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N° 18 - Septembre 2018 | www.lycee-notredame.fr |
Une année riche en sorties culturelles pour les littéraires : du théâtre au musée d'Orsay
Les classes de 1L et TL ont eu le plaisir d'assister à plusieurs représentations théâtrales, tout au long de l'année. En effet, les aînés sont allés découvrir l'œuvre originale de Nathalie Béasse, Le Bruit des Arbres qui tombent. « La nature s'y invite avec force et douceur, plongeant le spectateur dans un univers étrange. (...) La pièce offre toute sa subjectivité au regard du spectateur, alors invité à laisser libre cours à son imagination et à ses interprétations. » Les 1L ont, quant à eux, eu l'honneur d'assister à la comédie-ballet de Molière, Monsieur de Pourceaugnac : « Cette pièce, considérée comme l'une des plus sombres de Molière, s'avère être un parfait mélange de musique et de chorégraphies, rythmant les mésaventures de Monsieur de Pourceaugnac, un provincial égaré dans la capitale. » Enfin, le mardi 5 juin, cette même classe de littéraires s'est rendue à Paris, pour une journée placée « sous le signe de la politique et de l'art. » La matinée fut en effet dédiée à la visite de l'Assemblée nationale, aboutissant par un temps d'échange avec les collaborateurs d'une députée. Après un pique-nique au bord de la Seine, ils se sont rendus dans le somptueux musée d'Orsay, pour une immersion entre Van Gogh et Monet. Un élève retrace cette journée dans la capitale.
Carolina : les pieds dans l'eau à Saint-Nazaire
L'assistante d'espagnole, Carolina, nous livre ses impressions, en français et en espagnol, sur Saint-Nazaire, « cette ville, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, a beaucoup de charme. ». Ainsi que des petits détails ayant fait la différence : « La Chandeleur et ses crêpes. Une excursion à Vannes et à Nantes » et sur ses élèves, tous différents « Timides, audacieux, prudents, curieux, mesurés, amicaux, bavards ».
La magie de notre ville portuaire, elle l'a trouvé « en su playa y en sus increíbles atardeceres. En sus aguas oscuras y sus cielos variados. (...) »
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Le danger des sectes et leurs conséquences néfastes
Quelques mois avant d'être lâchés dans le post bac, une classe de TS2 reçoit une intervenante, Dominique Hubert. Elle est sollicitée par Mme Squiban, afin de les sensibiliser sur les groupes sectaires et leur conséquences néfastes. « Le mode opératoire des groupes sectaires est simple et bien rodé : séduire, faire miroiter de belles promesses, puis s’engouffrer dans la moindre faiblesse, entraîner une dépendance et finalement ficeler et isoler l’individu, créer une rupture avec le reste du monde. ».
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Cap sur Gloucester, dans le sud-ouest de l'Angleterre
Les lycéens de Notre-Dame se sont lancés dans un voyage culturel et sportif, à destination de Gloucester, une ville portuaire du Sud-ouest de l'Angleterre. Plusieurs secondes témoignent de ces quelques jours en terre anglophone. « L'ambiance durant le voyage était très positive ». Oxford, une ville universitaire incontournable : « Des espaces verts immenses d'où se dégagent une atmosphère très particulière, digne des contes d’Harry Potter. ». « On a fait une initiation au golf, aux Brockhampton Court Golf Complex à Churchdown »
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Trucs et astuces pour une rentrée scolaire zen
Bonjour à toutes et tous. Cet article est à destination des nouveaux lycéens !
Bonjour, nous sommes trois anciennes élèves de seconde du lycée Notre-Dame d’Espérance.
En cette fin d’année scolaire, nous devions rédiger un article dans le journal du lycée, dans le but de donner des conseils, à vous, les futures secondes.
Cette rentrée vous angoisse ?
Sachez que les années lycée sont, pour la plupart des gens, les meilleures années d’études. En effet, les premières semaines dans un nouvel établissement peuvent être compliqués car il y a un temps d’adaptation à passer, mais, cela est différent pour chaque personne.
De plus, la plupart des élèves sont d’accord pour dire que le lycée est très différent du collège, mais elle reste une étape importante.
Pour beaucoup de lycéens ces trois années sont des années décisives pour leur futur parcours professionnel.
Afin de savoir au maximum les meilleures conseils à vous donner pour vous rassurer et vous assurer une belle année tout en réussite, nous avons rédigé un questionnaire comportant 7 questions.
Les sept questions
Les questions étaient les suivantes :
- Lors de votre entrée au lycée, comment vous sentiez-vous ?
- Connaissiez-vous des personnes dans votre classe ? Et dans le lycée, en général ?
- Maintenant, êtes-vous intégrés ? Avez-vous eu du mal ?
- Le lycée change-t-il beaucoup du collège ?
- Préférez-vous le lycée ou le collège ?
- En arrivant au lycée, avez-vous eu des conseils de votre entourage ? Si oui, lesquels ?
- Quels conseils donneriez-vous aux prochains lycéens ?
Ce questionnaire nous a donné les réponses attendues. En effet, la majorité des lycéens étaient stressés, à l’idée de rentrer au lycée, mais ils connaissaient au minimum une personne dans l'établissement. Une grande partie des lycéens connaissaient aussi quelqu’un dans sa classe.
Tous les élèves ont réussi à s’intégrer avec peu de difficultés.
De plus, le questionnaire nous a révélé que les élèves trouvent que le lycée change beaucoup du collège par la quantité de travail demandé, par la maturité des élèves et par l’autonomie et la liberté donnée.
Les conseils qu’ils ont reçus sont les mêmes que ceux que l’on va vous donner.
Stress
En plus du stress généré par la nouvelle année scolaire commencant, il n’est pas rare de se sentir seul(e) durant cette période.
Se trouver dans un nouvel environnement et dans une classe dans laquelle on ne connaît personne ou presque, n’est pas toujours simple. Découvrez quelques astuces pour s’intégrer facilement :
Intégration, easy !
A la rentrée, il faut oser aller vers les autres, lors de travaux en groupes, ou lors des événements pour accueillir de nouveaux élèves.
Il ne faut pas hésiter à faire le premier pas et proposer des activités.
Les clubs dans ce lycée sont un bon moyen pour se faire des amis.
Vous pouvez aussi vous faire des sorties entre amis pour décompresser le week-end, c’est aussi un moyen de faire de nouvelles rencontres.
Parfois la famille nous rassure le soir en rentrant des cours, il ne faut pas hésiter, lors de moments privilégiés comme le dîner, de parler de nos craintes au lycée concernant les cours ou bien sur nos amis.
Si vous êtes à l’internat, sachez que l’intégration aux autres est encore plus facile, de notre point de vue, car nous vivons en communauté, tout au long de la semaine. Les liens se renforcent encore plus vite.
De plus, il y a une ambiance chaleureuse et studieuse, les plus âgés peuvent nous aider pour nos devoirs, sous forme de tutorat. Les premières semaines sont difficiles, mais on s’habitue assez rapidement à ce nouveau rythme.
Apprentissage
Si se sont les cours qui vous tracassent, vous pouvez tester différentes formes d’apprentissage :
Réciter son cours, faire des exercices pour apprendre, recopier son apprentissage sur les fiches bristols, prendre des notes, mais il faut le faire le soir même du cours, pour que ta mémoire garde en tête tes cours passés.
Trouves tes propres outils qui te permettent de mémoriser tes cours : dessines, fais des cartes mentales, raconte ta journée à quelqu'un et ça va se faire (pratiquement) tout seul !
Il faut aussi savoir gérer son temps et être efficace à la maison. Tout étudiant nécessite du calme pour pouvoir s’organiser et ainsi avoir de la méthode.
Surtout ne pas se déprimer à l’annonce d’une mauvaise note car c’est un « baromètre » indiquant, si vous avez travaillé suffisamment ou non.
Voilà nos conseils pour votre année de seconde.
Bonne rentrée à vous !
Laurene ANDRIC,
Marion BROSSEAU
et Jeanne DAVID.
Tableaux parisiens
Retraçons la journée "iconique" des 1L, à Paris, sous le signe de la politique et de l'art.
En ce mardi 5 juin 2018, c'est très tôt que les 1L se sont levés, mais pour une journée qui valait cet effort : en effet, les élèves ont pris un train direction Paris, en cette fin d'année scolaire.
Une visite de l'Assemblée nationale, suivie du musée d'Orsay, sont au programme de cette journée et l'annonce de ce projet de voyage, organisé par le professeur d'histoire, Mme Galipeau, a tout de suite réjouit les littéraires. Nous avons toujours été déterminés à y participer, malgré parfois quelques changements imprévus.
Arrivée et début de visite
Après plusieurs heures de trajet en train, puis en métro, c'est sous un temps très pluvieux que sont arrivés les 1L, devant le bâtiment de l'Assemblée nationale. Situé dans le VIIe arrondissement, le palais Bourbon s'impose face à la Seine et à la place de la Concorde, mais il était malheureusement peu visible ce jour là, à cause de travaux sur la façade.
La visite guidée commence par une vidéo explicative du rôle de l'Assemblée nationale, de ses députés, qui forment le Parlement de la République Française, avec le Sénat. Ensuite, les élèves ont pu découvrir les différentes salles majestueuses du palais, en commençant par la rotonde d'Alechinsky, la salle des pas perdus, puis la salle des quatre colonnes ; ces deux dernières salles, accédant à l'hémicycle, sont les lieux d'interviews des députés.
Entrée dans le lieu historique
Après un petit aperçu du jardin et une rapide rencontre avec le charismatique député et mathématicien Cédric Villani, la visite s'est poursuivie par le fameux hémicycle, ou "salle de séances". Le lieu majeur de lAssemblée nationale où l'on débat, amende et vote les lois. Cette salle n'était pas très remplie ce matin là, mais, il était intéressant de pouvoir y entrer et assister à une séance, durant quelques minutes.
Des pièces uniques
La visite de lAssemblée s'est terminée par la découverte de la salle des conférences et de la magnifique bibliothèque, riche, grâce à certains ouvrages originaux : comme le procès de Jeanne d'Arc, des écrits de Jean-Jacques Rousseau ou encore un calendrier aztèque.
Après cette visite guidée très enrichissante, les élèves ont pu brièvement rencontrer la députée de notre circonscription, Mme Audrey Dufeu Schubert, puis discuter plus longtemps avec deux de ses collaborateurs parlementaires, autour de petits fours.
Le vaste musée d'Orsay
L'après-midi, après une pause déjeuner au bord de la Seine, l'heure est à l'art pour la classe de 1L qui s'est rendue au prestigieux musée d'Orsay.
Celui-ci étant très grand, il faut bien plus d'une après-midi pour en faire une visite complète. Mais cela n'a pas empêché les élèves d'être fascinés par les oeuvres d'art, peintures ou sculptures, présentes dans ce lieu somptueux, ancienne gare construite pour l'exposition universelle de 1900.
Des expositions riches
On retrouve dans ce musée, des oeuvres passionnantes de Van Gogh, Monet, Courbet, Renoir, Rodin pour ne citer que les plus célèbres, et c'est en visite libre que les élèves littéraires ont admiré cette abondance d'art.
Puis la visite s'est termiée, tout comme la journée, puisqu'il était l'heure pour les élèves de rentrer. Ce petit voyage aura été plaisant et instructif pour tous, et il aura parfaitement bien conclu une merveilleuse année, avant de se lancer dans les premières épreuves du bac.
Antonin ROUSSEAU.
1L
Le journal des internes
Témoignages d'internes sur leur lieu de vie, au sein du lycée.
Tutorat
C'est un atout très important de l'internat permettant aux élèves de seconde en difficultés de recevoir de l'aide par les premières. Malheureusement, le tutorat ne dure pas assez longtemps, seulement 4 mois. Pour autant, les internes ayant bénéficié de cette aide ont augmenté leur moyenne générale.
Rénovation
L'internat des garçons sera rénové pour un résultat plus moderne, en juin 2018. Les filles attendent avec impatience leur tour !
Nos 45 min gagnées
Les élèves de seconde ont voté ! Les 45 minutes après le dîner sont supprimées grâce aux bons résultats scolaires de ces derniers.
Les internes peuvent maintenant choisir, soit ils restent 45 minutes au CDI, soit ils peuvent demeurer dans leur chambre.
Glagla
Les filles de secondes de l'internat se sont plaintes de l'eau des douches qui est soit brûlante en début de soirée, ou au contraire gelée.
Injustement, nous trouvons désagréable après notre journée de cours, de se doucher à l'eau gelée.
La communication a déjà été faites aux surveillants et à la maîtresse de l'internat, mais ils ne peuvent, pour l'instant, agir positivement à ce problème.
Anecdote
Les garçons , sans doute un peu trop énervés, ont décidé à plusieurs reprises d'organiser des batailles d'eau et d'oreiller.
Ils ont renversés de l'eau dans les couloirs et s'amusaient à glisser sur le sol. Très rapidement, ils nettoyaient avant que leur surveillant ne les surprennent.
Un jour, il faisait une bataille d'oreillers et leur surveillant est arrivé par surprise, ils ont alors tous accouru dans leurs chambres.
Un interne n'ayant pas compris ce qu'il se passait donna un coup d'oreiller dans... la tête du surveillant.
Pris en flagrant délit !
Internes seconde 7
L'APEL : plus qu'une association
L’Apel n’est pas seulement une association propre à chaque établissement, elle est un mouvement national. Les parents d’élèves, membres de cette association, peuvent ainsi prolonger leur rôle d’éducateur au sein de l’établissement scolaire.
L’Apel apporte une aide importante aux parents : comme un accès à un magazine, un site internet, ou une plateforme téléphonique.
Elle permet de représenter les parents d’élèves à tous les échelons de l’enseignement catholique.
Au niveau de l’établissement tout d’abord, l’Apel est présente pour le conseil d’établissement, les conseils de classe, de discipline et au sein de l’organisme de gestion.
Aux niveaux académique et départemental, elle est présente pour décider de la répartition des moyens entre les établissements via le Caec et le Codiec. On la retrouve également pour les commissions d’appel diocésaines et l’Urogec et Udogec.
Enfin, à un niveau national, l’Apel transmet les demandes des parents d’élèves et participe à la rédaction des textes officiels édités par le Secrétariat général de l’Enseignement catholique. Elle peut être consultée par l’Assemblée nationale, les ministères et le Sénat.
C’est grâce aux nombreuses années de lutte menées par cette association dans l’enseignement catholique, que les écoliers et étudiants de France peuvent obtenir chaque jour davantage de liberté et de moyens financiers.
Au sein du lycée, l'Apel joue un rôle important et se montre proche des élèves et de leurs parents en étant présente aux portes ouvertes. Elle est le lien indispensable menant à l'élaboration et à la réalisation de nombreux projets. Par ailleurs, son rôle auprès des élèves ne se limite pas qu'aux lycéens, elle finance les abonnements nécessaires au BDI, permettant ainsi aux étudiants de se renseigner sur leur avenir.
Capucine COUDRIER.
Algosolys scrute les microalgues
Le mercredi 16 mai dernier, nous avons visité la plateforme de recherche et développement Algosolys à Saint-Nazaire, près de l’université de Gavy.
Pourquoi cette visite ?
Le rôle de cette plateforme est de faire le lien entre le laboratoire et l’industrie en trouvant des solutions pour utiliser les avancées scientifiques à échelle industrielle. Cette plateforme est spécialisée dans les microalgues.
Cette visite s’inscrit dans notre projet Erasmus + ; des élèves allemands, hongrois et roumains visiteront Algosolys le mardi 5 juin.
Elle nous prépare aussi au concours d’éloquence, en anglais, qui se déroulera à Nantes le lundi 28 mai, sur le thème Sea, sun and algae.
Qu'est-ce que c'est ?
Les microalgues font partie du phytoplancton et sont la base de la chaîne alimentaire : elles sont mangées par le zooplancton, lui-même mangé par de petits poissons etc.
Les microalgues sont des espèces végétales qui utilisent la photosynthèse et le CO2 pour se développer.
Des utilisations multiples
Alors que depuis plusieurs années on se pose des questions quant à nos capacités de nourrir neuf milliards d'humain (voir plus !) en 2050 et à remplacer le pétrole, qui va s'épuiser, les algues semblent destinées à aider pour résoudre ces problèmes majeurs.
Elles sont utilisées depuis quelques années dans des produits cosmétiques et de nouvelles utilisations sont en recherche : compléments alimentaires, plastique, biocarburants, goudron…
Cultiver suffisamment
Ces technologies sont pour certaines déjà avancées : un avion a volé au bio kérosène, une poignée de complément alimentaire à base d'algue contient autant de protéine que 350g de boeuf. Cependant, il faut pouvoir cultiver des algues en quantités suffisantes.
Pour cela, Algosolys a mis au point un Raceway, qui a la forme d’un circuit de course dans lequel les algues se développent dans 4 000L d’eau, qui tournent constamment.
Mais avant ça, elles se développent dans de faible quantité : un bécher de 50 ml, puis dans un "réacteur" d'environ 100ml…
En tout, ce sont quatre étapes intermédiaires qui sont nécessaires pour passer de 50ml à 4 000L, car sinon, elles seraient trop diffuses pour pouvoir se développer. Une fois dans le Raceway, il leur faut une semaine d’adaptation puis la culture atteint la maturité en environ un mois, selon les saisons.
Tout le monde y trouve son compte
De plus, des entreprises payent des taxes lorsqu’elles rejettent du CO2, molécule dont ont besoin les microalgues.
Des techniques de récupération de CO2 sont en train de se mettre en place pour après l’utiliser dans les cultures d’algues. Même chose pour les chaudières d’immeuble, qui rejettent du dioxyde de carbone.
Enfin, Algosolys a construit un petit bâtiment avec une façade en verre. Cela fonctionne un peu comme un aquarium dans lequel les microalgues se développent. Cela peut isoler le bâtiment du froid l’hiver et protéger du soleil l’été. Un immeuble va être construit sur ce modèle prochainement à Paris.
Finalement ?
Les microalgues sont peu connues du grand public car peu utilisées. Avec leurs qualités multiples, elles peuvent contribuer à faire baisser la pollution, remplacer le pétrole, isoler l'habitat, révolutionner l'alimentation…Les algues sont capables de faire de grandes choses pour notre avenir.
Alexis GABORIAU. 2D5
Conférence au lycée : Hervé Elie Bokobza
Février 2018, nous avons accueilli au lycée le conférencier, écrivain et enseignant Hervé Elie Bokobza.
Nous avons commencé par évoquer la laïcité, fondée sur quatre piliers : la liberté, la séparation entre l'Eglise et l'Etat, la neutralité de l'Etat, et l'égalité.
En 1905, était votée la loi sur la laïcité. En 2004, une nouvelle loi est votée en interdisant les signes ostentatoires à l'école.
Pourquoi interdire de montrer sa religion ?
Cette loi est liée à un problème avec les élèves, notamment les jeunes filles qui venaient voilées en cours. L'école aide à grandir, à se forger une personnalité. Comme en famille, l'enfant doit se confronter à des règles qui ne lui retirent en aucun cas sa liberté, mais l'aident au contraire à en faire bon usage, une fois adulte.
M. Bokobza considère l'école comme « une laïcité en devenir ». Un enfant possédant un signe d'appartenance religieuse trop important se ferme aux enseignements de son professeur. Il précise « l'autorité d'enseignement doit rester celle du maître ».
Mais alors, qu'est-ce qu'un signe religieux trop marqué ?
Les élèves peuvent discuter librement de leurs croyances. Cela leur apprend la tolérance et les aide à se forger une culture. Mais les signes religieux relèvent de la pratique religieuse, qui doit être réservée aux lieux de culte.
Pourquoi dans notre calendrier, les fêtes chrétiennes sont seules à être fériées ?
L'écrivain explique qu'on a tendance à croire que la laïcité, et donc la neutralité, devrait mener à faire table rase du patrimoine. La France, historiquement, est un pays plutôt chrétien. La religion se fonde sur la foi, se constitue de croyances et de dogmes. Mais elle est aussi constitutive d'un patrimoine, d'une culture, d'une histoire qui n'ont rien à voir avec les croyances.
Finalement, la France n'est pas de religion chrétienne, mais en revanche son patrimoine est chrétien. De ce fait, les fêtes chrétiennes ont un aspect, certes religieux à l'origine, mais font avant tout parties de ce patrimoine français. Il explique que « les supprimer reviendrait à gommer la culture française ».
Y-a-t-il une différence entre quelqu'un qui critique une religion et quelqu'un qui s'en prend à ses membres ?
M. Bokobza prend l'exemple de l'affaire Charlie Hebdo. Certains considèrent que ce journal va trop loin dans la liberté d'expression en se moquant ouvertement des religions, comme l'islam, par exemple. Pourtant, comme le précise l'écrivain, ce journal est critique envers toutes les religions, « on peut penser ce qu'on veut tant que l'on n'atteint pas l'Homme ».
ll y a une différence entre critiquer la religion bouddhiste et faire l'apologie d'une attaque contre des personnes bouddhistes. Il précise « il faut distinguer l'individu de son appartenance ». M. Bokobza explique que si l'on interdit les caricatures de religions, on peut nuire à la liberté de penser. Il cite le philosophe Spinoza « la paix civile sera garantie quand chacun pourra s'exprimer librement ».
J'ai trouvé cette conférence vraiment intéressante, vivante et interactive. Son contenu était non seulement riche, mais surtout enrichissant. J'ai beaucoup apprécié la personnalité de M. Bokobza. Il est capable de nous exposer ses idées avec malice, tout en nous encourageant à évoquer les nôtres.
Abordant avec une facilité déconcertante des thèmes souvent difficiles d'accès, son regard bienveillant éclaire le monde qui nous entoure.
Capucine COUDRIER. TL

Sectes : attention, danger !
Quelques mois avant d'être lâchés dans le post bac, notre classe de TS2 reçoit une intervenante, Dominique Hubert. Elle est sollicitée par Mme Squiban afin de nous sensibiliser sur les groupes sectaires et leur conséquences néfastes.
« Il avait 17 ans et… un cancer. Sa mère, psychologue, faisait partie d’un groupe de personnes qui considèrent qu’une maladie se combat par la seule volonté de l’esprit. Sous la pression des proches et du procureur, elle dut choisir : soigner son fils ou perdre sa garde.
Le jour de ses 18 ans, il arrêta les soins, convaincu par les propos de sa mère. Il meurt un an plus tard, d’un cancer qui, bien traité, se guérit 9 fois sur 10. »
Rompre avec le monde
Les mots s'enchaînent, rappellent les faits divers des journaux. Ces récits nous paraissent loin, mais, doucement, ils éveillent notre attention.
Des histoires comme celles-ci, Dominique Hubert, en entend tous les jours. Elle fait partie de l’ADFI, l’Association de Défense des Famille et de l’Individu, victimes des sectes. Parce que les sectes laissent dans leurs sillages, des vies brisées, manipulées, détruites, son rôle est plus que nécessaire. Le mode opératoire des groupes sectaires est simple et bien rodé : séduire, faire miroiter de belles promesses puis s’engouffrer dans la moindre faiblesse, entraîner une dépendance et finalement ficeler et isoler l’individu, créer une rupture avec le reste du monde.
Les jeunes, cibles privilégiés
Les éléments, qui nous sont apportés, suscitent de vifs débats entre les élèves, des rires, aussi, face aux caractéristiques de certaines sectes : notamment pour celles qui se pensent à demi-extraterrestres. Si ces témoignages font autant résonance, c’est que, nous, les jeunes, sommes les cibles privilégiées de ces organisations vicieuses. Nos rêves de changer le monde, notre envie de trouver notre place, font de nous des proies idéales.
La drogue et l'alcool
En fait, les sectes, c’est un peu comme la drogue ou l’alcool, nous y plongeons pour trouver un échappatoire, nous pensons maîtriser la situation jusqu’au jour où nous souhaitons en sortir...
On s’y brûle, alors, les ailes et on y perd ses proches, sa liberté et, parfois même, la vie.
Agathe BARNABE. TS2
Une expérience en classe de seconde
Le groupe NAC (Neurosciences Adaptées en Classe) du lycée réfléchit à la façon de faire entrer les neurosciences dans les pratiques en classe.
Pendant l’année 2018, des professeurs de Notre Dame d’Espérance (Mmes Arvanitis, Campagne, Forlodou, Guillemin, Lesage, Proutière et M. Giroud) se sont réunis régulièrement pour réfléchir à la façon de faire entrer les neurosciences dans les pratiques en classe.
Ce n’est pas une question de mode, mais bien pour essayer des outils permettant d’adapter l’enseignement et d’apporter des solutions aux élèves qui ont besoin d’aide.
Le CDI s'est enrichi
Certains des adultes impliqués dans le projet ont déjà suivi une formation sur le fonctionnement du cerveau, notamment, en ce qui concerne les apprentissages. Des documents ont été mis à disposition de tous, pour permettre les apports théoriques nécessaires et des exemples de réalisations dans d’autres établissements. Des documents issus de publications dans diverses revues en lien avec l’enseignement complètent ce dossier de ressources.
Le CDI s’est doté d’un certain nombre de livres sur le cerveau, la mémoire et l’attention.
C'est, effectivement, sur ces thèmes que les apports de neurosciences sont le plus important, mais aussi sur la place de l’erreur et le feed-back : donc sur l’évaluation, ainsi que sur le rôle des émotions, du stress sur les apprentissages…
Pas de révolution
Il ne s’agit pas de faire la révolution dans les cours, mais d’introduire, petit à petit, des éléments issus des neurosciences et de la psychologie cognitive.
Les thèmes privilégiés pour cette première année seront ceux de la plasticité cérébrale et de la mémoire.
Les professeurs de l’équipe pourront utiliser, dans une classe de seconde, des outils issus des neurosciences éducatives. Concrètement, les élèves bénéficieront notamment d’apports en AP par leur professeur principal, qui présentera le fonctionnement et les outils aux élèves, avec l’appui éventuel d’autres professeurs.
Le support sera un prezi (logiciel de présentation du type Powerpoint). Il sera mis à disposition des autres professeurs qui voudraient l’utiliser, dans d’autres classes.
Chaque professeur fera référence aux neurosciences et utilisera des outils communs tels que Plickers, qui permet de préparer des Quiz rapides, où les élèves présentent leurs réponses grâce à un QR-code que le professeur flashe grâce à son téléphone. Les résultats s’affichent au tableau, grâce au vidéo projecteur.
L’outil permet un suivi global des résultats ou par élève.
L’idée est de permettre la répétition des notions à retenir, essentielle à la mémorisation, mais de façon à ne pas affecter négativement la motivation. D’autres outils peuvent être utilisés tels que les fiches, les cartes mentales, les flash cards, les croquisnotes, les associations, catégorisations, indices récupérateurs…
L’équipe se réunira régulièrement pour faire le suivi du projet.
I C
Monsieur de Pourceaugnac au théâtre
Le jeudi 15 février, plusieurs classes se sont rendues au théâtre de Saint-Nazaire, assister à une comédie-ballet.
Monsieur de Pourceaugnac est une comédie-ballet écrite à Chambord en 1669, pour le pur divertissement du roi, fruit de l'inspiration de Molière et Lully.
Cette pièce, considérée comme l'une des plus sombres de Molière, s'avère être un parfait mélange de musique et de chorégraphies, rythmant les mésaventures de Monsieur de Pourceaugnac, un provincial égaré dans la capitale.
Le mariage, l'argent, la maladie...
La pièce reprend quelques thèmes chers au dramaturge : le mariage, l'argent, la maladie... « Arrivé de Limoges pour épouser la jeune Julie, Pourceaugnac est aussitôt la proie de Sbrigani et Nérine, gens d’intrigue payés par l’amant de la belle pour empêcher ce mariage arrangé.
Livré tour à tour à des médecins, un apothicaire, une femme picarde, une autre languedocienne, des gardes suisses et des avocats, un exempt et deux archers, Pourceaugnac alors perdu n’aura d’autre solution que de fuir Paris, travesti en femme… ».
Une mise en scène audacieuse
Le metteur en scène Clément Hervieu-Léger, a fait le choix d'une mise en scène dynamique, déjantée et bien évidemment comique.
C'est un choix d'autant plus audacieux, qu'il place cette histoire dans le Paris de la fin des années 50. À cette époque, la différence entre la province et Paris est encore importante, et il n'était pas rare que certains n'y est jamais mis les pieds.
Les mariages arrangés étaient encore fréquents, bien que les jeunes filles soient de moins en moins décidées à s'y soumettre.
Enfin, de nombreux immigrés italiens ont gagné la France après la guerre ; continuant de parler entre eux leur langue maternelle. Cela explique l'apparition de cette langue glissante à plusieurs reprises, notamment lors de la scène représentée sur la photo ci-joint.
Le décor grisâtre et sans vie prend de la couleur : grâce aux costumes d'époque vifs et aux jeux de lumière.
Les autres particularités de ce décor sont le changement à vue opéré à plusieurs reprises au cours de ce spectacle, et son ambivalence adaptée au rythme frénétique de la pièce.
La pièce est une véritable cuisine des registres : le comique (notamment de gestes et de situation) est important, malgré la présence de certaines scènes angoissantes, comme la rencontre médicale.
Le ton est aussi critique : toutes les professions de l'époque, médecin, notaire, avocat, et même certains mœurs, comme la polygamie, passent au crible de Molière.
Des comédies polytechniciens
Dans Monsieur de Pourceaugnac, les comédiens sont ce que l'on pourrait appeler, des polytechniciens.
Ici, chanteurs, musiciens et danseurs deviennent des comédiens à part entière.
L'orchestre occupe un rôle conséquent à lui seul, puisque la musique ne joue pas qu'un simple rôle d'ornement, elle fait totalement parti de la dramaturgie de la pièce, au même titre que les répliques.
L'objectif du metteur en scène était que l'on ne puisse plus distinguer les chanteurs, des comédiens.
C'est donc de la longue et périlleuse perte d'identité de Monsieur de Pouceaugnac, qui finira par devenir fou, fuyant la capitale sous l'apparence d'une femme, que la pièce témoigne.
« Un spectacle joué, chanté et dansé avec insolence, jeunesse et vivacité… malgré les siècles ! », d'après le théâtre de Saint-Nazaire.
Chloé GRANGIENS. 1L
Sortie au théâtre en terminale L
Le 16 janvier, la classe de TL a assisté à la nouvelle pièce de Nathalie Béasse : Le Bruit des Arbres qui tombent.
Les tableaux sont très originaux et se construisent à partir de différents matériaux. On retrouve sur scène tantôt une immense bâche, tantôt de la terre, de l'eau, ou même des morceaux de bois. Les acteurs, brillants dans leurs interprétations, proposent d'excellentes performances : de marionnettistes habiles pour faire danser la bâche, à des orateurs polyglottes, lisant des extraits d'oeuvres littéraires ; ils s'adaptent à tous les rôles, avec un talent notable.
La scène est occupée de multiples façons.
La nature s'y invite avec force et douceur, plongeant le spectateur dans un univers étrange.
Une voie ouverte aux interprétations
La pièce offre toute sa subjectivité au regard du spectateur, alors invité à laisser libre cours à son imagination et à ses interprétations.
De multiples langues sont parlées, exposant la fragilité de l'Homme et l'absurdité de sa vie. Nous vivons entourés de personnes que nous voyons chaque jour tout en étant incapables de les comprendre.
Ainsi que les quatre personnages dansent sans même réfléchir, les uns reproduisant les mouvements des autres, nous imitons ce qui nous entoure, sans jamais prendre conscience de nos actes.
Notre vie est une danse effrénée, de laquelle le seul moyen de s'évader est de réaliser l'absurdité de son existence.
Face aux regards des autres, nous menons notre existence absurde sans que rien de cela n'ait un sens. Parfois, nous essayons de nous insurger et de lutter contre cette société de consommation, contre l'ineptie de notre destinée.
Ainsi les personnages jettent vers les cieux une multitude de vêtements qui finissent toujours par retomber auprès d'eux, dans l'essoufflement d'un espoir vain.
Un rappel de la Shoah ?
Certains des spectateurs ont vu à travers tout ceci un rappel de la Shoah. Même si cela ne m'était pas venu à l'esprit tout de suite, il est vrai que le rapprochement est possible.
A un moment, une femme hurle le nom de son enfant, pleine de désespoir.
A un autre, un vieillard assis sur une chaise, récite comme une machine les descendants d'Abraham, alors qu'il se déshabille lentement sous un filet d'eau indolent et inéluctable, naturel et dégradant. Rappel des douches dans les camps d'extermination ?
De la même façon, les acteurs dansent d'une manière ridicule en retirant leurs vêtements, ainsi que les Juifs devaient s'adonner à des sortes de parades humiliantes sous les regards acerbes des Nazis. Est-ce pour cela que, nous spectateurs, les observant comme ils le firent, ressentons au fond de nous une forme de culpabilité étouffante ?
La pièce oscille entre le morbide et le comique, et pousse le spectateur vers un sentiment de malaise profondément dérangeant. Devant certaines scènes, on se retrouve perdus, ressentant parfois au fond de soi une envie de rire, sans savoir s'il est légitime, ni moral.
Peu importent les objectifs de Nathalie Béasse, le principal est que chacun y ait un peu vu sa propre histoire, une histoire aliénante du monde absurde dans lequel nous évoluons.
Finalement, nous sommes écrasés par le poids de la fatalité, étourdis par les mouvements brusques et les paroles vaines, effarés de ce qu'est le monde sans que nous ne puissions rien y faire.
Nous observons en silence et subissons l'effroyable et fascinante absurdité de la vie.
Capucine COUDRIER. TL
Midi musical au lycée
Le jeudi 31 mai, les trois associations humanitaires du lycée : Inde et vous, Grégoire, Kassoumaye, se sont unies, afin de proposer un moment convivial, à tous les lycéens avant les départs et les examens.
Aidés par Mme Squiban, nous avons mis en place des stands pour présenter les associations et donner envie de nous rejoindre.
Bonbons, boissons et objets d’Afrique et d’ Inde étaient proposés .
Les artistes ont pris place !
Entre midi et 13h30, le gymnase ressemblait à une salle de fête.
Pari réussi : la bonne ambiance était au rendez-vous ! RChanteurs, violonistes, pianistes, danseurs : ils nous ont tous enthousiasmés par leurs talents.
Les jeunes ados de l'école de St-Nazaire, Chrysalide, scolarisant de jeunes autistes, étaient aussi présents. Ils ont touchés de nombreux élèves avec leurs chants et leur danse. Nous nous sommes sentis bien petits et parfois ridicules de ne pas oser chanter, devant ces ados autistes et si joyeux. Nous avons promis de recommencer l’an prochain ces paris fous.
Nous avons tous passé un super moment dans ce gymnase transformé en salle de concert, mais un midi ce n’est pas suffisant, donc à refaire et à très vite !
Léo BLANDIN. Responsable de l’association Inde et vous, TL
5 minutes de lecture : un grand pas pour la planète !
Traitons efficacement une problématique majeure pour notre survie à tous dans laquelle, chacun à son échelle, peut agir concrètement... Neyrelle Rivalin, élève de première ES, nous fait partager sa réflexion sur ce sujet.
Depuis des décennies, une nouvelle ère se fait attendre, une nouvelle ère de consommation et de production humaine... Nous savons tous dans quelle optique se trouve aujourd'hui la plupart des pays pour promouvoir notre survie et celle des générations à venir, vous l'aurez tous deviné, je parle bien, du développement durable. Il est vrai que ce thème est mainte fois étudié et peut paraître rébarbatif, cependant certains problèmes ne peuvent pas se permettre de l'être ! Au cœur des débats, la présence d'huile de palme dans nos produits alimentaires et dans notre énergie (60 % de l'huile de palme importée en Europe est destinée à l'énergie).
Conséquences et solutions ?
Dans la consommation mondiale des graisses et des huiles, elle est, sans contestation, une des plus prisées de par sa résistance à la cuisson, sa rentabilité, puisque la production d'un palmier à huile s'élève à 40 kg d'huile par an pour 30 ans de vie. Elle requiert moins d'espace pour sa production et s'affiche pour un prix bien inférieur par rapport aux autres huiles.
Risques sanitaires
En contenant près de 50 % d'acides gras saturés, cette huile nous met tous en danger, en augmentant les risques de maladies cardiovasculaires . De plus, sa popularité dans la consommation renforce le problème, étant omniprésente, on ne peut pas contrôler la quantité ingérée.
Saviez-vous que même vos dentifrices en sont infectés, ainsi que vos gels douche. WWF a également relevé qu'un palmier à huile était nécessaire pour couvrir la demande annuelle d'une famille française. L'utilisation des pesticides, engrais chimiques et des poisons pour déforester, cause la contamination par l'eau, l'air, les sols, des populations aux alentours de ces territoires, principalement situés en Indonésie et en Malaisie, représentantà eux 2, près de 80 % de la production.
Risques humains, environnementaux et pour la biodiversité
Sommes-nous prêts à tout accepter pour la facilité ?
Y compris l'exploitation de petits producteurs entraînant leur misère et des risques pris inutilement en travaillant.
Y compris la disparition des exploitations des autres huiles (exemple du colza).
Y compris le travail forcé des adultes et enfants, selon Amnesty International !
Y compris la perte de 95 % des forêts vierges de Bornéo, pour y implanter ensuite des palmeraies.
Là-bas, l'équivalent d'un terrain de football disparaît toutes les 15 secondes.
Cette perte a des répercussions directes sur notre survie à tous, à cause de l'augmentation des rejets de gaz à effet de serre et de la pollution !
Acceptons-nous la disparition des modes de vie traditionnels de près de 40% de la population en Indonésie, ne pouvant persister sans leurs forêts, s'avérant être leurs pharmacies,, leurs supermarchés, ainsi que leurs habitats.
Acceptons-nous la disparition des tigres, des orangs-outans, des éléphants ?
Des solutions plus efficaces que d'autres
Depuis 2004, le label RPSO, soit la "Table Ronde pour une huile de palme durable" lutte en protégeant certaines forêts contre la déforestation mais de façon insuffisante ...
Greenpeace, quant à elle, maintient son objectif "Zéro Déforestation", accepté par certaines entreprises (exemple Ferrero) et ainsi leur impose plus de réglementations :
informer au mieux le consommateur, vérifier concrètement le respect de l'engagement, ainsi que certifier les produits HCS pour protéger les parcelles sensibles pour le climat.
La meilleure façon de lutter serait de changer le modèle productif agricole de cette huile, qui est aujourd'hui nocif. A notre échelle : des pétitions peuvent être signées en un clic, des listes des produits concernés par l'huile de palme peuvent être consultées sur "vivre sans huile de palme" et des dons sont réalisables, pour des associations militante tels que "L'huile de palme : NON !".
Des efforts sont certes à noter, cependant la sensibilisation de tous, pourrait changer les choses sans aucun doute, le but n'est pas de culpabiliser la population mais de l'informer au mieux le consommateur !
Une vidéo
Pour plus d'informations, une vidéo de Bernard Genier ( journaliste RTS) et de Julien Donzé (youtubeur) est disponible sur sa chaîne : "J'ai vu le scandale de l'huile de palme" et nous présente un mode de vie différent et aujourdhui menacé, celui des Penan vivant dans la forêt de Bornéo !
Ne nous contentons pas de l'huile de palme, optez pour les mêmes produits sans les risques pour la santé, sans la destruction de vie humaine et animale !
Neyrelle RIVALIN. première ES
Coexister, c'est quoi ?
C'est marrant, intéressant et puis il y a du café gratuit.Venez en parler à Mme Squiban.
Bonjour
Oui bonjour car à Coexister, nous sommes polis, nous sommes une association ayant pour but : d'unir, de promouvoir l'entente et le vivre ensemble.
Nous discutons, voire débattons, dans une atmosphère de respect mutuel etc...
C'est même plus que cela :
Si tu veux tout savoir, nous sommes des gens normaux, même si nous sommes de religions et d' origines différentes.
Coexister, est une association ouverte à tous et à toutes idées, si tu es un peu curieux, parles en à Mme Squiban, ou des membres de l'association qui pourront te renseigner.
Si tu décides de venir à une de nos réunions, ne t'inquiète pas cela ne t'engage en rien. Nous ne réciterons pas la messe en latin, avant de regarder un documentaire sur ce pasteur-pêcheur, biodégradable, d'origine marocaine, qui sauve des enfants, des immigrés et des chatons, grâce à l' aide de Dieu et des communistes.
En vrai, passes une fois avec des amis, parce que c'est vraiment une super expérience d'échanger avec des gens, ne pensant pas comme toi.
Avenir
En premier lieu, nous pensons devenir une structure officielle parce que l'on s'appelle Coexister, mais on n'est pas vraiment coexisté pour l'instant !
Tu vois l'association existe au niveau national, elle est forcément bien structurée et réglementée et pour l' instant nous n'avons pas rempli la paperasse nécessaire à une reconnaissance officielle.
En second lieu, il nous faut recruter des membres, parque que plus nous sommes nombreux, plus intéressant cela sera : il y aura davantage d' idées, de débats, de polémiques, de divergences... et on obtient le pouvoir de supra-naturel de la crédibilité.
Troisièmement, parce que jamais deux sans trois, on voudrait faire une journée de jeux et d' apprentissage ludique sur le thème de la religion, avec comme invité un imam, un rabbin et un prêtre.
Oui, c'est le scénario du film "CoeXister" qui n'a pas été produit par l'association Coexister, tout ceci est une gigantesque coïncidence (ou un complot judéo-reptiluminazi des francs-maçons).
Au revoir ou plutôt Adieu les préjugés
Sérieusement, je ne sais pas du tout comment bien "markéter" cette asso, qui en vaut vraiment la peine !
Alors juste pour une fois, fais le premier pas en avant, devient un acteur à ton échelle pour un monde meilleur. Cela ressemble à un discours de motivation écologiste niais, certes, mais je te le jure que c'est un discours honnête !
A bientôt !
Coexister | Le mouvement interconvictionnel des jeunes
https://fr-fr.facebook.com/coexisterfr/
Yoann CABEL.
L'Europe, chez nous
En juin, la classe de 2D5 a partagé avec des élèves, venus tout droit de Hongrie, de Transylvanie et d'Allemagne, le quotidien de notre classe.
C’est dans le cadre d’un projet Erasmus+, visant à réfléchir sur le futur dans les domaines scientifiques, informatiques et médicales, que s’est organisée cette semaine, conçue autour de la santé d’aujourd'hui et de demain.
Ainsi, la semaine a débutée par un accueil chaleureux des élèves et professeurs concernés au lycée, puis lors d’un accueil officiel à la mairie de Saint Nazaire.
Par la suite, des expériences en laboratoire ont été menées en coopération dans des équipes internationales, dans le but d’une présentation finale, à la fin de la semaine. Ces expériences s'organisaient autour de trois thèmes : le sucre et sa présence dans notre alimentation, la cuisine moléculaire et la composition des aliments.
Les étudiants travaillaient donc ensemble sur ces projets en anglais et les ont présentés devant des classes de CM2, 3e et seconde, le vendredi matin.
La semaine fut ponctuée de visites, notamment celle d'Algosolis, un laboratoire de recherche et de développement sur les micro-algues, des chantiers de l'Atlantique, du jardin des Forges, d'une association visant à la préservation de céréales anciennes, ou encore de l'Océarium du Croisic.
Le vendredi après-midi, un rallye permit une visite de Saint Nazaire, de ses monuments et des lieux importants de celle-ci. Ce jeu de piste fut organisé, afin de clore en beauté cette semaine si riche.
A la fin du rallye, les différents participants à ce projet eurent l'occasion de partager un goûter et de se réunir une dernière fois.
" We did enjoy the whole week"
"Cette semaine a été très enrichissante et a permis de nous faire progresser en anglais", s'expriment respectivement Barnabas, étudiant Hongrois, et Juliette, élève en 2D5.
Ainsi, ce séjour fut l'occasion pour les élèves de partager leurs connaissances, leur culture et de fonder des amitiés, tout en s'investissant dans un projet commun.
Cette expérience se réitèrera, en octobre prochain, où une dizaine d'élèves se rendront à Munich, et en juin, cette fois-ci à Sfante Gheorghe, en Transylvanie.
Evolene HENNOUS. et Marie SAQUET.
La nouvelle du mois : Guardian of Souls
M'ma n'est bientôt plus là. Je le sais parce qu'elle le sait. Je le vois. Chaque fois où j'arrive encore à plonger mes yeux dans les siens. Ils ressemblent à des trous noirs.
Ils sont pleins de ténèbres et de maladie, là où il y avait tant de vie il n'y a désormais plus qu'un profond désarroi. Ses yeux autrefois si lumineux me rappellent la terre noire où elle reposera bientôt. Elle est allongée sur son lit, une pauvre couverture grisâtre rongée par les mites, étendue sur elle.
Moi, je reste à côté, à la regarder sombrer, assis sur une chaise en osier miteuse. Je la regarde sur son lit et j'essaie de la retenir, de l'agripper mais jour après jour je la vois prête à lâcher. Après tout, on ne peut pas fuir la mort, du moins pas éternellement. Je la vois au bord du précipice, elle ne demande qu'à s'évader. Quelquefois j'aimerais l'y pousser. Seulement parce que je l'aime, c'est parce que je l'aime que je voudrais la voir morte. Elle me regarde, ça lui arrive de me fixer, mais presque aussitôt elle replonge dans sa somnolence. Elle sonde mon âme à la recherche du moindre signe d'humanité. Je peux entendre sa voix dans ma tête, et l'écho de ses paroles se fait entendre dans mes nuits les plus éblouissantes jusque dans mes jours les plus funestes. Mais je ne peux plus soutenir son regard, il m'est devenu insupportable. Je détourne alors les yeux, cherchant un insignifiant détail dans ce lieu insalubre sur lequel fixer mon attention.
Mes yeux se promènent alors sur les murs blancs angoissants, vagabondant d'un objet à l'autre. Je vois la cuisine et le carrelage fendu d'un bleu insupportable, la vaisselle empilée près des étagères en ébène où des araignées avaient marqué leur territoire grâce à leurs sublimes ouvrages tissés soigneusement, et avec précaution. Sur le secrétaire accolé au mur près de la porte sont posés deux pots aux fleurs décaties et ternes, sans doute à l'image de l''atmosphère qui nous est imposée ici. Les empreintes de la tristesse sont lisibles partout dans la pièce.
Je parcoure l'endroit de long en large jusqu'à revenir inévitablement sur le lit où git la mourante. Son visage squelettique et si pâle me donne l'impression de contempler un fantôme. Du premier jour, la mort l'avait suivi comme une ombre, et accompagné à chaque pas effectué sur sa longue route tortueuse, la pourchassant comme une fumée de charbon noir. Pourtant elle n'avait jamais été aussi près qu'à cet instant, presque couchée sur son corps délicat, mordant sa peau douce et fine. J'assiste ici à un spectacle effrayant ! Le temps allait définitivement lui manquer cette fois-ci. C'est toujours une histoire de temps. En ce qui me concerne, mon unique souhait serait de demeurer hors du temps pour une éternité au moins. C'est également là que j'aimerais la conduire.
En réalité elle n'était pas ma mère, si tant est qu'elle eût un jour voulu l'être. Ma mère, sa sœur, était morte en couches. Ils formaient avec mon père un brave couple de fermiers chérissant leur vie modeste plus qu'autre chose. Mais une fois sa femme morte, le pauvre fermier ne fut plus bon à grand-chose, pas même à aimer son enfant. Il l'avait alors conduit chez la sœur de sa défunte épouse qui des années auparavant avait elle-même perdu sa fille, retrouvée inerte, flottant dans un lac à quelques mètres de leur bicoque. C'est ainsi que nous nous trouvâmes. Pauvres âmes esseulées, jointes par la vie, ou ce que d'autres auraient appelé le destin. J'étais devenu son fils parce que la mort n'altéra pas l'amour qui continuait à exister en elle malgré la perte de l'objet de son affection ; et comparable à l'eau qui avait gorgé les poumons de sa fille, son amour asphyxiait son cœur. Elle m'avait un jour dit qu'elle se fichait de savoir qui elle aimait puisqu'elle désirait seulement un objet de substitution sous peine de disparaître, noyée dans son amour. En conclusion peu importe où, peu importe comment, il fallait qu'il se déverse sur un être vierge. Cependant elle avait eu beau le répéter à maintes reprises feignant d'être convaincante, lorsqu'elle me disait « je t'aime », l'amour ne trouva jamais le chemin jusqu'à sa bouche pour traverser ses lèvres. Et aussi fort que j'ai pu le souhaiter je n'ai jamais réussi à l'atteindre. Je relève la tête. Décidément je n'aime pas me replonger dans ces histoires de famille.
Sa respiration se faisait de plus en plus lourde et sifflante. Si discrète, presque inaudible mais obsédante au point d'en devenir assourdissante. J'ai l'impression de l'entendre me supplier. Je décide alors de me lever, ne la quittant pas du regard. Je sens mes muscles engourdis et crispés. Je ne sais combien de temps j'ai pu passer sur cette satanée chaise près d'elle. Je me rend compte que la vie avait semblé s'arrêter durant ces semaines, le monde avait sombré et il ne restait plus que nous pour l'occuper. Nous ne sommes désormais que deux à respirer l'air sombre et ténébreux. Nous ne sommes que deux à habiter le monde, et la nuit hivernale nous regarde de ses grands yeux vides et noirs. Je veux à nouveau ressentir la vie dans ce quotidien inerte et vide sens. Je veux à nouveau ressentir la vie et il n'y a pour cela qu'un moyen inéluctable.
Je m'approche d'elle avec précaution, et sans bruit aucun. Je ne souhaite pas la tirer de son sommeil et pourtant elle ouvrit soudainement sur moi de grands yeux effarés. Ses lèvres semblaient se mouvoir, gestes presque imperceptibles qui ne firent sortir aucun son de sa bouche. Je continue à m'avancer vers elle, prenant plus de temps qu'il n'en fallait, espérant sans doute une intervention divine capable de me stopper. Je remarquais avec dégoût la liberté, et la fluidité à accomplir chaque mouvement. D'une façon bien plus désinvolte je me penche sur elle, la mourante. C'est là que j’aperçus d'étincelantes petites larmes perler dans ses yeux. Ses yeux si sépulcraux. Aucun mot n'aurait pu décrire avec exactitude la douleur qui l'accablait, mais ses yeux, se passant de toute expression verbale, confiaient à qui la regardait, même quelques secondes, une partie de son supplice. Les gémissements, les cris n'étaient rien et restaient supportables sans ce regard qui faisait se déverser tous les maux de l'humanité.
C'est là que se trouverait ma pénitence, je me force alors à plonger mes yeux dans les siens en signe de bonne foi et de repentir pour mes pêchés à venir. Sans retenue je plonge mon regard dans le sien. Nous restons ainsi, à nous contempler sans conscience du temps ou de l'espace. Échange visuel qui parait ne durer qu'une éternité. Maintenant que j'ai son attention, je tend le bras pour m'emparer d'un oreiller posé à ses côtés. C'est un coussin légèrement satiné, doux au toucher, sur lequel on peut apercevoir un geai brodé et une fine dentelle bordant les extrémités. Et dans un enchaînement de gestes d'une facilité déconcertante je presse durement la chose face à son visage. J'y met toutes mes forces, et je sens son corps se contracter, essayant en vain de lutter contre la poids qui le contraint. Soudainement sa main agrippe mon poignet et le serre d'une force que je ne soupçonnais pas, la répulsion me fait relâcher l'effort que j'ai entrepris et ma vue se trouble pendant quelques secondes sans que je ne sache pourquoi. Je réussis à reprendre mes esprits et continue à comprimer l'objet sur son visage avec plus de force encore. Quelques spasmes et puis plus rien …
Je l'imagine à présent dans un champ où dansent les seigles au rythme des feuilles frêles tombant de la cime des chênes et bercées par le vent. Une musique s'élève de la terre jusqu'au ciel tout en silence, un chant mélodieux aux paroles mystiques qui fait tomber la pluie drue sur ses yeux. Terre riche et fertile où plus rien n'existe hormis le chant d'un engoulevent et de quelques moineaux silencieux aux airs indolents. C'est dans l'ombre d'un rayon de soleil qu'elle rencontre le flûtiste, celui qui lui conte la vie de ceux qui s'abandonne au désespoir, celui dont les paroles élèvent notre âme bien au-dessus de nos démons obscurs. J'inscris dans mon cœur un chagrin de plus, mais je suis devenu le gardien de son âme ... Nora KHALIL.
PRANK : en fait, YOUTUBE c'est pas ça !
Ou, du moins, ce n'est pas censé l'être. Vois-tu, YouTube est l'un des plus formidables outils de création et de partage jamais créé. Pourtant TU le gâches chaque jour un peu plus. Pourquoi et comment ? La réponse est cachée dans l'article.
Petite leçon d'histoire
Alors, YouTube c'est quoi ? C'est, selon Wikipédia : "un site web d’hébergement de vidéos sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, évaluer, regarder, commenter et partager des vidéos". Bref, une plateforme de partage de contenu vidéo mais à la différence de Netflix, MYTF1 ou Arte replay, le contenu est créé et posté et les utilisateurs sont souvent des amateurs.
Concrètement, ça veut dire quoi ? Cela veut dire que Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim, trois anciens employés de PayPal, ont inventé en février 2005 un endroit où n'importe qui peut créer, devenir célèbre et être évalué par des milliers d'autres créateurs potentiels.
Il s'agit d'un lieu où l'imagination ne serait plus bridée par des boites de production. Elles cherchent toujours à plaire au plus grand nombre : une utopie où quand tu veux quelque chose que tu ne trouves pas, tu le crées toi-même.
Une entreprise comme Alphabet (Google) a vite compris le potentiel d'un tel site. Logiquement un an après, en octobre 2006 elle rachète YouTube pour seulement 1,65 milliard de dollars. Une faible somme comparée au 21,3 milliards que pèse la société aujourd'hui.
L'âge d'or
On ne peut pas dire précisément quand YouTube a vraiment pris son essor, peut-être à l'apparition de la monétisation, peut-être quand on a pu regarder gratuitement des clips de musique.
En France, c'est entre 2011 et 2013 que l'on verra apparaître les précurseurs et leurs émissions : des chroniques encore mythiques qui, pour la pluspart, n'ont pas pris une ride. Pour ne citer que mes favorites : 3615 Usul, Merci Dorian, Pause Process (qui continu toujours) et surtout Crossed du "Grand" et "Magnifique" Karim Debbache, quand je dis "qui, pour la plupart, n'ont pas pris une ride", je pense que cette émission justifie à elle seule l'expression : "c'était mieux avant".
Même si tu n'aimes pas les jeux vidéos et que le cinéma, pour toi, c'est les Tuche et Fast and Furious, tu ne peux pas t'ennuyer en regardant "le" Karim Debbache, un peu comme devant un film de David Fincher (c'est bon pour ta culture). Le point commun entre mes quatre exemples est qu'ils viennent tous, à la base, de jeu-vidéo.com, même si certains précurseurs comme Fanta&Bob, ont lancé selon moi la mode du gaming, n'en viennent pas.
Mais si les chroniques JVC ont connu un si grand succès, c'est non seulement qu'elles étaient d'une qualité exemplaire sur le fond, mais aussi sur la forme. Ces chroniqueurs ont pu bénéficier de la visibilité et des moyens financiers du site (JVC) pour leurs émissions, à l'inverse du reste de la communauté Youtube devant partir de zéro et s'autofinancer. Un avantage, certes, mais qui permit de rehausser à un tout autre niveau les standards YouTube. Maintenant pour fonctionner il faut satisfaire les nouvelles exigences du public.
Mais aujourd'hui, où est le problème alors ?
"Heh mè tu passes directeman 2 lage d'or a ojourdui sè pas normmalleu"
Et Bas oui !!! YouTube ça existe que depuis 13 ans et même si on est à l'ère de l'internet et des écrans défilants, t'abreuvant d'informations sans fin, 13 ans ce n'est pas assez pour rejouer la conquête de l'ouest. Trois grandes étapes ponctuent ce lancement : 2005 à 2006, il n'y avait pas grand chose, 2006 à 2012 arrive la musique et l'abolition du format de 10 min, 2012 à 2016, l'âge d'or. 2017, voici enfin les temps modernes.
Tu te souviens quand je parlais de précurseurs et bien les youtubeurs modernes n'en sont plus, ils avancent en terrain conquis, la plateforme est arrivée à maturité, c'est la fin du grand Ouest. Oui, les youtubeurs modernes se divisent grossièrement en deux catégories.
En premier, ceux inspirés par le travail des initiateurs, ont voulu à leur tour faire et parler de ce qu'ils aiment. Ils reprennent le flambeau du contenu de qualité et font brûler cette flamme sur de nouveaux sujets. En gros, je dis qu'ils voulaient à leur tour faire de bonnes et belles vidéos, mais dans de nouveaux domaines qui leur plaisent et ainsi élargissaient la bibliothèque youtube.
"Si tu ne le trouves pas, fais le toi-même ! " est l'idéologie que les youtubeurs défendent, quelque soit le format.
Mais bon, désolé, j'ai commencé par la bonne nouvelle, il reste encore du bon sur YouTube, même si Karim Debbache a émigré sur Daylimotion. ='(
En second, et ils méritent bien cette place, les youtubeurs "putaclick", sans intérêt, ni personnalité se résumant tous à une phrase car ils sont tous pareils : l'argent, l'argent, l'argent et plus d'argent.
Des gens en manque de reconnaissance et en quête d'argent facile qui découlent tout droit des Squeeze, Norman et autres Cyprien au rabais.
La mauvaise nouvelle, c'est que la seconde catégorie domine YouTube et ce, pour une raison : le public.
Oui, toute la faute retombe sur toi qui clique sur ces vidéos de me***.
Le public décide qui il encourage, qui il met en valeur, à qui il donnera son temps. Tu as choisi de les faire vivre, eux, pensant qu'ils étaient drôles, intelligents ou doués.
Mais la vérité c'est que tu as la flemme de chercher mieux, que dis-je, d'exiger mieux. "Tu es un incapable qui préfère se complaire dans sa médiocrité plutôt que de penser par lui-même et chercher à avoir une quelconque forme de personnalité", La voie de la raison.
CABEL. Yoann
De Netflix au festival de Cannes
Amateurs et gourmets initiés à la saveur qu'apporte le charbon de bois à la chair rosée du porc, ces lignes vous sont dédiées !
Retour vers le contexte en l'an 57 ap. J-C.V.D.s
Lieu : Festival de Cannes.
Événement : Projection de Okja, le dernier film de Bong Joon-ho.
Particularité : Entièrement produit et financé par Netflix.
Réaction : Très bon avis critique et public. Le casting est bon, bonjour Tilda Swinton.
Thème : La chronologie des médias.
Polémique : une histoire d'argent, de l'Argent, dites m'en plus !
La polémique, elle est corsée, elle est fumée, elle est ambrée, et à la fin une petite note fruitée vous reste t-elle sur la langue ? Disons que Netflix a dûu en garder un goût amer amère de toute cette histoire.
La chronologie des médias
Il s'agit d'une loi, créée dans les années 80, parce que les VHS risquaient de détruire le cinéma, définissant ainsi, l'ordre et les délais entre les formes de diffusion d'une oeuvre cinématographique, c'est dire. En premier, les salles de cinéma classique, puis, quatre mois après, le film il peut sortir en DvD, BlueRay (et VHS)... Dix mois plus tard, Canal+ peut le diffuser avant tout le monde, parce que la chaîne finance une partie du cinéma français, exactement comme un tas d'autres chaînes co-financent des films français, mais, officiellement, la chaîne aide le cinéma français, mais, ne peuvent les diffuser qu'après vingt-deux mois, '_(°-°)_/', (MDR / PTDR). Trente mois, c'est le délai pour le reste des chaînes et, finalement, après trente-six mois, soit trois ans, les services de VOD du genre : El famoso Netflix.
Le cinéma, c'est en salle
En 2017, le film Okja, entièrement produit et financé par Netflix, a également été sélectionné à Cannes, mais petit problème, Okja ne sort pas en salle en France, ce qui entraîne zéro retombée financière pour les salles françaises et le CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée). Quand je disais une histoire d'argent...
C'est pas la première fois que Netflix produit des films, ne sortant pas en salle (War machine, I-boy, Annihilation, The cloverfield paradox), mais là c'est Cannes, alors Netflix, pour gentiment financer l'exception culturelle française, a demandé un visa limité au CNC pour diffuser son film en salle et sur leur site internet que tout le monde soit content. Mais la demande a été rejetée parce que la chronologie des médias fait qu' il devrait attendre trente-six mois, soit 3 ans, pour le diffuser sur leur site.
Situation plutôt cocasse pour rester poli !
Alors Netflix a dit "Go f*** yourself" aux institutions, parce qu' ils étaient moins polis. Ils n'ont pas sorti Okja en salle et, pour se venger, le film a été retiré de la sélection officielle du festival ; par conséquent ce film n'a pu recevoir aucun prix.
Conclusion
Alors, attention, mon analyse de la situation est purement personnelle et incomplète, parce que l'on ne peut pas traiter d'un tel sujet en un quart de page et que je manque cruellement d'objectivité. Mais, sérieusement, à Cannes, ils sont là pour récompenser l'art cinématographique ou être des panneaux publicitaires ?
Ok Okja a des défauts, mais il méritait amplement sa place au festival.
Pourtant, après l'édition de 2017, le festival imposa la nécessité, pour les films sélectionnés, de sortir en salle, en respectant la chronologie des médias.
Je trouve dommage que l'on pense qu' un film devienne une oeuvre cinématographique au travers d'intérêts économiques. Les salles de cinéma ont une magie,une atmosphère propre à immerger le spectateur et à lui faire vivre les plus belles des histoires .
Yoann CABEL.
Cap sur le sud-ouest de l'Angleterre
Nous avons testé un voyage culturel et sportif, à destination de Gloucester, une ville portuaire du Sud-ouest de l'Angleterre.
Le voyage culturel et sportif en terre anglophone
De là, nous avons pu rayonner sur Bristol, Oxford, Exeter, sans oublier Gloucester !
Nous sommes partis une semaine, en mars, avec 25 jeunes de seconde et 2 de première, et malgré les tracas insoupçonnés, parfois, qui incombent aux professeurs organisateurs et accompagnateurs, les sourires ravis des jeunes de seconde et de première, leur gentillesse, nous invitent à re-tenter l'expérience...Voyons plutôt donc ce que nos élèves ont retenu de ce voyage.
L'accueil en familles par Enzo Planche (2d6)
Les familles qui nous ont accueillis étaient très agréables. Elles nous ont tout de suite mis à l'aise. Pour leur accueil sympathique, leur convivialité, je mettrais une note de 4,5/5.
De plus, l'ambiance durant le voyage était très positive : personne n'a été mis à l'écart et tout le monde a joué le jeu et a participé à toutes les activités sportives.
Au début, seules quelques personnes se connaissaient, puis au fur et à mesure, une véritable cohésion de groupe s'est créée et cela a participé à la bonne humeur du groupe, tout au long du voyage.
Oxford, une ville universitaire incontournable par Antonin le Bot (2d7)
Oxford a été l’une des villes que l’on a préférée, car l’architecture des écoles, universités est magnifique.
Des cours aux pierres vieilles de plusieurs siècles, des espaces verts immenses d'où se dégagent une atmosphère très particulière, digne des contes d’Harry Potter.
Des choses surprenantes, notamment, un magnifique arbre aux feuilles roses, en plein milieu de la circulation piétonne.
Pour les fanatiques d’Harry Potter, nous avons pu observé de nombreux lieux où des scènes ont été tournées : l’université, la cathédrale, la bibliothèque...
Un élégant jeune homme, très « British » nous a élégamment présenté cette ville et nous a permis de découvrir un autre coté d’Oxford.
Les étudiants sont sélectionnés à leur entrée, par une série d’entretiens en anglais, pendant trois jours. Ils doivent être très studieux et autonomes.
Au moment d’un pique-nique, nous avons déjeuner en face de Christ Church College et nous avons remarqué que les universités anglaises possèdent toutes des terrains sportifs aux pelouses parfaitement tondues.
Les infrastructures sont impressionnantes et plus développées que celles des écoles françaises.
Des activités sportives appréciées par Valentin Durand (2d1)
Ce voyage étant un voyage sportif, a débuté par le golf. On a fait une initiation au golf, aux Brockhampton Court Golf Complex à Churchdown (près de Gloucester). On a commencé par tirer sur le practice. Tout le monde ne savait pas jouer au golf, et cela fut très compliqué pour certains. Une personne très expérimentée nous encadrait et nous a appris à jouer ou au moins à réussir à taper la balle ! Le soir, garçons et filles se sont défoulés au foot en salle.
Le lendemain matin, on enchaînait par une initiation au cricket, avec un joueur professionnel. Cette initiation s'est déroulée en salle et non à l'extérieur, comme on aurait pu l’envisager.
C’était compliqué de comprendre les règles, mais le coach nous a beaucoup aidé. C’était compliqué de comprendre les règles, mais le prof nous a beaucoup aidés.
Le jour d'après, nous somme allés à Cardiff, au Pays de Galles, pour visiter le Principality stadium, aussi connu sous le nom de Millenium Stadium. C’est un stade magnifique, accueillant différents événements, tel que le rugby ou la finale de la ligue des champions, en 2017. Le stade reçoit des concerts comme U2 et Madonna , voire des tournages de film.
L'après midi , nous avons fait de l'escalade dans un grand complexe fermé, les blocs était faciles à réaliser et certains murs d'escalade étaient très hauts, environ 15 ,m. Tout le monde a adoré, même ceux qui appréhendaient au début.
Pour finir, ce voyage a été très pédagogique et instructif dans le domaine sportif, je mettrais **** étoiles pour les sports pratiqués, mais j’ai enlevé une étoile à cause du cricket, qui nous a un peu déçu.
Za Za Bazaar : le top de la cuisine du monde ! par Léo Lambert (2d1)
Lors de nos premiers jours passés, nous avons eu la chance de déjeuner dans le restaurant nommé : Za za Bazaar. Ce restaurant, situé sur les docks de Bristol, était vraiment super de par son originalité.
Le personnel, très agréable et très avenant, nous a accueilli en proposant des cuisines du monde : chinoises, indiennes , japonaises, américaines, italiennes, thaïlandaises et mexicaines, avec la possibilité de manger un kebab et de composer nos propres hamburgers ... Une fontaine de chocolat et de nombreuses confiseries, tels que des bonbons , des marshmallows et des gâteaux composaient notre dessert ! Le restaurant, hébergé dans un hangar réhabilité des docks de Bristol, était vraiment magnifique, décoré de façon originale et nous a fait rêver. **** étoiles
Anne LECLERC,
et François DAUCHET.
Notre-Dame à New York !
Au mois de mai, 46 élèves du lycée ont eu la chance et le privilège de s'envoler au-dessus de l'Atlantique et d'arpenter les rues mythiques de la grosse pomme. À voyage exceptionnel, découvertes uniques en compagnie de Mme Hareau-Lepeltier, Mme Lesage, M. Léonard et M. Léauté qui nous ont guidés dans cette ville hors-normes.
Pas de temps à perdre !
Arrivés à l'aéroport internationale JFK en début de soirée, nous avons gagné notre hôtel situé à Manhattan. Impossible de résister à une sortie by night sur Times Square ! Les écrans géants, les buildings, le rythme électrique de New York nous avaient déjà conquis au bout d'une heure.
Et pourtant il fallait bien se coucher, car le programme était dense.
Dès le lendemain, nous grimpions (en ascenseur !) au sommet du Top of the Rock pour admirer la ville, puis nous nous sommes perdus dans le dédale du museum d'histoire naturelle. Dîner au soir au Hard Rock Café !
Pas moins de 100 km !
Les visites se sont enchaînées. Nous avons marché au total plus d'une centaine de kilomètres, dans l'immense Central Park, dans les quartiers de Chinatown et de Little Italy, à Soho et dans le Westside.
Parfois, nous étions un peu surpris de découvrir un canapé échoué sur le trottoir, ou nous nous hissions sur la pointe des pieds pour entr'apercevoir une star réfugiée dans un restaurant !
Con los pies en el agua
Al poco tiempo de mi llegada a Saint Nazaire leí en una postal un proverbio bretón que decía algo así como : “En el norte lloras dos veces : la primera al llegar, y la segunda porque no te quieres marchar”. Reconozco que mi primer pensamiento al respecto fue un poco escéptico. Para empezar, porque al llegar no lloré, y es que esta ciudad –al contrario de lo que muchos piensan- tiene un gran encanto. Sólo hay que saber buscarlo.
La magia del mar
Yo, lo he encontrado en su playa y en sus increíbles atardeceres. En sus aguas oscuras y sus cielos variados. En su sol, caprichoso, que cuando osa asomarse entre las nubes, se refleja en el agua creando la ilusión de una noche marina de un millón de estrellas que, parpadeantes, simulan chispas de fuego en la mar. En el ir y venir de las olas, en su movimiento rítmico y constante. Sin pausa pero sin prisa, y paradójico, pues logra parar el tiempo. En la espuma del mar que baña una y otra vez la arena. En la brisa marina y en el olor a sal que lo empapa todo. En el rumor constante de las gaviotas. En sus gente.
No todos sois de Saint Nazaire, algunos ni siquiera sois bretones, pero cada uno, a vuestra manera, me habéis hecho sentirme como en casa. Quizá por ello no he llegado a echar de menos la mía y habéis conseguido que durante tres meses, esta ciudad se convierta en mi hogar.
Los pequeños detalles
Unos “buenos días”. Que te abran la puerta y te dejen pasar primero, o incluso que te abran las puertas de una casa. Cualquier gesto amable y cualquier intención de agradar y de ayudar. Ofrecerte un sitio para tomar el café. Un paseo por Le Croisic, Guérande o Saint Brevin. Una raclette, una tabla de quesos, un kouign amann o una galette. Y que no falte la sidra. La Chandeleur y sus crêpes. Una excursión a Vannes o a Nantes. Un mensaje de texto, un ¿necesitas algo ? Una invitación al teatro, una pequeña conversación entre clase y clase, unos dibujos hechos a mano, algunos suvenires en mi cajón de la sala de profesores, y muchos en mi propio recuerdo. “Tuntún ¿quién es ?” (sólo algunos lo entenderán). Una sonrisa.
Vosotros, los alumnos
Aunque sin duda, el recuerdo que guardaré con más celo de mi estancia seréis vosotros, mis alumnos de español. Tímidos, atrevidos, prudentes, curiosos, mesurados, simpáticos, habladores, e incluso aquellos a los que más me cosataba sacarles una palabra en español. Y por supuesto vuestras caras de miedo al entrar en mi despacho, y el comprobar cómo poco a poco, según pasaban los minutos, vuestros rictus serios se iban relajando hasta mudarse en sonrisas. Esas son las más grandes que me llevo. Esas, y los agradecimientos que he recibido por vuestra parte son los que han conseguido que crea en el refranero bretón al verlo hecho verdad en mis mejillas.
Ahora sólo deseo que la mayoría de vosotros hayáis sido capaces de llegar hasta esta línea comprendiéndolo todo, y que la traducción al francés os haya servido de mero y puntual apoyo. O cuanto menos, haberos despertado/ haber contribuido un poquito a que germine la ilusión por aprender este idioma, y la certitud de que si queréis, podéis. Yo estoy segura de ello, y espero haberos convencido también, pues sólo de esta manera habrá merecido realmente la pena.
Nos vemos pronto, ¡con los pies en el agua !
Carolina Sáiz San José
Avec les pieds dans l'eau
Peu de temps après mon arrivée à Saint Nazaire, j'ai lu sur une carte postale un proverbe français qui disait quelque chose comme : "Dans le nord tu pleures deux fois : la première en arrivant, et la deuxième parce que tu ne veux plus repartir" J'avoue que ma première pensée à ce sujet était un peu dubitative. Pour commencer, parce que quand je suis arrivée, je n'ai pas pleurée, et cette ville, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, a beaucoup de charme. Vous devez juste savoir comment le chercher.
La magie de la mer
Je l'ai trouvé sur sa plage et dans ses incroyables couchers de soleil. Dans ses eaux sombres et ses ciels variés. Dans son soleil, capricieux, qui quand il fléchit pour regarder hors des nuages, se reflète dans l'eau créant l'illusion d'une nuit marine d'un million d'étoiles clignotantes simulant des étincelles de feu dans la mer. Dans le va-et-vient des vagues, dans son mouvement rythmique et constant, sans pause mais sans hâte, et paradoxale, car elle parvient à arrêter le temps. Dans la mousse de la mer qui baigne le sable encore et encore. Dans la brise de la mer et l'odeur du sel qui trempe tout. Dans le murmure constant des mouettes. Dans la peuple.
Vous n'êtes pas tous de Saint-Nazaire, certains d'entre vous ne sont même pas Bretons, mais chacun, à sa manière, m'a fait me sentir chez moi. C'est peut-être pour ça que je ne suis pas venue à manquer le mien et que vous avez réussi à faire de cette ville ma maison pendant trois mois.
Les petits détails
Un "bonjour", ouvrir la porte et me laisser passer en premier, ou même m’ouvrir les portes d'une maison. Tout geste aimable et toute intention de me faire plaisir et m'aider. Offrez-moi un endroit pour prendre un café. Une promenade à travers le Croisic, Guérande ou Saint Brevin. Une raclette, un plateau de fromage, un kouign amann ou une galette. Et ne manquez pas le cidre. La Chandeleur et ses crêpes. Une excursion à Vannes ou à Nantes. Un message, un “as-tu besoin de quelque chose ?” Une invitation au théâtre, une petite conversation entre classe, des dessins faits à la main, des souvenirs dans mon tiroir de la salle des professeurs, et beaucoup dans ma propre mémoire. "Tuntún quien es ?" (Seulement certains comprendront). Un sourire.
Vous, les élèves
Bien que sans aucun doute, le souvenir que je garderai le plus longtemps de mon séjour sera vous. Timides, audacieux, prudents, curieux, mesurés, amicaux, bavards, et même ceux qui étaient plus enclins à me parler en espagnol. Et bien sûr, vos visages de peur, vous mes élèves d’espagnol qui entrèrent dans mon bureau, et observer peu à peu, au fur et à mesure que les minutes passent, comme votre rictus sérieux se détendre jusqu'à disparaitre et devenir sourires. Ceux-ci, et les remerciements que j'ai reçus de vous sont ceux qui m'ont fait croire au dicton breton quand je l'ai vu devenir vrai sur mes joues.
Maintenant, je souhaite seulement que la plupart d'entre vous aient pu atteindre ces lignes en comprenant tout, et que la traduction en français vous ait servi de simple et ponctuel support. Ou du moins, contribué un peu à faire germer l’envie d’apprendre cette langue, et la certitude que si vous voulez, vous pouvez. J'en suis déjà sûre, et j'espère vous avoir convaincu, car ce n'est que de cette manière que cela en aura vraiment valu la peine.
A bientôt, avec les pieds dans l'eau !
Carolina Sáiz San José Journaliste et ancienne assistante d'espagnol au lycée NDE
Notre-Dame à New York, suite et fin !
Le pont de Brooklyn fut un grand moment pour notre groupe d'aventuriers qui a découvert le skyline de New York et remonté Battery Park, et le quartier de Wall Street. M. Léonard nous a gratifiés de nombreuses anecdotes, tandis que certains tentaient de toucher le célèbre taureau assailli par des hordes de touristes. Le midi, armés de dix dollars, nous mangions ci et là, juste le temps de dévaliser quelques boutiques et de ramener des souvenirs.
Et quels souvenirs !
Nous avons eu la chance d'assister à une représentation du Fantôme de l'Opéra, l'un des plus anciens spectacles de Broadway !
Nous avons pu admirer au pas de charge les splendeurs du Metropolitan Museum, puis prendre l'air marin à bord de l'une des croisières qui longent l'île de la Statue de la Liberté, au large de Manhattan. Incontournable, la visite de l'ONU a permis à nombre d'élèves de s'intéresser à la diplomatie, ainsi qu'à la lutte contre la famine dans le monde.
Des repas copieux !
Le poids perdu à déambuler ainsi d'un bloc à l'autre de NYC, nous l'avons repris chaque soir lors des repas copieux, notamment au Katz, établissement légendaire du film « Quand Harry rencontre Sally ». Nous avons même eu droit à une soirée privatisée au Mighty Quinn, un restaurant BBQ où c'étaient boissons (soft !) et viandes à volonté !
Les jambes et les cœurs étaient lourds lorsqu'il a fallu repartir...
Tous les new yorkais du voyage !