Des jeunes, acteurs du changement, créent un laboratoire de solutions concrètes aux enjeux environnementaux et sociaux.

Dans certains cursus, les étudiants peuvent choisir l'apprentissage pour concrétiser leur projet.

Six étudiants de BTS2 Génie des équipements agricoles organisent une découverte des innovations dans le monde agricole.

Le changement, Maxence et Alix, étudiants ingénieurs l'ont expérimenté pendant un semestre en Inde et en Espagne.

Laurine et Margaux, élèves de première année de BTS Management des Unités Commerciales, partagent avec une camarade, en quoi cette expérience leur a été bénéfique .

En quoi consistait votre participation aux cordées ?

Laurine : Les cordées favorisent l’accès à l’enseignement supérieur à des élèves qui viennent de baccalauréat professionnel pour s’engager dans leur formation. Cela consistait à participer à des cours de soutien avec d’autres élèves de différents BTS et lycées.

Margaux : Les modules traitaient aussi bien de confiance en soi, d’anglais ou d’argumentation. Pour ma part j’ai déjà effectué une participation aux cordées en Bac pro commerce, j’ai eu l’occasion de participer à une journée d’intégration en classe de BTS MUC à la Joliverie. Cela m’a permis de découvrir des cours d’enseignement supérieur et par la suite de faire mon choix sur Parcoursup.

Après cette expérience, que peux-tu en retirer ?

Margaux : Cela a été bénéfique car nous avons pu acquérir de nouvelles compétences dans lesquelles nous avions des difficultés comparativement aux élèves d’enseignement général.Justine BTS1MUC, La Joliverie. 

Ces mentions complémentaires se préparent en 1 an et permettent une spécialisation à une qualification de départ.

Mention complémentaire Barman s'adresse à des jeunes diplômés en restauration et apprend à connaître les spiritueux, réaliser des cocktails et à les proposer à la clientèle. Ces jeunes participent souvent à des concours prestigieux.

Mention complémentaire Accueil-Réception forme des bacheliers à gérer la relation client, en établissement hôtelier surtout. Les langues étrangères et l'informatique sont des atouts essentiels pour réussir.

Mention complémentaire Cuisinier en Desserts de Restaurant s'adresse à des diplômés en cuisine et permet de découvrir les dessert de A à Z, comment réaliser une analyse sensorielle de sa production, en restaurant traditionnel ou gastronomique.Lycée Hôtelier Sainte-Anne.

Des salons

Salon Studyrama Nantes - Grandes écoles de Nantes/Formations Art Mode Design et Luxe - samedi 16 novembre 2019 de 9h à 17h30.

Formathèque - vendredi 17 janvier de 9h à 17h et samedi 19 janvier 2019 de 9h30 à 17h30 - Parc des expositions de la Beaujoire, Nantes.

Des portes ouvertes

Lycée Saint-Joseph, Ancenis : vendredi 24 janvier de 18h00 à 20h00 et samedi 25 janvier 2020 de 9h00 à 12h30. www.stjosta.net

Lycée Saint-Félix-Lasalle, Nantes : samedi 25 janvier 2020 de 9-16h - samedi 7 mars 2020 de 9h à 12h30. www.stfelixlasalle.fr

Lycée Saint-Joseph-Nazareth, Châteaubriant : www.stjo-chateaubriant.fr

Lycée Sacré Cœur, Nantes : Samedi 1er février 2020 de 9h à 16h30 - Mercredi 25 février 2020 de 14h à 18h. sacrecoeur.nantes.paysdelaloire.e-lyco.fr

Lycée Gabriel Deshayes, Saint-Gildas-des-Bois : samedi 8 février 2020 de 10h à 16h. www.gabriel-deshayes.org

Groupe Talensac, Nantes  : Samedi 25 janvier 2020 de 9h à 17h et samedi 21 mars 2020 de 9h à 13h. www.talensac.com

Lycée hôtelier Sainte-Anne, Saint-Nazaire : vendredi 6 mars de 16h à 20h et samedi 7 mars 2020 de 9 à 16h. www.lycee-sainte-anne.fr

Lycée Notre Dame de l'Espérance, Saint-Nazaire : vendredi 7 février de 16h30 à 19h30 - samedi 8 février 2020 de 10h à13h. www.lycee-notredame.fr

Lycée La Joliverie, Saint-Sébastien-sur-Loire : vendredi 7 février de 16h à 20h - samedi 8 février 2020 de 9h à 17h. www.la-joliverie.com

Lycée La Baugerie, Saint-Sébastien-sur-Loire : vendredi 7 et samedi 8 février 2020. www.lyceebaugerie.fr

Lycée Charles Péguy, Gorges - Clisson : Vendredi 31 janvier de 18h30 à 21h - Samedi 1er Février 2020 de 9h à 12h00. www.charles-peguy.net

Lycée Saint-Clair, Derval : dimanche 2 Février 2020 de 10h à 17h30 - mercredi 11 mars 2020 de 13h30 à 17h30 - vendredi 15 mai 2020 de 16 à 19h. www.lyceesaintclair.fr

Lycée de Briacé, Le Landreau : vendredi 31 janvier de 17h à 20h - samedi 1er février 2020 de 10h à 17h. www.briace.org

Lycée Blanche de Castille, Nantes : samedi 23 novembre 2019 - samedi 18 janvier 2020. www.blanchedecastille.com

Lycée Externat des Enfants Nantais, Nantes : samedi 7 décembre 2019 9-12h30 et samedi 1er février 2020 de 9h à 12h30. www.externat-chavagnes.com

Lycée Saint-Joseph du Loquidy, Nantes : Samedi 30 novembre 2019 de 9h30 à 12h30 - Samedi 8 février 2020 de 9h30 à 12h30. www.loquidy.net

Lycée Saint-Stanislas, Nantes : samedi 25 janvier 2020 (CPGE) de 10h à 16h30. www.saintstanislas.eu/

Lycée La Perverie, Nantes : samedi 25 janvier 2020 de 9h à 13h et le samedi 7 mars 2020 de 9h à 13h. www.la-perverie.fr

«  Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie  ». Arthur C. Clarke est l’un des Trois Grands auteurs de science-fiction avec Heinlein et Asimov (3 lois de la robotique, vues notamment dans le film I Robot et de nombreux autres classiques du genre). Impression 3D, prédictions, prévisions etc. : enraciné dans l’actualité, cet aspect quasi surnaturel conduit à des questionnements de plus en plus nombreux, alors que les limites du possible sont sans cesses repoussées.

Avec des « machines qui nous observent » et récoltent nos données, quelle place reste-t-il pour la liberté de l’individu, pour la confiance ?

Le 15 mars de cette année a eu lieu, au Lycée Blanche de Castille, la deuxième édition du colloque consacré à la liberté et la confiance à l'ère du numérique. Réunis tout l’après-midi puis au cours d’une soirée ouverte au public, les prépas de Blanche ont pu pousser leur réflexion sur ce sujet passionnant, entourés de chefs d’entreprises du numérique, d’économistes et de philosophes, pour finir sur la question anthropologique majeure découlant de ces problématiques : quelle Humanité pour demain ? Gabriel NOEL Responsable des événements Lycée Blanche de Castille.

Cet anniversaire a donné lieu à de nombreux témoignages et à de riches partages d’expériences.Ateliers et échanges Lors des multiples ateliers de l’après-midi, les étudiants actuels de la Prépa ont pu échanger avec des managers, des analystes, des investisseurs, des entrepreneurs, des chefs de projets, ou encore avec des comédiens et des vignerons, et ont ainsi découvert les métiers de la finance, de la mode, de l’automobile, mais également de l’évènementiel, du développement durable et de l’artistique.Parcours multiples Les parcours de nos anciens étudiants sont multiples et les pitchs de 5mn sur la création d’entreprise solidaire (https://lokalero.fr/), la reprise d’entreprise vinicole (https://www.domainedecombet.com/) et l’alerte sur les méfaits du « continent plastique » (projet Utopia) ont montré la diversité et la richesse des trajectoires possibles après une classe prépa et une grande école.

Au cours de cette journée, les étudiants ont bénéficié non seulement du retour d'expériences des "jeunes anciens", mais aussi des précieux conseils donnés lors des regroupements par promotion, par école et par secteur professionnel.Faire réseau et se réaliser Bilan de ces 25 ans de la Prépa du Loquidy : le réseau des « anciens de la Prépa » est bien présent et a montré que les trajectoires professionnelles pour permettre à chacun de se réaliser pleinement sont multiples.

Les étudiants de la Prépa ont été séduits par l’enthousiasme communicatif de leurs aînés. Vivement les 30 ans ! 

Charles-Éric LECOMTE
(promo 2003)
et Florian JAULIN
(promo 2000) –
Comité organisateur des 25 ans. Lycée Le Loquidy, Nantes.

Le but principal de cette journée, transmettre des connaissances sur le milieu agricole, plus particulièrement sur la production caprine, le but faire découvrir le métier d’agriculteur d’où le titre de leur animation « Éleveur d’un jour ! ». Six ateliers ludiques Les élèves ont participé à plusieurs ateliers animés par les étudiants en BTS Analyse Conduite et Stratégie de l’entreprise Agricole au lycée Saint Clair de Derval. La reproduction, l'alimentation, les productions agricoles du secteur, les cultures de nos régions ainsi que le circuit du lait leurs ont été présentés sous forme pédagogique et ludique. De plus, une initiation à la traite a été appréciée par les élèves et leurs enseignantes. La passion du métier Les étudiants étaient très motivés car ils sont tous passionnés par les animaux et le milieu agricole. Emmanuel, a un projet d'installation à long terme en GAEC laitier. Benoît prévoit de s'installer dans une exploitation caprine et avicole. Tanguy est "tombé" dans le milieu agricole depuis tout petit car ses parents sont agriculteurs et il souhaite s'installer à son tour. Amélie s'intéresse à l'élevage canin et le métier de soigneur animalier. Enfin Claire souhaite travailler en magasin agricole et plus tard dans le monde des chevaux. Cette journée est donc l'occasion pour eux de transmettre aux jeunes élèves leur passion du métier d’agriculteur.

Ce projet est une réussite car les jeunes élèves sont ressortis de cette journée avec le sourire jusqu’aux aux oreilles et des connaissances en plus.

Chloé DROUIN, Johan GRIMAULT BTS1 ACSE,
Lycée Saint-Clair de Derval.

Des étudiants de BTS MUC ont participé à la semaine européenne, à La Source.

Le premier projet est une interview d'un Pakistanais qui explique son voyage de 2 ans depuis le Pakistan, traversant 12 pays. En France, il apprend le français et obtient des diplômes en logistique et de commerce. Le deuxième projet est un film d'animation sur l’adoption de Kévéna et Samitha. Les deux soeurs originaires d’Haïti y livrent le témoignage de leur périple : l’abandon, l’orphelinat et l’adoption. Celle-ci est montrée du point de vue enfantin avec des illustrations simples pour amener le téléspectateur à une réflexion et une émotion partagée.

Une intégration réussie

Aujourd'hui, le jeune Pakistanais est bien intégré en France. Son message est qu'« il ne faut pas perdre espoir et toujours sourire à la vie ». Quant à Kévéna, elle a confessé sa difficulté à accepter d’avoir été un poids pour ses parents biologiques. Mais, elle a su transformer cette souffrance car elle est devenue une jeune femme épanouie grâce à l’amour de sa nouvelle famille.

Les projets ont été présentés le samedi 18 mai à la Source, lieu d'informations pour les jeunes de 15 à 25 ans.

Les étudiants acteurs
des deux projets Lycée Notre dame d'Espérance, Saint-Nazaire.

Entretien avec Maxence Brin, étudiant en Lettres supérieures à la Perverie.

Brice : Qu'est ce qui a motivé l'écriture de ce roman, "Oubliée", alors que tu avais 15 ans ?

Maxence : Un besoin d'expression assez inconscient, une envie d'ailleurs, une sorte de fuite. J’ai voulu montrer que les frontières des perceptions du réel sont ambiguës. Le roman a permis d'envisager le réel d'une autre manière.

Peux-tu expliquer en quelques mots le processus d'édition ? Tu étais ado au début de la rédaction, comment t'es-tu fait éditer et comment as-tu vécu la sortie du livre ?

J’ai choisi une édition à compte d'auteur, c’est-à-dire que j’ai versé une avance pour permettre l’édition. J’ai été contacté après l'envoi du manuscrit par « Edilivre ». J’étais très fier lorsque le roman est paru, mais j'ai ressenti une certaine pudeur aussi.

Qu'est-ce que la prépa, qui est une formation littéraire académique et classique, t'a apporté ?

Un apport énorme, qui permet d’envisager de manière beaucoup plus profonde les enjeux complexes et inconscients de la littérature. Un besoin d'écriture aussi. Lire c'est se former, mais écrire est encore plus formateur. Écrire est ma passion, une passion dont je voudrais pouvoir vivre.

Brice MERGNY, Première supérieure,
Lycée La Perverie.

Le lycée Charles Péguy s'engage sur la voie de l'apprentissage.

Dès la rentrée de septembre 2020 le BTS Technico Commercial Vins et Spiritueux sera ouvert au contrat d'apprentissage.

L'offre de formation en alternance

Au niveau lycée les formations du Bac Professionnel Technicien Conseil Vente et le Bac Professionnel Services aux Personnes, s'offriront également à l'alternance.

Mettre en projet d'apprentissage

Cette année scolaire va permettre de mettre en projet les élèves et aussi les entreprises susceptibles d'accueillir les apprentis.

Un apprenti est le salarié de l'entreprise qui en signant le contrat d'apprentissage finance alors sa formation en alternance au sein de l'établissement.

Ce nouveau dispositif au sein des établissements scolaires professionnels s'inscrit dans le cadre de la loi sur la "liberté de choisir son avenir professionnel" du 5 septembre 2018

La mixité des parcours

Le lycée Charles Péguy envisage le principe de la mixité du parcours, c'est-à-dire que l'élève (en BAC Pro) inscrit en formation initiale pourra faire basculer sa formation en apprentissage l'année scolaire suivante.

Tout cela ne peut se faire qu'à la condition, bien sûr, que son profil ait convaincu une entreprise prête à participer activement à sa formation.

Alice CAVARO

Lycée Charles Péguy
de Gorges-Clisson

Le Concours Val de Loire Millesime 2019, a eu lieu le 18 avril 2019. Les BTS viticulture-œnologie de Briacé y étaient.

Trois jours de préparatifs

Pendant trois jours, nous avons mis en place toutes les bouteilles en les classant par appellations. Chaque vin dégusté est présent en 4 exemplaires. Une bouteille sert à la dégustation. Une autre est gardée si la cuvée est médaillée. Les deux autres sont prévues pour être échangées en cas de défaut.

La dégustation, une course contre la montre

La dégustation était à 9h, nous avions une heure pour les préparatifs. La matinée était découpée en deux moments : la première session, regroupant les vins blancs et les rosés, et la deuxième session, concernant les vins rouges et les mousseux.

Le bilan

La dégustation terminée, nous avons ressenti une frustration liée au fait qu’il a fallu du temps pour organiser la dégustation, or en une matinée c’était déjà terminé.

Encore une fois, c’était une expérience incroyable à vivre. Bien sûr il y a des moments de stress, mais pour ma part, j’ai vraiment adoré cette expérience.

Sarah PAINTURIER BTS1 VO Lycée de Briacé.

Faire des études lorsqu’on a un handicap est tout à fait possible !

En 2017, environ 30 000 étudiants en situation de handicap étaient inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur en France. Parmi eux 91 en% était à l’université, cela est en partie dû aux plans d’accompagnement personnalisé dont 80 % des étudiants avec un handicap bénéficient.

Pas d’inquiétude pour les examens puisque des aménagements des modalités de passage peuvent être demandés. Dans chaque université et de nombreuses écoles se trouve un service dédié à l'accueil et l'accompagnement des étudiants en situation de handicap.

Au campus
Saint Félix la Salle

La politique de l’établissement est tournée vers l’intégration pour que les étudiants puissent accéder à la formation dans les meilleures conditions possibles, notamment par la prise en compte du handicap. Une démarche individualisée et adaptée à leurs handicaps est mise en oeuvre lors de l’accueil des étudiants, du suivi en cours de formation et procède à des ajustements selon l’évolution des besoins.

Différentes aides possibles

De multiples aides existent. Le CROUS possède des logements accessibles aux personnes en état de handicap. Des prises en charges spécifiques des coûts de transports sont parfois disponibles. L’accès à la restauration dans les CROUS est simplifié par un accès prioritaire.

Pour de plus ample information, vous pouvez consulter le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et l'Administration française.

Clara LE SAUSSE Campus Saint Félix la Salle

Les 18 et 19 avril, 5 étudiantes de BTS DATR du lycée Charles Péguy ont réalisé une sensibilisation au handicap au Val’ Aventure à Pornic, événement sportif organisé par le département de Loire-Atlantique. Dédié aux 13 à 17 ans, ces 2 jours sont l'occasion de découvrir différents sports.Handbikes et vélos adaptés

Les étudiantes ont sensibilisé au handicap environ 200 jeunes, enjoués et curieux de pratiquer les vélos adaptés. Handbikes, tandem et tricycles étaient prêtés par les associations Vélo Ty Retz et Handi Brière Vilaine.

Des joëlettes

Le lendemain, l’association « Courir’Avec » a fourni les joëlettes : des fauteuils tout terrain mono-roue qui permettent à une personne handicapée de randonner. Expérience humaine riche en émotion : sur environ 10 km les étudiantes ont accompagné en joëlette la course d'Honorine appareillée d'une prothèse à la jambe.

Les participants et encadrants du conseil départemental ont manifesté leur grande satisfaction du projet initié par le étudiantes et envisageaient qu’il se renouvelle pour l' édition 2020. Appel à projet pour les futurs DATR  ?

Louisa, Honorine, Julia,
Chloé, Mathilde.

BTS Développement et Animation des Territoires Ruraux.
Lycée Charles Péguy,
Gorges-Clisson.

Actuellement étudiantes en 1e année de BTS SAM (Support à l’Action Managériale), nous avons découvert l’association “Goutte d’O”, située à Saint-Herblain (44) qui propose de fournir une aide logistique, financière et matérielle à des projets humanitaires à travers le monde.

C’est ainsi que nous avons décidé d’aider cette association en organisant une récolte de fournitures scolaires pour des orphelins du Sénégal afin de les soutenir dans leurs études.

En effet, quel meilleur endroit pour ce type de collecte qu’un établissement scolaire.

Nous sommes donc passées dans les classes du lycée, toutes sections confondues, afin d’informer et de sensibiliser nos camarades et professeurs à cette action humanitaire. Un bac est à disposition depuis quelques temps déjà dans le lycée pour déposer les fournitures que nous remettrons bientôt à l’association. Nous sommes donc passées dans les classes du lycée, toutes sections confondues, afin d’informer et de sensibiliser nos camarades et professeurs à cette action humanitaire. Un bac est à disposition depuis quelques temps déjà dans le lycée pour déposer les fournitures que nous remettrons bientôt à l’association.

Pour aider l’association “Goutte d’O”, Facebook : https://www.facebook.com/lagtedo/ !

Goundoba SYLLA, Dora ABIDI,
Sonia BEN ROMDHANE,
Othilie BOSSARD et 
Ghislaine NGUEMADONG

BTS1 SAM, Lycée Sacré Coeur, Nantes.

Le 16 janvier, la classe de BTS 1MUC s’est rendue à côté de Montaigu pour passer une journée consacrée à l’innovation organisée par EPA, en partenariat avec SODEBO. A l'arrivée, des cartes de jeu ont été distribuées au hasard afin de créer des groupes mélangés avec les autres classes de BTS ou de lycée.

La première activité consistait à "briser la glace" et à travailler collectivement. Le but étant la construction d'une pyramide en papier dans un temps limité.

Une deuxième activité a été lancée : nous devions inscrire sur des post-it ce qu’on trouvait problématique dans l’industrie agroalimentaire, puis sur d’autres comment les résoudre ou les réduire. L'objectif était de créer un projet afin de répondre à cette problématique : « Comment améliorer la communication entre l’industrie agroalimentaire et ses consommateurs ? ».

Notre mission finale consistait à synthétiser notre projet sur une affiche,support de notre oral, en fonction de critères tels que les ressources clés, les clients, les coûts... Les jurys, qui élisaient leur projet favori, étaient composés de quatre personnes, dont la présidente de SODEBO et le président d’EPA. Deux groupes gagnants se sont présentés devant toute l'assemblée afin d’être départagés et de remporter une récompense.

Cette journée nous a appris à travailler en groupe avec des nouvelles personnes. Aussi, de créer un mini-projet le plus concret possible dans un temps déterminé. Enfin, nous avons développé notre expression orale devant un jury, pour expliquer de façon claire et synthétique notre projet.

Des étudiantes de 1ère année de BTS MUC La Joliverie.

Le 26 février, les élèves des classes de Première et de Terminale L et de classes préparatoires littéraires de la Perverie ont participé à une rencontre avec le traducteur Samuel Sfez.

Celui-ci leur a d’abord présenté son métier, son quotidien de traducteur, son travail parfois difficile. C’est un métier qui nécessite d’être passionné, et c’est ce point que le jeune traducteur de plus d’une quinzaine d’ouvrages a voulu mettre en exergue.

La formation linguistique nécessaire s’accompagne de rigueur et de patience ; un traducteur peut aisément traduire quelques pages à la suite pour ensuite buter pendant plusieurs jours sur une seule phrase dont l’humour, le ton ou les jeux de mots posent problème. Outre la conservation du sens, le traducteur doit aussi veiller à rendre le texte agréable. Il ne s’agit pas pour Samuel Sfez de traduire des modes d’emploi, mais des romans, voire des grandes œuvres littéraires, c’est là son objectif !

C’est toutefois une tâche complexe puisque c’est bien souvent une nouvelle traduction qui remplace une précédente.

Constatant les multiples difficultés que le traducteur rencontre, nous en sommes arrivés à reconsidérer le statut des traducteurs au sein de la société, sont-ils vraiment reconnus à leur juste valeur ?

Rémi NICOL

Première supérieure
Lycée la Perverie.

Pendant 2h chaque mardi, les étudiants de BTS Développement et Animation des Territoires du lycée Charles Péguy ont joué le rôle de professeur auprès des seniors de Gorges. En partenariat avec le Centre Communal d'Action Sociale, l'objectif était de leur apprendre à traiter mails, photos, Skype, téléchargement d’applications.

D'abord craintifs à l’utilisation de la tablette, les seniors ont vite gagné en confiance. Ils peuvent désormais recevoir des photos de leur famille et accéder à internet. Ce projet a permis de renforcer les liens sociaux. Pour nous il s'agissait d'une véritable expérience de formateurs !

Justine, Mathilde, Mérédith, Eléna et Marie-Elina.
BTS 2 DATR
Lycée Charles Péguy, Gorges

Le Salon international du matériel agricole a lieu tous les 2 ans à Paris Nord Villepinte. Ce salon réunit 200-250 000 visiteurs et 1800 exposants.

22 étudiants y étaient, en tant que professionnels. En effet, sept étudiants de première année et quinze de deuxième année ont décroché un stage chez un constructeur de machinisme agricole, tel que Maschio Gaspardo, Lemken, Manitou, MX, TopCon, Köckerling, AGCO MF, Fendt, New-Holland, Sodimat, etc.

Après quelques jours de formation sur l'entreprise et ses produits comme par exemple Axel, Pierre, Diégo et Colin chez AGCO Massey Ferguson ou encore Quentin chez Fendt, les stagiaires ont ensuite intégré l'équipe de montage et d'installation des stands.

Puis ils ont animé directement les stands en prenant des contacts ou en donnant des explications techniques sur les différentes machines - souvent en anglais - à des visiteurs et potentiels clients. Parfois, les étudiants assuraient des démonstrations de matériel ou d'essai sur des simulateurs virtuels. Intégrés et accueillis véritablement aux équipes professionnelles y compris pour l'habillement, l'hébergement et la restauration, les étudiants ont du s'adapter, communiquer, se comporter comme des professionnels. Tous en ressortent enrichis d'expériences et de contacts.

Enfin, les entreprises, très satisfaites des stagiaires sont toutes partantes pour renouveler l'expérience avec les nouvelles promotions d'étudiants en novembre 2020.

Martin LOYER
et Yves-Marie LE CORRE

BTS1 GDEA,
Lycée Saint-Clair de Derval.

Les jeunes de La Joliverie qui intègrent ce dispositif (https://www.adaptation-emploi-partenariat-en-groupepsa.fr) doivent effectuer 80 heures de modules techniques et 4 ou 8 semaines supplémentaires en entreprise, selon le diplôme, en plus de leur formation initiale qui comprend déjà des périodes obligatoires en entreprise.

Romain et Baptiste, en terminale Bac Pro, ont intégré ce dispositif depuis la première. Baptiste a choisi ce projet pour l’apport d’expérience supplémentaire, alors que Romain s’est engagé pour développer ses connaissances et découvrir le constructeur PSA.

Pour sa part, Théo étudiant en première année de BTS MV, s’investit cette année dans le but de se perfectionner au niveau du diagnostic et de la recherche de pannes sur les systèmes complexes. Et Edouard a opté pour ce cursus en BTS alors qu'il avait préfére se concentrer sur le travail scolaire en Bac Pro.

En Bac Pro ou en BTS, le choix de ces quatre jeunes est fondé sur la volonté de vivre de vraies situations en entreprise et d'obtenir une gratification financière. « Passer plus de temps en entreprise est vraiment un plus, j’ai pu apprendre à gérer des réparations comme un employé et améliorer ma pratique » explique ainsi Edouard.

Un avenir déjà tracé grâce à cette implication dans le DAE PSA, Baptiste et Romain, sont identifiés et reconnus au sein du groupe PSA et pourront accéder plus facilement à leurs projets : le BTS ou le Contrat de Qualification Professionnel.

Conscient des apports du DAE, Théo veut utiliser ces connaissances acquises, pour la réalisation des différents dossiers demandés à l’examen BTS et parvenir à poursuivre ses études vers l’expertise automobile.

Et grâce aux nombreuses compétences acquises en recherche de panne Edouard a choisi d'entrer rapidement dans la vie active au sein du groupe PSA.

Christophe MARCHAND La Joliverie.

Yvanna a eu son BTS technico-commercial vins et spiritueux en juin 2018.

Avec ses stages, Yvanna s’est rendu compte que le digital était peu présent chez les viticulteurs Nantais. “Je me suis orientée sur le digital afin de savoir si cela pouvait aider les viticulteurs à développer leur stratégie numérique.” Elle postule alors en Licence professionnelle E-Commerce et Marketing Numérique à Bordeaux en alternance chez « Tout Autour du vin », site en ligne commercialisant les accessoires et services liés au vin (carafes, tire-bouchons, crachoirs).

Dans ma formation, on nous donne beaucoup de projets à réaliser, nous rendant assez autonomes et créatifs. Nous sommes obligés de chercher les solutions à nos problèmes comme avec le projet de référencement que nous développons actuellement. Nous devons créer une entreprise, une stratégie, un site et être le mieux référencé sur les moteurs de recherche. Nous avons pour thème cette année « le tuning de voitures sans permis », assez drôle, un vrai défi à relever !"

Lien de la formation E-Commerce : https://www.lp-ecommerce-bordeaux.fr/

Yvanna BTS TC Vins et Spiritueux Lycée Charles Péguy.

Issu d’un bac pro cuisine, Samuel Sacquet termine son BTS Hôtellerie Restauration, option Mercatique et Gestion hôtelière, au lycée Sainte Anne.

Poursuivre ou travailler ?

" Après un BTS, la question est de poursuivre ses études ou d'entrer sur le marché du travail. Mon souhait étant de m’expatrier, il me parait évident de continuer mes études, puisque le Bac+2 n’est pas reconnu à l’étranger.

Je souhaite intégrer une formation dans l’hôtellerie de luxe. En effet, lors de mes deux derniers stages, j’ai découvert ce secteur, d’abord, en bac pro cuisine, au restaurant étoilé « Les Pyrénées » à Saint Jean Pied de Port, haut-lieu de la gastronomie, puis, lors de mon stage en BTS, à l’hôtel Benkiraï **** de Saint Tropez.

Vers un bachelor à Savignac

Mon choix s’est porté sur l’Ecole Supérieure de Savignac, près de Périgueux. Cette école renommée me permettrait d’améliorer mon niveau d’anglais, langue parlée dans 80 % des cours, et de suivre les cours de professionnels en activité et au fait des méthodes de travail du secteur.

J’ai passé l’examen d'entrée le 23 mars pour intégrer le bachelor en un an en hôtellerie de loisir et de luxe : test d'anglais et entretien de motivation. Je suis pris ! L’aventure continue !".Samuel SACQUET BTS2 HR, Lycée Sainte-Anne,
St Nazaire.

En ouvrant les portes de l’éco-appart aux étudiants du BTS Économie Sociale Familiale du lycée Talensac, le CCAS de Nantes souhaite faire découvrir ce lieu d’échanges et de conseils destiné aux personnes en situation de précarité énergétique.

Futurs professionnels du travail social spécialisés dans la vie quotidienne, les étudiants de 2ème année du BTS ESF ont exploré, le temps d’une demi-journée, cet appartement pédagogique. «  Dès notre retour, cette visite nous a donné envie d’adopter les éco gestes  » confient Margaux et Rosalie. «  Ce lieu m’a donné envie d’y travailler en raison de l’accueil de différents publics.  » souligne Emelyne.

Une commande suite à cette découverte  : la création d’expositions. Les étudiants se sont montrés inventifs et dynamiques pour réaliser ce projet. Leurs créations ont séduit les autres jeunes du lycée par leurs attractivités. De même, la référente précarité énergétique du CCAS de la ville de Nantes, Véronique Michaud-Castro a souhaité utiliser ces outils en les exposant dans les locaux du CCAS et lors d’animations auprès d’un autre lycée. «  Félicitations, je suis très impressionnée par ce travail  !  » a-t-elle transmis aux étudiants.

Anne AMOSSELycée Talensac, Nantes.

Intégrer un BTS Management des Unités Commerciales n’était pas une évidence. En effet, après un Bac Professionnel “Conduite et Gestion d’une entreprise hippique” et de graves chutes de cheval qui m’ont empêchée de poursuivre ce projet, j'ai du me réorienter.

En cherchant une nouvelle formation, j’ai découvert le BTS MUC et l’éventail de domaines qu’il abordait  : gestion des unités commerciales, vente, animation en magasin, travail en équipe, diversité des domaines d’activités possibles, etc. Ce BTS, assez généraliste, me permet d’envisager la suite de mes études. Je termine ma première année et même si c’est très éloigné de l’univers hippique, je découvre des secteurs qui m’ouvrent des opportunités.

Faire le deuil de mon projet fut une épreuve mais découvrir le BTS MUC est galvanisant. Les stages effectués en 1e année m’ont permis d’envisager de nouvelles perspectives, dans le commerce ou dans le management des équipes. Après tout, si ce BTS ne constituait pas mon premier choix, je m’y sens désormais à ma place et j’attends avec impatience la 2e année !

Marine BIGNOLAIS

BTS1 MUC
au Lycée Sacré-Cœur, Nantes.

En ce qui me concerne, intégrer un BTS MUC (Management des Unités Commerciales) constitue une suite logique.

Après avoir obtenu un Bac Professionnel et un BTS “Mode et Métiers du vêtement”, je me suis aperçue que pour mener à bien mon projet d’ouverture d’une boutique de création, il me fallait des bases en commerce.

Continuer ses études pour intégrer un second BTS n’est pas une décision facile car j’ai un projet précis en tête. J’ai hâte de le voir se concrétiser mais il me faut pour cela envisager tous les aspects de cette activité, en particulier l’aspect commercial.

Un parcours mûrement réfléchi

Dans mon cas, il s’agit donc de tirer profit de ces deux années de formation supplémentaires pour développer des compétences en management, en droit et concernant le fonctionnement d’une unité commerciale. Les stages imposés en BTS MUC sont autant d’opportunités de mûrir mon projet et de le voir prendre forme.

S’il est difficile de revenir aux études après avoir obtenu un premier BTS, je reste persuadée que c’était le bon choix et j’appréhende donc la 2e année avec sérénité.

Camille GREMILLON

BTS1 MUC, Lycée Sacré-Coeur,
Nantes.

L’apprentissage permet aux étudiants de trouver leur voie et concrétiser leur projet professionnel.

Au Campus Saint Félix la Salle, dans certains cursus, les étudiants peuvent choisir le statut scolaire ou apprentissage durant leur scolarité.

Gweltaz Mainguy, apprenti chez Orange en BTS Système Numérique nous fait part de son expérience.

Qu’est-ce qui t’a motivé à choisir une formation en apprentissage ?

“Je trouvais intéressant l’idée de pouvoir obtenir davantage d’expérience professionnelle tout en poursuivant ses études.”

As-tu rencontré des difficultés à trouver un employeur ?

“Personnellement, je n’ai pas eu de mal à trouver l’entreprise où je me trouve actuellement.

J’ai essayé de m’y prendre assez tôt pour envoyer mon CV aux entreprises, et à ma grande surprise, je n’ai pas eu besoin d’en contacter beaucoup.”

Qu’est-ce qui te plait dans ta formation en alternance ?

“Je trouve que c'est une bonne alternative pour lier les cours à l’entreprise. Je trouve que c’est très captivant de mettre en pratique ce que l’on apprend au service d’une entreprise.

De plus, dès le début de l’année j’ai pu endosser de nouvelles responsabilités et passer du statut d’étudiant scolaire à salarié, avec tous les avantages que cela comporte.”

Quels sont les atouts d’une formation en apprentissage par rapport à une formation sous statut scolaire ?

“De mon point de vue, l’alternance offre la possibilité d’acquérir de l’expérience, de comprendre le monde de l’entreprise, et de prendre de réelles responsabilités.

En effet, il s’agit d’être autonome pour pouvoir lier les cours avec les devoirs et les projets menés avec vos collègues. Pour moi, l’alternance est un réel atout.”

Globalement qu’est-ce que l’apprentissage t’a apporté ?

“De manière générale, l’apprentissage m’a apporté de l’assurance au sein d’une entreprise et des connaissances supplémentaires de celles enseignées en cours.”

Qu’envisages-tu pour la suite ?

“Après cette alternance, j’aimerais être embauché dans cette même entreprise qui m’a formé.

Elle connaît mon potentiel, et sait de quoi je suis réellement capable."

Amélie LACOMERE-BUREL Campus Saint Félix la Salle

Au lycée Sainte Anne, les 2ndes bac pro et techno HR ont planté des ceps de vigne.

Oberlin, Chasselas doré, Cardinal, Perlette et le fameux Noa qui rendait fou autrefois ! Voici 5 des 19 cépages plantés à Sainte Anne en février dernier par les élèves et leurs enseignants : Alain Parise, enseignant en EPS et responsable de l'association "Le jardin des forges" à St Nazaire, Aurore Le Roy, enseignante en restaurant et Didier Leroyer, enseignant en cuisine.

A quoi sert la vigne ?

La vigne est un terrain d'observation régulière. Les 2 bac pro CSR passent déjà quotidiennement voir les ceps. La plantation les a marqués et chaque petite feuille verte qui sort est merveilleuse. La vinification étant au programme des 2 bac pro, il s'agit de joindre l'utile à l'agréable en voyant concrètement le résultat de la plantation. L'an prochain, en mars, il faudra tailler la vigne, puis d'ici deux à trois ans, ce seront les vendanges, puis la vinification, étape importante qui consiste à transformer le moût en vin. Dans tous les cas, le vin fera l'objet de l'apprentissage des fameux accords mets-vins, si chers aux restaurateurs en herbe de Sainte Anne.

Sandra BUREAU

Enseignante au lycée Sainte Anne
de Saint Nazaire.

Comment se passer du glyphosate pour le désherbage ?

Les BTSA Technico-Commerciaux Végétaux d'Ornement, et les Bac Pro Vente Produits de Jardin, ont tenu un stand "Jardiner au naturel" dans 6 magasins partenaires Gamm Vert Synergies du 44.

Ils ont recommandé le paillage et fait connaître les biostimulants de la marque Bactériosol, des pratiques et produits respectueux de l'environnement.

Alice CAVARO pour les BTS TC Végétaux d'Ornement.
Lycée Charles Péguy,
Gorges-Clisson

Au lycée la Joliverie, des jeunes ont pris le parti de se faire acteurs du changement en faisant de leur école un laboratoire d’où sortiront les solutions concrètes aux enjeux environnementaux et sociaux. Ils proposent des innovations techniques qui répondent aux préoccupations actuelles notamment celles liées à la mobilité et au logement.

Pour les étudiants du BTS Bâtiment, la question de l’environnement est au cœur de leur formation : de l’orientation de l’édifice pour optimiser l’éclairage solaire, à l’étude des matériaux, au tri des déchets sur les chantiers, chaque étape de la construction oblige à placer l’énergie comme paramètre impérieux.

Démontrer que la maîtrise de l’énergie dans toute sa diversité est une nécessité absolue et réalisable est aussi le pari des jeunes impliqués dans la problématique de la mobilité. Ils font de leurs salles de classe, ateliers ou pistes de compétition, leur laboratoires de recherche et développement.

Ainsi, les terminales « énergie » habitués à concourir à la Chartres Solar Cup sont rejoints aujourd’hui par d’autres élèves de STI 2D SIN et ITEC (Système d’Information Numérique et Innovation Technologique et Eco-Conception) et ensemble ils conjuguent leur esprit d’innovation afin d’inscrire cette fois leur vélo solaire dans la catégorie « prototype ». On assiste à une émulation qui conduit les lycéens à prendre pleinement en charge les solutions pour un déplacement « doux » et durable pour des trajets citadins.

Cette préoccupation est aussi celle de l’équipe de BTS MCI qui, depuis plus de trente ans et cette année encore avec un nouveau record mondial, prouve que la conversion de la motorisation est en route.

Toutes ces activités qui relient les étudiants sensibles à la cause environnementale ne sont pas de simples ateliers découvertes mais de véritables projets dont les évaluations comptent pour l’examen. Elles forment les futurs professionnels engagés dans le développement, donnent du sens à leur formation et les rendent acteurs du changement d’attitude qui sauvera la planète.Anne BOMBRELa joliverie.

Maximilien Provost, 19 ans est cycliste de route de haut niveau et étudiant au Campus Saint Félix la Salle.

Agé de seulement 6 ans il s'est découvert une passion grâce à son père adepte de vélo. Il s'est rapidement lancé dans les compétitions.

Quel est ton objectif sportif dans les années à venir ? Dans un ou deux ans j'aimerais participer au Championnat de France puis passer pro.

Est-ce-que tu hésites parfois à participer à une compétition quand tu as une charge de travail importante ? Non, c'est un double projet donc forcément j'ai des contraintes et j'essaye au maximum de combiner les deux.

Quels aménagements sont mis en place au campus ? J'ai des horaires de cours qui sont débloqués pour les entraînements, deux après-midis et une journée. Par contre je passe les mêmes évaluations que les autres donc je rattrape après les cours. Mais cet hiver pendant près de deux mois j'ai suivi un cursus standard. Je n'ai eu aucun problème à m'intégrer mais parfois plus de difficultés au niveau des notes.

Quelles sont tes astuces pour concilier sport et étude ? Savoir faire des sacrifices dans les deux sens, gérer son emploi du temps, surtout de l'organisation.

Cela prive-t-il d'une vie étudiante ? Comparer à d'autres je ne sors pas la semaine, ne fais pas de soirée, je fais attention à mon alimentation mais il faut savoir ce qu'on veut.

Clara LE SAUSSECampus Saint Félix la Salle

Le bachelor Européen Commerce Équitable et Économie Solidaire est une formation Bac+3 axée sur le développement durable. Portrait d'Anna Mallet, ancienne étudiante du bachelor :

Pourquoi as-tu choisi le bachelor EQUISOL ? 

" Le commerce conventionnel ne me plaisait pas, je recherchais une formation commerciale plus éthique correspondant à mes valeurs."

Qu’est-ce que tu as aimé dans cette formation ? 

" Les interventions d'associations et d'entreprises du secteur de l'économie sociale et solidaire et la manière d'enseigner de nos professeurs."

Qu’est-ce que cette formation t’a appris ? 

"J'ai appris que chaque acte est utile et que le commerce équitable est une nécessité et non pas une alternative."

Que fais-tu actuellement ?

"Je suis en stage chez Pachamamaï Cosmétique et j'aide des fournisseurs Sénégalais à commercialiser leurs produits et à obtenir un label de commerce équitable."

Globalement qu’est-ce que cette formation t’a apporté ?

"Cette formation m'a confortée dans l'idée qu'il est possible de transmettre des valeurs de respect, d'équité et de tolérance à travers le commerce et qu'il peut profiter à tous."

Chaque année la nouvelle promo reprend l'association "Cultivons l'éthique".

Amélie LACOMERE-BUREL

BTS Communication,
Campus St-Félix La Salle.

Le jeudi 28 Mars 2019, de 10h à 18h, des professionnels de l'agriculture, des exploitants, des entrepreneurs, des concessionnaires agricoles et des étudiants ont échangé sur les nouvelles technologies et méthodes de précision à Guémené-Penfao.

Agriculture de précision

Pour commencer, la cartographie des terres agricoles réalisée grâce aux drones et par conductivité du sol est expliquée par Laurent Varvoux de Terrena. Puis Aurélie Morandeau présente la technologie Michelin sur les pneumatiques et l'impact du télégonflage sur le tassement du sol. Puis, les utilisations du GPS dans le monde agricole sont présentées par Dorian Horeau, étudiant apprenti technico-commercial chez Lesieur.

Démonstrations aux champs

L’après-midi est réservée aux démonstrations aux champs : Épandage de lisier avec enfouisseur, télégonflage sur tracteur, déchaumage rapide sur labour et couvert, semis de maïs avec coupure rang par rang, semis de céréales avec GPS. La journée se clôture par des échanges entre visiteurs, étudiants et professionnels, sur l’avenir et leur prolongement des différentes technologies présentées.

Rémy, étudiant en BTS GDEA1 conclue : « Les innovations en agriculture sont nombreuses. Cette journée est passionnante, les interventions et les démonstrations étaient de très grandes qualités. ».

Kiliann HOUIZOT,
Emmanuel CASSIN,
Johan DOLLO

BTS1GDEA Lycée Saint-Clair
de Derval.

Courant avril 2019, des élèves du pays nantais sont partis en excursion dans le vignoble majorquais pour clore leur formation. Ces étudiants, ont prévu beaucoup de visites durant cette semaine : des domaines viticoles où les dirigeants étaient enchantés de rencontrer de futurs professionnels.

Majorque est un territoire viticole à part entière : les exploitations sont neuves, les vignes récentes et les investissements immenses.

Une passion en commun

Le vin, patrimoine français connu et reconnu est souvent associé à l’art de la table. Ainsi, une grande part du budget a été consacré aux dégustations de vins et aux restaurants locaux La vie de groupe c’est se lever tous à la même heure, partager les mêmes repas, etc. Les étudiants étaient contents de quitter le cercle familial pendant une semaine et acquérir une once de liberté.

Lucas SECHER BTS2VO, Lycée de Briacé.



En 2015, La Joliverie a ouvert des Bachelors de Coventry University en Global Business, Global Marketing puis en International Hospitality and Tourism Management, formations uniques dans la région.

Pour Claire Coutelle, Service civique pour l’ouverture internationale à La Joliverie, «  l’exportation d’un campus universitaire britannique en France est une réalité de l’enseignement supérieur peu connue. Cette formation en Bac+3, unique en son genre dans la région, se situe pour moi dans l’entre-deux des possibles ».

Une pédagogie à l’anglo-saxonne

A la croisée entre la France et la Grande-Bretagne, l’année du Bachelor est dispensée entièrement en anglais par des professeurs anglophones et transpose le système universitaire britannique à Saint-Sébastien-sur-Loire. « Il n’y a pas de partiels mais du contrôle continu, pas d’examens sur table mais des projets, peu d’écrit mais beaucoup d’oral et de réflexion personnelle : de la musique aux nouvelles formes du tourisme durable, tous les sujets sont permis pour le mémoire de fin d’année des étudiants ».

Un vrai tremplin

Le Bachelor est un tremplin pour réaliser son projet professionnel en lien avec l’international. Un tiers des étudiants poursuivent en master à l’Université de Coventry, un tiers intègre une école de commerce en France. Le dernier tiers trouve un emploi parmi les grands noms de l’industrie, du commerce et de l’hôtellerie. Aston Martin comme Continental comptent parmi eux des alumni des Bachelors de La Joliverie. « Une belle porte ouverte sur les enjeux contemporains et sur soi, bien partie pour durer  ».

Claire COUTELLEVolontaire en Service Civique pour l'ouverture internationale,
DES La Joliverie.

Les étudiants en BTS bâtiment ont visité le MIN (marché d'intérêt national) durant sa construction. Cette visite a été l'occasion de découvrir le métier de conducteur de travaux. Ce chantier a commencé en août 2016 et s’est achevé en mars 2019. Pour respecter les délais de réalisation, les bâtiments sont composés d’éléments en béton armé préfabriqué comme par exemple les voiles, les planchers, les poteaux et les poutres. Celles-ci sont importées directement du Portugal. L’ensemble du projet comprend 3 bâtiments de 5 833 m² et 6 plus petits. La construction est optimisée pour respecter la sécurité et est équipée de panneaux photovoltaïques. La grande halle possède une charpente en bois triangulaire. Le 27 avril, une journée portes ouvertes a permis au public de le découvrir.

S. RENAUD et les étudiants. La Joliverie.

Neuf étudiants de BTS1 en scolaire et seize étudiants de BTS2 en apprentissage en Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise agricole (ACSE) du lycée Saint-Clair de Derval rencontrent Olivier GUEGUEN le responsable de l'équipe maraîchère et de Vanessa CORREA animatrice du jardin pédagogique avec l'Oasis de Pen an Hoat qui font partie de l'Association CADO. En effet, les étudiants accompagnés de leurs enseignantes, Carole LEMASSON et Céline LEVESQUE ont réalisé un dossier de candidature pour le compte de l'association Carrefour Agro-écologique de l'Ouest (CADO) pour le trophée de l'Agro-écologie – prix de l'innovation. Cette association accueille des personnes en réinsertion à travers des projets de maraîchage en agriculture biologique.Brieux CIVEL, Erwann DOCEUL, Yoann SOURON BTS 1 ACSE lycée Saint-Clair
de Derval.

90 Italiens, Neerlandais, Danois, participaient au challenge européen organisé par 6 étudiants en BTS Développement et Animation des Territoires avec le service international du lycée. Ils leur avaient concocté 3 défis : sport, dégustations et danse. Le but était d'échanger dans la bonne humeur et de gagner des lots de spécialités françaises grâce aux sponsors : Société DV, Confiserie Bonté et Muroise et Cie. Pour les étudiants c'était d'organiser l'événement. Défi relevé  !Emma, Paul, Gwendal, Dorian, Fanny, Emma. Lycée Charles-Péguy, Gorges.

Noé Le Berre, anciennement étudiant en BTS Communication à Saint-Félix La Salle, est parti deux mois au Québec (Canada) pour effectuer son stage au sein de l'agence de publicité Effervescence.

" J'ai toujours rêvé d'aller au Canada, puis un jour j'ai eu l’opportunité d’y aller grâce à une ancienne élève qui y avait fait son stage l’année précédente. J’ai découvert une autre manière de négocier et de s’adresser aux professionnels, j’ai dû apprendre à m’adapter très vite aux coutumes pour les relations professionnelles. J’ai également acquis des compétences en digital et en PAO, grâce à une charge de travail importante dans l’agence."

Suite à cette aventure, Noé a décidé de retourner au Québec l'année suivante, à la fin de son BTS, pour travailler dans l'agence où il avait effectué son stage.

Aujourd'hui, il revient en France à Nantes afin de poursuivre ses études en communication à la rentrée 2019. Il envisage déjà de repartir au Canada. "J’espère y retourner dès que j’en aurai la possibilité. Je suis parti en sachant que j’y ai des points d’attaches et que je pourrai reprendre ce que je n’ai pas terminé là-bas. Pourquoi pas pour y vivre définitivement ?". Amélie LACOMERE-BUREL BTS Communication,
Campus St-Félix La Salle.

Être étudiant, ce n'est pas seulement travailler à sa propre réussite ; c'est également s'investir pour des causes justes dès que l'occasion se présente. Cette opportunité se présenta grâce à l’investissement de notre professeure de “Tourisme et Territoire”, Mme Bardet, qui nous a permis de participer à un concours organisé par plusieurs associations luttant contre les pratiques touristiques dans le domaine de la prostitution des enfants. En effet, L'ECPAT (End Child Prostitution), l'ACPE (Agir Contre la Prostitution des Enfants) et la FFTST (Fédération Française des Techniciens Scientifiques du Tourisme) ont mis en place un concours destiné aux étudiants de BTS Tourisme afin de lutter contre ce fléau de plus en plus visible et dévastateur.

Il s'agissait, lors d'un atelier en classe intitulé "Lutter contre le Tourisme sexuel" de nous répartir en groupes afin de produire une courte vidéo destinée à alerter sur les dangers de ces pratiques.Se mobiliser pour alerter

Après des séances de travail encadrées par notre professeur, nous avons tous posté sur la plateforme YouTube notre court métrage afin de participer à ce concours. Notre groupe a eu la chance d'être sélectionné ! C'est ainsi que nous nous sommes rendues à Paris le 15 Mars au Salon International du Tourisme afin de présenter le fruit de notre travail, accompagnées de Mme Bardet. Le seul fait d'être invitées à cet événement prestigieux et de voir notre court métrage sélectionné constituait déjà une victoire en soi.

De plus, en tant que futures professionnelles du Tourisme, nous avons pris conscience que ce domaine comporte ses zones d’ombre et qu’il est de notre devoir de ne pas fermer les yeux.

En effet, de nombreuses destinations sont devenues depuis plusieurs années un havre pour des individus tirant profit de la pauvreté de ces pays et de la vulnérabilité des enfants. Si tout le monde est d’accord sur le caractère épouvantable de ces pratiques, agir parait parfois une entreprise démesurée. C’est donc par l’information et la sensibilisation que ce problème doit être traité en tout premier lieu et c’est justement le but de ce concours. Une réussite collective

Notre groupe, constitué de 4 personnes, a su mobiliser les compétences des unes et des autres en termes de scénarisation, de créativité et de production pour mener à bien ce projet. Les contraintes de ce projet étaient nombreuses : format très court, efficacité du propos et de l’image alliés à une recherche de créativité.

Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons été particulièrement heureuses d’être sélectionnées dans un premier temps puis de voir notre travail primé dans un second temps.

Il ne reste plus qu’à espérer que ce type de dispositifs se généralisent et assurent aux associations de lutte contre le tourisme sexuel des enfants une visibilité perenne.

Tiphaine MAHE-LEROUX,
Marion MELOIS,
Maëva PAOLOZZI,
Bruna ROUSSELIERE

BTS1 Tourisme, Lycée Sacré coeur.

Les Emblématiques vins de Porto, telle était la quête des étudiants au printemps de leur deuxième année de BTS Technico-Commercial Vins et Spiritueux.

Pour leur culture professionnelle, découvrir le vignoble de la Vallée du Douro leur paraissait indispensable.

L’Institut des Vins de Porto fût un passage obligatoire pour comprendre la réglementation et étudier le marché du porto.

Puis, de Quinta en Quinta de Vila Nova de Gaia en remontant par la vallée du Douro, ces vins fameux n’eurent plus de secrets pour eux. Ruby, Tawny, Blancs, Rosés, Vintages, LBV... autant de saveurs qui ont pu égayer leurs papilles.

Ces Quintas leur ont offert de belles dégustations, de splendides panoramas, l'un des plus beaux vignobles du Monde !

Fanny et Anthony

BTS Technico-commercial
Vins et Spiritueux,
Lycée Charles Péguy.
Gorges-Clisson.

Cette année, la trade mission a eu lieu à Durham, dans le nord-est de l’Angleterre, du 3 au 8 mars.

Le lycée Notre Dame d’Espérance fait partie d’un réseau international d’universités et d’institutions européennes, Businet, qui organise, chaque année, une Trade mission, où des étudiants européens représentent une entreprise locale dans le but de vendre et/ou de décrocher de nouveaux clients pour celle-ci.

De la Prospection

Les étudiants du BTS Commerce International 1ère année représentaient cinq entreprises, dont L’atelier du Sel. Ils ont d'abord prospecté afin de trouver des entreprises susceptibles de venir au salon tenu le jeudi après-midi.

Aux multiples échanges

En plus de ces activités, les étudiants ont dégusté les produits de tous les pays présents, lors de la soirée « Taste My Country ». Le jeudi, ils ont été accueillis par le centre commercial The Bridges de Sunderland, ville jumelée avec Saint-Nazaire. Enfin, un dîner gala clôturait cette semaine, à la mairie de Durham, dans la salle qui a servi de décor aux scènes de Poudlard dans Harry Potter.

Dany MEREL, professeur
et les étudiants de CI 1ère année.

Lycée Notre-Dame d'Espérance.

"Lors de notre voyage pédagogique du 30 mars au 4 avril 2019, nous nous sommes rendus à Genève, sur les bords du Lac Léman. Objectifs : découvrir la culture gastronomique et viticole de la Haute-Savoie et de la Suisse, visiter des établissements suisses luxueux et renforcer la cohésion du groupe.

Nous avons ainsi effectué la visite guidée du "Grand Hôtel Kempinski Geneva"

La ville de Genève, étant le point névralgique des affaires politiques, économiques et sociales mondiales, elle est également la ville comprenant le plus de chambres d'hôtel disponibles au monde. Genève, point névralgique

L'hôtel visité comprend 312 chambres et appartient à la chaîne hôtelière d'origine allemande « Kempinski Hotels », qui compte près de 42 hôtels à travers le monde.

Il est l'un des hôtels les plus importants de la ville. La visite a été rondement menée par le responsable de la formation du personnel qui nous a enseigné les cinq grandes valeurs de l'hôtel et nous a également présenté une des suites les plus grandes du monde.

Les plus belles suites du monde

Puis, nous avons poursuivi avec la visite de l'hôtel « Président Wilson » et sa suite la plus chère du monde. Nous avons également découvert l’École Nationale des Industries du Lait et de la Viande, une brasserie artisanale, une exploitation viticole suisse. Nous n'oublierons pas les moments de détente à la patinoire et au karting.

Des anciens élèves de Sainte-Anne déployés à l'international nous ont également parlé de leur parcours et montré à quel point l'ouverture sur le monde était importante. Un grand merci à nos professeurs principaux, Messieurs Kerlau et Rioult, pour ce voyage inoubliable ! ".

Caroline CHAUVIN

Etudiante en BTS1 HR
au Lycée Sainte Anne,
Saint-Nazaire.

Permettez-moi de me présenter : Isobella, 16 ans, originaire de Cork (Irlande).

"Transition Year"

J’ai eu l’opportunité dans le cadre de ma “Transition Year” (année sabbatique prévue dans le cursus scolaire irlandais pour effectuer des stages ou des séjours à l’étranger) de passer 2 mois à Nantes au Lycée Sacré-Cœur dans le but de me perfectionner en français. 

Accueillie à l’internat du lycée, j’ai passé les week-ends et vacances scolaires chez deux étudiantes en 1e année de BTS Tourisme, Emma et Emilie.

Lors de mon séjour, (7 janvier-3 mars), j’ai découvert le fonctionnement du lycée , le mode de vie “à la française”, et améliorer mes compétences linguistiques.

Les professeurs du lycée et leurs étudiants m’ont donné la chance de présenter la culture et le système scolaire irlandais en classe. Cet exercice difficile mais formateur m’a permis de prendre confiance en moi et d’échanger sur certaines différences interculturelles. Par exemple, quelle surprise de constater que vous n’avez pas d’uniformes au lycée et que vous restez plutôt sages et calmes en cours ! De plus, j’ai pu partager ma passion pour la culture irlandaise et échanger sur les enjeux du Brexit pour ma patrie.

Un bilan positif

Ce que je retiendrai de mon séjour à Nantes est la richesse de la culture française (monuments, paysages, gastronomie) et l’accueil dont j’ai bénéficié, tant au lycée que dans les familles.

Bref, ce fut une expérience parfois déroutante (rester éloignée des miens à 16 ans ne fut pas facile), mais tout à fait passionnante.

Isobella DENNEHY Lycéenne à Cork, Irlande.

Le 29 novembre dernier, la Perverie a accueilli l'auteur argentin Pablo de Santis.

Pour les lycéens de la filière L et les étudiants des classes préparatoires littéraires, cette rencontre a été l'occasion de découvrir cet auteur plébiscité outre-atlantique, mais encore peu connu en France.

Pablo de Santis est en effet renommé pour ses livres jeunesse et ses romans de l'imaginaire, dont plusieurs ont été adaptés au cinéma, ainsi que pour ses scénarios pour séries télévisées et bandes dessinées. C'est d'ailleurs cette profusion d'écritures qui a suscité les premières questions des élèves.

Ceux-ci avaient pu en amont étudier des extraits de livres tels que La Traduction, ouvrage mêlant enquête policière et réflexion sur le langage, pour préparer au mieux cette rencontre. Plusieurs extraits d'œuvres de l'auteur ont été lus aussi en français et en espagnol.

Avec beaucoup de simplicité et de bienveillance, Pablo de Santis a répondu aux nombreuses questions qui ont permis des échanges nourris et s'est soumis de très bonne grâce à une séance d'autographes.

Espérons que ce voyage littéraire aux sources du Rio de la Plata aura donné à l’auditoire des envies d'évasion livresque.

Capucine TACONET

Première supérieure
Lycée la Perverie.

L’ICAM se veut résolument ouverte sur le monde...

Maxence : En deuxième et en quatrième années, on a la possibilité de partir aux quatre coins du monde. En cinquième année, on peut soutenir sa thèse à Douala, au Cameroun. L’ICAM accueille aussi beaucoup d’étudiants étrangers.

Qu’est-ce que ces voyages ont changé dans vos vies ?

Alix  : Tout voyage apporte une ouverture d’esprit, une ouverture critique. Ça incite à regarder ailleurs, à confronter différentes solutions. A l'ICAI, les étudiants prenaient des cours du soir. Ils sont aussi plus proches de leurs professeurs.

Maxence : La pauvreté et la pollution sont énormes en Inde. En France, on a beaucoup de chance. J’étais dans une asso locale qui aide les gens dans la vie quotidienne. Ca m’a donné envie de continuer à m’investir en France.

Alix : Maxence, on a oublié l’experiment.

L’experiment ?

Alix : A la fin de la troisième année, on nous donne 4 mois pour réaliser le projet de nos rêves. Beaucoup se consacrent à une cause humanitaire à l'étranger. Moi, j'irai un mois en Birmanie dans l’association Allo Monde puis au Vietnam visiter des orphelinats.
Maxence : J’aimerais faire une Transatlantique pour rejoindre l’Amérique du Sud, puis, là-bas, m’investir dans une mission humanitaire et visiter le continent.

Que diriez-vous à un étudiant qui hésite à partir ?

Maxence : Même si ça fait peur, on apprend toujours quelque chose. Ca fait toujours grandir, réfléchir sur soi et la manière dont on vit.

Alix  : On dit que le voyage forme la jeunesse, et c’est vrai. Comme le dit Maxence, on découvre une culture, mais on gagne aussi en autonomie, en maturité, des facultés personnelles qui nous seront utiles toute notre vie.

Plus d'information : https://www.icam.fr/international/

Claire COUTELLE, volontaire en Service Civique pour l'ouverture internationale,
DES La Joliverie.