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Un sacré flair !
Nous avons rencontré Jump et son maître de chiens à la brigade des stups.
Après douze mois qu'on aimerait oublier, vivement l'année 2021 !
Habitués au port du masque, les élèves espèrent moins de cours en distanciel en 2021. Dossier p 4-5.
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Nouvelle assistante
Dans le cadre de son volontariat Karla organise des ateliers allemands.
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Dual-diploma américain
Passer le High Bac en même temps que son bac français. Un défi pour Julie.

N° 26 - Janvier 2021 | www.notre-dame-reze.fr |
Noël autrement en 2020
Avec le reconfinement : partager Noël au lycée semblait difficile, la fin d'année fut pourtant riche.
Depuis septembre les classes avaient, certaines, déjà contacté des associations qu'elles auraient pu soutenir comme les autres années. Mais voilà qu'elles ont été obligées de fermer, mesures sanitaires obligent. Les élèves ont donc attendu. De leur côté, les représentants des associations, désolés de ne pas pouvoir nous rencontrer une nouvelle fois ont envoyé de nombreux messages de remerciements et d'espoir pour un Noël différent. Une célébration de Noël a été filmée début décembre à l'église St Paul avec des représentants des élèves des écoles, du collège et des lycées de notre communauté scolaire. Elle a été retransmise au lycée, la dernière semaine avant Noël, pour tous les élèves et les professeurs qui le souhaitaient. Cette année, une seule action a été choisie par le lycée pour quand même aider des personnes à Noël.
Madame Dupé, responsable de l'association Sakado et ancienne élève du lycée a expliqué l'opération qui a sucité une très belle motivation tant des élèves du lycée professionnel que du lycée général. Depuis 2005, cette association distribue des sacs à dos aux sans-abris en partenariat avec la Croix rouge. L’objectif est de composer un sac de quarante à cinquante litres qui réunit vêtements chauds, produits d'hygiène, produits culturels et de quoi améliorer les repas pour faire modestement la fête pendant cette période de Noël. Chacun remplit son sac avec ce qui fait sens pour lui. Les personnes sans-abris de l’agglomération de Nantes sont choisies grâce à la Croix Rouge qui connaît bien ceux qui en ont vraiment besoin, et se charge de la distribution. Sakado leur apporte un peu de réconfort au moment des fêtes. L’opération possède un site internet national et fonctionne sans argent pour que 100 % de ce qui est collecté soit redistribué. Nous avons récoltésplus de quarante sacs à dos bien remplis. Merci pour votre générosité et votre soutien pendant cette période difficile.Servane Aubry documentaliste
Portes ouvertes 2021 : en mode virtuel
Le lycée Notre-Dame a décidé cette année de ne pas annuler les journées "portes ouvertes" mais de les organiser de façon virtuelle.
Ces journées particulières accueillent habituellement environ 1400 personnes soit trois cent cinquante familles de Nantes et de l'ensemble du sud-Loire.
Un film présentant le lycée a été tourné pour l'occasion.
Il est en lecture sur la page d'accueil de notre établissement.
Des capsules vidéos des différentes sections seront disponibles aux parents.
Ils accèderont aux tchats où les professeurs répondront directement à leurs questions.
Servane Aubry
Enseignante documentaliste
Une aventure humaine renouvelée
Refléter la vie d’un établissement n’est jamais simple, encore moins pendant une année telle que nous l’avons vécue.
Refléter la vie d’un établissement n’est jamais simple, encore moins pendant une année telle que nous l’avons vécue avec des mesures sanitaires variables, des élèves et des parents à soutenir, des enseignants à encourager. La mission des adultes au lycée est d’aider des jeunes à grandir dans toutes les dimensions en les préparant à devenir des adultes responsables et des citoyens. C’est une aventure humaine que nous renouvelons chaque année.
Le Père Orieux, curé de la paroisse Saint Paul, nous accompagne dans cette belle mission notamment pour un Noël rempli de lumière.
De cette année, nous devons aussi en chercher le positif. On parlera du bond en avant sur le numérique mais cela n’est pas le plus important. 2020 réaffirme avec force, la place de l’humain dans notre société, des rapports entre les hommes. Cette année confirme aussi la place de l’écologie intégrale, notre volonté de prendre soin de la Création. Ces deux préoccupations se retrouveront dans les numéros à venir du journal du lycée.
Comme chaque année, l’équipe de Chahut-bahuts se renouvelle avec un mélange de lycéens « expérimentés » et des débutants qui découvrent en même temps Notre Dame au lycée professionnel ou au lycée général. Les sujets sont choisis en équipe avec une professeure et un journaliste référent. Une petite ruche où l’ambiance est joyeuse et travailleuse en même temps. Vous lirez dans ce numéro des sujets variés. Ils ont été écrits avec enthousiasme. Je remercie toute la rédaction du journal pour son travail.
Ma conclusion se tournera vers l’avenir, cette nouvelle année qui approche.
Je vous souhaite une heureuse et joyeuse année 2021 la moins masquée possible.
Je vous souhaite une année fraternelle.
Yann Léandre chef d'établissement
La main dans la patte
A la découverte du métier de maître de chien, entre travail et passion canine. L’adjudant David Fuzeau et Jump ont été complices pendant 8 ans.
L'adjudant David Fuzeau, maître de chien depuis 11 ans, exerce au sein de la brigade cynophile de Saint Philbert de Grand-Lieu. Après l'obtention de son bac D (voie scientifique) et une année de fac, il effectue son service national et intègre la gendarmerie. Il s'est spécialisé dans la brigade canine après avoir été suppléant d'un maître de chien. Six ans d'expérience Six ans d'expérience en gendarmerie et des aptitudes physiques sont nécessaires pour pouvoir accéder à cette spécialité. Une fois les épreuves de sélection réussies, le gendarme suit une formation de 14 semaines à Gramat (Lot) avec son binôme. Dans ce centre d'instruction cynophile, 80 % des chiens sont des malinois réputés pour être des chiens de travail mais on trouve aussi des St Hubert pour leur odorat imbattable. Depuis peu, les chiens de petites tailles comme les Jack Russell ont fait leurs preuves, même s'ils sont moins impressionnants lors des missions, ils sont cependant plus faciles à transporter ! Les chiens ont différentes spécialités : la sécurité, comme les chiens d'assaut du GIGN ou la recherche de produits stupéfiants, de personnes disparues...mais dans ces deux catégories ils existent bien d'autres spécificités. Pendant 8 ans, l'adjudant a fait équipe avec Jump, un malinois spécialisé en recherche d'armes, munitions et billets de banque. Jump : un sacré flair ! Il y a peu de temps encore, il détenait le record national de la plus grosse saisie de billets, pas moins de 1 340 000 euros ! Certaines interpellations se produisent à des moments inattendus...C'est le cas d'un jeune homme détenteur de cannabis sur lequel le chien de l'adjudant s'est arrêté au cours d'une démonstration dans une galerie marchande. Les horaires de travail varient souvent en fonction des interventions. Une journée sans mission est aux alentours de 8h à 18h avec une pause de deux heures le midi. Cependant le gendarme reste de permanence 24h/24. Des journées peuvent parfois aller de 3h du matin pour un contrôle routier ou une perquisition à 2h du matin la nuit suivante. "Les contraintes sont nombreuses mais ne sont pas un frein quand on exerce un métier passionnant " nous témoigne-t-il. Depuis l'été 2020, Jump a pris sa retraite bien méritée ! Alice Notret
Seconde D
CAP-2B : un projet solidaire
Pour leur CAP employé de commerce multi-spécialités, ils réalisent un chef d’œuvre commun où le sens de la solidarité est mis en avant.
Les élèves de CAP employé de commerce multi-spécialités ont souhaité se mobiliser autour d'un projet solidaire, après avoir échangé ensemble sur ce qui a du sens pour eux. Ils ont convenu que l’humanitaire et l’environnement les réunissaient tous. Ils ont décidé de choisir une association qui correspondent à leur envie.
"L’association Rêves" est une œuvre de bienfaisance nationale reconnue d’utilité publique qui réalise les vœux des enfants et adolescents ( 3 à 18 ans) très gravement malades. Il est essentiel qu'ils puissent s’évader de la maladie en vivant des instants exceptionnels. La réalisation de leur rêve agit ainsi comme une bouffée d'air pur dans un présent difficile, c’est une force pour mieux envisager l’avenir, chaque rêve est unique et correspond au désir personnel de l'enfant.
Les élèves avaient décidé de soutenir le rêve de Louisa, 16 ans, car ils étaient touchés par son rêve de réaliser une mission humanitaire dans un pays lointain. Malheureusement elle ne pourra pas réaliser son rêve car son état de santé s'est dégradé. Alors, ils vont réaliser les rêves d’autres enfants.
Ils ont décidé de vendre des masques en tissus, et l’argent récolté avec ces ventes sera restitué à"l’association Rêves". Les masques sont fabriqués et recyclés par Miss récup, une boutique de Rezé. Les élèves ont choisi les tissus qui évoquent les couleurs de Noël et les masques sont vendus à 5 €, le but de ces élèves est de vendre au moins 1000 masques.
Déjà plus de 400 masques ont été vendus pour le moment. Des dépôts ont été réalisés chez des les commerçants de Rezé comme Colegram et la pharmacie St Paul pendant les vacances de Noël.
La nouvelle collection pour la St Valentin permettra de proposer d’autres produits.
Un masque acheté équivaut à un geste solidaire, alors aidez-nous à réaliser le rêve de ces enfants !
Patricio Freitas
CAP-2B
Les jeunes payent le prix fort !
Tangi a vécu le difficile quotidien d’un étudiant confiné.
Tangi de Parcevaux est étudiant en 1re année à l'Institut Universitaire et Technologique de Poitiers. Il vit en ville, dans un logement CROUS. Depuis mars 2020, Tangi, comme la majorité des étudiants, est contraint de suivre la plupart de ses cours à distance. Il nous raconte son confinement :
Comment vivez-vous ce confinement sur le plan scolaire ?
« Le plus dur est la concentration, car suivre les cours à distance est compliqué, dû aux troubles de concentrations et à l'accumulation de travail. Mais j'y arrive plutôt bien, c'est l'organisation qui est difficile. L'avantage est que je peux avancer à mon rythme. Les exigences des compte-rendus sont moins élevées, je peux m'améliorer et obtenir de bons résultats. Le plus compliqué est de mettre en place des sessions de révisions pour les examens. Il faut parvenir à ne pas décrocher. Pour rester motivé en cours à distance, il faut se fixer un objectif précis et réalisable, y aller par paliers. »
Comment vivez-vous le confinement du point de vue moral et social ?
« Être seul ne me dérange pas spécialement. Néanmoins, c'est compliqué pour beaucoup d'étudiants. Il y a beaucoup de désistements dans notre promo. Les salles de sport étant fermées, je dois m'entraîner chez moi, pour rester en forme. Le pôle universitaire n'est plus accessible, mais grâce au téléphone et aux réseaux sociaux, j'ai la possibilité de garder contact avec mes amis et mes proches. »
Avez-vous des conseils à donner aux étudiants en cette période de crise sanitaire ?
« Essayez de vous "débarrasser" le plus rapidement des devoirs pour éviter d'être surchargé. Ne vous laissez pas vivre en accumulant du travail. Ça ne marche jamais très longtemps ! Le principal est d'anticiper. Restez en contact avec vos amis, c'est primordial. ».
Chloé Bouvet--Choisne Seconde générale D
De janvier à juin...
L'année 2020 débute avec les incendies en Australie qui brûlent 18 millions d'hectares puis avec la mise en quarantaine de Wuhan en Chine. En mars, l'Italie, la France, l'Espagne et d'autres pays décident de se confiner. En avril, le seuil de 100 millions de morts du COVID-19 est dépassé puis en mai, l'Allemagne et la France lèvent le confinement. La mort de George Floyd entraîne des manifestations Black Lives Matter aux États-Unis le 25 mai. Le génocide des Ouïghours est dénoncé par une étude américaine en juin.
Jeanne Desboeuf seconde F
L’année particulière d’une professeure
Sophie Lagarde, professeure de Français au lycée Notre-Dame raconte comment elle a vécu son année 2020 entre confinements et déconfinements.
Avant l'annonce du premier confinement, Sophie Lagarde devait emmener une classe de seconde à Prague, elle regrette : "Tout notre beau projet s'est évanoui !". Ensuite, le confinement ne devait durer qu'un quinzaine de jours, elle a essayé d'en voir le bon côté, elle allait avoir du temps libre, passer plus de temps avec sa famille... " En fait, ça n'a pas vraiment été ça : je me suis retrouvée enfermée dans mon bureau du matin au soir devant l'écran de mon ordinateur à réceptionner, classer corriger les travaux que les élèves m'envoyaient et à leur répondre."
Des visioconférences
La professeure a également commencé les visios sur Teams "D'entendre et de voir les élèves à redonné à mon métier une dimension un peu plus humaine".
Avec le second confinement, elle n'a pas eu vraiment la sensation d'être reconfinée. Elle comprend les difficultés des lycéens "Je sais que c'est difficile de rester concentré sur l'écran, d'entendre correctement le prof, de bien voir le tableau". Pour les enseignants, faire cours devant une moitié de classe est plus confortable. Elle en plaisante "Je rêve du jour où ce nombre d'élèves sera celui des classes entières !".
Selon elle, tout le corps éducatif doit veiller à ce que les jeunes puissent garder un lien avec le lycée, leurs amis et qu'ils continuent de progresser, même si on doit ralentir en cours. Mme. Lagarde confie "Il serait bon aussi que le ministère allège les programmes afin de pouvoir appréhender sereinement les nouvelles notions, quitte à en faire un peu moins".
Optimiste
L'enseignante reste optimiste "Pour les cours, nous allons nous organiser de plus en plus efficacement. Nous avons déjà beaucoup progressé depuis Mars !".
Sophie Lagarde, aussi professeure de théâtre au lycée pointe l'émergence de "nouvelles formes artistiques via Internet" : elle cite en exemple l'auteur et metteur en scène Wajdi Mouawad qui a tenu un journal du confinement sur un site Internet. Il y poste et analyse ses sentiments face à cette expérience qui était alors inédite.
"Cette distance que nous devons tenir et l'impossibilité de nous réunir devant un spectacle attisent aussi notre besoin de culture et nous font mesurer à quel point elle est essentielle à l'épanouissement de chacun".Anne Léandre seconde D
de juillet à décembre
L'été est chamboulé par l'explosion du port de Beyrouth au Liban le 4 août. La rentrée de septembre approche, les élèves sont masqués et un protocole sanitaire renforcé est adopté par les établissements. Octobre débute par la tempête Alex qui fait 8 morts et 11 disparus, l'attentat de Samuel Paty et se termine par le couvre-feu en France. Les élections présidentielles aux États-Unis sont remportées par Joe Biden en novembre et un nouveau confinement est annoncé par le président Macron.
Jeanne Desboeuf seconde F
Le sport confiné, une pratique adaptée
M. Poirier, professeur d'EPS au lycée Notre Dame de Rezé, témoigne de son adaptation sportive pendant les confinements.
Pendant les deux confinements, la pratique sportive en salle a été interdite et celle en plein air fortement restreinte puisque nous n'étions autorisé qu'à courir, et dans un rayon de seulement un kilomètre autour de notre domicile. Il a donc fallu trouver des moyens pour adapter la pratique à ce mode confiné.
M. Poirier, abonné à une salle de fitness, sportif confirmé confiné ne nous dira pas le contraire ! Afin de poursuivre la pratique à la maison, pendant le premier confinement, heureux ont été les sportifs déjà équipés de home-trainer (appareil permettant la pratique du cyclisme) , d'élastiques, d'haltères et autre tapis de fitness. Pour ces chanceux, le sport n'était plus qu'une question d'envie.Pour les autres moins équipés, l'achat de matériel était de mise . En effet, pendant les confinements, notamment celui de mars à mai, nous étions plus ammenés à rester assis devant des écrans ou encore à table : on tombe vite dans une sorte de flemme. Ceci n'était sûrement pas le cas de M. Poirier qui ne tiendrait pas une semaine sans pratique sportive.
Tutos et autres vidéos proposés par les différentes associations sportives ont été utiles pour bon nombre d'entre nous. Certains profs dont M. Poirier ont envoyé ces vidéos aux élèves intéressés. Ces vidéos sont, pour les meilleurs très intéressantes et originales, ce dont nous étions en quête pendant cette période compliquée. Les séances que certains s'organisaient était certes moins intenses mais plus régulières et permettaient un travail complet du corps.
Bien que la pratique en intérieur ait été prohibée, le second confinement était plus simple pour M. Poirier, des petites séances improvisées pendant les heures de cours et le tour était joué ! L'activité sportive est essentielle au bon fonctionnement du corps étant donné que désormais nous le pouvons : Bougeons !
Clément Buord
1ére C
Les attentats ont changé notre quotidien
Depuis le début de l’année 2020, la France doit faire face à une nouvelle vague de terrorisme. Voici le témoignage d’une lycéenne.
Depuis le début de l'année, la France doit faire face à une nouvelle menace terroriste. Si les avis des politiques à propos des attentats sont nombreux qu'en est-il des Français et notamment des plus jeunes bien souvent oubliés lors de ces débats. Voici le ressenti de Margaux 15 ans, élève en seconde générale et européenne. Margaux, dans un premier temps, nous explique ne pas avoir été étonnée à l'annonce des attaques. "C'est devenu tellement courant" dit elle. "J'ai arrêté de chercher un sens : le pourquoi du comment une personne a pu arriver si bas pour commettre ce genre d'atrocités". Elle exprimera également cette peur qu'elle peut ressentir à certains moments : "Même en allant au lycée, il faudrait que je sois prudente. "
Ce sentiment que nous pourrions qualifier "d'injustice", ressenti par cette élève, "est accentué par le manque de respect dont peuvent faire preuve certaines personnes publiques. Quand ils s'expriment, eux ils n'encourent rien. C'est la population qui risque d'être visée. Elle explique également le sentiment "d'inutilité" qu'elle ressent : "En tant que lycéenne je ne peux que relayer des informations à mes camarades ou à mes profs, je ne sais pas comment concrètement agir face à ces menaces, j'aimerais aider autrement que par le partage d'informations".
"On se sent d'autant plus concerné par le fait que ces événements ne se produisent pas seulement en extérieur ou dans les mouvements de foule. En référence au professeur assassiné cet année, beaucoup de professeurs, de porte-parole etc.. se sentent aujourd'hui menacés, voire en danger ! C'est comme si on était obligé de s'autocensurer et qu'à la moindre erreur on pouvait se faire tuer", dira t-elle. Selon Margaux : "Les nouvelles lois vis à vis de la police sont à mon sens vraiment nulles et inutiles. Plus il y a d'attentats plus l'Etat prend des mesures qui privent les gens de leurs libertés".
Mwanza Banze-Fabre
Seconde F
Dual Diploma : « Un argument sur le CV »
Des élèves du lycée prennent des cours en ligne pour passer le High Bac, le bac américain, en même temps que le bac français, à l’aide du cursus du Dual Diploma. Interview d’une d’entre eux, Julie Gadais.
En quoi consiste exactement le Dual Diploma ?
Ce sont des cours en ligne avec des profs américains. On a un ou deux devoirs à rendre par matière et par semaine. Cela représente deux à quatre heure de travail en moyenne par matière chaque semaine, même pendant les vacances, jusqu'en mai.
Pourquoi y participes-tu ?
Cela me permet d'améliorer mon anglais, on découvre beaucoup de vocabulaire spécifique aux matières choisies. C'est également un enrichissement avec beaucoup de matières intéressantes par rapport à la culture américaine. Enfin, avoir le diplôme permet d'avoir un argument de poids sur le CV par rapport au niveau d'anglais.
Quels cours as-tu pris ?
Il faut passer un test d'entrée en première ou en seconde, qui détermine le niveau des cours d'anglais de la première année. On doit également choisir un cours à partir de la seconde. J'ai choisi Global Studies, qui ressemble beaucoup à de la sociologie. Depuis le début de l'année, on a étudié les médias de masse et la pauvreté.
Projettes-tu de travailler aux États-Unis plus tard ?
Non, je projette de faire mes études et de commencer à travailler en France. J'y travaillerai peut-être plus tard, mais ce n'est pas la raison principale pour laquelle je fais le double diplôme.
Aedan Le Guen
Seconde F
Karla : une passion pour la France
Karla Schmid, jeune allemande de 18 ans, est arrivée en France le 1er septembre pour être assistante au lycée pendant une année scolaire.
Elle s’appelle Karla Schmid, elle a 18 ans et est née le 12 mai 2002 à Biberach en Allemagne. Elle a deux frères plus âgés, Gakob, 25 ans, professeur de sport et de mathématiques, et Léopold, 22 ans, qui étudie l’ingénierie. Personne ne parle vraiment français dans sa famille proche. Cependant une tante et une cousine de Karla vivent à Nice, ce qui lui a permis d’effectuer deux voyages en France pendant ses vacances, à 16 et 17 ans, pendant une semaine à chaque fois. C’est pendant ces voyages qu’elle a développé sa passion pour la France.
L’objectif de Karla après le bac : séjourner à l’étranger. En même temps que son intérêt pour la France lui est venue l’envie de voyager dans un pays francophone. Elle envisage la Réunion, le Maroc, mais opte finalement pour la France. La principale raison de ce choix est que partir en France lui permet aussi d’expérimenter le travail de professeur, une orientation qui l’intéresse depuis toute petite.
Pour mettre à exécution son projet, après avoir obtenu son bac, elle se tourne vers l’OFAJ (Office Franco-Allemande de la Jeunesse) qui propose de faire un séjour en France pendant une année scolaire complète dans le cadre d’un service civique.
Le volontariat commence le 1er Septembre 2020, le départ est difficile et se fait avec beaucoup d’appréhension. C’est évidemment la première fois pour Karla qu’elle « déménage » dans un pays étranger. Cependant ce jour là elle ne prend pas le train pour aller directement en France, mais se rend à Cologne pour effectuer un séminaire d’une semaine avec d’autres jeunes Français et Allemands qui participent au même programme. Les jeunes sont tous très différents mais aussi assez ouverts, tolérants, courageux et curieux pour être capables de séjourner seuls à l’étranger.
L’accueil en France se passe dans les meilleures conditions. Karla a posté une annonce et des familles candidates ont été sélectionnées par la tutrice de Karla, Mme Chapple (professeure d’anglais au lycée Notre-Dame ). Deux familles d’accueil ont postulé pour la recevoir, lui permettant ainsi de planifier une partie de son séjour dans chaque famille. Pour l'instant Karla n'a vécu que dans une seule des deux.« J’ai vraiment eu de la chance, ils sont devenus comme une deuxième famille pour moi » me raconte-t-elle. Bien sûr elle garde aussi contact avec l’Allemagne : « Je téléphone beaucoup à ma famille, mes frères et aussi mes amis et ça m’aide beaucoup ». En cas de problèmes, la famille d'accueil et les encadrants du lycée sont aussi là pour l'aider.
Roxane Naour
seconde D
Le quotidien d'une Française à Dubaï
On a tendance à penser que la vie à Dubaï est paradisiaque : Dorcia, 32 ans et general manager à Abercrombie Hollister nous éclaire sur ce sujet.
Quelles mesures ont été mises en place pendant le confinement ?
Le port du masque est obligatoire et la distanciation sociale de 2 mètres est vivement encouragée.
Il y a des messages publicitaires pour sensibiliser les gens. Partout dans les centres commerciaux, restaurants et magasins il y a du personnel qui veille à ce que tout le monde respecte les gestes barrières.
Comment décrirais-tu Dubaï ?
Cosmopolite et vivant.
Y a-t-il beaucoup d'activités à faire hors confinement ?
Oui, énormément : plage, désert, ski, musées, cinéma...
Comment sont les gens
Ils sont très ouverts et heureux d'aider.
Quel est l'endroit que tu préfères à Dubaï ?
Dubai Marina. C'est un quartier résidentiel très vivant avec une longue promenade et des restaurants. Sur la promenade on croise des familles, des sportifs, des touristes... On peut aussi faire une promenade en bateau. Avant de venir à Dubaï, tu vivais à Koweït.
La vie est-elle plus chère à Dubaï ? Quelles sont les différences ?
Dubai est très touristique, il y a beaucoup d'activités et de choix donc il faut prévoir le budget pour.
Et quelles sont les différences entre la France et Dubaï ?
Il fait beau tous les jours et on peut aller à la plage une grande partie de l'année.
Conseillerais-tu à d'autres Français d'y aller en vacances, voire même d'y vivre ?
Oui, si tu souhaites découvrir un nouveau mode de vie. Et puis Paris est à 6/7h de vol.
Y a-t-il beaucoup de Français à Dubaï ?
Oui, je croise beaucoup d'expatriés et touristes français tous les jours.
Hermine de Parcevaux
Seconde D
Une voix exceptionnelle à 26 ans
Dimash est un chanteur kazakhstanais hors du commun.
Dimash Kudaibergen est capable de chanter sur 6 octaves et 5 demi-tons. Baigné dans le monde musical depuis sa naissance, il a toujours suivi sa mère chanteuse lyrique et son père musicien et compositeur en tournée ou en interview. Dimash a toujours voulu être sur scène pour communiquer sa musique. Repéré dès l'âge de 5 ans par un professeur de collège, il découvre qu'il a l'oreille absolue. Il apprendra le chant lyrique et le piano jusqu'à ses 16 ans.
Ses premiers pas sur scène
En 2017, Dimash est repéré par la délégation chinoise en visite au Kazakhstan et invité à concourir dans une émission télévisée en Chine normalement réservée aux professionnels autochtones. Sa première prestation en français, dans une langue qu'il ne parle pas, lui permettra de devenir célèbre en Chine puis d'étendre sa voix tout autour du globe. Multicarte, il devient mannequin et chanteur tout en continuant ses études en Chine et au Kazakhstan pour obtenir un master en musicologie. Il obtient la meilleure note et continue actuellement en doctorat.
Une belle réussite
Son premier album chinois devient disque de platine (1 million de ventes) en seulement 37 secondes ! Il a fait de nombreux concerts en Angleterre, Russie ou Chine. Le plus grand fût en décembre 2019 à New York où il chanta devant 19 000 spectateurs de 54 pays. Il dit y avoir réalisé son rêve, voir des milliers de gens chanter une chanson kazakhe.
Son engagement solidaire
Dimash est un homme gentil qui a le cœur sur la main, il a notamment fait un don de 5 tonnes de produits alimentaires pendant la première vague de pandémie. Il a également été nommé ambassadeur mondial pour les associations "Food is love" et C.U.R.E en 2020. Ces associations américaines fournissent de la nourriture et des équipements médicaux aux pays dans le besoin.
Sarah Dubois
1ère F
