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N° 24 - Septembre 2021 | www.lycee-notredame.fr | 14032 |
L'écologie : l'affaire de tous, comment y participer ?
L'écologie est une réelle préoccupation depuis plusieurs années.
La population mondiale alerte sur le caractère urgent de la situation : il faut faire bouger les choses, pour que la Terre et nos descendants puissent connaître des jours meilleurs.
Il faut adapter nos comportements, mieux respecter la nature et la biodiversité.
Quel meilleur endroit que l'école pour commencer ?
Nous vous laisserons découvrir cela grâce aux articles de ce journal.
Bonne lecture !
"Citius, Altius, Fortius", une histoire de Jeux Olympiques
Les Jeux Olympiques de Tokyo se sont déroulés de juillet à août 2021. Voici une présentation de leur origine et de nombreuses anecdotes qui ont étoffé leur histoire.
page 7
Pratiquer l'oral : un exercice de réussite ?
La maîtrise de l'oral n'est plus une simple option aujourd'hui, mais un avantage. S'y exercer permet de prendre conscience de nos capacités, de gagner en confiance, et de nous pousser dans nos retranchements. L'objectif est de convaincre un auditoire. C'est un excellent moyen de montrer notre maîtrise d'un sujet et l'intérêt qu'on lui porte, comme le soulignent les articles qui traitent du Grand Oral et du Concours de plaidoirie.
Page 3 et 5
La série STMG, un parcours d'excellence
Au sein du lycée Notre-Dame d'Espérance, une filière Sciences et Technologies du Management et de la Gestion est proposée aux familles désireuses d'y inscrire leurs enfants. Tout au long de cet article vous pourrez apprécier la présentation de cette filière visant la réussite de tous les élèves.
page 5
L'écologie au lycée : ce qui est fait pour participer à l'amélioration du climat
"Je pense juste qu’il faut qu’on le fasse, si on veut “proposer” des années plus sereines sur la planète", assure Mme Hareau Lepeltier qui a engagé son établissement sur une voie verte.
Pour faire suite à l’article sur l’écologie paru dans le premier numéro du Petit Journal de l’année 2020/2021, j’ai décidé de m’intéresser aux mesures que le lycée a prises pour faire face au réchauffement climatique.
La cheffe de notre établissement, ainsi qu’une des présidentes de l’association EuropAction nous informent sur leurs implications dans ces mesures.
Mme Hareau-Lepeltier, qui dirige le lycée Notre-Dame d’Espérance depuis 10 ans, a accepté de répondre à quelques questions :
"Est-ce vous qui avez eu l’idée de faire de notre lycée un lycée éco-responsable ?"
"Le lycée n’est pas un lycée éco-responsable, mais une éco-école.
C’est mon prédécesseur qui a initié le projet, il avait déposé un dossier, qui a été validé une première fois. On a redéposé un autre dossier qui a été validé aussi.
En fait, pour obtenir le label éco-école, il faut déposer un dossier tous les deux ans. Les thèmes portent sur tout ce qui est diminution des déchets, économie d'énergie dans les classes, et aussi l'alimentation. Ce sont des programmes assez vastes.
Après, c’est comme dans le programme éco-responsable, il faut une équipe qui soit pilotée par des enseignants et il faut qu’il y ait un lien avec des disciplines scolaires. Même s'il y a une équipe d’élèves comme EuropAction, il faut quand même un encadrement."
"Quelle a été la première action effectuée au sein
du lycée ?"
"Il y a eu le projet du service civique d’une jeune fille, Anaïs Poisbeau. Il lui a été demandé de monter un certain nombre d’actions : elle a mis en place une table de tri au self et les logos dans les classes. Elle a fait de la sensibilisation auprès des élèves : elle a créé un jeu de l'oie, avec des questions sur l’écologie.
L'objectif était de constituer un dossier afin de le déposer auprès du rectorat pour labelliser le lycée éco-responsable. Notre dossier a péché parce qu’il n’y avait pas de lien avec les cours."
"Pourriez-vous faire une liste des actions mises en place au lycée, s’il vous plaît ?"
"Il y a eu tout un travail au niveau alimentaire. C’est-à-dire limiter les déchets alimentaires, avec des pesées régulières, afin de les amener à mettre moins de produits sur leur plateau.
Il y a eu une sensibilisation sur le tri dans les classes, d’où la mise en place des poubelles de toutes les couleurs. Cette sensibilisation ciblait aussi les adultes, puisque toutes ces poubelles sont partout dans l’établissement.
Il y a eu une sensibilisation sur l'énergie, avec les petits logos qu'il y a dans les classes, pour éteindre les lumières, l’ordinateur et le vidéoprojecteur avant de sortir.
Et puis le projet qui est toujours d’actualité, ce sont les tables de tri, il y a un budget prévu à cet effet. Cela a été vu avec EuropAction ; enfin avec la COVID nous avons laissé cela un peu de côté ; ce n’est pas tout à fait la priorité, même si ça le devrait.
Une table de tri est constituée de plusieurs modules, et en-dessous de chaque module il y a un conteneur poubelle, chacun vraiment identifié par une pancarte, pour bien faire le tri.
Dans le cadre du bassin nazairien, il est prévu − puisqu’on travaille avec les autres lycées, comme Saint-Louis, Sainte-Thérèse et Sainte-Anne − de faire une journée écologique. Aux niveaux collège et petites écoles, il est prévu qu’ils fassent des actions aussi. Nous avons d’ailleurs fixé une date : le 25 mars, si tout va bien. On va essayer de faire ça sur une journée, sur les actions durables et écologiques. C’est ce qu’on appelle une Journée Solidaire."
"Est-ce qu’il y a des inconvénients ou des avantages à être une
éco-école ?"
Je ne sais pas s'il y a des avantages ou des inconvénients, il faut quand même être tout à fait réaliste sur la situation écologique de la France. Si dans les établissements scolaires, on ne met pas d’actions en place, je ne suis pas convaincue que l’on rende service à la planète.
Il faut aujourd’hui que les jeunes, puisque c’est vous les adultes de demain, vous puissiez avoir de bons réflexes. Alors, on s’est rendu compte, quand on a travaillé avec Anais Poisbeau, que souvent, les jeunes avaient des réflexes chez eux, mais, quand ils se retrouvaient au sein de l’établissement, ces réflexes disparaissaient.
Donc, il faut systématiquement leur rappeler, par exemple : “quand on a plusieurs poubelles dans une classe, on ne mélange pas tout”, et ça malheureusement, ce n’est pas le cas partout.
En fait, les établissements scolaires sont là pour faire en sorte que les jeunes, et les adultes aussi, prennent de bons réflexes, pour qu'ensuite le tri soit fait correctement. On doit être collectif : si les gens ne vivent que pour eux, je pense que cela pourrait être dangereux pour la survie de l’Humain.
En octobre 2019, l'adoption du plan national de la gestion des déchets nous oblige à les réduire .
Donc je ne pense pas qu’il y ait des avantages ou des inconvénients, je pense juste qu’il faut qu’on le fasse, si on veut “proposer” des années plus sereines sur la planète.
Alors ce qui est compliqué au niveau d’un lycée, c’est que vous n'êtes là que trois ans. Donc, le temps de mettre des choses en place, vous êtes déjà partis. On l’a vu avec EuropAction l’année dernière : il y a eu beaucoup de choses mises en place. Ca a fait un peu flop à cause du confinement, mais c’est normal. Là on sent bien qu’il y a des choses qui pourraient reprendre, mais comme on ne se voit pas souvent, c’est plus compliqué. Donc le souci c’est la durée. Il faudrait que ça perdure dans le temps, il faudrait un groupe délégué ou quelque chose comme cela, et il faudrait que ça commence dès la seconde, pour qu’au moins, sur trois ans, les actions soient les mêmes.
Il faut être très modeste dans ce genre d’activité : mieux vaut faire des petites activités, mais répétitives qui vont bien s'ancrer ; si nous avons envie de trop en faire, nous n'allons pas atteindre la moitié de nos objectifs, et nous perdrons le sentiment de vraiment bien faire.
"Quels sont les critères pour devenir un lycée éco école ?"
“Je ne sais pas si le label “éco-école” existe toujours, parce que c’est assez vieux. Le label actuel est “éco-responsable”. Les critères sont très précis, il ne faut pas faire n’importe quoi. Il faut aborder plusieurs thèmes : les déchets, les déplacements, l’alimentation, l’éducation citoyenne, et celui du vivre ensemble. Il faut aussi adhérer à une charte qui est “Éduquer, Réduire, Encourager et Évaluer”. A chaque thème, il faut lister les modalités de mise en œuvre, les partenaires du projet, les modalités de communication au sein de l’établissement, et après, suit l’évaluation. Il faut absolument qu'il y ait des professeurs parmi les partenaires."
Ensuite, j’ai pris contact avec Lucie Bertret, une des présidentes de l’association EuropAction. A cause des cours en semi-présentiel et des classes qui ne sont pas en même temps présentes au lycée, l’interview s’est déroulé un peu différemment d’un interview classique. Nous avons communiqué via un réseau social.
"EuropAction à NDE est-elle une filière d’une association, ou est-ce une association créée pour le lycée ?"
“L’association, je ne sais pas si elle existe dans d’autres lycées, mais en tout cas elle a été créée dans ce lycée. Peut-être qu’il y a d’autres lycées qui ont des associations écologiques et j’espère pour eux, parce que c’est bien, c’est un bon concept.”
"Depuis quand l’association existe au lycée ?"
EuropAction a été créée quand j’étais en seconde (en 2019), donc ça fait trois ans qu’elle existe."
"La création de l'association a-t-elle un rapport avec le fait que notre lycée soit une éco-école ?"
"Je ne sais pas ce qu'était exactement le but des créateurs, ils ne l’ont pas noté dans le carnet (oui, parce qu’on tient un registre avec tout ce qu’il s'est passé avant, ce qu’ils ont fait, leurs objectifs,etc...).
Je ne sais pas si tu te souviens, mais en 2019, il y a eu de grosses polémiques au sujet des ressources de la Terre que l’Homme a dépassé le 29 juillet 2019. Cela a entraîné une révolte, dont la porte-parole s'appelle Greta Thunberg. C’est peut-être cela qui a inspiré le fondateur.
Du coup, je pense, en effet, qu’ils ont voulu faire quelque chose pour que le lycée devienne "écologique".
Nous avons aussi un budget. On ne l’a pas encore exploité, mais on peut le faire.
"Quels sont les autres projets mis en place au sein du lycée (par vous et par d’autres) ?"
Beaucoup de choses ont été mises en place. Malheureusement, elles ont cessé avec la COVID. Par exemple, il y avait, pour le tri sélectif, une table de tri, avec des poubelles spéciales pain, spécial compost, plastique... A l’entrée, ils ont aussi instauré une collecte de bouchons et piles usagées. En revanche, ce qui est dommage avec la crise, c’est que l’association a beaucoup réduit son activité.
Il y a plein de projets qui n’ont pas vu le jour à cause de la situation sanitaire : par exemple, en rangeant le porte-vues des projets, j’ai découvert qu'un des projets du fondateur était de mettre des plantes vertes dans le lycée. S'il n’y avait pas eu la COVID, elles auraient été mises en place cette année.
Quand j’étais en seconde, ils ont aussi mis en place une marche pour l'écologie : nous allions sur la plage pour récolter les déchets. C’était le projet de fin d’année de tous les secondes. Nous avons ramassé vingt kilogrammes de déchets. Ils l’ont fait pour que la plage soit nettoyée, pour que l’on entretienne cet environnement. Ils avaient appelé des journalistes, pour que l’on parle de nous dans le journal, et aussi pour donner une bonne image du lycée. Ils avaient vraiment bien fait les choses.
En plus de toutes ces actions, ils ont organisé un tournoi de molkky. Les joueurs payaient une participation de un ou deux euros à l'association.
Quand j’étais en seconde, en cours de Sens de la Vie, les fondateurs intervenaient, pour nous parler du climat sous formes de petits jeux, en mode jeu télévisé. Ils sensibilisaient beaucoup.
Nous avons pu réaliser un projet, celui des cendriers. En gros, à la sortie du self, nous avons distribué des cendriers de poche, pour limiter le nombre de mégots par terre, dans les rues. On peut trouver les cendriers de poche dans les mairies, et les mairies les reçoivent des communautés de communes. Nous avons dû nous tourner vers plusieurs comcom pour avoir assez de cendriers, c’est pour ça qu’il y avait un différence de qualité.”
Pour finir, j'ai posé une question aux élèves : "Qu'est-ce que vous pensez des mesures écologiques prises par le lycée ?"
"C'est avec les petites actions que l'on peut faire de grandes choses."
C'est ce que la majorité des élèves que j'ai interrogé pense. Mais ils pensent aussi qu'il y a un manque d'information : par exemple, ils n'étaient pas au courant qu'il y avait des mesures particulières qui ont été prises. Ils ont par contre remarqué que la table de tri était une bonne idée, mais qu'elle manquait à l'appel cette année.
Laure BOUCHET. 2D4
Le Grand Oral : un moyen de gagner en confiance ?
Le Grand Oral est une toute nouvelle épreuve du bac 2021. Il s'agit du projet-phare de la réforme. C'est un moyen, avant tout, de s'exprimer à l'oral sur un sujet mais également de faire travailler un "muscle" psychologique indispensable : la confiance en soi.
Le Grand Oral,
c'est quoi ?
Il s'agit d'une épreuve orale organisée en trois parties : 5 minutes de présentation sur l'une des deux problématiques tirées du programme de chaque spécialités, préalablement choisie par l'élève, puis sélectionnée par le jury, 10 minutes d'échange avec le jury et enfin 5 minutes de présentation du projet professionnel du candidat.
Chaque élève va être convoqué à cette épreuve qui clôture le baccalauréat.
Quel en est l'objectif ?
Cette session orale permet d'apprendre aux élèves à s'exprimer en public de façon claire et convaincante. On oublie l'élève qui récite sa poésie, tête baissée, ou celui qui lit son exposé sans regarder ses camarades dans les yeux. Pour cette nouvelle épreuve, il s'agit de maîtriser son sujet et de croire en ses propos. Être debout, avec son corps, sa voix et ses idées. La problématique est importante car c'est un sujet qui vous intéresse, et dont vous avez envie de parler. Le jury va être également intéressé par le projet de poursuite d'études de l'élève ou son projet professionnel.
Cette partie est très importante. D'une part, elle est personnelle et le jury doit sentir la motivation du candidat. De plus, c'est le dernier aperçu que le jury se fera de vous. Il faut donc lui laisser une bonne image.
La maîtrise du sujet
est très importante
Connaître son sujet est essentiel. En effet, cela montre au jury l'intérêt qu'on lui porte. Mais attention à ne pas faire du par cœur, sous peine de faire uniquement de la récitation. Il faut avant tout que votre parole soit la plus naturelle possible. Chaque détail compte et le fait de maîtriser votre sujet peut également vous rendre plus confiant et donc moins stressé.
Le jury prendra en compte vos efforts lors de l'entretien qui vous permettra de développer davantage vos propos et de compléter votre oral si besoin.
La confiance en soi
se gagne petit à petit...
Chaque individu cherche à avoir confiance en lui. Certains ont plus de facilités que d'autres, certains sont plus timides que d'autres. Il n'y a pas de "solution miracle" mais beaucoup de moyens peuvent aider. Faire ce qu'on aime, parler de ce qui nous passionne, nous permet d'être plus à l'aise, devant un public. Il faut absolument se connaître soi-même, être conscient de ses capacités, de son potentiel, de ses forces et de ses faiblesses. Comme le dit si bien l'auteur français Jean Gastaldi : « La confiance en soi, c'est éliminer de notre chemin de vie les craintes inutiles ». Il est inutile de douter de soi, se tromper ou échouer ne doit pas nous décourager.
Quelques conseils
pour gagner en aisance
Certaines activités de groupe peuvent aider à développer notre expression à l'oral, à l'image du théâtre qui apprend à s'exprimer à l'oral devant un public, tout comme le chant par exemple.
S'entraîner chez soi, d'abord seul est un exercice bénéfique. Répétez vos propos à voix haute, devant votre famille, pour avoir un avis extérieur. Le faire devant son miroir ou vous filmer peut-être utile pour travailler l'attitude, les gestes, la position que vous devez avoir durant votre oral. C'est un bon moyen de s'évaluer, de repérer ce qui ne va pas, de prendre confiance. Il est également important de faire attention au débit de parole.
S'exprimer lentement et faire des pauses est essentiel pour que le jury puisse comprendre ce que vous dites. Le plus important est de sourire et de regarder le jury dans les yeux afin de montrer l'intérêt que vous portez à votre sujet.
GUIMARD Tiffany.
T5
L’écologie, enfin à la page !
Nous parlons de plus en plus d'écologie, aujourd'hui des personnes se mobilisent et des pays mettent en place des innovations et des actions pour faire prendre conscience de la gravité de la situation climatique.
Le terme écologie
D’après l'édition de 2002, du Petit Larousse, le terme écologie est défini comme la "science qui étudie les relations des êtres vivants avec leur environnement". Le dictionnaire nous apprend que ce mot fut inventé au XIXe siècle, en 1866 par Ernst Haeckel, un biologiste allemand darwiniste, dans son ouvrage Morphologie générale des organismes.
Depuis le XIXe siècle, nous parlons d’écologie en tant qu'idée politique et sociale, dans l' objectif de protéger les écosystèmes, la biodiversité, et l'environnement en général, notamment afin de permettre aux sociétés de vivre avec résilience et de façon pérenne.
L’écologie a pour but de faire face au problème du réchauffement climatique : phénomène global de transformation du climat, il est caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes. En effet, les activités humaines modifient durablement les équilibres météorologiques et les éco-systèmes.
Malgré les mises en garde et les appels à l'action des scientifiques annonçant que nous avons atteint un seuil de non- retour face à la menace du réchauffement climatique, nous avons malheureusement énormément de difficultés à le contrer, car beaucoup de dirigeants restent encore à ne rien faire. D'après les derniers rapports du GIEC, d'ici à 2100, la hausse des températures, par rapport à l’ère préindustrielle, serait estimé à 5,5 °C si rien n’est fait pour infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre. Pour les scientifiques, une telle hausse aurait des conséquences délétères sur l’environnement.
Heureusement des personnes se mobilisent comme une certaine, Greta Thunberg, une jeune militante écologiste suédoise âgée seulement de 18 ans. Elle est célèbre pour avoir protesté durant l’été 2018 devant le Parlement suédois, à l'âge de 15 ans, contre l'inaction de son pays face au changement climatique. En novembre 2018, elle lance la grève scolaire pour le climat et le mouvement se propage dans le monde entier avec des manifestations multi-villes coordonnées, impliquant plus d'un million d'étudiants chacune ! Elle a un réel poids dans la prise de conscience chez les jeunes face à notre problème avec son discours prononcé à l’Assemblée nationale française à Paris de 2019, où elle prononçait le « How dare you ? » (« comment osez-vous ? ») aux politiques.
Le Pays de Galles
se met au vert
Le Pays de Galles situé dans le sud-ouest de l’Angleterre a pour capitale Cardiff. La population est bilingue ; elle parle anglais et gallois. Les sports populaires sont le football, le rugby et le cricket. Le Pays de Galles est facilement reconnaissable par ses symboles nationaux tels que le dragon, la jonquille et le poireau, il est un pays préservant son environnement avec de nombreuses nouvelles pratiques vertes innovantes.
Voici trois de ses pratiques innovantes :
La législation sur la Loi sur l’environnement de 2016 :
Tout d’abord en politique, une loi a été adoptée le 21 mars 2016 pour protéger l’environnement et les ressources naturelles des pressions économiques dans le contexte du changement climatique. Cette loi encourage les pratiques vertes et durables de gestion des ressources naturelles, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de 80 % d’ici 2050, par l’établissement d’un cadre législatif contraignant, la gestion des déchets et le recyclage. Le but de cette loi est également de rassembler les citoyens autour du même besoin commun, afin que les communautés puissent prospérer.
La réintroduction progressive des castors au Pays De Galles :
Deuxièmement, un projet vise à sensibiliser le public à l’introduction des castors. Les castors sont extrêmement importants parce qu’ils construisent des barrages pour aider à filtrer les polluants et les sédiments et ainsi réguler naturellement l’écosystème. Les castors sont un moyen écologique de préserver l’environnement parce qu’ils sont responsables de 50 % des terres humides du parc, mais aussi parce qu’ils créent des barrages, des étangs et des habitats pour d’autres espèces. Bref, les castors sont bons pour l’environnement. Ils préservent l’écosystème et apportent de grands avantages au pays gallois.
L’écologie présente
dans les écoles
Enfin, l’éducation et les enfants sont également incroyablement impliqués dans les pratiques vertes : un élève d’une éco-école parle de l’importance de l’eau et de la façon de l'économiser.
Le garçon dit que lorsque nous prenons une douche au lieu d’un bain, en une semaine, nous avons assez d’eau pour remplir des milliers de tasses de thé ! C’est énorme ! Pour préserver et économiser l’eau, les élèves ont mis en œuvre des mesures telles que : toujours éteindre le robinet après s’être lavé les mains et installé un système de bouteilles de gaz dans le réservoir de toilette qui sert à équilibrer l’écoulement de l’eau qui s'en va après utilisation des toilettes. Également ils réutilisent un réservoir d’eau de pluie près de leur école, pour arroser leurs plantes.
L’objectif de cette éco-école est de sensibiliser le public à la réduction de notre consommation d’eau.
Alors oui, le réchauffement climatique est une réelle menace pour l’humanité, pour nos équilibres météorologiques et nos écosystèmes, mais aujourd’hui nous savons que cela ne changera et ne s’améliorera pas si nous attendons quelque chose de la part des politiciens : à cause du manque de volonté politique. Chacun peut être acteur de la progression de cette situation si on suit les pas des personnes comme Greta Thunberg ou du Pays de Galles qui prouve qu'il suffit de faire les choses pour qu’il y ait un impact immense derrière.
Kamaté DAGUIZE. 2D7
Trois lycéennes aux Olympiades de Géosciences
Sur une vingtaine de participants, trois lycéennes : Amélie Hervé, Isaline Langevin et Sarah Le Queau ont obtenu un diplôme pouvant les aider dans leur futur, en participant aux Olympiades nationales des géosciences.
Ce concours a pour but de susciter chez les élèves : le plaisir d'apprendre, tout en pratiquant la géologie fondamentale. Ces olympiades sont ouvertes à tous les premières de série générale. Basé sur le volontariat, cette compétition souligne le lien étroit entre les géosciences et l'éventail des métiers qui leur sont associés.
Développer le goût
des sciences
Ces Olympiades ont été créées en 2008, dans le cadre de l'année internationale de la planète Terre. Il s'agit de développer une culture générale et scientifique, et de stimuler chez les élèves l'initiative, le goût de la recherche, tout en soulignant le lien étroit entre les géosciences.
Le travail demandé
Pendant quatre heures, les participants ont abordé des sujets actuels de géologie (volcans, mouvement des plaques, phénomènes météorologiques) s'appuyant sur les programmes de collège, de seconde générale et de première scientifique.
L’épreuve comporte trois exercices faisant appel à l’esprit d’analyse et au sens critique des élèves. Au bout de ces quatre heures d’analyse et de réflexion acharnées, les lycéens sont soulagés et ravis d’avoir passé cette épreuve.
Un plus pour l’avenir
Ce concours a pour objectif de tester les connaissances scientifiques des lycéens, mais aussi et surtout de préparer les élèves aux études supérieures avec une épreuve de quatre heures. Amélie fait partie des « volontaires » de première ayant passé l’examen : « Je me suis dit que ça ferait toujours une petite expérience personnelle ».
Ce travail de réflexion forge un élève pour le futur. Ces Olympiades donnent aussi une valorisation sur Parcoursup. Pas négligeable ! surtout quand l’intégration dans certaines écoles est très sélective. « C'était vraiment pour le plaisir et la volonté de me confronter à un examen » assume Sarah.
Maxime GAUTIER. TL2
Une brève explication de la situation en Birmanie
Le parti pro-démocratie gagnant en force,
les militaires ont lancé
un coup d'État
Le lundi 1er février 2021, les forces armées du pays ont pris le contrôle total du gouvernement, après avoir arrêté Aung San Suu Kyi - la dirigeante civile du pays - et les principaux membres de son parti, la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), lors d'un raid.
L'armée a ensuite annoncé sur sa chaîne de télévision qu'elle resterait au pouvoir pendant un an, le pouvoir ultime revenant au généralissime, Min Aung Hlaing.
Les militaires ont dirigé le pays pendant des décennies jusqu'en 2011, date à laquelle ils ont procédé à de modestes réformes pro-démocratiques. Et elle n'a cédé une partie de son contrôle qu'après des années de pression politique et économique de la part des États-Unis et d'autres pays.
Mais ce système quasi-démocratique ne convenait plus aux généraux. Ils craignaient de voir leur autorité réduite. Ainsi, au lieu de laisser la démocratie naissante de la Birmanie continuer à se développer, les forces armées ont choisi de l'étouffer.
Le peuple birman semble inquiet, mais pas paniqué.
En effet, le pays a connu deux coups d'État avant ce jour - en 1962 et 1988 - et beaucoup ont donc pris les mêmes précautions que par le passé, en achetant des provisions supplémentaires et en retirant de l'argent aux distributeurs automatiques. Mais ils doivent encore faire face aux scènes choquantes de soldats armés patrouillant dans les rues et à la disparition soudaine des drapeaux de la LND, autrefois omniprésents.
Le coup d'État met fin
au dernier flirt de la Birmanie avec la démocratie
Pour comprendre le dernier coup d'État en Birmanie, il faut d'abord comprendre deux scénarios étroitement liés : la lutte que mène le pays depuis des décennies entre la démocratie et le régime militaire et, plus récemment, l'ascension de la LND sous la direction de Suu Kyi.
Depuis 1948, la Birmanie passe d'un régime militaire à un régime civil, même si le Tatmadaw, nom officiel des forces armées du pays, est resté l'institution la plus puissante pendant toute cette période. À la fin des années 1980, un mouvement civil pro-démocratie a pris de l'ampleur, avec Suu Kyi à sa tête.
En raison de ses efforts, la junte militaire au pouvoir l'a placée en résidence surveillée en 1989. Le comité Nobel lui a décerné le prix de la paix en 1991 pour son combat en faveur de la démocratie et son attachement à la non-violence. La communauté internationale n'était pas satisfaite de la direction autocratique de Birmanie. Les États-Unis, par exemple, ont imposé des sanctions au pays pendant des décennies, dans l'espoir que ces punitions obligeraient les généraux à adopter des réformes pro-démocratiques et à cesser de violer les droits de l'homme.
Dans l'espoir de mettre fin à cet isolement économique et politique, les hauts gradés birmans ont décidé de prendre quelques mesures modestes en faveur d'un système plus démocratique.
Avec de nouvelles règles en place, la junte a libéré Suu Kyi de son assignation à résidence en 2010, à la condition qu'elle ne puisse jamais être présidente. Mais les Tatmadaw ont ensuite perdu progressivement le contrôle.
Dès lors, loin de s'être stabilisée, la situation en Birmanie a pris une toute autre tournure. En effet, le dimanche 2 mai 2021, un nombre important de jeunes birmans ont manifesté leur mécontentement, appelant à se rebeller face aux militaires. Des rassemblement se sont donc formés partout dans le pays, mais ils ont été rapidement dispersés par l'armée de façon violente.
L'usage d'armes à feu par les militaires à causé la mort de 760 manifestants depuis ces 3 derniers mois. Cette situation brulante n'augure rien de bon pour l'avenir de la Birmanie, qui va devoir composer avec les différentes forces politiques afin de trouver une issue pacifique à ce conflit.
Jean MOUSSEAU. T4
Une semaine au côté d'une avocate
Dane cadre du stage d’observation en milieu professionnel à faire en classe de première, j’ai passé une semaine au côté d’une avocate, maître Lesève. Mon projet s'orientait vers le domaine du droit. J’ai donc pu apprendre davantage sur la profession d’avocat, le milieu du droit, et aussi plus simplement sur le monde du travail et de l’entreprise.
Un emploi du temps variable
Au cours de cette semaine, j’ai eu des journées différentes les unes des autres. J’alternais entre le bureau de maître Lesève et le palais de justice. J’ai découvert l’intérieur de ce bâtiment et son organisation. Cependant, il faut savoir que, la majorité du temps, nous étions au bureau, soit pour des rendez-vous, soit pour des recherches, afin de préparer les séances au barreau. Il faut se rendre compte que parfois seulement un quart d’heure de présentation devant le juge avait nécessité dix heures de recherche derrière un bureau.
Les tâches réalisées
J’ai eu accès à différents dossiers juridiques traitant d’une multitude d’affaires. Les uns traitaient de la simple affaire de divorce, d'autres, d'affaires plus impressionnantes, telles que des accidents mortels, des affaires liées à de la maltraitance.
J’ai eu la chance de pouvoir assister plus en détail à la conception d’un dossier au sujet d’une affaire de cambriolage. J’ai aussi assisté à des affaires plus déroutantes, comme celle d'un homme ayant pendu son chien.
Personnellement, j’ai travaillé sur l’organisation des rendez-vous au barreau des avocats, j’ai moi-même utilisé le site où les avocats et le parquet communiquent entre eux, afin d’organiser ces temps.
Les études pour être avocat
J’ai questionné ma référente sur son parcours scolaire et ses études afin d’en savoir davantage sur le parcours à suivre pour pouvoir pratiquer la profession d’avocat. Elle m’a expliqué qu’elle a d’abord fait un bac général, puis des études de droit, afin de se spécialiser dans des domaines tels que le droit pénal ou le droit des mineurs, par exemple.
Un stage enrichissant
Ce stage devait être une confirmation de mon choix d’orientation. Cependant, cette semaine m’a permis de voir plus distinctement ce qu'est le métier d’avocat et j’ai pu me rendre compte que cela ne correspondait pas à l’idée que je m'en faisais auparavant. J’ai pu voir que la majeure partie du temps n’était pas au palais de justice, mais derrière un bureau, une idée qui ne m’enchante guère. L’art oratoire qui me paraissait être la plus grande partie du travail ne représente qu’une infime partie de celui-ci.
Ce stage m’a permis de comprendre que le droit ne me plaisait pas. J’hésitais entre le droit ou l’armée. Aujourd'hui, je veux plus me tourner vers le second.
Alexane PINEAU. 1ère6
La série STMG, un parcours d'excellence
Au sein du lycée Notre-Dame d'Espérance, une filière Sciences et Technologies du Management et de la Gestion est proposée aux élèves en fin de seconde.
Objectifs visant la réussite des élèves
D'abord, déterminer les choix de spécialité pour la classe de terminale, puis préparer aux épreuves anticipées, finales du baccalauréat et au contrôle continu. Il s'agit aussi de réfléchir, accompagner et concrétiser le projet d’études des élèves (Parcoursup, projet professionnel…). Enfin, préparer les élèves aux exigences de l’enseignement supérieur.
Pourquoi venir en STMG ?
Si tu es intéressé par l’actualité et par l'étude de cas concrets liés à la vie économique, juridique et sociale des organisations.
Si tu aimes le travail en groupe. Si tu n'es pas mauvais avec les notions en mathématiques (pourcentage, résolution d’équations…).
Si tu es désireux de continuer tes études après le Bac.
Si tu es attiré par les métiers tertiaires. Si tu as un niveau correct en expression écrite et orale en français et en langue vivante.
Si tu sais structurer ta pensée et tes idées…
Bref, il y a beaucoup de raisons qui peuvent t'attirer. Mais, concrètement, quels sont les différents types d’enseignements étudiés par les élèves ?
Tout d'abord, dans le pôle général : LVA (anglais) et ETLV (Management en anglais), LVB (espagnol ou allemand), Français en 1re / philosophie en Terminale, Mathématiques, histoire-géographie-EMC, EPS.
Ensuite, dans le pôle technologique en 1re (trois spécialités) : Sciences de gestion et du numérique, Droit-économie, Management.
En Terminale (deux spécialités) : sciences de gestion et du numérique-management, droit-économie et une spécificité à choisir : mercatique ou ressources humaines et communication ou gestion-finance
A Notre-Dame, il existe plusieurs options : Bilangue anglais-espagnol, Bilangue anglais-allemand, Chinois, Économie en anglais.
Et pour le baccalauréat ?
Le contrôle continu vaut pour 40 % de la note finale (10 % venant des bulletins scolaires de l’année de 1ère et de Terminale ainsi que 30 % venant des épreuves communes) et pour les épreuves terminales, cela constitue 60 % de la note finale (en 1re, l’épreuve anticipée de français, orale et écrite et en terminale, les épreuves de philosophie, de spécialités, du grand oral).
Concernant les épreuves communes (autrement dit, les EC), les matières concernées sont : l’histoire-géographie, les langues vivantes A et B, les mathématiques, seulement pour la classe de première, l’épreuve de spécialité (sciences de gestion et du numérique) et enfin les notes obtenues en EPS tout au long de l’année de terminale. Ces épreuves se déroulent en trois parties : aux 2e et 3e trimestres de la classe de première et au 3e trimestre de la classe de terminale.
Les spécificités,
c'est quoi ?
La spécificité mercatique (commerciale) porte sur la maîtrise du marché, du point de vue du producteur, comme du point de vue du consommateur, et l'impact des stratégies de communication.
Les ressources humaines et communication (sociale) examinent, la dimension humaine de l'organisation et les logiques de valorisation et d'organisation du travail des acteurs au sein de l'entreprise.
Enfin, pour la gestion-finance (comptabilité), elle étudie le processus de création de la valeur, la mesure de la performance, les choix financiers et leurs impacts sur l'entreprise et ses acteurs.
Quelles poursuites d’études ?
Les élèves de STMG, à l’échelle nationale, se tournent plus vers des BTS. Cependant, ils peuvent également aller à l’université, en BUT, en école spécialisée, en classe préparatoire, directement accéder à la vie active ou bien dans d’autres formations …
La réussite des élèves
de Notre Dame ?
100 % de réussite pour la session 2019 et 2020 à Notre Dame quelle que soit la spécificité choisie !
Emilien HEUZÉ.TSTMG
Un élève de NDE : finaliste au concours des plaidoiries des lycéens !
Vendredi 19 mars, au mémorial de Caen, s’est tenue la 24e édition du concours des plaidoiries des lycéens. Les participants avaient 8 minutes pour plaider, convaincre, dénoncer un cas d’atteinte aux droits humains. Erwann Morice, un élève de notre lycée, a été parmi les 14 finalistes. Interview.
Erwann, félicitations pour ta place honorable dans ce concours. En quelques mots, dis-nous les spécialités que tu étudies, tes passions, tes projets pour le futur...
Je suis en Terminale 5 au lycée Notre Dame d’Espérance. En première, je suivais les spécialités Mathématiques, Physique-Chimie et Science de l’ingénieur. Cette année, je suis les spécialités Mathématiques et Physique-Chimie et j’ai également pris l’option droit.
L’année prochaine, j’aimerais intégrer Sciences Po, et, si je n’y parviens pas j’aimerais pouvoir faire une faculté de droit. J’aurais bien aimé changer mes spécialités entre la première et la terminale, mais c’était impossible car des épreuves de bac étaient déjà passées.
Si j’avais pu, j’aurais aimé prendre Histoire-Géographie-Géopolitique et Sciences politiques.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de participer à ce concours et qu’est-ce qui t’attire dans la plaidoirie ?
En début d’année, notre professeure d’option droit, Mme Billy, nous a parlé de ce concours et cela m’a plu. Donc, je me suis dit pourquoi ne pas y participer. Je n'avais rien à perdre, alors je me suis lancé dans ce projet.
Comment as-tu fait pour te qualifier, comment es-tu arrivé aussi loin ?
Dans un premier temps, j’ai réalisé une vidéo d’une minute qui a été analysée par un jury. Suite à cette vidéo, j’ai été sélectionné pour les phases régionales où je devais réaliser une nouvelle vidéo de huit minutes. J’ai à nouveau été retenu et j’ai donc eu une place pour la grande finale à Caen qui a duré tout un week-end.
Le thème de ta plaidoirie est “les droits de l’Homme en Russie”, pourquoi avoir choisi ce thème ?
Oui, c’est un sujet qui me touche et c’est surtout un sujet d’actualité dont on parle souvent dans les médias. Les gens voient souvent une simple affaire politique dans ce qui se passe en ce moment en Russie. Ils ne comprennent pas que ça va bien au-delà de la politique et que cette affaire touche également les droits de l’Homme. Je voulais le montrer aux gens.
Pendant ton discours, tu cites des articles provenant de nombreux documents, comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, par exemple, ceci a dû nécessiter un temps de préparation important...
La première vidéo fût rapide à écrire car elle était très courte. Mais, en effet, pour la plaidoirie, les recherches ont été très longues, il y a un gros travail derrière tout ça. Je pense avoir mis environ huit heures pour rédiger mon texte.
Une fois sur la scène, même s'il n’y avait pas un public aussi conséquent que lors des éditions précédentes à cause de la situations sanitaire, comment as- tu fait pour gérer ton trac ?
J’étais très stressé avant de monter sur scène, mais on a été rassuré par la présentatrice du concours.
Ensuite, une fois lancé dans ma plaidoirie, ça coulait tout seul. Je ne ressentais pas vraiment de stress. Juste lorsque je faisais des gestes avec mes mains, je les sentais trembler !
Maintenant, avec du recul, est-ce que tu penses savoir ce qui t’a manqué pour décrocher la victoire ?
Avec du recul, je pense que j’ai peut-être un peu manqué de conviction dans ma plaidoirie. Et je pense aussi que j’aurais dû plus me poser, aller moins vite car, lors de mon passage, j’avais l’impression d’avoir été super rapide.
Nathan ARNOULT. T1
Le Bauhaus, une école pas comme les autres
Il y a une centaine d'années fut fondée l'école ayant influencé le monde du design, de l'architecture et de l'art, au XXe siècle.
La fondation du Bauhaus
Le Bauhaus est une école d'architecture et d'arts appliqués allemande. Elle fut fondée par l'architecte Walter Gropius dans la ville de Weimar en 1919. L'école ferme une première fois en 1925 pour être déplacée dans la ville de Dessau, cela est dû à des partis conservateurs contre l'art du Bauhaus et ayant une optique socialiste.
Lors de cette période, l'architecte Hannes Meyer prend la direction de l'établissement. En 1930, l'architecte Ludwig Mies van der Rohe devient le dernier directeur du Bauhaus.
En 1932, avec l'arrivée du régime nazi, l'école ouverte à Dessau ferme ses portes pour rouvrir ses portes à Berlin, grâce au soutien de parti politique socialiste. Un an plus tard, Hitler décide la fermeture définitive de l'école. Il qualifie d'art "dégénéré" ses travaux : Hitler était contre les formes d'art moderne comme le surréalisme ou le dadaïsme.
L'enseignement
L'architecture du bâtiment du Bauhaus de Dessau est bien spécifique. Elle représente l'esprit architectural du Bauhaus : simple et pratique à la fois. Un bâtiment composé de trois blocs blancs aux façades vitrées, permettant d'avoir une importante luminosité pour les cours.
Entre chacun des blocs, il y a des ponts permettant de se déplacer facilement.
Chaque bloc a sa fonction, l'un permet de loger les étudiants, un autre est réservé aux professeurs et un dernier pour les salles de classes. Ce bâtiment spécifique permet d'accueillir les cours originaux du Bauhaus.
La forme des cours est bien spécifique. Chaque cours est défini en fonction du matériau utilisé. Dans la première partie de leur cursus, les étudiants vont s'essayer à chacun des cours, pour se spécialiser, par la suite dans l'utilisation d'un seul matériau. On pouvait retrouver comme spécialité : métal, poterie, menuiserie, textile, verre et théâtre.
De nos jours, les écoles d'arts appliqués centrent leurs cours autour de l'objet désigné comme du mobilier, vêtements, publicité ...
Un mouvement socialiste
Le Bauhaus a inspiré un mouvement d'influence socialiste, issu du constructivisme russe de l'époque ; un art marqué par les idées communistes du parti bolchévique.L'un des professeurs, László Moholy-Nagy, fait lui-même partie de ce mouvement.
L'idée est de ne pas réserver l'art à une élite. Dans la création de ses designs simples et l'utilisation de matériaux peu coûteux, le Bauhaus invite l'ensemble de la population à profiter de leurs créations. Pour suivre l'idée de ne pas réserver l'art à une élite, Walter Gropius a décidé de ne pas distinguer les arts appliqués des arts plastiques. Le design, que l'on appelle aussi les arts appliqués, sont "appliqués à l'industrie" de tout ce qui nous entoure.
Les arts plastiques, que l'on appelle aussi beaux-arts, sont souvent définis "d'art pour l'art". Afin de respecter cela, Walter Gropius prit la décision de désigner deux professeurs par classe. Celui s'occupant de la partie arts appliqués est appelé "le maître artisan", il se charge de la conception. Ce nom fait référence au fait que les artistes étaient avant considérés comme de simples artisans, car leur travail consistait à réaliser des commandes . Ils n'étaient pas à l'origine de l'idée.
L'autre professeur est appelé "le maître de la forme", il se charge de la partie imagination du travail, il est donc celui se chargeant de la partie arts plastiques.
De plus, afin de produire pour tous, le Bauhaus utilise des couleurs simples (souvent primaires), pour les bâtiments, le blanc, des formes simples (carré, triangle ou rond), et des matériaux industriels peu coûteux.
Une influence dans le monde de l'art
A la fermeture du Bauhaus, suite à l'arrivée du régime nazi au pouvoir en 1933, de nombreux professeurs, artistes, ont décidé de fuir notamment aux États-Unis. Parmi les professeurs, on pouvait retrouver les artistes Wassily Kandinsky, Paul Klee et Johannes Itten ayant eu une importance capitale dans le milieu de la peinture.
Le premier directeur Walter Gropius est parti enseigner à l'université d'architecture de Harvard. Le dernier directeur Mis van der Rohe a pris la direction de l'école d'architecture de Chicago.
L'esprit de l'architecture Bauhaus, composée de bâtiments blancs, de formes simples et de façades en verre, est devenu synonyme des gratte-ciels américains. De plus, le Bauhaus a influencé le monde du design de mobilier, notamment, l'associée de Le Corbusier, Charlotte Perriand. Un autre cas d'influence artistique est le fauteuil Wassily de Marcel Breuer, en référence à l'un des professeurs, l'artiste Wassily Kandinsky. Un fauteuil auquel il ne reste que l'armature en tubes d'acier et dont les éléments comme le dossier, l'assise ou les accoudoirs sont réduits à des bandes de cuir.
Par ailleurs, les élèves du Bauhaus, dans les cours textile, réalisent les costumes pour les cours de théâtre. Ce sont des costumes de ballets iconiques ayant notamment inspiré la peintre Sonia Delaunay dans la conception de ses propres costumes. En somme, même si l'école a fermé ses portes, le Bauhaus a réellement été une source d'inspiration pour l'architecture, le design, ainsi que les arts plastiques.
Louis PAYEN.1ère 6
Guillaume Journey, la belle histoire d’un jeune chanteur passionné
Un premier clip musical auto-réalisé « Falling In Love », Guillaume Mocquard, mélomane, parle de sa carrière pleine d’envies !
Guillaume est né à Saint-Sébastien-sur-Loire, il a 17 ans et il a grandi à Pornic. Interprète, compositeur et même guitariste depuis des années, il a fait ses grands débuts dans une école d’art locale : « Scenissim’o », avant de devenir autodidacte durant le premier confinement, en mars dernier.
Quand as-tu compris que tu étais fait pour la musique ?
Il n’y a pas eu de moment précis. Ça s'est plus fait par étapes. J’ai commencé dans cette association (Scenissim’o), il y a de ça maintenant dix ans, donc j’ai grandi avec Karin Murguet, la directrice artistique de l’association. Elle nous a inculqué et fait prendre goût à la musique, avec passion et joie de vivre. Et, lors du premier confinement, à cause ou grâce à la fermeture des associations, je me suis rendu compte que sans Scenissim’o je n’avais rien ; j’étais loin du monde artistique. J’ai donc pris l’importante décision de me lancer seul de mon côté.
Est-ce compliqué, après avoir fait des covers sur les réseaux sociaux, de réaliser son propre clip musical ?
Il y a beaucoup, beaucoup de difficultés… (rires). Je dirais qu’il faut bien s’entourer, car chacun peut apporter ses connaissances et son aide. Il serait impossible de réaliser un si gros projet seul. Il faut aussi compter sur la générosité des gens, comme les responsables du bowling de St Brévin, Jade Bowling, qui nous l'ont prêté bénévolement pour le tournage du clip Falling In Love.
J’ai également pu compter sur Sacha Léger, un ami, comédien pornicais. Il m’a accompagné pour la réalisation du clip, son enregistrement à Paris, ainsi que pour la communication et tout ce qui tourne autour de Falling In Love.
Toutes ces rencontres m'ont permis de passer à une étape supérieure. Seul, ça aurait été vraiment plus compliqué.
Tu es style pop-rock, l'époque, Rap et RnB : que penses-tu de la musique actuelle ?
Très, très variée. Pour moi, ce n’est pas un problème car il faut de tout pour faire un monde, et un monde musical aussi. De plus, je suis friand de styles de musique, dans ma playlist, vous pouvez retrouver une musique rap, à côté d’un morceau de Cabrel. Ils sont très opposés, pourtant je vais adorer les écouter. Il ne faut pas s’enfermer dans un seul style, je crois super important qu'il y ait de nouveaux styles qui émergent pour contrebalancer le monopole actuel du rap chez les jeunes.
Ce sont autant d'inspirations ?
Évidemment ! Je peux aussi bien aller puiser mes inspirations dans un morceau de rap, de variété française, de rock, ou même de slam. C’est ce qui fait que ma musique va être variée, ainsi qu’originale et non pas redondante au niveau des morceaux.
Comment as-tu composé Falling In Love , tu as projeté tes émotions sur une feuille blanche ou tu avais déjà des idées de base ?
C’est intéressant, j’ai écrit Falling In Love, dans une période où j’étais en panne totale d’idée. Après avoir écrit mes cinq, six premières chansons, les thèmes qui me venaient, ne m'inspiraient pas assez pour en faire une musique entière. En rentrant de vacances, j’écoutais des instrumentales sur YouTube pour m’inspirer et continuer à travailler. C’est alors qu’une instrumentale, type année 80, m'a directement provoqué un flash et idées et inspiration me sont revenues. Toute la nuit, j'ai écrit au fil de ce qui me venait en tête, phrase après phrase, sans savoir où cela allait me mener. A la différence de mes autres chansons sur lesquelles je pars toujours avec un thème de base, je n'avais aucun fil conducteur.
On voit sur Instagram, beaucoup de tes chansons en anglais. Pourquoi ce choix linguistique ?
Je préfère écrire en français, mais je chante souvent en anglais, espagnol ou bien même en italien des fois ! Pour moi, il n’y a vraiment aucune barrière linguistique en musique.
Lors d’un voyage à Bali, un soir, alors que je me baladais à Denpasar, capitale de Bali. J’ai vu un Balinais qui chantait dans un petit bar très sympa. Je l'ai rejoint sur scène pour chanter deux, trois morceaux avec lui…(sourire). On ne parlait pas la même langue, mais on a pris le même plaisir à chanter Let It Be des Beatles. Malgré nos langues et nos cultures différentes, nous chantions les mêmes classiques, sans peine. La musique est un magnifique moyen de rassembler, peut importe nos origines.
Adrien RECULEAU.
1ère3
"Citius, Altius, Fortius"* : une histoire de Jeux Olympiques
Vous avez sûrement déjà entendu ces noms : Michael Phelps, Carl Lewis, Simone Biles, Jesse Owens… Ces athlètes, ainsi que tant d’autres, ont marqué les esprits durant les Jeux Olympiques. Cette compétition a suscité toutes sortes de spectacles, sportifs ou non.
Les JO anciens étaient organisés à Athènes, à partir du VIIIe siècle avant J-C, mais ont été interdits au IVe siècle après J-C. Ce n’est que 14 siècles plus tard, en 1896, que les JO modernes furent lancés (en Grèce) et le Comité International Olympique (CIO) créé, à la demande de Pierre de Coubertin. Chaque Olympiade, composée d'une période d'été et d'une période d'hiver, dure 4 ans avec 2 ans entre chaque période. La première retransmission en direct fut en 1960, et les femmes purent participer à partir de 1900.
Éthiquement,
à quoi servent les JO ?
Les JO veulent unifier les nations, pacifier les relations, peu importe le contexte international. D'abord dans le cadre des expositions universelles, ils ont ensuite été ouverts par des chefs d'Etat telles que la Reine Elizabeth II, Roosevelt, Hitler, De Gaulle, etc. Cet évènement planétaire a inspiré des jeux paralympiques, juniors, entre hôpitaux... Cependant, les tensions se faisaient tout de même ressentir quelquefois : bagarres, boycotts, bannissements de pays...
La discipline règne !
Les sports, ou « disciplines » pratiqués, sont regroupés en 28 catégories. Parmi elles, seulement cinq sont dans la liste depuis la première Olympiade d’été : l’athlétisme, le cyclisme, l'escrime, la gymnastique artistique et la natation.
Une occasion pour militer
De nombreux athlètes ont profité de la compétition pour partager des valeurs et idées.
Par exemple, en 1968, Tommie Smith et John Carlos sont montés pieds nus sur le podium, levant le poing vers le ciel en référence aux Black Panthers, un mouvement noir radical.
A son tour, en 1936, Jesse Owens, a gagné quatre médailles d’or et a réprouvé les théories racistes sur la prétendue infériorité des Noirs.
Un perchiste polonais, en récupérant sa médaille d’or, a adressé un bras d’honneur aux soviétiques. Johnny Weissmuller, nageur américain, né en Autriche-Hongrie, a remporté six médailles avant d'être naturalisé.
Depuis 1988, une association pour la lutte contre le sida distribue massivement des préservatifs aux athlètes.
Des anecdotes improbables
En pleine guerre froide, l'URSS a battu les USA au basketball pendant les trois dernières secondes de jeu.
En 1976, la gymnaste Nadia Comaneci a atteint un score si haut que les écrans ne pouvaient pas l'afficher.
Pour commémorer la chute d’une météorite, les athlètes ayant remporté une médaille d’or lors des jeux de 2014 ont reçu une seconde médaille fabriquée avec des fragments de cette roche.
Une bombe a explosé pendant le concert d'exposition des JO de 1996 : elle a fait deux morts et des centaines de blessés.
Une jolie fillette a chanté l’hymne national Chinois en playback en 2008. Elle avait en fait remplacé sur scène une autre chanteuse plus performante, mais « moins jolie ».
Des cosmonautes sont sortis dans l'espace avec la torche olympique en 2013.
Des colombes de la paix posées sur la torche olympique se sont embrasées quand on l'a allumée . Depuis 1988, ces deux événements ne sont plus organisés en même temps.
Walt Disney a été responsable des cérémonies d’ouverture et de fermeture des JO de 1960 : le budget de ces spectacles étaient astronomique.
En 1984, le partenaire McDonald’s a décidé d'offrir des cadeaux à ses clients : pour une médaille de bronze remportée par un américain : un soda, pour une d’argent : des frites, et pour une d’or : un Big Mac. Les 174 médailles remportées ont vidé tous les stocks.
Enfin, un coureur éthiopien, Miruts Yifter, a été condamné à trois mois de prison pour avoir gagné la médaille de bronze au lieu de l'or.
Et les JO de 2021 ?
Les JO de 2021 se dérouleront du 23 juillet au 8 août 2021. Ils accueilleront normalement des athlètes nord-coréens sous la bannière de la Corée du sud. On assistera aussi au retour des épreuves de karaté, de surf, de skateboard, d'escalade et de baseball/softball.
Des citations
bien inspirantes...
Pierre de Coubertin : "L'important dans la vie, ce n'est point le triomphe mais le combat ; l'essentiel ce n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu".
Jacques Rogge (8ème président du CIO) : "Pour gagner, il faut seulement passer la ligne d'arrivée. Pour être un champion, il faut susciter l'admiration pour sa personnalité autant que pour ses talents physiques".
Lilou GUERIN.1ère 6
*Plus vite, plus haut, plus fort
Les libertés aux États-Unis
Dans une démocratie de plus de deux siècles, reconnue pour son influence sur le monde, où sont passées les libertés ?
Des atouts,
mais aussi des faiblesses
La notion de justice aux États-Unis est un sujet extrêmement délicat, les mentalités sont difficiles à changer. La peine de mort est autorisée encore dans vingt états. Le nombre grandissant de violences policières envers les afro-américains est le reflet de cette société bâtie sur l’esclavage et la ségrégation raciale.
Récemment, l’affaire George Floyd, noir américain tué par un policier blanc sous le regard passif de ses coéquipiers, devient le symbole de cette Amérique à la dérive. Les violences ne sont pas récentes, c'est pourquoi plusieurs mouvements contestataires émergent comme celui des Black Lives Matter (La vie des noirs compte), créé en 2013 contre le racisme. Ce mouvement, à l’été 2020, après la mort de George Floyd, a provoqué des manifestations dans tous les États-Unis.
Une lueur d’espoir dans la lutte contre le racisme apparaît le 13 mars dernier, lorsque le policier responsable de la mort de George Floyd est condamné à douze ans de prison. La ville de Minneapolis a versé la somme de 27 millions de dollars à la famille de la victime.
Le phénomène
"Karen"
La discrimination envers les communautés noires est importante, de nombreuses formes de racisme ont vu le jour ces dix dernières années. Par exemple, le phénomène “Karen” est né en 2017. Outre-Atlantique, “Karen” est un surnom raciste. Les “Karen” sont des femmes qui ne tolèrent pas la présence des noirs dans leur quartier (magasins, restaurants...). Elles simulent des agressions, se filmant pour porter plainte contre des afro-américains. Elles sont considérées comme des figures de l’apologie du racisme en banlieue et de la suprématie blanche.
Les élections
américaines
Certains sujets d’actualité remettent en cause des principes vieux de plus de deux cent ans. Il s’agit de la démocratie américaine. Celle-ci a été ébranlée lors des élections de 2020, qui opposèrent Joe Biden à Donald Trump. Des élections qui resteront dans les mémoires des américains.
Leur 45ème président, Donald Trump, conteste le comptage des voix et se proclame grand gagnant des élections. Dans la foulée, il accuse le parti démocrate américain d’être lié à un réseau satanique et pédocriminel dont ferait parti Barack Obama, Joe Biden et Hillary Clinton.
Joe Biden gagne les élections. En colère, les partisans de Trump investissent le Capitole pour empêcher la certification de la victoire du nouveau président. Quatre émeutiers et un policier succomberont.
L'orientation sexuelle,
un choix ?
Malgré les différends entre les communautés, des mouvements oppriment les jeunes américains qui, voulant montrer leurs orientations sexuelles, se retrouvent pointés du doigt.
350 000 personnes sont discriminées en raison de leur attirance sexuelle. Ce sont, le plus souvent, des jeunes que l’on oriente vers des “thérapies de conversion”. Celles-ci se déroulent dans des couvents religieux où s’enchaînent rendez-vous avec des psychologues, séances humiliantes, dégradantes et séquestrations.
Un jeune rescapé, Lucas Greenfield a inspiré le documentaire Homothérapie. Il confie que la dernière chose que lui ont dit ses parents avant sa prise en charge, était : “tu deviendras hétéro mon fils” (Homothérapies, conversion forcée. Nicolas, Bernard. 2019). Le traitement de ces jeunes remet en cause la liberté fondamentale liée à la sexualité et à l'orientation sociale.
Avorter est plus
compliqué
Depuis l'arrêt de Roe v. Wade de 1973 par la Cour suprême, l'avortement fait partie d'un droit à la vie privée de la femme. Le droit à la vie privée est un droit reconnu par l’amendement de la Constitution, ainsi que par la Déclaration universelle des droits de l'Homme. En théorie, le droit à l’avortement est autorisé, mais il est difficile d’accès à cause du manque de cliniques le pratiquant et par son interdiction dans certains états. La population est aussi le premier obstacle vers le droit à l’avortement et cet acte est un affront aux religions. Souvent certains des rassemblements anti-avortement intimident les femmes par des paroles et des images violentes. L’état de l'Arkansas vient d'interdire, en mars 2021, le droit à l’avortement, même en cas de viol ou d’inceste. Seule l’urgence médicale est retenue pour pratiquer une interruption de grossesse.
Finalement
Toutes les libertés de la Constitution de 1787 sont régulièrement remises en cause, ou surestimées, comme le port d’arme responsable de la mort de plus d'un million de personnes. D’un côté, on tue ; de l’autre, on ne prend pas soin. L’Amérique a deux visages, l’un noir, l’autre blanc, l’un répressif, l’autre laxiste. Certaines libertés sont fondamentales car elles touchent l'intégrité humaine. Finalement, même dans une grande nation ancrée dans l'histoire et symbole de liberté, de nombreuses fragilités persistent. Dans toutes libertés, la tolérance et le respect d'autrui ne sont-elles pas indispensables ?
Thomas CHERAUD. 2D7
Les médias nous mentent-ils ?
90 % de la presse écrite, 55 % des journaux télévisés et 40 % des radios sont détenus par dix milliardaires ou familles de milliardaires qui sont propriétaires d’autres grandes entreprises, en France. Par exemple, le groupe TF1, est une filiale du groupe Bouygues Telecom, le service de téléphonie. La possibilité du directeur général du groupe TF1 de sélectionner les informations diffusées sur les services de téléphonie Bouygues Telecom est ce qu’on appelle un conflit d’intérêt.
En quoi les médias influencent-ils notre opinion ?
Pour répondre à cette question, il faut comprendre, en premier, ce que sont les médias et ce qu'est vraiment l’influence. L’influence est une action lente et continue sur une autre personne pour la persuader et/ou l'amener à changer son avis.
Aujourd’hui, 8 personnes sur 10 s'informent grâce au journal télévisé, 49 % des français s’informent avec la presse écrite, 49 % par la radio, 52 % grâce aux chaînes d’information continue et 64 % par internet, notamment avec les réseaux sociaux.
Être journaliste
En France, comme ailleurs, le métier de journaliste fait rêver mais est aussi très critiqué, notamment sur les faits d’utiliser des informations erronées et de manipuler. Un journaliste est guidé par la charte de Munich qui regroupe toutes les règles auxquelles il est soumis. Un journaliste se doit de toujours dire la vérité, de respecter la liberté d’information, de partager des informations entièrement vérifiées et non altérées. Il doit aussi respecter la vie privée des personnes. Il ne doit pas dévoiler ses sources, ni obtenir des informations de manière déloyale.
N’oublions pas les cinq droits du journaliste : revendiquer le libre accès à toutes les sources d’information, refuser toute subordination, ne pas travailler sous la contrainte, être informé de toute décision de l’entreprise et enfin, avoir un contrat personnel assurant sa sécurité et sa protection.
Le premier juin 2015, un journaliste indien, Jagendra Singh a été brûlé par un groupe de policiers. Des journalistes du monde entier ont cherché à en trouver la raison comme le montre leur reportage Green Blood. Son enquête sur les extractions illégales de sable de rivière mettait directement en cause le gouvernement ; il aurait été menacé, mais aurait décidé de continuer pour dire la vérité, et y a laissé sa vie.
Manipulation ?
Malgré toutes ces règles, certains médias “manipulent” chiffres, images et mots. Ils ne les manipulent pas dans le sens où ils les modifient complètement . Ils les manipulent dans le sens où ils leur font prendre un tout autre sens ou les utilisent d’une manière particulière. La subtilité de ces procédés fait en sorte qu’ils semblent respecter leur déontologie.
Pour les images, on retrouvera sur internet beaucoup de montages ou des quiproquos, dus à des prises de vue différentes, trompent le spectateur.
Mais sur les chaînes télévisées, un martelage d’images sur un sujet peut également avoir un effet similaire. Pour finir, avec l’exemple de la Covid-19, les médias, tout au long de la crise, ont influencé la population, grâce aux images, aux chiffres et au vocabulaire employé ; les français ont respecté, pour la plupart, port du masque, confinement, couvre-feu et distanciations sociales.
Le choix des mots utilisés, des images montrées a son importance au sein des médias. Ceux-ci étant dirigés par des personnes proches du gouvernement, ils ont une certaine pression qui pèse sur eux. Les images et les chiffres, quant à eux, créent de la “peur” chez les gens et entretiennent le respect des consignes gouvernementales pour le bien de tous.
Certains médias nous mentent : malgré l’obligation de dire la stricte vérité, comme le prouve la déontologie des journalistes, ils peuvent changer la formulation pour créer les sentiments qu’ils veulent que les “spectateurs” ressentent.
La France possède un système d’information varié permettant à chacun de savoir la vérité.
Cela n’est malheureusement pas le cas partout. Dans les pays comme la Corée du Nord ou les républiques comme Cuba, ce qui est dit à la population est plutôt, voire complètement, sélectionné par le gouvernement.
Au mépris des libertés, pourtant essentielles, des habitants.
COLLON Mélodie,
VALLEE Mallaury,
PERRIN Maëlys. 1e5