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N° 21 - Janvier 2020 | www.lycee-notredame.fr | 14032 |
Phytothérapie & Méthodes scientifiques
Vous aimez la nature et les p'tits animaux ? Oui évidemment ! Alors voudriez-vous contribuer à réduire la souffrance animale dans le monde ?
Chaque année, les industries pharmaceutiques testent leurs produits sur plus de 11,2 millions d'animaux, dont 80 % de lapins et rongeurs.
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Lutte contre la violence faite aux femmes
Notre comité mis en place pour lutter contre la violence faite aux femmes au sein du lycée a participé à une marche le 23 novembre, à Saint-Nazaire, afin de soutenir et de s'impliquer pour cette cause. Nous souhaitons poursuivre notre engagement, tout en touchant un plus jeune public, c'est à dire de 15 à 18ans.
Surf : une compétition UGSEL en Vendée !
Cet automne, quatre élèves du lycée ont participé à une compétition UGSEL (Union générale sportive de l’enseignement libre).
Nous leur avons posé quelques questions sur cette journée organisée par le professeur d'éducation physique et sportive, M. Dauchet.
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Cadets de la Défense : s'engager avec fierté !
Yoann, Alexis et Cyprien, terminales du lycée, sont engagés au sein de l’Académie des Cadets de la Défense de Nantes. Source d'épanouissement : cohésion, vivre ensemble sont les valeurs retranscrites. Qu'est-ce qui a donné envie à ces garçons et de faire quelque chose de leur temps libre ? Bref, pourquoi cet engagement et en quoi consiste-t-il ?
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Violences faites aux femmes : cesseront-elles un jour ?
A ce jour, en 2019, 139 femmes sont mortes. Il est impossible et impensable de laisser ces femmes mourir sans rien faire et sans rien dire. Le ministère de l'Intérieur a recensé 121 féminicides pour toute l'année 2018.
Début septembre, un comité a été créé au lycée, et des contacts avec l'association "Femmes Solidaires" ont rapidement été pris. Nous avons souhaité cet engagement.
Pour nous, c'est un sujet qui doit être abordé de manière plus sérieuse.
Combien de femmes meurent sous les coups de leurs compagnons ou ex-compagnons ?
Combien se font-elles agresser dans la rue ?
Que ce soit sexuellement, verbalement ou physiquement tout ceci fait partie de la violence qu'elles subissent. On pourrait croire qu'il s'agit d'un sujet récent, connu grâce à l'actualité et aux personnes se mobilisant pour dire "NON".
Malheureusement, c'est un problème qui existe depuis très longtemps, bien trop longtemps.
Ce qui pourrait expliquer l'ignorance des gens envers le féminicide, pourrait être le fait que les femmes n'avaient presque aucun droit auparavant et qu'elles dépendaient juridiquement de leurs maris (ouverture de compte bancaire...).
Nos objectifs
Nous voulions grâce à ce club et cet engagement citoyen, faire comprendre la gravité des faits, le comportement des hommes violents, et montrer finalement leur lâcheté. Nous abordons donc la violence physique, psychologique et sexuelle dans toutes sortes de contextes : la rue, les transports, la famille, le travail.
Il faut savoir que la violence est partout autour de nous et nous pouvons dire : "cela n'arrive pas qu'aux autres". Hélas.
Dans notre lycée, nous avons la chance de pouvoir nous retrouver tous les jeudis midi avec notre comité, afin de discuter des projets que nous pourrons élaborer. Aujourd'hui, nous sommes environ 25 personnes, avec une mixité formidable permettant d'appuyer notre projet et d'accentuer notre crédibilité.
Le samedi 23 novembre, une marche nationale a eu lieu à Saint-nazaire, avec notamment l'association "Femmes Solidaires" et bien d'autres associations ayant le même objectif. Nous avons distribué des tracts à la sortie de notre lycée afin d'attirer un maximum de personnes. Le jour de la marche, dix personnes de notre comité sont venues soutenir cette marche. Les noms des 139 femmes décédées au cours de l'année furent énumérés. Différents slogans ont été prononcés, ainsi que des chansons, il y a eu des points d'arrêt symboliques où chaque association s'exprimait. A la fin, chaque personne le souhaitant, homme ou femme, pouvait avoir un ruban avec un numéro représentant une des femmes tombées sous les coups, et quand celui-ci était prononcé, la personne en question devait s'allonger au sol.
Engagement
Le fait de participer à cette marche est un engagement. Tout le monde peut s'engager dans le but de se faire entendre et faire entendre cette cause. Après cette marche, nous avons décidé au sein de notre lycée, de passer dans chaque classe, des secondes aux BTS, afin de sensibiliser tous les élèves, face à ce sujet. Notre groupe a été divisé en sous-groupes de trois personnes et nous essayons, à l'aide de vidéos, de faire réagir les élèves et d'en parler ensemble. Par la suite, nous aimerions consacrer une journée où l'ensemble du lycée portera un vêtement blanc, dans le but de rendre hommage aux femmes décédées.
Marion BROSSEAU.
Inside - Milan Gantier, un coeur bleu et blanc pour ses jeunes !
Pornic - Alors qu'en France, trouver des bénévoles commence à devenir de plus en plus difficile, Milan Gantier est un bel exemple de jeune solidaire toujours motivé à l'idée d'aider son club. Focus sur lui et ses semaines chargées en foot !
Footballeur depuis ses 6 ans, bénévole depuis ses 13, jeune encadrant de 17 ans, multi-tâches au Pornic Foot, Milan consacre une grande partie de ses week-ends à aider son club pour son plus grand plaisir. Il a réussi à trouver quelques minutes pour nous accorder une interview destinée à faire connaître ses activités au sein du club.
Qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans le bénévolat ?
« Avant j'étais joueur au club, puis, on m'a proposé d'être arbitre, c'est de là que tout est parti, j'étais lancé dans le bénévolat ».
Qu'as-tu fait par la suite ?
« Comme je l'ai dit, j'étais juste arbitre et Cédric (ancien encadrant U13 3) est venu me voir pour me demander si ça m'intéresserait de devenir son adjoint et l'aider à entraîner son équipe. J'ai tout de suite accepté et je me suis trouvé une passion pour l'apprentissage aux jeunes, mais je continuais bien sûr à arbitrer, faire la touche bénévolement.
J'ai d'abord commencé par de plus petites tâches : arbitre de touche et arbitre, police de terrain, aider à la plonge lors du tournoi de Noël, ou encore faire la jonglerie (préparation au jeu de volée). Mais j'ai rapidement gagné de l'importance au cœur du Pornic foot.
Cette saison, on m'a demandé si je voulais encadrer ma propre équipe, ma réponse a été positive, mais au début j'ai trouvé cela dingue et excitant à la fois ».
Comment cela se passe avec ton équipe pour ta première saison ?
« Cela se passe excellemment bien avec mes U13 2, il y a une super entente avec une bonne bande de potes et en prime nous obtenons de bons résultats. Les parents sont tout aussi géniaux. Ils m'emmènent à tous les matches à l'extérieur jusqu'à la Limouzinière. Toujours là pour encourager les petits, ce sont de fidèles supporters, ils sont même présents pour me soutenir dans les moments plus durs ».
Quelle est ta semaine type au sein du club ?
« Elle est très chargée ! Le lundi, directement après les cours, je vais aider Sébastien Archambeau (responsable U12, U13) pour l'entraînement de tous les U13 réunis. Le mardi c'est repos, le mercredi je viens vers 15h pour la préparation de l'entraînement avec Sébastien.
À 16h15 première séance avec celle des U13 2 et des U13 3, puis, ensuite, j'aide pour l'entraînement des U12 1 et des U13. Pour finir, à 19h45, nous avons réunion pédagogique avec les encadrants.
Les jeudis et vendredis, j'ai de nouveau du repos et je reprends à fond le samedi avec une grosse journée.
Le samedi matin, je viens monter les buts et les petits terrains et assister à l'entraînement des plus jeunes. J'enchaîne avec le match de mes U13 2, ça veut dire préparer les vestiaires pour mon équipe, l'équipe adverse et les arbitres, eux aussi bénévoles, si nous jouons à domicile.
Ensuite, petit moment d'échange avec mon équipe, c'est aussi le moment durant lequel je leur annonce la composition de départ. Puis, échauffement, bien sûr préparé par mes soins et ensuite le match commence.
Après celui-ci, si je n'ai rien d'autre à faire, je rentre chez moi. Ma semaine se termine tranquillement avec le dimanche ou je vais voir l'équipe senior jouer. »
Tes objectifs pour la suite ?
« J'en ai plusieurs mais pour moi le plus important est de faire progresser les jeunes, je suis là pour cela, pour qu'ils deviennent de meilleurs joueurs. Et, mon objectif premier est de réussir mes diplômes de coach que je passe en début d'année prochaine pour pouvoir leur apporter encore plus de mes connaissances. »
Pour toi que représente le bénévolat ?
« Pour moi le bénévolat est très important dans la vie d'un club, pour le déroulement de son bon fonctionnement. Personnellement, c'est comme ma deuxième vie, même le club en général, pour rien au monde je n'arrêterai ! ».
Un dernier mot ?
« Je vais profiter de ce dernier mot pour remercier tout le monde : le club qui est comme ma seconde famille, les autres encadrants avec qui je m'entends super bien et qui m'ont donné ma chance pour gérer ma propre équipe, chose que je n'aurais jamais espérée, au départ.
Je remercie aussi les familles, mes joueurs et aussi mes amis. Enfin, tout le monde me soutient et m'encourage à continuer dans cette passion qui me tient très à cœur ! Merci. »
Adrien RECULEAU.
L’engagement : une affaire de jeunes ?
A l’heure où Malala Yousafzai lutte pour l’égalité à l’accès à l’éducation, où des milliers d'étudiants partout dans le monde manifestent pour le climat, où Elsa Ramos s’exprime à l’assemblée d'Estrémadure pour les droits des transgenres, “l’engagement” est au cœur des préoccupations de la jeunesse. Mais qu’est-ce que l’engagement ?
Selon le Larousse, il s’agit de "l'acte par lequel on s'engage à accomplir quelque chose : promesse, convention ou contrat, par lesquels on se lie”.
Devoir et action
C’est donc une question de devoir, mais aussi d’action. Ces actions, on les observe en tout lieu et particulièrement au sein de notre établissement : le lycée Notre-Dame d'Espérance, où cette année, de nombreux comités et associations sont représentés. Ils existent depuis bien des années, néanmoins, à la rentrée de septembre 2019, une véritable vague de nouveaux organismes ont vu le jour : six comités sont venus se joindre aux six déjà existants, soit un total de douze organismes, agissant au sein du lycée (et s'étendant à l'extérieur) et ce dans des domaines bien différents.
Le social s'étend à l'international
La lutte contre les inégalités et les discriminations sociales, soutenue par NAH, le comité de "lutte contre les violences faites aux femmes" ou encore EMMAUS, font l'objet de projets de sensibilisation et de collecte d'objets. Le social s'étend aussi à l'international, grâce notamment à Unicef, Grégoire, Inde & Vous...
L'expression personnelle de chacun est aussi mise en valeur , que ce soit par le biais du petit journal ou du comité "Art du Bonheur", réalisant divers projets de travaux manuels à partir de cartons et autres matériaux, ou encore de la Fédération Lycéenne de Débat, cherchant à développer l'aisance à l'oral, ainsi que la confiance en soi.
Deux représentantes d'Unicef s'expriment
Pour mieux comprendre cet engouement des jeunes à s'engager, nous avons interrogés deux des représentantes d'Unicef, au sein du lycée : Lelard Margot et Doudet Clara. Voici leurs réponses :
Qu'est-ce que l'engagement pour vous ?
C : C'est compliqué comme question... Je pense que c'est quelque chose de positif et c'est la preuve que l'on est acteur du monde dans lequel on vit.
M : Et, ce, plus particulièrement au sein du lycée, car cela nous touche directement.
C : C'est aussi une preuve de liberté d'expression, d'avoir un réel rôle au moment de choisir nos actes. C'est aussi l'occasion de défendre une cause et de s'engager pour celle-ci.
Pourquoi avoir instauré une branche de l'association Unicef au sein du lycée ?
M : Parce que c'est une association à envergure internationale, qui parle à tous et qui a des actions partout dans le monde et pas seulement dans un pays.
C : Oui, c'est cette dimension universelle qui nous touche particulièrement. La cause de l'enfance nous tient à coeur à toutes les trois (Emma Simon étant la troisième représentante). Et, personnellement, c'est surtout cette citation de Nelson Mandela : "L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde", qui m'a donné envie d'agir.
Comment expliqueriez-vous la création soudaine de tous ces comités ?
M : Je pense qu'on est bien plus informés des problèmes actuels, que ce soit sur le plan du développement durable, de la guerre, de l'éducation etc, et aussi qu'on y fait plus attention, et qu'au vu de notre "maturité", on se sent plus concernés.
C : Exactement, en plus les réseaux sociaux nous permettent d'avoir beaucoup plus facilement accès à toutes ces informations.
M : Et puis aussi au lycée, on est très orientés vers les associations et on nous invite à nous engager.
Merci de vos réponses, un petit mot pour la fin, à faire passer aux élèves pour les motiver à s'engager ?
M : Faites-le, ça prend pas beaucoup de temps, ni de moyens, mais, ça peut faire beaucoup pour vous et pour les autres, donc n'hésitez pas !
C : Tout pareil !
Evolène HENNOUS.
Cadets de la Défense : s'engager avec fierté !
Yoann, Alexis et Cyprien, terminales engagés au sein de l’Académie des Cadets de la Défense de Nantes. Interview.
Pourquoi cet engagement et en quoi consiste-t-il ?
Yoann. C’est une académie qui, sur le temps extra-scolaire, accueille des lycéens du département et de Vendée, dans le but d’en faire des citoyens actifs. Cela passe par des interventions liées à l'Éducation Morale et Civique (réception à la préfecture, rencontre avec des élus…), par des activités de découverte du monde militaire et par des activités de cohésion. Le but est de transmettre des valeurs : goût de l’effort, dépassement de soi, respect ou encore audace.
Pourquoi s'engager ? Est-ce lié à un projet professionnel ?
Alexis. J’avais envie de comprendre le fonctionnement du milieu militaire et d'avoir la vision d'intervenants sur la géopolitique ; ce sont des enseignements que l’on a peu au lycée. Je voulais m’engager dans l’armée plus tard, alors, les différentes activités de découverte du monde militaire m’ont attirées.
Cyprien. Je m’orienterais plus vers la gendarmerie. Les Cadets n'essaient pas de nous embrigader. Le but n’est pas de faire de nous des soldats mais des citoyens actifs. Certains souhaitent s’engager plus tard dans l’armée, d’autres sont plus portés sur un engagement dans le civil, comme chez les pompiers, ou ont un projet professionnel différent.
Yoann. C’est mon cas, je ne souhaite pas devenir militaire ni pompier. Mais, je voyais les Cadets comme une expérience enrichissante. Et je dois dire que je ne me suis pas trompé. On apprend beaucoup sur soi et sur les autres. Notre devise est “s’engager avec fierté”, l’engagement existe sous de multiples formes, et pas seulement sous la forme militaire ! Comme l’a dit Cyprien, c’est pour ces raisons que cela concerne chacun d’entre nous.
Quel est le cursus proposé ?
Cyprien. On s’engage pour une année scolaire : la formation commence en octobre et se termine le 14 juillet, sur le temps extra-scolaire. On compte cinq mercredis après-midi (dont deux pour recevoir le paquetage), quatre samedis et deux week-ends. Sur ces temps-là, nous avons différentes présentations et nous faisons du sport, de la course d’orientation, etc.
Alexis. Nous participons aux cérémonies du 11 novembre, du 8 mai et du 14 juillet. Nous faisons de l’ordre serré (NDLR : marche au pas) pour y être présentables [rires]. Nous y accomplissons différentes missions : porte-drapeau, porteur de gerbes, lecteur de l’ordre du jour… Elles sont les plus importantes et sont obligatoires ; les cadets peuvent participer à d’autres cérémonies, sur la base du volontariat.
Yoann. Enfin, nous faisons un voyage mémoriel de trois jours à Verdun pendant les vacances de Pâques. Nous avons une période bloquée, du 6 au 10 juillet, permettant d’aller plus longuement sur le terrain (marche, sport, bivouac…) et de faire d’autres activités, comme (re)passer le PSC1.
Vous parlez de paquetage. Vous êtes en treillis ?
Cyprien. Nous avons plusieurs tenues. Une de travail est celle que nous portons le plus souvent : rangers, pantalon de treillis, polo et pull bleu. Dans celle de terrain, les polos et pulls sont remplacés par des vêtements plus salissants. Enfin, une tenue de cérémonie que nous portons pour les cérémonies [rires] et pour les “grandes occasions”, lorsque nous serons reçus à la préfecture. Tout cela nous est fourni et prêté, par le 6e régiment de génie d’Angers et le lycée Prytanée national militaire de La Flèche.
Comment devient-on Cadet de la Défense ?
Alexis. Si les Cadets s’adressent à tous, la catégorie d’âge ciblée reste celle des lycéens de seconde ou de première, même si quelques-uns, ayant un an de plus ou de moins, en font partie, comme Cyprien et Yoann. Personnellement, j’ai eu connaissance de l’existence des Cadets grâce à un article du correspondant Défense de ma commune, dans le bulletin municipal. Je me suis renseigné et j’ai contacté l’adjudant-chef Hubert, responsable de l’académie. J’ai intégré les Cadets en octobre 2018, au début de mon année de première.
Yoann. L’année dernière, j’ai pu voir ce que faisait Alexis et découvrir les Cadets. Cela m’a donné envie de vivre cette expérience et je me suis engagé.
Alexis, vous pouvez effectuer une deuxième année chez les Cadets ?
Alexis. Oui. L’encadrement est assuré par l’A.S.O.R.44 (Association des Sous-Officiers de Réserve), des réservistes de l’armée de Terre. Suite à mon année de cadet, je me suis porté volontaire pour revenir comme aide-moniteur cadet. Je participe à l’encadrement, à l’organisation et je transmets mes connaissances aux nouveaux. C’est très enrichissant !
Où se passe et combien coûte cette formation ?
Cyprien. La plupart des activités se déroulent à Nantes, au quartier Richemont, l’ancienne caserne militaire. Les déplacements à l’extérieur se font en car militaire.
Yoann. Tout est gratuit et on nous rembourse le train pour aller à Nantes.
Réussissez-vous à allier les Cadets avec votre scolarité ?
Cyprien. Le temps pris par les Cadets n’est pas un obstacle à notre scolarité, au contraire. Ce n’est pas du temps perdu pour nos études car nous apprenons des choses complémentaires et/ou différentes.
Yoann. Bien-sûr, cela demande une certaine organisation, mais rien n'est insurmontable. Nous sommes en terminale et nous y arrivons. Un seconde peut donc y parvenir. Et les écoles de l’enseignement supérieur s’intéressent de plus en plus aux profils extra-scolaires de leurs futurs étudiants.
Qu’appréciez-vous le plus chez les Cadets ?
Yoann. Franchement, je préfère de loin les rations militaires [rires]. Sérieusement ce que je préfère chez les cadets se sont les activités sportives en groupe et l'idée de faire partie d’un groupe uni, cela donne envie de se dépasser.
Alexis. J’aime beaucoup cet esprit de cohésion. Nous vivons ensemble des moments que nous ne vivons pas à l’extérieur donc forcément des liens très forts se créent. Cela nous permet d’avoir une énergie collective conséquente.
Cyprien. Cette expérience permet d'acquérir un esprit de camaraderie, elle est un bon moyen d'apprendre rigueur et discipline. L'idée est de se surpasser et surtout de devenir citoyen actif.
Barthélemy BUREAU.
Le délégué, un élève engagé
27 septembre dernier, les délégués de chaque classe se sont réunis, au Carré Sainte-Anne, à Saint-Nazaire, afin de mieux connaître le rôle et les devoirs du délégué. Pour certains, ce rôle est une nouveauté, pour d’autres, une expérience éprouvée.
Deux objectifs
Au cours de cette journée, après les présentations, deux objectifs ont été recherchés. Le premier : permettre aux personnes présentes de se connaître. Le second : prendre confiance en soi et oser prendre la parole devant un groupe. Tous les niveaux se sont successivement présentés sous l’œil bienveillant de Madame Hareau et MonsieurThery.
Par la suite, différents groupes, composés, chacun, de deux terminales, deux premières et deux secondes, se sont réunis en vue de caricaturer le délégué exemplaire sous des formes artistiques (pièce de théâtre, les 10 commandements, dessin, affiches....). Cela a permis aux élèves de mieux appréhender leur rôle.
Cette matinée s’est achevée par la venue du prêtre référent du lycée, le père Thomas, qui a béni le repas, puis organisé un temps de réflexion personnelle.
Enfin, un échange entre les élèves et le personnel du lycée a eu lieu, laissant la possibilité aux jeunes d’exprimer leurs ressentis sur cette rentrée, ainsi que sur les éventuels problèmes rencontrés. Le corps administratif s’est trouvé très à l’écoute, avec le souci de répondre à toutes les demandes et de trouver des solutions pour les petites difficultés, au sein du lycée.
Cette journée s’est terminée en musique avec les musiciens du lycée s’exprimer.
Rôle du délégué
Les jeunes délégués ont donc pu mieux comprendre leur rôle. En effet, un délégué doit s'engager pour un an, en étant un exemple pour ses camarades. Il doit aussi s'engager à défendre les idées des élèves lors du conseil de classe ou d'un événement interne, ainsi qu'à être l'intermédiaire entre les professeurs et la classe. Son rôle permet aux jeunes de se responsabiliser et de prendre des décisions.
Antonin LE BOT.
Compétition de surf !
Malgré une météo très difficile, quatre surfeurs du lycée se sont qualifiés à Pornichet, pour l'épreuve régionale qui a eu lieu à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Un peu de technique
De jolies vagues d'un bon mètre ont déferlé toute cette journée et ont permis à chacun de s'exprimer. Les "take off" (prise de vague), suivi de "bottom turn" (virage en bas de vague) et autres "rollers" (virage radical) ou "cut back" (retour vers la mousse) ont impressionné les juges qui n'ont pas hésité à monter les notes.
Le Tag team est un mode de compétition inédit par équipe, chaque série dure entre 30 et 40 minutes. Les surfeurs d’une même équipe se partagent le temps alloué pour prendre au minimum deux vagues chacun : un seul passage à l’eau par surfeur et par équipe pour une série.
Chaque vague est notée sur 10 points. Les deux meilleures vagues de chaque surfeur sont comptabilisées pour un total de 60 points maximum par équipe. Il n’y a pas d’élimination. Les scores obtenus dans chacune des séries sont additionnés pour déterminer l’équipe gagnante. Un règlement favorisant le travail en équipe, où chaque surfeur doit être solidaire de ses partenaires afin de réussir au mieux le défi de chaque série !
C'est un bel exemple de collectif dans un sport initialement individuel !
Qu'avez-vous pensé de cette journée ?
C'était vraiment bien, les conditions de surf étaient bonnes, les vagues déroulaient bien, étaient bien formées, chose qui arrive plutôt rarement dans le coin de Pornichet, La Baule. Le côté compétitif était super aussi, les autres surfers étaient tous chaleureux et accueillants (bien qu'ayant un esprit de compétition avant tout !).
La compétition en elle-même était plutôt serrée, nous avons eu des adversaires d'un bon niveau et habitués à ces conditions plus exigeantes physiquement que ce dont nous avions l'habitude.
Comment avez-vous trouvé l'organisation de cette sortie ?
M. Dauchet a été formidable, tout s'est parfaitement déroulé, nous sommes partis du lycée à 7h50 mercredi matin. Cela nous a permis de nous détendre avant la compétition (ou pour certains, de finir leur nuit ah ah !). Nous sommes arrivés une heure avant le début de la compétition ; nous avons pu surfer librement et nous préparer physiquement pour la suite de la journée.
Parlons des résultats. Tout s'est-il bien passé ?
Tout s'est déroulé sans problème, nous n'avons malheureusement pas remporté la victoire, mais, nous nous sommes tout de même qualifiés à la cinquième place des phases régionales UGSEL (organisme qui gère les championnats scolaires des établissements privés), derrière les Sables d'Olonne qui ont raflé toutes les places précédentes) pour la compétition régionale en Bretagne début 2020 !
Nous sommes donc tous très contents ! Au moment de rentrer, tout le monde était satisfait et avait passé une bonne journée.
Une expérience positive à renouveler ?
Et comment ! Nous sommes tous motivés à l'idée de repartir début 2020.
Martin BRODU-NOURISSON.
L’internat de notre lycée
Une rentrée sous le signe du dynamisme
« Nous avons sorti notre valise de notre placard pour cette nouvelle année scolaire ».
Les 169 élèves (dont 91 filles, 75 garçons dont 3 BTS du lycée et 13 collégiens-lycéens venant de Sainte Thérèse, établissement proche de Notre Dame) ont fait leur rentrée.
Les élèves de première et terminale ont fait leur rentrée le 30 août et les nouveaux élèves de seconde le 2 septembre. " L'internat c'est bien, j'ai pu revoir mes amis ", dit Antonin, élève de première et Julie, élève de seconde, complète : " j'ai pu faire de nouvelles rencontres cette année ".
Ce fut un moment émotionnel.
Nous avons été accueillis avec bienveillance par l'ensemble de l’équipe de l’internat : Mme Guitteau, la responsable de l’ensemble de l’internat ; M. Nowicki, responsable de l’étage des garçons ; Mme Dalibon et Mme Racine, les responsables de l’étage des filles.
Mme Dalibon a une mission complémentaire : s’occuper du petit internat de 12 élèves garçons ; où les lits ont été changés. Ses élèves sont un peu plus en autonomie.
En quoi consiste réellement l’internat de Notre Dame ?
L’internat, c’est un deuxième lieu de rencontre, familial et fraternel, où l'on peut s’épanouir dans nos études. Un moment de relâchement pour décompresser de notre journée, mais avec des règles tout de même. C’est une continuité avec le lycée. "Nous avons de super surveillants qui nous mettent à l'aise. Ils sont très présents et à l'écoute des élèves. Nous vivons nos années d'internat dans une bonne ambiance de travail et de divertissement", souligne Lilou et Clémence, élèves de première.
Une attention particulière est portée aux élèves ressentant des difficultés scolaires, avec la mise en place du tutorat, géré par M. Nowicki avec l’aide d'élèves de première.
D’autres instances et activités y sont présentes pour l’épanouissement des élèves : l’AS (Escalade, Foot, Basket, Volley…) le mardi et jeudi soir (de 17h45 à 19h15) encadrée par les professeurs d’EPS du lycée, ainsi que le mercredi en fin d’après-midi (de 17h à 18h30) encadré par M.Nowicki.
Plusieurs lieux et temps de détente
Plusieurs lieux de détente le soir, comme le foyer, sont mis à notre disposition, avec la possibilité de prendre une tisane. Si on le souhaite, le CDI nous est disponible, pendant nos études. Nous pouvons effectuer également, un atelier cuisine le mercredi après-midi, pour les élèves volontaires.
Préparer les fêtes de Noël, gérées par les élèves de terminales. Ils nous réservent de nombreuses surprises d'ailleurs : "une soirée trop bien organisée où l'on rigole bien, donc ça c'est cool", ajoute Louise, élève de 1ère.
Au printemps, nous aurons une soirée déguisée avec un DJ, puis sinon, les élèves volontaires peuvent organiser des soirées d’anniversaires, des soirées cinéma dans le gymnase le mercredi soir, ainsi que des sorties à l'extérieur de l'établissement à l'initiative des élèves… Nous sommes en quelque sorte acteurs de notre internat.
La journée type d'un interne
17h25, fin des cours (pour ceux qui finissent avant, nous pouvons sortir de l’établissement avec l’autorisation des parents par rapport à leurs niveaux de classes), petite pause de 20 min avant de reprendre nos études. Nous pouvons nous diriger vers le self pour prendre notre goûter, ainsi qu’aller s’inscrire au CDI ou à l’AS. 17h45, on se remet dans nos cours pour étudier pendant 1h30 jusqu’à 19h15, puis nous prenons notre repas du soir.
Après 45mn de pause, à 20h, on se remet pendant 45 min dans nos cahiers pour étudier.
Dans les deux tranches horaires, nous avons la possibilité d’aller au CDI pour du travail informatique et de recherche. Les élèves de 2nde allant au tutorat, doivent avoir l’obligation de se rendre à la dernière tranche horaire au CDI avec leurs tuteurs (de fin du 1er trimestre jusqu’à fin 2e trimestre).
Après cela, nous sommes libres de faire ce qu’on veut de 20h45 jusqu’à 21h45, car après nous devons rendre nos téléphones (pour les élèves de 2nde et 1ère) et regagner nos chambres.
22h, extinction des feux pour tous. Après une grande nuit de sommeil, nous sommes réveillés à 6h45 par de la musique (possibilité de mettre la sienne).
7h, début de la radio pour les informations de la journée. Nous pouvons descendre prendre notre petit déjeuner à partir de 7h05.
L’internat ferme ses portes à 7h25 et débute une nouvelle journée.
Emilien HEUZÉ. 1STMG
Nos métiers, demain...
Le monde du travail évolue en fonction de nombreux paramètres. A partir de l'article qui suit, nous vous proposons d'en examiner les principaux. En particularité, nous avons en avons retenu deux : les avancées scientifiques et l’environnement.
En effet, d’ici 2050, l’état de la population va changer.
Entre autre, la population contiendra 2 milliards de personnes âgées, de plus de 60 ans, soit environ 18 millions de personnes auront plus de 65 ans.
Ainsi, la société sera amenée à s’adapter avec cette nouvelle problématique.
Les emplois médicaux seront beaucoup plus centrés et présents, en effet dans 30 ans, la population des plus de 85 ans augmentera de 288 % entre 2005 et 2050. Cette croissance explique la raison de cette centralisation vers la médecine, car de financer leurs retraites (les personnes âgées auront besoin de traitement et de surveillance médicale).
Ce vieillissement va provoquer une cure de jouvence de l’emploi dans ce secteur. On va de plus en plus avoir besoin, outre de soignants et d’assistants de vie, de nouveaux spécialistes comme des coachs en vie virtuelle, des gestionnaires de bien-être ou des spécialistes de la délinquance des séniors.
La technologie ne cesse de progresser, où en sera-t-elle en 2050 ?
Le monde du travail va subir un boom technologique, autrement dit l’homme voudra toujours plus, en terme de puissance technologique et d’avancées scientifiques. Il y aura donc plus d’emploi dans le milieu de l’informatique et de la mécanique ainsi donc, certains emplois seront remplacés ou tout du moins, complétés par ces nouvelles intelligences artificielles.
Comme le domaine de la chirurgie : certains chirurgiens seront remplacés par des intelligences artificielles équipées de nanotechnologie, elles seront donc plus précises, plus rapides, plus « endurantes » ce qui augmentera le taux de réussite.
Les paramètres environnementaux, tournant majeur dans l’évolution du monde du travail
Les dérèglements climatiques sont des préoccupations importantes, l’activité de l’Homme a apporté de nombreux changements sur Terre, les ressources de la Terre s’épuisent extrèmement rapidement ce qui, inévitablement, va supprimer certains métiers, comme ceux en lien avec les énergies fossiles. Cette obligation de renouveau est un feu vert pour de nouveaux emplois, concernant la protection de l’environnement et la recherche de nouvelles énergies renouvelables ou artificielles.
Demain, on pourra peut-être avoir grandement besoin d’experts des villes englouties, de spécialistes de la cuisine à base d’insectes ou encore de jardiniers pour toits d’immeubles.
« 65 % des écoliers d’aujourd’hui pratiqueront, une fois diplômés, des métiers qui n’ont même pas encore été inventés », estime le Département d’état américain du travail.
Source : Document de travail du lycée inspiré du site Les Propulseurs
Valentin JEGOU.
Lucas PINSARD.
Le nouveau bac
Fini les spécialités ES, S ou L, place au nouveau bac promis par la réforme du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Ce changement interroge de nombreux lycéens, notamment ceux actuellement en première au lycée Notre Dame d’Espérance, à Saint-Nazaire.
fin d’en savoir davantage et d'entendre leurs avis et ressentis, nous sommes partis à la rencontre de certains d'entre eux, en particulier Lucie BASIL, Anna BUREAU, Gauthier STURTZ et d’autres, qui pour leur part ont préféré rester anonymes.
“ On nous a présenté cette réforme et les spécialités en fin d’année de seconde. A la rentrée de notre première, on nous a parlé directement du bac, car les premières épreuves, celles du français, de l’anglais, de l’espagnol et de l’allemand, sont censées arriver dès janvier. ” témoigne une lycéenne.
Désormais, le baccalauréat prendra la forme de cinq épreuves terminales et de plusieurs épreuves sous la forme de contrôle continu, toutes réparties sur les années de première et de terminale. Les élèves qui entrent en première n’opte donc plus pour une série, mais pour trois disciplines de spécialités.
Une réforme intéressante et pertinente
“ Ce que je trouve super intéressant, c’est que l’on a pu choisir réellement ce qu’on voulait comme matières, celles dans lesquels on se sent plus à l’aise. Mais, ce dont j’ai peur et qui, je pense, pénalise, c’est pour le parcours à venir. Également, le fait qu’il soit difficile de faire marche arrière, malgré qu’il y ai déjà eu des changements de spécialités.”
“ Pour moi, le bac est très pertinent, il vient renforcer le niveau perdu au cours des dernières années, tout en nous permettant de ne pas se ranger dans une série précise, comme cela existait avant. A nous de choisir en fonction de nos capacités, de nos envies et de notre projet d’avenir. ”
Si la réforme inquiète, parfois, elle permet néanmoins un choix plus personnel de son cursus et ça, c'est positif !
La réforme est un changement ambitieux et souvent source de questionnements et d’inquiétude
“Je ne sais pas si je vais tenir toute l’année avec cette pression et cet effectif dans les classes », nous exprime une lycéenne. Elle s’inquiète également d’une très forte différence de niveau par rapport à la seconde, notamment en maths. « L’an dernier, j’étais relativement à l’aise, là on a plutôt l’impression d’être en terminale S. Mais, les profs nous rassurent en nous disant qu’on va finir par s’y habituer... »
“ Ce qui m’angoisse, c’est que j’ai pris des matières scientifiques, tout ce qui se rapproche de la série S qui existait avant, et nous avons autant de textes que ceux qui se sont dirigés dans le domaine plus littéraire. Élèves, comme professeurs, ne trouvent pas ça raisonnable."
Mais pour certains ce n’est qu’une question d’adaptation, comme l'explique une jeune fille
“ Le changement est là, mais ce n’est qu’une question d’organisation, je pense. Selon moi, il n’y a pas de grande différence avec l’ancien programme.”
Étant parfois mal informés, élèves et professeurs font leur maximum afin d’être au mieux préparés pour les épreuves, mais cela reste toutefois compliqué.
“ Je trouve que la réforme rend les choses assez difficile car nous n’avons pas beaucoup d'informations dessus. Les profs ne savent pas grand chose également et ce n'est pas rassurant, sachant que ça se rapproche à grand pas… Le grand oral m'inquiète car il dure 20 minutes et on n'en sait pas plus…”
Si les avis semblent converger pour dénoncer un changement quelquefois mal organisé et des exigences élevées, les élèves soulignent cependant, la compréhension et le soutien des professeurs.
“ Ça va trop vite ! ”, dit un jeune homme en rigolant. “ Je me sens souvent, en quelque sorte submergé. Le nouveau bac est ambitieux, même les professeurs le disent. Ils mettent le niveau haut, ça a du bon, mais c’est un peu dur à suivre, ceci est très stressant.”
Ces derniers se montrent particulièrement bienveillants, d’après chacun des élèves rencontrés.
Ils essayent de les préparer au mieux pour leurs épreuves et de les rassurer le plus possible. Néanmoins, certains points de la réforme restent tout de même flous pour tout le monde.
La question du choix de l’orientation, a toujours été compliqué pour les lycéens.
“ La réforme oblige à trouver un projet précis, une année plus tôt car on doit abandonner une spécialité, mais il faut bien choisir en fonction du métier tandis que pour l'ancien bac, on avait encore la terminale pour choisir et réfléchir encore. La réforme me fait stresser car c'est très flou et il faut anticiper plus tôt qu'avant pour son choix de métier. Ce n’est pas facile ! ”
Ainsi, la réforme est symbole de nouveauté, une nouveauté qui dans l'ensemble effraie plus qu'elle ne rassure. Malgré tout, les premières du lycée gardent le cap et ne relâchent pas leurs efforts, pour affronter dès janvier les premières épreuves du baccalauréat.
Si l'orientation reste difficile et le manque d'information ne permet pas toujours d'y voir plus clair, les professeurs se montrent néanmoins compréhensifs. Le temps nous dira si les difficultés du démarrage sont les prémices d'un beau changement, en attendant souhaitons bonne chance à tous ces élèves pour leurs révisions !
Merci à tous ceux qui ont bien souhaité répondre à nos questions.
Emma SIMON & Flavie TEXIER. Terminal L
Phytothérapie & Méthodes scientifiques
Comment distinguer le vrai du faux à propos de la phytothérapie en France et ses potentiels effets ?
Selon un sondage réalisé par l’institut Odoxa entre décembre 2018 et janvier 2019 sur un échantillon de 995 Français et 515 professionnels de santé, 63 % des Français croient aux bienfaits pour la santé de la phytothérapie contre 65 % des professionnels de santé dont 58 % de médecin. 63 %, un chiffre cohérent avec le sondage réalisé, entre janvier et février 2011, par le département Stratégies d’Opinion de TNS Sofres sur un échantillon de 2023 personnes. Ce dernier dit que 63 % des Français accordent leur confiance à la phytothérapie, 11 % lui attribue la faculté de guérir les maladies et 30 % celle de soulager.
De plus, le marché de la phytothérapie augmenterait de 3 % par an depuis une décennie. Il y donc un véritable intérêt des Français pour cette méthode de soin décrite comme plus naturelle. Avant d’entrer dans le vif du sujet, voici un point sur la législation entourant la vente de plantes médicinales.
Législation
Selon l’article L5121-1 du code de la santé publique, on entend par « médicament à base de plantes, tout médicament dont les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ou une association de plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ».
Selon Article R5121-107-3, pour bénéficier d’une autorisation de mise sur le marcher (AMM) un médicament traditionnel à base de plante doit avoir été utilisé depuis au moins 30ans dont 15ans au sein de l’union européenne.
Les AMM sont dispensées par l’ANSM (agence national de sécurité du médicaments et des produits de santé) qui vérifie si le médicament respecte les normes sanitaires européennes et si les plantes qui le compose sont bien inscrites à la pharmacopée française. La pharmacopée française regroupe l’ensemble des monographies sur les produits de santé dont celles sur les plantes médicinales. On y trouve environ 550 plantes médicinales dont environ 150 disposent d’une dérogation autorisant leur vente libre, les 400 autres sont exclusivement disponibles en pharmacie, conformément à l’Article L4211-1.
Les 150 plantes médicinales en vente libre sont essentiellement vendues sous la forme de compléments alimentaires et d’infusions.
Une législation permissive face à de réels dangers
Contrairement aux médicaments, les compléments alimentaires ne nécessitent pas d’autorisation de mise sur le marché de l’ANSM et peuvent être vendus directement en supermarché. En Europe, si les compléments ne dépassent pas un certain seuil de principe actif, les vendeurs ne sont pas tenus de se soumettre à une évaluation par une instance d’expertise (tel que l’ANSM). Le vendeur est donc garant de la conformité du produit, des informations nutritionnelles et des allégations sur la santé affichées sur l’emballage.
Explorer les rayons tisanes/nutritions lors de vos prochaines courses et chercher l’infusion sommeil léger, la tisane bio spécial transit *non-recommandée aux gens souffrants d’hypertension ou bien les pilules minceurs à la rhubarbe qui vont de paires avec les pilules laxatives à la rhubarbe.
L’ANSM déplore ce manque de contrôle sur la vente de complément alimentaire. Un autre organisme l’Anses, dont le dispositif Nutrivigilance surveille les boissons énergisantes et les aliments enrichis, a recensé environ 1500 déclarations d’effets indésirables. En majorité des troubles hépatiques et gastroentérologiques potentiellement dus au principe actif « hydroyantracène », un puissant laxatif qui cause des lésions du système digestif.
Selon un rapport de février 2019 de l’Académie nationale de pharmacie, certains compléments consommés régulièrement provoqueraient même des dépendances.
« Le chiffre d’affaires généré par l’industrie des compléments alimentaires est éloquent, avec 1,8 milliards d’euros en France en 2017 […] Malgré leur statut d’aliment, contrairement à ce que beaucoup de personnes croient, et, comme le précise l’Anses, les compléments alimentaires ne sont pas des produits anodins. Avec le développement de la consommation de ces produits, les données relatives aux accidents qu’ils peuvent engendrer, publiées dans la littérature scientifique, sont en nombre croissant. »
Scandale Arkopharma
En 2006 la société Arkopharma a été condamné pour homicide involontaire après avoir causé la mort de deux femmes. Le PDG, Max Rombi, fut condamné par la cour d'appel d'Aix-en-Provence à deux ans de prison avec sursis après le décès de deux femmes qui avaient absorbé des produits amaigrissants sensés être à base de « Stephania tetrandra ». Dans les faits les gélules contenaient de « Aristolochia Fangji ». La société ne disposait pas du révélateur chimique permettant de vérifier la nature exacte de la plante.
Toutefois, l’ Aristolochia Fangji contient des acides aristolochiques et aristolactames, molécules MUTAGÈNES et cancérigènes. En 1993, on recensait déjà des cas d’intoxication similaires en Belgique. Potentiellement à cause d’une erreur de traduction les deux plantes se traduisant par « mu tong » dans la pharmacopée chinoise. On trouve sur légiFrance.gouv.fr la « Décision du 29 janvier 2001 portant interdiction de [toute préparation] contenant des plantes de la famille des Aristolochiaceae [...], notamment du fait de leur dénomination chinoise voisine, Mutong ou Fangji ».
… & Herbalif
Selon une étude disponible sur Docdroid , plusieurs produits de la marque Herbalife contiendraient des métaux lourds tel que du Baryum, du Chrome, du Plomb, du Thorium, du Vanadium, du Mercure ainsi qu’un grand nombre de bactéries pathogènes. C’est marrant, on dirait la recette d’une cigarette. En plus, les deux industries se font un max de pognon en empoisonnant leurs clients.
Compléments alimentaires
Beaucoup de promesses, peu de résultats et des mensonges à foison, voilà comment résumer le marché des compléments alimentaires. Pourtant la phytothérapie ne se limite pas à une vulgaire pseudo-médecine surfant sur la mode du bio. Toujours selon Odoxa 58 % des médecins croient aux bénéfices de la phytothérapie et selon TNS Sofres 45 % des français avouent avoir recours à celle-ci.
Ces chiffres nous amènent à penser qu’il doit bien avoir une raison derrière une croyance si répandue, pourtant TNS Sofres nous dit aussi que 45 % des français font confiance aux compléments alimentaires.
Peu importe les croyances ! Seule la méthode scientifique est à même de trancher la question.
Des effets réels
Malheureusement, il y a un manque d’étude et donc un flou sur les effets de la phytothérapie. Un flou qui ne profite pas aux consommateurs. En effet, ces derniers ne peuvent pas toujours se fier à des essais cliniques pour juger de l’efficacité d’un produit. Les industriels jouent sur nos biais cognitifs pour "marckéter" leurs produits sans preuve de leur efficacité.
Toutefois, il existe des plantes miraculeuses aux effets biens démontrés.
Des effets réels : Millepertuis
Le millepertuis (ou genre hypericum) est un buisson aux fleurs jaunes à cinq pétales accompagnées de petites feuilles vertes ellipsoïdales. Selon l’ ansm.santé.fr le millepertuis a un effet inducteur sur la production d’ enzyme cytochrome P450 ; il est précisé que « L'induction est progressive et atteint son maximum en 10 à 15 jours. De la même façon, cet effet disparaît progressivement à l'arrêt de l'inducteur ».
Essentiellement présents dans le foie, les CYP450 réagissent avec certaines molécules pour permettre leurs excrétions par l’organisme. Leur effet est parfois utilisé pour rendre actif un médicament absorbé inactif. Les CYP450 sont aussi responsables de la dégradation de certains principes actifs contenu dans plusieurs médicaments.
Ainsi la consommation de Millepertuis est contre-indiquée avec la prise de médicaments en général car elle accélère leur dégradation par l’organisme. Plus particulièrement dans le thesaurus des interactions médicamenteuses (liste organisée et normalisée des interactions entre médicaments), le millepertuis est contre-indiquée avec l’anti-vitamine K(anticoagulant), la contraception oral (risque d’annulation totale des effets), les anti-dépresseurs, les traitements antipsychotiques à base de clozapine et plus grave une diminution du taux plasmique d' indinavir (CRIXIVAN7) utilisé dans le traitement du SIDA.
« L'administration concomitante de millepertuis avec cet antirétroviral est donc susceptible d'entraîner une diminution de la réponse virologique et le développement de résistances virales chez les patients infectés par le VIH. ».
Il est recommandé aux patients prenant un traitement médicamenteux d’arrêter progressivement la consommation de millepertuis car un arrêt brutal peu entraîner la hausse du taux de principe actif dans le sang et donc représenter un danger. Dans le cas de l’anti-vitamine K, les effets sont une diminution de la pression artérielle à cause de la fluidification du sang.
Toutefois les cytochromes P450 participent à purger les molécules xénobiotiques (les médicaments comme les toxines) tel que l'alcool.
Ainsi le millepertuis contribue à purger l’organisme de ses toxines, mais en plus il fait doublon avec les antidépresseurs. On observe que les gens qui en consomme avec du millepertuis présentent la symptomatologie d’une consommation excessive d’antidépresseurs (syndrome sérotoninergique). Le millepertuis a un effet comparable un antidépresseur inhibiteur de la recapture de la sérotonine.
Des effets réels : If
Les ifs sont des variétés d’arbres de la famille des conifères non-résineux. Ils sont généralement grands et possèdent une longévité comparable. Leur bois est d’ailleurs imputrescible grâce aux toxines qu’il contient. L’écorce de l’if du pacifique ainsi que les feuilles de l’if européen contiennent respectivement du taxol (paclitaxel) et du taxomène (docétaxel). Ces molécules très proches sont utilisées en oncologie dans la chimiothérapie du cancer du sein, de l’estomac ou dans le cas des tumeurs solides.
Cependant se faire une infusion d’if pour guérir se prémunir du cancer est une idée STUPIDE car toutes les parties de l’arbre sont extrêmement toxiques, à l’exception de la chaire de ses fruits. N'en plantez pas dans votre jardin le risque sanitaire est évident.
Biais cognitifs
Quand on veut prouver l’efficacité d’un médicament il n’y a qu’ une méthode fiable, l’essai clinique en double aveugle. Sauf que comme dit précédemment il y a manque de documentation.En premier lieu sachez que plus personne n’est officiellement expert phytothérapeute, les étudiants en médecine lui consacre environ 30 heures sur six ans d’étude.
De plus,le diplôme d’herboriste a été supprimé par le gouvernement de Vichy en 1941 ; les autres formations ne sont pas reconnues par l'État.
Deux biais majeurs sont à l’œuvre : le biais d’ancienneté qui pousse à accorder de la valeur/crédibilité à ce qui est ancien et le biais d’appel à la nature qui pousse à croire que ce qui est naturel est bon et par opposition que ce qui est artificiel est moins bon ou mauvais.
Par biais de réification du savoir on va considérer les croyances des ancêtres sur les plantes médicinales comme des connaissances immuables et vraies. Par biais de confirmation d’hypothèse on cherche à confirmer ces prises de position et on rejette ce qui ne va pas dans leur sens. On note ainsi l’apparition d’expression péjorative : Big pharma (industrie pharmaceutique), allopathie (désigne la médecine traditionnelle).
Une fois ces ennemies bien établit (du moins dans le cercle des naturalistes) il suffit d’ « empoisonner le puits », c’est à dire d’associer les gens et idée du camp adverse avec une chose déjà diabolisée.
Par exemple : Tout ça c’est chimique, « T'es avec eux c’est ça » ou dans notre cas « Encore un article financé ! Alors qui ? Big Pharma ou l’ordre national des médecins ? »
Résumé
En Europe les médicaments de phytothérapie n’ont pas besoin de prouver leur supériorité par rapport à un placebo pour être mis en vente sur le marché. Un flou dû au manque d’essais cliniques entoure la phytothérapie et peu de de plantes médicinales ont des effets démontrés sur la santé.
Une méta-étude (étude sur des études) de la collaboration Cochrane estime que seulement une vingtaine de plantes sur les centaines inscrites à la pharmacopée possèdent des effets réels sur la santé.
L’usage traditionnel d’une plante est tout au plus une preuve de sécurité mais en aucun cas d’efficacité. Faites attention aux honnêtes prophètes des médecines alternatives, ils vous veulent du bien mais sont souvent des charlatans malgré eux.
Enfin, faites attention à tous ceux qui affirme une chose sans détour ni ambiguïté car ils n’ont que la prétention de la connaissance. Vérifiez ce que vous croyez savoir, soyez impartial et factuel dans vos jugements."Naturel" n’est pas synonyme de "sans danger".
C’est marrant parce que c’est aussi la conclusion de classé 1 dans la liste SensCritique des films pour pécho une bobo...
Yoann CABEL.
Et vous, qu'en pensez vous ?
Maltraitance animalière : we're the champions
100.000 animaux ont été abandonnés en France depuis le 22 juin dernier.
8 937 signalements de maltraitance animale ont été recensés depuis le mois de mars.
Quatorze millions de Français se rendent dans un des 150 cirques traditionnels (fixes ou itinérants) de France, chaque année.
Et ces chiffres ne vous donnent pas envie de réagir ?
En France, nous sommes les champions de l'abandon.
Ce taux ne cesse d'augmenter et a notamment fait un bond de 28 % depuis les dernières vacances d'été. Nous entendons dans notre vie quotidienne des phrases du type "Quelqu'un finira bien par les prendre" ou encore "Ton absence ? Il ne s'en rendra même pas compte".
Mais, un animal n'est pas un objet. Au contraire, il est même le meilleur ami de l'homme ; du moment que vous l'estimez comme il se doit, un animal est capable d'apporter plus d'amour à un homme qu'à lui même.
L'abandon
L'abandon est un des facteurs de la maltraitance animalière qui de nos jours est de plus en plus connu. Celle-ci est un fléau inacceptable et impardonnable. Depuis le 28 janvier 2015, l'Assemblée nationale a voté un projet de loi reconnaissant enfin l'animal comme un "être vivant doué de sensibilité" dans le Code Civil (article 515-14), et qui n'est plus considéré comme un meuble (article 528). Ces lois ont déverrouillées le débat démocratique autour de l'amélioration de la condition de vie animale.
Ce n'est pas assez étant donné le nombre d'animaux en France subissant des châtiments injustifiés et injustifiables.
Rappelons que les peines en cas de maltraitance animalière s'élèvent, depuis le 09 avril 2019, à 450 euros d'amende si l'animal subit une atteinte à son intégrité et/ou à sa vie ; à 750 euros si l'animal subit de mauvais traitements et à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende si ce dernier est victime de sévices graves et d'actes de cruauté ou d'abandon. Le président Emmanuel Macron est également investi pour cette cause et le 15 novembre 2019, le conseil de Paris a voté, à l'unanimité, dès 2020, la fin de la délivrance des autorisations d'occupation de terrains par les cirques, qui mette en scène des animaux sauvages, sur la ville de Paris.
Le cirque
Parlons maintenant d'eux. "Elle danse", voilà ce que le responsable du cirque de la Piste d'Or a dit en voyant l'éléphante Maya se tordre de douleur sous l'effet des lésions mycosiques causées par les postures contre-nature qu'il lui ordonne, comme s'asseoir sur un tabouret. Troubles du comportements compulsifs, cloisonnement, baisse de la résistance immunitaire, ce sont des mots compliqués que l'on ne comprend pas toujours et pourtant ces atrocités sont le quotidien de milliers d'animaux autour du globe, captifs de cirques. Les animaux sauvages enfermés dans les cirques ne peuvent obtenir les soins dont elles ont besoin. L'argent des personnes ignorantes qui payent pour assister à ce spectacle navrant et calamiteux ne rapportent pas suffisament pour subvenir aux besoins de tous.
La condition de vie animale au sein des cirques a alarmé les vétérinaires d'Europe, qui ont voté à 91,5 % l'obligation d'offrir une condition de vie convenable aux animaux de cirques et des delphinariums.
Habitués à la présence de l'homme, les animaux sont nés avec les mêmes besoins et patrimoines génétiques que leurs congénères sauvage. Il est sûr que lorsque nous payons deux euros afin de nous divertir, nous ne pensons pas forcément à ces pauvres lionceaux, ces pauvres oursons, et autres animaux qui sont enfermés dans un environnement inadapté à leur mode de vie normal : éclairage à la lumière artificielle, expositionsous des températures inadaptées à leur besoins physiologiques, transports longs et fréquents, excès de contacts avec le public et manque avec leurs congénères.
"Maki & Cie"
Cependant déjà beaucoup d'entre nous ont ouvert les yeux sur ces pratiques, puisque 67 % des Français (soit près de 7 personnes sur 10) demandent déjà une réglementation mettant fin à l’exploitation cruelle des animaux sauvages dans les cirques. Que ce soit au sein des cirques, chez nous ou encore, dans d'autres pays, la maltraitance animalière doit prendre fin.
Plusieurs élèves de première ont décidé de créer une nouvelle association au coeur de notre lycée. Cette dernière se nomme "Maki & Cie" et consiste à prévenir et à agir contre la maltraitance animalière à notre échelle. Nous essayerons de sensibiliser les autres élèves afin que Notre Dame d'Espérance aide au mieux cette cause qui nous tient à coeur.
N'hésitez pas à rejoindre notre association, si vous aussi vous voulez lutter pour le respect des animaux.
Vous pouvez aussi vous rendre sur les sites de la fondation 30 millions d'amis et de la SPA, afin de signer les multiples pétitions qu'ils y proposent, comme celle pour la fermeture des fermes à fourrures.
Savannah LACROIX.
Le devenir de nos données personnelles
Quelle est la finalité de la collecte de nos données ?
Pourquoi les publicités sont-elles si pertinentes ? Les publicités sont ciblées à partir des données récoltées sur votre temps passé sur tel ou tel site et les actions effectuées durant votre navigation sur internet. Ces données ont principalement pour source les GAFAM et sont collectées à votre insu grâce aux traceurs et autres outils à leur disposition. Par exemple, Netflix, pour proposer la meilleure expérience utilisateur à ses abonnés, collecte des données sur le temps moyen de visionnage ou le type de série regardé pour les catégoriser.
Avec cette catégorisation, les séries sont rangées par ordre d'intérêt et permettent une meilleure expérience et donc un taux de rétention d’utilisateurs plus élevé (Pourcentage d'utilisateurs ne résiliant pas leur abonnement). La plupart des données collectées sont revendues dans un but purement lucratif et prennent une part importante dans le chiffre d’affaire des entreprises.
Quelle est l'utilité des conditions d'utilisation ?
Les conditions d’utilisation servent, elles, à vous faire accepter ces traceurs. Normalement, nous devons les lire avant de continuer notre navigation mais dans la plupart des cas nous nous contentons de cliquer sur le bouton "accepter" sans les prendre en compte. Mais c’est se jeter involontairement dans la gueule du loup, car nos données pourront être utilisées à mauvais escient en toute légalité.
Ouverture sur le monde actuel
Les outils numériques que nous utilisons actuellement sont interconnectés et partagent nos données entre eux.
De plus en plus d'acteurs du numérique comme les entreprises ou les états effectuent leurs campagnes de communication sur internet car les données pouvant y être récoltées sont quasiment infinies et pourront servir à d'autres fins.
Ce fut le cas pendant les éléctions américaines de 2016, lors desquelles le parti de Donald Trump a signé un contrat avec Cambridge Analytica, entreprise qui a utilisé les données personnelles de millions d'élécteurs américains pour créer des profils publicitaires, et ce, dans le but de cibler ces derniers et d'influer sur leurs choix.
Le risque zéro n'existe pas !
Sur internet, le risque zéro n’existe pas car avec la masse de contenu qui ne fait qu’augmenter, de nouveaux risques naissent chaque jour et ne peuvent pas tous êtres prévenus.
Tout cela veut dire qu'internet n'est pas gratuit. Nous pouvons y naviguer librement sans payer car nous y sommes le produit et non le client, et donc une ressource vitale pour les géants du numérique.
Le moteur de recherche Qwant a pour principe de respecter votre vie privée. Il garde l'anonymat des utilisateurs, donc Qwant peut être la meilleure option pour surfer en toute sécurité sur le net.
Jean MOUSSEAU.
Incendie de Lubrizol, les faits
Le 26 septembre 2019, un immense incendie s’est déclaré à Rouen, sur le site de l’usine Lubrizol, une entreprise stockant et synthétisant des produits chimiques destinés à la création de lubrifiants mécaniques.
Cette usine, classée Seveso (mesure de prévention pour les sites industriel à haut risque) a vu le feu démarrer dans l’un de ses entrepôts. Le feu s’est propagé et a détruit 11000 m² de bâtiments. Pour stopper ce gigantesque sinistre, la commune a fait appel à 240 pompiers qui ont établi un périmètre de sécurité de 500m autour du site.
Un immense nuage de fumée de 22 km de long se dégageait de l’incendie. La population s'inquiétait quant à sa toxicité mais le préfet a affirmé qu’il n’y avait aucun risque. Il a tout de même interdit aux écoles d’accueillir des enfants jusqu’au lundi suivant.
De plus, trois ministres, dont le ministre de la santé, se sont rendus à Rouen.
La collecte et la vente de lait interdites
Le samedi 28 septembre, le préfet interdit la collecte et la vente du lait des différents producteurs environnants.
Le mardi 1er octobre, la liste des produits brûlés est rendue publique. La quantité totale de produits détruits s'élève à 9505 tonnes, dont 5253 tonnes de produits chimiques sur le site de Lubrizol et 4252 tonnes de produits sur le site de Normandie Logistique, une entreprise voisine.
L’arrêt de la production des fermes a causé une perte estimée entre 40 et 50 millions d’euros.
Ni mort ni blessé
La compagnie Lubrizol s’est dite prête à financer une indemnisation aux agriculteurs. Aucun mort, ni aucun blessé, n’est heureusement à déplorer malgré quelques cas d’hospitalisations pour problèmes respiratoires sur des personnes fragiles.
Dès le début de l'accident, à Rouen et à proximité, une odeur forte et acre est ressentie plusieurs jours durant, mais malgré l'incommodation causée, la préfecture de Seine-Maritime affirme que la fumée et les suies ne présentent « pas de toxicité aiguë ».
Des tests plus approfondis que ceux fait par les pompiers confirment cette déclaration sauf pour le site où l’on observe la présence de benzène (une molécule cancérogène et génotoxique).
La cause
Le plan Polmar, un plan de sécurisation et d’intervention pour protéger les zones maritimes (mer et rivière) d’éventuelles contaminations, est déclaré.
L’immense panache de fumée qui s’est développé a parcouru des centaines de kilomètres, jusqu’à arriver en Belgique où il s’est dissipé.
Si on sait où l‘incendie s’est déclaré, sa cause demeure encore indéterminée.
Jules LUMINEAU.
Elior, une équipe qui marche fort !
Immersion dans le self du lycée et dans l'équipe dynamique d'Elior.
Le self de notre lycée appartient au groupe Elior, une entreprise française spécialisée dans la restauration collective. Au cours de cet article, nous allons vous présenter son fonctionnement et son équipe à travers deux petites interviews : une première du chef-gérant de l'UCP et une seconde de la responsable des desserts.
Les cuisines du lycée Notre Dame d’Espérance sont une UCP, c'est-à-dire une Unité Centrale de Production. Elles doivent donc être capables d’expédier quatre commandes par jour pour quatre écoles différentes, dont trois à Saint Nazaire et une à Nantes.
Cela représente 1400 couverts servis chaque jour.
Quinze personnes y travaillent chaque jour.
Une équipe bienveillante”. Edward de Pollak.
Bonjour Monsieur, pouvez-vous vous présenter, vous et votre métier ?
“Bonjour, Je m'appelle Edward de Pollak, 52 ans, je suis chef-gérant de l’UCP.
Mon métier consiste à gérer les approvisionnements de l'unité centrale et manager une équipe, qui travaille dans le milieu de la restauration. Et cette équipe ici est bienvaillante.”
Quel formation avez vous suivie ?
“A l’âge de 16 ans, j’ai commencé par un CAP cuisine classique à Paris et plus précisément à Versailles. Ce métier m'est agréable : aujourd’hui, encore, je travaille dans la restauration et cela fait 36 ans.”
Qu’apporte ce métier dans votre vie ?
Tout d’abord, à mes débuts, j’ai dû apprendre à être autonome et à gérer des projets. Aujourd’hui, j’ai sous ma responsabilité le self de cinq établissements, donc les repas de nombreux élèves. Je m'occupe des approvisionnements et des comptes pour le bon fonctionnement de l'unité, la satisfaction des jeunes et pour la bonne image d’Elior. Ce que j'apprécie aussi c'est le contact quotidien avc les élèves."
"Ici l'ambiance est très bonne et agréable”. Maryline Launay Bonjour, pouvez-vous vous présenter ainsi que votre métier et la formation que vous avez suivie ?
“Bonjour, Je m’appelle Maryline Launay, je travaille dans la restauration depuis 30 ans, je suis responsable des desserts et des petits déjeuners, c’est-à-dire que c’est moi qui prépare tous les desserts qui sont servis chaque jour au lycée Notre Dame d’Espérance.
A la base, je suis une ancienne boulangère. Je n’ai pas de diplôme particulier, c’est juste du savoir faire et de la passion. Au cour du temps, je me suis dirigé vers la restauration collective car, les élèves et le contact humain me plaisent beaucoup.”
Aprés toutes ces années dans la restauration, comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
"Cette année est très spéciale pour moi. En effet, à la fin de l'année, j'ai décidé de prendre ma retraite et de m'envoler vers de nouveaux horizons... Cette année s'annonce pleine d'émotions !"
Maxime GAUTIER. 1ère 2 Nathan ARNOULT. 1ère 3

Le grand oral 2021
Trois étapes
S'engager et convaincre
Dialoguer
Revenir sur sa réflexion et exprimer une pensée
Plusieurs livres sont disponibles au CDI afin de se préparer au grand oral.
Il est vivement conseillé de les consulter. ces ouvrages ont été écrit pour vous !
En voici un début de liste :
Stéphane de Freitas. Porter sa voix
Charles Pépin. Les vertus de l’échec
Charles Pépin. La confiance en soi
Maël Virat. Quand les profs aiment les élèves
Mickaël Launay. Le roman des maths
Bertrand Périer. Petit manuel pour grand oral
Olivier Houdé. Apprendre à résister
Et puis, il y a aussi la parole en vidéo (quoi de plus naturel pour un grand oral !) : Ma thèse en 180 secondes (à voir sur la version numérique du Petit Journal).