
Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
Page 12 -13
Vous êtes des artistes
Nouvelle rubrique : Chahut-bahuts sélectionne les oeuvres que vous nous sousmettez.
Skate : la nouvelle vague nantaise
Dossier p. 4 - 5
Ils sont de plus en plus nombreux à pratiquer cette discipline. Enquête dans le monde des skateurs nantais.
Page 14
Champion en or
Handicapé, Gilles de la Bourdonnaye a accumulé les médailles sur la scène mondiale.
Page 8
Prise record de cocaïne
Plus de 360 kg de cocaïne ont été découverts sur les quais du port de Nantes Saint-Nazaire.
Page 6
Les Puces de Nantes
Brocanteurs, chineurs : ils forment un microcosme singulier tous les samedis place Viarme.

N° 28 - Janvier 2022 | www.notre-dame-reze.fr | 14040 |
Célébrer Noël au lycée Notre-Dame
La matinée de Noël, un événement au lycée Notre-Dame depuis presque 30 ans.
Le dernier vendredi avant les vacances de Noël se tient chaque année une traditition très attendue des élèves et de toute l'équipe éducative : la matinée de Noël. Malheureusement, comme cela avait déjà été le cas en 2020, elle n'a pu se tenir en décembre 2021 en raison d'une 5ème vague de covid 19. Le projet pastoral est, malgré tout, toujours bien présent.
Mme Beaugé, coordinatrice en pastorale, nous confie l'idée phare de cette célébration : "Aujourd’hui la dimension solidaire est un point important dans notre projet éducatif.” Ainsi les classes auront tout de même la possibilité de maintenir leur divers projets solidaires pendant cette période, et tout au long de l'année.
Les rencontres directes avec les associations n'ont pas toutes pu être mises en place pour les mêmes raisons sanitaires, mais leur objectif reste d'actualité : "Découvrir le monde de la solidarité avec des associations près de chez nous et dans le monde, et à travers elles le sens de l’engagement bénévole, donner de son temps et de sa personne gratuitement".
Moment privilégié
Pour Mme Beaugé, ce qui est important c'est aussi l'esprit attendu pendant ce moment privilégié : “La joie d’être ensemble et la joie de voir, d’entendre, de découvrir du bien, du bon et du meilleur”.
Comme vous pouvez le voir sur cette photo, certains élèves ont choisi d'effectuer une action pour la fondation Raoul-Follereau. Les dons recueillis permettront d’agrandir un orphelinat en Irak pour les orphelins Yézidis.
Découvrez d'autres projets solidaires des lycéens à la page suivante !
Roxane Naour
Première B

Édito
Quelle diversité dans les sujets pour ce nouveau numéro du journal du lycée !
J’avoue avoir pris conscience de l’évolution de la pratique du skate à la lecture de la Une. Un sport qui est très loin de ma pratique ancestrale, il y a quarante-cinq ans dans la rue en pente à côté de chez moi.
Que cette nouvelle vague ne nous empêche pas d’abord de bien vivre 2022. Je vous souhaite, au nom du groupe scolaire, une Sainte, heureuse et belle année à vous, vos proches et vos amis.
La nouvelle vague de la Covid 19 nous oblige à adapter nos projets, parfois à les annuler. Dans les classes, enseignants et lycéens continuent de promouvoir cette fraternité. Malgré l’annulation de la matinée de Noël pour la deuxième année, vous découvrirez des aventures collectives qui se vivent au fil de l’eau.
A lire, ce numéro, nous comprenons vite que, place Viarme au marché aux puces, chez un caviste de quartier ou chez une élève de terminale qui illustre ses fiches de révisions avant de les poster sur Instagram.
La peur devant cette pandémie, qui parfois nous saisit, ne doit pas être un frein à la relation fraternelle. Nous devons être en mouvement, vers l’autre. N’oublions pas cette prière du Pape François sur l’esprit de Noël :« Tu es le sourire confiant et tendre de la paix intérieure d’un Noël éternel qui instaure son royaume en toi".Que 2022 soit pour vous une année de Paix, une année sous le souffle de l’Esprit de Noël.
Yann Léandre
Chef d’établissement
Classe engagée pour la matinée de Noël…
Chaque année, chaque classe du lycée choisit une association qui expliquera son rôle lors de la matinée de Noël. Mais certaines classes choisissent de faire plus et tentent d’aider leur association. Reportage sur l'engagement d'une de ces classes.
Cette année, plusieurs classes ont des projets particulièrement aboutis pour aider les associations qu’elles ont choisies pour la matinée de Noël.
La classe de 1G par exemple, a choisi d'aider l'association Carmel Caritas qui construit des écoles primaires au Congo. Pour cela, elle a cherché un moyen de récolter de l'argent pour l'association, car récolter des stylos, des cahiers ou autres fournitures scolaires est nécessaire, mais le transport de ces fournitures est beaucoup plus compliqué à gérer que des transferts d'argent.
Vente de brioches
Finalement, cette classe a choisi de faire des ventes de brioches pour récolter de l'argent. Les élèves achètent les brioches à une boulangerie spécialisée qui est proche du lycée, les Brioches Bonnin, et les revendent au lycée pendant la pause du matin les jours de ventes.
L'engagement est particulièrement présent chez les délégués, qui s'occupent, bien que ce soit assez coûteux en temps, d'organiser avec une petite équipe de la gestion de ces projets. En effet, il faut trouver des idées d'actions qui pourront aider l'association, puis les mettre en œuvre, ce qui peut prendre du temps, alors que cela n'aboutit pas tout le temps.
Coûteux en temps
Par exemple, la classe de 1G avait à l'origine deux idées pour récolter de l'argent : vendre les brioches, une idée qu'ils ont tirée des ventes se déroulant au collège St Paul ; et la vente d'affiches de cinéma grand format (de la même taille que celles utilisées dans les cinémas pour présenter les films), en lien avec le cinéma associatif Le Beaulieu. Les deux délégués de la classe, Julie Gadais et Aedan Le Guen se sont partagés la tâche ; l'un des deux s'occuperait des ventes de brioches pendant que l'autre s'occuperait de la vente d'affiches.
Cependant, alors que la vente de brioches avançait petit pas par petit pas, la vente d'affiches stagnait. La délégué s'est déplacée jusqu'au cinéma pour voir ce qu'il était possible de faire, elle a parlé à son directeur, mais n'a obtenu depuis qu'un silence radio et a fini par jeter l'éponge pour pouvoir se concentrer avec l'autre délégué sur la vente de brioches qui commençait à se concrétiser.
Collecte de jouets
De plus, il n'est pas toujours facile d'impliquer sa classe dans ce projet. En effet, certaines personnes ne se sentent pas concernées par ces projets de classe et vont être d'accord pour n'importe quel projet à condition qu'elles n'aient pas à s'impliquer. Heureusement, certaines personnes sont leur contraires absolus et vont s'impliquer dans chacune des actions proposées, comme c'est le cas pour une dizaine de personnes dans la classe de 1G.
Enfin, d'autres classes ont également fait des actions, comme la classe de Terminale G qui a choisi l'association des Amis des Enfants du Monde, et qui a mis en place une collecte de jouets pour l'aider.
Aedan Le Guen
Première G
"Il y a tous les âges, l'ambiance est bonne"
Carlos, Thomas, Emile et William nous éclairent sur le monde des skateurs nantais et sur la manière dont ils vivent leur passion au quotidien.
« J'ai commencé à 8 ans parce que ce sport me faisait envie », raconte Thomas. Carlos ajoute que son ami lui a ensuite montré comment faire ; William a vécu une expérience similaire il y a de ça 11 ans.
Quels sont les clichés qui affectent ce sport ?
"On est pas tous des marginaux" dit Carlos en riant. Emile nous le confirme. William ajoute : « On n'est pas forcément contre la société, on peut fonctionner avec. Il y a une non-compréhension du côté créatif des skateurs. »
Combien de tricks (figures) connais-tu ? Quel est ton préféré et celui qui t'a donné le plus de mal ?
« Des centaines », dit Carlos en riant. Thomas ajoute que « Le ollie, c'est le trick de base, et on galère tous à l'apprendre ». Emile quant à lui préfère le fakie varial flip et a mis un mois à apprendre le kickflip. De son côté William répond sur un ton amusé : « Honnêtement, j'ai mis deux ans à apprendre le ollie ».
Comment décrirais-tu la communauté des skateurs ?
« C'est assez ouvert, il y a tous les âges et l'ambiance en skatepark est assez bonne », nous apprend Emile.
Que penses-tu des jeunes qui commencent le skate à cause des réseaux sociaux ?
« Je ne dirais pas que c'est bien ou mal », répond William. « D'un côté si ça leur donne un objectif lorsqu'ils se lèvent et qu'ils se font plaisir c'est le principal ». Emile semble enthousiaste à cette idée : « C'est une bonne chose, plus il y a de skateurs, mieux c'est ».
Que pense ton entourage de ce sport ?
« C'est un sport athlétique, très physique », dit Carlos. « Ça me fait sortir au lieu de rester devant des écrans », ajoute Emile. « Mes proches m'encouragent mais trouvent ça un peu dangereux, ils ont peur que je me blesse. »
Hermine de Parcevaux
et Maëva Lamy
Première H et E
Enquête dans le monde du skate
Le skate est-il une mode passagère ou un sport à part entière ?
Aujourd'hui, il est rare de n'avoir jamais essayé le skate, ou de ne compter au moins un adepte parmi ses amis ou sa famille. On ne peut s'empêcher d'être surpris par l'ampleur qu'a pris ce phénomène, alors qu'il y a quelques années encore le skate avait surtout tendance à être considéré comme une activité assez inclusive, certains l'associant presque à un mode de vie particulier. Cependant, malgré cette démocratisation une partie des jeunes rechignent à reconnaître le skate comme un sport à part entière et le considère plutôt comme une mode qui séduit les "suiveurs".
Pour établir un état des lieux, nous avons décidé d'enquêter simultanément en plongeant au cœur de la communauté des skateurs de Nantes, et en effectuant un sondage sur les élèves de Notre-Dame.
Roxane Naour
Première B
Vincent-Gâche : les skateurs adorent
Situé près de l'arrêt de tram du même nom, Vincent-Gâche est l'un des trois skateparks ouverts à Nantes et l'un des plus populaires.
Construit en 2017 il y a près de 4 ans, Vincent-Gâche est l'un des skateparks les plus connus de la région. Skate, roller, trottinette, parkour, BMX : toutes les disciplines y sont pratiquées !Situé sur l'île de Nantes non loin des machines, il est accessible à tous, et n'est pas très loin des deux autres skateparks de la ville, respectivement à Hôtel Dieu et à l’Espace-Diderot.
De nombreux modules
Vincent-Gâche, également connu sous le nom de "skatepark de Doumergue", est bâti sur une pente de la Loire et s'étend sur la côte, jusqu'à la terrasse. De nombreux modules pour skater y sont présents, incluant des rampes, des rails, et même le fameux bowl de Vincent-Gâche (module qui s'apparente à une piscine vidée de son eau). Un espace de "workout", c'est-à-dire de musculation, est intégré au skatepark.
Sur le thème de la plage
Il y a peu, à l' été 2021, l'association Vincent Plage a rénové le park, ajoutant plusieurs modules, y compris une rampe, sur le thème de la plage. Des skateurs de tous âges (allant de 5 à plus de 40 ans) y pratiquent leur sport. Des stages d'initiation au skate, proposés en collaboration avec le skateshop (magasin de skate) Banc Public, y ont également lieu. En effet, le centre-ville a à son actif deux skateshops : NDJ (à Commerce) et Banc Public (derrière la Fnac). Ce dernier a sa propre marque, qui est très répandue parmi les skateurs de la région.
Des "street spots"
Mais fidèles à l'image que le grand public a d'eux, les skateurs nantais ne se contentent pas des espaces dédiés à leur pratique sportive. Beaucoup continuent à skater plus loin le long de la Loire, jusqu'au tribunal et même aux Beaux-Arts.
Des "street spots" (lieux non-dédiés au skate mais fréquentés par les skateurs) sont présents partout dans la ville, l'un d'entre eux étant même situé non loin du lycée, à Pont Rousseau
En effet, les premiers skateurs à Nantes avaient peu d'endroits où exercer.
Nollywood, aujourd'hui connu sous le nom "Le Hangar", est un lieu mythique qui a été construit dans les années 2000.
La pratique de ce sport a explosé dans la capitale bretonne, et de nombreux skateparks, publics comme privés, ont été construits, l'un des plus connus étant celui de Hôtel Dieu ; Vincent-Gâche n'est cependant pas le "petit dernier" : en effet, un nouveau parc a été inauguré à Espace Diderot, à Rezé. Mais le skatepark du quai de Doumergue, bien que moins complet, reste plus fréquenté par les riders de la ville.
Les riders ont de l'espoir
Alors que depuis le confinement, les skateurs nantais se multiplient, la ville ne semble pas prévoir un nouveau chantier de sitôt. Mais le skate est tout d'abord un sport en constante évolution au fil des années, et les riders espèrent de nouvelles bonnes surprises pour exercer
leur passion !
Maeva Lamy
et Hermine de Parcevaux
Premières E et H
Un patrimoine vivant au cœur de Nantes
Le marché aux puces de la place Viarme rassemble tous les samedis les aficionados de la brocante. Visite guidée.
Entre Talensac et la tour Bretagne, le marché de la place Viarme accueille tous les samedis matin près de 80 marchands, brocanteurs ou antiquaires.
De marché aux bestiaux, il s’est transformé au fil du temps en marché aux puces.
C'est aujourd'hui la plaque tournante de la brocante pour Nantes et le département.
Il accueille un grand nombre d’habitués dans une atmosphère particulière.
D’âpres négociations se mêlent à une ambiance bon enfant faite de discussions, de rencontres, de découvertes.
Habitués ou glaneurs, placiers ou marchands, ils font vivre un truculent patrimoine nantais.
Lesh, le placier
Dès l'arrivée des marchands, vers 6h00, Lesh le placier, joue un rôle important puisqu’il veille à la bonne mise en place de chacun des exposants. Employé par la municipalité, il a pour mission de donner à chacun une place pour déballer sa marchandise.
Il peut également dans certains cas servir de médiateur afin d’éviter d’éventuelles anicroches.
Depuis combien de temps êtes-vous placier ?
« A Nantes depuis 15 ans et depuis 4 ans sur la place Viarme. »
Qui organise ce marché et qui peut déballer ?
« C’est la ville de Nantes comme tous les autres marchés de la ville. Il est réservé aux professionnels et aux commerçants. Ce n’est pas comme des vide-greniers. »
Quelle différence avec d'autres marchés ?
« C’est un marché plus convivial, il y a moins de divergences entre les commerçants. C’est atypique par rapport aux autres marchés, c’est vraiment différent. »
"Bout à bout", le vendeur
Pour saisir l’atmosphère particulière de ce déballage, il faut s’intéresser aux marchands.
Qu’ils se définissent comme brocanteurs pour la plupart ou antiquaires pour certains, qu’ils soient abonnés ou occasionnels, tous participent à la création de cette atmosphère atypique".
Depuis plus de 20 ans, Jean-Claude, alias "Bout à Bout", déballe place Viarme, toujours au même endroit !
Quelles évolutions avez vous remarquées ?
« Déjà il y a le tramway, au début il n’y en avait pas :ça faisait une place pleine.
Mais bon, depuis 20 ans il y a toujours la même fréquentation d’habitués, de collectionneurs en tous genres ...mais les goûts changent.
Les gens délaissent les objets de nos parents, grands-parents et se tournent vers le vintage, c’est un peu logique.
Les clients recherchent plus les objets des années 50-70 voire même 80. »
Pourquoi venez vous uniquement à Viarme le samedi matin ?
« Il y a une ambiance,une atmosphère particulière, on est content de revoir les habitués, les collègues. »
Comment faites vous pour acheter votre marchandise ?
« C’est le bouche à oreille qui fonctionne. Cette semaine par exemple j’ai acheté la bassine, les plateaux, la canne...
J’ai sauvé ça (un lot de vieux catalogues, de magazines d’antiquités brocante) de la déchetterie.
C’était dans la benne, c’était dommage.
Ce qui est drôle c’est que celui qui les a jetés, est venu me voir ce matin car le gars de la déchetterie lui a parlé de moi, je lui ai donc donné ma carte car il a peut- être des jouets à me vendre. »
Patrick, l'acheteur
Patrick est un habitué de la place, il y flâne tous les samedis.
« C’est un rituel, le samedi matin je vais faire mon petit tour, prendre un café, voir les copains et partir à la découverte d’objets un peu bizarres »
Vous passez pour acheter ou plutôt pour l’atmosphère ?
« Tu vois, ce matin j’ai acheté un bouquin, je ne pars pas pour acheter particulièrement. C'est un peu au hasard des rencontres des personnes et des objets. »
Cela fait longtemps que vous venez sur la place ?
« Ah oui ! j’ai même vendu place Viarme, mais il y a longtemps, bien longtemps de cela... »
Victor Baudru
Terminale D
Présidentielles : allez-vous voter ?
Quoi de mieux pour entrer dans la vie de citoyen qu'un scrutin présidentiel. Mais cette participation démocratique peut aussi se révéler source d’appréhension.
Entrer pour la première fois dans l’isoloir et arrêter son choix sur tel ou tel candidat peut se révéler source d’appréhension pour bon nombre de « primo-électeurs ». Wiliam et Axel, deux élèves de terminale ont accepté de nous répondre.
Pour toi, le vote es-il un droit ou un devoir, une obligation morale ou un choix ?
W. Pour moi chacun est libre d’aller voter, mais c’est mieux d’y aller pour exprimer ce que l’on veut et surtout ce que l’on ne veut pas.
A. Je pense que voter est un droit pour tout le monde, mais personnellement c’est plutôt un devoir donc il faut l’utiliser. Il faut voter, il faut participer à la vie politique du pays. Il y a tout de même des gens qui se sont battus pour ce droit de vote !
As-tu des appréhensions ? Si oui, lesquelles ?
W. A vrai dire non, parce que je suis déjà allé avec ma mère quand j’étais petit dans les bureaux de vote. Du coup, j’ai bien vu comment cela ce passe et ensuite avec le lycée on a été sensibilisés à ça, donc non, je n’ai pas trop d’appréhension.
A. Ca va être la première fois que je vote donc forcément j’ai un peu d’appréhension. Mais bon, il n’y a pas de raisons que cela se passe mal. Je suis déjà allé dans un bureau de vote. Je sais comment cela fonctionne.
Pourquoi aller voter pour la présidentielle ?
W. Pour moi, c’est important d’aller voter même si je ne sais toujours pour qui je vais voter. Je n’ai pas réfléchi à un candidat en particulier. Mais il est important de faire son choix. Il y a des gens qui se sont battus pour que l'on puisse s'exprimer.
A. Pour que la France, pour que le nouveau président aient une politique qui correspondent à mon opinion. Que je puisse vivre dans un pays qui défend des idées dans lesquelles je me reconnaisse, au moins en partie. Aucun candidat n' a toutes les idées que je défends. Alors je voterai sans doute pour le candidat qui s'en rapprochera le plus.
Serais-tu d'accord pour faire des élections anticipées au lycée ?
W. Je pense que cela pourrait amener de sérieux débats mais ça pourrait aussi apporter pas mal de divisions, et peut-être même créer des conflits. Au fond, chacun fait les choix qu’il veut mais cela doit rester dans le cercle familial. Si on ramène ça sur la table, de manière publique, je pense qu’il y aurait certains conflits.
A. Je n’ai rien contre mais je pense que dans le lycée, il y a énormément de gens qui ne s’intéressent pas du tout à la politique et donc certains choisiraient un peu au hasard ou prendrait cela pour un simple amusement. Donc, ce pourrait être les pires candidats qui seraient choisis.
Victor Baudru
et Victor Chauvet
Terminale D et E
La révolution des conteneurs
Un essor fulgurant dans les transports internationaux.
Depuis le milieu des années 60 le transport longue distance de matières premières (pétrole, gaz, minerais, céréales) et celui de produits conditionnés en cartons, caisses, sacs, palettes ou fûts a été bouleversé par le développement des conteneurs maritimes.
Ces boîtes au format standardisé ont connu un essor fulgurant, révolutionnant le transport maritime ou shipping, mais aussi toute la chaîne d'approvisionnement depuis le fournisseur jusqu'au client final. Transport routier, ferroviaire, fluvial et même aérien se sont adaptés pour faire de ces boîtes des unités de transport intermodales (UTI). La marchandise, une fois emportée en conteneur, ne subit plus d'autre manipulation jusqu'à sa destination finale. Ce qui est manutentionné est ainsi le contenant et non le contenu. Les routes maritimes sont calquées sur la géographie des échanges commerciaux. Il est donc logique qu'elles diffèrent en fonction du type de marchandises transportées. Mais le Covid 19 est passé par là.... et il est à l'origine d'une crise pas comme les autres. Les dépenses des ménages, privées de sorties, se sont reportées vers les biens de consommation et tandis que les déplacements humains connaissaient un coup d'arrêt sans précédent, le transport de marchandise s'est encore intensifié. Quelques mois après un échouement malvenu dans le Canal de Suez, les ports sont saturés et les conteneurs vides sont devenus une denrée rare. Les navires ne semblent plus assez gros ni assez nombreux pour embarquer toutes les marchandises vendues et les taux de fret atteignent des niveaux record. Il faut compter cet été 15 000 à 17 000 $ pour faire transporter par la mer un conteneur de 20 pieds depuis l'Asie vers l'Europe. A cette crise atypique correspond un nouvel âge d'or pour le shipping.
Camille POUPARD TB
Le business de la cocaïne : plus de 360 kg découverts sur le port de Nantes
"Près de 300 kg de cocaïne" selon les premières estimations, exactement 366 kilos après une pesée plus précise. C’est la saisie XXL réalisée par les douanes le 3 février 2021 sur le port de Nantes, près de Cheviré, en plein cœur de la ville.
Peu d’éléments ont filtré autour de cette découverte, inédite, qui se chiffre à plus de 10 millions d’euros (la cocaïne se revend à 30 000 € le kilo environ actuellement, NDLR).
Dans du sucre
On sait cependant que la drogue aurait été découverte par une société de manutention dans un conteneur provenant du Brésil et chargé en sucre. L’enquête a été confiée à la direction territoriale de la police judiciaire de Nantes.
Le produit saisi va faire l’objet d’analyses.
Les enquêteurs vont également s’intéresser au conteneur et à sa cargaison pour tenter de reconstituer son parcours.
Constats
Le conteneur était à quai, sur la rive sud de la Loire, quand la drogue a été découverte.
"De toute façon, aucun conteneur n’arrive ici par voie fluviale", remarque un habitué du port autonome.
Ils sont acheminés le plus souvent par la route, depuis Montoir-de-Bretagne.
Les douanes ont constaté que les réseaux criminels acheminent les stupéfiants principalement par la route (environ 9 %) pour ce qui est du cannabis, par le fret express et postal pour les drogues de synthèse (environ 6 5 %) et par voie maritime pour ce qui est de la cocaïne (environ 60 %).
Camille Poupard
TB
L'effet Covid dans notre région vu à travers le prisme chiffré des marchés boursiers
L’apparition du Covid en France en janvier 2020 a changé nos modes de vie et notre société. Les entreprises n'ont pas échappé à ces bouleversements. Quelles ont été pour elles les impacts financiers et économiques ?
Concernant le monde financier et boursier à l'échelle nationale durant la crise du Covid, on pourrait penser que ce domaine économique à subi le retrait de nombreux acteurs. Avant de parler de chiffres, il faut comprendre la notion de point utilisée dans les marchés boursiers.
Le CAC 40
Les points sont contenus dans une unité de mesure qui permet de comparer et d'estimer le poids d'un sujet boursier en prenant en compte la variation de sa valeur. Le CAC 40 qui est le principal indice boursier de la place de Paris est mesuré en points et est composé de 40 valeurs de sociétés françaises. Il évolue en référence à sa valeur d’origine de 1 000 points fixée le 31 décembre 1987. Par exemple, si le CAC 40 vaut 4 000 points, alors cela signifie que 1 000 € investis en 1987 dans un produit indexé sur le CAC 40 valent 4 000 €.
Croissance globale
Pour reprendre la situation de la crise du Covid, le CAC 40 a effectivement baissé de plus de 2000 points et se situe en dessous des 4000 points entre janvier et mars 2020 lors des premiers mois après l'annonce de la présence du Covid en France. Cependant le marché a repris fortement après cette date, pour en novembre 2021 atteindre un peu plus de 6900 points. On peut alors dire que le marché financier national a réussi à profiter de la crise Covid pour connaître une croissance globalement positive au profit des entreprises membres de cet indice.
A l'échelle locale
Si cet indice a profité à l'échelle nationale de la crise, concerne-t-il pour autant notre région ?
Effectivement, de nombreuses entreprises du CAC 40 présentent de l'activité en Loire Atlantique pour sa position géographique et ses caractéristiques avantageuses. Utilisons un exemple pour illustrer ces propos : l'une des entreprises cotées au CAC 40 est Airbus, un constructeur aéronautique européen dont le siège social se trouve à Blagnac, dans la banlieue de Toulouse, en France. Dans la région, on compte un certain nombre de complexes majeurs d'Airbus, l'un d'eux est situé à Saint-Nazaire, le site est spécialisé dans l’assemblage, l’équipement et les essais des fuselages avant et centraux des Airbus, dont ceux de l'A380. Du point de vu des marchés boursiers, Airbus a connu une variation de 3,51 % d'augmentation global sur l'année 2021 et de 6,71 % sur les trois dernières années.
Impacts économiques
Si les marchés financiers et boursiers ont profité de la crise du Covid, on est en droit de se demander si cela est réellement bénéfique pour les marchés économiques traditionnels. Effectivement le marché boursier tant concernant les marchés du Forex que les échanges de titres, se fondent sur les investissements privés d'investisseurs ou actionnaires qui ont pour objectif au-delà de soutenir des entreprises, de générer de gains. On pourrait alors penser que les bénéfices sont consacrés aux investisseurs et cela est en partie vrai car les marchés boursiers sont le fruit du système capitaliste. Cependant les marchés boursiers représentent d'une certaine manière la situation économique d'entreprises cotés en bourse et l'ensemble des bénéfices ne sont évidemment pas reversés uniquement à des actionnaires mais une partie est réinvesti permettant aux entreprises de garantir leurs pérennités dans le temps et de rester concurrentielles. Pour continuer avec l'exemple, Airbus a pour projet d'investir 60 millions d’euros à Montoir-de-Bretagne, une ville de Loire Atlantique.
Bilan
En conclusion, si la crise du Covid a eu des impacts négatifs sur l'économie en général sur les plus petites entreprises, du point de vue des marchés boursiers les entreprises côtées en bourse ont surmonté le choc de novembre 2020 et ont en règle générale connu un impact positif de croissance. Pour cet article, Airbus a été pris pour exemple mais de nombreuses autres entreprises du CAC 40 ont connu des résultats similaires. De plus il existe évidemment d'autres indices boursiers en France comme le SBF 80, SBF 120, le CAC IT et bien d'autres.Une majorité d'entre eux ont connu une croissance durant ces deux dernières années après le choc de novembre 2020.
Victor Chauvet
Terminale B
Canicross : un binôme uni dans l'effort
Les prochains championnats du monde auront lieu à Plédran en Bretagne.
Cette discipline sortant des sentiers battus est née de la volonté des mushers d’entraîner leurs chiens de traîneaux durant la période estivale. Le canicross est une discipline sportive qui se pratique avec son chien aussi bien dans un esprit de loisirs que de compétition. Le maître est relié à son binôme par une longe attachée au harnais. Il existe par ailleurs d’autres sports canins tout aussi étonnants comme le caniVTT, le canitrottinette ou encore le ski joering.Respect et complicité Guélor Collet est l'organisateur des prochains championnats du monde 2022. Adeptes de la course à pied, lui et son père étaient à la recherche d’une discipline pouvant être pratiquée avec un chien. C’est dans l’est de la France qu’ils ont découvert le canicross. A 27 ans, Guélor participe alors à son premier canicross avec Fino, un braque de Weimar. En 2010, avec son père et sa compagne, ils créent le premier club de canicross en Bretagne, le Canicrossbreizh. Ce dernier compte aujourd’hui environ 60 adhérents. Guélor Collet peut s’entraîner jusqu’à 5 fois par semaine en solo et deux fois avec son chien. Pour lui, la valeur principale du canicross est le respect de l’animal. Il faut être attentif aux signaux que le chien peut donner, apprendre à le connaître pour créer une véritable complicité avec lui. L’homme doit prendre plaisir à courir avec son chien et le chien avec son maître. On peut courir avec tout type de chiens mais les races les plus représentées dans les compétitions sont les greysters, les braques ou encore les huskys. "C'est sur des courses intenses physiquement comme la plus dingue pour moi, le Trophée des Montagnes (9 courses en 7 jours en Haute Savoie) que l'osmose entre le chien et son maître est la plus développée ", témoigne Guélor Collet.
Tous les ans, le Canicrossbreizh organise son challenge annuel à Plédran avec 11 courses sur un week-end (canicross, caniVTT, canitrottinette). Quant à eux, les championnats d’Europe et du monde de canicross ont lieu tous les 2 ans, en alternance. Le club a été choisi par la fédération internationale de canicross pour organiser les prochains championnats du monde qui auront lieu du 28 avril au 1er mai 2022. Les adhérents se préparent activement à cet événement, prévu initialement en 2021, depuis 2017. 300 bénévoles seront nécessaires pour l’organisation de cette compétition qui comptera plusieurs courses réparties sur 4 jours. Grâce à son sérieux sans faille, le club peut compter sur différents partenaires qui lui font confiance comme les artisans locaux de la ville de Plédran, I-dog, Tom&Co et bien d’autres encore. Parmi les athlètes venant des quatre coins du monde, vous pourrez suivre le double champion du monde et triple champion d'Europe, un Français, Anthony Le Moigne. Pour découvrir en vidéo, ce sport en pleine expansion, rendez-vous sur : https://www.pledran2022.comevent/icf-world-championship-2022/. Alice Notret 1ère E
Caviste : la passion du vin et des terroirs
Sébastien et sa femme sont propriétaires de la cave "Le vin quotidien" à Nantes. Stéphanie nous éclaire sur leur métier et nous distille au passage quelques conseils.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Mon mari a de la famille dans le vin et c'est une passion. C'est également l'envie de créer mon propre commerce et de voler de mes propres ailes qui m'a poussée à faire ce métier.
Comment sont choisies les bouteilles et comment sont établis les prix ?
La sélection se fait suite aux dégustations qui sont régulières, on se déplace souvent dans les domaines . Nous sommes allés déguster toutes nos bouteilles. Pour la sélection on a choisi d'avoir 90 % de bio dans notre magasin.
Quels sont les critères pour qu'une bouteille soit bonne ?
Un bon vin est un vin qui parle au nez, à la bouche, qui a une belle puissance et qui évoque quelque chose.
Quels sont les vins les plus abordables ?
Les premiers prix sont à 5 €, ils ne sont pas bio en général et sont moins travaillés. Plus il y a de l'élevage, plus cela monte en gamme et en prix. Cela dépend aussi de l'objectif du vigneron.
Quel est votre article phare ?
C'est un domaine qui s'appelle Sauveroy et qui est à Saint-Lambert-du-Lattay sur les bords de Loire. C'est notre favori, on le vend assez facilement.
Comment décririez-vous votre cave à vin ?
On propose des vins du quotidien, on essaie d'appliquer le prix juste. C'est une cave de quartier, on a une clientèle qui fonctionne sur le bouche-à-oreille. On prend le temps de découvrir nos clients pour les conseiller au mieux.
Qu'est-ce qui fait la renommée d'un domaine ?
La reconnaissance historique pour les domaines qui ont été classés au XIXe siècle est importante, le classement de Bordeaux est encore valable aujourd'hui. À l'heure actuelle, la qualité du travail prime également, des domaines moins connus et plus récents ont leur place comme la Côte Roannaise qui a été reconnue vigneron de l'année 2020.
Que pourriez-vous donner comme conseil à un débutant ?
Goûter les vins des différentes régions pour se rendre compte des différents types de vin qui existent, et de l'importance du climat et du terroir. Ensuite,goûter des monocépages pour se rendre compte aussi de l'importance du cépage.
Hermine de Parcevaux
Première H
Les artistes qui se cachent parmi nous
La nouvelle galerie d’art de Chahut-Bahuts révèle des œuvres réalisées par les élèves. D'autres seront présentées dans une prochaine édition.
Les deux photos du haut sont des œuvres de Maxendre Giraudeau en première D. Elles ont été réalisées à l'aide d'une tablette graphique.
Adrien Percot, élève en terminale G nous propose lui aussi une œuvre qui lui tient particulièrement à cœur : "Pendant mon temps libre, je dessine et je peins. Par cette peinture, j’ai voulu représenter à la fois la fragilité d’une femme nue, exposée sans vêtements et sa force physique indéniable grâce au filtre thermique peint. En effet, quasiment tout mon entourage féminin a connu des critiques et insultes relatives à leur corps ou à leur façon de s’habiller.Cela se traduisait par des sifflements, des rapprochements forcés voire des viols. Ainsi, la femme présente sur cette peinture ne porte rien, hormis des sous-vêtements, pour illustrer à son paroxysme l’indépendance vestimentaire que doit avoir une femme. Aucun jugement ni insulte ne doivent être proférés à une femme sur son style. Portez ce qui vous plaît, ce qui vous rend heureux et le plus important ce qui vous représente car les vêtements sont l’extension de votre personnalité incroyable ! (Girl power vibes)”.
Retrouvez d’autres créations sur son compte Instagram art : @art.of_ad
Roxane Naour
Première B
Camille Poupard, en terminale B nous transmet des créations pour le moins originales puisqu’elles vous aideront à apprendre !
“J’ai créé un compte insta de révision avec mes fiches et je les rends artistiques pour que ce soit plus amusant à apprendre et plus ludique ! Si je peux aider les autres élèves même de différents lycées....”
Pour plus d’informations et d’autres fiches, son compte Instagram : @apprendre.simplement
Timeo Hamard, de seconde A affiche ses deux plus belles œuvres : une photo et un dessin sur papier.
Roxane Naour
Première B
Volley-ball : l'équipe du lycée Notre-Dame en route pour le championnat de France
Malgré les restrictions sanitaires, un championnat de France pourrait avoir lieu en 2022.
Les qualifications pour le championnat devaient avoir lieu le mercredi 15 décembre 2021, mais ont malheureusement été annulées à cause de la pandémie. M. Poirier, coach de l'équipe masculine et professeur d'EPS nous éclaire sur l'équipe qui représente le lycée.Quand est-ce que l'équipe a été créée ? Y a-t-il des conditions pour la rejoindre ?
Cela fait 23 ans que je suis ici et il y a toujours eu des équipes de volley-ball. Tous les ans, les élèves se réunissent sur base de volontariat, et en fonction des effectifs qu'on a, on s'inscrit ou pas au championnat.Pouvez-vous nous parler des récompenses que le lycée a gagnées ?
En volley-ball, on a deux titres. Il y a des années de cela, l'équipe féminine a gagné le championnat de France et il y a trois ans l'équipe masculine a également obtenu ce titre.Comment se passent les entraînements ?
On n'a pas le temps de s'entraîner. Ces dernières années, cela s'appauvrit énormément car les élèves ont cours le mercredi après-midi. On se regroupe seulement les jours de match.Quel est le déroulement des tournois ?
Il y a deux échelles : le promotionnel pour les débutants et l'élite pour les professionnels. Cette année, pour les qualifications régionales il y avait deux poules de trois, mais une équipe a déclaré forfait et il y a maintenant une seule poule de cinq. Le vainqueur ira au championnat de France s'il y en a un avec les restrictions sanitaires.
Hermine de Parcevaux
Première H
Handisport : un champion vraiment en or
Le handicap ne limite en rien les performances d’un homme voulant devenir champion olympique. Exemple avec Gilles de la Bourdonnaye.
Triple médaillé d’or aux championnats d’Europe en 1995, puis en 2005, unibrassiste, Gilles de La Bourdonnaye a comme passion le tennis de table. Né à Dakar en 1973, Il a réussi à gravir les échelons tout au long de sa vie en combinant études, famille et carrière. Rencontre.
En trois mots, comment ton entourage te décrirait-il ?
« Positif, dynamique, central ».
Ton handicap en quelques mots ?
J’ai subi une amputation de l’avant-bras droit accidentel à l’âge de 3 ans ».
Pourquoi le tennis de table ?
« Comme beaucoup d’enfants, j’ai pratiqué plusieurs sports (tennis, rugby…). Un peu par hasard j’ai atterri dans une salle de Ping vers 8 ans, et j’y suis resté… Sport mental, physique, tactique, j’ai accroché tout de suite. »
Quel investissement le sport représente-t-il dans ta vie quotidienne ?
« J'ai passé jusqu'à 5 heures par jour à m’entraîner. Aujourd’hui, compte tenu de mon âge et de mes activités professionnelles et, je suis plutôt autour de 15h par semaine. Mais les nombreux stages, compétitions, championnats viennent consolider cet investissement… Mon sport reste une activité majeure pour moi ! ».
Quel modèle de sportif t'inspire ?
« Jean-Philippe Gatien. C’est un peu notre Zidane au Ping".
Tes activités extra-sportives ?
« Cuisiner, jardiner, lire, faire la fête, apprendre des langues, voyager et rencontrer le monde .
Une discipline à laquelle tu pourrais t’essayer ?
« Le biathlon. Je trouve que ce sport est vraiment un truc de dingue… monter en cardio pour devoir ensuite effectuer un tir de précision exige des aptitudes incroyables »
Camille Poupard TB
Avez-vous bien lu Chahut-bahuts ?
Souvent, quand on lit un journal, on lit la une, on regarde en diagonale les articles qui nous intéressent puis on le jette ou on le repose. Cependant, préparer tous ces articles demande du temps, beaucoup de temps. Aussi, pour voir si vous avez bien lu les articles du journal, n’hésitez pas à vous tester sur ce questionnaire... qui ne respecte absolument pas l’ordre dans lequel sont présentés les articles. A vous de jouer !
1. Quel lieu a fait exploser la pratique du skate à Nantes ?
« Les premiers skateurs à Nantes avaient peu d'endroits où exercer. Nollywood, aujourd'hui connu sous le nom "Le Hangar", est un lieu mythique qui a été construit dans les années 2000. Suite à ça, la pratique de ce sport a explosé dans la capitale bretonne et de nombreux skateparks, publics comme privés, ont été construits, l'un des plus connus étant celui de Hôtel Dieu. » (voir page 5)
2. Comment se calcule un indice boursier ?
« Pour mieux comprendre, le CAC 40 qui est le principal indice boursier de la place de Paris est mesuré en points et est composé de 40 valeurs de sociétés françaises. Il évolue en référence à sa valeur d’origine de 1 000 points fixée le 31 décembre 1987. Par exemple, si le CAC 40 vaut 4 000 points, alors cela signifie que 1 000 € investis en 1987 dans un produit indexé sur le CAC 40 valent 4 000 €. » (voir page 9)
3. Quel est le principe de la matinée de Noël au lycée ?
« L'objectif de la matinée : "Découvrir le monde de la solidarité à travers des associations près de chez nous et dans le monde, et à travers elles le sens de l’engagement bénévole, donner de son temps et de sa personne gratuitement." » (voir page 2)
4. Quelle est la valeur principale du canicross ?
« Pour lui, la valeur principale du canicross est le respect de l’animal. Il faut être attentif aux signaux que le chien peut donner, apprendre à le connaître pour créer une véritable complicité avec lui. L’Homme doit prendre plaisir à courir avec son chien et le chien avec son maître. » (voir page 10)
5. Le vote est-il un droit ou un devoir ?
Pour Axel Miorec Dekerdanet en Terminale D, « Voter c’est un droit, je pense que c’est un droit pour tout le monde, mais personnellement c’est plutôt un devoir parce que, selon moi, il faut voter, il faut participer à la vie politique du pays et puis il y a tout de même des gens qui se sont battus pour ce droit de vote donc il faut l’utiliser. » (voir page 7)
6. Combien coûtait l'affrètement d'un conteneur vers l'Europe depuis l'Asie cet été ?
« Il faut compter cet été 15 000 à 17 000 $ pour faire transporter par la mer un conteneur de 20 pieds depuis l'Asie vers l'Europe. » (voir page 8)
Aedan Le Guen
Première G
Qui se cache derrière cet enfant ?
Sur ces photos prises le même jour, c'était Noël, il y avait un sapin décoré et des cadeaux. Vous découvrez cet enfant d'environ trois ans.
Aujourd'hui c'est l'un de vos enseignants, mais lequel ?
Observez
Regardez bien ce sourire, il ne vous dis rien ?
Regardez ce mobilier, de quelle décennie peut-il bien être ? Les années 2000 ? Avant ?
Un indice pourrait peut être vous aider.
Sa devise est la suivante : Rien ne sert de courir...il faut partir à point !
Nous vous souhaitons de bonnes recherches. Les élèves qui trouveront auront leurs noms dans le prochain numéro et recevront une surprise par l'enseignant qu'ils auront trouvé.
Votre réponse est à déposer sur papier accompagnée de votre nom, votre prénom et votre classe.
Bonne chance à tous !
Servane Aubry
Documentaliste
Les mots mêlés de Sarah
Retrouvez ces mots dans la grille ci-dessous : Noël ; Engagement ; Projet ; Skate ; Communauté : Marché ; Voter ; Covid ; Entreprises ; Maritime ; Canicross ; Complicité ; Art ; Volleyball ; Sport ; Vigne.
