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Dossier p 8-9
Un anniversaire manqué
Le nouveau marché d'intérêt national a fêté son premier anniversaire à Rezé.
Le lycée Notre-Dame rouvre enfin !
Enquête p 3-5
Vivre le confinement
Comment les élèves ont vécu cette période inédite passée en famille à la maison.
Sport p 10
Gymnastique haut niveau
Ancien élève, Antoine pratique la gym à L'AFC Bonne Garde de St Jacques.
N° 25 - Juin 2020 | www.notre-dame-reze.fr | 14040 |
Lycées professionnel et général juin 2020 : une rentrée en demi-groupes
Le lycée Notre-Dame rouvre avec joie
Élèves volontaires et professeurs se retrouvent dans un lycée réglementé par le protocole sanitaire, dans une ambiance calme.
Ce lundi 8 juin 2020 fut l’occasion d’accueillir de manière proportionnée, les secondes générales et technologiques, les troisièmes prépa-métiers, les CAP et les secondes baccalauréat professionnel. Se retrouver au lycée face à face avec ses enseignants et ses camarades, apprendre de nouveaux parcours, de nouvelles consignes, en quelques minutes, enseignants et lycéens basculent dans une nouvelle réalité.
Le masque est notre quotidien ! Mais derrière, on imagine les sourires qui n’ont heureusement pas disparus.
Un établissement est avant tout un lieu de vie, de rencontre. Le confinement a fréquemment été une période ou des relations différentes se sont construites entre les lycéens et les enseignants ; le tout numérique modifie les rapports entre les uns et les autres. Le face à face au lycée permet de renouer cette relation.
Quelle est l’utilité de reprendre pour si peu de semaines ? On peut se poser légitiment la question. Je crois que nous avons besoin d’un temps pour nous retrouver et (re)apprendre à travailler ensemble.
Pour que les lycéens et les enseignants se projettent dans l’après grandes vacances avec l’idée qu’ils repartiront sur des relations plus classiques entre eux.
Je n’ai aucune information sur la forme que prendra cette rentrée mais j’espère qu’elle sera proche de notre quotidien du début de l’année scolaire 2019 plutôt que du mois d’Avril 2020.
Le sentiment qui m’anime aujourd’hui est celui de la gratitude envers tous les acteurs : familles, jeunes, enseignants et personnels... les messages des familles, les encouragements sont réconfortants. Nous avons fait face ensemble à ce défi et fait preuve de créativité.
Nous sommes tristes de ne pas pouvoir dire correctement au revoir aux élèves de terminale. Au nom de la communauté éducative, je souhaite à chacun de mener une vie riche et épanouissante ; que cette vie d’adulte qui s’ouvre devant eux réponde aux espoirs de tous.
Au terme de cette année scolaire, Madame Françoise Cherel prend sa retraite. Nous la remercions pour tout ce travail donné à l’Enseignement catholique et au lycée Notre-Dame.
Nous sommes au terme de ce drôle de troisième trimestre. Je n’en ai jamais vécu d’aussi particulier.
Les vacances approchent à grand pas. Elles signifient le temps du repos mais aussi un temps pour soi, un temps en famille…
Elles seront, sans doute, l’occasion de relire ce que nous avons vécu individuellement et collectivement à partir de la mi-mars.
Bonnes vacances !
Yann Léandre
Chef d’établissement
Virus couronné : confinement obligé
La plupart des lycéens de Notre-Dame ont pris cette maladie au sérieux. Pourtant, on n’y croyait pas au début. Mais quinze jours plus tard le nombre de morts augmentant, scientifiques et politiques ont imposé le confinement en France.
Ce virus appartient à la famille des coronavirus comme le SRAS-CoV-2 qui a touché la planète en 2002. C’est une nouvelle forme de virus qui est apparue à Wuhan, en Chine, fin 2019. Il s'est rapidement propagé écrit Bastien.
Covid-19
"Je le connais assez bien", précise Méline, "car dès que la Chine a été touchée, j’ai fais un exposé à ma classe sur ce fait d’actualité, en ne pensant pas que ça serait aussi grave évidemment !"
"C’est à cause d’un pangolin consommé par un Chinois que ce virus se répand dans le monde entier maintenant ajoutent Mathias et Marius. Il touche majoritairement les personnes âgées ainsi que les personnes fragiles ou souffrant de maladies cardiaques. Il provoque des symptômes caractéristiques comme la perte du goût et de l’odorat, des maux de tête, une toux et de la fièvre. Il s'attaque aux poumons pouvant entraîner une détresse respiratoire. C'est pourquoi des lits en réanimation avec une assistance respiratoire sont indispensables . Les jeunes peuvent l’attraper mais généralement ils transportent le virus écrit Coraline.
Il se transmet par "gouttelettes". Lorsque quelqu’une personne contaminée tousse on peut l'attraper. Il peut se fixer aussi sur les emballages alimentaires ou sur toute surface inerte qui restent contaminés pendant plusieurs heures. La contagion se propage vite. On est susceptible de l'avoir sans déclarer les symptômes( mal de tête, vertige, fatigue, difficulté respiratoire).
On peut donc le transmettre à des personnes sans le savoir explique Maëlle. Il se transmet très facilement par la bouche ou les yeux. Ce virus est très dangereux écrit Lou, il fait des morts et il ne faut pas le prendre à la rigolade car il n’existe pas de médicament pour le soigner . Les chercheurs essaient de trouver un vaccin.
Pandémie
Maintenant ce n'est plus une épidémie mais une pandémie puisqu’elle se propage à l'échelle mondiale. La contamination a été tellement rapide qu’elle a provoqué des ruptures de stock en masques, gel hydroalcoolique et gants. Pour se protéger il faut respecter les gestes barrières : se laver les mains régulièrement, respecter une distance de 1,50m minimum avec d’autres personnes, tousser dans son coude, éviter les embrassades et les poignées de main, ne pas se toucher le visage, et bien sûr porter son masque.
Avant cette pandémie à vrai dire je n’avais jamais pensé au confinement avoue Noémie. Je connaissais le terme mais je n'imaginais pas ça à l'échelle d'un pays, encore moins du monde ! Camille en seconde. On en avait entendu parler avant dans les autres pays comme la Chine, l'Italie et l'Espagne. Pour Justine, une pandémie est une maladie qui touche le monde entier comme la peste noire il y a longtemps ou la grippe espagnole, plus près de nous. On l’a étudiée en histoire ajoutent Axelle et Quentin.
Moi ça me fait penser à l’histoire d’Anne Franck précise Camille. « ça m'a rappelé des documents sur la Seconde guerre mondiale à Londres où ils vivaient dans des bunkers » écrit Lucas. J'avais une idée du confinement grâce à des films explique Anne : interdiction de sortir de chez soi, l'armée qui apporte la nourriture, un rationnement. Même s’il s’agit plus de quarantaine, dans les séries c’est très similaire.
Axel, lui, a déjà été obligé d’être en isolement écrit Axelle. Quant à Marie, elle le connaissait déjà un peu avant par ses parents qui travaillent dans le milieu hospitalier. Gabin et Camille, eux, se disaient : « trop cool je reste chez moi à dormir, rien faire, mais en fait c’est embêtant. On n'imaginait pas que ce serait aussi long !
Servane Aubry Enseignante documentaliste
Un lycée hors du temps durant deux mois :
En raison de la pandémie le lycée a fermé ses portes le 16 mars. Pourtant, rien ne s’est complètement arrêté. Une vie différente s'est installée. Témoignages.
Antoine est élève en terminale. Pour lui, ne pas avoir une heure de route pour aller au lycée est appréciable, mais ce qui est difficile, c’est de rester motivé pour faire son travail de classe à la maison. Quelque fois, la connexion est interrompue et c’est difficile de suivre. Un élève de première explique qu’avant il ne travaillait pas trop à la maison et qu’il n’imaginait pas qu'il aurait pu avoir des cours en ligne chez lui.
Continuité pédagogique
Martha, seconde : "Je pense que les appels à distance, en visio-conférence avec les professeurs, cela permet de nous rendre autonome". Juliette, première :"Pour moi, c’est compliqué de me mettre au travail et de faire des exercices sans l’explication d’un professeur. Il faut vraiment s’organiser, on s’y fait plus ou moins vite". Flavie, première :"Avec toute la famille les uns sur les autres, c’est assez compliqué. Les profs ont quand même bien réussi à continuer les cours comme d’habitude. Le point positif est que l’on peut s’organiser comme on veut au cours de la journée et de la semaine".
Emma, CAP : "J'ai réalisé qu'il fallait prendre plus de temps pour travailler". C’est marrant au début, puis c’est dur de continuer et d’avoir envie de faire tous ses devoirs, avoue Thomas, élève de seconde. Tony, troisième : "Travailler tout seul, sans l'aide des profs comme en classe, c'est difficile. Je préfère aller en cours". Natacha, première : "C'est plus compliqué de comprendre une notion scientifique. On prend parfois du retard à force de procrastiner, mais on arrive globalement bien à avancer, si on a la chance d'avoir de l'aide chez soi". Emma, première : "C’est une situation différente, la charge de travail est plus importante qu’en vrai cours, mais la communication avec les professeurs est bien faite". Pas beaucoup de cours en appel avec les profs mais une bonne communication avec eux grâce aux mails, ajoute Marine, aussi en première.
Famille
"Au début du confinement on s’entendait beaucoup mieux !" explique Manon, première. "Pas facile de vivre tous ensemble, quand on ne sort pas, l’ambiance est cool mais explosive à la fois. Mon frère, qui est étudiant à Angers, est aussi rentré à la maison. Nous mangeons tous les jours ensemble (midi et soir). C’est compliqué d’avoir du temps pour soi quand tout le monde est là. Les disputes sont fréquentes car on a parfois du mal à se supporter les uns les autres. Pour éviter de s'entre-tuer, certaines heures on n'a pas le droit de se parler !". "Mon père continue à travailler et ma mère est en télé travail à la maison, mon frère est en chômage partiel donc on est chacun dans notre pièce", ajoute Sacha, seconde.
"L'ambiance familiale est beaucoup plus électrique, mais nous nous organisions de mieux en mieux", reconnait Guillaume, terminale. "Nos habitudes changent au fur et à mesure" explique Jeanne, seconde. "On participe plus aux tâches ménagères, on passe plus de temps ensemble, l’ambiance est mieux. On cuisine beaucoup plus en famille, on s’occupe et on s’amuse tous ensemble. Comme il y a moins de pression pour le travail, on regarde des films et on prend l’apéro. C'est plus convivial de passer le confinement à la maison, évidemment on est plus réquisitionné pour les tâches ménagères, mais bon, chacun doit bien faire sa part". "On se redécouvre les uns les autres", écrit Maurane, CAP. "Mes parents, séparés, se retrouvent confinés ensemble en convalescence. Cela change donc radicalement ma vie de famille", précise Baptiste, première. "Mes parents étant tous deux des travailleurs du milieu médico-social", écrit Sarah, première, "je m'occupe plus de mon petit frère et de la gestion de la maison qu'avant (notamment chez mon père). Mais nous faisons beaucoup de jeux de société pour nous occuper, et nous avons transformé la table de salle à manger de ma mère en table de ping-pong !"
Servane Aubry
enseignante, documentaliste
331 élèves répondent à notre sondage
Qu’est-ce qui t’a manqué le plus, pendant ce temps ?
Quentin, terminale : "Concernant le lycée, ce qui m’a manqué ce sont tout ses côtés positifs : voir ses amis, faire des activités que l’on aime et étudier aussi. En dehors du lycée le plus marquant fut évidement l’obligation de rester chez soi ce qui n’est pas toujours agréable surtout quand le temps s’améliore. Enfin, pour le volet social c’était plus l’impossibilité pesante de voir des membres éloignés de ma famille". Camille, seconde : "Toute mes activités m'ont manqué énormément. Ne plus pouvoir me dépenser comme avant m'était insupportable".
Léa, première : "Ce qui m’a manqué pendant ce temps c’est le contact avec mes amis". Ewen, terminale : "Ne plus retourner au lycée et voir mes camarades de classe". Pour Stessy, seconde, c'est le fait de ne pas avoir pu discuter comme en classe avec un professeur. Alice, seconde : "Voir du monde, pouvoir sortir en ville (magasins, cinéma, sport, Mc Do...". Mathilda, première : "Le manque de socialisation est pour moi la chose la plus difficile à supporter". Jules, terminale : "Comme quoi l’Homme est bien un animal sociable qui dépend de ses congénères". Yvana, terminale : "L'idée de ne pas pouvoir être libre. Ne pas sortir c'est horrible, on se sent compressé et les journées sont répétitives". Pour Yann, élève de première, ce fût la frustration de ne pouvoir rien faire face à cette maladie.
Qu’est ce que tu as apprécié ?
Carla, première : "Ne plus faire les trajets pour aller et venir au lycée m'a permis de dormir une heure de plus le matin. Avoir du temps et faire des pauses comme je voulais dans mon travail et aussi plus de temps pour partager des moments en famille. Le repos et le calme, le monde extérieur à l’arrêt". Léane, terminale : "J’ai appréciée de pouvoir prendre le temps de faire les choses, prendre soin de moi". Anne, première : "On n'a jamais été aussi longtemps tous ensemble en famille à rire ou juste à parler. Même si mine de rien, j'étais bien occupée ces derniers temps avec tous les gros devoirs que nous ont donnés les profs, j'ai quand même du temps pour lire, écrire, dessiner... dehors". Ariane, terminale : "J’ai apprécié le fait que ce confinement nous rapproche les uns et les autres, et me sentir utile, d’aider des personnes tout en restant enfermé". Natacha, première : "La confiance entre élèves et professeurs a grandi". Juliette, première : "J'ai eu plus de temps pour regarder des séries ou jouer en ligne à "Call of Duty", "Warzone" qui vient de sortir". Adrien, seconde : "Le beau temps nous a permis de faire des goûters dans le jardin, et pouvoir faire du sport tous les jours sans se préoccuper des devoirs car on les avait déjà faits le matin. La consommation en CO2 a diminué, l'environnement est meilleur pour tout le monde". Jeanne, seconde : "J'ai fais beaucoup d’activités manuelles que je ne faisais pas habituellement (peinture, bricolage). Lucie, terminale : "Je me suis recentrée sur les petites choses de la vie !"
Qu’est ce que tu n’aurais jamais réussi à faire avant ?
Parmi toutes vos réponses, certaines ont retenu notre attention : J'ai réussi à m'organiser à travailler seul, travailler autant à la maison qu'en cours. J'ai fait du sport tout les jours alors que j’ai pas le temps en temps normal avec les cours. Même si je pratique déjà un sport a l’extérieur, j’ai réussi à me mettre au sport à la maison, et je suis plutôt fière du résultat. En restant autant enfermée chez moi, avec ma famille, j'ai quand même réussi à supporter mon frère ! Avant, je n'aurais jamais pris le temps d’appeler mes proches alors que là, c’était le seul moyen de communiquer. J'ai réussi à participer aux taches de la vie quotidienne. J'ai appris à jouer d'un instrument de musique ! J'ai réussi à comprendre certains aspects de l'informatique que je ne maîtrisais pas. Ce temps m'a permis de réfléchir à la vie, prendre du recul. J'ai lu presque toute ma bibliothèque.
Si une nouvelle crise arrivait, que ferais-tu différemment ?
Vous avez répondu en majorité :
Se regrouper avec sa famille ou avec des amis, pour être ensemble dans un même lieu. Prendre conscience plus rapidement de l'urgence, respecter les consignes et les gestes barrières et ne pas paniquer. Prendre des nouvelles de ses proches plus souvent. Je profiterais davantage des gens que j’aime ! explique Quentin.
On ne sait jamais ce qui peut arriver pendant cette période, perdre quelqu’un qu’on ne peut pas aller voir c’est frustrant... Acheter de la nourriture et faire des réserves. Ne pas arrêter de travailler, mieux organiser son travail, se concentrer et mieux travailler. Moins procrastiner, garder un rythme de vie plus normal, pratiquer un sport et acheter des choses pour s’occuper (jeux-bricolages). Prévoir des affaires pour partir chez chacun de mes parents. Xavier, élève de seconde, irait acheter un ordinateur, une imprimante et prendrait un nouvel abonnement internet pour mieux communiquer. Juliette et Marine, en seconde et première, ne décaleraient pas autant leurs heures de sommeil et se lèveraient plus tôt pour plus profiter de leurs journées.
Servane Aubry enseignante documentaliste
" C'était une passion et ça l'est toujours ! "
En 2003, Mme Cherel disait que l'amour de transmettre son savoir constituait le cœur de son métier. Qu'en est-il aujourd'hui avant de partir à la retraite ?
Pourquoi avez vous fait
le choix de devenir professeur d'éducation
physique et sportive ?
Très jeune j'ai fait du sport et j'ai participé à des compétitions de volleyball.
J'ai entraîné des équipes de différentes catégories tout en pratiquant en compétition.
Donc mon choix de métier s'est très vite fait. Dans cet esprit de transmettre, de partager mon expérience tout en pratiquant, je suis devenue professeur d'éducation physique et sportive.
Quelles sont les plus grandes évolutions du métier depuis le début de votre carrière ?
Tout au long de ma carrière avec mes collègues, nous avons connu différentes réformes :nouvelles activités enseignées, nouveaux contenus d'enseignement, nouvelles évaluations, jusqu'à la dernière en 2018.
A fur et à mesure des années j'ai constaté des changements chez les élèves qui sont aujourd'hui plus actifs, plus partie prenante.
C'est agréable pour enseigner et les échanges sont plus enrichissants.
Qu’est-ce qui vous
manquera le plus ?
Ce qui me manquera le plus c'est justement en premier cette relation avec les jeunes et aussi avec mes collègues. J'ai toujours été passionnée par mon métier et je n'aurais jamais pu envisager un métier trop statique, surtout sans relations humaines si enrichissantes.
Quelles dispenses de sport les plus drôles avez-vous eues ?
J'ai eu de nombreux cas de dispenses très drôles et inattendus. Par exemple : " Je ne peux pas aller en cours, j'ai oublié mes chaussettes ! " ou encore " J'arrête le cours, je me suis cassé un ongle ! "
Maxime SOLOVIEV
TL
Ouverture européenne pour les lycéens professionnels
Pour la troisième année, 26 élèves du lycée pro ont effectué leur premier stage à Malte (île au sud de l'Italie), Dublin (Irlande) ou Salamanque et Albacete (Espagne).
Proposé aux élèves de 1ère professionnelle section euro pro Espagnol et Anglais, ce stage permet d'aborder différemment une autre langue, une autre culture, une nouvelle façon d'être.Leur objectif : atteindre un niveau et une aisance en langue étrangère dans un pays européen. Nos élèves ont participé à différents événements : visite de la cathédrale, des musées et universités. Ils sont rentrés après trois semaines de formation en milieu professionnel (commerce, hôtellerie, université, librairie, et gestion administrative). L'expérience des élèves de formations accueil, commerce, gestion et administration renforce la motivation des participants et accroît celle des secondes Euro Pro qui auront, l'an prochain, la même opportunité dans une entreprise d'un autre pays européen.
Dans le cadre de son échange scolaire, Bonheur Ngenda a choisi d'effectuer un court séjour en France.
Cette lycéenne Belge/Angolaise a fait un stage de deux semaines dans notre établissement en gestion administrative.
Pour elle, notre lycée a une bonne réputation et les élèves lui ont paru sérieux.
Pendant son séjour, elle a fait de nombreuses découvertes à Nantes et à Rezé.
Bonheur est repartie ravie !
Patricio Freitas
Lycée Pro
Une lycéenne sous les drapeaux
Sarah a expérimenté le Service National Universel créé en 2018 dans plusieurs régions françaises et généralisé en 2020 pour les jeunes volontaires.
« Découvrir de nouveaux horizons, apprendre sur soi et sur les autres, être acteur de sa citoyenneté… le Service National Universel est une aventure hors du commun pour les jeunes filles et garçons de 15 à 17 ans ». C’est ce que vante le site du Gouvernement. Afin de faire une césure après sa classe de seconde générale, Sarah a trouvé dans le SNU un moyen de se dépasser.
Ils sont huit de Loire-Atlantique à s'être inscrit volontairement au séjour de cohésion de deux semaines. « En arrivant, nous avons été répartis en maisonnées non mixtes par groupe de dix" explique Sarah. "Ce fut vraiment une belle expérience sociale car j’ai pu nouer des liens avec des gens de toute la France et qui ne sont pas du même milieu que moi ». Sarah n’a pas le temps de s’ennuyer. « Il y avait plein d’activités très enrichissantes, des débats, des séances d’information... On a aussi eu des activités ludiques pour nous apprendre des choses essentielles comme la Sécurité Routière, ou les valeurs de la République.
Expérience
Tous les matins, après la levée des couleurs, nous faisions dix minutes d’activités sportives, et ce que j’ai préféré, ce fut le "parcours du combattant". On le faisait par équipe de huit et on devait passer des obstacles en nous entraidant car si toute l’équipe ne les passait pas, l’épreuve n’était pas validée. Ce fut un beau moment d’entraide.
A la cuisine et à la vaisselle, c’était des beaux moments de rires et de partage humain ». En discutant avec les autres volontaires, Sarah a convenu qu’elle avait des lacunes en géographie ! Mais elle a aussi retenu l’importance de la cohésion d’un groupe. « A cette occasion, j’ai pris conscience que j’étais bien plus forte que je ne le pensais. Le port de l’uniforme au quotidien m’a aussi appris que, même sans le vouloir, on juge beaucoup les gens sur leur apparence ».
Cela fait déjà presque un an, mais Sarah se souvient encore de cette période comme si c’était hier : « Cela m’a vraiment marquée » !
Servane Aubry enseignante documentaliste
Feuilleton : La Machine (2ème partie)
Et voici le second et dernier épisode de notre feuilleton.
Nous avons mis, Alex et moi, quatre mois pour construire cette machine. Chaque jour nous nous retrouvions dans le parc près du lycée, et nous nous mettions au travail. On avait prévu de partir un soir de tempête et, je ne sais par quel miracle, nous avons fini de la construire la semaine qui précédait ce que l'on a appelé "L'Orage de l'été" qui s'était produit en Juillet. Nous avions choisi de réglé la date le 15 Février 2055 - je ne sais pas pourquoi mais nous l'avons choisi au hasard.
"Ca ne marchera pas"
Au moment où j'allais entrer la date, je sentis la main d'Alex me saisir l'épaule.
- Tu es sûr que c'est une bonne idée ?
- Comment ça ?
- Ca ne marchera pas. Réfléchis deux secondes, on peut pas voyager dans le temps, c'est pas possible. Au pire, si "par chance" la foudre venait s'abattre sur la machine demain, on n'ira pas trois siècles en avant, on mourra juste électrocuté. Moi l'avenir je préfère le voir vivant. Pas bête comme raisonnement. J'entendis derrière lui une voix prendre à son tour la parole. « Il a raison », voilà ce que cette voix a dit. Je regardai par dessus son épaule : c'était Alicia, ma petite-amie qui pleurait.
- Bordel tu es inconscient ! Joe, s'il te plaît...
Je descendis de la machine pour aller la voir. Je lui souris. Je regardai Alex, qui ne dit rien. Il posa juste un regard sur moi qui me permit de comprendre ce qu'il pensait : "On reste, on n'y va pas.J'embrassai Alicia, et dis à l'égard d'Alex : « Ok, on n'y va pas... » Un sourire, vint se poser sur son visage en guise de réponse.
Hugo Jaslet
Seconde A
Le MIN, un atout pour Nantes Métropole
Inauguré en février 2019, le nouveau MIN de Nantes métropole assure depuis un an un rôle d’acteur central dans la distribution de nombreux produits alimentaires.
C'est quelque chose qui n'avait pas eu lieu depuis au moins 50 ans : durant tout le mois de février 2019 deux MIN (marché d'intérêt national) ont coexisté dans la métropole nantaise. Aussi exceptionnel que cela puisse paraître ça n'a rien d'étrange : c'était la fin d'une époque et le début d'une autre pour le secteur de l'alimentation de Nantes et sa région.
Inauguré en 1903, le premier marché avait plusieurs fois changé de lieu (rez-de-chaussée du champ de Mars, avenue Carnot) pour finalement s'installer, et ce, pour 50 ans, au nord de l'Ile Feydeau au boulevard Gustave-Roch, jusqu'à son déménagement en 2019.
C'est en 1965 (oui ça ne rajeunit pas ceux qui s'en souviennent) que cette première ébauche du futur grand marché avait acquis son statut de MIN. Puis les choses étaient allées très vite : 10 ans après sa création en 1969, le Marché d'Interêt National de Nantes rentrait dans le classement des plus gros MIN et - pouvant s'enorgueillir d'être le petit frère du monstre sacré de Paris, Rungis - totalisait les deuxièmes plus gros chiffres d'affaires et de volume de marchandises traitées, lui permettant d'atteindre une place qu'il n'a plus perdu depuis : celle de second MIN du pays.
Le rôle d'un MIN
Historiquement, le statut de MIN a été créé au cours de la décennie 1960 par l'administration du général de Gaulle pour regrouper sur un même lieu à la fois l'offre et la demande dans le secteur de l'alimentaire et de l'horticulture.
Majoritairement administrés par les collectivités territoriales, ces lieux de négoce de gros, au nombre de 24 en France, possèdent des conditions de vente particulières comme un "périmètre de référence" à l'intérieur duquel la vente de produits similaires à ceux d'un vendeur présent dans le MIN était interdite à l'origine. Un tel marché a aussi la possibilité d'être géré par des acteurs privés qui en assurent la gestion à leurs risques et périls tout en se soumettant à l'Etat qui peut intervenir pour prendre les mesures adaptées au bon fonctionnement du site.
Importance économique
Bien qu'ils aient un poids conséquent dans le domaine de l'alimentation, les MIN ont également une place non négligeable dans ce que l'on pourrait appeler l'économie de l'agriculture et de l'élevage. En effet, derrière les 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires que dégage chaque année l'ensemble des MIN, se cachent de très nombreux acteurs parmi lesquels 25 000 salariés, 4 000 producteurs et 2 200 vendeurs permanents.
D'autre part, et signe de l'importance de ces marchés, le réseau des MIN qui concentrait 80 % des transactions dans les années soixante, représente encore aujourd'hui 35 % des ventes, et ce, malgré l'arrivée des plateformes de grande distribution sur ce marché. Cette arrivée de nouveaux acteurs aurait pu sonner la fin des MIN, mais il n'en fut rien : bien loin de sombrer dans une sorte de fatalité qui aurait tôt ou tard conduit à leur disparition, les MIN ont su tenir tête à ces géants aux dents longues, allant même jusqu'à consolider leur position, celle d'acteurs principaux et privilégiés du marché alimentaire français.
un chantier pharaonique
Dans ce contexte d'hyper concurrence latente, le MIN de Nantes qui commençait à vieillir devait agir pour rester au centre des circuits d'approvisionnement. Ce fut chose faite avec le lancement de la construction du nouveau Marché d'Intérêt National et l'annonce de son déménagement près du périphérique Nantais.
Pensé comme un nouvel écrin pour les entreprises et les vendeurs, ce nouveau MIN, qui aura coûté plus de 150 millions d'euros majoritairement financés par la métropole, est appelé à durer 50 ans et peut d'ores et déjà être considéré comme le plus moderne de France, un modèle pour les autres MIN de province.
Sa construction aura nécessité deux ans et demie de travail, la coopération de plus de 100 entreprises et celle de 350 compagnons. Les mensurations de cette colossale fourmilière ont elles aussi de quoi donner le vertige : 350 mètres de long, 130 mètres de large, un site de 20 ha et surtout une toiture sur laquelle seront installés 32 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques qui produiront 5GWH par an, soit de quoi alimenter plus de 2 000 foyers.
Autre point central du projet : l'écoresponsabilité et la durabilité du site. Volonté de l'architecte (Erik Guidice) et de la métropole, le nouveau MIN doit s'inscrire le mieux possible dans son environnement pour y limiter son impact. Parmi les mesures prises nous citerons la volonté de déménager vers un site plus proche des maraîchers, la création d'un pôle de recyclage des déchets ou encore l'utilisation de matériaux efficaces contre les pertes d'énergie.
Du monde à la fourchette
Unique en Bretagne, le nouveau MIN doit répondre aux exigences des consommateurs qui se tournent de plus en plus vers le bio. Les producteurs répondent à cette encourageante volonté des acheteurs en privilégiant les circuits courts dans le but de réduire le nombre de kilomètres parcourus, de consommer local, bref, de faire en sorte que la fourche ne soit jamais très loin de l'assiette. Mais ce nouveau MIN reste tout de même fidèle à son histoire en continuant de réceptionner de nombreux produits du monde dont la banane que l'on fait toujours mûrir à Nantes.
L'avis des vendeurs
Malgré les réticences de certains vendeurs à déménager de l'endroit qu'ils avaient toujours connu, le nouveau MIN par ses dimensions et les prestations qu'il offre, a su conquérir même les plus opposés au projet. Signe que ces améliorations sont bien réelles et utiles, l'augmentation du loyer pour les commerçants a été unanimement acceptée. De plus, la construction de ce nouveau marché sera bénéfique pour l'emploi puisque le nombre de personnes employées doublera pour atteindre les 2 000. Enfin, le marché de Rungis qui a déjà racheté deux MIN, a fait savoir qu'il était intéressé, symbole d'un pari réussi pour Nantes et de bon augure pour l'avenir.
Quentin Tourneux TL
Confiné, le marché ne s'est pas arrêté
Alors que le confinement a bloqué notre pays, la grande distribution et les particuliers, toujours en demande ont contribué à maintenir une activité du MIN à Rezé.
La direction du marché d'intérêt national de Nantes-Rezé a confirmé début Mars, malgré le confinement, que le site resterait ouvert pour tous les acheteurs professionnels de l'alimentaire.
Ouvert
Les entreprises du secteur alimentaire (secteurs Cash/Spécialités et Fruits/Légumes) sont restées ouvertes, avec une activité plus réduite pour les Cash/Spécialités.
Sécurité
Les entreprises du secteur horticole ont fermé, ainsi que les points de restauration (excepté pour la vente à emporter).
Les conditions sanitaires et de sécurité ont été renforcées pour affronter au mieux la Covid-19 et assurer les meilleures conditions d’accueil pour les acheteurs.
Le MIN aurait dû fêter l'anniversaire de cette première année d'ouverture en Mars.
Ralentissement
En attendant une nouvelle date pour rassembler toutes les entreprises, l'activité reprend doucement.
Le bilan après cette période de ralentissement économique n'est pas encore connu.
Entreprises
Pour l'entreprise Berjac, grossiste en viandes, poissons, fruits et légumes, comme pour d'autres entreprises de gros, les commandes irrégulières ne combleront certainement pas les importantes pertes du chiffre d'affaires comparé à celui de la même période en 2019.
Quentin TOURNEUX
TL
La gymnastique, un sport pour tous
Antoine Priou, un ancien élève du lycée Notre Dame, pratique la gymnastique artistique masculine à l'ASC Bonne Garde.
L'Association sportive et culturelle Bonne Garde (ASCBG) est un club sportif multi-activités basé à Nantes Sud et fondé en 1901 par la paroisse St Jacques. Ses activités sont intimement liées à celles de ce quartier. Antoine était élève entre septembre 2002 et juin 2005, en seconde au lycée général puis en bac commerce au lycée professionnel.
Quelles sont les différences entre la gymnastique artistique masculine et féminine ?
"La gym artistique masculine comporte six agrès, tandis que la gym artistique féminine quatre. Il y a deux agrès en commun qui sont le sol et le saut. Les agrès masculins sont le sol, le saut, le cheval d'arçons, les anneaux, les barres parallèles et la barre fixe. Les agrès féminins sont le sol, le saut, la poutre et les barres asymétriques. L'autre différence se fait sur l'exercice au sol, il est constitué de figures intégrées à une chorégraphie en musique chez les filles, alors que chez les garçons, il s'agit uniquement d'un enchaînement de figures."
Quelle est la dynamique
de la section masculine ?
"Le nombre de licenciés augmente légèrement d'année en année, notamment chez les poussins, la catégorie la plus jeune. Nous avons ces dernières années plusieurs petits gymnastes prometteurs, ce sont de belles perspectives pour l'avenir de notre section. "
Parlons de toi et de ta "carrière" de gymnaste,
à quel âge as-tu commencé et qu'est-ce qui t'a plu ?
"En 1992 à l'âge de six ans. Ce qui m'a plu, ce sont les sensations fortes, le dépassement de soi et l'ambiance qui est très bonne, parce que même si c'est un sport dans lequel l'exercice et la performance sont individuels, nous faisons des compétitions par équipe. Nous nous encourageons tous, il y a un vrai esprit d'équipe, également avec les autres clubs sur les plateaux de compétition."
As-tu déjà eu à subir des remarques telles que
"la gym c'est pour les filles"
et que répondais-tu ?
on"Oui,comme beaucoup de gymnastes masculins, on en prend beaucoup à l'école primaire ou au collège, mais plus le temps passe, moins on en a. Avec un bonle niveau, une rondade flip et un salto arrière à l'arrêt, ça calme vite les sarcasmes !"
Tu es aussi engagé
comme entraîneur,
quand as-tu commencé ?
"J'ai commencé à entraîner les poussins pour aider à partir de quatorze ans, et je suis, depuis maintenant plusieurs années, responsable de la catégorie pupille."
Combien de temps passes-tu
à la salle chaque semaine ?
"En général, je passe entre quatre et six heures pour entraîner, auxquelles s'ajoutent mes entraînements en tant que gym, et les compétitions certains weekends."
Clément Buord 2de F
La capoeira : un art martial passionnant
Pour le 15e anniversaire de l’Association Capoeira et Culture Brésilienne, retour sur la naissance du groupe et sur l’histoire de ses fondateurs.
La capoeira est un art martial hérité de l’esclavage au Brésil. C’est un sport complet en plein essor mélangeant combats, figures acrobatiques, danse, chants et instruments de musique. Pratiquer la capoeira permet de faire travailler tout son corps. Cela développe l'aisance corporelle mais également l'oreille musicale. Un cours de capoeira se déroule toujours en musique, base du jeu du capoeiriste car elle va lui donner le tempo. Les instruments sont accompagnés de chants brésiliens et de clappements de mains lors de la roda. La roda est un cercle composé de l'orchestre et de capoeiristes, régit par des règles, dans lequel des capoeiristes vont jouer à tour de rôle, les uns contre les autres. Le but étant de s'amuser, de mettre en difficulté son adversaire et de montrer ses capacités. Le jeu peut être plus ou moins violent en fonction du groupe ou du type de capoeira pratiqué. La capoeira est avant tout un combat contre soi-même, chacun apprend, se dépasse et progresse à son niveau.
L'ACCB et le groupe "Jacobina Arte" :
symbole du partage
L’Associaciation Capoeira et Culture Brésilienne a été créé en 2005 par Mestre Parafuso, de son vrai nom, Gesivaldo Vieira Dos Santos, et Formada Nega, de son vrai nom Julie Onillon. Mais le groupe international de capoeira Jacobina Arte, créé par Mestre Pit Bull, existe depuis 2001. Les divers capoeiristes qui composent le groupe sont originaires de Jacobina, ville de l’Etat de Bahia, au Brésil. Le groupe existe en Grèce, où vit actuellement le Mestre Pit Bull, en France, où vivent Mestre Parafuso et Formada Nega, en Allemagne et évidemment au Brésil.
Mestre Parafuso
et Formada Nega :
un couple de passionnés
Né a Salvador de Bahia, la ville mère de la capoeira, Mestre Parafuso a passé son enfance à Jacobina et pratique la capoeira depuis ses 5 ans, autrement dit depuis presque toujours.
A l’âge de 20 ans, il a reçu la corde de professeur de capoeira par le Mestre Pit Bull.
C’est lors d’un voyage à Jacobina, en 2005, qu’il a reçu la corde de Contra-Mestre.
En 2012, il a obtenu son titre de Mestre (maître) lors du 7e festival de capoeira.
Il a également fait de nombreux spectacles et stages avec le groupe Jacobina Arte afin de partager le plaisir de la capoeira avec plusieurs pays tels que la Grèce, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et la France.
Il est aujourd’hui fier de vivre de sa passion en tant que salarié de l’ACCB, au sein de laquelle il donne des cours de capoeira à Nantes et à St Sébastien.
La responsable de l'ACCB est Formada Nega. Elle a commencé la capoeira avec Jacobina Arte en 2004.
Depuis 2008, elle assure bénévolement deux cours de capoeira par semaine aux enfants débutants.
C’est lors du 4e festival de capoeira qu’elle a reçu la corde de Graduada et c'est en 2019 qu'elle a reçu celle de Formada.
Le festival international
de capoeira annulé
Le festival, appelé Batizado, se déroule chaque année au mois d'avril mais il a du être annulé en raison de l'épidémie de Covid 19. C'est habituellement un grand moment de fête sur quatre jours, où se déroulent de nombreux stages avec des personnalités venues du monde entier, des démonstrations impressionnantes de capoeira, de danse brésilienne mais aussi de la musique, le tout dans un ambiance chaleureuse. Le passage de corde a lieu lors des deux derniers jours, ouverts au public. Chaque corde qualifie le niveau et récompense le travail du capoeiriste. Pour le groupe Jacobina Arte, il y a un total de 17 cordes de couleurs différentes pour les adultes, celle de mestre est la plus haute gradée. Le festival est organisé annuellement par une équipe de bénévoles dirigée par la responsable de l’ACCB. C’est grâce à elles que les adhérents peuvent partager entre eux un grand moment de convivialité et partager avec le public cette passion de la culture brésilienne.
Toundra Mukoko
TS4