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Les jeunes de MFR, des adultes en devenir
Des élèves de la MFR de Legé ont mené de A à Z un chantier pour drainer et rendre plus praticable le terrain de football qu'ils utilisent en veillée. Lire en page 8

N° 32 - Août 2025 | www.mfr-loireatlantique.fr |
Page 5
Les apprentis boulangers en séjour Erasmus à Bruxelles
Éditorial
Les collégiens au lycée !
MFReporters est une des nombreuses éditions du Journal des Lycées. Nous sommes alors invités à penser que cela concerne les jeunes au lycée, la vie au lycée ? Sûrement me direz-vous... et peut-être ajouterez-vous que les reporters sont des lycéens. Vous avez presque raison !
Les jeunes qui fréquentent les MFR ont l'âge d'aller au lycée et ils sont en formation professionnelle, donc après le cycle du collège. Ils suivent des cours théoriques et pratiques comme dans tout lycée professionnel mais peut-on alors les caractériser par ce raccourci "lycéens" ? Je ne le crois pas ; c'est encore un peu restrictif à mon sens. Ils sont apprentis ou stagiaires et partagent leur temps entre la formation à la MFR et des périodes en entreprise où ils apprennent avec passion leur futur métier (page 8).
Les articles de ce numéro 32 illustrent également leur engagement dans des activités artistiques et un projet solidaire avec des personnes en situation de handicap (page 3). Les jeunes partent aussi découvrir l'océan et ses plaisirs (page 2) ou se rendent au Parlement européen à Strasbourg pour présenter un projet relatif au développement durable (page 5). D'autres découvrent Paris et son patrimoine architectural et gastronomique (page 4) et s'interrogent sur des sujets de société qui les concernent directement : le tabac et les "puff", l'intelligence artificielle et notre monde ultra connecté (page 7).
Bref, je crois qu'ils sont surtout des adultes en devenir et les MFR les accompagnent dans cette période particulière de l'âge du lycée... mais oups ! Je viens de le feuilleter à nouveau et voilà que dans ce "Journal des Lycées", on me parle de collégiens. Que font-ils donc au lycée ? Il est trop tard, le journal part à l'impression, les rotatives sont en marche. Pour trouver la réponse, il vous faudra lire la page 3 et les suivantes...
Hubert HOUGNON
Directeur de la Fédération départementale

Une veillée à l’atelier
Les veillées font partie intégrante de la vie à la MFR, ce temps entre le repas et le coucher rythme la soirée des élèves. Antoine, moniteur en formation pédagogique, a pris en main l’une d’entre elles pour faire une "veillée atelier" et fabriquer un dessous de plat ! « Pour plus de convivialité, j’ai associé les CAP2 fabricant dans un rôle de tuteurs auprès des 3e. » Les jeunes sont montés dans leur chambre se changer (tenue de travail et chaussures de sécurité obligatoires). Une fois dans l’atelier, le moniteur a rappelé que le but n’est pas d’aller le plus vite possible. L’outillage et la matière étaient déjà préparés sur chaque établi. « J’ai échangé avec chaque binôme pour vérifier si les consignes étaient comprises », précise Antoine. Le but étant de s’assurer que chaque jeune ait la bonne posture (tuteur/exécutant) et de réajuster quelques gestes techniques si besoin. La veillée s’est déroulée dans un esprit de bienveillance et de convivialité. Les élèves de 3e ont réalisé une pièce simple qu’ils pourront garder et présenter à leurs parents. Le but est de créer du lien entre les groupes, et de montrer aux CAP qu’ils sont en capacité de transmettre des compétences. Quelques minutes avant la fin de la séance, les participants ont rangé l’atelier pour faire le bilan. « C’était cool d’avoir travaillé ensemble, j’ai posé plein de questions car les métiers du bois m’intéressent », explique Quentin. Certains échanges se sont prolongés jusque dans l’internat. Des liens se sont créés entre les jeunes des deux groupes. Les 3e ont découvert les méthodes de traçage et d’entaillage, ils sont donc montés en compétences en passant un bon moment. Antoine conclut : « Cette activité à l’atelier ne comportait pas de réelles nouveautés techniques à appréhender comme les séances classiques des CAP. Mais les acquisitions étaient toutes autres, plus en lien avec leur capacité à travailler en équipe, à communiquer, expliquer les techniques professionnelles... Ces compétences favorisent l’épanouissement social. »
Les 3e
MFR Clisson
Les Kohlantiades des ESAT à Legé
Les Kohlantiades interESAT de l'association ADAPEILA de toute la Loire-Atlantique ont permis une belle collaboration entre les adultes de l'ESAT de Legé et nous, les élèves de 4e et 3e de la MFR Val de Logne. Elles ont enrichi notre semaine "Ouverture au Monde et Vivre avec les Autres".
Se rencontrer
Dès le mois de mars, quatre adultes de l'ESAT sont venus nous rencontrer avec leurs encadrants devant toute la classe. Bertrand était plus à l'aise pour nous présenter la réalité de son handicap, ce qu'est un ESAT, comment on y vit, comment on y travaille. Un peu plus tard, Mathieu et Fanny sont venus nous présenter les aides informatique et papier qui leur permettent de communiquer et mieux vivre leur quotidien, comme, par exemple, une application pour écouter des recettes, une autre pour savoir comment ranger sa chambre.
Jouer ensemble
En avril, on a fait un après-midi jeux tous ensemble (pétanque, molky, Cornhole, jeux de société) en mélangeant les participants ESAT/MFR, avant de partager un bon goûter et du jus de pommes made in MFR. En "découverte professionnelle", Malone, Nedjma, Valentin et Zorhan ont fabriqué un totem en métallerie, en alliant le bois et le métal. Un groupe de l'ESAT est venu le voir à l'atelier pour confirmer qu'il leur plaisait.
Co-organiser
Le jour J, jeudi 5 juin, on a pris beaucoup de plaisir à accompagner les adultes en situation de handicap lors des Kohlantiades à la salle de sport de Legé. Non seulement on leur donnait un coup de main dans les activités sportives, mais en plus, on a participé au montage/démontage, au ravitaillement, à la prise de photos.
Et... à l'année prochaine !
On était contents d'entendre que les éducateurs de l'ESAT nous ont trouvé respectueux, gentils, à l'écoute.
En tout cas, on a passé une très bonne journée.
Bravo aux gagnants et à tous les participants ! Et à l'année prochaine pour la remise en jeu du totem !
3e et 4e d'orientation
MFR Val de Logne - Legé
Cohésion de groupe : le char à voile
Découverte de cette activité par les 3e de la MFR de Carquefou.
Lors de cette activité nautique, les jeunes étaient répartis en équipages de quatre. Ils ont appris les différentes étapes, de la préparation du char jusqu’à sa conduite.
Ce fut une véritable initiation aux sensations du vent et de la vitesse.
« Nous nous sommes beaucoup amusés, nous avons pu aller très vite car il y avait beaucoup de vent. Nous avons même foncé dans la mer ! Le char était ensuite plein d’eau et nous étions trempés. »
Très peu d’élèves avaient déjà eu l’occasion de pratiquer cette activité, mais tous l’ont trouvée originale et divertissante.
« Pour finir, nous avons pu faire un tour avec nos moniteurs. Nous avons bien rigolé ! Ils ne savent pas conduire... surtout une monitrice qui avait peur dans les bosses, c’était vraiment drôle ! »
L'effort physique était aussi au rendez-vous
« À force de tirer sur la corde, nous avions mal aux mains et aux bras. En milieu d’activité, il fallait aussi tourner une poulie pour aller plus vite. »
La journée s’est terminée dans la bonne humeur par un pique-nique bien mérité, apprécié après tant d'efforts.
Le groupe des 3e
MFR Carquefou
Séjour des 3e Orientation à Hossegor : entre voile, nature et découverte
Un séjour riche en découvertes où les élèves ont mêlé sport, nature et vie en collectivité au cœur des Landes.
Les élèves de 3e Orientation ont passé un séjour de cinq jours à Hossegor, une belle parenthèse en bord d’océan qui leur a permis de sortir du cadre scolaire habituel pour apprendre autrement, développer leur autonomie et renforcer les liens entre camarades.
Durant ce séjour, les jeunes ont participé à des activités sportives et pédagogiques variées. Encadrés par des professionnels, ils ont été initiés au catamaran sur le lac d'Hossegor, découvrant les bases de la navigation : maniement des voiles, compréhension du vent, équilibre du bateau et travail d’équipe. Malgré quelques appréhensions au début, beaucoup ont rapidement pris goût à cette activité.
« Je ne pensais pas aimer autant. Je ne suis pas très bateau ni très eau, mais j’ai beaucoup, beaucoup aimé ! » confie Marion, élève en 3e B
Le séjour a également été riche en découvertes liées à l’environnement. Les élèves ont mené des actions concrètes de sensibilisation écologique, notamment à travers le ramassage et le tri des déchets sur la plage, accompagnés d’explications sur les temps de décomposition des différents matériaux. En forêt, des ateliers amusants ont aidé à mieux observer et connaître la nature, par exemple reconnaître les arbres les yeux fermés grâce à des jeux sensoriels qui renforcent l’esprit d’équipe.
Le séjour a aussi été ponctué par un repas pris dans un restaurant kebab local, moment festif apprécié par tous.
Le jeudi soir, une boum a été organisée pour clôturer la semaine sur une note festive. Musique, danse, rires et ambiance chaleureuse étaient au rendez-vous. Ce moment très attendu a permis à chacun de se détendre, de célébrer ensemble les temps forts vécus et de profiter pleinement de l’instant présent.
Avant de reprendre la route vers la MFR, une dernière étape à Capbreton a offert aux élèves un moment de détente au bord de l’océan, une belle façon de clore ce séjour enrichissant.
Pour beaucoup, ces cinq jours resteront un moment fort de l’année scolaire, alliant découverte, dépassement de soi et convivialité. Ils auront permis aux élèves de grandir, tant sur le plan personnel que collectif, et de créer des souvenirs durables. Les 3e orientation, MFR Aigrefeuille sur Maine
Parle-moi avec tes mains
Un projet artistique et humain mené par notre classe de 1ère Bac Pro SAPAT.
Cette année, nous avons eu la chance de mener un projet artistique intitulé "Parle-moi avec tes mains". Accompagnés par Romain Louvel, artiste plasticien, nous avons exploré plusieurs techniques artistiques, avec un objectif : créer une œuvre qui raconte une rencontre.
Des mains, des mots,
des histoires
Tout a commencé en janvier 2025 lors d’un premier atelier avec Romain Louvel. Nous avons réalisé nos propres empreintes de main à la peinture. Un geste en apparence simple, presque enfantin. Ensuite, pendant nos stages, nous avons proposé à une personne que nous accompagnions (enfant, personne âgée, personne en situation de handicap…) de faire à son tour une empreinte. Sakura explique : « Le principe était simple : reproduire l'empreinte sur une feuille, en veillant à faire ressortir les lignes et les empreintes digitales. Ces détails transmettent un message, racontent une histoire, et permettent de découvrir une personne autrement que par la parole. »
Un travail artistique
pas à pas
De retour en classe, nous avons poursuivi le projet. Nous avons découpé les lettres de chaque mot pour en faire des pochoirs, puis nous avons appris la technique de la sérigraphie. À l’aide d’un écran tendu et d’une racle, nous avons transféré les empreintes et les mots sur papier. Il a fallu être précis et patient mais le résultat en valait la peine !
À chaque étape, nous avons travaillé en équipe, échangé nos idées, nos techniques... C’était aussi une façon de mettre en pratique des compétences essentielles de notre formation : l’écoute, l’accompagnement, la valorisation de l’autre.
Une exposition pour mettre notre travail en lumière
Le 20 mai 2025, nous avons présenté nos œuvres lors du vernissage de l'exposition à l’Atelier d’artiste à Rouans. Un moment fort qui a permis de marquer de façon festive l'aboutissement de ce projet !
Un grand merci à Romain Louvel pour son accompagnement et à la Région Pays de la Loire pour son soutien à ce beau projet.
Les élèves de 1re Bac Pro SAPAT
MFR de Saint-Père-en-Retz
Les Troisièmes prennent la parole
Maîtriser l'éloquence, c'est maîtriser son destin.
Sous l'impulsion de leur responsable de classe Mme Moulin, les jeunes de 3è ont suivi un projet Eloquence tout au long de l'année afin de les préparer à la prise de parole en situation scolaire, professionnelle ou personnelle. Nicolas de l'association OGMA Oralité a animé plusieurs ateliers, avec des exercices de diction, d'intensité de voix, et de posture. Les jeunes se sont sentis en confiance et attendaient avec impatience sa venue.
J'écris donc je suis
Puis est arrivé le temps de l'écriture. Sur les conseils de Nicolas, ils ont choisi un thème, qu'ils ont ensuite développé. Des phrases, des rimes, des émotions, des mains sur le cœur, et des doigts qui miment les larmes qui coulent sur la joue. Chacun s'est livré, parfois difficilement.
Laurie nous dit : « Les exercices à l'oral nous aident à être moins stressés pour pouvoir ensuite passer devant tout le monde ».
Pour Léna, « nous ne sommes pas tous à l'aise de parler devant tout le monde car certains élèves ont peur d'être jugés par le regard des autres. Mais cela nous permet de nous améliorer à l'oral pour l'avenir ».
Sohan ajoute que « l'éloquence permet de convaincre, d'exprimer ses idées avec force et captiver un public. Que ce soit en débat, en cours ou dans la vie de tous les jours, elle aide à se faire entendre et à imposer son point de vue ». Il conclut ainsi : « Maîtriser l'éloquence, c'est maîriser son destin ! ».
Sohan, Léna, Marie
MFR Châteaubriant
Quand les jeunes deviennent réalisateurs de cinéma
Les jeunes de 1res Bac pro vente et Mme Padiolleau leur monitrice, ont travaillé depuis deux ans avec l'association Makiz'art, membre du collectif Pol'N, sur un projet de correspondances filmées, avec deux autres groupes de jeunes venant de Keur Massar au Sénégal et Tres Fonteras au Pérou. La thématique était la prise de conscience de l'impact désastreux des activités humaines sur la nature. Afin de réfléchir collectivement à cette problématique, les jeunes ont exploré les éléments naturels de leur territoire, par l'imaginaire et les contes. Makiz'art les a accompagnés à la narration et à la réalisation cinématographique. Cette correspondance s'est close par une soirée festive, avec la projection des films et un repas préparé par les jeunes.
Fanchon a apprécié l'aspect technique du cinéma. Quant à Louna, ce furent ses premiers pas d'actrice devant la caméra !
Les 1res bac pro Vente
MFR Châteaubriant
Embellissement du foyer de la MFR de Carquefou avec des activités inclusives
Activité réalisée par les élèves de Seconde Bac Pro CGEA et les jeunes de l'UEE.
Les élèves de seconde de la MFR de Carquefou ont participé à un projet ambitieux afin de transformer leur foyer en un espace plus chaleureux et vivant.
Ce projet a été réalisé avec les jeunes de l'UEE (Unité d'Enseignement Externalisée) qui accueille des jeunes en situation de handicap intellectuel et qui est implantée sur le site de la MFR de Carquefou.
Un travail conjoint est mis en place entre la MFR de Carquefou et l'Adapei Loire Atlantique avec pour objectif de favoriser l'inclusion scolaire des jeunes en situation de handicap.
Dans ce cadre, les jeunes de l'UEE sont intégrés au sein de nos deux groupes de seconde lors du "stage collectif" afin de pouvoir participer à la réalisation des différentes activités proposées tout au long de la semaine.
Un projet artistique
Lors de ces deux semaines, un projet artistique a été réalisé afin d’embellir le foyer de la MFR de Carquefou, tout cela permettant de développer l’inclusion.
Le projet se décline en plusieurs étapes. La première a été réalisée par un graffeur du groupe LeGit qui a dessiné le projet sur les murs, thème en lien avec nos formations de soigneurs animaliers. Dans un second temps, les jeunes se sont mis à l'œuvre afin de recouvrir de couleurs les murs du foyer. La fresque a été réalisée en différentes étapes par groupe d’élèves de la MFR et de l’UEE.
Ce projet mêlant créativité et bonne humeur, constitue une aventure humaine enrichissante pour les élèves. Chacun s'implique ainsi pour créer un espace plus chaleureux.
Découverte de
nombreuses activités
Durant la semaine du "stage collectif", les jeunes ont pu découvrir de nombreuses activités en petits groupes. Pour certains un travail avec l'osier a été réalisé, pour d'autres une découverte de la couture sur les bons conseils de Béatrice "Création de Zebulon".
Lors de cette semaine, un partenariat enrichissant avec la commune de Loireauxence a permis à nos jeunes de découvrir le métier d'agent technique. Nos jeunes ont donc mis la main à la pâte.
Au-delà de la simple aide ponctuelle, ces journées sont une opportunité pour nos jeunes de découvrir concrètement les différents aspects du travail effectué, parfois peu visible mais essentiel à la qualité de vie sur la commune.
Ils ont réalisé des tâches d'entretien variées aux côtés des agents techniques : empierrement et remise en état de chemins, entretien de parterres, désherbage des espaces publics et taille de haies.
Pour conclure, les jeunes de seconde et UEE ont participé à un spectacle donné par le Collectif LeGit. Spectacle immersif au cours duquel musique, chant, danse et beatbox s’entremêlent.
Une belle découverte, un spectacle étonnant et rythmé qui a été très apprécié par l’ensemble des jeunes.
Les jeunes de 2de et UEEMFR Carquefou

Voyage d’études à Paris : un séjour inoubliable pour nos CAPA SAPVER
3 jours de partage, d’émerveillement et de découvertes.
Le 19 mai 2025, après plusieurs heures en car, nous avons posé nos valises à la MFR du Gâtinais à Souppes-sur-Loing, avant de partir à la conquête de la capitale. Dès le premier jour, la balade à Montmartre et la vue du Sacré-Cœur nous ont émerveillés.
Visites culturelles et citoyennes
Le deuxième jour, nous avons eu la chance exceptionnelle de visiter l’Assemblée nationale, accueillis par M. Jean-Michel Brard, député de Loire-Atlantique, et son équipe. C’était fascinant de découvrir le cœur de notre démocratie et d’échanger avec lui.
Ensuite, la découverte du Louvre nous a permis de voir des œuvres d’art incroyables. Emmy, qui était déjà venue à Paris, confie : « Le moment que j’ai préféré, c’est la visite du Louvre, immense et fascinant. J’ai aussi adoré la visite de l’Assemblée nationale, c’était super intéressant. ».
Dans l'après-midi, nous avons également fait une croisière sur la Seine en bateau-mouche pour admirer les plus beaux monuments de Paris. Notre périple nous a aussi menés jusqu'au parvis de Notre-Dame.
Moments de partage et souvenirs
Le séjour a été marqué par de nombreux moments de rire et de convivialité, comme nos fameux « groupes de cannetons » pour ne pas se perdre dans Paris !
Emmy ajoute : « Ces petits délires ont rendu le voyage encore plus sympa. Je n’ai pas vu le temps passer. »
Ce voyage restera gravé dans nos mémoires comme un précieux moment pour apprendre, grandir et s’amuser ensemble.
Les élèves des deux classes de CAPA SAPVER
MFR Saint-Père-en-Retz
Un périple parisien pour conjuguer pédagogie et découvertes
Du 4 au 7 février, nous, apprentis en deuxième année de BTS Électrotechnique, avons eu la chance de vivre un voyage pédagogique à Paris.
Nous sommes partis mardi soir en train depuis Nantes. Malgré un petit retard pour deux d’entre nous qui ont failli manquer le train, nous sommes tous arrivés à Paris, où nous nous sommes installés à l’hôtel. Après un temps de repos, nous avons échangé sur le programme à venir. Malgré la fatigue, l’excitation était au rendez-vous et l’ambiance au sein du groupe très conviviale.
Mercredi, notre première journée complète, a été riche en découvertes. Le matin, nous avons visité une exposition de voitures de prestige, avec des modèles exceptionnels. Nous avons ensuite profité d’une promenade dans le Jardin des Tuileries. Certains d’entre nous ont testé une expérience immersive artistique, « The House of Dreamers », pleine de couleurs et de rêveries. Pour le déjeuner, nous avons savouré des sandwichs gastronomiques chez Micho, préparés par un chef ayant travaillé avec Alain Ducasse, une pause gourmande très appréciée. L’après-midi, nous avons exploré le Louvre à notre rythme, découvrant des œuvres qui ont éveillé notre curiosité. La journée s’est terminée par un dîner au Jungle Palace, un restaurant au décor immersif, où Antonin a même dégusté « le meilleur poulet de sa vie ».
IUT de Paris 13, musée d'Orsay et palais de l'Élysée
Jeudi, nous avons commencé par une visite technique à l’IUT de Paris 13, à Villetaneuse. Nous avons assisté à des présentations de formations de niveau Licence, notamment une spécialisation en nanotechnologies. La visite des ateliers et de la salle blanche nous a impressionnés par la technologie et la rigueur du travail demandé. Cette immersion nous a permis de mieux comprendre les exigences du secteur professionnel que nous ambitionnons d'intégrer. Après un déjeuner dans un kebab réputé, nous avons visité le Musée d’Orsay. La fatigue commençait à se faire sentir, mais la visite a tout de même été très appréciée. Certains d’entre nous ont même eu la chance de voir le palais de l’Élysée et d’échanger avec les policiers présents. Nous avons clôturé cette journée par un dîner au Stellar, un restaurant à l’ambiance spatiale, où les projections de fusées et de planètes ont enchanté tout le groupe.
Un marathon culturel et patrimonial
Le dernier jour, vendredi, nous avons déposé nos bagages en consigne avant de partager un dernier repas ensemble. Ensuite, Léo et Antonin ont entamé un marathon des monuments parisiens — Notre-Dame, l’Arc de Triomphe, la Tour Eiffel, Montmartre et le Sacré-Cœur — tandis que le reste du groupe a découvert la Cité des Sciences et de l'Industrie, une visite très appréciée pour ses nombreuses découvertes scientifiques et technologiques. Après ces derniers moments de partage, nous avons repris le train pour Nantes, fatigués mais heureux, avec de super souvenirs.
Le ressenti de Simon
Simon, l’un d’entre nous, résume bien notre ressenti : « Ce voyage de trois jours à Paris m’a permis de découvrir la capitale sous un nouveau jour, avec mes camarades qui sont devenus mes amis au cours du BTS. Le voyage et les découvertes sont une chose, mais les personnes qui nous accompagnent sont tout aussi importantes. J’ai également apprécié visiter l’IUT de Villetaneuse, et découvrir leurs équipements en lien avec la licence professionnelle électronique, optique et nanotechnologies. »
Pour nous tous, ce voyage pédagogique a dépassé le simple cadre scolaire : il a su mêler apprentissages techniques et découvertes culturelles, dans un esprit de partage et de convivialité.
La classe de BTS 2
MFR-CFA Saint Etienne de Montluc
Un nouveau maître de maison à la MFR
Au mois de février dernier, nous avons eu du renouveau au niveau des cuisines. L'ancien chef, parti en retraite, a laissé sa place au nouveau maître de maison, Stéphane Fouquet.
Stéphane,
un vrai passionné
Notre nouveau chef aime travailler les produits de la région, et utiliser le "fait-maison" au maximum.
Puisque les jeunes sont les premiers impactés par ce changement, nous avons pu recueillir quelques témoignages de leur part, tous unanimes sur le sujet.
Lucas - CAPA : « C'est agréable d'avoir de la cuisine faite maison, ses cordons bleus sont trop bons »
Matthieu - 2nde : « Il fait de très bons plats en quantité généreuse, et il n'hésite pas à nous resservir quand il peut »
Elie - CAPA : « Les plats sont hyper variés et équilibrés, son fraisier était incroyable »
Liam - 4e : « Les desserts sont beaux et bons »
Un savoir-faire
Déjà de très bons retours malgré pour certains, une attache pour l'ancien chef, preuve que Stéphane Fouquet a su remarquablement s'intégrer à nos cuisines et convaincre immédiatement nos jeunes de son savoir-faire.
Les élèves MFR Machecoul
La superbe première du Festival des Jeunes
Les 4e de la MFR de Riaillé ont participé au premier Festival des Jeunes organisé par l’Union Nationale des MFR à Strasbourg.
C’est dans l’inconnu que les jeunes 4e se laissèrent embarquer dans ce projet. En septembre leur est annoncé qu’ils participeront à un festival à Strasbourg en mai prochain avec des centaines de jeunes issus de d’autres MFR. Ils y ont présenté un jeu qu’ils avaient construit autour d’un ou plusieurs ODD (Objectif de Développement Durable). « Nous c’était le Taboolette ! (rires) Un jeu qui combine des questions sur l’alimentation et la consommation responsables », expliqua Maéla.
« L’Union Européenne,
c’est quelque chose »
C’est donc tout excités avec le Taboolette sous le bras que nos jeunes s’en sont allés en train vers Strasbourg du 20 au 22 mai 2025. Dès le mercredi matin, « on a visité le Parlement Européen et franchement, l’Union Européenne, c’est quelque chose quand on voit ce bâtiment » dit Ingo. Cette visite organisée dans le cadre du festival a permis aux jeunes de mieux visualiser ce qu’est une instance européenne.
« Mais c’est énorme ! »
Après la visite, vient le temps de la mise en action : « 900 jeunes qui s'activent dans un hall pour jouer, mais c'est énorme ! » dixit Nathan. « Nous, on a fabriqué des bombes à graines, guidés par des jeunes d'une autre MFR » dit Anaïs et après, « ils ont joué à notre Taboolette, c'était pas aussi facile qu'ils ne l'auraient pensé » poursuit-elle. Les jeunes ont également participé à des ateliers de sensibilisation animés par des intervenants extérieurs comme Amnesty International ou encore Cartooning For Peace.
« On veut y revenir
tous les ans »
Cet immense brassage de la jeunesse a, bien entendu, permis des rencontres, des échanges et de la découverte notamment lors de la soirée dansante du mercredi soir. Une effusion de rires, un flash mob magistralement réalisé, un repas simple et bon… « On veut y revenir tous les ans », lâche avec enthousiasme notre petit groupe.Les élèves de 4e
MFR du Val d'Erdre
Séjour Erasmus des apprentis à Bruxelles
Les boulangers-pâtissiers et vendeurs élargissent leurs compétences professionnelles.
Les jeunes apprentis boulangers-pâtissiers en CAP et vendeurs en Bac pro Métiers du Commerce et de la Vente (MCV) sont partis durant 15 jours en mobilité Erasmus à Bruxelles afin de travailler dans des boulangeries-pâtisseries haut de gamme du centre de la capitale belge.
Des entreprises variées, avec notamment une boulangerie sans gluten, une qui prépare son propre levain, une autre où les clients choisissent parmi trois prix selon leurs revenus.
Quelques jeunes ont eu la chance de collaborer avec les meilleurs de leur profession, à savoir un ancien chef étoilé français qui a créé sa propre pâtisserie, de même que le champion européen de la discipline, Nicolas Arnaud. Les vitrines présentent les pâtisseries comme de vrais bijoux.
Lors des visites d'entreprises, les professionnels ont souligné la bonne adaptation des jeunes apprentis ainsi que leur professionnalisme. Malgré des appréhensions au départ, les jeunes se sont montrés autonomes lors des transports à travers la capitale. Ils ont développé un bon esprit d'entraide et une certaine curiosité professionnelle.
De retour à l'hôtel après leur journée de travail, les jeunes organisaient des goûters composés d'excellentes pâtisseries offertes par leurs entreprises, l'occasion de se rassembler et de discuter de leurs découvertes du jour.
Les jeunes ont été très bien accueillis par les entreprises bruxelloises, de même que les formateurs lors des échanges préparatoires et des bilans de stage. La passion du métier et l'envie de progresser était au cœur de toutes les préoccupations.
Les CAP1 boulangers-pâtissiers et Bac1 MCV
MFR Châteaubriant
Un marché gourmand organisé par les élèves de CAPA SAPVER 1
Dans le cadre de notre formation, nous avons organisé un Marché Gourmand à la MFR. C’était un projet important qui nous a permis de mettre en pratique plusieurs compétences vues en cours.
Pour bien préparer cet événement, nous avons contacté des producteurs et artisans locaux. Nous avons pris rendez-vous avec eux, découvert et dégusté leurs produits et présenté notre projet. Ces rencontres nous ont permis de mieux comprendre le fonctionnement d’un marché, mais aussi de créer des liens avec des professionnels de notre territoire.
Nous avons aussi travaillé sur la communication, la répartition des rôles de chacun, la mise en place des stands et la préparation de cookies maison pour la buvette.
Un marché réussi !
Le Marché Gourmand a eu lieu le vendredi 25 avril 2025 à la MFR.
Nous avions en tout 15 stands installés dans la salle polyvalente. Chacun d’entre nous avait une mission : accueil du public, gestion des ventes, encaissement, service à la buvette…
Les visiteurs sont venus nombreux. Cette expérience nous a permis de gagner en confiance, d'améliorer notre contact avec la clientèle, et de travailler en équipe.
Nous remercions tous nos partenaires ainsi que toutes les personnes venues nous soutenir !
Les élèves de CAPA SAPVER
1re année
MFR Saint-Père-en-Retz
Le tabac sans tabou
4e et 3e parlent à cœurs ouverts de leur génération et du tabac.
Le débat a commencé par un « c’est pas bien de fumer, c’est pas bon pour la santé », exclamation que personne n’a contestée dans la classe mais que personne n’a raillée non plus. La seule personne surprise par la non-réaction des jeunes, leur monitrice : « Et pourquoi c’est pas bien pour votre santé ?! C’est du poison ! » s’exclama-t-elle. Un silence s'installa, l’exclamation de cette dernière sonnait comme une réprimande d’une aînée à ses benjamins.
Au bout d’un moment un autre jeune brisa ce silence en disant : « Ouais, on est trop jeunes pour fumer ». Ces mots ont suscité plus de réactions.
« On a envie de contredire nos parents »
« Quand on a tout le temps les nerfs à bloc, y’a pas d’âge pour fumer », rétorqua un jeune que l’on appellera G. pour préserver son anonymat. Après un tour de table, les jeunes ont expliqué qu’avoir les nerfs à bloc c’était être saturé des cours, des exigences des parents, des relations parfois compliquées avec les « potos ». Ce qui est revenu le plus c’est quand même le « on a envie de contredire les parents » car ce sont eux qui sont la plus grande source d’anxiété, eux qui exercent une autorité mais surtout qui ont des vies et des histoires de vie qui « déteignent parfois sur leurs enfants », comme l’a expliqué une jeune. Alors, pour contrecarrer « les mauvais mood de leurs darrons », la cigarette apparaît comme une arme de contestation…ou d’appartenance.
« J’ai commencé car j’ai été mal entouré »
Un autre jeune explique qu’il a commencé à fumer à 11 ans « pour faire comme les autres » qui l’ont d’ailleurs incité. La cigarette c’est devenu un signe de ralliement pour ces jeunes qui ont envie de faire comme les grands mais qui sont conscients que la cigarette n’apporte rien de bon. En fin de débat, les jeunes ont expliqué cette occultation volontaire par l’effet addictif de la cigarette sur leur corps : « On sait que ce n’est pas bien, mais c’est plus fort que nous, après une cigarette on en veut une autre, elles font douloureusement du bien ».
Le sujet de la consommation de tabac par des ados de plus en plus jeunes nous incite à réfléchir sur la santé mentale de nos jeunes : comment les aider à aller mieux sans qu’ils ne passent par l’autodestruction ?
Problème "dys" :
la solution !
C'est sur cette dernière interrogation que se termine notre article ; mais, pour finir sur une note moins morose, nous vous présentons la solution de notre petit problème « dys » du dernier numéro :
M et Mme Renaud vont de Paris à Chamonix. La distance est de 600 km et la voiture consomme 10 litres aux cent kilomètres. Il faut compter 18 € de péage d’autoroute et 8 € de repas pour déjeuner le midi. L’essence coûte 1 € le litre. Ils partent à 8 heures.
Quelle est la consommation d’essence ? 60 litres (600 divisé par 10).
Quelle est la dépense totale pour le voyage ? 84 € (60x1+18+2x8).
Les 4e/3e C MFR Riaillé

Les nouveaux produits sans tabac mais pas sans danger pour les jeunes
Le tabac est accessible à tous via des bureaux de tabac, bien que la loi interdise depuis 2003 son achat par des mineurs. Les jeunes ont souhaité aborder le sujet du tabagisme, mais surtout des nouvelles formes de support de consommation. Malgré leur jeune âge, ils se disent eux-mêmes choqués de voir de très jeunes collégiens fumer. Pour cela, ils se sont penchés sur l'historique, l'aspect légal de la "puff ", de la CE Cigarette Electronique et des nouveaux produits en vente.
La puff, qui est une cigarette électronique jetable, non rechargeable en liquide, aurait été conçue en 2019 par deux Californiens de 27 ans. Leur pari était sans risque : les adolescents américains étaient déjà nostalgiques de la Jiuul, une autre e-cigarette en forme de clé USB qui proposait, elle aussi, des goûts fruités.
Puffs et cigarettes électroniques
Maintenant on les voit partout, surtout chez les jeunes qui peuvent en acheter sur les réseaux sociaux. Les puffs ne sont pas chères et accessibles en bureaux de tabac, dans certains magasins discount. Les jeunes sont attirés par les couleurs très vives, les designs, les goûts très variés et sucrés mêlant fruits et bonbons.
Les cigarettes électroniques quant à elles sont rechargeables, nécessitent un remplissage en liquide. Certaines sont connectées, avec des jeux, des applis, des fonds d'écrans différents, elles sont donc très attirantes pour une population adolescente.
Depuis février 2025, les puffs sont interdites à la vente, cependant on observe que les industriels ont déjà contourné la loi en proposant des cartouches jetables appelées "pods" pour des cigarettes électroniques. Celle loi se veut écologique, car les puffs jetables généraient beaucoup de déchets, maintenant ce sont les pods qui sont jetables !
Des passerelles vers le tabagisme
D'autres produits tels les "snus" et "pouches", petits sachets avec ou sans nicotine sont bien connus des jeunes grâce aux réseaux sociaux depuis 2020. Il s'agissait tout d'abord de substituts nicotiniques pour des ex-fumeurs, qui sont devenus des passerelles vers le tabagisme pour les jeunes.
L'objectif du Plan National 2023/2027 est de se diriger d'ici 2032 vers une génération future sans tabac. En voici un des points : prévenir l’entrée dans le tabagisme, en particulier chez les plus jeunes, en réduisant l’accessibilité financière du tabac, en sortant le tabac des espaces quotidiens ou encore en encadrant les produits du vapotage attractifs auprès des jeunes.
Sasha, Simon, Inès et Lucas, jeunes en 3e et 1re
MFR Châteaubriant
Régional de reconnaissance des végétaux
Trois médailles pour trois élèves de la MFR-CFA de Machecoul.
Le 15 mai 2025, le Parc du Grand Blottereau, à Nantes, a accueilli le concours régional de reconnaissance des végétaux.
Organisé par l’Unep Pays de la Loire en partenariat avec l’interprofession Val’hor, cet événement a rassemblé 147 apprenants en aménagements paysagers et en horticulture pour une journée dédiée à la botanique appliquée.
Un cadre exceptionnel pour une épreuve en plein air
Pour la première fois, le concours régional a été organisé en extérieur, permettant aux participants de reconnaître les végétaux directement dans le parc du Grand Blottereau, avec ses 22 hectares de végétation diversifiée.
Ce choix s'inscrit dans une volonté de valoriser la connaissance des plantes dans leur environnement naturel.
Des épreuves de reconnaissance rigoureuses
Les candidats ont été confrontés à des épreuves de reconnaissance de végétaux, devant identifier 20 à 40 espèces selon leur niveau de formation (CAP, Bac Pro, BTS, Master).
Ils ont dû nommer chaque plante en respectant la nomenclature botanique (famille, genre, espèce, variété) et répondre à des questions sur leurs caractéristiques, leur écologie et leur utilisation.
Ces épreuves visent à tester et à valoriser les compétences des apprenants dans le domaine de la botanique appliquée.
Une journée conviviale
et enrichissante
Au-delà de la compétition, cette journée a été l'occasion pour les participants d'échanger, de partager leur passion pour les plantes et de renforcer leur réseau professionnel.
La remise des prix a eu lieu en fin de journée : Lucas et Alan en Bac pro en horticulture (pépinière) ont obtenu une médaille d’argent et une de bronze.
Mathis a obtenu la médaille d’or en CAPA aménagement paysager. Il ira donc directement en finale nationale, représentant notre région.
Vers la finale nationale
Les lauréats de ce concours régional ont été invités à représenter la région Pays de la Loire lors de la finale nationale du Concours National de Reconnaissance des Végétaux, prévue les 1er et 2 octobre 2025 à Angers, au cœur du parc Terra Botanica.
Cette compétition nationale réunira les meilleurs talents de chaque région pour une épreuve de reconnaissance des végétaux d'envergure.
MFR Machecoul
Une belle réalisation pour les CS Constructions Paysagères
Notre groupe CS Constructions Paysagères de la MFR de Carquefou a réalisé une nouvelle activité de qualité. En effet, les jeunes sont intervenus chez BO Matériaux à Grandchamp-des-Fontaines pour aménager les showrooms extérieurs du site.
Ce projet avait pour but de mettre en valeur les matériaux de construction dans un cadre paysager soigné et inspirant.
Grâce à un travail de qualité, l’espace d’exposition est devenu un véritable outil d’inspiration pour les clients de BO Matériaux, qu’ils soient professionnels ou particuliers.
Une belle collaboration
Cette collaboration entre BO Matériaux et la MFR de Carquefou illustre parfaitement le dynamisme local dans les domaines du bâtiment et de l’aménagement paysager.
Un bel exemple pour nos jeunes en formation CS Constructions Paysagères à la MFR de Carquefou, qui découvrent sur le terrain la diversité des métiers du paysage et du BTP.
Un savoir faire
Ce chantier reflète la qualité d’un savoir-faire local et inspire nos jeunes en formation dans les filières aménagement paysager.
« Ce type de réalisation permet à nos élèves de mieux comprendre la réalité du métier sur le terrain, de voir des projets aboutis et de s’ouvrir à des partenariats concrets avec des entreprises locales », explique Kévin, formateur à la MFR de Carquefou.
CS Constructions Paysagères
MFR Carquefou
Les apprentis connectent le futur
L’Internet des Objets (IoT) représente une révolution technologique qui connecte les objets entre eux, leur permettant d’échanger des données en temps réel. Que ce soit pour la gestion intelligente des bâtiments, l’optimisation énergétique ou encore la maintenance. Cette technologie révolutionne des domaines comme la gestion intelligente des bâtiments ou la maintenance prédictive. Les apprentis en BTS Électrotechnique 1ère année ont suivi une formation thématique, alternant théorie et pratique, animée par deux professionnels du secteur. Leur objectif : maîtriser les bases de l’IoT et se préparer aux applications concrètes dans leur futur métier.
Prêts à relever les défis de demainAvec cette formation, les apprentis bénéficient d’une longueur d’avance pour relever les défis des métiers technologiques. Ils acquièrent non seulement des compétences techniques de pointe mais aussi une vision pratique et concrète de l’IoT, ce qui représentera un atout pour leur avenir professionnel. Une initiative qui prouve une fois encore que l’avenir se construit aujourd’hui.La classe de BTS 1
MFR-CFA Saint Etienne de Montluc
Les jeunes face à l'actualité ?
Les secondes SAPAT mènent l'enquête !
Donald Trump, Elon Musk, l'attaque au couteau à Nantes, le PSG en finale, un décès en moto GP... Autant d'actualités auxquelles nous sommes confrontés sans le vouloir. En effet, tout au long des journées, nous devons faire face à des événements assez marquants.
Nous, élèves de seconde, nous nous sommes interrogés sur l'actualité et notre façon de nous informer. Évidemment, les réseaux sociaux tels que TikTok, Instagram sont arrivés en tête mais concurrencés de près par YouTube et le célèbre "Hugo décrypte" qui nous résume et explique l'actu. Mais qu'en est-il des autres jeunes ? Nous nous sommes alors donné pour mission de questionner les jeunes de 13 à 25 ans.
Retour de questionnaires
Plus de 60 % de nos réponses viennent de jeunes âgés de 16 à 18 ans et ils ont répondu à 66,7 % qu'ils se questionnaient quotidiennement sur l'actualité. La plupart sont intéressés par ce qu'il se passe dans le monde car pour eux, c'est important. Nous n'avons pas été étonnés que 72,2 % d'entre eux s'informent sur les réseaux sociaux. TikTok et Instagram sont les principaux réseaux utilisés pour s'informer, les autres étant la télévision et les journaux.
Face à l'actualité, la plupart des gens se sentent indifférents à hauteur de 55,6 %. D'un côté, cela ne nous choque pas car avec la multitude d'informations, on en a tellement trop que cela devient banal. Ils s'informent seulement sur les sujets qui les intéressent le plus. La majorité des gens interrogés vérifie sa source. C'est rassurant !
Et l'IA ?
Nous étions sceptiques dans nos échanges quant à la véracité des informations vues entre les diffamations ou deepfakes. Nous nous sommes alors penchés sur l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) qui peut générer de fausses images.
Suite à l'intervention sur l'IA que nous avons eue en classe, nous avons trouvé intéressant de questionner sur ce sujet d'actualité. Nous avons été étonnés quand nous avons découvert que 55,6 % des personnes interrogées n'utilisent pas l'IA .Certains disent la pratiquer pour leur utilisation personnelle, notamment pour faire leurs devoirs, tandis que d'autres se disent perplexes quant au recours cette nouvelle technologie qu'ils ne trouvent pas utile.
Les jeunes s'informent donc beaucoup via les réseaux car nous appartenons à une génération où nous sommes énormément sur le téléphone. Certains sujets intéressent davantage les jeunes car ils sont beaucoup diffusés sur les réseaux, ils font polémique ou encore le buzz. Cette enquête nous a fait réfléchir sur la manière dont nous nous informons. Nous avons développé également des compétences quant à l'utilisation des questionnaires en ligne et QR code que nous pourrons réutiliser pour de prochains projets !
Les 2de SAPATMFR St Philbert de Grand-Lieu
L'identité des premières Bac Pro SAPAT
Quand la musique devient un miroir de soi : entre création artistique et exploration de l’identité, les élèves donnent de la voix.
Dans le cadre de l’enseignement en Éducation Socio-Culturelle, les 26 élèves de 1re Bac Pro SAPAT ont choisi de travailler sur la thématique de la Musique, parmi les propositions de danse et de théâtre.
Ils ont d’abord exploré l’Histoire de la musique, de la Préhistoire à la période contemporaine, en étudiant son évolution à travers les siècles, les instruments emblématiques de chaque époque, ainsi que les artistes qui ont marqué leur temps.
Puis, au mois de mars, les élèves ont rencontré Sam et Julien, deux intervenants de l’association Kontrat Dixion, spécialisée dans la mise en œuvre de projets créatifs et collaboratifs. Répartis en deux groupes, ils ont chacun composé une chanson originale. Ce projet artistique a été mené en plusieurs étapes : rencontre avec les artistes, écriture collective, découverte et création instrumentale, puis enregistrement des voix.
En parallèle, et dans le cadre de leur programme de Français, les élèves ont travaillé sur le thème de l’Identité. Pour enrichir leur réflexion, ils ont réalisé divers exercices, notamment la rédaction d’un souvenir d’enfance et la création d’un "mode d’emploi" décrivant la manière d’interagir avec eux en fonction de leur personnalité, de leurs goûts et de leurs valeurs.
Ils ont ensuite analysé la chanson « Je suis » de Bigflo & Oli, en étudiant les procédés d’écriture poétique et les nombreux portraits d’individus proposés dans les paroles. S’inspirant de cette œuvre, chaque élève a écrit un couplet commençant par « Je suis ». L’assemblage des textes a donné naissance à une chanson collective, véritable reflet de leur identité de classe.
Pour finir, le jeudi 26 juin, les élèves ont présenté leur projet devant leurs proches. Ils ont interprété les chansons créées avec Sam et Julien, et dévoilé « Je suis 1ère Bac Pro SAPAT », illustrée par une pochette réalisée en classe.
1re Bac Pro SAPAT
MFR Aigrefeuille sur Maine
Apprentissage et passion : le récit d’un jeune électricien
« Bonjour, je m’appelle Melween Dayon Nouteau. J’ai 19 ans et je suis en deuxième année de Brevet Professionnel électricien à la MFR-CFA de Saint Etienne de Montluc. Je fais mon apprentissage chez Kerrouault Elec, à Donges. »
Pourquoi l’apprentissage ?
« J’ai choisi l’apprentissage parce que le système scolaire classique ne me convenait pas vraiment. Je me suis dit : pourquoi ne pas essayer d’allier formation et travail ? C’est, selon moi, le combo gagnant pour apprendre concrètement un métier et évoluer professionnellement. » Un parcours construit étape par étape
Une intégration réussie et une belle évolution depuis son arrivée chez Kerrouault Elec, Melween s’est pleinement intégré et a beaucoup évolué : « En quatre ans, je suis passé du CAP au BP, j’ai gagné en autonomie et je suis aujourd’hui capable de gérer des chantiers seul. » Des souvenirs marquants ? « Voir le travail abouti, propre et fonctionnel m’a apporté une grande satisfaction. Chaque installation réalisée est le fruit d’un travail concret. »
Il garde un regard positif sur son parcours : « Je n’ai pas vraiment de mauvais souvenirs, car j’aime ce que je fais. Cette passion aide à surmonter les difficultés. »
Une relation de confiance avec son maître d’apprentissage
« J’ai une excellente relation avec mon patron, Alban Kerrouault. Il m’a beaucoup transmis et accompagné tout au long de mon parcours. Grâce à lui, j’ai découvert un métier qui me passionne. »
Et après le BP ?
À la fin de sa formation, l’entreprise lui a proposé un CDI : « C’est une belle reconnaissance du travail accompli et une vraie sécurité pour l’avenir. »
Un regard positif sur la MFR-CFA
« La MFR-CFA de Saint Etienne de Montluc m’a énormément apporté, que ce soit techniquement, pratiquement et théoriquement. Le suivi est très bon et les formateurs sont toujours là pour accompagner les apprentis dans leur parcours. »
Son conseil aux jeunes
« Il ne faut pas hésiter à se lancer. J’avais des doutes au départ, peur de me tromper, mais aujourd’hui je ne regrette rien. Il faut savoir saisir les opportunités quand elles se présentent. »
Melween, apprenti BP électricien
MFR-CFA Saint Etienne de Montluc
Une nouvelle boîte à livres installée à Sainte Luce sur Loire
Une belle initiative citoyenne a vu le jour à Sainte-Luce : une boîte à livres a été conçue et installée par les élèves de 2e année de CAP IMTB (Intervention en Maintenance Technique des Bâtiments) de la MFR de Carquefou, sous l'impulsion de Marie-Jo Richard, habitante engagée de la commune.
Une initiative citoyenne
Ce projet a permis de créer une véritable synergie entre différents acteurs : les élèves du CAP, un habitant de Sainte-Luce, la municipalité, et une résidente investie dans la vie locale.
Le bois utilisé pour la fabrication a été généreusement offert par Daniel Giraudeau, sculpteur amateur. Il s'agissait de pin cembro en provenance du Queyras. Ce bois rare et précieux pousse lentement et est prisé en ébénisterie pour sa tendreté, sa faible densité de nœuds, sa teinte miel et son odeur caractéristique, réputée pour ses propriétés insectifuges.
Inauguration
Entièrement fabriquée en atelier par les élèves, la boîte à livres a été inaugurée en présence de Marie-Jo Richard, de Franck Steinmetz (adjoint au maire de Sainte-Luce), et de Daniel Giraudeau.
Un moment convivial et symbolique venu récompenser le travail et l'engagement des jeunes.
CAP IMTB 2e année
MFR Carquefou
Le chef d’œuvre d'Esteban
Au cours des deux ans de formation, les apprentis doivent effectuer un chef-d’œuvre. Voici le projet d’Esteban (apprenti en 2e année CAP menuisier fabricant).
Qui ?
Le projet est individuel mais il prend appui sur les conseils des collègues de l’entreprise d’apprentissage.
Quoi ?
Le projet est de fabriquer un ou plusieurs mange-debout et des étagères pour un commerce de proximité. Pour les matériaux, « je vais faire de la récupération chez le client et dans mon entreprise ». La quincaillerie sera achetée dans un magasin de bricolage.
Où ?
Pour la fabrication, « j'alternerai entre mon domicile et l'atelier de l'entreprise ». Une fois terminé, le mobilier se trouvera dans le commerce et sera alors en service et utilisable.
Quand ?
Tous les croquis, plans et devis doivent être faits pour les vacances de Noël. Récupérer les matériaux en janvier pour, ensuite, se concentrer sur la fabrication de l'ouvrage jusqu'en mai.
Comment ?
Tout d'abord, il faut prendre les cotes et se mettre d'accord avec le client sur l'esthétique et les matériaux désirés. Ensuite, faire des croquis et des plans, lister les matériaux puis faire des devis pour le client.
Pour conclure
« J'ai appris les méthodes de travail en général et je suis capable de travailler en autonomie dans les domaines où je suis à l'aise. Dans le futur, il faudra élargir mes connaissances dans certains domaines et apprendre à avoir un rythme de travail plus rapide, sans pour autant perdre en logique et lucidité. C’était une bonne expérience professionnelle. »
Esteban
MFR Clisson
Chantier drainage à la MFR
Le terrain qui nous permet de faire du sport en veillée devient impraticable. Gorgé d'eau lors des hivers pluvieux, il est très abîmé.
L'objectif de notre projet de classe en 1re Bac Pro Agroéquipement est donc de le rendre utilisable pour nos moments de détente.
Comment procéder ?
Nous avons pensé le drainer pour faciliter l'évacuation des eaux de pluie et améliorer la stabilité du sol. Pour ça, on a pris des mesures, fait plusieurs estimations de coûts de chantiers pour sélectionner le plus rentable. Le laser nous a permis de calculer les niveaux de pente des tranchées. On a posé des drains, avant de remplir les tranchées de terre.
Les difficultés principales étaient les conditions météorologiques défavorables en fin de semaine, et le terrain argileux, très collant et lourd à travailler avec la mini-pelle. Mais on a observé la texture argileuse du sol qui le rend imperméable. Une fois le drainage réalisé, nous avons préparé le sol avec rotovator et vibroculteur, et semé du ray-grass.
Bilan de l'activité
Très bon travail d'équipe ! Mais on s'est rendu compte que nous avions mal travaillé le sol. On va donc, à la rentrée prochaine, retravailler le sol pour refaire le semis.
1re BAC PRO AGROEQUIPEMENT
MFR Val de Logne, Legé