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Victime de harcèlement
P. 4
En milieu scolaire, de simples moqueries peuvent entraîner un mal-être profond.


Galerie d'arts au lycée
P. 12
Léa Henry, jeune artiste, expose depuis plusieurs mois au sein du lycée Notre-Dame.


Dans les pas de V. Woolf
P. 13
Katel, élève de première dans le "Top dix" d'un concours de roman anglais.


Lycéens journalistes
P. 3
Interview d'Edouard Maret, animateur du journal des lycées à Ouest-France.


Lycéens engagés pour l’écologie
P. 6 et 7
Vingt-sept élèves du lycée Notre-Dame se sont engagés dans des actions en faveur de l’environnement. Le mercredi 10 février, les éco-délégués se sont retrouvés pour la deuxième fois avec des idées pour rendre le lycée plus vert.



N° 27 - Avril 2021 | www.notre-dame-reze.fr |
Vive le Carême !
Ce numéro nous aidera en ce temps de Carême à réfléchir sur la crise sanitaire que nous traversons et sur la manière avec laquelle nous traitons notre planète et les hommes qui y vivent.
Le Pape François nous invite à dire que tout est lié, la préservation de notre planète, sa diversité, celle de l’homme.
Au lycée, les éco-délégués contribuent à cette prise de conscience. Le groupe scolaire vient d’être labellisé par Eglise Verte en récompense de nos efforts depuis plusieurs mois et nous devons les amplifier. Le jardin de l’école Saint Paul est un témoin vivant de cet engagement.
Préservation de l’homme et du savoir vivre ensemble par la lutte contre le harcèlement mais aussi par le salut de sa créativité et de son intelligence dans la course aux vaccins, l’homme a les ressources nécessaires pour réagir et bâtir son avenir. Cette espérance, vous la construisez au lycée et vous la vivrez demain.
Ce monde est un monde de relation comme le prouve la covid 19. Durant son voyage en Irak, le Pape François s’est annoncé comme un pèlerin de la paix pour faire taire les armes.
Notre monde nous devons le conserver ouvert aux voyages, à la culture.
La première promotion du lycée général a 30 ans. Elle devait être bien loin de toutes ces préoccupations. Ils approchent, ces anciens lycéens, de la cinquantaine. Pour autant, ils ont vécu les élans des bâtisseurs avec de jeunes enseignants dont certains approchent de la retraite.
Je remercie toute la rédaction pour ce journal qui sortira en avril, bien après le Carême et la fête de Pâques. Que le message pascal de la résurrection du Christ nous aide à construire un monde plus beau et attentif à la terre et à ceux qui y vivent.
Comme le dit Saint François d’Assise dans son Cantique des créatures : « Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures ».
Je vous souhaite une bonne lecture.
Yann Léandre
Chef d’établissement



1991 : Première promo du bac général
Au lycée professionnel se préparait le bac général. Rue Gendron le lycée se bâtissait.
La rentrée 1988-89 au 50 rue Jean Jaurès, s'annonce bien !
M. Toumoulin, alors jeune directeur, acueille, avec l'ouverture de l'enseignement général,70 élèves de seconde de détermination.
Le lycée Notre-Dame compte déjà 350 élèves préparant le CAP employé des services administratif et commercial et plusieurs BEP professionnels (vente, compta secrétariat).
Rentrée 1990
Dans ces mêmes murs, trois ans plus tard en septembre 1990, le nombre d'élèves s'est multiplié et approche de 600 (deux nouveaux bacs professionnels et trois classes de terminales générales) avec une première promotion de quarante quatre élèves de terminale A2,B (littéraire et économique), C (physique) et D (biologie).
Les élèves se partagent le lycée dans une ambiance joyeuse et sympathique.
Vie au lycée
Bien différente d'aujourd'hui, la cour est plus petite, sans passerelle avec à l'entrée un jardinet, une table et des bancs extérieurs et plus loin, un énorme carport où vélos et cyclomoteurs trouvent une place pour la journée. La place devenant tellement exigüe avec l'augmentation du nombre d'élèves, que la Conseillère principale d'éducation de l'époque, Mme Kulinsky, accepte que les lycéens puissent rester dans leur classe aérée pendant les récréations. Sur la cour, des pains au chocolat sont proposés à la récréation par les "ventes" dont la recette d'année leur permettra de réaliser un voyage et d'aider un orphelinat de l'Ile Maurice.
Nouveau lycée
Le nouveau bâtiment attendu par les élèves d'enseignement général n'est pas encore construit.
Une entreprise, rue Gendron, a fait l'objet d'un achat et d'une démolition. Des plans ont été réalisés mais il faudra encore attendre la rentrée 91 pour pouvoir y entrer. C'est donc au lycée professionnel avec 35 nouveaux professeurs, dont certaines nouvelles matières(scientifiques, langues) que les élèves préparent leur baccalauréat.
A suivre...
Servane Aubry
Enseignante documentaliste


Quand les lycéens deviennent journalistes...
L'association pour le développement du Journal Des Lycées (JDL) est une association créée par Ouest-France. Elle permet depuis quinze ans aux lycéens qui le souhaitent de créer leur propre journal, tout en étant accompagnés par un journaliste professionnel, comme c’est les cas à Notre-Dame avec le journal Chahut-bahuts. Interview d’Édouard Maret, animateur du JDL à Ouest-France.
Quels sont les objectifs du Journal des Lycées ?
Le but du Journal des Lycées est d'éduquer les jeunes aux médias et à l'information et de faire en sorte que les jeunes trouvent le goût à la lecture d'un journal (le leur) et peut-être plus tard à la lecture d'autres journaux.
Je résume souvent tout ceci en cette phrase : « Mon souci est que nous arrivions à faire en sorte que vous citoyens-lecteurs, vous deveniez un jour des lecteurs-citoyens, capables de dire à un journaliste que vous n'avez pas trouvé d'informations solides dans son article, que vous ne soyez pas dupe par rapport aux fake news qui circulent. »
Combien d'établissements font partie du JDL ?
Il y a environ une trentaine de lycées et autant de maisons familiales rurales, des associations scolaires qui cherchent à former et à éduquer des jeunes et des adultes, et à faciliter leur insertion sociale et professionnelle, qui font partie du Journal des Lycées.
Toutefois, ce n'est pas pour autant qu'il y 60 journaux qui paraissent.
En effet, les maisons familiales rurales se regroupent souvent par département pour publier un journal.
Qui sont les journalistes qui viennent en soutien ?
Il y a trois catégories de journalistes qui viennent en soutien. La majorité sont des journalistes retraités, ce sont d'ailleurs eux qui ont en quelque sorte "fondé" le Journal des Lycées.
Ensuite, il y a des journalistes pigistes, des journalistes qui ne sont pas salariés à temps plein d'un journal mais qui sont payés en fonction de ce qu'ils écrivent.
Enfin, il y a très peu de journalistes encore en activité.
Qu'est ce qui change par rapport à un journal professionnel ?
La seule différence entre un journal de lycéens créé dans le cadre du Journal des Lycées et un journal professionnel est que ce sont des lycéens qui écrivent les articles.
Tout le reste fonctionne comme si c'était un journal professionnel.
Quels sont les évolutions futures possibles du Journal des Lycées ?
Un podcast est expérimenté en partenariat avec la radio Hit West avec un établissement nantais.
Si c'est une réussite, il est possible que cela soit ouvert à des lycéens d'autres lycées.
Enfin, il y aurait possibilité de construire un escape game, où il faudrait finir un article de presse en une heure, tout en vérifiant ses sources.
Aedan Le Guen
Seconde F




Les LGBT+ soutenus par des associations
Des associations sont créées afin d'aider la communauté LGBT+ à faire face aux discriminations faites à leur encontre.
De nos jours, nous entendons de plus en plus parler des LGBT+ ou LGBTQIA+ . Les LGBT+ concernent les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transgenres et le + signifie « tous les autres » comme les pansexuels, les asexuels, les queer, les non-binaires et bien d'autres encore... En quelques mots, les gays et les lesbiennes sont homosexuels et les bisexuels aiment à la fois les hommes et les femmes.
Une personne transgenre a le sentiment de ne pas appartenir à son sexe biologique, mais au sexe opposé et les pansexuels sont attirés sentimentalement ou sexuellement sans préférences par rapport au genre et au sexe de la personne.
Grâce à l'évolution des mentalités, les LGBT+ s’assument de plus en plus et se dévoilent au grand jour. Aujourd’hui, nombreuses sont les célébrités qui se déclarent LGBT+, comme par exemple Ariana Grande, Billie Eilish, Lil Peep, Elliot Page, etc…
De ce fait, des associations se créent afin de permettre aux LGBT+ d’avoir un lieu d’accueil pour répondre aux besoins de dialogues, d’informations ou de vie culturelle. En effet, certaines familles n’acceptent pas l’orientation sexuelle ou le genre désiré de leur enfant et décident de les chasser de leur foyer. L’objectif des associations est de rassurer les personnes en questionnement, de rompre leur isolement dans un lieu bienveillant et en sécurité.
Infos pratiques
À Nantes, on peut s'adresser à différente associations : Trans Inter Action, Contact 44 (réseau national), l’APGL (association de parents), le Nosig (Centre Gay et Lesbien de Nantes).
Jeanne Desboeuf
Seconde F


Harcèlement : « Et si j’en parlais ! »
Comment de simples moqueries peuvent-elles mener à un tel effondrement ? Témoignage.
Aussi loin que je me rappelle, je n'ai jamais été la personne appréciée de tous, je ne suis pas une "meneuse de groupe". J'ai grandi dans une petite école à Nantes. Là-bas, durant toute ma scolarité, je n'ai jamais vraiment ressenti le sentiment d'être harcelée, je trouvais même ça plutôt normal. Il m'arrivait fréquemment d'avoir des remarques des parents des autres élèves, des surveillantes mais principalement des élèves. Je ne me suis jamais plainte avant ma 5e. J'avais déjà vaguement parlé de ces filles qui m'embêtaient, de cette surveillante qui faisait assez facilement des remarques sur le physique ou de la mère qui avait l'habitude de me parler sèchement quand je lui demandais des nouvelles de mon amie. J'avais cette impression que le monde m'en voulait bien que j'en ignorais totalement la cause. A 12 ans j'ai commencé à développer une phobie scolaire. Même si depuis un an, je n'avais pas été harcelée, pour moi, la communication avec les autres était devenue impossible. Je rasais les murs et baissais constamment la tête pour éviter le regards. A 13 ans j'ai développé une anorexie mentale et la même année ma maman développe un second cancer. Je continue à jouer de malchance, à ce moment là je me déteste plus que tout, je n'aime rien, ma couleur de peau me dégoûte, mes cheveux frisés mes répugnent, mon poids devient un ennemi. Je suis hospitalisée en janvier 2019 j'ai alors 14 ans, je ne pèse plus que 45 kilos, je suis atteinte d'une sévère dépression. Je me mutile, c'est le début de 2 longues années d'allers-retours à l'hôpital, de conflits avec mes parents, mais surtout d'angoisse. J'ai peur des autres, de leurs jugements sur ma personnalité, sur mon physique, j'ai l'impression que chaque erreur que je pourrais faire serait un prétexte aux insultes et à la haine. 2020, pandémie, école à la maison etc... D'une bonne élève qui arrive facilement à décrocher des 17/20 et qui adore étudier, je passe à une adolescente perdue qui s'en sort à peine avec des 13, même dans des matières où j'excelle. J'angoisse de plus en plus, je ne supporte plus le moindre contact physique. Le moindre câlin ou autres marques d'affection me répugnent et me font peur. Je suis constamment sous l'effet des médicaments qui m'empêchent simplement de penser. Je ne serai probablement jamais totalement guérie. Je pense que l'on vit avec la maladie, une bonne partie si ce n'est toute sa vie. J'aime penser qu'aujourd'hui les choses changent, on reprend les enfants quand ils font des remarques trop déplacées, non pas en les grondant mais en leurs apprenant les mots et leurs significations. J'aimerais dire à mon moi futur, à moi dans 5 ou 10 ans : "J'espère que tu es heureuse, que tu voyages, que tu apprends et que découvres de nouvelles choses. J'espère que tu vas mieux, je t'aime".
Mwanza Banze-Fabre Seconde F


Mme Cultien : compta et maths
Béatrice Cultien a commencé à enseigner en 1982 au lycée Saint-Thomas d'Aquin à Ancenis avant d'arriver au lycée professionnel Notre-Dame en 1989.
Le lycée professionnel accueillait des élèves du CAP au Bac Pro, mais aussi des classes de lycée général. "Nous avons vécu une vraie séparation lorsqu'elles ont été déménagées. Plus tard, nous avons assisté à la rénovation des locaux, la création de nouvelles classes. Il y a aujourd'hui moins d’élèves qu’à une époque, les classes sont moins chargées mais pas forcément plus simples à gérer. Au début les élèves étaient très scolaires, mais avec l'évolution de la société, les élèves ont changé. Au début nous n'avions pas d’informatique, nous avons connu les premiers ordinateurs. L'évolution numérique avec ses outils facilitent l’enseignement mais ils ont aussi leurs inconvénients.
Je suis contente et à la fois un peu triste de quitter ce lycée, parce qu'il est temps de s’arrêter, mine de rien ! D'autre part, je laisse une partie de moi après 32 ans de service, 3 directeurs, 3 adjoints des nouveaux collègues et de nombreux visages. J'ai pourtant toujours la même motivation pour l'enseignement, mais l'énergie diminue et le physique dit stop !"
Sarah Dubois Première F


Mme Le Mer : élève devenue prof
Mme Le Mer, professeure de physique-chime au lycée général a fait partie de la première promo du lycée général, elle a eu son bac il y a 30 ans.
Que pensiez vous du lycée en tant qu'élève ?
J'y étais très l'aise, j'étais la seule fille de classe terminale C. Tout le monde se connaissait et les locaux étaient partagés avec ceux du lycée pro.
Ça n'a plus rien à voir aujourd'hui, le lycée a changé de lieu. Il n'y avait pas d'informatique, on faisait tout sur papier. Et avant, il n'y avait qu'un seul professeur par matière !
Pourquoi êtes vous venue travailler ici ?
On ne choisit pas ses affectations, avant d'être ici j'ai été dans plusieurs établissements qui ne m'engageaient que pour un an. Le lycée Notre-Dame grandissait et était à la recherche de nouveaux professeurs. Je suis venue enseigner ici et je ne l'ai plus quitté.
Que pensez vous de l'évolution du lycée ?
J'ai grandi avec le lycée et vu la "révolution du numérique" qu'il y a eu. Les élèves sont différents mais toujours attachants. C'est un lycée où on se sent bien tant en tant qu'enseignant qu'en tant qu'élève.Sarah Dubois
Première F


Mme Trémoureux : SES et droit
En 1988-1989 elle arrive à Notre-Dame en tant que professeure de SES, avec la création de la filière B (ancienne économique et sociale) : " Hébergés dans un même lieu, les lycées général et professionnel constituaient une structure familiale. Au début on se connaissait tous ! On savait le prénom des élèves même de ceux qu’on n’avait pas !" Devenu plus important dès la première année, le lycée général a vu tout changer, après son déménagement sur le nouveau site ! « De deux classes de seconde au lycée professionnel on est vite passé à huit au lycée général, avec plus de profs et beaucoup plus d’élèves... Seule au lycée général, j’ai vite eu plusieurs collègues ».
Prof, c’est un métier qu’elle a aimé, sans regretter son admissibilité au concours de la magistrature. Pendant plusieurs années, elle avait aussi un travail de journaliste. Enseigner a été agréable : « J’ai même eu les enfants de certains de mes premiers élèves ! . Le lycée a bien agrandi, les élèves ont changé sans être, ni moins bien ni mieux, juste différents : moins studieux mais plus autonomes. Je suis contente de partir en retraite. Il y a un temps pour tout ! Après l’amour du métier, le besoin de stopper est là. Savoir s’arrêter c'est laisser la place aux jeunes pour faire d’autres choses…
Sarah Dubois
Première F


M. Chicaud : profiter de sa famille
Arrivé comme professeur de mathématiques au lycée général en 1989, M. Chicaud prendra sa retraite le 1er octobre.
Il garde du lycée une impression de travail très agréable, il y a vécu de très bonnes années. M. Chicaud a aimé les échanges qu'il a pu avoir avec tous les élèves, malgré quelques classes difficiles, il retient le positif de ses 31 années au lycée Notre-Dame. Il voit l'enseignement comme une façon d'aider les autres. Mais trouve que malgré tout cette année est plus compliquée à cause du port du masque, il ne peut pas voir les visages des élèves, leurs expressions et trouve ça dommage de vivre sa dernière année d'enseignement de cette manière.
Étant arrivé un an après l'ouverture du lycée général, M. Chicaud a connu la première promotion du lycée. Il décrit cette période d'enseignement comme très confortable car les classes étaient petites. Il avait deux classes, une de 7 élèves et l'autre de 14.
M. Chicaud a beaucoup de bons souvenirs mais est néanmoins heureux de partir pour pouvoir se concentrer un peu plus sur sa famille et peut-être s'engager dans certaines actions de solidarité. Il ne restera sans doute pas à rien faire !
Sarah Dubois
Première F
Les Terminales s'engagent pour la nature
La classe de Terminale C, en collaboration avec l'association PickUp Plastics, a réalisé une Clean Walk à Rezé.
La Clean Walk a eu lieu dans l'après-midi du jeudi 18 février. Alva, l'éco déléguée de la terminale C, raconte :
"Dans un premier temps, moi-même et la seconde éco déléguée avons eu l’idée de ce clean walk suite à une vidéo d’un ramassage de déchets dans Paris. Nous avions trouvé l’idée géniale et nous avons alors décidé de proposer ce projet à notre classe, celle-ci a immédiatement été très réceptive à l’idée de réaliser cette action à notre échelle, à Rezé, dans la ville de notre établissement. Dans un second temps, il a été question de savoir si nous devions réaliser ce ramassage seul ou avec une association. Après des recherches sur le net nous avons trouvé l’association PickUp Plastics qui propose de nombreux ramassages dans la région et qui prête son matériel. Suite à plusieurs échanges avec l’association nous nous sommes mis d’accord sur une date, c’était alors le début d’une belle collaboration ! Nous avons également réalisé des t-shirts avec le logo de notre classe, et nous avons pris contact avec une entreprise du Maine-et-Loire qui a réalisé des impressions sur t-shirts, il était primordial pour nous de faire marcher une entreprise française durant cette période très compliquée de pandémie. À l’avant de nos t-shirts on y retrouve notre logo et à l’arrière le logo de l’association, cela permettait sur les photos de bien marquer la collaboration. De plus, il a fallu organiser la récupération du matériel avec l’association, vérifier que le lycée était d’accord et trouver les professeurs qui allaient nous accompagner. Et enfin, nous mettre en relation avec la presse afin d’avoir de la visibilité pour sensibiliser les gens au maximum sur le fait qu’un geste simple comme le ramassage de déchets contribue à protéger notre belle planète."
Hermine de Parcevaux
& Roxane Naour
Seconde D


Cap and bio : une expérience unique !
Les 1CAP-B du lycée professionnel Notre-Dame ont fondé l’entreprise « Cap and bio » dans le but de vendre des produits bio et d’acquérir de l’expérience.
La classe de Mme Lehy organise des ventes de pommes et de poires bio. Les fruits sont achetés en vrac à leur fournisseur Les Côteaux nantais. À Noël, ils ont composé deux paniers gourmands différents avec des toasts, des meringues...
Chaque élève est dans un groupe auquel est attribué une mission : mettre les produits en sachets, livrer les produits... Les groupes tournent pour que chacun puisse expérimenter un rôle différent. Ils ne se voient pourtant « pas du tout ! » dans le commerce.
Les élèves choisissent les variétés de pommes qu’ils veulent vendre (parmi environ 10-15 variétés). Marina explique « On choisi nos pommes et nos poires puis on commande et on demande à nos familles combien de fruits ils veulent ». Les élèves font à la fois les bons de commande et les demandes au fournisseur. Selon leur professeure « ils ne se mettent pas assez en valeur, c’est vraiment un énorme travail à accomplir ». Sur la première commande de produits, ils se sont fait une vingtaine d’euros.
Les élèves aimeraient bien aller à Paris visiter la Tour Eiffel, voir les Champs-Élysées, et « faire les magasins » s’accordent-ils tous. « Ce serait bien d’aller au Futuroscope mais avec 20 euros... ». Il y a deux ans, l’ancienne classe de CAP a fait un don à l’Ehpad de Pirmil.
Comment acheter ?
Les personnes qui veulent acheter doivent s’adresser au mail du magasin : capandbio@notre-dame-reze.fr. Le kilo se vend à 3 euros en espèces que ce soit pommes ou poires. Le paiement est à la commande. Les parents intéressés doivent déposer argent et bon de commande dans une enveloppe à l’accueil du lycée professionnel.
Anne Léandre Seconde D


Noah : « Sensibiliser un maximum de personnes »
Pourquoi pourquoi as-tu choisi de devenir éco-délégué ?
J’ai choisi d’être éco-délégué car l’écologie est importante, c’est notre avenir qui se joue.
Présente un projet que vous avez ou voudriez mettre en place ?
Pour moi il est important de prévenir les citoyens car ce sont eux qui changeront la donne. C'est pour ça que les campagnes de prévention sont importantes. Mon projet est donc de sensibiliser un maximum de personne.
Roxane Naour
Seconde D
Clervie : « Mener des actions concrètes »
Pourquoi as-tu choisi de devenir éco-délégué ?
Je voulais pouvoir faire des actions concrètes avec le lycée et ma classe pour protéger la planète.
Présente un projet que vous avez ou voudriez mettre en place ?
Avec les éco-délégués, nous souhaiterions mettre en place des ruches dans l’arrière-cour, avec l'aide d'un apiculteur professionnel pour le gérer bien sûr. Nous voudrions aussi installer des parterres de fleurs, voire même un mur végétal.
Roxane Naour
Seconde D
Anne : « Rendre le monde plus vert »
Pourquoi as-tu choisi de devenir éco-délégué ?
La problématique de l'écologie est pour moi l'une des plus importantes de notre époque et pourtant elle trop souvent traitée en second plan. En m'engageant en tant qu'éco-délégué, je souhaitais avant tout faire bouger les choses au maximum, aider à mettre en place des projets qui resteront et apporter ma pierre à l'édifice qui est, certes, énorme, mais pas si difficile à bâtir. Il va sans dire que les conséquences de certaines de nos actions sur la nature mais surtout sur beaucoup de populations plus dépendantes de celle-ci que nous le sommes, m'alarment.
Je suis sensibilisée depuis toute petite à l'écologie et, en bonne Française, me plains souvent des mégots jetés dans la nature, du fait que certains utilisent l'avion pour aller à Lyon, des centaines de bouteilles en plastique données chaque midi dans le gymnase, des milliers de tonnes de vêtements jetés chaque année... Je m'arrête ici, vous avez compris l'idée. Quand on nous a proposé d'élire un éco-délégué dans la classe, j'avais une amie qui était très motivée alors je ne me suis pas présentée. Et puis finalement j'ai demandé la permission à ma prof principale de venir aussi aux réunions. En y réfléchissant, je pense que les éco-délégués ne sont pas des "justiciers" qui seraient les seuls écolos des classes ou du moins les seuls à essayer de changer les choses, mais plutôt des porte-parole des idées de toute la classe.
Je me plains beaucoup de la pollution, donc, mais lorsque ma pote m'a incitée à venir à la réunion, je me suis dit que peut-être qu'au lieu de simplement me plaindre simplement, sans rien changer au lycée, je pouvais venir avec mes idées pour aider à rendre le monde (il faut voir loin !) un peu plus vert.
Présente nous un projet que vous avez ou voudriez mettre en place ?
Avec notre classe, on est en train d'organiser une clean walk dans Rezé. Pour ceux qui ne connaissent pas : le but est de se promener et de récupérer les déchets trouvés par terre sur le chemin pour nettoyer la ville. Ça évite que les déchets se retrouvent n'importe où, ça aide les services de propreté de la ville et c'est un moment sympa à vivre avec la classe. L'idée ne vient pas de nous, ce sont les Terminales C qui en ont les premiers organisé une. Ce qui serait génial, c'est que d'autres classes s'y mettent aussi, une fois, pourquoi pas deux, voire trois ! On peut aussi imaginer faire une sortie en fin d'année à la mer par exemple (en y allant en train, bien sûr !) pour nettoyer les plages...
Roxane Naour Seconde D
Sur les traces de Raspoutine
En Octobre 2019, des premières de Notre-Dame et des troisièmes du collège Saint-Paul sont partis 5 jours à Saint-Pétersbourg, seconde plus grande ville de Russie.
Le jour du départ, après un rendez-vous à 4h 30 à Nantes. C'est le premier pas vers la Russie pour les collégiens et les lycéens inscrits au voyage, direction Amsterdam pour une escale de 8h avant de réembarquer pour Saint-Pétersbourg, seconde plus grande ville du plus grand pays du monde.
Nous avons retrouvé notre guide dans le hall de l'aéroport avant d'aller à l'hôtel et d'envoyer notre premier message audio à nos parents restés en France pour confirmer notre arrivée.
Le lendemain, mercredi 16 octobre, nous avons fait un tour de la ville en car puis nous sommes allés visiter le Palais Youssoupov où s'est joué l'attentat de Raspoutine en 1916. L'après-midi, nous avons fait une excursion au palais Catherine, lieu de résidence d'été de plusieurs impératrices de Russie. Le jeudi, nous avons visité le musée de l'Ermitage et avons monté la colonnade de la cathédrale Saint-Isaac pour contempler la ville avant de découvrir les appartements du fameux écrivain Fiodor Dostoïevski. Le dernier jour sur place, vendredi 18 octobre, nous nous sommes retrouvés une ultime fois dans un palais, le Grand Palais de Peterhof qui était une résidence des tsars jusqu'à la révolution en 1917, aussi connu comme le "Versailles Russe" et donc un incontournable si vous êtes en visite à Saint-Pétersboug !
Un an et demi après
C'était un voyage marquant auquel je pense encore. J'ai même essayé d'approfondir mon niveau en russe après le voyage ! Je suis heureuse d'avoir pu le faire avant d'être confinée.
Info pratique
Pas besoin de bases en Russe avant de s'inscrire au voyage même s'il a fallu prendre des cours au collège avant le départ.
Anne Léandre Seconde D


Le covid dans l’air, les avions à terre
Qui n'a pas rêvé de faire le tour du monde comme Phileas Fogg ...?
Partir à la découverte du monde qui nous entoure en allant au-delà des frontières ou simplement autour de chez soi, le voyage élargit les horizons en bannissant les stéréotypes. Nous voyageons à la rencontre d'une nouvelle culture, de nouveaux lieux, de nouvelles personnes ou encore pour s'évader, pour extérioriser la pression professionnelle ou scolaire. A travers ces rencontres, le voyageur apprend souvent une nouvelle langue, s'adapte à son nouvel environnement et dépasse ses peurs en s'ouvrant au monde et en créant de véritables liens d'amitié. Par ailleurs, le voyage contribue à développer une économie locale pour aider à faire émerger des pays en difficultés. Mais le tourisme de masse peut nuire aux coutumes locales et à la biodiversité locale. Pour ne pas conduire à une pollution excessive et ainsi participer au réchauffement climatique, il faut privilégier dans la mesure du possible des transports écologiques. Le rôle de l'école Au travers de nombreuses actions, l'école permet à de nombreux élèves de voyager en France ou à l’étranger. Parmi les élèves interrogés, certains ont visité la côte atlantique, d’autres ont pu partir en Angleterre ou encore en Italie. Ces expéditions ont permis à chacun d’eux de vivre des moments riches en émotion : découverte de paysages inconnus et de monuments historiques, rencontre de nouvelles personnes avec des cultures différentes, mais aussi et surtout resserrement des liens qui les unissent aux autres élèves de leur classe. Par ailleurs, voyager leur a permis de développer leur autonomie en apprenant à se repérer dans une terre inconnue.
Mais ne l’oublions pas, tous ces voyages « scolaires » ne seraient pas possibles sans l’investissement des professeurs. A Notre-Dame, les professeurs de langue proposent des voyages allant des États-Unis à la Chine. Voilà sept ans que Mme Frémont, professeure d’allemand, a emmené ses élèves à Budapest dans le cadre d’un échange. La correspondance entre deux établissements permet aux élèves de dépasser leurs peurs, de s’immerger pleinement dans la culture locale des habitants en partageant leur vie quotidienne. Échanger dans la langue du partenaire, se faire comprendre, permet de donner un sens à l’apprentissage d’une langue. L’échange international permet aux élèves tout comme aux professeurs de nouer des liens d’amitié avec les natifs de la région visitée. Les élèves s’ouvrent à une nouvelle culture, les professeurs s’enrichissent dans une autre manière d’enseigner ; dans les deux cas le maître mot, c’est le partage.
Voyages supprimés Tous les élèves et professeurs interrogés ont exprimé un sentiment de frustration. En effet, certains n’ont pas pu revoir leurs correspondants étrangers après les avoir accueillis en 4ème, sentiment de déception aussi ressenti par les accueillants qui avaient hâte de partager leur manière de vivre bien différente. D’autres ont vu leur rêve de partir à Miami ou encore au Japon s’envoler… Il y a néanmoins du positif dans tout cela, nous avons pu nous recentrer sur la découverte de notre propre pays, de notre propre région ou encore même de notre propre ville ! Parfois on peut voyager à proximité de chez soi et découvrir des paysages surprenants et inattendus. Alice Notret Seconde D
États-Unis : La guerre des septuagénaires
Élections présidentielles de 2020, Joe Biden adversaire de Donald Trump, une troisième expérience gagnante pour un changement de la société américaine.
Le 25 avril 2019, Joe Biden annonce sa candidature à l'élection présidentielle américaine de 2020. C'est alors sa troisième campagne présidentielle, les dernières étant celles de 1988 et de 2008.
Le face à face
Donald Trump et Joe Biden ce sont affrontés le 29 septembre à Cleveland dans l'Ohio et ont évoqué le Coronavirus, les taxes et l'Obamacare en s'interrompant mutuellement.
Le journaliste Chris Wallace de Fox News a par ailleurs témoigné avoir eu du mal à arbitrer les échanges entre les deux hommes tellement le débat était houleux.
Racisme et xénophobie
À plusieurs reprises Joe Biden a reproché à Trump son racisme et sa xénophobie. En effet l’homme de 74 ans avait fermé les frontières du pays pour empêcher une immigration de masse dans le pays. Pour répondre à ces accusations, Trump citera le docteur Fauci, un immunologue américain ayant effectivement déclaré que la fermeture des frontières aurait permis de sauver des millions de vies depuis la pandémie du Covid 19.
Trump dira lors de cette même soirée, avoir été la personne la moins raciste présente dans la salle. Un comble de l'humour pour cet homme qui aurait débuté sa carrière politique en jouant sur la corde anti noir avec des tweets comme "ces singes des pays africains".
Primaires tumultueuses
Les enfantillages n'ont pas d'âge : tout le long des primaires, les deux hommes se sont envoyés des piques, l'un accusant l'autre des pires horreurs comme des enfants dans une cour de récréation.
Malgré l'acharnement de Trump et de ses supporters, Biden restera en tête du vote jusqu'à la fin des élections.
Après les primaires, Trump sera jugé par l'opinion publique comme étant responsable de l'attaque ayant eu lieu au Capitole : émeute de supporters radicaux pro Trump à l'intérieur du Capitole à Washington où l'élection de Joe Biden devait être validée.
L'homme politique est également de nouveau visé par des accusations d'agressions sexuelles.
C'est à la suite de toutes ces accusations que Trump devient le premier président à avoir été blâmé a deux reprises par la Chambre (sénat américain).
74 ans contre 78 ans
Trump et Biden ont tous deux plus de 70 ans.
Plusieurs supporters de Joe Biden se sont d'ailleurs inquiétés pour la santé du futur président : lors d'une interview, il a affublé son adversaire Donald Trump du prénom George.
Est ce le début d'une gérontocratie pour le peuple américain ?
3 novembre 2020
Joe Biden est officiellement le 46e président des États-Unis mais Donald Trump n'arrive toujours pas à se convaincre qu'il ait pu perdre les élections car en perdant son statut de président, il perd aussi la protection légale que lui conférait son statut.
C'est pour cela que Trump s'est assez vite retranché dans ses appartements, attendant à l'abri de pouvoir avoir recours à une assistance juridique qui lui permettrait de se sortir de tous les soupçons qui pèsent à présent sur lui.
Impressionnant
Biden durant sa candidature à la présidentielle aurait rassemblé plus de 80,1 millions de voix et Donald Trump 73,9 millions de voix. Un score aussi haut de participation n'avait plus été enregistré depuis 1960 : Environ 69 % de la population américaine a voté ce jour là. 165 millions d'électeurs se sont déplacés pour voter. Un nombre impressionnant et historique pour les États-Unis.
Procès en destitution
Le 13 février 2021 Donald Trump est acquitté de justesse par le Sénat. Ce procès n'a duré que cinq jours, une dernière occasion pour Trump de rester à la une. Plus tard, pour Biden la priorité des priorités a été de faire voter son plan de soutien de 1 900 milliards de dollars à l'économie américaine en raison de la pandémie de Covid 19 et d'accélérer la vaccination des Américains.
Mwanza Banze-Fabre
Seconde F


Peurs des vaccins et théorie du complot
L'épidémie de Covid laisse place à toutes les peurs et à toutes les fausses infos.
La bélonéphobie est la peur des aiguilles. Selon Wikipedia : les victimes de la bélonéphobie ont une forte aversion pour les aiguilles qui sont supposées les piquer. Prises de sang, injections de médicaments ou de vaccins sont à l'origine de véritables accès de terreur. La bélonéphobie survient surtout lors de l'enfance. Mais ce n'est pas ce trouble qui force une partie de la population française à craindre les vaccins contre la Covid.
Méfiance
En France, une méfiance à l’égard de l’Etat et des sciences s’est développée depuis les multiples scandales sanitaires de ces dernières décennies. Cette hostilité s'est accentuée depuis la crise de la Covid 19. La France fait partie des pays où le scepticisme et le rejet vis à vis de l'Etat se fait le plus entendre. En France 58,8 % de la population a confiance dans les vaccins contre le coronavirus. Tandis qu'en Espagne et chez nos voisins britanniques 74,3 % et 71,4 % de la population ont confiance dans les vaccins.
Fausses informations
De nombreuses infox ou fake news, circulent.
L'institut Pasteur aurait créé le virus. Pour certains on nous forcerait à porter le masque et à installer des applications sur nos téléphones pour mieux nous tracer et nous dépister afin de nous forcer à nous faire vacciner, ce qui ensuite activerait des nano particules présentes dans le vaccin (5G) dont le seul but serait de nous contrôler voire de nous anéantir. D'après une pseudo médecin généraliste, le port du masque et la vaccination seraient un moyen d'embrouiller les Français ainsi que de les pénaliser en leur mettant des amendes. Et pourquoi pas un rite pseudo-sataniste ? Porter un masque ou accepter la vaccination serait donc un acte de soumission. Cette femme est suivie, écoutée et reconnue par de nombreuses personnes crédules.
Le vrai problème, c'est qu'elle se présente comme médecin,et donc fiable. Attitude qui n’est pas s'en rappeler certaines pratiques sectaires.
Charlatans
Dans cette période de crise, les gens se détournent des conseils de l'Etat et des éminents scientifiques et sont prêts à faire confiance aux charlatans les plus charismatiques.
Mwanza Banze-Fabre
Seconde F


L'origine des vaccins
Edward Jenner découvre la vaccination et Louis Pasteur invente le vaccin.
Père de la vaccination, Edward Jenner découvre en 1796 que les humains pouvaient être protégés contre la variole en injectant de la vaccine. Cette maladie habituellement présente chez les bovins est identique à la variole humaine et peut être contractée par les humains.
Le premier vaccin
C’est en 1885, en Alsace qu’un jeune garçon nommé Joseph Meister est mordu quatorze fois par un chien portant la rage. À l’époque, aucun remède n’existait pour le guérir de la mort qui l’attendait. Afin de sauver son enfant, la mère contacte Louis Pasteur, un scientifique qui s'est appuyé sur le principe de vaccination d'Edward Jenner pour créer un vaccin antirabique. Cette situation donne l’occasion au chercheur de vaincre ses ultimes hésitations et de tester son traitement chez l’Homme. Cependant, Louis Pasteur n’est pas médecin et confie donc cette tâche au docteur Grancher. Le petit reçoit donc treize injections de plus en plus fortes à chaque fois pendant une dizaine de jours. Ce fut un succès et Joseph Meister devient le premier Homme a être vacciné.
Par la suite, de nombreux vaccins virent le jour comme le vaccin contre la grippe, le cancer de l’utérus, le tétanos, la rougeole, etc... Une vingtaine de maladies peuvent être prévenues grâce aux vaccins, dont 11 obligatoires qui sont le fruit des circonstances historiques (épidémie, développement de certaines maladies, etc.). Et aujourd’hui, c’est la vaccin contre le COVID-19 qui voit le jour.
Jeanne Desboeuf
Seconde F


Du vert à l'école !
L'école Saint-Paul cache un beau jardin entretenu par les élèves.
L'équipe de Chahut-Bahuts avait déjà parlé du jardin de l'école Saint-Paul en janvier 2020. Et depuis, il a continué de se développer.
Le jardin est composé de quinze parcelles plus ou moins grandes et d'un carré d'herbes aromatiques. On y trouve aussi un hôtel à insectes et une mare en projet, creusée par les élèves durant le premier confinement. Les parcelles sont réparties par classes en fonction des semis (laitues, navets, fèves…). Avant les vacances de Noël, les élèves avaient ramenés des graines plantées dans des pots chez eux et devaient s'en occuper pour les faire germer.
Afin que les élèves récupèrent leurs produits en juin, Clémence (qui intervient sept fois dans l'année pour aider les élèves et les sensibiliser au développement durable) a choisi des variétés « précoces » qui seront plantées et récoltées un mois plus tôt. Mais pour protéger les plants du gel, les élèves ont installé des bâches. Au fil des jours, les élèves devront arroser, pour cela il y a une cuve de 1000L d'eau de pluie.
M. Hamon, le directeur de l'école, m'explique ainsi les nombreuses techniques utilisées, notamment le paillage, les insectes ou les tunnels nantais.
Matthieu, un élève de la classe de CM1C dit ainsi : « J’aime aller au jardin. Le jardin c’est bien parce qu’on peut faire plein de choses : planter, creuser, et faire des semis. J’aime bien le cours qu’on a avec Clémence avant, aussi parce qu’on m’explique plein de choses (les cotylédons, la germination…). Et ça m’a fait plaisir de ramener un navet parce que c’était bien de m’en occuper. »
Sarah Dubois
Première F




Une association pas comme les autres
Queue des chiens et des chats vient en aide aux structures de protection animale.
Queue des chiens et des chats est l'une des rares organisations à but non lucratif basée sur l'aide aux autres associations pour le bien-être des animaux. Madame Dumoulin est la fondatrice et présidente de l'association depuis 2018 à St Julien de Concelles.
Pourquoi avoir choisi de créer cette association ?
« Avant de créer mon association, j'étais famille d'accueil pour une grande association du 44. En même temps de m'occuper de chats et de chatons, je passais beaucoup de temps à démarcher les particuliers sur des groupes de vente en ligne pour leur proposer de nous donner au lieu de vendre, car nourrir et s'occuper d'animaux abandonnés ou maltraités nécessite énormément de nourriture et de matériel en tout genre.
En deux ans et demi, l'association a aidé 24 autres structures. Les dons sont en priorité alimentaires comme des croquettes et des friandises, mais ils sont également matériels (tapis, des médicaments etc). La majorité des dons proviennent des magasins d'animalerie/jardinerie de la région nantaise (Truffaut, Maxi Zoo, etc), soit de collectes que nous récoltons sur un ou deux jours en magasin soit sous forme de don direct de ces magasins (alimentation à date courte ou périmée). Nous avons aussi un partenariat "0 déchet" avec la déchèterie du Loroux Bottereau. Elle nous récupère tout le matériel pour chien et chat que des particuliers jettent : type arbre à chat ou niches, paniers, gamelles que nous lavons et réparons et que nous redonnons aux familles d'accueil. Nous avons aussi des particuliers qui nous appellent pour nous donner le matériel ou la nourriture de l'animal qu'il n'ont plus.
La dizaine de bénévoles, adolescents et adultes, organise, aux côtés des deux nouvelles mascottes Waf et Mia, des collectes pour acheter de la nourriture et des jeux ».
En savoir plus : Queuedcc sur Facebook.
Alice Notret Seconde D
Inter-générations : pour le sourire de personnes âgées
Pour Noël, les élèves de la classe de première H ont réalisé un projet "Pour un sourire".
En effet plusieurs personnes âgées résidant à la maison de retraite Saint Paul ont reçu pour les fêtes des lettres des élèves.
Dans ces lettres, la vie des élèves, leur quotidien ou encore leurs rêves et leurs passions y étaient partagés.
"Étant très âgées elles n’ont malheureusement pas été en capacité de répondre mais leur joie pouvait être visible" a expliqué la responsable de la maison.
Aussi lorsque la situation actuelle sera calmée, peut-être pourrons-nous envisager de leur rendre visite.
Enfin, si vous avez vous-même envie de participer à ce type de projet, surtout n’hésitez pas.
En plus d’être gratuit, cela apporte des sourires et de la joie autour de vous !
Katel Boitiveau
Première H
Les arts s'invitent au lycée
Cela fait maintenant quelques mois que l'artiste Léa Henry a transformé l'étage de la salle d'arts. Entretien avec cette professionnelle enthousiaste.
Depuis quand exercez-vous la profession d’artiste ?
Je suis sortie de mes études en 2015, à l'issue de ma formation je me suis inscrite à la Maison des Artistes... Mon premier pas vers cette profession qui encore aujourd'hui ne me suffit pas pour vivre. En parallèle, je travaille également au Lieu Unique et suis enseignante à l'UCO - Angers (Université Catholique de l'Ouest) auprès des licences Arts-Plastiques.
Quelle a été votre formation ?
Je me suis formée à l'Université de Rennes 2 pour suivre une licence arts-plastiques ainsi qu'une première année de master, puis je suis partie à Bordeaux (université Bordeaux Montaigne) pour terminer l'écriture de mon mémoire de recherche.
Comment en êtes-vous venue à une collaboration avec les lycéens de l’atelier d'art plastique ?
Au sortir de mes études j'ai régulièrement travaillé en tant que médiatrice culturelle pour différentes structures artistiques nantaises. Lors de ces missions, nous menions des visites guidées notamment pour les scolaires et c'est à cette occasion que j'ai fait la connaissance de Luc Pascöet, votre professeur d'arts plastiques. Apprenant qu'en dehors de mon activité de médiatrice je menais un travail plastique, il a demandé à voir mes dessins dont il est tombé sous le charme ! Suite à cela il m'a invité régulièrement à mener des workshops dans ses classes.
Aviez-vous déjà fait ça par le passé ? Souhaiteriez-vous continuer ?
Avant de venir dans votre lycée, Luc m'avait invité à intervenir dans la prépa aux écoles d'Arts du lycée Notre-Dame de Challans sur des journées ou demi-journées entières. Nous avions travaillé autour de la notion de l'hybridation et expérimenté ce que je nomme le "Sampling graphique" qui s'apparenterait à une forme de mixage visuel.
Pouvez-vous nous présenter les différents vernissages qui ont eu lieu ou vont avoir lieu cette année, notamment celui illustré par les photos de cet article ?
Ma première proposition pour la galerie du lycée prenait la forme d'une installation nommée "Hommage à Diane", elle était constituée d'un grand paravent en trois panneaux sur lesquels je suis venue (avec l'aide de Luc et Sophie) tapisser deux papiers peints dont les motifs détournaient les codes esthétiques des anciennes Toile de Jouy. Puis j'avais installé des objets et dessins rappelant également l'univers de la chasse. Avec cette installation, je souhaitais évoquer les rapports de domination de l'homme sur les animaux et la possibilité d'inverser la position de la proie et celle du chasseur.
Ma deuxième exposition intitulée "Love Letter" présentait une série de dessins réalisés lors du premier confinement en lien avec une micro édition du même nom. Enfermée chez moi, j'ai développé une obsession pour les sangliers qui me semblaient être les animaux les plus sauvages qui existent dans nos forêts. J'ai donc commencé à les peindre puis à les imaginer dans des postures où ils se prélassent et jouissent de la quiétude des bois. En résulte un ensemble de peintures aux couleurs vives et de collages que j'ai décidé de présenter sur un mur de la galerie peint en jaune pour l'occasion. En écho à cette pièce, le FRAC Pays de La Loire avait prêté quelques éditions d'artistes sélectionnées en rapport avec la thématique de l'atelier mené avec les élèves.
La troisième et dernière exposition (qui n'a pas encore de titre) présentera les réalisations des étudiants de l'atelier "Le dessin sans limite", une série d'oeuvres sur papier et très certainement un motif de papier peint imaginé à plusieurs et reprenant ces mêmes dessins. En regard, je souhaiterais montrer quelques-uns de mes dernières productions.
Expliquez nous le projet artistique derrière ces différents thèmes. Comment ont-ils été choisis ?
L'idée de l'atelier était d'expérimenter la rencontre, la reprise et l'hybridation par le dessin, offrant aux productions un décalage avec le réel voire un semblant d'absurde. Ces thématiques étant des éléments centraux dans ma recherche artistique, nous avons pensé avec Luc qu'elles seraient un point de départ intéressant pour explorer la pratique du dessin avec les étudiants. Le projet de créer un papier peint collectif provient également de mes expérimentations où je réutilise des dessins isolés pour créer des motifs répétitifs.
Roxane NAOUR
& Hermine de PARCEVAUX
Seconde D






Dans le top 10 du Virginia Woolf Challenge
Katel Boitiveau a été lauréate du concours régional de littérature anglaise.
Katel, élève en Première, a 16 ans lorsqu'elle décide de participer à son premier concours d'écriture.
Virginia Woolf
Adeline Virginia Alexandra Stephen, autrice de romans à succès, comme Mrs Dalloway, est née en 1882 à Londres. C’est une femme de lettre, qui constitue un membre central du Bloomsbury Group, réunissant des écrivains anglais. Elle est l'une des principaux écrivains modernistes du xxe siècle.
Un concours
de littérature anglais
C'est un concours académique, constitué d'une majorité de lycéens. L'objectif est d'écrire une nouvelle romantique, psychologique ou horrifique, en anglais. Cette année, trois incipits étaient proposés et la nouvelle devait être envoyée au jury, pour le 20 décembre 2020. Katel a eu le talent d'être classée dans le Top 10 parmi une trentaine de participants, sur le thème qu'elle avait choisi !
Un défi
Sa professeure de Littérature anglaise, Madame Chapple, a proposé aux Premières de participer. Katel a relevé le challenge, car c'était intéressant de pouvoir bénéficier d'avis professionnels sur ses écrits. Elle déclare : « C’était un vrai challenge. En effet, auparavant je ne montrais ce que j’écrivais qu’à un nombre restreint de personnes ou en anonyme sur Wattpad. Or, cette fois-ci mes écrits allaient être lus, par des professionnels. »
Passionnée
Depuis son plus jeune âge, Katel se fascine pour l'anglais : « C’est une langue que j’adore parler et écouter ». D'autre part, ce concours lui permet d'étoffer son CV. Aussi, Katel aimerait travailler en maison d’édition, en tant que lectrice-correctrice ou éditrice. Dans un même temps, continuer d’écrire dans l'optique d'un jour publier. Elle se confie : « Devenir écrivaine est un rêve. J’adore voyager pour découvrir différentes cultures et voir de nouveaux paysages. C’est une réelle source d’inspiration. Si je le peux, je partirai étudier à l'étranger en Angleterre ou Aux États-Unis ».
Une expérience
à renouveler
Pour la session de 2021, Katel sera une seconde fois candidate : « J'ai adoré participer ! En décembre, je compte bien gagner. Naruto n’est pas devenu hokage en disant qu’il le deviendrait peut-être.
Mais il a affirmé qu’il le serait, alors : "Je m’appelle Katel Boitiveau et l’année prochaine je gagnerai Virginia Woolf" ». La lauréate recommande à quiconque aime écrire en anglais de tenter l'expérience.
Chloé Bouvet--Choisne Seconde D


Premier roman : formidable expérience
Émilie-Rose a écrit un premier roman. Elle a voulu participer au concours d’écriture « Librionva », mais n’ayant pas la majorité, elle n’a pu être classée. Elle témoigne.
Émilie-Rose Baudry, 16 ans, est élève de Première B. Elle participe à des concours littéraires et fait partie du club des lecteurs, créé en septembre 2020. Les élèves de Terminale, Première ou Seconde se rejoignent le vendredi midi pour différentes activités, comme lire leurs poésies ou nouvelles. De plus, ils peuvent d'échanger en dehors des études et approfondissent leurs connaissances en écriture.
Librinova
En mars 2014, les entrepreneuses du monde de l'édition, Laure Prételat et Charlotte Allibert, lancent Librinova. C'est une plateforme d’auto-édition numérique, qui propose aux auteurs de publier leur livre en version numérique et papier, afin de le commercialiser. Le site organise des concours littéraires, qui permettent aux futurs écrivains majeurs de publier leurs essais. Tous les adeptes d'écriture et de lecture sont appelés à s'y retrouver. Aussi, les participants peuvent découvrir les écrits de leurs concurrents ! En 2020, une année ponctuée par les annonces gouvernementales, le sujet était d’écrire un roman en lien avec le confinement. Celui-ci devait compter 150 pages. Aucune contrainte n’était donnée, laissant à l'auteur le choix pour la forme de son récit. Du 20 mars au 20 avril, les écrivains envoyaient leurs travaux. À la clé, les trois gagnants choisis par le jury, pouvaient avoir l'immense privilège d’être publiés.
S’évader
Émilie-Rose qualifie l'écriture comme un « besoin ». C’est pourquoi l’étudiante s’est lancée l'année précédente dans l'aventure ambitieuse de composer son premier roman, en spécialité poésie. Ce moyen d’échapper à la lourde réalité est devenu possible grâce au confinement qui a prolongé son temps libre. De plus, elle voulait, comme tout écrivain, avoir des avis constructifs qui lui permettraient de progresser. Ainsi, elle publiera une compilation de poèmes, chacun formant une partie du roman qui s'intitule « Une nuit avec lui ».
Une très bonne expérience
La lycéenne « recommande vivement » aux amateurs d’écriture et aux lecteurs de saisir cette opportunité. Elle s’émerveille : « C’est magique de constater que votre issue d’évasion plaît à bon nombre de lecteurs ».
Chloé Bouvet--ChoisneSeconde D


Bouger, nécessité à l'époque de la Covid
L'activité sportive a été fortement touchée par la Covid. La reprise est compliquée.
Maintenant plus d'un an que la pandémie du coronavirus touche le monde entier. Le sport et l'activité physique ont été également fortement impactés.
Mr Denion, professeur d'éducation physique et sportive au lycée général nous explique ce qu'il faut faire, et ne pas faire, pour rester en bonne santé !
Bienfaits et bons gestes
La pratique régulière d'une activité physique comporte beaucoup de bienfaits pour le corps. On note notamment une diminution des problèmes cardiovasculaires.
L'activité permet un renouvellement des connections du cerveau. En effet, pendant la pratique de l'activité sportive on libère des hormones dont une en particulier, la dopamine, hormone du bonheur, qui participe au bon développement du cerveau.
Les neurones sollicités ont un rôle important dans les révisions des lycéens car ils facilitent la mémorisation.
Le sport est également pratiqué pour conserver ou retrouver l'estime de soi, mais attention à ne pas tomber dans l'excès, cela pourrait devenir dangereux de surdimensioner son ego, pour soi-même mais également pour "bien vivre" avec les autres.
Malgré la fermeture des salles de sport et les restrictions au niveau scolaire, les professeurs d'EPS du lycée général ont tout de même souhaité maintenir un minimum de pratiques telles que la course à pied ou la marche afin d'équilibrer activités et temps de cours assis en écoute attentive...
L'activité physique peut toujours être pratiquée à la maison en jardinant, en marchant ou encore en cuisinant.
Attention
Avec la pandémie et la propagation de la Covid 19, nous sommes amenés à rester assis sans bouger pour étudier ou discuter devant des écrans.
Les révisions peuvent aussi se faire debout ou en marchant ! Les beaux jours reviennent, c'est l'occasion de sortir, malgré de nouvelles restrictions.
Attention à la pratique sportive et aux entrainements que nous trouvons sur Internet, bien que certains programmes soient très bien réalisés, il faut les adapter chacun à son propre niveau et son état sinon gare aux blessures et traumatismes.
Il faut également veiller à laisser le corps se reposer pour une meilleure efficacité.
Pour nous adolescents, bientôt adultes, une heure d'activité sportive est recommandée au moins une fois par semaine, alors bougeons !
Clément Buord Première C


Les mots mêlés de Sarah
Retrouvez les mots suivants dans la grille : Actions, Association, Avenir, Cleanwalk, Collaboration, Ecodelegue, Ecologie, Engagement, Environnement Griffe, Insectes, Jardin, Legumes, Nature, Pollution, Projets, Sensibiliser, Vert


Un projet court-métrage et bande dessinée
Pour leur CAP employé de commerce et multi-spécialités, ils réalisent un chef d'œuvre commun. Coulisses du projet lié à leur métier de commerce et vente.
Un court-métrage et une bande dessinée, réalisés dans le magasin pédagogique du lycée professionnel, mettent en avant les performances d'un bon et d'un mauvais vendeur en magasin. Le but de la BD était qu'un groupe puisse dessiner le off du court-métrage : actions des acteurs d'un autre groupe pendant qu’ils jouent. L’avantage dune BD c'est de mieux comprendre les scènes, écrites par Maurane et Valentin à partir de leur expérience d'élève en milieu professionnel, avant de présenter le court-métrage.
Clap ça tourne !
Un bon vendeur est un bon conseiller car c'est lui qui va apporter la plus-value à la vente traditionnelle et donner la touche humaine qui n'existe pas dans le canal numérique, c’est une personne assez curieuse pour exceller dans la vente. Un bon vendeur doit être à l’écoute, analyser, conseiller et rassurer les clients. Les élèves de la classe ont passé trois heures par semaine, tout le second trimestre pour apprendre et mémoriser les dialogues, trouver les déguisements et s'entrainer avant de garder les bonnes scènes. La durée de ce court-métrage est d'environ quatre minutes. Il sera présenté au lycée professionnel fin mai et servira de support, l'année prochaine.
Patricio Freitas
2CAP-B


La K-POP, un phénomène musical
De nos jours, la musique coréenne est de plus en plus populaire.
La K-Pop désigne tous les genres musicaux sud-coréens (pop, rap, classique...).
Elle est apparue vers les années 90 tandis que la Corée du Sud affrontait une crise financière.
Souvent, les agences recrutent des "trainees", c'est à dire des groupes en devenir, qui s'entraînent pendant plusieurs années afin d'atteindre le niveau "idols".
Nous avons interviewé le crew "@lfnt_nantes", groupe de jeunes nantaises faisant des covers, démonstrations de danse de kpop, sur Instagram.
Comment est venue l'idée de créer un crew ?
On était plusieurs sur un groupe de discussion "K-Pop Nantes" sur Messenger. On dansait souvent ensemble pendant des rassemblements.
Par passion pour la danse et la K-pop, une des filles du groupe a eu l'idée de former le groupe ou "crew".
À la base tout le monde était le bienvenu mais ça a engendré pas mal de soucis, beaucoup de personnes n'étaient pas si motivées que ça.
Apprendre et s'entraîner demande un travail régulier et ce sont les plus motivés et investis qui sont restés.
Comment recrutez-vous ?
On a fait une session d'auditions qui s'est très bien déroulée et lors de laquelle nous avons accueilli cinq nouveaux membres.
On pense en refaire une prochainement pour les personnes intéressées.
Comment se passent entraînements et tournages ?
Comme d'autre "crews", le lieu de prédilection pour leurs répétitions est "l'Ile de Nantes", près de "L'éléphant" d'où leur nom de groupe.
Pour les entraînements, nous avons un jour fixé par semaine. En général on définit ensemble la chorégraphie sur laquelle on travaille puis on se retrouve pour l'apprendre et une fois qu'on a terminé, on définit une date de tournage.
On n'a pas vraiment de postes définis dans le « crew » puisqu'on fait tout nous-mêmes.
En coulisses, on s'investit beaucoup dans l'organisation : les tenues, le maquillage, les coiffures ou même l'administratif et le montage.
Mwanza Banze-Fabre
Hermine de Parcevaux Secondes Fet D