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Dans le droit chemin !
Deux classes de seconde ont pu suivre et rencontrer des professionnels du domaine du droit : une avocate de droit pénal, une juge et un journaliste Ouest-France s'occupant des pages justice.
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La vie ailleurs
En page 6 et 7, vous pourrez lire des articles ponctuant les grands moments passés de l'année scolaire 2018-2019 : voyage et langues.
Tout un programme !
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La sophrologie au lycée
Désormais, les élèves peuvent assister à des séances de sophrologie afin d'apprendre à canaliser son stress et ses émotions. A vous de vous inscrire, si vous le souhaitez, auprès de l'infirmière du lycée !
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N° 20 - Septembre 2019 | www.lycee-notredame.fr |
Europ'action, la visée développement durable
Grâce à Anais Poisbeau, service civique développement durable, un club, Europ'action, a été créé à son initiative et suivie de près par les lycéens très demandeurs.
Le développement durable est hélas, dorénavant, une donnée omniprésente dans nos vies. Et même au lycée des envies, des initiatives, des actions sont mises en place avec une grande envie et volonté.
Nettoyage des plages, collecteur de piles, de bouchon de bouteille, attention au gaspillage alimentaire, recyclage, zéro déchet, alimentation biologique et avec moins de protéines animales, marche pour le climat, conférence, débat, utilisation des applis les mois énergivores pour la batterie du téléphone et donc consommatrices d'énergie... Il faut continuer les actions !
Éveillez les consciences et surtout agir est obligatoire.
La dernière page de notre petit journal est dédié au développement durable, de la pollution aux solutions.
Alors, à vous de venir contribuer à ce bel élan solidaire et durable, au lycée et dans votre vie de tous les jours !
La sophrologie au lycée
Le lycée a mis en place des cours de sophrologie pour aider les élèves à gérer leurs émotions, ainsi que leur stress.
Nous sommes une vingtaine de personnes à pratiquer la sophrologie à Notre-Dame d’Espérance. La sophrologie nous a permis d’apprendre et de mettre en œuvre des méthodes pour se détendre, gérer nos émotions, nous concentrer et surtout pour essayer de contrôler notre stress.
Avec l’aide de Mme Chevessier, qui a encadré ces cours, nous avons appris des méthodes exclusivement verbales et non tactiles. Elles agissent sur le corps et sur le mental.
Elles combinent des exercices qui font travailler à la fois la respiration, la décontraction musculaire ainsi que l’imagerie mentale (ou visualisation). Toutes ces techniques permettent de retrouver un état de bien-être et d’activer tout son potentiel.
La sophrologie permet d’acquérir une meilleure connaissance de soi et d’affronter les défis du quotidien avec sérénité
Bon pour l'oral, bon pour le Bac !
Lors du premier oral de bac blanc de français, nous étions encore "handicapés" par nos mimiques avec nos mains, nous avions des difficultés dans la lecture… Puis, grâce aux exercices proposés par Mme Chevessier nous avons pu appliquer pour le second oral ses astuces et avons observé un changement dans notre façon de gérer notre stress, ainsi que nos émotions.
Cela nous a permis de réussir notre oral et d’aborder plus sereinement le bac de français en juin. Et comme le disait très bien Mme Chevassier : « Il ne faut pas fuir le mammouth mais au contraire l’affronter ».
Témoignages
Voici les ressentis de deux personnes qui ont participé à l'ensemble des séances.
Pour l'une, « lors des cours de sophrologie, j’ai réussi à apprendre à contrôler ma respiration, c’est-à-dire à bien inspirer et expirer et de façon longue. Ces cours furent apaisants et relaxants, j’arrivais à lâcher prise lors des temps de relaxation. Cependant, le fait de devoir manger vite afin d’aller à ces cours fut compliqué pour la concentration. C'est le seul point négatif qu'on a pu trouver lors de ces séances ».
Pour l'autre : « J’étais assez perplexe à la première séance parce que je n’arrivais pas à me mettre dedans. Puis, une fois que j’ai réussi à me concentrer, ses conseils ont été d’une bonne aide, surtout pour le sommeil. Elle nous a donné un dossier très complet pour qu’on ait toujours une sorte de fiche-outil sur comment déstresser, mieux dormir, etc. »
A la suite de nos séances, nous avons posé quelques questions à certaines personnes susceptibles de s'inscrire à nouveau à ces cours ou alors s'inscrire pour la première fois.
La plupart des personnes ont répondu positivement à notre questionnaire.
Jules VOLAND. Victor BRELIVET. Séraphin DANTO.
Laurène ANDRIC.1S4
Les terminales scientifiques sensibilisées aux enjeux bioéthiques
C'est une obligation depuis la dernière loi de 2011 : tous les sept ans, au moins, la France doit réviser sa législation en matière de bioéthique.
Le processus a été officiellement lancé le 18 janvier 2019 avec l’ouverture d'états généraux qui devaient durer jusqu’au 7 juillet mais qui se sont vus prolongés. L’objectif de ces mois de débats, organisés par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) est d’éclairer le législateur, qui devra déposer un projet de loi à l’automne afin de mettre à jour les textes.
C’est à cette occasion que les terminales scientifiques ont été invitées à s’interroger sur les évolutions très rapides de la science et sur l’attitude à adopter face à de nombreuses innovations.
Le 7 mars 2019, Michel Jean, chef de centre de la consultation éthique au CHU de Nantes, directeur de l'Espace de réflexion éthique des Pays de la Loire, est venu honorer l’invitation de la professeure de philosophie des terminales scientifiques du lycée Notre Dame d'Espérance, afin de guider les élèves dans leurs réflexions et de présenter son travail et ses interventions.
Trois classes engagées dans la recherche
Dès le mois de février, chacune des trois classes s’est attachée à un sujet problématique en lien avec l’autorisation, l’interdiction ou le contrôle de nouvelles pratiques médicales, telles que : les modifications du génome, le diagnostic préimplantatoire ou les modifications possibles aujourd’hui par les Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats (« Courtes répétitions palindromiques groupées et régulièrement espacées ») plus fréquemment désignées sous le nom de Crispr sur les embryons, comme celle réalisée par le chinois He Jiankui sur deux embryons jumeaux.
Les recherches de chacune des trois classes ont été présentées à Michel Jean qui, en retour, a donné des précisions ou approfondi certaines questions. Les élèves ont également pu bénéficier d'une riche présentation du travail de Michel Jean que ce soit auprès des patients du CHU nécessitant des conseils d'ordre bioéthique, comme de ses recherches sur les conditions de possibilités de la PMA (procréation médicalement assistée) pour les couples homosexuels, ou inversement sur les risques et les conséquences de la mise en pratique de nouvelles techniques médicales du point de vue législatif.
PMA : questionnement éthique
Les lycéens ont posé ces différentes questions à Michel Jean :
Dans quelle mesure un enfant issu d'une PMA peut-il avoir - ou pas - accès à l’identité des donneurs ?
Est-ce son droit ou une entrave au droit à l’anonymat du donneur ?
Les enfants issus de PMA devraient-ils avoir une carte d’identité différente des enfants issus de la procréation naturelle ; ce qui pourra permettre d’appréhender d’éventuels problèmes de santé en ayant connaissance de leurs données génétiques, mais pourrait aussi constituer une forme de discrimination ?
Est-ce son droit ou une entrave au droit à l’anonymat du donneur ?
Enfin les élèves ont pu, eux aussi, présenter leurs interrogations sur les réelles limites de l'eugénisme, du serment d'Hippocrate ou sur les conditions de possibilités de l’euthanasie suite à l’affaire Vincent Lambert.
Des réflexions pour l'avenir
Les deux heures d’échanges et de réflexions ne se sont pas fait sentir, l’attention des élèves s'est montrée constante et les interventions fines et pertinentes. Autant de signes rassurants qui témoignent de l’intérêt de cette nouvelle génération pour des problèmes qui les concerneront peut-être de près ou de loin et qui montrent que le monde que nous faisons aujourd’hui ne nous appartient pas, mais appartient à la génération future.
Hélène ARVANITIS.
Des cours au rythme du flamenco
Les élèves du groupe de terminale bilangue ont eu le plaisir d'accueillir sur trois séances Isabel Pemartin, danseuse professionnelle et professeure de flamenco pour terminer la thématique 'Gitanos y Flamenco'.
Pour la plupart ce fût une première de découvrir cet 'arte flamenco' à travers les différentes prestations de notre invitée : castagnettes, danses (farruca , bulería , sevillana) et bien sûr le zapateado, impressionnant par la puissance de la frappe des talons de chaussures sur l'estrade (el tablao).
Sans nul doute le clou du spectacle a été offert par les élèves qui se sont consciencieusement prêtés au jeu lorsque Isabel leur a proposé d'apprendre une mini chorégraphie. Inspirée d'un des actes de la célèbre pièce Bodas de sangre de Federico García Lorca, auteur andalou, qui a si bien décrit l'univers à la fois sombre et flamboyant du monde gitan.
Ce furent de purs moments de grâce et de joie partagées. Merci à Isabel et merci aux élèves qui sont entrés dans la danse !
La Profe.
Cette année, ils votent pour la première fois
A l'occasion des élections européennes de mai dernier, de nombreux lycéens ont pu exercer pour la première fois leur droit de vote.
Lors du week-end du 25 et 26 mai 2019, l'ensemble des citoyens européens majeurs avaient la possibilité de se rendre à leurs bureaux de votes afin d'élire les députés français au Parlement européen pour les cinq prochaines années.
Ainsi, ces élections aux grands enjeux concernaient également, pour la première fois, un grand nombre de jeunes élèves du lycée ayant récemment soufflé leur 18 ème bougie.
C'est pourquoi je suis allé à la rencontre de certains d'entre eux, afin de découvrir quelle vision ils portaient sur ces élections.
Trouves-tu qu'aller voter aux européennes constitue un droit important et pourquoi ?
A cette question, tous se mettent d'accord sur l'importance du droit de vote aux élections européennes car, comme l'affirment certains : "après, on peut aller se plaindre de ne pas aimer le gouvernement européen alors qu'on a le droit de voter."
"Voter, c'est le seul moment de ta vie de citoyen où tu peux faire quelque chose pour améliorer la situation de ton pays, alors il faut la saisir !", ajoute une autre élève de terminale.
Les grands enjeux écologiques actuels sont également beaucoup mis en avant par les élèves, pour qui il était :"indispensable d'aller voter par rapport à l'écologie, surtout pour nous, la jeunesse, qui sommes sensibilisés à ça."
"C'est à nous, la jeune génération, de décider de ce que nous voulons pour le futur.", déclare encore un autre jeune concerné par le vote.
Quel rapport as-tu vis à vis de ces élections et avec la politique en général ?
On peut bien voir que la politique n'est pas un sujet toujours maîtrisé par les plus jeunes, c'est pourquoi un élève affirme que : "c'est pas que je ne m'y intéresse pas, mais c'est parfois gonflant et compliqué à comprendre. Mais là, ce qui m'intéressait vraiment, ce n'était pas les partis politiques mais les programmes."
Malgré cela, certains possèdent une réelle volonté de s'intéresser à la politique : "J'ai pas beaucoup d'expérience, mais je m'informe dans des journaux, des émissions, à la radio...".
Quel avis portes-tu sur les résultats de ces élections ?
Des regards assez nuancés sont portés sur les résultats de ces élections. Beaucoup se révèlent d'une part insatisfaits des résultats de ces européennes, mais d'autres partent contents, quant au score étonnant des partis écologiques.
"Comme je regardais les programmes vraiment pour les enjeux au niveau de la jeunesse et de l'environnement, je trouve que les classements pour ceux qui avaient de bons programmes écologiques sont bons."
C'est d'ailleurs pourquoi des élèves de terminale insistent sur l'importance d'aller voter : "Moi j'y suis allé parce que si tu te bouges pas, personne ne va le faire à ta place et dans ce cas il ne faut pas s'étonner de voir le RN premier des résultats après", une première place qui en a rendu certains désespérés.
Penses-tu que le lycée a pour rôle de nous informer sur ce genre d'élections ?
Et si oui, penses-tu avoir bien été informé ?
Le lycée peut sembler être un lieu d'information quant à ses élections pour les élèves qui vont y participer pour la première fois, c'est pourquoi certains trouvent que : "à part certains professeurs d'histoire et un petit peu Europ'Action, on n'a pas du tout était informé. Mais, d'un côté, je pense que c'est pas non plus au lycée de vraiment nous informer dessus, mais juste, de nous sensibiliser sur l'importance d'aller voter."
Plusieurs jeunes majeurs se rejoignent sur cette idée, mais certains accentuent sur la nécessité du lycée à nous informer : "Pour moi, le lycée ne nous a pas du tout informé. Il devrait pourtant le faire et insister sur l'importance du vote, surtout vis à vis des personnes qui se sont battus pour, mais sans nous influencer politiquement, évidemment."
Ainsi, la première utilisation du droit de vote par ces jeunes lycéens représente toujours un moment important de leur vie de citoyen, mais également, un acte délicat.
Antonin ROUSSEAU.
TL
Escape Game à Notre-Dame !
Les 2D3 vont-ils réussir à résoudre les énigmes concoctées par M. Richardeau ?
Durant la semaine culturelle du 18 mars au 22 mars, plusieurs activités étaient proposées (langues, visite VIP, salsa,...) dont "escape game".
L'escape game consiste à être enfermé, en équipe, dans une salle avec un thème particulier. L'objectif est de réussir à sortir de cette pièce et de résoudre des énigmes dans un temps imparti.
Cet escape game, réalisé par M. Richardeau, consistait à trouver un antidote pour sauver un membre de notre équipe. Cette activité a été organisée dans les laboratoires, au quatrième étage ; dans ces salles, il y avait plusieurs énigmes et indices pour résoudre ce mystère et sortir de cette pièce.
Ce jeu a été résolu par toute la classe de section européenne : les énigmes étaient formulées en anglais. La classe a été séparée en plusieurs groupes de cinq personnes afin de rendre la tâche plus facile et de savoir coopérer en groupe. L' escape game était plus ou moins difficile à résoudre car le temps est compté, les énigmes et indices sont compliqués à trouver et à résoudre. De plus, parfois, le travail en groupe est compliqué.
Du coup, une seule équipe a réussi l'escape game, jusqu'au bout.
Nourhanne TRABELSI.
Antoine RIOM.
2D3
Dans le droit chemin !
Deux classes de seconde ont eu la chance de rencontrer trois professionnels travaillant dans le monde de la justice.
Pouvoir rencontrer et questionner deux professionnelles du droit et un journaliste Ouest France écrivant les articles judiciaires, M. Salle, a été extrêmement bénéfique. La magistrate de Saint-Nazaire, juge et présidente du tribunal de grande instance de Saint-Nazaire, Mme Talhouarn, est venue dans notre lycée, ainsi que l'avocate, Me Leseve. Suite à ces rencontres, nous avons assisté à une audience au tribunal de Saint-Nazaire.
Une expérience pleine d'enseignement !
Tout en prenant sur leur temps libre, ces trois intervenants nous ont parlé de leurs professions, de leurs études, de leurs parcours professionnels. Elles nous ont narré leurs plus belles affaires, les moments plus difficiles, leurs incompréhensions, leurs fragilités face au monde de la politique... Bref, nous sommes entrés quelques heures avec elles, dans les salles du palais de justice, à leurs côtés, littéralement et physiquement, lors de l'audience !
Ces interventions sont, pour nous, extrêmement bénéfiques : pour ceux envisageant un avenir dans le droit ou encore ceux optant pour cette spécialité au lycée. Cela a permis aussi d’éclairer les esprits de certains élèves par rapport à des idées de métiers dans le droit et sinon de se sensibiliser à la justice française, à nos droits. Ce genre d’intervention est important au sein d’un établissement scolaire, surtout au lycée, car c’est maintenant que nos choix doivent se faire.
Faire intervenir des personnes pour nous parler de leurs métiers peut vraiment aider les élèves.
Quelques notions sur le droit
Les différents tribunaux où sont jugés les affaires selon leur gravité :
- En France, le tribunal correctionnel est un tribunal qui statue en première instance en matière pénale sur les infractions qualifiées de délits et commise par un majeur.
- Les infractions moins graves (appelées contravention) sont jugées par le tribunal de police.
- Les infractions plus graves (appelés crime) sont jugées par la cour d’assise.
Composition d’un tribunal
Chaque tribunal de grande instance comprend des magistrats professionnels, divisés en deux entités :
Le siège, ou magistrats assis, qui sont les juges : président, vice-présidents et juges ordinaires.
Le parquet , ou magistrats debout, dont la fonction est de représenter l'intérêt général, en saisissant le tribunal ou en intervenant aux procès. Chaque tribunal comprend, au moins : un président et deux juges et un procureur de la République.
Les greffiers, sous la direction d'un directeur de service de greffe, rédigent les actes judiciaires et en garantissent l'authenticité. Ce ne sont pas des secrétaires de juridiction dans le sens où ils ne sont pas hiérarchiquement soumis aux magistrats, ni notés par eux.
Enfin, des personnels auxiliaires assistent magistrats et greffiers : les assistants de justice, qui assistent les magistrats pour effectuer des recherches et rédiger des projets de décision ou de réquisitions, les éducateurs, les travailleurs sociaux, et les forces de police responsables du service d'ordre à l'audience et de l'escorte des détenus.
La profession d’avocat
Quel est le rôle de l’avocat ? L'avocat est chargé de vous défendre, avant, pendant et après une procédure judiciaire. Il a également un rôle de conseil. L'avocat doit se montrer fidèle à son serment : exercer avec dignité, conscience, indépendance, honnêteté et humanité. Le choix de l'avocat est libre, sauf dans certains cas. Tout Français a le droit d'être représenté et défendu, quelque soit ses moyens financiers.
Quelles sont les études adaptées pour cette profession ? Pour devenir avocat aucun spécialité au bac en particulier n’est exigé. Après cet examen, il faudra s’inscrire à l'université de droit et obtenir un Master (bac +4/5) minimum. Le certificat d'aptitude à la profession d'avocat se prépare en un an après un niveau bac +4 en droit.
Les différentes spécialités possibles des avocats
Dans un premier temps, il ne faut pas confondre le domaine d’activité principal et leurs « spécialités ». En effet, un avocat peut exercer principalement dans un domaine et donc avoir acquis un savoir-faire dans ce domaine, mais sans avoir de certificat délivré par le conseil national des barreaux. Pour officialiser sa spécialité, un avocat devra justifier, au minimum, de 4 années d'expérience professionnelle, passer un examen devant le conseil national du barreau.
Un avocat ne peut avoir au maximum que 2 spécialisations.
L'avocate, Me Leseve, que nous avons rencontrée, oeuvrait dans le droit pénal. Ce droit correspond aux meurtres, vols, agressions en tous genre, viols, escroqueries, etc. L'avocat conseille et assure la défense des victimes, comme des auteurs présumés de crimes et de délits. Que cela soit pour des comparutions immédiates, des gardes à vues ou encore des procès interminables, son quotidien est donc loin d’être rose. Me Leseve, comme Mme Talhouarn, ont su et ont osé nous mettre en garde sur la volonté d'oeuvrer dans la justice. Il faut être très motivé, voire passionné, solide, car la vie personnelle passe après leur travail.
Même si, ce sont des métiers extrêmement éprouvants, il n'en demeure pas moins exceptionnels car, que ferions-nous sans eux ?
Clarisse FERRAND.
Mais dis moi Jamy, c'est quoi le « Deep Learning » ?
« Une technologie d'intelligence artificielle qui permet aux ordinateurs de résoudre des problèmes, sans avoir été explicitement programmée pour, via l'expérience et/ou l'utilisation d'une base de données. » Serait une définition générale du Machine Learning, pour les plus chauvins en français : Apprentissage automatique. Depuis plusieurs décennies déjà, la science de l'apprentissage automatique améliore et met au point des algorithmes pour reconnaître des paternes et faire des prédictions.
C'est l'un d'eux, le perceptron, qui constitue la base de l'apprentissage profond.
Perceptron
Pour le définir diligemment : le perceptron est un algorithme qui sert à classifier des données et faire des prédictions dans un problème de complexité linéaire en appliquant une fonction d'activation sur la somme de ses entrées multipliée par leur poids correspondant.
Un algorithme est une suite finie d'instructions et/ou d'opérations formant une méthode générale pour résoudre un problème. Ici le problème est dit de complexité linéaire ; signifiant que la fonction O(n) donnant le temps pour résoudre un nombre de calcul n, est linéaire. Dit de manière simple, le perceptron est conçut pour résoudre des problèmes requérant des petits calculs.
Pour fonctionner il reçoit une ou plusieurs valeurs, ses entrées. Chaque entrée suit un chemin à part et à chaque chemin est déjà associé une valeur par laquelle l'entrée est multipliée, le poids. Les produits sont sommés, et le nombre N ainsi obtenu est passé dans une fonction visant à le contenir dans un intervalle, c'est la fonction d'activation. Par exemple, la fonction tangente hyperbolique d'intervalle [-1 ;1] ou bien la souvent citée fonction logistique, [0 ;1]. A noter que l'on ajoute parfois un biais à N, celui-ci peut être positif ou négatif.
Comme un neurone qui délivre une décharge en fonction des stimulations reçues, le perceptron sort une valeur qui dépend de celles entrées d'où le surnom de neurone artificiel. Toutefois, on remarque que les entrées n'auront pas toute la même influence sur la sortie, pour cause, le poids qui va en quelque sorte donner l'importance d'une connections en jouant sur l'intensité avec laquelle se propage l'information.
Problème
Imaginez que vous pêchez et souhaitez savoir ou lancer votre magnifique bouchon rouge au milieu d'un sublime lac aux reflets d'or-azur, dans le but évident et noble de choper des grosses truites... Dans cette situation hypothétique, disons que vous eussiez disposé d'un disque dur répertoriant les zones les plus poissonneuses. Cette base de donnée considère le lac comme une surface quadrillée où chaque case possède à la fois des coordonnées (x ;y) et un pourcentage de réussite établit grâce aux témoignages de pêécheurs.Le problème est que vous ne voulez pas emmener votre disque dur et votre pc à chaque fois que vous irez pécher, donc pour cela vous allez entraîner un perceptron à prédire si une zone sera poissonneuse où non.
Apprentissage
Le perceptron est initialisé avec 2 entrées pour les coordonnés (x ;y), des poids aléatoires et un biais nul. Pour simplifier la tâche on considère qu'une zone est poissonneuse lorsque son taux de réussite est supérieur à 70 %. Notre fonction d'activation sera la fonction Tan H. Une valeur de sortie 1 s'interprète comme la prédiction d'une zone poissonneuse et une valeur -1 comme non-poissonneuse.
On entre x & y, puis on regarde si la prédiction correspond à notre base de donnée, si oui, rien ne change, sinon on va chercher à corriger nos poids. Pour cela on calcule le coût, la valeur de la marge d'erreur. Le coût s'écrit : résultat attendu moins résultat obtenu ; il le faut le plus proche possible de 0. Exemple : la prédiction est -1 et la base de donnée donne 1, le coût est égal à -2 (= -1 -1).
Il suffit alors de multiplier les poids par une fraction du coût, puis de réitérer avec de nouvelles coordonnées jusqu'à ce que les prédictions du perceptron soient toujours juste (ou presque).
Conclusion & réseaux de neurones
Une fois entraîné, l'emploi du perceptron demande peu de ressource, fonctionne sans base de donnée et hors connections, et est généralement d'une grande précision. Bref ! c'est tout bénèf.
Cependant la phase d'entraînement, elle, est longue demandant une forte puissance de calcule et surtout une grande base de donnée uniformisée pour une précision optimale. Alors évidement il existe d'autres réponses sûrement plus efficaces à ce problème de pêcheur.
Toutefois des cerveaux avec un seul neurone ça n'existe qu'en dehors de la filière S... pour la réalisation de tâches complexes on va faire appel à un réseau de neurones inter-connectés. Il en existe de nombreuses architectures, parfois évolutives, la plus conventionnelle étant le réseau multi-couche. Ce réseau est construit en plusieurs couches (thanks captain obvious), les neurones d'une couche étant reliés à tous ceux de la couche précédente. La première couche reçoit les inputs et la dernière fait la prédiction, entre les deux c'est la zones profonde (d'où "deep learning" et ouais).
Dans le cas de réseaux de neurones, l'apprentissage se fait grâce aux équations de rétro-propagation du gradient qui permettent d'appliquer des corrections relatives au degré d'implication d'une connections dans l'erreur de prédiction.
Cette méthode trouve un fondement biologique dans le phénomène de rétro-propagation neuronale, quand l'influx nerveux se propage vers les dendrites dont il venait au départ.
Yoann CABEL.
Saint-Nazaire en projet : une nouvelle ère pour la ville !
Saint-Nazaire connaît une attractivité en essor depuis 2014 ! La ville portuaire regorge de projets très alléchants.
Connaissant un déclin d'attractivité depuis des décennies la ville de Saint-Nazaire tend à se moderniser depuis 2014, en vue de devenir davantage attractive !
Ainsi donc la ville a fait le choix d'offrir aux Nazairiens un large panel de loisirs comme en témoigne la construction du complexe aquatique "Aquaparc", ayant ouvert ses portes au printemps 2018. Le projet de cinq bassins pour le moins ambitieux a contribué à rendre la ville attractive tant sur le plan sportif que culturel.
Dynamisme du port et du front de mer
Par ailleurs, l'aménagement de la place Commando sur le bord de mer témoigne de la vitalité retrouvée. En effet, les adeptes des dimanches ensoleillés, en famille ou entre amis, sont servis avec cette place dans laquelle restaurants et bars se confondent à l'air de la mer, constituant un atout pour la ville.
Un nouvel établissement ouvrira d'ailleurs ses portes à l'automne 2019 sur cette même place, révélant une véritable dynamique d'attractivité ...
Bien que ces projets culturels et aménagements urbains mis en place depuis quelques années offrent à la ville un certain caractère attrayant, la compétitivité industrielle et commerciale reste également une priorité de la commune étant un leader en terme de construction navale.
Par conséquent, la modernisation des voies logistiques, notamment, a débuté dans la zone industrialo-portuaire de la ville afin de permettre une meilleure efficacité.
Une ville qui change d'image !
Victime de la guerre, la ville de Saint-Nazaire a fortement souffert dans les années 40, ainsi concernée par la reconstruction, la ville voit son image ternie par des bâtiments peu rénovés datant des années 50-60.
Afin de remédier à cela, des projets de modernisation ont progressivement conquis la ville comme très récemment à la gare. La rénovation de celle-ci contribue d'ores et déjà à changer l'image donnée par Saint-Nazaire dès l'entrée de la gare. Egalement, son accessibilité a été grandement améliorée en installant un point d'accueil et permettant l'accès aux personnes à mobilité réduite.
De plus, la politique d'aménagement nazairienne semble de plus en plus vouloir allier histoire, patrimoine et modernité.
C'est pourquoi la base sous-marine, patrimoine historique de la ville construite sous l'occupation, constitue le principal terrain de jeu de ces politiques.
Le projet de l'Alvéole 12 en est le parfait exemple, en effet un lieu d'animation au cœur de la base a ouvert ses portes depuis près d'un an et est mis aujourd'hui à la disposition des 700 associations de la ville.
Une ferme urbaine sur le toit de la base sous-marine
Dans cette même optique, l'association B.A.S.E. (Béton A Semer Ensemble) a remporté un appel à manifestation d'intérêt, lancé par la ville, grâce à son projet innovant, de construire une ferme urbaine sur le toit de la base sous-marine, forte de sa superficie inexploitée.
Le projet serait de construire un ensemble de jardins de maraîchage, de cultures permettant à la fois de faire de la base le symbole de la transition écologique entamée par la ville, gage de modernité et également de favoriser les circuits courts par le biais de la culture de fruits et de légumes directement au cœur de la ville. Offrant de belles balades à tous, ce projet expérimental devrait être achevé d'ici 2021.
Une ville impliquée dans la modernisation !
Toujours à la recherche des projets les plus novateurs, originaux, la ville, ambitieuse se doit d'offrir un budget correspondant en effet à l'ampleur des projets. L'engagement financier est conséquent pour la ville, bien qu'il soit soutenu par d'autres acteurs tels que la CARENE, par exemple. Dans le cadre de la construction d' "Aquaparc", près de 27 millions d'euros furent déboursés, ainsi que 10 millions pour celle de l'Alvéole 12.
Le maire candidat à sa succession
Le maire de la ville, David Samzun, élu depuis 2014, envisage donc de se faire réélire aux municipales de 2020 en vue de porter à terme ses ambitieux projets, notamment concernant la modernisation de la façade littorale par la construction d'un port de plaisance, à proximité de la base sous-marine.
Cet essor de la ville se fait donc ressentir ces derniers temps par la naissance de divers projets venant rafraîchir et rendre la ville de Saint-Nazaire davantage attractive tant du point de vue industriel, culturel que sportif.
L'association du maire "Demain, Saint-Nazaire" souhaite favoriser les rencontres et débats publics, ainsi que la participation des citoyens Nazairiens à la transformation de leur propre ville. Celle-ci reflète la volonté nazairienne de changement et d'implication pour y parvenir !
Neyrelle RIVALIN. TES2
La mystérieuse quête de la Chouette d'Or
Il est 3h30 du matin, ce 24 avril 1993, quand Max Valentin dissimule la mystérieuse chouette d'or quelque part en France. Il gare sa voiture loin de toute habitation, et se rend à pied, avec pour seule compagne la réplique en bronze de la chouette, jusqu'au lieu où elle fut enterrée. Au premier coup de pelle, le hululement d'une chouette aurait percé le silence de cette nuit devenue mythique. Vingt-six ans plus tard, la statue repose toujours sous terre, attendant celui capable d'élucider les énigmes de cette chasse au trésor.
Le 15 mai 1993, Max Valentin, de son vrai nom Régis Hauser, publie le livre « Sur la trace de la chouette d'or », composé de onze énigmes menant à l'emplacement exact où la chouette en bronze se cache. Vendu à plus de 500 000 exemplaires, il connaît rapidement un véritable succès. Il se fait aider par l'artiste Michel Becker, chargé d'illustrer chaque énigme, et de concevoir le trésor, refusant d'en connaître la localisation.
Les pistes de recherches sont nombreuses
Dès l'ouverture du livre, le lecteur étant capable de résoudre quelques énigmes, à l'espoir d'être celui qui mettra la main sur le trésor. Il comprend aussi très vite qu'elles sont dans la désordre, et certains considèrent alors que l'énigme B donne le bon ordre pour commencer à décrypter les indices, en s'inspirant des longueurs d'ondes de chaque couleur. Puis, par la suite, il retrouve la ville de Bourges avec la charade de l'énigme 530, illustrée par un coq dont l'oeil situe la ville à l'échelle nationale. Puis, l'énigme 780 indiquerait l'unité de mesure du jeu, le pied ; tandis que la 470 révélerait la ville de Roncevaux.
Au fur et à mesure du temps, Max Valentin fournira d'autres indications, confirmant ou non les pistes des joueurs. Ainsi, la chouette de bronze ne se trouverait ni à Brocéliande, ni dans les somptueux jardins de Versailles. Elle serait enterrée dans une zone publique, en France métropolitaine. À plusieurs reprises, des chouetteurs se sont rendus sur place, comme au village de Dabo en Mozelle, qui faisait l'objet d'un croisement entre plusieurs lignes déduites des énigmes.
Certains reconnaissaient alors la sombre silhouette de la chapelle Saint-Léon qui semblait flotter sur la mer, comme le "navire noir perché" décrit dans l'une des énigmes. A l'inverse des daboistes, d'autres voyaient le village comme une fausse piste voulue par le créateur du jeu.
Enfin, Max Valentin aurait imaginé une douzième énigme, une super astuce qui regrouperait toutes les autres, et permettrait de mettre la main sur le trésor. Elle poussa nombre de chouetteurs à envisager un deuxième niveau de lecture, permettant l'ouverture de nouvelles pistes de recherche.
Alors, lequel de ces chasseurs ouvrira le coffre abritant une chouette aux ailes de bronze ?
La communauté des chouetteurs
Rapidement, les nombreux joueurs se sont rassemblés dans une communauté de chouetteurs, chacun dissimulant son identité derrière un pseudo. Ils se rassemblent annuellement à la Chouette fête, la dernière s'étant déroulée à Angers, mais échange aussi quotidiennement avec l'association A2CO.
Cela reste cependant un milieu fermé, majoritairement masculin, ayant avec le temps développé son propre jargon. Malgré l'adversité qui oppose les joueurs, et qui favorise le mutisme concernant la confrontation des résultats, la communauté reste malgré tout convivial. On dénombre environ quatre cents chouetteurs connus, mais ils sont en réalité beaucoup plus nombreux.
Néanmoins, seul 10 % d'entre eux sont totalement investis dans la quête, demandant d'y consacrer énormément de temps et d'énergie.
Un trésor impossible à déterrer ?
Alors que Max Valentin prévoyait que la chasse dure un peu plus d'un an, cela fait plus de vingt-six ans que la chouette a été enterrée et demeure introuvable. Un élément semble donc échapper à tous les joueurs. La chouette d'or existe, et a été vue à plusieurs reprises : la preuve de son existence a notamment été visible lorsqu'en juin 2014, au grand désespoir des membres de l'A2CO, elle fut mise aux enchères par Michel Becker.
Finalement, il conserva le trésor, toujours en jeu, le plaçant en sécurité. Certains disent qu'elle serait actuellement à Rochefort, dans le musée où l'artiste décida d'exposer ses œuvres. C'est donc sur l'existence de cette réplique enterrée que s'interrogent les Français, certains qualifiant Max Valentin, d'escroc. Il est en effet un homme rusé, capable d'orienter la pensée des gens avec habileté. Pourtant son but était uniquement de se faire une renommée, et il était dans son intérêt qu'elle soit trouvée rapidement. De plus, il semble invraisemblable d'avoir fabriqué un trésor aussi coûteux, d'avoir fait appel à des huissiers, dans le seul but d'arnaquer les joueurs. Les héritiers du créateur, anciens détenteurs de l'enveloppe des réponses aux énigmes avant de l'avoir donnée à la justice par sûreté, affirment qu'elle est encore trouvable.
En considérant que la chouette existe, est-il possible d'affirmer aujourd'hui qu'aucune infrastructure ne soit venue entraver la chasse, comme un parking recouvrant la chouette ?
Pouvons-nous exclure la possibilité qu'elle ai été déterrée par quelqu'un ne l'ayant pas déclaré, par peur de mettre fin au jeu ?
La mort de Max Valentin le 24 avril 2009, a réduit davantage les chances de mettre un jour la main sur le trésor, rendant les joueurs orphelins. Ce qui est certain, c'est que chaque chouetteur attend avec impatience le moment tant redouté du bruit sourd de leur pelle contre le coffre de la chasse.
Leur première inquiétude serait alors de trouver un abri à leur précieuse chouette, par peur de se la voir dérobée.
Chloé Grangiens.
Periodismo, ¿ Una profesión con riesgos ?
Hoy en día la libertad de expresión es primordial en nuestra vida cotidiana. Gracias a internet y a nuestro mundo globalizado, podemos tener acceso a cualquier tipo de información. Sin embargo, no es sin peligro para todos los periodistas o no es posible esta libertad en cualquier situación.
Ahora, cualquier persona con un móvil puede ser un periodista creando artículos, sacando fotos, grabando y filmando. Puede practicarse por cualquier ciudadano que tiene conexión a internet. El periodismo ciudadano se puede considerar entonces como un progreso porque permite una libertad de expresión, y porque antes no podíamos hacerlo. Además, es práctico y permite mostrar la realidad en directo.
Sin embargo, el periodista ciudadano tiene que averiguar sus fuentes para no difundir noticias falsas y transmitir informaciones verdaderas. Tampoco la noticia debe afectar a nadie. No existen filtros para este tipo de noticias por eso el ciudadano debe imponerse límites para que la información sea políticamente correcta. Y además, el que recibe la información debe tener un sentido crítico y averiguar los datos.
La profesión de periodista no es una profesión sin peligro. En efecto, en algunos países, como en América Latina, padecen de censura porque las autoridades prefieren ocultar la verdad. También siguen siendo víctimas de ataques : 202 periodistas y colaboradores de medios fueron asesinados en América Latina entre 2000 y 2014. Muchas veces los periodistas se vuelven el blanco de los gobiernos. Por ejemplo, Rayma, una caricaturista venezolana, fue agredida y amenazada por expresar su opinión sobre la política de su país. Ella lucha por la libertad de expresión a través de sus dibujos. En el artículo 37 de la constitución de Panamá se afirma que ”Toda persona puede emitir libremente su pensamiento de palabra, por escrito o por cualquier otro medio... » cada periodista debe pensar en respetar « la honra de las personas...la seguridad social o el orden público”.
Classe d'espagnol de 1S2
Un séjour à Budapest
En 2019, quatre élèves de première ont eu la chance de participer à un échange linguistique en Hongrie.
Suite aux mobilités ERASMUS+ effectuées en partenariat avec le lycée Bornemisza Peter Gymnasium (BPG), un échange linguistique s'est mis en place, permettant ainsi à quatre élèves de première de partir 4 semaines à Budapest, en Hongrie, puis, d'accueillir pendant la même durée, une élève hongroise. Ce fut l'occasion pour ces élèves de se confronter à un nouveau mode de vie, à une nouvelle culture.
Le système hongrois diffère du notre, notamment scolairement : les cours par exemple ne durent que 45 minutes et sont séparés par des pauses de 15 minutes ! De plus, l’école est pourvue d’une cantine et d’un self, ouverts toute la journée, il est donc possible d’acheter de la nourriture à n'importe quel moment : un vrai dépaysement !
La nourriture
D'ailleurs, concernant la nourriture, nous n'étions pas déçues ! La nourriture hongroise est très riche, à la fois dans sa diversité que dans ses composants, puisqu’elle est très lourde et grasse. En effet, la plupart des recettes impliquent une friture et beaucoup d’huile, comme par exemple le Làngos. (voir ci-contre) Les Hongrois sont aussi très friands de Tùro, une espèce de crème fraîche/fromage épaisse, qui peut être sucrée comme salée, on en trouve dans de nombreux plats : Tùrogomboc, Tùro teszta, Tùrorétes, Tùro rudi,... Un vrai délice !
L'architecture
La Hongrie rayonne en gastronomie, mais aussi en architecture, en particulier à Budapest ! Effectivement, les bâtiments du centre-ville étaient jonchés de somptueuses sculptures et d’ornements, taillés dans de grands blocs de pierre. Les principaux ponts de la ville n'ont rien à envier au pont de Saint-Nazaire : le pont de la liberté, composé d'un assemblage de métal d'un vert éclatant, rappelle la tour Eiffel, tandis que le pont des chaînes, le plus vieux, est très célèbre de part les deux statues de lion qui en garde l'entrée. (voir photo)
Et comment parler d'architecture hongroise sans évoquer le Parlement ! Nous avons eu la chance de visiter cette merveille architecturale de 268 m de long pour 123 de large et composé d'un peu moins de 700 pièces, dans une visite privilégiée en compagnie d'un député hongrois.
Au-delà de la découverte culturelle, ce voyage a surtout permis de nouvelles rencontres et la création de souvenirs très forts.
Une expérience inoubliable donc qui a ravie chacun des participants. Evolène HENNOUS.
A l'intérieur des murs d'un lycée chinois
Au cours du voyage en Chine en avril 2019, une petite équipe du lycée formée de deux enseignants et deux élèves de terminale ont eu la chance de visiter le lycée chinois n° 66 Beijing.
Construit en 1954, il se situe dans le quartier Ouest au centre de la capitale chinoise et a survécu au processus de transformation de cette immense ville au fil du temps. Cette école de l'enseignement secondaire a un lycée et un collège, partagés sur deux campus et comptant au total 1400 élèves et 200 enseignants.
Une matinée au lycée 66 de Beijing
Il est neuf heures, une guide francophone, Mme Yu, nous rejoint pour la visite du lycée n° 66 de Beijing. Nous avons dès lors été accueillis à l'entrée du lycée par la responsable des affaires internationales suivie par la directrice du lycée-collège. Pendant environ une heure, la directrice nous présente son lycée ainsi que la vie étudiante. La renommée et la fierté de l’école repose sur la musique, avec leur grand orchestre, mais aussi par le sport et leurs talentueuses équipes de tennis de table. Ils disposent d’une immense salle où ils exposent leurs trophées, notamment ceux des championnats nationaux où l’équipe masculine de tennis de table a souvent atteint la première place.
La levée du drapeau
Il est dix heures et comme chaque lundi, toutes les écoles chinoises font « la levée du drapeau », moment extrêmement symbolique d’une durée d’une demi-heure environ. L’ensemble des élèves du lycée se retrouvent sur le terrain de sport du lycée, en rangées par classe pour écouter tout d’abord un discours, puis la classe désignée est en charge de hisser le drapeau chinois que tous les élèves regardent. Une fois levé, l’école entame l’hymne national. Ensuite, c’est au tour d’un autre discours, préparé par un élève cette fois ci. Le thème change chaque semaine et a généralement pour but de motiver les élèves à travailler sérieusement.
La vie dans un lycée chinois
Les cours d’un lycéen chinois s’échelonnent sur cinq jours, avec 7 à 8 matières différentes par jour, chaque cours durant environ 45 min.Le lycée impose aux élèves certaines règles, comme celle du port de l’uniforme, qui change en fonction des saisons. Selon la direction, l’uniforme permet de lutter contre la discrimination entre les élèves, et permet une égalité sociale pour toutes les familles. Le lycée impose également une heure obligatoire de sport par jour pour tous les étudiants, afin de transmettre une bonne hygiène de vie aux élèves et faire de la prévention contre les problèmes liés au surpoids.
De plus, les téléphones sont interdits au sein de l’établissement. Si un enseignant a besoin de l'utiliser dans son cours, une demande spéciale et globale doit être faite à la direction.Une classe est composée de trente élèves environ. Elle est représentée par un délégué. En Chine, son rôle est très différent par rapport au nôtre.
Le délégué chinois a beaucoup de responsabilités : il assure la discipline dans chaque cours et peut établir des sanctions. Il doit s’assurer que chaque élève comprenne et réussisse quitte à organiser du soutien scolaire. Enfin, il a parfois le rôle de professeur qui peut lui demander de le remplacer en cas d’absence.
Avoir 18 ans, en Chine
Avoir 18 ans en Chine est très important et symbolique pour les lycéens : cela symbolise le passage à l’âge adulte, la maturité et les responsabilités. Pour marquer cet événement, le lycée organise une cérémonie, à laquelle sont invitées les familles. Au cours de ce rituel de passage de la majorité, chaque élève reçoit un poème écrit par le célèbre stratège chinois ZhuGe Liang de l'époque des Trois Royaumes, inscrit sur une plaquette en bambou exprimant le rôle d’un adulte dans la société.
Un dernier partage sur cette expérience…
Elise : Afin d’avoir un bon classement parmi les nombreux lycées de Pékin, les écoles sont jugées par rapport à la morphologie de leurs étudiants. Ils regardent notamment la proportion d’étudiant ayant une correction de la vue et ceux étant en surpoids. S’il y en a beaucoup, le classement du lycée baisse. Cela m’a beaucoup surprise.
Théo : La levée du drapeau a été un moment inoubliable. J’ai été surpris par l’exemplarité des élèves, leur discipline et leur respect lors de la levée de drapeau, écoutant fièrement l’hymne du pays.
Cette visite a été des plus enrichissantes et nous a permis de découvrir une nouvelle culture. Certes, nous étions déjà immergés dans la culture chinoise depuis trois jours, à travers la visite de temples, de jardins, de musée etc… mais l’immersion dans un lycée local est totalement différente, car cela représente la vie active et quotidienne vécue par les étudiants chinois.
Elise KERHIR. Théo DENISOT.
Une opportunité rare : partir un mois à l’étranger pendant sa scolarité
Un mois durant, notre lycée a accueilli quatre étudiantes hongroises. Elles ont participé à la vie du lycée.
Hey, we are exchange students from Budapest, Hungary and our names are Jana, Danna and Lilla. You might have seen us in your school a couple of times, so we are here to tell you what this exchange program is all about. We came to your school for a month in order to learn and practise languages, in our cases French, English and German.
Exciting experiences
During that time we stayed at our correspondences’ families. We attended school like you (with some changes in our timetables) and tried to participate in school life as much as possible. Exciting experiences It was very exciting for us to experience life in a different culture since our country and our school system is totally different from yours. Just to say some examples, high-school in Hungary lasts for 4-5 years (depending on the high-school and the class that you attend) while in France as we heard, it only lasts for 3 years. Furthermore, classes in our school are 45 minutes long, not 55 and usually our longest days end around 15 :45 PM.The logic and the teaching method, the way of taking tests and exams are pretty different too. In Bornemisza Péter High-school (our private school) you can choose between 4 different classes : A, B, C and D. The A class is called language class where students learn English and a 2nd language in the 1st year and start learning other subjects in the following year so they study in the school for five years. All the other classes last for 4 years (you can choose your main subjects that you learn more of) and then at the end of high-school you have to take a very complex exam called matura (érettségi).
"à la française"
We have stayed in France for a month which is not such a long time. We experienced many new things and saw a big part of the region where you live. We “tasted” a bit of your culture and the way of life in Bretagne and last but not least literally tasted lots of amazing French food ! Beside all the benefits we gained throughout this month we made really good friends with some of the students. Needless to say we enjoyed almost every minute of this program so we recommend trying student exchanges to anyone who loves travelling, discovering a new culture and practising foreign languages. It’s time for us to go home but the program is far from over yet, we are going to welcome our French correspondences very soon in Budapest.
We would also like to thank Lycée Notre Dame for participating in this program and for welcoming us. Lilla ANDRE.
L'anglais, l'allemand, l'espagnol...
Des langues plus que vivantes à Notre-Dame, grâce à nos trois jeunes assistantes !
L'année 2018-2019, nous avons eu la chance d’accueillir trois assistantes au cours du second semestre : elles ont formé un trio que vous avez pu apercevoir et croiser régulièrement dans les couloirs du Lycée Notre Dame D’Espérance.
Anglais : Georgina
Georgina d’origine britannique, toujours souriante, elle a su répondre à nos attentes.
Ses activités variées, basées sur une communication orale pour l’essentiel, ont permis à nos élèves de prendre confiance en eux.
Ils se sont montrés très intéressés et ont fait preuve de beaucoup d'enthousiasme lors des différents travaux réalisés en petits groupes, ravis de l’opportunité qui leur était offerte.
Allemand : Julia
Julia nous vient de Karlsruhe. Elle est la première assistante de langue allemande au lycée Notre-Dame. Elle a travaillé avec de tous petits groupes, les activités proposées étant essentiellement basées sur la pratique orale de la langue.
Là encore, les élèves, lycéens ou étudiants, ont pu profiter de l’opportunité, en particulier en Terminale, le baccalauréat approchant à grands pas.
Espagnol : Imane
Imane, quant à elle nous a apporté le soleil et la joie de vivre d'Almería, plus exactement de Roqueta del Mar au sud-est de l'Andalousie. Cette future enseignante amoureuse du français s'est investie auprès des élèves, tout comme ses deux compagnes, avec la patience, la gentillesse et déjà le professionnalisme qui la caractérise. Nombreux sont les élèves (y compris les internes en fonction des besoins en soirée) qui, conscients de leur chance, ont pu oser prendre la parole et ainsi améliorer leur niveau d'expression en toute confiance. Un grand merci à toutes les 3 !
Thanks Georgie ! Danke Julia ! ¡ Gracias Imane !
Les profs de langue
Sur les traces de Don Quichotte…
« Dans un village de la Mancha dont je ne veux me rappeler, vivait, il n’y a pas si longtemps, un de ces hidalgos… ».
Ainsi commence l’œuvre de Miguel de Cervantes. Il fut un des fils rouges du voyage au cœur de la Castille. Ce séjour a permis aux élèves de découvrir, de façon authentique, les lieux, les thèmes et l’histoire abordés en classe, tout en s’imprégnant de la culture espagnole.
Voici quelques impressions d’élèves :
« En primer lugar, aprendí el idioma español con Gloria y su familia, con los vendedores de las tiendas, los jóvenes españoles. Hablando español con la gente, me sentía confiada y pensé que no era tan malo »
« Me encantó su clima, sus paisajes, su gente sonriente y dinámica. »
« Me conocí mejor a mí misma ».
« Fue un viaje enriquecedor tanto desde el punto de vista cultural como personal. Sólo recordaré lo positivo de este viaje escolar. »
« El parque del Durantón es un hermoso lugar…con la impresión de estar en otro planeta, era realmente exótico »
« Visitar los molinos, creo que fue mi parte favorita del viaje. Era demasiado bueno, estos molinos se alinean aqui desde la edad media. »
« El viaje fue fantástico, el paisaje mágico y hermoso, la familia encantadora y el albergue perfecto. Gracias por este maravilloso viaje. »
« Fue realmente un gran viaje !
« Un gran agradecimiento a los maestros por acompañarnos, por responder nuestras preguntas y por transmitir esta pasión por España. »
Antoine GUIOT.
Elise KERMARREC.
Erwann MORICE.
Milan : un voyage culturel et sportif
Le voyage à Milan s’est déroulé du 17 au 22 mars 2019. Nous étions un groupe de 19 élèves.
Le jour du départ nous avons rejoint les professeurs à l’aéroport de Nantes à 15 heures, décollage prévu à 17 heures pour une durée de vol d’une heure et demi. Une fois atterris, nous nous sommes rendus en bus à l’hôtel, situé dans le centre de Milan.
Le restaurant dans lequel nous dînions chaque jour était également dans le centre de Milan, non loin de notre hôtel.
Durant ce séjour, nous avons eu la chance de visiter de nombreux monuments et musées célèbres, comme par exemple, la cathédrale Duomo, en plein cœur de la ville.
De la culture plein la tête
Nous avons effectué cette visite le lundi avec une guide qui parlait très bien français et avec laquelle nous avons découvert l’architecture pittoresque de Duomo.
A la suite de cette visite, nous avons eu un déjeuner libre dans Milan ; par groupe d’élèves nous pouvions ainsi aller manger où nous souhaitions, et cela trois midis durant.
Après le déjeuner, nous avons eu la chance de visiter La Scala, un théâtre très connu, un château, ainsi que le musée Novecento qui était très impressionnant.
Et un peu d’effort…
Le mardi c’est là que nous avons vécu le premier aspect sportif de notre séjour. Pendant trois heures et avec un dénivelé de trois cents mètres, nous avons fait un tracking guidé dans la montagne autour du lac de Côme, où la nature Italienne a pu se dévoiler à nous.
Ce fut là une belle expérience qui se conclut par la visite de la ville de Bellagio à laquelle nous accédâmes via un ferry. Le mercredi fut mon jour préféré. Nous avons pu escalader les murs de la plus grande salle d’escalade d’Italie, là même où se déroulent les sélections et les entraînements pour les Jeux Olympiques.
Avec Léonard de Vinci !
L’après-midi nous avons visité le musée des sciences et des techniques Léonard de Vinci. Accompagné d’un guide rendant l’expérience vivante et avec lequel nous avons pu tenter de vivre l'époque de Léonard de Vinci.
Le guide nous a livré grâce à de petits détails sa manière d’écrire, par exemple : il écrivait à l’envers. Nous avons également pu développer notre analyse et notre côté artistique.
Le jour du départ arriva, mais avant cela, le jeudi matin, nous sommes allés visiter le quartier des affaires et ses buildings impressionnants, pour ensuite retourner à l’aéroport où se termina notre séjour Italien.
Marine LEBLET.
Un séjour parisien culturel
Fin mai, les élèves de la classe de 1ES2/L ont eu le privilège de partir deux jours sur Paris.
Organisé par Nathalie Galipeau, professeur d’histoire-géographie, ce séjour culturel a permis aux élèves de découvrir le Musée d’Orsay, ainsi que l’intérieur de l’Assemblée Nationale, faisant même la rencontre de la députée nazairienne, Audrey Dufeu-Schubert, membre de la commission des affaires sociales.
Puis, pour clôturer le séjour la visite du splendide Opéra Garnier était au programme.
Direction le musée d’Orsay
Datant de 1900, le musée d’Orsay est à l’origine une gare. Ce n’est qu’en 1977 que le gouvernement français décide de la transformer en musée, inaugurant son ouverture en 1986. On y retrouve aujourd’hui diverses peintures, sculptures, arts décoratifs, photographies et dessins marquants des années 1848 à 1914.
C’est donc avec attention que les élèves ont pu observer ces œuvres présentées sur cinq étages.
En vous y rendant, vous replongerez instantanément à l’époque de célèbres peintres tels que Monet, Manet, Renoir, Degas, mais aussi Van Gogh et bien d’autres. Ce sont leurs œuvres remarquables qui leur ont permis de laisser une trace au sein de ce musée, et nous avons eu la chance de pouvoir les observer.
Visite de l'assemblée nationale
La députée Audrey Dufeu-Schubert nous a offert l’occasion d'entrouvrir le rideau de la politique.
Après un temps d’échanges très enrichissant dans la commission des affaires sociales, nous avons pu nous prêter au jeu en nous exprimant dans les mêmes conditions que nos députés. Par la suite, nous avons eu la chance d’assister aux questions du gouvernement, au sein de l’hémicycle. Apercevoir de nombreux personnages de la politique, tous présents suite aux élections européennes était impressionnant, tout comme l’aspect théâtral marqué des débats.
Enfin, une visite guidée nous a été proposée, celle-ci a été riche en anecdotes. Nous avons pu visiter l’ensemble du bâtiment et être présents lors de l'examen des amendements sur le règlement intérieur de l'Assemblée Nationale.
L'opéra Garnier pour finir en beauté
Lors du dernier jour, nous avons visité l'Opéra Garnier. Bien que le lieu soit en lui-même impressionnant, la présence d'un guide a rendu la visite particulièrement intéressante et culturellement enrichissante.
Les anecdotes sur la construction, le choix de l'architecte et autres détails ont participé à rendre ce moment unique. S'en est suivi un temps libre dans les quartiers de Paris où chacun a pu profiter des dernières heures sur place.
Un grand merci à nos professeurs accompagnateurs, notamment Nathalie Galipeau qui a permis le bon déroulement de ce séjour unique !
Emma SIMON, Mélanie SOULON, Flavie TEXIER.
On se bouge pour le développement durable avec l’association Europ’Action !
Dans un monde où nous entendons parler de réchauffement climatique et d’environnement tous les jours, un petit groupe d’élèves a décidé d’agir.
Ce petit groupe d’élèves a décidé d’agir avec Europ'Action. Cette association, créée cette année, connaît déjà un franc succès.
Elle s’engage à sensibiliser les lycéens sur l’environnement et vise à diminuer l’impact environnemental de notre établissement.
Des éco-délégués
Grâce aux réunions chaque vendredi midi, de nombreux événements ont déjà eu lieu, notamment la mise en place d’Ecosia sur tous les ordinateurs (n’hésitez pas à l’utiliser en tant que moteur de recherche), qui permet de planter des arbres grâce à vos recherches en ligne.
Nous avons également mis en place la récupération des papiers. Nous avons réorganisé les déchets au self afin de trier davantage et ainsi nous nous sommes penchés sur le problème du gaspillage alimentaire. Ceci s'est révélé à travers l'action "kimangetout ?". Nous avons pesé et compté la quantité de nourriture gâchée et nous pouvons largement nous améliorer !
De plus, nous avons installé un récupérateur des bouchons en plastique et des piles, à côté du bureau de M. Théry. Puis, nous avons finalisé cette année riche en ambition et actions par le tournoi de Mölkky (qui s’est déroulé à merveille !).
L’année prochaine : projet de mise en place d’éco-délégués dans chaque classe chargé du respect de l’environnement et réalisation de nombreux projets ayant étés proposés par les élèves.
« On ne vous décevra pas ! »
Voici un petit mot des nouvelles présidentes, Marie Saquet et Evolène Hennous :
« Nous voulions tout d'abord remercier Adrien, Simon, Paul, Pacôme ainsi que Anaïs d'avoir mis sur pied ce comité d'élèves "Europ'Action", facteur de création et de beaucoup de souvenirs. Vous nous avez tous motivés au long de l'année pour construire ces projets qui nous ont fait grandir en nombre. Nous étions vraiment heureuses que vous pensiez à nous pour reprendre la main l'année prochaine et promis, on ne vous décevra pas ! »
Nous allons revenir avec des projets incroyables, alors, soyez prêts !
Nos projets
Cela concerne, tous les élèves de Notre Dame, nous voulons faire avancer le lycée vers les objectifs qu'on s'est fixés.
Les voici :
- Le cendrier sondage
- Les poubelles de tri dans l'établissement vont définitivement être être mis en place
- Reprise de la sensibilisation des élèves et surtout des professeurs
On compte sur vous !
Nous sommes un grand groupe avec des personnes motivées et nous attendons encore plus de participants à la prochaine rentrée ça va être incroyable !
On compte sur vous et à l'année prochaine ! »
Durablement votre.
Elisabeth NICOL.
Soil matters ! Really !
On Tuesday 29th of January, the European Section of Notre Dame had the delight to meet two researchers from the University of Nantes, where they study the soil pollution with the Pollusols project.
Chloé and Dorine told us about their project, and more especially about the soil pollution issue.What is the soil pollution ?First of all, there are two kinds of soil pollution. On one hand, the first one is the point source pollution, which involves only a reduced area with high concentration of pollutants, occurs when the pollutants come from only one place (for example, industry). On the other hand, the second one is the nonpoint source pollution, which involves large areas and huge amounts of pollutants. It can happen when a large area is contaminated by numerous pollutants. It is the case here, in Loire-Atlantique, where the urban areas, the vineyards, the estuarial areas and the uranium mining areas are impacted by pollution. How can we detect and measure it ?To find out whether an area is polluted or not, and by what, you have to go back to its roots. By this way, you can find out the causes of the soil pollution. After having studied the area’s past, you are able to make a hypothesis : which pollutant ? In which quantity ? Then, you have to proceed to analysis, which will prove or disprove your hypothesis. These analyses will also tell you about the amount and the concentration of pollutant in the soil.
The Pollusols project studies especially toxic metals in low doses (like lead or mercury), trace element metals (naturally in ecosystems, become toxic in high doses, like copper or zinc), but also emerging metals, like platinum-group metals and radionuclides, such as uranium and its decay chains.How can we fix it ?To avoid contaminating the soils even more, we must warn the population about the risks, so they will act in consequences. We also must set on laws and directives via the European Union. But for what is already done, it depends on the kind of pollution concerned. If it is a point source pollution, we could, basically, flee. Or, we could also try to reconvert the area, or to reduce as much as possible the pollution.
For nonpoint source pollution, which is harder to manage because of its size, we can set in situ management, like bioremediation. For example, the phytoextraction consists in planting specific plants which will use the pollutant as nutriment, and extract it.To conclude, even if a big part of the lands is now more or less polluted, we know that there are many ways to save them. But if we don’t do it, the situation could evolve to a more dramatic one, where everything we would consume would be contaminated by numerous pollutant, which could have a harsh impact on.
Brunehilde ENDELIN.
Chloé BESNARD.
Clémence COURMONTAGNE.
Dorine BOUQUET.
Vers une alternative zéro déchet
Rencontre avec une élève écoresponsable qui nous propose ses astuces zéro déchet simples, mais pouvant provoquer de grands changements.
Ce n’est un secret pour personne : notre société de 2019 fait face à une surconsommation, engendrant ainsi un problème majeur face à la gestion des déchets de plus en plus croissant.
De nombreuses personnes tentent, en vain de nous ouvrir les yeux face à ce fléau. Des acteurs puissants, tel que les médias s’engagent à sensibiliser les populations. Mais à plus petite échelle, il existe des gens bien conscient des enjeux pour demain. C’est le cas d’Enora, en classe de TL, de part sa sensibilité face aux déchets, elle a pu un peu tous nous sensibiliser à notre surproduction de déchets et de ses effets néfastes.
Des astuces
Son but n’est en aucun cas d’être moralisatrice, mais au contraire, de nous montrer la simplicité à réduire ses déchets au quotidien.
Elle est ici pour vous livrer ces astuces zéro déchet, d’une grande simplicité, et accessible à tous.
Tous d’abord, il existe de simples alternatives aux déchets quotidiens, voici les indispensables et les plus simples pour débuter.
Le déchet majeur de nos foyers ; la bouteille plastique. Privilégié plutôt les gourdes, les bouteilles en verre ou encore mieux les bouteilles en inox.
Oriculi et bambou
Dans nos salles de bain, nos poubelles se retrouvent remplies de cotons-tiges ou encore de coton. Il est tout aussi efficace d’utiliser un oriculi pour le nettoyage des oreilles, ainsi que des cotons réutilisables et lavables. Essayer aussi de vous procurer de nouvelles brosses à dent, cette fois-ci en bambou, plus simple à recycler.
En plus d’être respectueuses de l’environnement et de ne pas produire de déchets, ces alternatives sont extrêmement rentables, du fait de leurs utilisations sur le long terme.
Il existe bien d’autres alternatives tout aussi efficaces, et nous vous invitons à vous y intéresser de plus près.
Enora nous a aussi montré qu’il existait de nombreuses astuces à réaliser au quotidien pour réduire ses déchets. Chez soi, bien faire le tri entre déchets recyclables et ceux qui ne le sont pas, essayer de refuser les brochures publicitaires en l’indiquant tout simplement sur vos boîtes à lettres, investir dans un compost…
A l’extérieur, refuser les pailles en plastique dans les bars et restaurants, refuser les échantillons ou produits publicitaires inutiles, éviter le suremballage et privilégier l’achat en vrac.
L'avenir des générations
Toutes ces astuces montrent la simplicité de réduire ses déchets. Finalement notre quotidien ne subit pas de réel changement, crainte de la plupart des personnes, à part que le fait que tout le monde peut ainsi contribuer avec ses actions minimes, à faire une grande amélioration pour l’avenir des générations futures.
A ce sujet, un livre sur le sujet est disponible au CDI, donc vous n'avez plus qu'à vous lancer, vous n'avez plus d'excuse ! Stop au plastique en priorité, et au zéro déchet !
Marcellin GUILLOTIN.