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La liberté d'expression : peut-on tout dire ?
Les expositions pendant le confinement : quelles réactions face à la crise sanitaire ?
En France, suite au reconfinement dû à l’épidémie de coronavirus, les différents lieux d’exposition ne peuvent ouvrir leurs portes au grand public. Les lieux d’expositions sont donc obligés d’exposer d’une manière différente. Pour tous les passionnés d'art, vous trouverez de quoi suivre l'actualité artistique malgré les mesures sanitaires.
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Origine et histoire du Vendée Globe : les grandes lignes de l'évolution de l'Everest des mers
Le Vendée Globe, course toujours plus populaire au fil des ans, n’est pas comme les autres : tous les quatre ans, accidents, sauvetages, records tous aussi épiques les uns que les autres font partie prenante de cette aventure. En voici quelques exemples de péripéties.
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Parcours post-bac : des élèves, diplômés en juin 2019, racontent
Choisir son orientation post-bac n'est pas aisé, la réflexion chemine, durant tout le lycée, avec l’aide de l’équipe pédagogique. Le but : construire un parcours d’orientation en adéquation avec sa personnalité, ses connaissances et compétences, ses centres d’intérêts en lien avec les formations et métiers existants.
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N° 23 - Janvier 2021 | www.lycee-notredame.fr | 14032 |
La reprise des associations suite à la pandémie de Covid-19
De mars à septembre, les associations du lycée ont été mises en suspens. Ce brusque arrêt a affecté durablement ces dernières. Nous sommes allés à la rencontre de celles et ceux qui animent les associations : Non Au Harcèlement et Europaction.
Pour comprendre l'impact de la crise sanitaire sur les associations du lycée Notre Dame d'Espérance, nous avons interviewé en ce début d'année scolaire, les responsables de deux associations présentes dans l'enceinte du lycée : NAH et Europaction.
Non Au Harcèlement
Qu’est-ce qui vous a motivé à reprendre cette association ?
"Ce qui nous a motivé, c’est l’envie de continuer à faire vivre ce projet, qui nous tient à cœur. De plus, il y avait beaucoup de projets en suspens suite à la crise sanitaire. Nous avons donc choisi de la reprendre pour ne pas laisser tomber ce projet, important à nos yeux." - Paul Da Costa Viana, Président de l'association NAH.
Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur l’association ?
"Certains projets ont dû être reportés ou annulés comme les interventions de prévention dans les établissements extérieurs, ou certaines actions et rencontres réunissant un grand nombre de membres et d'élèves.
Mais cette crise nous a permis de revoir l'organisation de l'association et de lancer de nouveaux projets, tels qu'une campagne de prévention contre le cyberharcèlement."
Comment envisagez-vous l’avenir de NAH ?
"Au vu du nombre de projets que nous avons mis en place : interventions en classe de seconde et en salle des professeurs, mur d'expression, et ceux en cours de préparation, je pense que l’association a de beaux jours devant elle."
Pensez-vous que l’association sera reprise à la fin de l’année ?
"Bien sûr, cette année, nous avons recruté un grand nombre d’élèves de seconde. Nous espérons que les actions que nous allons mener cette année pourront susciter un intérêt chez eux."
Europaction
Qu’est-ce qui vous a motivé à reprendre cette association ?
"Ce qui nous a motivé, c'est le fait de supporter une cause qui nous tient à cœur et nous pensons qu'il est important de sensibiliser les autres au problème majeur et transgénérationnel qu'est le réchauffement climatique." - Jean Mousseau, membre de l'association Europaction.
Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur l’association ?
"La crise sanitaire a compliqué l'organisation des réunions et la planification des actions, ainsi que le recrutement de nouveaux membres.
Cependant, nous avons pu observer un intérêt croissant des nouveaux élèves pour les problèmes de notre société."Comment envisagez-vous l’avenir de Europaction ?
" Nous pensons que l'association va perdurer. En effet, la cause que nous défendons est importante, plus que contemporaine et les actions que nous avons menées : prévention contre la surconsommation d'électricité, incitation au tri séléctif, nous ont permis de faire parler de celle-ci et de recruter des membres de tous niveaux. La relève est donc assurée ! "
Pensez-vous que l’association sera reprise à la fin de l’année ?
"Nous pensons qu’elle sera reprise car nous comptons parmi nos membres des élèves d’autres niveaux.
De plus, les actions que nous menons sont visibles partout dans le lycée, ce qui valorise le travail effectué par nos membres."
Jean MOUSSEAU.Terminale 4
Une rentrée à l’internat originale et masquée
Une équipe agissant avec douceur et fermeté.
« Nous avons sorti notre valise de notre placard pour cette nouvelle année scolaire, mais dans un format différent de celle des autres années suite à la Covid-19. »
Les 171 élèves (avec 104 filles et 67 garçons dont 4 BTS du lycée et douze autres élèves venant d’autres établissements) ont fait leur rentrée dans des conditions assez particulières.
Les élèves de première ont fait leur rentrée, le 30 août, ceux de terminale, le 2 septembre et les nouveaux élèves de seconde, le 1er septembre.
"Nous avons fait ce choix d’échelonner la rentrée, afin de limiter le brassage entre les familles", ajoute Sophie Guitteau, responsable de l’internat du lycée Notre Dame.
Nous avons été accueillis avec bienveillance par l'ensemble de l’équipe de l’internat : Mme Guitteau, la responsable de l’ensemble de l’internat ; M. Nowicki, responsable de l’étage des garçons ; Mme Dalibon et Mme Gauthier, les responsables de l’étage des filles.
Mme Dalibon assure tous les mercredis soir, le poste de Mme Guitteau, qui est absente.
Comment cette rentrée 2020 à l’internat s’est déroulée avec cette adversaire redoutable ?
Port du masque obligatoire à n'importe quel moment avec le respect du mètre de distance ; prise de température matin et soir ; gel hydroalcoolique obligatoire à tous les changements de salle ; nettoyage de notre espace de travail, de notre chambre, des affaires collectives…
Bref, une rentrée exigeante, mais avec une organisation pertinente et rassurante.
Dès notre arrivée, on s’est tout de suite senti à l’aise. On s’habitue vite, on prend nos marques et nos masques…
C’est comme pour l’organisation du lycée au final. A nous de faire en sorte que la mise en route de cette « contrainte » soit bénéfique pour tout le monde.
Face à l’arrivée brutale de cette deuxième vague du Coronavirus
L’équipe met tout en œuvre pour assurer l’accueil de l’ensemble des élèves dans les meilleures conditions possibles.
« Nous sommes arrivés après les vacances de la Toussaint à l’internat avec un renforcement des mesures de protection contre la Covid-19. » mentionne un élève de première. Par exemple, au moment du repas, les élèves doivent manger en quinconce.
Après deux semaines de reprise, suite à l’annonce du ministre de l’éducation nationale, une nouvelle contrainte au lycée s’impose : la mise en place du plan « hybride » des lycées (50 % présentiel et 50 % distanciel). L’organisation du lycée et de l’internat est totalement chamboulée et doit être adaptée en un temps record.
Les lycéens ont été divisés en deux groupes. Les premières et terminales du lycée général ne pouvaient pas être séparés pour un souci d’emploi du temps, les secondes, les premières et les terminales technologiques ont été regroupés.
L'organisation de l'internat a dû être entièrement revue, afin de limiter le brassage des élèves dans chaque chambre, tout en prenant en compte les deux groupes du lycée.
C’était un travail rigoureux et intense, à réaliser en très peu de temps, pour l’ensemble de l’équipe de l’internat.
Malgré tout, les projets ne manquent pas
La soirée de Noël (organisée par les terminales est reportée pour plus tard dans l’année), la soirée déguisée, les soirées anniversaires, le ciné-club, le bingo, les activités sportives, la sortie de fin d’année des terminales, le tutorat (pour les élèves en difficulté), la tisanerie, le foyer (billard, fléchettes, télévision, jeux de société…), le CDI, etc...
Ces nombreux projets sont organisés par les surveillants d’internat, les élèves et les professeurs d’EPS. L’ensemble de ceux intervenant dans ces nombreux projets sont tous acteurs du bon déroulement de l’internat. « Les projets menés tout au long de l’année confortent la bonne ambiance et l’entraide entre internes, ainsi que l’engagement pour certains élèves. » complète Titouan, élève de terminale.
L’internat : une continuité du lycée
Ce choix personnel conforte le travail scolaire, mais pas uniquement : le vivre ensemble en collectivité, tout en respectant l’épanouissement de chaque élève.
L’internat, c’est comme notre deuxième lieu de vie : un lieu de rencontre, familial et fraternel. C'est un vrai moment de détente dans la journée, bien sûr sans oublier les règles, afin de respecter le rythme de chacun.
"Mon jeune fréquente pour sa troisième année, l'internat du lycée Notre Dame. Je suis particulièrement attachée et très satisfaite des valeurs défendues par l'équipe et de l'éducation qu'elle peut apporter aux jeunes. Mon fils est également très satisfait. La proximité avec les surveillants d'internat et l'intégration facilitatrice auprès de ses pairs est très appréciée. J'ai totalement confiance en confiant mon jeune le lundi matin." conclut la maman d'un élève de terminale.
Emilien HEUZÉ. TSTMG
Parcours post-bac : d'anciens élèves, diplômés en juin 2019, témoignent
Il n’est pas aisé de choisir son parcours d’orientation post-bac. La réflexion chemine, de la seconde à la terminale, à l’aide de l’équipe enseignante et pédagogique, pour construire un projet d’orientation scolaire et professionnel. Et c’est le grand saut. Mais de quel saut parle-t-on ?
Clémentine – Baccalauréat Sciences et Technologies du Management et de la Gestion – Formation post-bac : BTS Support à l’action managériale – Projet : poursuivre vers une Licence professionnelle en Ressources Humaines
Suite à l’obtention de mon baccalauréat STMG en juin 2019, je me suis orientée vers un BTS SAM, autrement dit assistant de manager, dans une école de commerce nantaise. J’ai choisi cette formation car parmi ses matières, elle aborde la notion des ressources humaines, que j’ai découverte en terminale STMG et qui m’avait beaucoup plue.
Ma première année de BTS s’est bien passée malgré le confinement et les cours à distance. En choisissant un BTS, je savais que j’allais avoir un rythme régulier de cours comme au lycée, ce qui me permet d’avoir un encadrement de la part de mes professeurs. Aujourd’hui, je suis donc en deuxième année de BTS et je souhaite poursuivre mes études en faisant une licence professionnelle en alternance dans le domaine du marketing digital.
Manon - Baccalauréat Scientifique – Formation post-bac : Dut Gestion et Administration des Entreprises –
Projet : Intégrer une école de commerce ou un IAE après le DUT
Après l’obtention de mon baccalauréat scientifique en juin 2019, j’ai choisi de poursuivre mes études en intégrant l’IUT GEA, de Quimper pour continuer mes études vers le monde des entreprises. En ne sachant pas exactement quel métier je voudrais faire plus tard, le DUT GEA, était une bonne alternative pour moi.
C’est un DUT très large au niveau des débouchés. On a beaucoup de matières comme de la comptabilité, du marketing, du management, et des ressources humaines. Le début de la première année était assez difficile car il faut s’adapter à un nouvel environnement, à de nouvelles matières et surtout à une modification de la façon de travailler, une organisation qui est plus individuelle. Le travail personnel est beaucoup plus important qu’au lycée. Il y a aussi beaucoup de travail de réflexion en groupe et en autonomie. J’ai pu assez vite m’adapter, j’ai alors validé, malgré le confinement et les cours en distanciel, ma première année de DUT en juin 2020, en étant 8e de ma promotion. Je poursuis ma deuxième année à ce jour en distanciel du fait de la crise sanitaire, en ayant pour projet, après l’obtention de mon DUT, de poursuivre en licence 3 puis en master management marketing en IAE, Institut d'Administration des Entreprises, ou en école de commerce.
J’aimerais m’orienter vers le e-commerce et le marketing digital car je m’aperçois que ces deux domaines prennent de plus en plus d’importance avec la crise sanitaire.
Théo - Baccalauréat Économique et Social – Formation post-bac : Programme Grande École à l’ESSCA –
Projet : Consultant en Import-Export Executive ou consultant au sein de banques et fonds d’investissements privés
À la suite de concours passés en avril 2019, et de l’obtention de mon baccalauréat, j’ai eu la possibilité d’intégrer l’ESSCA (École Supérieure des Sciences Commerciales) sur le campus d’Angers. Mon dossier me permettait d’intégrer une CPGE, Classe Préparatoire aux Grandes Écoles, via la plateforme Parcoursup, mais le choix d’une Grande École de Commerce Post-Bac était pour moi une meilleure option tant pour la diversité de l’enseignement que pour son aspect concret.
Après avoir validé ma première année en juin 2020, je me suis fixé plusieurs objectifs pour la suite de mes études. Ainsi j’espère intégrer une université sud-coréenne en janvier 2022 pour un semestre international, puis me diriger vers un Master.
Pour ce dernier, j'hésite encore entre le Master International Business, pour devenir un Import-Export Executive, ou bien le Master Ingénierie et Conseil en patrimoine pour réaliser du consulting au sein de banques et fonds d’investissements privés. Pour le moment mon parcours à l’ESSCA est très épanouissant tant sur le plan académique, qu’associatif (malgré le contexte sanitaire actuel). Je suis actuellement trésorier d’une association étudiante et je me retrouve complètement dans le choix que j’ai fait lors de mon année de terminale.
Hadrien - Baccalauréat Scientifique – Formation post-bac : Prépa PCSI Lycée Clemenceau – Projet : Ingénieur-architecte
Après avoir passé mon lycée à Notre-Dame et obtenu un bac S (mention bien), j'ai décidé d'aller en classe préparatoire aux grandes écoles d'ingénieur au lycée Clemenceau à Nantes, en PCSI (Physique Chimie, Sciences de l'ingénieur). J'ai choisi cette orientation car au lycée j'aimais bien les matières scientifiques et je ne savais pas précisément dans quel domaine me diriger.
Ces deux années offrent une ouverture sur le domaine scientifique et m'ont permis de trouver les sujets qui m'intéressent vraiment et dans lesquels j'aimerai travailler. En fin d'année, je passe les concours et je souhaiterais intégrer des écoles de mécanique ou de génie civil.
Ma première année en prépa a été assez difficile car la charge de travail est bien supérieure à celle du lycée et les cours jusqu'au samedi midi rendent les semaines fatigantes. Cependant, j'ai rapidement trouvé un rythme de travail convenable permettant de concilier travail, sommeil et sortie le samedi. Ces années restent difficiles car il faut garder une motivation permanente pour pouvoir beaucoup travailler, mais elles offrent un accès à énormément d'écoles dans tous les domaines de l'ingénierie.
Marie-Charlotte - Baccalauréat Sciences et Technologies du Management et de la Gestion – Formation post-bac : Licence en droit – Projet : avocate
Après l’obtention de mon Baccalauréat en juin 2019, dans la filière STMG, j’ai choisi de poursuivre mes études en Licence de droit à l’Université de Nantes pour devenir avocate en droit pénal. La première année s’est bien passée, mais le début a été un peu compliqué. En effet, il a fallu s’adapter au fonctionnement de la faculté, des cours en amphi et aux modalités d’examens. Je me suis très vite adaptée et ai obtenu ma première année de Licence en 2020, malgré le confinement. À ce jour, je suis en deuxième année de droit et tout se passe parfaitement bien malgré le contexte qui nous oblige à suivre les cours en distanciel. Le droit s’est révélé pour moi lors de mes années lycée et, plus précisément, lorsque la matière a été étudiée en classe de STMG. J’adore ce que je fais et je ne me vois pas ailleurs que dans le droit. La fac est bien différente du lycée. Les cours sont beaucoup plus conséquents, mais aussi beaucoup plus rigoureux. De fait, la charge de travail personnel demandée est aussi plus importante. Certains professeurs m’avaient déconseillée d’aller en fac de droit car, selon eux, ce serait compliqué avec un baccalauréat technologique, mais je ne les ai pas écoutés et, aujourd’hui, j’en suis très satisfaite. Avec de la motivation, du travail et de la détermination tout est possible !
Gaëtan - Baccalauréat Économique et Social – Formation post-bac : Double cursus licence droit / licence économie-gestion – Projet : Avocat en droit des affaires
J’ai obtenu mon bac ES en juin 2019. Après avoir envisagé Sciences Po, j’ai rejoint la double licence droit & économie-gestion de l’Université Paris II Panthéon-Assas. C’est une formation sélective - délivrant deux diplômes en 3 ans - que je prépare dans l’optique de devenir avocat en droit des affaires. Si suivre une double licence engendre une charge de travail plus importante, cela constitue toutefois un atout non négligeable. Ce n’est pas un obstacle à la « vie étudiante », au contraire : nous sommes une petite promo, cohésive, et n’avons donc pas été perdus en arrivant à la fac. En outre, le passage à l’Université m’a offert une plus grande liberté dans mon organisation et l’occasion d'étudier uniquement ce qui me plaît. C’est pourquoi j'espère retrouver rapidement les bancs (inconfortables, il faut l’admettre) des amphithéâtres.
Kelly - Baccalauréat Scientifique – Formation post-bac : Cursus Bac + 3 Cinéma / Audiovisuel à l’ESRA de Rennes – Projet : Assistante de réalisation
En juin 2019 après avoir obtenu mon baccalauréat je ne savais pas vraiment vers quoi me diriger. Ma première idée fut le numérique mais je n’étais pas emballée par ce parcours à 100 %. Puis, j’ai réalisé que j’avais une passion pour le travail réalisé pour les tournages, que ce soit pour un long métrage, un court métrage, un clip… Petite, vers mes 10 ans, je m’amusais à faire des AMV, à prendre le camescope de mon père pour filmer tout et n’importe quoi, puis faire un petit montage. Mes petites sœurs furent mes premières victimes. J’ai donc recherché une école d’audiovisuel et j’en ai trouvé une sur Rennes qui est l’ESRA, École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle. Après m’être renseignée, cette école privée me plaisait beaucoup. J’ai donc passé le concours avec succès.
Dans cette école, nous avons donc des cours théoriques et des TP. Les deux premières années sont en tronc commun, c’est-à-dire que nous travaillons sur le métier d’assistant réalisateur, ingénieur son, perchman, réalisateur, cadreur, scénariste… Lors de la troisième année, nous devons choisir une spécialité. Pour ma part, je me dirigerai vers l’assistanat réalisation. L'assistant réalisateur s’occupe du dépouillement du scénario, du plan de travail c’est-à-dire de faire comme un emploi du temps avec ceux qui doivent être présents (pour les comédiens) tel jour pour le tournage dans tel décor, les accessoires jouant dont on a besoin, les horaires... Chaque année, nous avons des projets par groupes à réaliser, comme par exemple, un spot pub, un jingle radio, une news, une fiction (de 5 mn en 1re année, ensuite de 10 mn en 2e année, puis de 15 mn minimum en 3ème année) et autres. Je me plais beaucoup à l’ESRA et nous avons du bon matériel. Par exemple, des caméras Sony FS7 4K. Le contexte actuel fait que malheureusement nous faisons nos cours théoriques en distanciel ce qui est dommage mais c’est comme ça, il faut s’adapter.
Hélène - Baccalauréat Scientifique – Formation post-bac : PCSI Aristide Briand Saint-Nazaire – Projet : Devenir ingénieure en 2019 – en cours de réflexion aujourd’hui
Après l'obtention de mon baccalauréat en 2019, j'ai intégré la CPGE d'Aristide Briand à Saint-Nazaire en filière PCSI. C'est une classe préparatoire assez classique, avec néanmoins un nombre limité d'étudiants (nous étions 38 au début de l'année mais les effectifs dépassent rarement les 30 élèves). Il y a un suivi personnalisé de chaque étudiant, dans la mesure de ce que peuvent faire les professeurs. On y apprend des notions assez générales, parfois théoriques sur des matières déjà rencontrées au lycée pour la plupart. Il se trouve que la pression de rigueur en classe préparatoire ne m'a pas du tout convenue. Le stress engendré par le classement et ses conséquences sur les étudiants était trop présent pour moi. J'ai donc créé un dossier parcoursup courant avril comme un lycéen lambda afin de me réorienter. Finalement, j'ai été admise en L1 MIP : Mathématiques, Informatique, Physique, à Nantes, soit une première année de licence de mathématiques, en ce qui me concerne. Le premier trimestre se fait en tronc commun avec les futurs étudiants en informatique et en physique. On y apprend les bases de ces trois disciplines. Le premier trimestre est bien moins théorique que l'année de prépa. Les notions qui m'intéressent vraiment viendront après. Les matières étudiées sont en informatique : l’informatique, les bases de logique numérique, les compléments mathématiques et informatique ; en physique : les sciences de l'univers, l’électricité et la mécanique ; en mathématiques : les outils de calculs pour les sciences (révisions de collège dans de rares exercices et de lycée car l'idée de la faculté est de partir sur des bases communes à tous les étudiants) et mathématiques.
Je savais ce que je voulais faire plus tard avant d'entrer en prépa. Maintenant, je n'ai plus d'idée précise de mon projet professionnel. Je sais qu'il n'est pas difficile de trouver du travail dans ma branche. La seule chose qui m'importe, à l'heure actuelle, c'est que je me plais où je suis. J'ai retrouvé le goût d'apprendre et j'aime les mathématiques, grosse révélation de prépa pour le coup. Je n'aurais jamais pensé en faire mon métier. Nous étudions en distanciel actuellement. Je sais que mes camarades de l'année dernière, eux, étudient au lycée. Moi, je n'ai pas mal vécu le premier confinement, scolairement. Celui-ci se passe bien aussi. Au niveau du fonctionnement de la fac, ce n'est pas si impressionnant que l'on peut se le représenter, notamment l’amphithéâtre, et, d'autant plus quand il est vide de moitié. La majorité des cours se font en groupes de TD (travaux dirigés), avec des effectifs semblables à ceux d'une classe de terminale. Ne vous fiez pas à l'intitulé des matières. Moi, j'ai eu la surprise de porter de l'intérêt à certaines matières que j'aurais juré ne pas aimer avant la rentrée et inversement.
Sacha - Baccalauréat Economique et Social – Formation post-bac : École de Management dans le sport - Win Sport Nantes – Projet : Métiers du management dans le sport (évènementiel, marketing...)
En juin 2019, j’ai obtenu mon bac économique et social avec mention assez bien. Suite à cela, j'ai choisi de poursuivre mes études à l’école Win Sport de Nantes en Bachelor en management du sport. En effet, j’ai pour objectif de travailler dans les domaines de l’évènementiel, la communication et le marketing sportif. Dans le cadre de mes études, j’étudie aussi bien des matières générales comme la communication et le marketing, que les matières spécifiques du sport, comme le marketing sportif, les enjeux du eSport…
Je me suis très vite adapté au rythme des études supérieures, semblable à ce que j’avais au lycée en termes d’heures de travail. Cependant, la vie étudiante est très différente de celle du lycée. En effet, l’autonomie est primordiale pour la réussite, et savoir allier les études avec le temps libre est nécessaire. D’autant plus dans une ville étudiante comme Nantes. Il faut savoir planifier les semaines et ne pas négliger le travail personnel, comme le temps libre. Il y a tout un équilibre à trouver. Malgré le confinement en mars 2020, j’ai quand même eu l’opportunité de réaliser un stage dans le marketing sportif en télétravail, et de passer mes partiels à distance. Actuellement en deuxième année, je suis en télétravail pour l’instant jusqu’en février 2021. Je compte bien poursuive mes études dans ce domaine, en espérant pouvoir réaliser une alternance l’année prochaine.
Propos recueillis
par Mme BILLAUD.
Un steampunk intrigant
Le manga le plus renommé, Fullmetal alchemist, réalisé par l'auteur de shōnen, Hiromu Arakawa, est un succès.
J’ai commencé, depuis le début de l’année, à lire Fullmetal allchemist, l'alchimiste d'acier. Il s’agit d’un manga de Hiromu Arakawa en 27 volumes.
L’illustration de la couverture m’a tout de suite donné envie de le lire. Le dessin est bien réalisé et ressemble aux mangas animés qui sont plus populaires en ce moment que les versions papier.
Avec ce manga japonais, la lecture se fait de la droite vers la gauche. Ce peut être troublant pour certains lecteurs novices.
L’histoire nous plonge dans un futur proche qui pourrait se produire dans 60 ans.
On retrouve tout au long du livre une intrigue ne cessant jamais de s’atténuer. Elle est constamment entretenue par l’arrivée d’un nouveau mystère tout aussi passionnant.
Au fur et à mesure de l’histoire, on retrouve Edward et son frère Alphonse à la recherche d’une pierre pas comme les autres, la pierre philosophale. Créée par les alchimistes, elle aurait un lien très fort avec leur passé. L’alchimie, une science ésotérique plus connue pour ces tentatives de transformation du plomb en or ! D'après le synopsis du manga, Edward et Alphonse ont vécu un événement qu’ils doivent garder secret... Seule la pierre pourra leur rendre leur vie d’avant.
Ce manga, disponible au CDI, m’a beaucoup passionné et j’espère vous avoir donné envie de le lire.
Thomas CHERAUD.
Tous ensembles pour le climat
Climat, réchauffement climatique, fonte des glaces… tous ces termes nous les entendons de plus en plus dans notre quotidien. Mais certaines personnes ne s'en soucient pas du tout.
Si nous voulons agir pour sauver notre planète, qui a grand besoin d'aide, il faut d'abord comprendre ce qu'elle subit et ce qu'elle risque à long terme.
De 1860 à 1980, la température de surface de la Terre a très peu augmenté. Et, à partir des années 1980, elle a commencé à augmenter.
Nous commençons à admettre que les activités humaines sont une très grosse cause de l'augmentation des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère (en particulier le CO2). Cette augmentation des GES est évidemment une cause du changement de température : des chercheurs français ont émis un scénario : si le taux de CO2 continue d'augmenter, la température moyenne globale atteindra les 6 à 7°C de plus en 2100.
Autre caractéristique : l'élévation du niveau de la mer !
Notre planète, suite au réchauffement climatique, est menacée par des risques certes faibles aujourd’hui, mais très élevés à long terme (comme 2100).
Tout le monde devrait se sentir concerné par ce phénomène. Pourquoi ? se demanderont les plus insouciants. Eh bien tout simplement parce que ce ne sont pas que les systèmes physiques (cours d'eau, lacs, côtes) et biologiques (écosystèmes terrestres, marins, …) qui sont en danger, les sociétés humaines et les systèmes aménagés sont aussi concernés.
La mortalité liée à la chaleur, l'augmentation des pertes causées par les feux incontrôlés, par les inondations en milieu urbain, le déplacement des zones de pêche, l'augmentation du blanchissement et de la mortalité des coraux, … tous ces exemples ne sont qu'une minorité parmi tous ceux qui se déroulent sur la planète.
Nous n'avons plus beaucoup de temps pour changer le cours des choses
Il faut agir rapidement et prendre des résolutions efficaces dans le temps. Protéger les arbres, en planter de nouveaux, consommer local, utiliser des énergies renouvelables … Ces actions, avec bien d'autres encore, devraient réduire l'émission de gaz à effet de serre et de CO2.
Si vous ne participez à aucune action pour le climat, vous êtes complice de l'assassinat de la Terre.
Il n'existe pas de planète B, alors nous devons sauver la nôtre !
Agathe POULAIN.T2
Avec Mathéo, Tom, Louanne, Fanny, Romane, Clément, Antoine, Anthelme, Enzo, Noémy, Paul, Elora, Swanny, Isaure, Florian, Marie, Maxence
Origine et histoire du Vendée Globe
Cette compétition d’aventure est devenue très populaire au fil des ans. Elle n’est pas surnommée l’Everest des mers pour rien : accidents, sauvetages, records tous aussi surprenants les uns que les autres se sont succédés lors des huit éditions.
Le Vendée Globe n’est pas la première course en solitaire sans escale, mais la deuxième
Il est en réalité inspiré par le “Golden Globe Challenge”, organisé en 1968, lors duquel seul David Knox-Johnson est arrivé au bout des 30 000 miles de mer, en 313 jours (ne pas confondre un mile anglais avec un mile de mer ! 1 mile anglais = 1,6 km et un mile de mer = 1,8km). Un de ses concurrents, Bernard Moitessier, a préféré s’arrêter à Tahiti plutôt que de continuer la course.
Vingt ans plus tard, naît le Vendée Globe
En 1988, le passionné Philippe Jeantot décida de relancer cette expédition inédite. Le seul port d’escale est celui des Sables d’Olonne, ce qui signifie qu'il est à la fois le point de départ et d’arrivée de la course.
Un sauvetage très risqué
Lors de la première saison, en 1990, le vainqueur Titouan Lamazou explosa le record : 109 jours de mer au total. Le sauvetage héroïque de Philippe Poupon par Loïck Perron montra un réel lien de solidarité entre les concurrents.
Un concurrent se recoud la langue seul en pleine mer
Trois ans plus tard, en 1993, de nombreux accidents dont deux mortels ont eu lieu. C’est à cette deuxième édition que Bertrand de Broc doit sa grande notoriété : grâce aux conseils donnés par téléphone, le skipper s’est lui-même recousu la langue !
La première femme à concourir
Ce n’est qu’à la troisième édition, en 1998, que Catherine Chabaud a pu concourir et passer la ligne d’arrivée, sans pour autant terminer première : Christophe Auguin a remporté la course au bout en 105 jours.
Seules les algues lui ont permis de rester en vie
La course de 2000 a reconnu Michel Desjoyeaux comme vainqueur. Il a créé un nouveau record : 93 jours. Yves Parlier, en manque de nourriture, a dû ingurgiter des algues pour rester en vie jusqu’à la fin de la course.
Du jamais-vu : une victoire jouée à quelques heures d'écart
La cinquième édition a sûrement été la plus serrée : la victoire s’est jouée à trois heures d’écart ! Vincent Riou, à son tour, a élaboré un record de 87 jours.
Il reçoit l'unique titre de double gagnant : un peloton bien singulier !
En 2008, avec 41 heures d’arrêt pour réparation, Michel Desjoyeaux est devenu le seul concurrent à recevoir le titre de double gagnant de l’Everest des mers ! Encore une fois, de nombreux accidents et sauvetages (ratés) ont été comptabilisés. Incroyable mais vrai : le deuxième mammifère à passer la ligne d’arrivée… n’avait pas de dents, mais des fanons. Quelle surprise de voir arriver une baleine dans le port !
De plus en plus de records
L’édition de 2012 n’est pas moins riche en surprises : François Gabart a battu tous les records. Alors âgé de 29 ans, il devint à la fois gagnant le plus jeune ainsi que le plus débrouillard. C’est aussi lui qui a réalisé pour la première fois le mythique « tour du monde en 80 jours ». En 78 jours, le skipper a été victime de problèmes techniques, le privant de tous ses moyens de communication. Il a relancé seul son moteur, seule source d’énergie de l’appareil, et a continué sa route comme si de rien n’était.
Une renommée mondiale !
La course de 2016 a été jusqu'à ce jour la plus médiatisée, avec 2,25 millions de spectateurs au total sur place, et des concurrents venus de dix nations dans la compétition. Aucun accident grave n’a été rapporté, ce qui était une première dans l’histoire du Vendée Globe. Le record a été battu une dernière fois, par Armel Le Cléac’h (aussi vainqueur du Figaro 2020), en 74 jours.
La création du jeu en ligne a fait un carton
En 2016, on inaugurait aussi le lancement de Virtual Regatta, accessible à tous, car gratuit et simulant à n'importe quel moment une course de Vendée Globe. De nombreux skippers s’entraînent dessus, et beaucoup de particuliers débutants découvrent les coulisses de la compétition.
De nombreux paramètres sont pris en compte pour évaluer la qualité d’une course
Bien sûr, le skipper ne fait pas tout : les bateaux ont beaucoup évolué en terme d'aspect, de sécurité et de technologie. Ces monocoques sont déterminés par leur longueur « soixante pieds », notés « 60 ’", équivalent à 18,3 mètres environ. Les normes techniques et sécuritaires de ces bolides sont contrôlées par l’association IMOCA. Les coques anciennement en bois, sont maintenant en matériaux composites. Avant, seule la radio permettait aux skippers de communiquer, maintenant des capteurs les veillent sur eux 24 heures sur 24. Les skippers s’entraînent toute une vie pour pouvoir participer à une course aussi difficile que celle-ci. Une des premières difficultés est de trouver un sponsor, car les frais sont très élevés. Ensuite, ils doivent recevoir une préparation physique et mentale quotidienne. Les suivis psychologiques les préparent à ce qui pourrait devenir une violente défaite. Ils suivent des cours de relaxation, apprennent à suivre un rythme de sommeil particulier, et à ne jamais baisser les bras. Finalement, les skippers ont tous un grand point commun : poussés par l’appel de la mer, ces passionnés de voile sont tous déterminés à vivre une expérience inédite.
Lilou GUERIN.1ère 6
Kobe Bryant, une légende partie trop tôt...
Kobe Bryant, sa fille Gianna et trois autres personnes sont décédées dans un accident d'hélicoptère, et laisse un énorme vide en NBA. Revenons sur la carrière d'une étoile du ballon rond.
On pourrait citer quelques chiffres : ses cinq titres de champion, son trophée de "most valuable player" en 2008, ses 18 sélections au All-Star (match des meilleurs joueurs de la ligue), ses deux médailles d'or olympiques, sa quatrième position en tant que meilleur marqueur de l'histoire de la NBA, et bien d'autres récompenses...
On pourrait aussi citer son parler légendaire, ou encore décrire son incroyable éthique de travail, sa ténacité légendaire, son attitude guerrière ou bien encore sa transformation réussie dans le monde de cinéma.
" La famille NBA est dévastée "
Telle est la réaction de la ligue nord-américaine de basketball , écrite par la plume de son employeur, Adame Silver.
Mais rien de tout cela n'explique la tristesse que survole le monde du basket depuis l'annonce de la mort de Kobe Bryant.
Tyson Chandler (autre joueur NBA des Houston Rockets) secoua la tête en larmes et répéta "Non, non, non" sur le banc des Rockets, pendant l'hommage en début de match. Le refus de jouer les 24 premières secondes (en mémoire du numéro de Kobe) durant le match Raptors / Spurs, ainsi que des milliers de messages de fans choqués sur les réseaux sociaux.
Le choc au sein de la NBA a été énorme, car celui-ci a été soudain et parce que Kobe est l'une des étoiles les plus brillantes de la ligue. Un de ceux qui dépasse le cadre purement sportif. Il représentait la beauté du jeu avec un génie excessif. La folie lui a fait penser qu'il pourrait être le successeur de Michael Jordan, et lui a également permis de mener à bien cette tâche impossible. Cela le rendait incapable de croire à la folie de l'échec.
Le regarder jouer sur le parquet, c'est comme regarder des danseurs exécuter constamment des danses improvisées. Son tir en mouvement est le meilleur de l'histoire de la ligue et sa portée offensive est presque illimitée. On oublie aussi trop souvent sa vision du jeu, ses déplacements loin du ballon ou ses placements défensifs. Bien sûr, il est aussi très gourmand et peut oublier ses coéquipiers, mais comme LeBron James l'a expliqué en le surpassant au classement des meilleurs scoreurs de l'histoire, techniquement il "n'a aucun défaut dans le jeu.
On lui laissait du champ, il shootait à 3-points. On lui rentrait un peu dedans, il vous contournait. Il avait le shoot à mi-distance. Il pouvait poster. Il pouvait mettre ses lancers. Il n’avait aucun défaut en attaque. C’est quelque chose que j’admirais, le fait de toujours mettre la défense sur les talons, parce qu’il était juste impossible de le contenir. Il était juste immortel offensivement par rapport à sa technique et son éthique de travail ».
Cette déclaration est survenue hier soir et a sans aucun doute résonné avec la mort du "Black Mamba" (surnom de Kobe) et de sa fille de 13 ans, Gianna. C'est elle qui a continué à transmettre à son père le plaisir du basket après sa retraite sportive. Lorsque l'hélicoptère qui les transportait s'est écrasé près de Los Angeles, les deux se dirigeaient justement vers un match.
Il n'y a aucune explication à trouver dans une telle tragédie, la seule chose qui reste à faire est d'entretenir la mémoire de Kobe grâce à d'innombrables souvenirs, il reste et restera dans l'esprit de millions de fans.
Adrien RECULEAU.1ère 3
Qu’est-ce-que la radio "la Tribu" ?
La radio, la Tribu, est une radio associative fondée en 2007, située à Saint-Nazaire, dans les locaux d’Escalado, au 49 rue Jean Jaurès. Cette association est exclusivement ouverte aux jeunes de 12 à 18 ans.
Que peut-on y faire ?
Une multitude de possibilités d’activités s’offre à nous lorsque que nous allons à la Tribu. Nous pouvons participer à de nombreuses émissions axées sur différents thèmes : jeux vidéo, cinéma, actualités, musique…, et prendre part à des débats en direct, dans une principale émission qui s'intitule "T'as Vu l'Actu". De plus, une édition du journal local appelé Flash, avec des journalistes certifiés est aussi proposée comme activité. Nous rédigeons et présentons alors des sujets ou des chroniques et nous faisons même des reportages ainsi que les montages correspondants.
Autre intérêt de cette activité associative : la Tribu, en tant qu’organe de presse, couvre des événements locaux tels que le festival de musique Les Escales ou d’autres événements culturels ou sportifs. J'ai ainsi eu l’occasion de couvrir en direct les compétitions des foulées Hélyce.
Quel.le professionnel nous guide ?
L’équipe de la radio est composée de deux journalistes (Maud et Adeline), une animatrice radio (Élise) et un technicien (André). Avec le technicien, nous avons ainsi l’opportunité, si nous le souhaitons, de nous familiariser avec les techniques radiophoniques. Mais évidemment, c’est aussi un lieu d’échange très convivial entre les collégiens et les lycéens qui se passionnent pour le monde du journalisme, des médias, ou qui aiment tout simplement débattre.
Qu’est-ce-que cela apporte de s’impliquer dans une telle association ?
Clairement, cet engagement au sein d’une radio associative est un très grand enrichissement personnel’une part, cela donne l’opportunité de prendre la parole en public, car la plupart des émissions sont en direct ! Cela aide à gérer son stress, à travailler son élocution, et à rester relativement concis et synthétique.
D’autre part, cela nécessite une préparation importante des thématiques développées à l’antenne et un véritable effort de clarté et de cohérence dans les propos. En fait, j’ai réalisé à cette occasion que derrière une petite chronique de quelques minutes d’un journaliste à la radio, il peut y avoir un travail considérable en amont pour structurer le propos, le documenter et le rendre attrayant.
Enfin, les différentes occasions de débat nous font gagner en maturité : nous devons déjà élaborer une position et l’argumenter. Mais pour autant, nous devons aussi être respectueux des autres opinions énoncées, les écouter et, le cas échéant, les contester, mais toujours dans un esprit de respect et de compréhension mutuel.
Quel est le rôle d'un.e journaliste ?
Dans le même esprit de découverte du monde des médias, de nombreux élèves en classe de première, deux classes, ont pu profiter de l’intervention au sein du lycée d’une journaliste, Mme Champ, de la radio la Tribu et de la présence de la médiatrice culturelle, Mme Fenech, du journal local Sinon.
A l’occasion de cette rencontre, les lycéens ont pu échanger librement avec les intervenantes et découvrir leur milieu professionnel, ainsi que leur métier.
Cette intervention s’est faite dans le cadre du programme de première d’EMC, portant sur les libertés et qui plus est sur la liberté de la presse, le rôle des médias aujourd'hui. Nous avons ainsi appris que le travail d'un journaliste consiste à recueillir des informations, puis écrire des articles ou publier des reportages (écrits, radios, photos, vidéos), puis, ensuite les rendre accessibles à un public. Ce métier est aussi une occasion de faire plein de nouvelles rencontres.
Honorine HARPIN. 1ère 5
Quelles solutions pour notre planète ?
Des solutions s'offrent à nous afin de nous permettre d'essayer de réduire notre empreinte écologique. Allons-y !
Qu'est-ce-que
l'empreinte écologique ?
C'est l'indicateur de notre impact écologique sur l'environnement. Il sert à évaluer notre consommation de ressources naturelles et leur capacité à se régénérer. Par exemple, quand on achète un meuble, on regarde son empreinte écologique :
d'où vient mon produit ?
comment est-il fabriqué ?
est-il recyclable ?...
Cette évaluation a été inventée par deux chercheurs américains en 1990 : Mathis Wachernagel et William Rees.
A quoi sert
cette empreinte ?
A savoir si notre environnement va continuer à se dégrader ou pas , à faire des comparaisons entre les villes, les pays et même entre les populations... L'empreinte écologique concerne tout : objets, services, activités, etc... Pour la calculer, on mesure la surface totale requise pour produire les ressources naturelles, que l'on utilise, et faire disparaître nos déchets. Son unité de mesure est l'hectare global qui a la capacité de production de ressources et d’absorption de déchets correspondant à la moyenne mondiale. L'empreinte écologique de la Terre c'est le nombre d'hectares de la productivité mondiale par rapport à la biocapacité de notre planète.
Cela fait beaucoup de mots inconnus, me direz-vous. Et oui, mais vous savez quoi ? Je vous explique tout !
Qu'est-ce-que
la productivité mondiale ?
C'est quand on compare ce qu'on a utilisé pour produire quelque chose au temps de travail pour le faire. Par exemple, reprenons notre meuble de tout à l'heure : on va comparer le nombre d'arbres utilisés, par rapport au temps que l'on aura mis pour sculpter les portes, étagères et autres parties qui le constituent, le monter et le transporter.
La biocapacité,
c'est quoi ?
C'est la capacité d'une zone donnée à produire en continu des ressources naturelles et renouvelables, ainsi que sa capacité à absorber les déchets suivant la consommation de ces ressources.
Quels moyens sont déjà mis en place dans le monde et en France ?
Les Nations Unies ont mis en place la "Conférence des parties" (COP), qui réunit tous les pays signataires de la Convention-cadre contre le changement climatique. Elle a eu lieu au Sommet de la Terre, à Rio de Janiero, en 1992. En 2015, la France a organisé la vingt-et-unième édition de cette COP. Lors de cette COP 21, les pays présents ont mis en place l'Accord de Paris. Il consiste à maintenir la hausse de la température moyenne à 2 degrés Celsius, afin de contenir la hausse des températures dà 1,5 degrés Celsius à la fin du siècle.
En France, il y a aussi des lois qui ont été mises en place, ou qui vont l'être. Par exemple, en 2019, une loi sur l'énergie a été votée. Elle a pour objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 (état d'équilibre entre la production de CO2 par l'homme et le retrait de ce CO2 dans l'atmosphère). Pour cela, le gouvernement a mis en place des objectifs intermédiaires : notamment la sortie progressive de l'utilisation des énergies fossiles, et le développement des énergies renouvelables.
Le Ministère de la Transition écologique aimerait une réduction de 40 % de l'utilisation du charbon, dans la production d'électricité. Pour le développement des énergies renouvelables, le Ministère de l'écologie a demandé que l'installation de panneaux solaires devienne obligatoire pour toute nouvelle construction ICPE (Installation Classée pour la Protection de l'Environnement). Ils ont aussi encouragé l'introduction d'une Communauté d'énergies renouvelables. C'est une entité juridique détenant des droits que toute personne lambda ne peut pas obtenir : par exemple, le droit de produire, consommer sans payer une organisation chargée de transmettre ce genre d'énergie, et stocker les énergies renouvelables.
Le gouvernement, grâce à cette loi, a décidé de porter plus d'attention et de soutenir financièrement le domaine de l'énergie hydraulique et l'éolien.
Empreinte des établissements scolaires
Concentrons-nous désormais sur les écoles. Par exemple, en 2003, des élèves d'une école ont soumis une proposition de loi à l'Assemblée nationale, pour trier les déchets dans les établissements scolaires. Elle ne comporte que deux articles, mais ils sont simples :
Article 1, Le tri et la collecte sélective des déchets produits par les écoles sont obligatoires. Dans chaque établissement, le directeur fixe les modalités du tri sélectif des déchets et règle les conditions de leur remise, en vue de leur recyclage.
Article 2, Le papier utilisé dans les écoles est, à titre principal, du papier recyclé. Les cahiers distribués dans les écoles au titre des fournitures gratuites sont constitués de papier recyclé. Mais ce n'est qu'un projet. Heureusement des solutions plus concrètes sont déjà en place.
A Guérande, une entreprise a pris l'initiative de construire des composts pour les écoles et des EHPAD. Ils sont actifs depuis 2014. Ils ont soumis leur solution à la mairie de Nantes qui a accepté d'essayer ce compostage.
Le résultat est inouï : si on ne fait que collecter ces déchets, nous produisons 11 kilogrammes de CO2 par tonne ; mais, si nous les compostons, nous divisons cette production par 10 : soit 1,1 kilogramme de CO2 par tonne de déchets.
Regardons notre lycée
de plus près, maintenant...
Vous le savez, peut-être, notre lycée est un éco-lycée. Cela veut dire que notre direction a décidé de faire attention à notre impact sur l'écologie. Maintenant, si vous avez des propositions à faire, n'hésitez pas à vous tourner vers l'association écologique de notre lycée : Europ'action.
Et, bien entendu, faites attention à la planète.
Nous n'en avons qu'une.
Et puis, c'est la seule, à notre connaissance, qui a du chocolat !
Laure BOUCHET.2D4
Ecovoyage d’Arvik
We have interviewed the members of the “Eco voyage d’Arvik” just before their departure… This Eco Voyage is a project supported by Guénola, Charly and Clémence. These friends decided to travel by boat, and make their trip a commitment.
They decided to change their journey to an ecological trip from the moment Charly and Clemence realized the impact of humans on the oceans : the tons of waste in the ocean. For Guenola, the trigger was during her trip to Greenland. There is no human life there, but she still found waste in the ocean...
But it was a big project which needed a lot of time exactly 1216 hours of working to prepare their boat Arvik.To realize this project, the three of them had to stop their respective work because the project requires a lot of preparation and organization time. The project is funded partly by their savings and a little bit by some partnerships with associations supporting their ecological cause and companies finding the project interesting.
So, they left France on October 8th to go to Spain. They make stages to know where they are going : once they arrived in Spain, they started from Portugal, the Canary Islands (Cape-Verde but probably closed because of the sanitary actual situation), they’ll do the Atlantic’s crossing to finish in the West Indies (Antilles).
They are traveling around 1 year and 2 years maximum in their beautiful boat Arvik.
But why Arvik ?
Charly, Clemence and Guenola wanted this name to be international and easy to pronounce for countries around the world. Therefore, they chose the name "Arvik" which means "bowhead whale" in Inuktitut, which is significant for their project.
Due to the trip context they do concession concerning their ecological engagement.
The idea is to does not produce waste, then no canning and the least plastic possible. Also, they use more glass jars and fresh products than they buy in supermarkets. At least they get a lot of compost.
About food, they make their own, like bread, the sweets cakes and the salty. They have no fridge, so they’ve dried meat, eggs in large quantities and a special technique to keep the butter… All of that in the goal to protect and preserve the ocean and its marine animals.
However, they do not see their family or really a few. They do not have any break, but they take care of some “magic things”, they said, like sunset or sunrise, moreover the luminous plankton at night.
The purpose of this trip is to collect waste and clean beaches, and the ocean with microplastic nets. They also do observation work. By seeing to report the facts to associations that themselves will transfer them to scientists specialized in maritime studies in Canada. To be active on social networks and to get their message across.
They raise awareness particularly among young people, even if their awareness spans all generations. They do all of that because the consequences of human are horrifying, especially concerning the plastic. Plastic is everywhere around us, but it takes from 500 to 1000 years to disappear. And only 21 % of plastic in France is recycled and only 8 % in the world. At the end there are 35 tons of plastic pouring into the oceans every 2 minutes.
Anaelle
Louis
Theresa
Eva
Elèves de Seconde 5
Les expositions pendant le confinement : quelles réactions face à la crise sanitaire ?
En France, suite au reconfinement dû à l’épidémie de coronavirus, les différents lieux d’exposition, comme les musées, les centres d’arts ou les galeries et fondations privées, ne peuvent ouvrir leurs portes au grand public. Les lieux d’expositions sont donc obligés d’exposer d’une manière différente.
La Fondation Louis Vuitton et sa retrospective de Cindy Sherman
Par exemple, la Fondation Louis Vuitton à Paris devait organiser une rétrospective de l’artiste Cindy Sherman de 1975 à 2020, composée de 170 de ses œuvres. Cindy Sherman est une artiste photographe New-Yorkaise, elle commence ses séries photo dans les années 70. La particularité de son travail, c’est que l’ensemble de ses photos sont des autoportraits où elle se met en scène en modifiant son corps.
Body art ou art corporel est le courant avant-gardiste, dans lequel elle s'engage et s'exprime.
En se mettant en scène de cette manière, le travail de Cindy Sherman se rapproche de la performance. De plus, c'est une photographe qui suit son temps et les avancées technologiques, elle a débuté avec l’argentique et aujourd’hui elle utilise un appareil numérique, ainsi que des logiciels de retouche photos.
Pour maintenir l’exposition prévue initialement, la Fondation Louis Vuitton a créé des contenus tels que des vidéos, des vidéos en direct, une visite virtuelle ou encore un catalogue de l’exposition.
La fondation utilise ses différentes plateformes comme ses réseaux sociaux numériques, son site web ou son application mobile pour partager de courtes vidéos sur différents sujets de l’exposition.
De plus, chaque samedi matin, à 10 heures, un « café-expo » est organisé. Il s’agit d’une vidéo en direct, où les différents commissaires présentent l’exposition au public. Grâce à l’application mobile, la fondation a aussi pu créer une visite virtuelle à 360°, permettant de visiter l’exposition derrière son écran. Sur cette application les contenus habituels, comme les commentaires audio permettant de suivre la visite avec des explications, sont disponibles, et certains de ces commentaires audio ont directement été enregistré par Cindy Sherman elle-même.
Sinon pour ceux préférant le papier, le catalogue de l’exposition peut être commandé sur leur site ou dans les librairies.
Le Grand Café et son exposition Chroniques de l'invisible
Pour le Grand Café de Saint-Nazaire, il ne s’agit pas d’un musée ou d’une collection privée, mais d’un centre d’art. C’est-à-dire que le Grand Café fait venir des artistes chargés de créer une toute nouvelle exposition. Cette nouvelle exposition se nomme Chroniques de l’invisible et est réalisée par Ignasi Aballi, Ismaïl Bahri, Eva Barto, Edith Dekyndt et Lois Weinberger. Cependant, de nombreux événements liés à cette exposition seront reprogrammés à de nouvelles dates, comme la déambulation littéraire, avec l’auteur Alexis Gloaguen ou encore les visites commentées.
Pour ceux qui veulent tout de même suivre cette exposition, un texte récapitulant les informations importantes sur le travail des artistes, accompagné de quelques photographies, est disponible sur le site web du centre d'art.
Les autres moyens de suivre l'actualité artistique
Si vous souhaitez suivre l'actualité artistique malgré les restrictions sanitaires, de nombreux moyens sont disponibles grâce notamment aux applications web et aux réseaux sociaux numériques. Vous pouvez en apprendre davantage sur l'art avec des chaînes youtube comme : L'art comptant pour rien, Loic Prigent, L'artichaut...
Vous pouvez suivre les expositions grâce aux différents comptes instagram des lieux d'expositions(@fondationlv ; @guggenheim ; @themuseumofmodernart ...). Ces lieux mettent en place des visites virtuelles permettant de suivre une exposition depuis son ordinateur ou son smartphone.
Louis PAYEN. 1ère 6
La liberté d'expression : fondement de la démocratie
Depuis quelques semaines, notre pays est confronté à un débat qui est devenu au devant de la scène avec la mort d'un enseignant. La liberté d'expression est une valeur dont nous devons prendre soin.
La liberté d'expression,
qu’est-ce que c’est ?
D’après l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, daté de 1948 : « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
Comment s’exprime
« la liberté d’expression » ?
La liberté s’exprime par de nombreux moyens : orale, écrite, audiovisuelle, culturelle, virtuelle, artistique, etc...
Mais attention à veiller à s’exprimer le plus clairement, afin qu’autrui comprenne bien nos dires.
La liberté d’expression présente des limites : d’une part avec la diffamation et l'injure, et d'autre part avec les propos appelant à la haine, rassemblant notamment l'apologie de crimes contre l'humanité, les propos antisémites, racistes ou homophobes.
Charlie Hebdo,
journal satirique
On peut prendre l’exemple du journal Charlie Hebdo. Ayant été jugé trop provocateur, il a subi un attentat et, désormais, son lieu de publication est caché.
Par la suite, un procès a eu lieu. En effet, l’attaque contre la liberté est un crime poursuivi en justice avec des conséquences qui peuvent être graves. Il y a différentes sanctions selon le degré de gravité de l’insulte, le lieu où elle a été dite (réseaux sociaux, lieu privé ou public...).
Par exemple, une injure ou une diffamation simple, ayant lieu dans un cadre privé entre particuliers, est passible seulement de 38 € d’amende. Mais une diffamation envers une personne dépositaire de l’autorité publique (comme un policier), la peine peut atteindre 45 000 € d’amende, voire plus. L’emprisonnement peut être prononcé, si l'injure a été exprimée publiquement.
Cabu a dit...
Ce sujet est au cœur de notre société, puisque les auteurs et les écrivains se succédant ont ce sujet à cœur.
La citation la plus célèbre de Cabu relate que la liberté d’expression est un droit fondamental. Il dit ainsi : « Il n'y a pas de limites à l'humour qui est au service de la liberté d'expression car, là où l'humour s'arrête, bien souvent, la place est laissée à la censure ou à l'autocensure. »
Nous pouvons conclure que la liberté d'expression est donc le fondement de toute démocratie. Le mandat de l'UNESCO prouve bien que c’est un droit essentiel de l’être humain et qu’il doit toujours être respecté.
Kamaté DAGUIZE.
et Mika DHONTE.2D7
Dire sans nuire
Les journalistes d'Ouest-France ont rédigé une charte qui les oblige à :
Dire sans nuire
Montrer sans choquer
Témoigner sans agresser
Dénoncer sans condamner.
La liberté d'expression : a-t-on vraiment le droit de tout dire ?
Depuis quelques temps, la question de la liberté d'expression pose problème. En effet, chaque individu a le droit de s'exprimer, mais n'y a t-il pas des limites à respecter ?
La liberté d'expression, qu'est-ce que c'est ?
C'est avant tout s'exprimer librement. Exprimer son opinion, sa pensée par tous les moyens comme la presse, l'art, l'écriture, la parole, la manifestation, la réunion et l'association. Selon les points de vue de chacun, elle doit être, soit strictement encadrée par la loi, soit complètement illimitée. Aujourd'hui, alors que nous sommes en 2020, il est encore difficile d'estimer notre droit à la liberté d'expression. Pourtant, nous avons tous le droit d'exprimer nos idées, nos pensées dans le respect des autres, même si cela déplaît. Cette liberté est importante car, sans elle, on ne peut pas parler de démocratie.
Une liberté d'expression encadrée
Tant que la loi est respectée, la liberté d'expression est sans limites. En France, c’est l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, adoptée le 24 août 1789, qui a donné une existence juridique à la liberté d’expression : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi. »
Chaque personne a le droit de s'exprimer, de penser, de parler, d'enseigner. Et personne n'est en capacité d'entraver cette liberté, excepté la loi.
Des limites à ne pas franchir
Celles-ci sont relativement nombreuses et dépendent des situations. Il est dit dans la convention européenne des droits de l'Homme de 1950, que « L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi [...] ». Les principales limites à la liberté d'expression sont la diffamation et l'injure, d'une part, et, d'autre part, les propos haineux qui rassemblent, notamment, l'apologie de crimes contre l'humanité, l'antisémitisme, le racisme ou l'homophobie. »
La particularité des réseaux sociaux
Avec l'expansion d'internet et la diffusion instantanée d'informations sur les réseaux sociaux, il est difficile de contrôler la liberté d'expression. Aujourd'hui, les réseaux sociaux ne sont plus de simples plateformes, mais des zones d'expression libre. Il n'y a plus de distinction entre le privé et le public. Nous faisons face à un vide juridique : il est impossible de tout contrôler ce qui est diffusé sur la toile numérique.
Le cas complexe de l'humour
Les humoristes occupent une place importante concernant la liberté d'expression. Ils doivent s'adapter aux publics car chacun a son propre humour, ainsi ils doivent tenir un discours équilibré en fonction du public. Par exemple, la religion est un sujet beaucoup abordé par les humoristes. Mais chacun a sa façon de penser.
Parfois, avec l'humour les choses peuvent être mal interprétées. La loi n'interdit pas de se moquer d'une religion car la France est laïque. En revanche, elle interdit d'appeler à la haine contre les croyants d'une religion ou de faire l'apologie du terrorisme.
Les limites de la presse
La liberté de la presse est l'un des points fondamentaux de la démocratie. Les journaux ont pour rôle d'informer les lecteurs et de susciter les débats d'idées entre les citoyens. Il s'agit de l'opinion publique. La loi sur la liberté de la presse, adoptée le 29 juillet 1881, a aboli le délit de blasphème. La notion de blasphème n'est pas juridique, mais religieuse.
Aujourd'hui la presse a le droit au blasphème, ce qui signifie qu'il est possible de se moquer du symbole religieux, mais pas d'un membre de la religion. La France est un pays laïc, il n'y a donc pas de religion d'État, puisque la France garantit tout autant la liberté d'expression que la liberté de croyance ; tout trouble à l'encontre des croyants peut être réprimé. C'est le cas également au Canada.
Certains pays n'ont jamais pénalisé le blasphème. C'est le cas des États-Unis ou du Japon. D'autres appliquent des sanctions plus ou moins importantes, comme des amendes (l'Italie et l'Autriche) ou la peine de mort (l'Iran et le Nigeria).
Le journal Charlie Hebdo, connu pour ses nombreuses caricatures et ses Unes suscitent de nombreux débats. Ce journal hebdomadaire s'est retrouvé de nombreuses fois devant la justice. Pour cause, un certain nombre de plaintes ont été déposées, envers Charlie Hebdo, pour ses parutions jugées comme étant des "provocations inutiles". Fabrice Nicolino, un journaliste qui travaille pour ce journal, s'est exprimé à ce propos lors du procès de l'attentat de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, dont il a été victime : « Charlie Hebdo, c'est le journal de la liberté. La liberté ne se discute pas, elle se défend. Cet attentat terroriste est une attaque directe au symbole de la liberté d'expression, en France. »
Laurent Sourisseau, l'actuel directeur de publication du journal Charlie Hebdo, s'est lui aussi exprimé à ce sujet. Il affirme ne regretter aucune de ses publications.
« La question, c’est pourquoi on vit ? Pour être libre ou pour être un esclave ? Moi, je ne veux pas être soumis à l’arbitraire démentiel de fanatiques. C’est le combat d’une vie. Il n’y a pas à regretter de combattre pour la liberté. Ce que je regrette, c’est de voir à quel point les gens sont si peu combatifs pour défendre la liberté ».
Tiffany GUIMARD. T5