève à la
MFR Saint-Père-en-Retz
Les Bacpro Agroéquipements sur le terrain
Les visites d'exploitations nous ouvrent les yeux sur les réalités agricoles très différentes.
Deux exploitations agricoles visitées depuis notre début de formation en Bac Pro Agroéquipements nous ont vraiment interpellés : leur choix de stratégies économiques sont tellement opposés !
Jean-François et Alexis
À Corcoué sur Logne, Jean-François exploite 800 hectares répartis sur cinq sites, où il cultive du maïs, du blé, du tournesol, de l'orge de printemps, du colza, des haricots verts, des carottes et des haricots blancs (mogettes). Il est équipé de matériels très récents, sophistiqués et performants pour faire le travail du semis, des traitements et de la récolte de A à Z. Par contre, pour les haricots verts, les carottes et l'orge de printemps,il fait intervenir une entreprise de travaux agricoles (ETA) pour la récolte avec des matériels très spécifiques. Un prestataire vient ensiler l'orge de printemps qu'il vend sur pied pour alimenter un méthaniseur. Il travaille tout seul, mais il a besoin périodiquement de deux saisonniers pour l'aider. Il a un partenariat avec certaines marques (Agrisem) pour tester le matériel. Il a créé cinq réserves d'eau reliées sur le même réseau qui renferment au total 150 000m3 pour irriguer.
À Petit-Mars, Alexis dispose de 12 hectares de céréales (blé, épautre, tournesol), un verger, et 50 hectares en pâturage. Il élève une trentaine de vaches allaitantes de race Limousine et Nantaise, race de terroir en voie de disparition qu'il essaye de réintroduire. Il a aussi 150 ruches en activité. Il est adhérent à une CUMA dans laquelle il partage tout le matériel dont il a besoin, sauf le tracteur, la moissonneuse-batteuse et l'épandeur à fumier qu'il a en propriété. Toute sa production de polyculture-élevage est en agriculture biologique et est vendue en direct chez lui, sur les marchés, dans des restaurants, cantines... Il est seul à travailler sur sa ferme, aidé de temps en temps par sa femme. Il n'irrigue pas ses parcelles.
Des modes de production très opposés
Dans le premier cas, c'est une agriculture intensive avec beaucoup de volumes de production sur beaucoup de surface, où le matériel est en propriété et le travail parfois fait par des prestataires. La production est vendue en coopérative pour les légumes, et directement aux grossistes sur le port de Nantes-St Nazaire pour les céréales. Dans l'autre cas, c'est une agriculture biologique et écologique, sur une petite surface, qui défend le respect de la nature et qui évite de travailler les sols, avec du matériel en propriété et en CUMA. Toute la production est vendue en direct.
Seul à vivre de leur production
Un seul élément les rapproche : Jean-François et Alexis sont tout seul à vivre du revenu de leur ferme. Ils ont juste besoin de main d'oeuvre de façon très occasionnelle.
Nos questions ?
Laquelle de ces fermes s'en sort le mieux financièrement ?
1ères Bacpro Agroéquipements MFR Val de Logne. Legé
Journée sécurité et conduite du tracteur
Chaque année, les élèves de 2nde BAC PRO CGEA suivent une journée "Sécurité et conduite de tracteur"
Cette journée a pour objectif d'initier les jeunes à la conduite et aux gestes à respecter avant de monter dans le tracteur : vérification du gyrophare, contrôle du niveau d'huile, etc...
Pour certains apprenants c'est la première fois qu'ils conduisent un tracteur ; tous ne sont pas issus du milieu agricole.
Lors de cette journée, nous avons appris à manœuvrer avec notre tracteur afin de réaliser différents travaux courants au sein de l'exploitation : nettoyage des bâtiments, paillage,reconnaissance de tous les points dangereux sur l'exploitation. Des parcours sont faits présentant différents dangers ainsi que des explications sur les cultures et troupeaux.
Cette activité nous permet de prendre connaissance du travail à réaliser sur l'exploitation en toute sécurité.
Nous avons également profité de cette journée pour savoir reconnaître les EPI : équipements de protection individuelle. C'est très important de les porter.
Tout cela est accompagné par les moniteurs en agroéquipementqui répondent à nos différentes questions.
Les jeunes sont revenus ravis de cette journée qu'ils ont trouvée très intéressante et ont réalisé un compte rendu sur le déroulement et leur ressenti vis à vis de cette journée
Les secondes BAC PRO CGEAMFR Carquefou
Mission accomplie : un nouvel abri 2 roues construit par nos apprentis !
Des vis, du bois, des chevrons, et une équipe de Premières Bac Pro Melec pour réaliser un abri 2 roues.
Dans une démarche d’amélioration continue de l’environnement éducatif de la MFR, nous avons instauré des rencontres entre les délégués de chaque classe, en tant que porte-parole, et l’équipe pédagogique, pour représenter les préoccupations et idées de leurs camarades et encourager leur engagement actif.
C’est ainsi qu’a démarré le premier projet pour la classe de Première Bac Pro : la construction d’un abri pour les deux-roues. Le projet a été validé par la MFR, avec une limite budgétaire de 1000 euros. Restait à le réaliser !
Le projet
Pendant leur temps de formation, des groupes de projet ont été créés pour chaque étape de la construction : recherche de matériaux, création de schémas et de plans, sur papier et en 3D, préparation d’un devis... Toutes les étapes ont été menées à bien avec succès. Le coût final du projet s’est élevé à 945 euros.
L'agent d'entretien de la MFR a apporté son expertise aux jeunes pour couler le béton, installer les poteaux, clouer, scier et mettre à niveau, tandis qu'un maître de stage a également participé en les aidant à découper l'enrobé.
Le budget respecté !
Ce fut un beau projet dans lequel ils se sont tous investis et ont pu participer à différentes tâches, essayer différentes techniques et mener un processus de construction dans son intégralité, offrant ainsi une expérience professionnelle enrichissante.
Malgré les imprévus, entre les coups de soleil et les pieds qui se retrouvaient dans le béton fraîchement coulé, mission accomplie : les jeunes auront un abri pour leurs deux-roues à la rentrée, tout en respectant le budget alloué !
Enzo a bien voulu évoquer son expérience
Enzo Gauthier, l'un des jeunes partage son expérience : « Ce projet de groupe a été vraiment réussi, permettant à chacun de mettre en avant ses compétences. Pour ma part, je n'ai pas trouvé certaines étapes, comme la création des devis ou le plan 3D, très intéressantes, même si d'autres les ont appréciées. En revanche, lorsque nous sommes passés à la phase de réalisation, j'ai vraiment aimé m'impliquer et participer. C'était gratifiant de voir le projet avancer sans trop de soucis et dans une bonne ambiance. C'était une expérience enrichissante qui a également contribué à l'amélioration de notre lieu de formation. Maintenant que je suis en terminale, j'ai l'intention d'utiliser ce projet pour mon oral officiel du baccalauréat professionnel ».
La classe de première
MFR Saint Etienne de Montluc
Cohésion de groupe : l’Homme et la Mer
Découverte des métiers de la mer par les 3e de la MFR de Machecoul.
Le mardi 24 septembre 2024, les troisièmes d’orientation professionnelle de la MFR de Machecoul sont allés à Fromentine en Vendée pour découvrir les métiers de la mer. Le soleil était de la partie.
Le catamaran, une découverte amusante
Lors de notre activité catamaran, les jeunes étaient répartis par équipage de trois et ont découvert les techniques de la voile. « Malheureusement, le vent n’était pas au rendez-vous, mais nous avons pu nous amuser. Après une mauvaise manœuvre, nous sommes tous les trois tombés à l’eau en ayant voulu récupérer notre camarade Emmanuel » : dit Mattéis. Heureusement que les moniteurs du club nautique étaient là pour récupérer leur bateau qui avançait tout seul. Les élèves ont compris qu’il ne fallait jamais abandonner le navire. Isaac a bien aimé être seul à gérer les manœuvres avec ses copains sans le moniteur. Nathan dit qu’ils ont passé une bonne journée tous ensemble.
Ethan a été ébloui par le magnifique soleil levant sur la Baie de Bourgneuf. Ce fut une activité marquante. Bien qu'habitant à proximité de l'océan, les jeunes ont rarement l'occasion de s'initier à cette activité nautique.
L'ostréiculture, un métier qui intéresse
La deuxième partie de la journée, les troisièmes sont allés rencontrés un ostréiculteur à Fromentine. Il leur a expliqué son métier. Il leur a montré comment élever les huitres, comment les récolter et les trier. Ilan a fait la remarque suivante « Ca sent fort les huitres ! ». Par contre, Juan a posé de nombreuses questions. Il a dit : « J’aimerais bien faire ce métier, il faut que je me renseigne ». Ils ont pu aussi apprendre de nombreuses choses sur la vie et l’élevage des huîtres. Lors de la visite de l’entreprise France Naissain, ils ont pu observer comment on produisait les naissains d’huîtres. Tom avait vu une vidéo sur Tik Tok sur la pêche des huîtres sauvages, mais s’est rendu compte qu’en fait les huîtres grandissaient d’une autre manière. Cette visite leur a permis de comprendre que les huîtres étaient des êtres vivants qui pouvaient aussi être élevées dans des bassins par les ostréiculteurs qui exercent un métier rude et passionnant.
Ce fut une belle journée que tout le monde a apprécié. Ils ont même rajouté « C’était une dinguerie ! ».
Les 3e MFR Machecoul
Tous en scène !
Les jeunes de la Maison Familiale de Saint-Philbert donnent la réplique aux résidents de l’EHPAD St Louis de Geneston.
En début d’année scolaire la classe de terminale Bac Pro Sapat s'est investie dans un projet théâtre intergénérationnel à la suite d’une invitation de la part de l’animatrice de la Résidence St Louis. « J'ai tout de suite accepté ce partenariat et ce projet car le théâtre est un mode d'expression que j'étudie en formation », confie Céline, monitrice responsable terminale.
Dès la rentrée, les jeunes apprenants ont pu rencontrer les douze résidents de l'Ehpad de Geneston qui participent à l'atelier théâtre depuis un an . En effet, Chloé, intervenante de théâtre qui accompagne le groupe, a créé les dialogues à partir des discussions entre les résidents, l’animatrice et les bénévoles.
Déroulement rythmé
« Nous avons préalablement lu et réparti nos scènes en classe . Lors de la première rencontre, nous avons seulement lu nos textes avec les résidents. A la deuxième répétition, nous avons été mis en scène et pour la dernière rencontre, nous nous sommes mis en situation. La représentation a eu lieu le samedi 12 octobre. Les résidents étaient un peu stressés pour la plupart comme c'était leur première fois sur scène. », nous expliquent les apprenants.
Ressentis des jeunes
Alizée : J’ai appris à gérer mon stress ainsi que ma timidité qui pour moi était un frein face au public. J’ai trouvé qu’il y avait une bonne relation avec les résidents et une ambiance plutôt agréable.
Anaïs : J’ai aimé être en contact avec les résidents et leur parler. Le théâtre était plus compliqué pour moi du fait que je ne sois pas à l'aise d'être en face d’un public par peur du regard des gens.
Marine : C'était bien, j’ai bien aimé le contact avec les résidents et les bénévoles qui me posaient des questions sur mon projet professionnel .
Maë : On s’est bien entendu avec les résidents dès le début, bonne coopération avec tout le monde.
Maëly : Il y avait une bonne ambiance malgré la "pression" du spectacle. En effet, l’équipe d’animation voulait que ce soit réussi et du coup, le stress pouvait se sentir de notre côté comme du côté des résidents.
Simon : L'atmosphère était à la fois conviviale et empreinte de sérieux, chacun s'efforçant de rester détendu malgré la pression du spectacle. En effet, nous avons fait en sorte de ne pas stresser et cela nous a permis de mieux connaître les résidents. Bien que je ne sois pas habitué à travailler avec des personnes âgées, j'ai tout de même apprécié participer à cet événement.
Objectif atteint ?
La plupart des élèves ont apprécié du début à la fin ce projet intergénérationnel. « On a aimé le contact avec les résidents et bénévoles. Grâce au projet théâtre nous avons pu faire un travail sur nous-même notamment sur la gestion du stress et de nos émotions, sur notre posture professionnelle et la communication qu’on va pouvoir utiliser pour nos futurs oraux. » s'accordent-ils à dire.
L'aventure théâtrale n'est pas finie, Chloé interviendra pendant six sessions au sein de la classe afin de parfaire les techniques de communication des jeunes et les préparer aux différents oraux de fin d'année. Show must go on !
Terminale bac pro SAPAT
MFR Saint Philbert de Grand Lieu
Premier forum des métiers à la MFR de Clisson : un succès !
Le 6 décembre, de nombreux visiteurs ont eu la chance de découvrir différents métiers et formations.
Après de longs mois de préparation, Madame Martin, monitrice d'enseignement général et responsable des 3e, est ravie du déroulement de ce premier forum des métiers organisé à la MFR de Clisson. En effet, c'est dans le cadre de sa formation pédagogique qu'elle a mis en place cette nouvelle manifestation. "Cela m'a pris beaucoup de temps et d'énergie mais cette première édition a été une vrai réussite !" précise-t-elle.
De nombreux partenaires
L'objectif était d'offrir aux jeunes de 4e et de 3e un espace et du temps pour découvrir plusieurs métiers. De nombreux partenaires ont répondu présents : Animaj (foyer des jeunes de Clisson), la police nationale, l'armée, des centres de formation préparant à de nombreux métiers et l'orientibus (conseil régional). Cela a permis aux jeunes de naviguer sur les différents stands afin d'échanger avec les adultes qui présentaient les métiers. "Nous avons préparé une feuille de route avec Mme Martin pour nous aider à poser des questions" explique Antoine élève de 3e.
Vu le succès de cette première édition, il est fort probable que cette manifestation soit reconduite tous les ans, enfin on espère !
Les élèves de 3eMFR Clisson
Éducation au Monde et aux autres
Les MFR sont engagées dans la mobilité européenne dans le cadre d'Eramus+. Ce programme permet aux jeunes de vivre une expérience immersive dans un pays différent, favorisant ainsi un échange authentique et profond avec la culture locale en dépassant les apprentissages théorique et pratique. Il permet de comprendre les valeurs, les coutumes et le mode de vie des habitants.
En 2023-2024, plus de 150 jeunes ont voyagé vers l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, l'Irlande, la République Tchèque, ou la Belgique.
Témoignage de Myriame (MFR St Père en Retz)
« Grâce à mon expérience Erasmus, j'ai eu l'opportunité de sortir de ma zone de confort et de relever des défis enrichissants, à la fois académiques et personnels. Chaque jour était une nouvelle aventure, remplie de découvertes et de souvenirs inoubliables. »
Si Erasmus+ est une formidable opportunité pour les jeunes d'aller en stage en Europe, d'autres destinations sont aussi choisies. La MFR de Clisson propose aux jeunes en Brevet professionnel menuisier de réaliser des ouvrages en bois pour améliorer le quotidien des élèves des MFR du Bénin. Pendant une semaine, les jeunes construisent des portes, du mobilier en bois ou encore un poulailler pour les sections agricoles. La deuxième semaine, ils découvrent une autre culture dans un pays d'Afrique de l'Ouest. Accompagnés par des moniteurs et des maîtres d'apprentissage, ce voyage restera gravé dans leur mémoire.
Hubert HOUGNONFédération des MFR 44
Vie affective et sexuelle : les jeunes s'interrogent et questionnent
Il y a quelques mois, une étude importante est parue en France sur la vie affective et sexuelle des français.
Les CAP Menuisiers s'y étaient déjà intéressé l'année dernière grâce à l'intervention d'une infirmière sur ce sujet. « C'était la première fois que nous faisions intervenir des personnes extérieures à l'établissement pour mener ce thème » explique la monitrice de PSE (Prévention Santé Environnement). « C'était vraiment très intéressant et en plus, on pouvait parler plus facilement qu'avec un formateur » réagit un apprenti après les deux séances de deux heures d'intervention.
"Me marier, oui mais plus tard"
Suite à ces séances vécues en première année, certains jeunes ont décidé d'aller plus loin et de mener une enquête auprès de leurs amis. Le sondage réalisé révèle que la génération des 16-25 ans a le désir de se mettre en couple sur du long terme plus tardivement que les générations précédentes. L'une des personnes interrogées, Dylan observe : »Je suis en couple depuis un an et j'ai le désir de fonder une famille. J'aimerais me marier pour des raisons religieuses. »
« Je n'ai jamais mis de préservatif »
Question sexualité, les jeunes sont peu ou pas informés sur les MST (Maladies sexuellement transmissibles) et l'utilisation du préservatif masculin comme féminin n'est pas systématique. Plusieurs personnes interrogées ont rapporté qu'elles se protégeaient rarement, voire jamais. On remarque tout de même que les jeunes femmes sont plus responsables que les jeunes hommes.
La sexualité est un sujet délicat, parfois tabou : « Il faut être en confiance pour en parler ». Pour conclure, on peut dire que les jeunes souhaitent, pour la plupart, profiter de leur jeunesse.Joakim et Elson
CAP 2e année menuisiersMFR Clisson
La violence dans les écoles : une réalité
Le 7 novembre dernier était une journée de lutte contre le harcèlement. Belle occasion d'une réflexion.
Alors que les écoles étaient des lieux protégés et sécurisants, on constate que la violence s'infiltre jusque dans nos écoles. Sous forme de violence morale ou physique,elle peut se manifester par des moqueries, insultes, brimades, menaces. La violence physique se traduit par des bousculades, des coups.
Les conséquences psychologiques sont réelles, les élèves peuvent développer une phobie scolaire, appelée aussi refus scolaire anxieux, une baisse de l'estime de soi ,des troubles du comportement alimentaire,un profond mal-être allant jusqu'à des conduites suicidaires.
Quelques chiffres
Plus d’un élève par classe est concerné en moyenne, selon le résultat des questionnaires d’autoévaluation réalisés en novembre 2023. En sont victimes 5 % des élèves du CE2 au CM2, 6 % des collégiens et 4 % des lycéens. (source Le Monde).
Il faut rappeler que depuis 2002, le harcèlement est considéré et jugé comme un délit, avec une peine minimale de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 €. Le 3018 Numéro gratuit, anonyme et confidentiel disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00 est devenu depuis le 1er janvier 2024 le numéro national unique de signalement des situations de harcèlement et de cyberharcèlement .
Des enseignants exposés
La violence touche aussi les enseignants qui exercent un métier exposé aux menaces et insultes.Le site Education.gouv.fr rapporte que 12 % des personnels de l’éducation nationale déclarent être victimes chaque année de menaces ou d’insultes dans l’exercice de leur métier, soit une proportion près de deux fois plus élevée que dans l’ensemble des autres professions.Cette violence provient des élèves qui refusent de se soumettre à l'autorité, ou qui sont dans le refus de recevoir un enseignement. La violence vient aussi de parents d'élèves qui s'investissent de plus en plus dans la scolarité de leurs enfants et ont de grandes attentes vis à vis de l'école. De ce fait, Les enseignants se sentant démotivés, sont souvent touchés par le "burn-out" ou syndrome d'épuisement professionnel. Les symptômes sont l'anxiété, l'hypersensibilité, une fatigue intense, un isolement social et une profonde tristesse.
Parfois, les enseignants eux mêmes peuvent être violents par réaction, c'est le cas d'une institutrice, qui, dès la rentrée, excédée par les pleurs d'une petite fille, a porté la main sur elle et l'a aspergée d'un liquide, probablement de l'eau.
Cet acte a choqué beaucoup de parents et élèves.
Référente harcèlement
Pour Coddy et Tony, en 3è A : « Ce qui est important c'est de parler, et se faire confiance les uns les autres. A la MFR de Châteaubriant, nous avons une monitrice, qui est référente harcèlement. Elle nous a expliqué sa mission en début d'année. Elle est là, pour écouter et recevoir tous les élèves qui ont des choses à dire pour eux mêmes ou des copains de la classe ».
Coddy, Tony 3e A,
Horlana,Elvira, 4e
MFR Châteaubriant
Les élèves de la MFR œuvrent contre la précarité menstruelle
Dans un monde où l’accès aux protections hygiéniques devrait être un droit, 2 millions de femmes luttent, chaque mois.
Beaucoup de personne ne savent pas encore, à l’heure actuelle, ce que signifie précisément la précarité menstruelle. Il s’agit de ne pas pouvoir se procurer de protections hygiéniques ou d’avoir du mal à le faire. En effet, la moitié de la population française sont des femmes et deux femmes sur dix sont dans une situation de précarité menstruelle.
Bien que la France soit un pays considéré comme « développé », deux millions de femmes ne peuvent pas se procurer avec facilité des protections hygiéniques. En réalité, un paquet de 12 serviettes hygiéniques coûte en moyenne 3 euros. Rapporté au nombre de jours de règles puis de semaines, le budget annuel consacré aux règles n’est pas négligeable. Généralement, une femme dépense en moyenne 23 500 euros dans sa vie pour pallier à la souffrance et à l’hygiène de ses règles. Cela comprend aussi bien les médicaments que les produits hygiéniques et les rendez-vous médicaux. Les causes de cette situation alarmante seraient tout d’abord la baisse du pouvoir d’achat des Français et le contexte d’inflation qui pénalise fortement les françaises.
Cependant, ces difficultés ne sont pas limitées par la frontière française mais touchent bien toute la population mondiale féminine. Dans le monde, 1 femme sur 10 est confrontée à la précarité menstruelle. Un nouveau rapport de Plan International estime que « plus de 500 millions de filles et femmes dans le monde sont en situation de précarité menstruelle ».
Que pouvons nous faire pour lutter contre ce fléau ?
Il est vrai qu'actuellement la société impose encore un tabou autour de ce sujet et il est important que les jeunes d’aujourd’hui portent la voix de cette injustice. C’est pourquoi, à la MFR d'Aigrefeuille-sur-Maine, dans le cadre de l’Action professionnelle, une matière consacrée à la création de projet, les jeunes en Première Bac Pro Sapat se sont engagés dans cette cause.
Ils ont d’abord identifié ce que signifiait la précarité et ensemble, ont décidé d’informer les autres jeunes de la MFR sur l’hygiène intime féminine. Au départ, des affiches ont été créés et installées dans l’établissement. Elles indiquaient les différentes protections utilisées par les femmes : Les serviettes hygiéniques, les tampons, la cup ou encore les culottes de règles.
Une soirée rouge
En plus de cela, ils ont organisé une soirée rouge le jeudi 28 mai 2024 dans laquelle il était proposé un Dress code « rouge ». Avec l’aide du cuisinier, ils ont préparé un repas « rouge » constitué notamment de pâtes bolognaises et de tartes à la fraise. Après ce repas partagé avec les élèves de 4e, 1ère et CAPA 1, ils ont organisé une distribution gratuite de culottes menstruelles. En effet, grâce à une aide financière de la Région, l’établissement a acheté des culottes menstruelles à destination des jeunes de la MFR. Cette distribution avait déjà été effectué l’an passé et les élèves d’Action Pro ont effectué un inventaire pour pouvoir proposer les dons restants lors de la soirée Rouge. Cette distribution a remporté un véritable succès. Enfin, lors de la veillée, les jeunes ont proposé une soirée « jeux » pour décomplexifier les règles. Ils ont inventé tous les ateliers proposés : un atelier Puzzles, des jeux de mémory, un Kahoot, un atelier couture pour créer une protection hygiénique et un jeu de 7 familles. Afin que chaque groupe puisse participer à tous les ateliers, les élèves ont créé un parcours différent pour chaque équipe.
Et on ne va pas s'arrêter là...
Cette soirée fut réussite malgré quelques difficultés sur l’atelier couture (il est important de tester les machines avant) et toutes les équipes ont émis des retours positifs sur les animations proposées.
Cependant, les élèves avaient un sentiment d’inachevé malgré l’ambiance festive de cette soirée. Etant donné que l’Action Pro est une matière aussi enseignée en Terminale, le groupe classe a décidé de poursuivre cette initiative cette année. Après plusieurs échanges en classe, l’idée est venue d’organiser une collecte de protections hygiénique au profit d’une association. Après plusieurs recherches, les élèves ont décidé de créer un partenariat avec « Les restos du cœur ». Pour ce faire, nous sommes allés visiter, le jeudi 7 novembre, un de leurs entrepôts situé à Sainte Luce sur Loire. En plus d’un accueil chaleureux et d’une explication claire sur la situation de précarité en France, nous avons pu visiter les lieux et rencontrer plusieurs bénévoles. Ce fut une expérience très enrichissante permettant de comprendre le fonctionnement des actions mises en place par l’association.
Actuellement, les élèves de Terminale préparent une demi journée centrée sur la précarité qui aura lieu le mercredi 12 février prochain et à laquelle s’ajoutera la semaine de collecte de protections à l’effigie des Restos du cœur. Cet après-midi sera ouvert au public et proposera toujours des jeux de société mais aussi une campagne d’information sur ce sujet encore peu décomplexifié.
N'hésitez pas à venir faire des dons et en découvrir encore plus sur ce sujet, on vous attend !
Les Tales BAC PRO SAPAT
MFR Aigrefeuille sur Maine
Apprendre et grandir en MFR
Les journées d'un jeune en MFR (à Châteaubriant, par exemple !) sont aussi riches que différentes.
Être un jeune élève en MFR, c'est prendre son avenir en main, tout en étant accompagné et soutenu par une équipe éducative. Dès la première semaine, c'est la rencontre avec d'autres jeunes. La journée d'intégration permet cette rencontre à travers une randonnée, un pique-nique. Glory et Albertina étaient contentes de marcher aux côtés du directeur, M Vitet, qui participait avec l'équipe à la journée.
La MFR, c'est aussi la découverte d'un emploi du temps qui change chaque semaine, avec des interventions de professionnels ou des visites pour apprendre différemment. Des travaux de groupes, des projets qui permettent de gagner en confiance.Lors du cours de français, Tony en 3e, s'est installé au bureau de la monitrice et a rédigé un des articles du journal des MFR sur la plateforme numérique.
La participation aux services, où des élèves sont en charge de l'entretien de la salle de cours, de la mise en place de la table pour le repas du midi,etc, sont des moments qui les responsabilisent et les préparent, en plus des stages qu'ils choisissent, à leur future vie d'adulte.
Le rapport entre les adultes et les jeunes est différent, pour Elvira en 4e : "Il y a beaucoup de solidarité entre profs et élèves ;on fait beaucoup d'activités ensemble comme le bowling, les soirées animées avec la piscine, des jeux."
Les pauses sont très attendues, comme le souligne Horlana : "on se retrouve ensemble avec des potes des autres classes et parfois le chef de cuisine nous apporte des madeleines et brioches faites par les appprentis boulangers."
Elvira, Horlana, Tony
4e et 3e MFR Châteaubriant
Les troubles dys, parlons-en !
Tour d’horizon de la vision des jeunes le la MFR du Val d'Erdre sur ces troubles spécifiques de l’apprentissage.
Les lettres dansent
« La dyslexie ? Ouais c’est quand tu sais pas vraiment lire je crois » - « Mais non ! C’est quand t’as l’impression que les lettres dansent ».
C’est avec ce dialogue entre deux 3e que la réflexion des jeunes sur ces troubles spécifiques de l’apprentissage a commencé.
Ils se sont rapprochés de leurs camarades « aux enveloppes marrons », ceux qui ont des aménagements pour les épreuves du brevet et le tout premier trouble dys à leur venir en tête, c’est la dyslexie.
En interrogeant Mesdames Décant et Testard, les jeunes ont appris qu’il s’agissait « d’un trouble de la lecture qui se manifeste par des difficultés à reconnaître les mots, à décoder les sons et à comprendre les textes ». Yvann qui est également dyslexique acquiesça et enchaina sur le fait que « Flaubert était un grand écrivain dyslexique, on peut bien réussir aussi ».
Des gants de boxe en guise de mains
Les jeunes étaient tous impressionnés par ces dernières paroles, puis Mathis prit la parole en expliquant que lui aussi était dys…praxique.
« Dyspraxique ? J’ai toujours cru que c’était une insulte » fit Marie. Un drôle de mot en effet que certains ne connaissaient pas alors… « Vas-y Mathis, c’est quoi ton truc ?! » sortit l’assemblée. Mathis se lança dans une explication simpliste : « C’est comme avoir des gants de boxe à la place des mains, la motricité, c’est pas mon truc. Quand j’étais petit, certaines de mes maîtresses pensaient même que j’étais handicapé ».
Mathis soulève une autre problématique de ces troubles dys : ils peuvent être compliqués à déceler surtout lorsqu’on est petit mais « on peut aller chez des spécialistes comme le psychomotricien pour apprendre à vivre avec » et il poursuivit en disant qu’il était comme « Harry Potter, enfin l’acteur, il ne sait même pas lacer ses chaussures. Mais en vrai, je suis multi-dys. »
Des troubles multiples
« On peut être dyslexique, dyspraxique, dyscalculique, dysorthographique, dysgraphique, dysphasique ou encore dysexécutif vous savez » rétorqua Mme Testard. Par ces mots, les jeunes ont compris qu’on pouvait avoir un de ces troubles ou alors plusieurs en même temps et qu’en cas de troubles multiples, la scolarité du jeune pouvait être mise à mal. Ils ont aussi enfin compris le rôle des AESH auprès des jeunes « aux besoins spé » : lire, reformuler, écrire.
La discussion sur ces fameux troubles a permis aux jeunes de mieux comprendre ce à quoi sont confrontés plusieurs de leurs camarades.
Exercice de calcul
Pour conclure cet article, les 3e ont voulu obtenir votre aide à vous, lecteurs, pour résoudre le problème ci-dessous car, eux, n'ont toujours pas trouvé la solution.
Vous êtes en CE1, résolvez ce problème en moins de 10 minutes :
Monsieur etma damare novon deupari achameau nit. Ladisten cet deux 600 Km lavoix tureconsso me 10 litr rausan quil aumaître. Ilfocon thé 18 € deux pé âge d'aux taurou tet 8 € dere papour désjeu néleumidit. Les sens kou tes 1 € leli treu ilpar ta 8 eureh. Kélai laconso mas siondes sans ? Quélai ladaipan setota lepour levoiaje ?
La solution vous sera donnée au prochain numéro ! Les 3e MFR du Val d'Erdre
Un quart d'heure lecture pour grandir avec les mots
Depuis cette rentrée, un nouveau rituel s’est installé à la MFR de Saint-Père-en-Retz : le quart d’heure lecture. Chaque jour, après le déjeuner, les élèves de 4e et 3e C s’accordent un moment de calme en classe, livre en main. Une fois par mois, les deux classes se rendent à la médiathèque de Saint-Père-en-Retz pour choisir un ouvrage à leur goût. Romans, bandes dessinées, mangas... chacun y trouve son bonheur.
Un objectif pédagogique et éducatif
Ce projet vise à améliorer la lecture des élèves, à élargir leur culture littéraire et leur faire découvrir le plaisir des mots. Il s’agit également de les familiariser avec un lieu de culture, en l’occurrence la médiathèque.
Ce temps calme après le déjeuner permet aux élèves de redescendre en pression avant la reprise des cours, favorisant ainsi leur concentration et leur efficacité. En empruntant un livre, ils apprennent également à prendre soin d’un matériel qui ne leur appartient pas et font un geste responsable.
Ce quart d’heure lecture est un pari gagnant : les jeunes apprécient ce temps de pause et les formateurs constatent déjà des effets positifs. Une initiative qui démontre, une fois encore, que la lecture est un excellent outil d’épanouissement personnel et collectif.
Classes de 4e et 3e C
MFR Saint-Père-en-Retz
La MFR choisit la voie durable. On en parle ?
Face à l'enjeu climatique, notre MFR installe des bornes IRVE.
En septembre 2023, nos enseignants techniques nous ont lancé un défi majeur pour l'environnement : réfléchir à une initiative concrète pour contribuer à réduire l’empreinte carbone de notre établissement. Après de nombreux échanges, nous nous sommes engagés dans un projet d’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques (IRVE).
L'aspect environnemental était au coeur de notre réflexion . Nous avons vu dans ce projet une occasion de sensibiliser l’ensemble de la communauté et les visiteurs extérieurs, à l’importance de limiter la consommation de carburants. La présence de ces bornes sur notre site est une incitation concrète pour que chacun opte vers des moyens de transport plus respectueux de l’environnement. En plus de ses avantages écologiques, cette initiative renforcera l’image de notre MFR en tant qu’acteur engagé dans le développement durable. Par l’installation de ces bornes de recharge, nous démontrons notre volonté de faire de la protection de la planète un engagement citoyen.
Un projet pédagogique ambitieux
Ce projet ne se limite pas à un simple geste écologique ; c'est aussi une opportunité pédagogique. Nous avons mis en pratique nos compétences techniques, du choix du matériel à l’étude de l’installation électrique, tout en prenant en compte les contraintes techniques et réglementaires liées à ce type d’infrastructure.
Des compétences futures
Cette expérience nous a permis d’approfondir nos connaissances sur les énergies renouvelables et la maintenance des équipements dans ce domaine. Les compétences acquises au cours de ce projet nous seront précieuses tout au long de notre parcours professionnel, nous préparant aux mieux aux défis de la transition énergétique.
Un regard tourné vers l’avenir
Ce projet d’installation de bornes allie sensibilisation, apprentissage et préparation aux défis de demain. En s’inscrivant dans cette démarche, nous espérons inspirer d’autres établissements à suivre cette voie pour un avenir plus respectueux de l’environnement.
BTS Electrotechnique 2e annéeMFR-CFA St Etienne de Montluc
Séjour professionnel en Bulgarie
Les apprentis 1re année en vente, logistique, et boulangerie-pâtisserie de la MFR de Châteaubriant se sont envolés pour la Bulgarie en mai 2024, direction Sofia, puis Samokov, petite ville située à 1h de la capitale.
Durant toute la semaine, Milko notre guide francophone, nous a accompagnés et nous à fait découvrir son pays. Il a vraiment été à nos petits soins, veillant à ce que tout se passe bien pour nous.
Echanges de pratiques professionnelles
L'objectif de ce séjour était de découvrir et pratiquer dans des entreprises bulgares .Tous les matins, nous étions répartis dans différents ateliers : la fromagerie avec la fabrication de mozarella, la pâtisserie dans un grand hôtel de la station de ski de Borovets, et la boulangerie industrielle et artisanale à Samokov.
L'atelier pâtisserie a été largement apprécié puisqu'il s'est déroulé en musique. Nous avons fait découvrir des chansons françaises à l'équipe des pâtissières de l'hôtel, qui à leur tour nous faisaient écouter des chants traditionnels bulgares.
Au départ, elles étaient assez distantes, mais le dernier jour, on s'est quittés avec des embrassades et les larmes aux yeux. Après les ateliers, nos journées étaient consacrées aux visites et découverte du pays.
Nous avons fait une randonnée dans le massif du Rila et Clara en CAP1 Vente évoque "des paysages juste fabuleux et nos téléphones ne nous servaient plus, car nous étions émerveillés".
On a crée des liens avec Milko, avec qui nous gardons contact. Lors de la soirée bulgare présentée aux parents et au Conseil d'administration, Milko nous a envoyé une vidéo pour nous donner de ses nouvelles. Un moment émouvant !
Les CAP Vente, Boulangerie-Pâtisserie et Logistique
MFR Châteaubriant
Les 4e en terres vendéennes
La classe de 4e de la MFR de Machecoul raconte son voyage d’étude vécu en octobre 2024.
Notre voyage d’étude a débuté aux Sables d’Olonne par la visite du village du Vendée Globe. Nous avons pu découvrir les pontons du Vendée Globe avec les IMOCA des 40 skippeurs en course ainsi que les stands des partenaires. « C’était la première fois que j’allais au Vendée Globe et j’ai trouvé ça génial. Nous avons pu voir les bateaux. En revanche, nous avons aperçu que 3 skippeurs sur les 40 qui prennent le départ » témoigne Lyam
Nous avons repris la route direction Saint Hilaire de Riez où nous avons visité l’entreprise Thomsea. Cette entreprise est spécialisée dans la dépollution marine et la collecte d’algues. « Ils ont construit des chaluts volumineux pour nettoyer les océans et les algues. » déclarent Tyméo et Tino. « C’était la première fois que je voyais la démonstration d’une turbine hydraulique fonctionner » explique Noah.
Escale Pêche
Autre activité réalisée, la visite du musée Escale Pêche situé à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. « J’ai pu comprendre les métiers de pêcheur en mer et mareyeur » dit Théo. Les poissons qui débarquent sont vendus aux enchères tôt le matin. Les poissons varient en fonction des saisons. « Nous avons fait un jeu pour trier les poissons en fonction de leur poids et nous avons aussi réalisé une simulation de vente aux enchères » raconte Pierre.
Le voyage d’étude s’est terminé en beauté par une initiation à la pratique du surf sur les plages de Saint-Jean-de-Monts. « C’était incroyable ! » annonce l’ensemble de la classe. « Cette activité est à refaire » s’expriment Sarah et Diego.Les 4e
MFR Machecoul
Erasmus en Sicile : une aventure inoubliable
En Juin 2024, Léo, Timéo et Jorian, élèves de 1ère Bac pro à la MFR de Machecoul ont participé à un séjour Erasmus en Sicile.
Notre trio au pied de l’Etna découvre le métier de pépiniériste, accompagnés par leur directeur et leur formateur d’Education Physique et Sportive. Une belle expérience qu’ils ont accepté de partager pour encourageer d'autres jeunes à voyager.
Une des plus grandes pépinières d'Europe
Pendant notre séjour en Sicile, nous avons travaillé dans l'entreprise horticole Piante Faro, une des plus grandes pépinières d’Europe composée de 600 hectares dont 50 de serres de production » explique Timéo.
Cette exploitation, tellement grande, est répartie sur plusieurs secteurs en fonction des conditions de plantation. De nombreuses plantes sont produites, développées et exportées dans toute l’Europe. Il y a plus de 5 000 variétés de plantes méditerranéennes. Nous n'imaginions pas une telle diversité.
Ce séjour a permis d’apprendre de nombreuses techniques professionnelles liées à la culture des plantes. L’une des premières activités auxquelles nous avons participé fut le rempotage, tâche un peu répétitive mais essentielle pour assurer le bon développement des plantes. On a appris à manipuler les plantes et les racines avec soin tout en choisissant le bon substrat.
On a également déouvert le bouturage, une technique qui consiste à multiplier des plantes à partir d’une petite section d’elle-même. Cela demande de la précision et de la patience. En plus de ces tâches, nous avons participé à l’entretien des serres, telle que la mise en place des cultures et le désherbage des espaces entre les parcelles de plantes.
Découvrir une culture
Notre séjour a été bien plus qu’une simple expérience professionnelle. En dehors de l’entreprise, nous avons eu l’opportunité de découvrir les trésors culturels et naturels de l’île. Ainsi, nous avons visité de nombreux sites comme par exemple Taormine, un village perché sur sa colline avec son amphithéâtre antique gréco-romain. Ce village offre une vue imprenable sur l’Etna, le célèbre volcan actif qui domine la région. Les habitants vivent avec sans grande inqiuétude. Nous avons eu la chance de faire une excursion sur ce volcan, une expérience inédite avec des paysages lunaires. Nous avons également profité des plages Siciliennes, parfaites pour se détendre après le travail et les visites.
« Pour ma part, j’ai particulièrement aimé les gorges de l’Alcantara, un canyon avec des rochers qui surplombent la rivière. Sous un magnifique soleil, la randonnée était belle et agréable » souligne Jorian.
Léo n’oubliera pas « les rafraichissantes baignades dans la piscine du logement, situé au nord de Catane deuxième plus grande ville de Sicile ».
Pour Timéo, « C’était l’occasion de découvrir les plats traditionnels italiens, comme les pizzas, les lasagnes et les fameuses pâtes à la pistache ».
Léo, Timéo et Jordan MFR de Machecoul
Ces différentes activités ont rendu le séjour Erasmus encore plus enrichissant et mémorable, mêlant apprentissages professionnels et immersion culturelle.
Léo,Timéo et Jordan MFR Machecoul
Trois jours « d'évasion » et un Sommet de l'élevage
Les 45 Terminales de la MFR de Carquefou ont bénéficié d'un voyage scolaire en octobre dernier. Léa et Zoé racontent.
Nous sommes partis le mardi matin en bus direction le Zoo de Beauval. Une fois arrivés, nous avons eu la journée pour visiter ce somptueux parc animalier. Terminales et formateurs ont découvert nombre de belles espèces. Nous avons eu la chance de voir les pandas géants.
Le temps n'était pas avec nous, il a plu toute la journée, mais ça ne nous a pas empêché de passer de bons moments et de faire de belles découvertes.
Le soir nous avons mangé dans un restaurant routier à Bourges et nous avons dormi à l'hôtel .
Direction le Mont Dore
Le mercredi matin, nous avons roulé jusqu'au Mont Dore où nous avons mangé dans une auberge une délicieuse Truffade (Spécialité à base de fromage et de pommes de terre). Après s'être régalés, nous avons repris la route pour nous rendre à la ferme de Bellonte à St Nectaire. Cette ferme a 86 vaches laitières de race Montbéliarde et produit les fromages Saint-Nectaire .
Pas de salle de traite !
La visite fut très intéressante car nous avons pu observer la traite qui se fait avec des postes en transfert (il n'y a pas de salle de traite). Cette technique est assez ancienne, c'est l'éleveur qui passe derrière chaque vache pour brancher un post. Une fois que la bête n'a plus de lait, l'éleveur la débranche et passe à la suivante.
Une fois notre visite terminée. Nous sommes repartis à Bourges et nous avons découvert l'auberge de jeunesse dans laquelle nous allions passer deux nuits .
Sommet de l'élevage
Le lendemain, nous sommes allés au Sommet de l'élevage : c'est un très grand salon agricole international qui se déroule à Clermont Ferrand pendant quatre jours. Nous avons pu voir les concours de vaches sur le magnifique ring. Il y avait aussi énormément de matériel agricole. Nous avons eu une journée très pluvieuse. Heureusement, il y a beaucoup de zones abritées !
Puis, le vendredi, nous avons passé la journée dans le bus pour rentrer à la MFR. Le temps de nous dire que nous avions tous passé un super voyage. D'autant que l'ambiance était très bonne et les paysages montagneux de l'Auvergne sont splendides .
Léa et Zoé, avec les Terminales BAC PRO CGEA
MFR Carquefou
Une semaine pour découvrir le métier de soigneur animalier
Douze élèves ont intégrés la formation BAC PRO CGEA avec la sensibilation "découverte du métier de soigneur animalier".
Grâce à cette option, les jeunes vont avoir l'occasion de réaliser des stages dans un parc animalier. Avant leur premier stage, une semaine "SENSI" leur permet de découvrir ce milieu à travers différentes visites.
Les Primates
Lors de la première journée, les jeunes ont étudié le travail de trois femmes primatologues à travers un film. Ils ont construit un travail en groupe sur la primatologie. Mais, à propos, la primatologie, c'est quoi ? Voilà ce qu'en dit wikipédia : « La primatologie est la discipline qui étudie les espèces de l'ordre des Primates, c'est-à-dire les mammifères communément appelés singes, lémuriens, tarsiers, loris, ainsi que l'espèce humaine et ses ancêtres proches. »
Les affiches que les jeunes ont réalisées ont été exposées dans le foyer afin de montrer ce qu'ils ont fait durant cette semaine.
Visite de trois parcs animaliers
Pendant cette semaine, ils ont pu visiter trois parcs animaliers différents : ZooParc de Trégomeur, Planète Sauvage et le Parc Animalier de Branféré.
Durant ces visites, ils ont pu découvrir une partie du monde des soigneurs animaliers en rencontrant des soigneurs et des responsables. Et puis surtout, ils ont également eu la chance de découvrir les coulisses des parcs en visitant des bâtiments comme la cuisine, les loges et les bâtiments d'isolement.
Des exposés
Leur semaine s'est terminée par trois exposés présentant les parcs animaliers visités durant la semaine.
« Nous avons apprécié cette semaine "SENSI" qui nous a permis d'en connaître plus à propos du métier de soigneur animalier et découvrir trois parcs animaliers complètement différents. Et nous remercions Monsieur Bulteau, notre moniteur, pour tout ce qu'il nous a permis de découvrir. Merci aussi à Monsieur Gautier et à Nathalie pour le temps qu'il ont pris afin de nous accompagner durant cette semaine ».
Compte rendu écrit à partir des témoignages du groupe "sensi"
2nde B
MFR Carquefou
Fake news et ChatGPT : je t'aime, moi non plus
De l'information à portée de mains. Comment faire le tri, préserver la création, sa propre créativité ? Et l'objectivité dans tout cela ?
Une fois n'est pas coutume, je prends la plume, ou le clavier devrais-je dire. Dans notre quotidien, l'intelligence artificielle a pris de la place, beaucoup de place, trop de place ? Je n'ai pas la réponse, j'observe, je m'interroge, j'interrroge et je tente de me forger une opinion que je garde volontairement ouverte. Cette question m'anime d'autant plus que notre action s'exerce dans le domaine de la formation des jeunes. Elle interroge le métier d'enseignant et vient aussi interpeller les parents responsables de l'éducation de leurs enfants.
L'article proposé en page suivante illustre ce que les MFR tentent de réaliser au quotidien avec les jeunes qu'elles accueillent : construire un sens critique, favoriser le partage des idées, forger des esprits agiles, développer la curiosité. La presse est certianement un formidable outil pour atteindre cet objectif. Voilà pourquoi nous les invitons à écrire des articles, à s'exprimer sur des sujets de société et à lire. C'est pour cela que nos équipes les ont emmenés dans les locaux de OUEST FRANCE découvrir un journal du quotidien et peut-être mieux comprendre les Fake news grâce à l'intervention d'une journaliste.
Chat GPT
Une inquiétude cependant : elle s'appelle Chat GPT ou encore MyAI, My Copilot... En septembre 2024, l’agence de publicité Heaven a publié une étude (rapport Born IA) sur l'usage de l'IA chez les jeunes qui nous éclaire sur la prévalence de l’usage de l’IA générative par les nouvelles générations et aussi sur leurs pratiques. L’étude se base sur des entretiens menés auprès de jeunes de 14 à 20 ans, sur une enquête réalisée auprès de jeunes de 18 à 21 ans, ainsi que sur un regroupement de données issues d’enquêtes déjà existantes. Nous apprenons que l’IA a été pleinement adoptée par les jeunes utilisateurs : 85 % des répondants indiquent avoir eu recours à un service basé sur l’IA au cours des six derniers mois. Parmi les outils utilisés, ChatGPT arrive largement en tête, avec 75 % d’utilisateurs. Il devance MyAI de Snapchat (46 %) et Microsoft Copilot (25 %). Parmi les générateurs d’images, DALL-E semble bénéficier de sa gratuité partielle et recueille 11 % d’utilisateurs, devant Midjourney (5 %).
En ce qui concerne la fréquence d’utilisation, près de 66 % des répondants indiquent avoir un usage hebdomadaire de l’IA, et 21 % en ont un usage quotidien. Si la part d’utilisation générale est sensiblement la même selon le genre, les hommes sont plus nombreux à recourir à l’IA quotidiennement (42 %, contre 17 % pour les femmes)Tenter une expérience
Je décide alors de tenter une expérience : quel est l'avis de Chat GPT sur Chat GPT ? Je demande à Chat GPT d'écrire un texte sur l'usage de ChatGPT par les collégiens. Voici le résultat :
"L'utilisation de ChatGPT par les Collégiens : un outil d'apprentissage amusant et pratique. À l'ère numérique, les collégiens ont accès à de nombreuses ressources en ligne qui peuvent rendre l'apprentissage plus facile et plus intéressant. Parmi ces outils, ChatGPT, un modèle de langage développé par OpenAI, se distingue comme un allié précieux pour les élèves. Cet article explore comment les collégiens peuvent utiliser ChatGPT pour améliorer leur expérience scolaire.
1. Aide aux devoirs : L'un des principaux atouts de ChatGPT est sa capacité à aider les collégiens avec leurs devoirs. Que ce soit pour comprendre des mathématiques, résumer un texte ou expliquer une notion scientifique, ChatGPT peut fournir des réponses simples et claires. Cela permet aux élèves de mieux saisir les leçons et de renforcer leurs connaissances.
2. Préparation aux contrôles : Les périodes de contrôle peuvent être stressantes pour les collégiens. ChatGPT peut les aider à se préparer en proposant des quiz, en expliquant des sujets difficiles et en donnant des conseils de révision. Les élèves peuvent poser des questions sur des thèmes qu'ils ne comprennent pas bien et obtenir des réponses qui les aideront à se sentir plus confiants.
3. Stimulation de la Créativité : En plus de l'aide aux devoirs, ChatGPT peut encourager la créativité des collégiens. Que ce soit pour écrire des histoires, des poèmes ou même des projets artistiques, l'outil peut fournir des idées et des suggestions. Cela peut être très utile dans les cours de français ou d'arts plastiques, où l'imagination est importante.
4. Apprentissage des langues : Pour les collégiens qui apprennent une langue étrangère, ChatGPT peut être un bon partenaire de pratique. Ils peuvent écrire ou poser des questions dans la langue qu'ils étudient, ce qui les aide à améliorer leur vocabulaire et leur grammaire de manière amusante.
5. Développement de compétences technologiques : Utiliser ChatGPT aide aussi les collégiens à développer des compétences numériques essentielles. En apprenant à interagir avec une intelligence artificielle, ils se familiarisent avec des technologies qui seront de plus en plus présentes dans leur vie. Cela leur donne un petit coup de pouce pour l'avenir, où le numérique joue un rôle clé.
Conclusion : En résumé, ChatGPT est un outil très utile pour les collégiens. Que ce soit pour l'aide aux devoirs, la préparation aux contrôles, la créativité ou l'apprentissage des langues, les bénéfices sont nombreux. Toutefois, il est important que les élèves utilisent cet outil de manière responsable et réfléchie, sans oublier l'importance de l'apprentissage actif. En intégrant des outils comme ChatGPT dans leur routine d'étude, les collégiens peuvent rendre leur apprentissage encore plus enrichissant et amusant."
En fin d'article, ChatGPT m'interpelle : "J'espère que cet article vous plaira ! Si vous avez d'autres questions ou besoin de précisions, n'hésitez pas à me le faire savoir."
Je ne sais pas si cet article me plaît car j'ai ensuite posé la même question pour des lycéens. La réponse est identique à quelques mots de vocabulaire près. L'introduction et la conclusion sont les mêmes, les arguments aussi ; le paragraphe sur les examens vient illustrer le propos :
"L'Utilisation de ChatGPT par les Lycéens : Un Outil d'Apprentissage Innovant. À l'ère du numérique, les lycéens ont accès à une multitude de ressources en ligne qui peuvent enrichir leur apprentissage. Parmi ces outils, ChatGPT, un modèle de langage développé par OpenAI, émerge comme un compagnon d'étude précieux. Cet article explore les différentes manières dont les lycéens peuvent tirer parti de ChatGPT pour améliorer leur expérience éducative.
2. Préparation aux Examens : La période des examens peut être stressante pour de nombreux lycéens. ChatGPT peut jouer un rôle clé dans la préparation en offrant des quiz interactifs, en expliquant des sujets complexes et en suggérant des techniques de révision. Les élèves peuvent poser des questions spécifiques sur des thèmes d'examen et recevoir des réponses adaptées, ce qui les aide à se sentir plus confiants le jour J.
Conclusion
En somme, ChatGPT représente un outil puissant pour les lycéens. Qu'il s'agisse de soutien académique, de préparation aux examens, de stimulation de la créativité ou de pratique des langues, les avantages sont nombreux. Cependant, il est important que les élèves utilisent cet outil de manière responsable et éthique, en veillant à ne pas en faire un substitut à l'apprentissage actif et à la réflexion critique. En intégrant des outils comme ChatGPT dans leur routine d'étude, les lycéens peuvent enrichir leur apprentissage et se préparer au mieux pour l'avenir."
Et l'objectivité ?
La lecture du texte ne consacre qu'une phrase aux précautions à prendre. ChatGPT manquerait-il d'objectivité ? Je lui pose une autre question très orientée : Quels sont les méfaits de l'usage de ChatGPT sur les collégiens ?
Voici la réponse d'un texte d'une page présenté ci-après avec ses seuls titres de recommandations. Chaque lecteur pourra faire le test pour avoir le développement complet des paragraphes.
"Les méfaits de l’Usage de ChatGPT sur les collégiens : un défi pour l’éducation. L’intelligence artificielle (IA), et en particulier les modèles de langage comme ChatGPT, a profondément transformé la manière dont nous interagissons avec l’information. Si ces technologies présentent de nombreux avantages, leur utilisation non encadrée peut également entraîner des effets négatifs, notamment chez les collégiens. En effet, l'usage excessif de ChatGPT peut nuire au développement intellectuel, académique et social des jeunes :
1. Dépendance et Perte d’Autonomie…
2. Affaiblissement des Compétences en Rédaction...
3. Risques de Plagiat et de Manque d’Intégrité...
4. Altération des Capacités de Réflexion et de Résolution de Problèmes...
5. L’Impact Social et Relationnel...
Des solutions pour encadrer l’Utilisation de ChatGPT : pour minimiser ces méfaits, il est primordial d’instaurer un usage encadré et responsable de ChatGPT dans le milieu scolaire :
- Éduquer les élèves sur une utilisation responsable de l’IA : Les enseignants et les parents doivent sensibiliser les jeunes aux risques d’une utilisation excessive de l’IA et les informer sur l’importance de l’effort personnel dans l’apprentissage.
- Mettre en place des outils de détection du plagiat : Pour prévenir le plagiat, les écoles peuvent utiliser des logiciels de détection et instaurer des règles claires sur l’utilisation de l’IA dans les devoirs.
- Intégrer l’IA dans l'enseignement comme outil complémentaire : Plutôt que de la voir comme une menace, l’IA peut être utilisée comme un complément pédagogique, pour renforcer l’apprentissage, encourager la réflexion et explorer des sujets de manière interactive.
- Favoriser des projets collaboratifs et créatifs : Les enseignants peuvent proposer des projets où l’effort collectif et l’esprit critique sont valorisés, afin de renforcer les compétences analytiques des collégiens."
L'IA et les fake news ?
L'IA peut nous aider à créer, innover mais comment la maîtriser ? La photo ci-après est une photo générée par l'IA MyCrayion avec la consigne suivante : "Un chien berger de Beauce dormant sur un canapé". Cette image est fausse, les beaucerons n'ont pas de poils blancs sur les pattes et la tête. Alors, rien de grave ici, il a une bonne bouille ! Qu'en serait-il avec une consigne moins "innocente" ?
Je quitte mon clavier, je m'installe dans mon fauteuil, et je me laisse aller à jouer avec les lettres pour former des mots qui serviront à (m')apporter des réponses ou (me) poser des questions...
Hubert HOUGNONDirecteur de la Fédératon départementale
Les apprentis journalistes passent une journée à Rennes au siège de Ouest France
Chaque année, les MFR de Loire-Atlantique se rassemblent pour donner vie au MFReporter, le journal des apprenants, entièrement rédigé par les jeunes. Pour l’édition de janvier 2025, nous avons eu la chance d’être invités à vivre une journée unique dans les locaux de Ouest France à Rennes !
Riaillé
« C’est vraiment incroyable ! Moi, ma mère a toujours rêvé de venir ici. Elle m’a dit de prendre des photos et de bien profiter de ma journée » prononça Armand en arrivant dans les locaux de Ouest-France. Ce sur quoi Allya renchérit : « Ouais moi aussi, je suis trop contente d’être là et en même temps c’est intimidant, on voit de vrais journalistes ».
C’est donc ébahis et les yeux plein d’étoiles que nos deux jeunes apprenants de la MFR de Riaillé sont arrivés au siège de Ouest-France. En compagnie de leurs camarades des autres MFR, Armand et Allya se sont montrés intéressés, happés par les différentes discussions. Ils ont défendu leur article en 4 colonnes sur la dyslexie que vous pouvez trouver au coeur de ce numéro de MFReporter. Tous deux n’avaient pas non plus imaginé qu’ils auraient assisté, un jour, à un comité de rédaction de mi-journée avec Gaëtan Roussel en « guest star ».
En repartant, c’est un grand « MERCI » qu’ils ont lancé aux organisateurs.
Legé
Voici les impressions des deux jeunes apprentis de Legé qui m'accompagnaient, Corentin et Axel, tous les deux en CAP Maintenance des matériels (agricole pour Corentin, et paysage pour Axel) :
« C'était bien, complet, intéressant de voir comment ça se passe pour de vrai (la construction du chemin de fer), avec des professionnels, et comment font les amateurs comme nous... À refaire C'était bien organisé, avec un bon timing... c'est juste la route qui était longue... enfin bon, dit Axel, on a pu dormir dans le minibus à l'aller...
Il faudrait qu'on aille voir l'impression du journal avec les rotatives. On a appris des choses, comme le fait de signer un article montre qu'on sait que c'est vrai, le journaliste s'engage. C'est bien qu'on puisse connaitre les sites qui nous informent qu'une information est, ou non, une fake-news.
Pour finir, on peut dire que c'était un bon moment pour nous ! »
Saint Père en Retz
« J'ai beaucoup apprécié cette journée, notamment parce que nous avons pu échanger et faire connaissance avec des élèves et des formateurs des autres MFR du département et découvrir à travers les propositions d'articles, leurs projets et ce qu'ils vivent dans leurs Maisons. J'ai également beaucoup aimé assister au comité de rédaction avec la rédactrice en chef et les chefs de rubriques de Ouest-France. C'était vraiment une belle journée ! » commente Enzo.
Cette journée fut une formidable opportunité pour nos jeunes de vivre une expérience immersive dans le monde du journalisme en découvrant les coulisses de Ouest France. Chacun a su faire preuve de sens critique et défendre ses idées, que ce soit lors de notre comité de rédaction ou pendant la conférence sur les Fake News. Une expérience riche en apprentissages, échanges et esprit de collaboration !
Saint Philbert de Grand Lieu
Commentaire de Mariame et Dade-Richard, élèves de la classe de 3e FLE (MFR Saint Philbert de Grand Lieu) : « C’était pour nous une nouvelle expérience. Dans notre pays, la Guinée, nous n’avons jamais assisté à une conférence pour préparer un journal. On a compris comment il se construit. Nous avons été surpris de voir le nombre de MFR dans le département. C’est pour nous une grande responsabilité d’écrire un article sur notre classe de 3e FLE (Français Langue Étrangère) avec nos camarades. Nos sentiments se mélangent : nous sommes fiers et gênés à la fois. Suivre la réunion de rédaction du journal Ouest France a été compliqué pour nous. Les journalistes parlaient vite avec des mots techniques.
C’était une belle journée. À nous à présent de construire un article racontant nos parcours et nos souhaits professionnels à venir. »
Saint Étienne de Montluc
Antonin, apprenti en BTS électrotechnique de 2e année, et Enzo, apprenti en terminale Bac Pro MELEC, ont représenté la MFR-CFA de St Etienne de Montluc. Ils étaient accompagnés de 20 autres jeunes des MFR de Loire-Atlantique, afin de vivre une journée entière dans la peau d’un journaliste. La matinée a été consacrée à la préparation du prochain numéro du MFReporter 44, où chaque jeune a eu l’occasion de partager et de défendre ses idées d’articles, tout en élaborant le « chemin de fer » soit le plan qui organise la mise en page du journal. L'après-midi, ils ont assisté à un comité de rédaction de Ouest France puis à une conférence sur les Fake news (Informations fausses ou truquées contribuant à la désinformation). Une journée riche d’instruction qui a captivé tous les jeunes et dont ils se souviendront !
Antonin témoigne : « La journée passée à Ouest France était très enrichissante autant sur l'aspect journalistique que sur les valeurs humaines. Pouvoir échanger avec d’autres MFR où les idées de chacun se complètent pour mener à bien un projet commun est une initiative qui permet de renforcer les liens entre les établissements. La conférence portant sur le sujet des fake news a permis de mieux comprendre certains mécanismes de désinformation et d'apprendre à les repérer pour adopter une approche plus critique face aux informations que nous recevons. Pouvoir rencontrer le comité de rédaction et assister à la création d'un journal nous a offert une immersion unique dans les coulisses du métier, nous permettant de mieux comprendre le processus créatif et organisationnel derrière la publication d'une édition. Personnellement j’ai beaucoup aimé cette journée ainsi que les personnes que j’ai pu rencontrer qui étaient accueillantes et inspirantes. »
Carquefou
L'avis de Zoé et Léa, élèves en Terminal BAC PRO CGEA à la MFR de Carquefou : « Lorsque Nathalie, référente MFReptorter à la MFR de Carquefou, nous a proposé de l’accompagner sur une journée à Ouest France Rennes, nous avons été ravis d’avoir été sélectionnées. Nous avons adoré l’ensemble de la journée et avons appris plein de choses notamment sur le fonctionnement du journal et comment il est créé (choix des articles, etc…). C’était vraiment très sympa de pouvoir défendre nos articles pour le MFR Reporter et voir également les idées d’articles pour les autres MFR. Le fait de voir comment se réalise la fabrication du journal ainsi que toute l’organisation était vraiment très intéressante. Cela nous donne envie de le lire.
L’ambiance était super sympa avec une bonne écoute et communication entre les différentes MFR et nous trouvons le concept génial. Nous en savons maintenant plus sur les fake news grâce à l’intervention de l’après-midi. En plus, la cantine était super :)
Nous avons pu également apercevoir Gaëtan Roussel, quelle chance ! »
Châteaubriant
Gaounac’h Laure-Line : « Je suis étudiante à la MFR de Chateaubriant et j’ai été invitée dans les locaux de Ouest-France. Nous avons bien été accueillis par Jennifer, l'assistante de l'association pour le développement du Journal des Lycées. J’ai aimé cette journée parce que j’ai appris beaucoup de choses, en particulier sur la création d’un journal, les différents articles et colonnes qui le composent. J’ai aussi beaucoup appris sur les fakes news et comment en reconnaître certaines. Nous avons assisté à une courte réunion de journalistes et nous avons pu voir le célèbre chanteur Gaëtan Roussel. J’aurais aimé visiter un peu plus les locaux mais ils ont déjà été très généreux en nous offrant l’opportunité de venir avec nos moniteurs. Je les remercie de nous avoir accueillis parmi eux durant une journée et je remercie aussi ma monitrice Mme Belleil de m’avoir proposé de venir avec elle. »
Clisson
Le 24 septembre 2024, les moniteurs et les élèves apprentis journalistes se sont retrouvés au siège de Ouest France. Nous nous sommes tous réunis dans une grande salle de réunion avec une vue 360° (presque !) sur la magnifique ville de Rennes. Il y avait les dix MFR du 44 présentes. Un par un, les jeunes ont présenté leurs idées à l’oral. Ce n’était pas un exercice facile ! M. Hougnon, le directeur de la fédération de Loire Atlantique, a écrit les sujets sur un tableau. Nous avons ensuite trié les articles en gardant les plus intéressants.
Durant la pause du midi, deux élèves de la MFR de Clisson ont discuté avec une élève de la MFR de Chateaubriant : le courant est passé ! « Et c’est là que nous avons décidé d’écrire un article ensemble sur cette journée. » explique Joakim.
Après la pause du midi, on est tous remonté en salle de réunion et nous avons construit le chemin de fer en destinant chaque article aux MFR concernées.
Sur les coups de 14h, nous avons traversé une partie des locaux pour assister à un « vrai » comité de rédaction qui avait pour but de créer le prochain numéro de Ouest France. Et quelle surprise ! Nous avons croisé Gaetan Roussel au comité de rédac. La conférence sur les « fake news » a clôturé une journée très enrichissante. « Cela nous change complètement du quotidien de la MFR ! » conclut Elson.
Les MFR de Loire-Atlantique