
Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).

N° 31 - Février 2025 | www.lycee-notredame.fr |
Quand les mots n'ont plus la parole
Page 2
Charlie Hebdo, 10 ans après
La guerre des livres aux États-Unis
43 États sur 50 censurent la littérature, trois d'entre eux détiennent le palmarès.
Selon Pen America (The freedom to write : https://pen.org/), depuis juillet 2015, 15 940 livres ont été censurés. Ce mouvement de bannissement de littérature persiste encore en 2024, avec 10 000 livres bannis, dont 4 500 en Floride.
Les thèmes récurrents
Parmi ces milliers d'ouvrages, quatre thèmes reviennent (trop) régulièrement : communauté LGBTQ+, communauté noire, contenu sexuel explicite et réalité du monde. Cette dernière catégorie, destinée aux jeunes adultes, englobe des sujets souvent vécus par de jeunes personnes : suicides, violences sexuelles, troubles de la santé mentale, mort et deuil ou abus de substances.
Ainsi, Le Journal d'Anne Frank en version BD a été censuré pour contenu pornographique et contenu LGBTQ+.
De même, Colleen Hoover, Stephen King, Margaret Atwood, et Toni Morison, détenteur d'un Prix Nobel de la Littérature, figurent sur l'interminable liste des auteurs les plus fréquemment interdits en 2023-2024.
Pourquoi et comment censurer ?
Pour retirer un livre des étagères d'une bibliothèque scolaire, c'est extrêmement simple : il suffit de remplir un document recto-verso, sans avoir obligatoirement lu le livre.
De ce fait, n'importe qui a le pouvoir de faire retirer des ouvrages. Avec le soutien de D.Trump, l'association "Moms for Liberty" milite contre des ouvrages dits "diffamatoires". Ces parents pensent que « les enfants sont trop jeunes pour lire des livres sur certaines thématiques dont ils doivent parler avec leurs parents ».
Le gouverneur de Floride déclare, dans la même idée, que « Notre système doit servir à éduquer les enfants, pas à les endoctriner ».
Ainsi, le Texas, la Floride et la Pennsylvanie sont les trois États républicains qui ont le plus censurés dans l'histoire des États-Unis.
Une question se pose dans notre pays où la liberté d'expression et d'opinion figurent dans notre Déclaration des droits de l'homme et du citoyen : jusqu'où iront ces états après les lois interdisant une quelconque étude dans les écoles de l'héritage du racisme, des menstruations et de l'homosexualité ?
Mathilde Huet. T2
Rédactrice en chef adjointe
10 ans après les attentats : la mémoire de Charlie Hebdo
Mardi 7 Janvier 2025, 10 ans après les attentats du journal satirique Charlie Hebdo, la France a commémoré les 12 morts de cette attaque à la liberté d'expression.
Le 7 janvier 2015, les locaux du journal satirique Charlie Hebdo à Paris ont été attaqués à l'arme à feu. Dans les bureaux du journal, deux individus armés, les frères Saïd et Chérif Kouachi, étaient à l'origine de l'attentat.
Douze individus ont été tués, parmi lesquels plusieurs personnalités emblématiques de la rédaction telles que Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et Honoré, ainsi que d'autres collègues et policiers.
Quelle justification ?
Les assaillants ont justifié leur acte brutal comme une vengeance pour les caricatures du prophète Mahomet publiées par le journal, caricatures qu'ils jugeaient offensantes envers l'islam. Après leur crime, les frères Kouachi ont été traqués pendant deux jours avant d'être abattus par les forces de l'ordre dans une imprimerie où ils s'étaient retranchés.
La réaction des Français
Ce tragique évènement a plongé la France dans un deuil national.
De celui-ci est né le slogan JesuisCharlie utilisé, notamment dans les médias, afin d’apporter un soutien inconditionnel aux victimes de cette tragique journée.
Ce slogan, symbole du soutien à Charlie Hebdo, devint le plus utilisé de l’histoire de Twitter, montrant l’impact et la cohésion des populations autour de cet attentat inouï.
Et aujourd'hui ?
Dix années après ce drame, La France a rendu hommage aux victimes tout en réaffirmant la place capitale de la liberté d’expression dans notre pays.
Jules Sorhouet. T2
Rencontrer des jeunes d'autres pays
Le programme Brigitte Sauzay pour partir en Allemagne.
L'Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) est une organisation internationale au service de la coopération franco-allemande. Chaque année près de 200 000 jeunes participent à des programmes d'échange de l'OFAJ.
Au sein de l'établissement, Arc'hantaël Le Toullec (1ère1) accueille son homologue allemande Johanna Gundlach (1ère1). Les deux jeunes filles ont accepté de répondre à nos questions.
Les enseignants, moteurs de l'échange
Nos deux lycéennes ont connu le programme d'échanges grâce à leurs enseignants de langue : allemand pour l'une, français pour l'autre. Tout de suite emballées, elles ont construit leur projet pas à pas. Le programme Brigitte Sauzay propose différentes formules et les jeunes filles optent pour un échange de trois mois.
La volonté de s'améliorer
Arc'hantaël est d'une nature curieuse et désire améliorer sa pratique de l'allemand. Elle appréhende son départ mais s'immerge très rapidement dans son nouvel environnement. Elle profite de son séjour pout découvrir des villes comme Cologne, Munster ou Bonn, tout en dégustant de bons plats allemands comme les currywurst.
De son côté, Johanna déborde d'enthousiasme mais craint de s'intégrer difficilement. Au final, elle s'aperçoit que les deux cultures ne sont pas si différentes. Elle apprend la langue française, trouve des amis et se fait au système scolaire français, « même s'il est plus strict que le système allemand ».
Partir plus longtemps
Après trois mois en pays étranger pour chacune d'entre elles, Arc'hantaël et Johanna affirment que trois mois, ce n'est pas suffisant ! Si c'était à refaire, disent-elles à l'unisson, on repartirait pour une année : six mois en France et six mois en Allemagne.
Valérie Zimmermann. Rédactrice en chef
Le sport, un vecteur de valeurs communes
Bien plus qu’une simple activité physique, c'est un langage universel, un vecteur d’identité collective.
Le sport a cette capacité unique à transformer des inconnus en alliés, des foules en une seule voix. Il rassemble, fédère et fait vibrer.
Bien plus qu’un simple divertissement, il est un fondement social, un espace où les différences s’effacent au profit d’une passion commune.
Bien plus qu’une simple activité physique, c'est un langage universel, un vecteur d’identité collective et un outil puissant pour surmonter les crises. On partage des chants d’encouragement, des larmes de tristesse, des cris de joie…
Fédérer et unir
Une équipe, des milliers de supporters, des horizons différents et pourtant, tous unis le temps d’un match, d’une compétition, d’une victoire. Le sport a cette force unique de fédérer, d’effacer les barrières et d’unir autour d’une passion commune.
Au-delà de son aspect compétitif, le sport est un moyen de créer un espace de rencontre entre passionnés qui tissent des liens sans s'être jamais rencontrés.
Une identité collective
Les grands événements sportifs suscitent un sentiment de fierté nationale, ils donnent un sentiment d’appartenance, brisent les préjugés et incitent à l’échange, à partager des émotions fortes, au même endroit, au même moment.
Ce phénomène prend encore plus d’ampleur lors des grands événements sportifs. En 2018, la victoire des Bleus en Coupe du monde a transformé la France en une immense marée humaine de joie et d'allégresse.
Cohésion sociale
L’impact du sport ne s’arrête pas à l’euphorie des victoires. En période de crise, il devient un refuge, un espace où les tensions s’apaisent, où la société retrouve un souffle commun. Le sport, en période de crise, agit comme un moyen efficace de cohésion sociale. Il offre un temps et un espace où les tensions s’apaisent. Les JO de Paris 2024 organisés dans un climat social et politique incertain, en sont la preuve : les Jeux ont permis de rassembler des populations diverses dans un élan de fierté nationale, rappelant que, même dans un contexte de divisions, le sport peut être un moteur d’unité.
Mathis Giffard. T3
L'impact des célébrités sur les élections US
2024, des élections présidentielles aux péripéties continues, qui ont marqué l'Amérique à jamais. Deux candidats, deux camps, celui de la vice présidente Kamala Harris contre celui du businessman Donald Trump.
Dans un stade empli de Texans en folie, un seul mot : “Freedom” résonne comme un hymne dans les gradins, il apparait partout et témoigne d'une ambiance folle.
C’est à Houston au Texas, dans sa ville natale que Beyoncé alias “Queen B” délivre un discours introductif pour la candidate qu’elle soutient : Kamala Harris. Une liste de célébrités s'est formée au cours de ces présidentielles. Ils ont tous une parole : encourager les Américains à aller voter. Billie Eilish, l’animatrice Oprah Winfrey, et d'autres personnalités ont déclaré soutenir la candidate démocrate.
Le phénomène Taylor Swift
LA figure de la musique pop en 2024. Taylor Swift, à la popularité hors norme, s'est rangée du côté des démocrates dès l'élection de Joe Biden. Maintenant une question persiste : en se positionnant, la chanteuse a-t-elle le pouvoir de bouleverser les élections ? La réponse va être directe, non. En réalité, elle a le pouvoir d’alarmer les “swifties” sur l’enjeu du vote et l’importance de s’informer sur les programmes électoraux. Elle le fait d'ailleurs via la plateforme Instagram, sur laquelle elle comptabilise 283 millions de followers. Le 11 septembre 2024, elle écrit dans un post : « [...] c’est le bon moment pour faire vos recherches sur les enjeux et les positions que ces candidats prennent sur les sujets qui comptent le plus pour vous. » Cette stratégie fonctionne puisque d’après le figaro : « 35.000 personnes se sont inscrites en septembre sur les listes électorales ». Néanmoins, ses paroles ont tout de même le pouvoir de positionner le vote de certains électeurs indécis ou hésitants.
Du côté des Trumpistes
Dans l'autre camp, c'est Elon Musk, l'entrepreneur à “l'influence considérable” d’après franceinfo, qui tire la balance. Un tirage au sort, alimenté par son porte-feuille, fait remporter un million de dollars à un électeur de Trump, évidemment, dans un état clé. De quoi faire saliver les plus cupides. Stratégie ou non, une nouvelle fois c'est le camp républicain qui l'emporte, la volonté des Américains.
Madeleine Guettman. T1
Trump, maître des réseaux sociaux
L'utilisation des réseaux sociaux, une des raisons de la victoire de Trump.
Le 5 novembre 2024, Donald Trump a été placé au pouvoir par la volonté des citoyens américains face à Kamala Harris.
La stratégie du républicain
Lors de sa première campagne en 2016, Donald Trump a très largement dépassé ses adversaires sur Twitter et Facebook. C’est sans doute ce qui a permis de lui ouvrir les portes de la maison blanche et de gagner contre Hillary Clinton. Il l’affirme : « Mes réseaux sociaux sont sacréments puissants. Sans eux je n’en serais surement pas arrivé là ».
L’élection de 2024 : un tournant dans l’utilisation des réseaux
La démocrate Kamala Harris et Donald Trump ont mené une bataille infatigable sur les réseaux sociaux, notamment sur tiktok. Manifestement, Donald Trump a remporté davantage de succès. Le républicain a su utiliser ces plateformes à son avantage pour mobiliser ses électeurs et diffuser ses convictions au monde entier. 170 millions d'abonnés, c’est le nombre de personnes que Trump a su captiver. Précédemment banni de twitter, il a utilisé sa propre plateforme : Truth social.
Un soutien conséquent
Trump a également pu compter sur le soutien solide de créateurs de contenu qui ont participé activement à sa campagne que ce soit sur youtube, tiktok ou encore instagram. De plus, le milliardaire Elon Musk a totalement pris position dans la campagne de Donald Trump, de manière non officielle. Sa position a d’ailleurs été critiquée puisqu’il est le propriétaire de X, anciennement twitter. Il se verra également offrir une place de ministre dans le gouvernement du républicain.
Le marketing de Trump
Basée sur l’humour et l’utilisation de mêmes, la stratégie de Donald Trump remporte un franc succès. En effet, en août 2024, une vidéo tiktok où on peut le voir danser brièvement sur le refrain de la célèbre chanson YMCA, est devenue virale et a généré plus de 5,3 millions de vues. Une plateforme de veille sociale nommée Visibrain a notamment recensé plus de 1,2 milliard de posts concernant l’élection présidentielle américaine de 2024.
Une évolution incertaine
Bien que les conséquences directes des réseaux sociaux sur le vote restent difficiles à mesurer, leur influence sur la mobilisation des électeurs est indubitable.
Cléa Mellerin. T5
Les dangers de l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle (IA) transforme et aide dans de nombreux domaines : la santé, l’éducation ou encore l’industrie.
Le développement très rapide des IA peut poser des questions.
Progrès ou menace
De plus en plus performantes, les IA menacent de nombreux emplois surtout dans les secteurs de l’industriel et de l’administratif.
Par ailleurs, une utilisation excessive de l'IA peut rendre les humains trop dépendants de la technologie, réduisant leurs capacités à résoudre des problèmes.
Encadrement et règlementation
Pour garantir l'intérêt général, encadrement et règlementation sont indispensables dans le développement de l'IA.
En parrallèle, l’intelligence artificielle générative (IAG) s’impose aujourd’hui comme une arme stratégique dans la prolifération de désinformation. Les deepfakes et les fausses informations sont créées avec des outils accessibles, ce qui renforce la désinformation. Ce phénomène a atteint un point critique, comme l’a révélé l’Arcom selon laquelle 60 % des Français adhèrent à au moins une fausse information par jour.
Face à ce défi, l’Europe reste dépendante des technologies américaines pour vérifier et analyser l’information, ce qui fragilise sa souveraineté. Les grandes plateformes sociales montrent peu de responsabilité face à ce problème, cela se voit par exemple avec la décision de Meta de supprimer le fact-checking.
Donc selon vous l’IA est une opportunité ou une menace ?
Maixent Jouin. T1
Violette Dorange
Violette Dorange : 23 ans, 5 transats en solitaire, 3 championnats du monde et 1 Vendée Globe. Voici un extrait du palmarès de celle qui s'est fait connaître pour la première fois en 2016, en traversant la Manche en Optimist à seulement 15 ans.
Un défi qui a du sens
En 2021 elle décide, en parallèle de ses études d'ingénieur à l'INSA, de se lancer dans un nouveau projet, le Vendée Globe.
Epaulée par 200 restaurants McDonald's, son partenaire officiel, Violette ne recherche pas la performance. C'est à bord de l'ancien bateau de Jean Le Cam qu'elle veut donner un sens à son défi sportif. Son projet DeVenir soutient la Fondation Apprentis d'Auteuil. Elle aide les jeunes en difficulté en favorisant leur insertion dans la société.
Un phénomène médiatique
Violette Dorange peut compter sur ses réseaux sociaux et sa couverture médiatique pour faire connaître son projet. Sa simplicité et sa franchise ont séduit les internautes qui sont plusieurs centaines de milliers à la suivre sur les réseaux. Un chiffre bien supérieur aux autres skippers puisque même Charlie Dalin, vainqueur de cette édition, plafonne à 60 000 followers.
Eléonore Pineau. T3
Vendée Globe 2024 : une année record
Cette année, les records s'enchaînent : nombre de bateaux, nationalités représentées, âge des skippeurs, temps de course...
Dimanche 10 novembre 2024, 40 Imocas sont partis des Sables-d'Olonne.
Du jamais vu depuis la création de la course, puisque jusqu'à présent le quota de bateaux sur la ligne de départ n'avait encore jamais été atteint.
Intérêt grandissant et internalisation
Cet intérêt grandissant s'illustre également à travers le nombre de nationalités représentées sur cette édition 2024.
Au départ, 11 nationalités et 4 continents sont représentés. Même si les Français restent majoritaires avec 27 skippers sur 40, d'autres pays sont là comme le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, le Japon, la Belgique, la Chine, la Hongrie, l'Australie et les États-Unis.
Un fossé générationnel
Parmi tous ces skippers, certains sont très jeunes, d'autres près à battre le record du skipper le plus âgé à être engagé sur la course. Violette Dorange est sur la ligne de départ à 23 ans. Et à 65 ans, Jean Le Cam aurait également pu, à un an près, battre le record du plus vieux skipper de l'histoire du Vendée Globe. Mais, même s'il ne bat pas Rich Wilson âgé de 66 ans lors de l'édition 2016, avec son 6e départ, il détient le nombre record de participation.
64 jours, 19 heures et 22 minutes
Le principal record reste celui de Charlie Dalin qui vient de rentrer dans l'Histoire, mardi 14 janvier 2025, en remportant le Vendée Globe en 64 jours, 19 heures et 22 minutes. Il bat ainsi de 10 jours Armel Le Cléac'h qui avait fait le tour du monde en 74 jours en 2016. Il a également été battu par les skippers arrivés 2ème et 3ème au bout de 65 et 67 jours. Quant au record féminin c'est Justine Métraux qui le rafle. Battant Clarisse Crémer, détentrice du précédent record de 12 jours.
Eléonore Pineau. T3
Éducation nationale : le casse-tête du budget
Dépenser moins est-il possible ?
Le gouvernement a annoncé, début octobre 2024, la suppression de 4 000 postes au sein de l'Education nationale en raison de la « baisse démographique d’élèves. »École inclusive
L’État poursuit l’effort en faveur de l’école inclusive avec, notamment, la création de places en ULIS, la poursuite de l’accompagnement scolaire des enfants et jeunes souffrant de troubles du neurodéveloppement.
Le recrutement de plus de 2000 AESH à la rentrée 2025 est prévu, ainsi que leur prise en charge financière sur le temps de la pause méridienne. Au total, le budget de l'enseignement scolaire, le plus important de l'État, sera de 26,7 milliards d'euros en 2025.
Une vision à long terme ?
Cependant cette prise de décision suscite le désaccord, car cela défavoriserait les zones urbaines avec la fermeture d'écoles. De plus, selon le classement PISA, la France se positionne en 23e place. Cette position soulève de nombreuses interrogations sur la qualité de l'enseignement en France et sur l'efficacité des réformes engagées ces dernières années. Les syndicats d'enseignement et certains experts éducatifs dénoncent un manque de vision à long terme pour résoudre les inégalités scolaires qui touchent en particulier les zones rurales et urbaines sensibles.
Le numérique, encore et toujours
Pour compenser, le gouvernement mise sur le développement des outils numériques et des solutions innovantes. Cependant, ces mesures ne font pas l'unanimité. Si le numérique peut enrichir l'enseignement, il ne peut remplacer la présence et l'accompagnement humain que seuls les enseignants peuvent offrir.Un amendement gouvernemental repoussé
Si les sénateurs ont repoussé l'amendement gouvernemental qui prévoyait 52 millions d'euros d'économie, il faut cependant rester prudent. Les débats ont repris dans un climat de défiance entre le Sénat et le Gouvernement. Pour la ministre de l’Education nationale Élisabeth Borne, « l’État doit continuer à faire des efforts budgétaires. C'est une obligation qui nous incombe. »
Pour le moment pas de modification du nombre d'enseignants à ce stade du projet de loi mais lorsque l'on connaît le classement PISA et la place de la France au niveau mondiale, est-il souhaitable de faire des économies en éducation, même en temps de crise ?
Hugo Baumgartner. BTS UCG1
Les dangers de tiktok sur les ados
"Avec ses vidéos verticales de quinze secondes à trois minutes, l’application occupe aujourd’hui pas moins de vingt-deux millions de français, qui l’ouvrent dix-sept fois par jour en moyenne", déclare Emma Guyomard, journaliste Ouest France dans l'édition du soir du jeudi 9 janvier 2025.
Alors, laisse-moi te questionner...
Et ta santé mentale ?
Sache que l'algorithme t'expose à des contenus nuisibles pouvant entrainer des troubles mentaux, associés à de l'anxiété, de la dépression ou encore de l'automutilation.
Et tu diras encore que tu n'es pas addict ?
Le fil « Pour toi » est conçu pour capter ton attention, et encourage une utilisation excessive qui nuit à tes études et à tes relations sociales.
Tu penses encore avoir une vie privée ?
TikTok collecte massivement tes données personnelles, souvent d'ailleurs sans le consentement clair des jeunes utilisateurs.
Que peux-tu faire ?
Des mesures comme la sensibilisation et la limitation du temps d'écran sont nécessaires pour te protéger !
Sarah Giquel. BTS UCG1
Sauveur & fils : une épopée psychologique
Sauveur Saint-Yves, psychologe clinicien, n'a qu'à traverser un couloir pour passer de son salon à son cabinet de consultation et vit avec son fils de 8 ans, Lazar, qui veut devenir philpsophe quand il sera grand.
Mais, « quand on s’appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? ». Nous voilà donc embarqués dans le cabinet de Sauveur au milieu d'un tourbillon de consultations qui s'enchainent tout au long de la journée.
On y rencontre entre autre Gabin qui dort en cours parce qu'il joue à WOW toute la nuit, les soeurs Carré, l'une se scarifie, l'autre est acro aux Haribos et Ella qui tombe dans les pommes face à sa prof de latin.
De 2016 à 2021 (tome 1 à 7), ils sont nombreux à vouloir vider leur sac.
Mais c'est à la sortie du confinement que l'on se bouscule dans la salle d'attente de Sauveur. Heureusement donc que Marie-Aude Murail a été épaulée par sa fille Constance Roberts-Murail pour écrire ce tome 7. Malgré cette co-écriture, le style de Marie-Aude Murail est toujours là. Et bien que les sujets abordés soient parfois difficiles l'écriture reste légère, enjouée et teintée d'humour.
Eléonore Pineau. T3
Le don d'organes : une chaîne de vie
Laissez quelqu'un vous remercier.
En France, le don d'organes sauve chaque année des milliers de vies, rappelant l'importance de cette chaîne de générosité. Pourtant, la sensibilisation reste cruciale pour encourager les discussions en famille et lever les hésitations. Donner ses organes, c'est offrir une seconde chance à ceux qui luttent pour vivre.
Des patients en attente
Chaque année, en France, plus de 6 000 greffes sont réalisées grâce à des dons d’organes, mais des milliers de patients restent en attente. Le consentement présumé facilite les dons, mais des refus, souvent liés à un manque de discussions familiales, freinent les progrès.
Sensibiliser les jeunes à cet enjeu national est crucial pour pérenniser cette chaîne de vie et répondre à la pénurie qui touche certains organes comme le rein ou le foie permettant non seulement de sauver des vies, mais aussi de redonner espoir et qualité de vie. Par exemple, donner ses cornées peut redonner la vue à des personnes atteintes de cécité partielle ou totale, leur offrant une seconde chance de voir le monde.
Le consentement présumé
En Loire-Atlantique, comme dans toute la France, le don d’organes repose sur le principe du consentement présumé : toute personne est considérée donneuse à moins d'avoir exprimé son refus, notamment via le registre national des refus. Pourtant, environ un tiers des dons possibles ne se réalisent pas, souvent parce que les proches ignorent les volontés du défunt.
La volonté des défunts
Des campagnes locales et nationales, notamment en Pays de la Loire, insistent sur l’importance d’en parler à ses proches de son vivant pour éviter tout doute au moment d’une prise de décision critique.
En région, des associations comme France Rein Pays de la Loire organisent régulièrement des événements pour sensibiliser au don d’organes et informer sur les greffes, en partenariat avec des structures comme le CHU de Nantes.
Ainsi le 22 juin 2025, la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes sera dédiée à sensibiliser le public, avec des actions prévues dans plusieurs lieux, notamment des stands d'information dans des hôpitaux et des lieux publics à Nantes.
Cette journée sera aussi l'occasion de rappeler l'importance de partager ses volontés avec ses proches. Des initiatives comme des dépistages gratuits ou des conférences aident à mieux comprendre les enjeux et à encourager les habitants à exprimer clairement leur choix. Le don d’organes est un acte de solidarité qui sauve des vies et redonne espoir à de nombreux patients.
En parler avec ses proches est essentiel pour lever les doutes et pérenniser cette chaîne de générosité.
Yasmine Lagab. BTS UCG1
Journée nationale du sport à NDE
Un rendez-vous sportif et amical pour les élèves de Seconde.
Depuis déjà plus de 20 ans, la journée nationale du sport a lieu chaque année en septembre. Son objectif est de promouvoir le développement de la pratique sportive notamment du sport scolaire.
La plage accueille nos sportifs
A Saint-Nazaire, cette journée sportive a eu lieu le matin du 2 octobre 2024 sur la “Grande Plage". Son objectif était double : la journée nationale du sport ne ferait qu'un avec la journée d'intégration dévolue chaque année aux élèves en classe de 2nde.
L’heure du rendez-vous était fixée de 9 heures jusqu’à 12 heures. Le choix pour la formation des équipes était libre et différents sports ont été proposés : foot, Beach volley, hand, ultimate. La durée pour chaque match était de 7 minutes.
A cette occasion nous avons interviewé des élèves de seconde du lycée Notre-Dame d’Espérance :
“Cette journée d’intégration permet de bien se dépenser, de sociabiliser, de montrer qui on est et contribue à apprendre à se connaître. Il aurait été plus approprié de réaliser le projet en début d’année, par exemple le deuxième jour de la rentrée”, raconte Cameron Changement, élève de seconde 2.
“Cette journée crée des liens avec les personnes des autres classes. Le temps est idéal et il y une bonne ambiance. Nous ne connaissions pas les règles du jeu en arrivant sur le terrain. Nous avons dû être autonomes et improviser”, précisent Tara Oumalou, Salomé Sicsic, Jade Paul et Léonie Faisan, élèves de seconde 4.
Célia Le Moyec. BTS UCG1
Aurore Gueno. BTS UCG1
Les réseaux sociaux, une addiction dangereuse ?
Les réseaux sociaux constituent une avancée technologique hors norme. Ils sont un moyen puissant de pouvoir communiquer avec d'autres personnes en ligne ou encore de pouvoir collecter et diffuser de l'information à d'autres personnes.
Les réseaux sociaux sont utilisés dans le travail afin d'être plus efficace et aussi pour faciliter la recherche d'emploi dans un secteur géographique plus vaste. Ils sont également nécessaires dans le cadre d'un usage personnel pour s'informer sur l'actualité ou encore communiquer avec des personnes se situant loin géographiquement. Enfin, ils peuvent tout simplement servir à se divertir.
Malveillance sur les réseaux sociaux
Bien que très utiles et performants, ils créent beaucoup de problèmes qui peuvent être très dangereux pour les utilisateurs.
Ces dangers s'illustrent par des activités malveillantes qui se traduisent sous différentes formes comme l'escroquerie, l'usurpation d’identité, le chantage, le vol d’informations, le cyberharcèlement, la désinformation ainsi que la diffamation.
Ces activités sont capables d'atteindre la santé mentale des utilisateurs qui en sont victimes.
Ce ne sont pas les seuls écueils des réseaux sociaux. Une personne qui les utilise trop peut devenir facilement addict et cela peut tout autant être néfaste pour elle, allant même jusqu’à entraîner une rupture des liens sociaux.
Lutter pour se protéger
Ces mauvaises utilisations sont surtout causées par des personnes ayant de mauvaises intentions.
Afin de contourner ces problèmes, nous devons protéger nos accès aux réseaux sociaux : passer nos profils en privé ou encore signaler les profils douteux après les avoir identifiés. Quelques solutions pour ne pas devenir addict : tout d'abord les utilisateurs peuvent limiter leur temps d'écran quotidien ou encore retarder l'âge auquel on commence à les utiliser. Mais les utilisateurs peuvent aussi être vigilants par rapport aux contenus qu'ils publient pour éviter le harcèlement.
Sacha Menard. BTS UCG1

Le vieillissement de la population : un problème ?
Aujourd'hui chacun peut espérer vivre plus longtemps avec les innovations technologiques, en particulier en médecine.
De nombreux pays du monde sont d'ailleurs concernés par ce phénomène de croissance démographique des anciens dans la population.
On rencontre ainsi ce phénomène de vieillissement en Chine où le nombre des personnes âgées dépasse, de manière inquiétante, celui des nouveaux nés.
De même au Japon 30 % de la population a déjà plus de 60 ans.
Le vieillissement en France
La France est aussi touchée par ce fléau du vieillissement de la population. En effet, après la Seconde Guerre mondiale, le pays a connu une croissance de population record avec plus de 850 000 nouveaux nés par an.
50 ans après, on connait un ralentissement de la population. Notamment en 2023 on compte 26 % de personnes de plus de 60 ans, ce qui représente une personne sur quatre. Cela pourrait s'accentuer en 2040 avec une personne sur trois.
Des défis majeurs à l'échelle mondiale
Le vieillissement de la population pose des défis majeurs à l’échelle mondiale, comme la pression sur les systèmes de retraite et de santé, le ralentissement de la croissance économique avec un taux de travailleurs insuffisant. C'est le cas de certains pays comme la Russie.
Faire face au vieillissement de la population
Pour répondre au vieillissement, il faut agir sur la natalité, prolonger l’activité des séniors et repenser les systèmes de retraite et de santé.
En valorisant les séniors et en favorisant la solidarité intergénérationnelle, ce défi peut devenir une opportunité de progrès pour nos sociétés.
Axel Riault. BTS UCG1