
Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
Page 3
Présidentielle à Rezé
La préparation des scrutins des 10 et 24 avril 2022 ont nécessité six mois de travail intensif à la mairie de Rezé.
Page 11
First Fives : passion rock
Ces jeunes musiciens dont Carla, élève du lycée, ambitionnent de réaliser un album.

N° 29 - Avril 2022 | www.notre-dame-reze.fr | 14040 |
Les femmes contre-attaquent
Dossier page 4-5.
Le mouvement féministe lutte pour l'égalité homme-femme dans tous les domaines y compris celui du sport.
Page 7
Le secret de nos repas
L'entreprise Sodexo qui fournit le restaurant scolaire s'engage aussi pour le bien-être des animaux .
Lycéens professionnels à l’atelier d’arts
Au lycée général, un atelier de pratiques artistiques est proposé aux élèves motivés. Deux élèves du lycée professionnel y participent.
L'atelier de pratiques artistiques est une activité proposée pour les élèves réellement motivés et certainement portés par l'amour de l'art.
Les conditions d'entrée sont rigoureuses. Elles imposent une analyse des dossiers par une commission.
De plus l'atelier est régi par la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) offrant un cadre officiel permettant d'accueillir une dizaine d'élèves. De la seconde à la terminale ils suivent en majorité l'option arts plastiques.
On comprend alors que les admissions d'élèves témoignent d'une réelle envie de développer une pensée artistique.
Artiste professionnelle
Les élèves sélectionnés travaillent par la suite en coopération avec un artiste professionnel. Cette année, c'est Blandine Brière, responsable du projet de la palissade de la cité des congrès, qui les accompagne.
Au delà de ce point, l'atelier s'organise autour d'un thème unique et original, cette année, il s'agit de "Murmure du son".
Le témoignage d'Aziliz
Dans cet atelier, certains des élèves sélectionnés viennent du lycée professionnel comme Aziliz Clee.
Selon elle, l'atelier est une moyen de libération qui permet s'échapper de la routine classique des cours. L'atelier permet de développer une recherche et d'exprimer à sa façon une pratique artistique.
Victor Chauvet Terminale B

A nos lecteurs
Une nouvelle fois la lecture de Chahut-bahuts montre la diversité des centres d’intérêt de nos journalistes lycéens et que la vie continue malgré la Covid 19 ou la guerre sur notre continent.
Les deux années que nous venons de vivre, l’irruption de la guerre en Europe par l’agression de la Russie vis-à-vis de l’Ukraine nous obligent à réfléchir aux objectifs de notre mission : éduquer.
Nous pouvons nous appuyer sur l’appel du Pape François, lancé en octobre 2020, pour un nouvel pacte éducatif global. Il redit qu’éduquer, c’est faire un pari et donner au présent l’espérance.
Sept engagements
Le Pape François propose sept engagements :
Premièrement : Mettre au centre de chaque processus éducatif formel ou informel la personne, sa valeur, sa dignité, afin de faire émerger sa spécificité, sa beauté, son unicité et, en même temps, sa capacité d’être en relation avec les autres et avec la réalité qui l’entoure, en repoussant les styles de vie qui favorisent la diffusion de la culture du rejet.
Deuxièmement : Écourter la voix des enfants et des jeunes à qui nous transmettons des valeurs et des connaissances, afin de construire ensemble un avenir de justice et de paix, une vie digne pour chaque personne.
Troisièmement : Favoriser la pleine participation des fillettes et des jeunes filles à l’instruction.
Quatrièmement : Voir dans la famille le premier et l’indispensable sujet éducateur.
Cinquièmement : Éduquer et nous éduquer à l’accueil, en nous ouvrant aux plus vulnérables et aux plus marginalisés.
Sixièmement : Nous engager à chercher et à trouver d’autres manières de comprendre l’économie, de comprendre la politique, de comprendre la croissance et le progrès, pour qu’ils soient vraiment au service de l’homme et de la famille humaine toute entière dans la perspective d’une écologie intégrale.
Septièmement : Garder et cultiver notre maison commune, en la protégeant du pillage de ses ressources, en adoptant des styles de vie plus sobres et visant à l’utilisation complète des énergies renouvelables, respectueuses de l’environnement humain et naturel selon les principes de subsidiarité et de solidarité et de l’économie circulaire.
Avec le Pape François, travaillons tous ensemble à la construction d’une civilisation de l’harmonie, de l’unité.
Yann Léandre Chef d’établissement
Présidentielle : 30 000 inscrits à Rezé
Les élections réclament une grosse organisation en amont du scrutin. Nolwenn Beaugé, responsable du service des affaires générales et juridiques, et Loïc Chusseau, premier adjoint sont en charge de cette lourde préparation à la mairie de Rezé.
Combien de bureaux de vote y a-t-il à Rezé ?
Il y a 33 bureaux de vote à Rezé pour environ 30 000 inscrits, même si ce nombre d'inscrits peut varier d'une élection à l'autre, certaines étant plus "mobilisatrices", comme les élections présidentielles.
De combien d'assesseurs y a-t-il besoin entre les différents bureaux de votes ? Comment les trouvez-vous ?
Il faut 3 assesseurs par bureau de vote ce qui fait donc qu'il y besoin de 99 assesseurs à chaque élection pour les bureaux de vote rezéens.
Normalement, les partis politiques sont sensés fournir des assesseurs pour les bureaux de vote, mais dans la pratique, à part pour les élections locales, cela se perd car les partis sont de plus en plus en perte de vitesse et ont de moins en moins d'adhérents et ne peuvent donc pas fournir des assesseurs partout. Par conséquent, il y a de plus en plus d'assesseurs "citoyens" ne venant d'aucun parti et qui sont volontaires pour être assesseurs.
À partir de quand avez-vous commencé à vous mobiliser pour préparer l'élection ?
Cela fait six bons mois que l'on a commencé à préparer l'élection, mais les deux mois avant l'élection sont les plus chargés.
Même si on ne s'en aperçoit pas forcément, une des choses qui prend beaucoup de temps est la répartition des assesseurs au sein des bureaux de vote, de faire le lien avec les assesseurs, de faire le lien avec les présidents des bureaux de vote.
Qui paye pour cette élection présidentielle ? L' État ? La commune ?
Certes, l'État prend en charge une partie des coûts, comme par exemple celui du renouvellement des cartes d'électeurs.
Mais tous les frais liés aux ressources humaines sont à la charge de la commune.
Aedan Le Guen, Première G
Victor Chauvet, Terminale
Le féminisme vu par les lycéens
Nous avons réalisé un sondage auprès des élèves du lycée à propos de leur vision du féminisme et de leur position sur le sujet.
Voici les réponses des lycéens à chaque question de notre sondage, avec à chaque fois le pourcentage majoritaire. Les résultats pourraient bien vous surprendre.
Vous considérez-vous comme quelqu’un de féministe ?
61,3 % des quelque 400 lycéens ayant répondu au sondage se considèrent comme étant féministes.
Certaines personnes pensent que le féminisme véhicule une image générale très négative des hommes, partagez-vous cette vision des choses ?
69,4 % d'entre vous confirment cette idée du féminisme.
Pensez-vous que les féministes, et plus particulièrement les femmes féministes, sont aujourd’hui injustement discréditées ?
65 % des lycéens considèrent que le mouvement féministe est injustement discrédité.
En ce qui concerne la condition générale de la femme, elle serait, toujours selon l'avis des lycéens, plutôt moyenne en France, et mauvaise dans le monde, comme le montrent les deux graphiques ci-dessus.
Roxane Naour
Première B
Féminisme : un mouvement d'émancipation dont le combat reste d'actualité
Le mouvement féministe a vu le jour dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Le féminisme c’est un mouvement politique qui prône l'égalité réelle entre les hommes et les femmes dans la vie privée et dans la vie publique. Être féministe c’est vouloir tout simplement l’égalité entre les hommes et les femmes. Alors si tu veux juste que hommes et femmes soient payés autant, que hommes et femmes aient les mêmes droits partout dans le monde, tu peux te considérer comme féministe !
Le savais tu ? En décembre 2014, l’ONG Ms Foundation for Women décerne à Emma Watson le titre de « Personnalité féministe de l’année ». En parallèle, elle fait don d'un million d’euros au fonds Justice and Equality, qui lutte contre le harcèlement sexuel en Grande-Bretagne.
Si toi aussi tu te sens féministe et que tu veux agir, essayer de lutter contre les injustices, il y a beaucoup de moyens de le faire à ton échelle. A Nantes il y a des associations comme le CIDFF (Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles) ou Osez le féminisme 44. Il y a également les Affs (Ateliers Femmes et Féminisme) qui proposent des ateliers de contributions pour inclure les femmes dans l'histoire et rendre leurs réalisations visibles. Il y a encore bien d’autres associations qui essayent de faire bouger les choses !
Il y a aussi la course Odyssea organisée chaque année et présente à Nantes. Elle est ouverte à tous les adultes et même aux enfants. Elle permet de soutenir la recherche pour lutter contre le cancer du sein. Les fonds récoltés seront répartis entre l’Institut de cancérologie de l’Ouest, la Ligue contre le cancer 44 et une association coup de cœur qui change chaque année.
Maëva Lamy
Première E
Des filles sur le ring : la boxe au féminin
Rencontre avec des boxeuses, heureuses, qui s'entrainent à Rezé.
Malgré des avancées, la place des femmes dans le sport reste à améliorer. Certains stéréotypes ont la vie dure, certains sports restent connotés masculins.
Annie Madec, professeure de boxe à Reze et deux de ses élèves, Louanne et Clervie, évoquent le plaisir à pratiquer leur disciplne.
Comment êtes-vous venues à la boxe ?
Annie. : J’ai commencé en 1974. Mon frère avait pratiqué cette activité.
Louanne : J'ai commencé en janvier 2021grâce à mon grand père ancien champion d’Anjou.
Clervie : J'ai commencé en 2018 et j'ai découvert ce sport grâce à mon père qui en à lui-même fait.
Comment avez vous été accueillie ?
L. : J’ai été vraiment bien accueillie. On m'a tout de suite mise à l’aise.
C : J’ai fait un cours d'essai et j'ai trouvé l'ambiance très bonne. J'ai été agréablement surprise de voir qu'une majorité des personnes présentes étaient des filles. Cela m'a beaucoup rassuré car j'avais peur d'être la seule.
Qu’est ce qui vous a attiré dans ce sport connoté violent et masculin ?
A. : C’est le côté esthétique de l’activité. Ceux qui ne connaissent pas disent « les gens se tapent dessus », mais vraiment, ce qui m’a attiré ce sont les belles techniques.
L. : Je pense que c’était pour savoir frapper et aprendre à me défendre.
C. : Eh bien ! qu'il soit violent. Je voulais pouvoir me défendre en cas d'attaque.
Comptez-vous devenir professionnelles ou du moins poursuivre sur le long terme ?
L. : Non, mais je pense que je vais continuer sur le long therme.
C. : Non, je ne compte pas devenir pro ni continuer malheureusement ayant d'autres projets.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’enseigner ?
A. : Si on y a pris plaisir, on veut le faire partager aux autres.
Victor Baudru
Terminale D
Le masculin l’emporte t-il sur le féminin ?
Cette règle de grammaire apprise à l'école est controversée depuis les années 2000.
La société française, historiquement patriarcale, a utilisé principalement le masculin pour désigner indifféremment un homme ou une femme. Le langage structure la pensée et la pensée fut d'abord une affaire d'hommes. Le masculin l'emporta sur le féminin, même s'il n'y avait qu'un seul homme dans un groupe de femmes.
Cette volonté d'évoluer a commencé avec la féminisation des noms de métiers. Certains noms comme professeure, docteure, adjudante, cheffe, entrent petit à petit dans notre vocabulaire. L'écriture inclusive a pour volonté de changer les perceptions de tous les acteurs de la société en rendant le langage non-discriminant.
Pour Angèle, élève en seconde générale "l'écriture inclusive est un moyen de gommer les principes misogynes inculqués à l'école dès le premier âge. Dans d'autres langues il existe un neutre comme en latin ou en allemand, et je trouve ça plutôt bien."
Dans leurs romans, certaines autrices privilégient aujourd'hui les mots épicènes, c'est-à-dire dont la forme est la même au féminin qu'au masculin. Par exemple : le ou la destinataire, un ou une artiste.
L’écriture inclusive consiste en une série de techniques de rédaction ajoutant la terminaison de genre et/ou du pluriel pour inclure le féminin. Par exemple : elles et ils parlent, les délégué.e.s de la classe.
Pour les défenseurs de la langue française cette façon d’écrire et plus encore de lire ne sert ni la fluidité, ni la compréhension. L'Académie française qualifie même de "péril mortel" ces nouvelles marques orthographiques.Notre cerveau a du mal a déchiffrer les différentes techniques d'écriture inclusive qui changent les graphismes habituels. Il se fatigue plus vite à décoder ou décroche du message. Mais avec de l’entraînement la difficulté diminue et peut même devenir un jeu !
L'écriture inclusive n’est pas obligatoire à l’école ni ailleurs, mais certains professeur.e.s refusent de continuer d'enseigner la règle du "masculin l'emporte sur le féminin" et encouragent les journalistes, écrivain.e.s et enseignant.e.s à donner l'exemple.
Servane Aubry
Enseignante documentaliste
Michenaud : le plus grand magasin d'instruments de musique de Nantes
Situé près de Hôtel-Dieu, Michenaud vend des guitares, des pianos et bien d'autres instruments. Thibault, est l'un des vendeurs du magasin.
Depuis combien de temps travaillez-vous ici ?
Cela fait maintenant presque deux ans que je travaille ici à temps plein.
Depuis quand et pourquoi vouliez-vous devenir vendeur de musique ?
Je n'ai pas vraiment choisi, j'ai simplement vu qu'il y avait une offre et j'ai postulé. Je fais des études dans le commerce. Avant je bossais dans un truc un peu plus sérieux et je voulais changer d'air... En plus je fais de la musique donc c'est parfait.
Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?
Ce qui me plaît le plus, c'est de travailler avec des instruments et des musiciens.
Pratiquez vous un instrument ? Depuis combien de temps ?
Oui forcément, je fais de la guitare depuis 7-10 ans.
Une légende urbaine dit que les vendeurs dans les magasins de musique ne supportent pas les guitaristes qui jouent Stairway to Heaven de Led Zeppelin, le "riff interdit". Est-ce vrai ?
Non nous ça va, par contre on a marqué "No tapping" au rayon électrique (NDLR : Le tapping est une technique de guitare qui consiste à jouer avec sa main gauche pour un droitier sur le manche très rapidement, souvent les guitaristes abusent de cette technique en favorisant la vitesse à la mélodie). Par contre à un moment on avait le panneau avec marqué "No Stairway To Heaven " mais on l'a enlevé.
Hermine de Parcevaux
Première H
Librairie Coiffard : la passion des livres depuis plus d’un siècle
Une histoire née de la volonté d'une femme qui s'inscrit aujourd'hui dans la modernité.
Créée en 1919 par Anne Coiffard, que rejoint bientôt son mari Achille, la librairie est installée à son emplacement actuel en 1938. Elle est reconnue par tous les nantais et tous les professionnels du livre.
À son emplacement actuel se trouvait la parfumerie Sarradin, comme vous pouvez le voir sur la photo. Il y eut d’abord un tabac-presse mais ceci a disparu et le magasin a été agrandi. Puis il y a eu la création d’une "pochotèque" (librairie ou rayon de librairie où l'on vend des livres de poche).
En 1990, pour 1,2 million de francs un bâtiment face à la librairie est acquis par le propriétaire et nommé Tome 2. Le rayon jeunesse est installé à cet endroit. Ce nouveau bâtiment se révèle être une magnifique idée puisque cela plaît et rencontre un grand succès commercial.
La libraire est donc passée d’une surface de 140 m2 à une surface actuelle de 466 m2.
Centenaire en 2019
À l’occasion de ses 100 ans, en 2019, la librairie a pubié un livre sur son histoire, retraçant la vie de ses propriétaires et ses avancées de décoration. Dans le livre on peut aussi trouver l’avis de cent lecteurs sur la librairie. On y découvre également quelques extraits du livre d’or écrits par des célébrités venues faire un tour dans ce paradis des livres.
Si vous aussi vous voulez venir respirer l’odeur de livres dans un endroit calme et reposant n’hésitez plus, la librairie Coiffard est faite pour vous !
Maëva Lamy
Première E
Fournisseur de la cantine de notre lycée, Sodexo s'engage pour le bien-être animal
Ne vous êtes-vous jamais demandés d’où provenait la nourriture servie dans nos assiettes ? Réponse avec notre enquête au cœur de l'entreprise Sodexo.
Il est légitime de s’inquiéter du bien-être animal lorsque l‘on sait que chaque année dans le monde, 60 milliards d’animaux sont élevés afin de satisfaire nos besoins alimentaires. S‘il ne tient qu’à vous de faire attention à ce que vous consommez à la maison, nous avons décidé de nous pencher sur la politique de l'entreprise Sodexo en la matière, en tant que responsable de la cantine du lycée Notre-Dame.
Un double positionnement
Comme chacun sait, l’intensification des systèmes d’élevage a permis d’augmenter la productivité, mais elle est aussi souvent liée à des problèmes de bien-être animal par rapport à l’habitat, l’alimentation, aux soins vétérinaires, au transport et aux méthodes d’abattage.
Sodexo affirme en être conscient et prend au sérieux la cause animale. Cette entreprise a développé une stratégie en deux axes majeurs : sensibilisation des acteurs avec qui elle travaille et des consommateurs et amélioration du bien-être animal au travers de sa chaine d’approvisionnement, tout cela en travaillant en concertation avec les principales Régions et en collaboration avec les fournisseurs ainsi que les ONG, et plus particulièrement Compassion in World Farming (CIWF).
Actions et engagements
Sodexo soutient les « 5 Libertés » du bien-être animal reconnues globalement comme ambition pour sa stratégie :
1. Ne pas souffrir de la faim ou de la soif : accès à de l'eau fraîche et à une nourriture adéquate assurant la bonne santé et la vigueur des animaux.
2. Ne pas souffrir d’inconfort : environnement approprié comportant des abris et une aire de repos confortable.
3. Ne pas souffrir de douleurs, de blessures ou de maladies : prévention ou diagnostic rapide et traitement.
4. Pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce : espace suffisant, environnement approprié aux besoins des animaux, et contact avec d’autres congénères.
5. Ne pas éprouver de peur ou de détresse : conditions d'élevage et pratiques n’induisant pas de souffrances psychologiques.
Domaines "prioritaires"
Au cours des trois dernières années, Sodexo a pris plusieurs engagements relatifs au bien-être animal et a d’ores et déjà identifié des « domaines prioritaires ». Par exemple des alternatives aux élevages en cages sont explorées en partenariat avec ses fournisseurs pour les poules pondeuses ainsi que pour d’autres espèces concernées comme les lapins, les truies, etc.
L'entreprise s’est aussi engagée à travailler avec ses fournisseurs pour améliorer le bien-être des poulets de chair tout au long de la chaine d’approvisionnement aux Etats- Unis d’ici 2024 et en Europe d’ici 2026, en priorité, en signant le European Broiler Ask/Better Chicken Commitment.
En plus de cet engagement, pour le marché français, 20 % des volumes sont issus d'élevages plein air ou avec jardin d'hiver.
Un mouvement global
Cependant notre fournisseur est conscient que le changement à l'échelle de l'industrie ne peut être mené par une seule entreprise.
C'est dans cette optique que Sodexo a piloté la création de la Global Coalition for Animal Welfare (Coalition mondiale pour le bien-être animal), la première initiative mondiale menée par l'industrie alimentaire visant à promouvoir le bien-être animal.
Roxane Naour
Première B
Le chef d'œuvre, originalité du bac pro
Chaque année, les élèves des lycées professionnels sont amenés à réaliser un chef d’œuvre. Une classe nous dévoile son projet.
Dans le cadre du baccalauréat professionnel et du CAP, les élèves réalisent un chef d’œuvre, c’est la création individuelle ou collective d’un projet pluridisiplinaire sous toutes ses formes. Il doit correspondre au parcours d'avenir de l’élève, en fonction de ses spécialités, et lui permettre de développer sa créativité tout en collaborant avec des professionnels du métier.
Projet en CAP vente
Cette classe de treize élèves a choisi de réaliser son chef d’œuvre dans le domaine de la vente, aidée de leur professeure Mme Dousset. Ce projet nommé “Buns Of Charity” par les élèves consiste à vendre les fameuses brioches Bonnin pour financer leur voyage à Paris et aider l’association “Les lémuriens”. Cette collaboration a débuté par la rencontre avec le fondateur de l'association, Henry Randrianarison. Ils ont pu partager leur projet, et ont commencé par choisir le produit, ici, les brioches rezéennes, qu’ils vendent par paquet de six au prix de 4,50 €, et proposent aux clients d’ajouter 1 € de plus pour la plantation d’arbres à Madagascar. Ils ont également imaginé des flyers expliquant leur projet ainsi que des bons de commande. Ils ont vendu des brioches au sein de leur établissement, à leur entourage mais également dans certains quartiers de Rezé grâce au porte à porte. La première commande est déjà passée, mais heureusement pour les gourmands il reste une deuxième vente !
Réactions des élèves
Ils trouvent l’idée du chef d’œuvre superbe, le travail en équipe leur donne une plus grande envie de travailler. Mettre en commun et comparer tout ce qu'ils ont fait, participe à leur esprit critique.
Carla Baudry Seconde C
Kelly : "Nous avons été bien accueillis"
Le chef d’œuvre de la première métier de la vente : créer un fichier d'entreprises.
Au lycée professionnel, les lieux de formation en mileu professionnel, c'est à dire les entreprises, sont difficiles à trouver chaque année pour les stages d'élèves. La classe de première métier de la vente a donc décidé de créer un fichier des entreprises et des anciens élèves, qui devrait permettre d’avoir des contacts dans le monde professionnel.
Ce fichier a aussi pour objectif, à terme, d’aider tous les élèves du lycée professionnel à trouver un stage, à recevoir des intervenants professionnels, mais aussi, pourquoi pas, d'organiser un événement avec les anciens élèves.
Kelly, élève de la classe, explique la démarche de prospection suivie par l'ensemble des élèves de 1MVA cette année : "Nous nous sommes déplacés à Rezé, aux Sorinières et sur la zone commerciale d'Atout sud pour prospecter auprès d'une centaine d'entreprises susceptibles d'avoir des commerciaux, ou des asssurances et des banques. Nous voulions savoir s'ils prenaient des stagiaires et s'ils avaient déjà des commerciaux pour renseigner notre fichier partenaire entreprises. Dans l'ensemble nous avons été bien reçus, ils ont accepté de répondre au questionnaire. Certains ont refusé car ils n'avaient pas le temps. Ce qui a fait notre force c'était le fait d'être en groupe. Tout à été ensuite enregistré sur Excel. Notre chef d’œuvre de baccalauréat nous permet de savoir réaliser des tâches professionnelles d'un projet, du début jusqu'à la fin. Nous avons pu avancer chacun sur notre partie et partager notre travail, mais aussi travailler en équipe".
Les premières MVA passeront après les vacances de printemps à la prospection par téléphone ou par mail auprès d'anciens élèves pour un nouvreau fichier qui viendra compléter le premier.
"C'est un bon moyen de transmettre leurs données aux lycéens qui recherchent des stages et d'aider les futures générations d'élèves" conclut leur professeure, Isabelle Lange.
Servane Aubry
Documentaliste
Isabelle Lange
Professeure
.
Projet Mercure : créer et commercialiser une ligne de vêtements et d'accessoires
En bac pro métier de la vente une classe de première se mobilise pour réaliser un chef d'œuvre inédit pour fin 2022 dans des conditions proches de celles d'une entreprise.
"C'est un gros projet qui n'a encore jamais été réalisé au lycée professionnel", affirme Marc Bengherbi, l'enseignant de la classe.
Il a fallu tout un trimestre pour se décider. Les pistes étaient multiples : promouvoir des entreprises régionales écoresponsales ou équitables, commercialiser des cosmétiques, du textile ou des produits frais, créer un site en e-commerce de bijoux et accessoires, vendre une formation de vendeur ou encore customiser des chaussures pour de la revente.
Dieu du commerce
"Finalement, après discussions toute la classe a choisi de créer, de développer et de commercialiser une marque de vêtements" explique Titouan. Johan ajoute : "On a choisi un nom de marque. Mercure, c'est le nom d'un dieu du commerce chez les Romains. On a créer un logo et des illustrations pour la ligne de vêtements avec Sacha et Gaspard. Ensuite la classe a voté."
Jusqu'en Espagne
Les élèves ont contacté différentes entreprises textiles dont une en Espagne et comparé les prix.
"On commercialisera des t-shirts, sweats, des tote-bags et des casquettes explique Valentin.
"On aura de échantillons textiles en avril ou mai 2022 pour vérifier la qualité et pour pouvoir tout commercialiser en fin d'année".
Sacha ajoute : "Nous avons déjà réalisé une opération commerciale avec ACM (action clé en main), une jeune entreprise qui aide les classes à projet. Nous avons récolté 500 euros pour pouvoir démarrer".
Droit de vendre
Leur budget est en prévision et ils créent leur association pour avoir le droit de vendre.
Louane et Elsa travaillent à définir un prix pour les futurs clients. "Ce n'est jamais un prix rond, c'est toujours avec une virgule et 99" précise Elsa, "c'est un prix psychologique que le client accepterait de payer."
Business plan
L'équipe de Valentin s'occupe du business plan, c'est à dire de la gestion des achats et des ventes avec une marge.
"C'est bien de réfléchir à plusieurs", dit Gaspard., "De mon coté je mets tous les clients potentiels dans un fichier de prospection".
Titouan et Quentin travaillent sur le design et l'élaboration d'un catalogue avec des visuels réalisés par Joane (voir photo).
De leur côté, Emma Aurélien et Gustave écrivent l'histoire de la marque, du slogan.
"C'est une bonne expérience pour notre futur métier", conclut Sacha.
Servane Aubry
Documentaliste
Saint-Aignan : un conte, une école...
Tous les deux ans depuis de nombreuses années, l'école de musique de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu fait jouer un opéra pour enfants à ses élèves mineurs.
L'opéra pour enfants ou conte musical est un incontournable quand on fait partie de l'école de musique de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu. Tous les deux ans environ, les élèves vont répéter tout au long de l'année avec la professeur de formation musicale (anciennement solfège), un conte créé par un compositeur, et qu'ils auront acheté, ou créé par eux-même ou les professeurs de l'école. Jusqu'à cette année, cela concernait surtout les élèves (enfants) de la classe de formation musicale qui jouaient, chantaient et dansaient sur scène, les professeurs faisant l'accompagnement musical. Mais pour le conte "Matryochka" qui a été joué les 4 et 5 mars 2022 à la salle de l'Héronnière à Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, tous les élèves, enfants comme adultes, ont participé.
En hommage à la commune
Cela a commencé en 2018. Jusque-là, deux contes étaient joués tous les deux ans, le conte des "premier cycle" (7-10 ans) et le conte des "deuxième cycle" (11-14 ans). Mais en 2018, le compositeur qui devait fournir l'opéra des "deuxième cycle" a prévenu qu'il lui faudrait probablement un peu plus de temps car cet opéra avait pour thème une légende locale : la légende d'Herbauge, et ses recherches lui prenaient un peu plus de temps que prévu. Il fut donc décidé que seuls les "premier cycle" se produiraient et que les "second cycle" se produiraient l'année suivante. Mais pour qu'ils puissent quand même participer, il leur fut proposé de participer en tant qu'instrumentistes. C'était le conte de "la Dame du Lac" de 2018.
Les deux contes fusionnés
L'année suivante, le conte "Anselme de Grand Lieu" fut produit par les élèves de second cycle. Cependant, l'expérience de l'année passée où la majorité de l'école s'était réunie sur un seul projet avait fait impression et l'idée fut proposée et adoptée qu'il n'y ait qu'un seul conte en 2021 (qui fut malheureusement repoussé en 2022 pour des raisons sanitaires) mais que l'entièreté de l'école travaille dessus : premier et second cycles de formation musicale mais aussi les élèves adultes qui n'y assistaient jusque là qu'en tant que spectateurs. Les élèves de formation musicale joueraient sur scène et danseraient mais tous les autres élèves et professeurs participeraient pour accompagner les chants, faire les décors musicaux ou faire les intermèdes.
Un succès
Finalement, tout le monde répéta entre septembre 2021 et mars 2022 pour préparer ce conte et le jouer les 4 et 5 mars 2022.
En raison de la situation internationale, avec la guerre en Ukraine, l'école de musique décida de dédier ce conte d'origine russe aux réfugiés ukrainiens. Ce fut un grand succès lors des deux représentations, toutes les deux à guichets fermés, le public bissant à chaque fois après la chanson finale "La Vidjiamé".
Aedan Le Guen, Première G
First Fives : un groupe de rock de jeunes nantais qui ambitionne de réaliser un album
Carla Zaf, élève au lycée Notre-Dame mais aussi membre du groupe First Fives, parle de sa passion et de ses ambitions.
Comment le groupe s'est-il formé ?
On s'est rencontrés à l'école de musique d'Aigrefeuille. C'est une association musicale, donc à l'origine c'était juste un atelier de musique qui regroupait des musiciens de notre âge mais on a décidé de former un groupe parce qu'on s'entendait tous bien.
Qui sont les membres ?
Il y a Paul à la basse, guitare et chant, moi (Carla) au chant et au piano, Milian à la basse et à la guitare, Baptiste à la basse et au piano. Il y a beaucoup de monde à la basse ! Il y a Noé à la flûte et Mathis à la basse et à la guitare. On a un instagram, @first_fives.
Composez-vous vos propres chansons de A à Z ?
On ne compose pas toutes nos chansons, on fait beaucoup de covers, par contre on a aussi des morceaux qu'on a composés de A à Z et qu'on joue en concert.
Avez-vous des projets à venir, comme un album ?
Oui, on a pour objectif avant la fin de l'année d'écrire suffisamment de chansons et de compositions pour former un album qu'on enregistrerait chez quelqu'un. A voir.
Quel est votre objectif à long terme ?
On a pas encore parlé du long terme mais ça va être compliqué parce qu'on va tous sûrement partir pour nos études dans les quatre coins de la France. On va probablement se séparer, on espère le plus tard possible.
Qu'est-ce qui te plait dans la musique ?
Je pense que c'est le fait de pouvoir s'exprimer et d'être créatif.
Que conseillerais-tu à quelqu'un qui veut former un groupe ?
De ne surtout pas hésiter, de ne pas reculer même si des événements X ou Y donneraient envie de tout arrêter, ça en vaut la peine. Et surtout d'avoir confiance en soi parce que même si ce n'est pas le cas au départ, on finit par l'acquérir quand même.
Hermine de Parcevaux
Première H
Les artistes de Notre-Dame : le retour
Poursuite de notre visite dans la galerie d‘art des oeuvres réalisées par les lycéens.
Pour continuer la visite de notre notre galerie dont nous avions ouvert les portes lors de notre précédente édition, voici un bel éloge à la fois de la photographie et du voyage avec Liza Bencherif, de terminale F qui partage avec nous un superbe paysage nocturne : “Voici une photo que j’ai pu prendre à la Ciotat de la lune rousse à travers le port. J'’ai trouvé les couleurs des bateaux très intéressantes ainsi qu'une luminosité qui s’y prêtait. Je n’ai pu passer à côté sans capturer ce moment.”
Autre image chaleureuse, celle d’une ruelle de la ville de Flensburg en Allemagne envoyée par Pénélope Probst en première C.
Héloïse Grovel en seconde B nous envoie ensuite quatre dessins numériques qui lui tiennent particulièrement à cœur :
“La première œuvre est surtout un croquis de champignons, le fait de faire des champignons est inspiré de ma sœur qui est mon modèle autant pour l’art que dans la vie au quotidien. J’ai mis beaucoup de temps à faire la deuxième œuvre et elle est importante pour moi car elle représente un peu la fantaisie que je garde et que je transmets dans mes dessins.
Et pour finir je vous envoie un dessin qui m’a pris 3 jours et demi en tout et dont je suis plutôt fière.” Son compte art sur Instagram : @_mabel_juice_.
Margaux Penot en première H nous transmet elle aussi trois œuvres effectuées avec une superbe technique "Le dessin en noir et blanc a été réalisé dans le cadre de l’inktober, le challenge de dessin quotidien à l’encre qui a tourné sur les réseaux. Je m’inspire beaucoup de photos, d’animés ou de bandes dessinées pour peindre. -Violet Evergarden en bas de couverture- Je fais aussi des natures mortes, qui sont des représentations du monde qui nous entoure. Ici le paysage du pont a été réalisée sur le vif, je me suis assise au bord de cette rivière avec un ami et j’ai peint ce que je voyais. Je travaille majoritairement à l’aquarelle et au stylo, parfois à l’encre."
Roxane Naour
première B
Une librairie pas comme les autres
Le club littéraire du lycée s'est déplacé à la librairie "Lise & Moi" installée de Vertou. Une rencontre riche en enseignements et pleine de passion. Témoignages.
"J'ai rejoint le club Lecture pour partager des expériences sur les livres avec d'autres lecteurs, parler de l'écriture et avoir des recommandations sur des livres et des styles littéraires hors de ma zone de confort.", confie Lilou. ". "J'ai apprécié la sortie à la librairie de Vertou car elle m'a permis d'être conseillée par des professionnels sur des sujets et des points de vue différents". En tant qu'autrice elle s'est renseigner sur l'édition de livres.
Hélène, de son côté affirme qu'elle apprécie les activités d'écriture du club au lycée et que partager ses lectures est un vrai plaisir. La rencontre avec les libraires lui donne encore plus envie de lire.
Passionnée
"J’ai énormément apprécié la façon dont nous avons été accueillis" explique Katel. " On voyait que les libraires étaient vraiment passionnés par les livres qu’ils nous ont présentés ainsi que par leur métier et, bien que je préfère lire des romances sombres et très psychologiques, les livres qu'ils nous ont présentés m’ont paru intéressants. Je souhaite travailler dans les métiers du livre depuis un certain temps et la passion que j’ai ressenti dans leurs voix m’a vraiment conforté dans mon choix, même si je suis plus intéressée par l’édition. "Vous êtes sur le portable de Sam" est un livre que je veux lire depuis longtemps. Il aborde la thématique du deuil à travers une jeune fille de 17 ans qui n’ose pas dire adieu à son petit ami, mort dans un accident de voiture. Je me suis donc empressée de l’acheter. Dans cette librairie il y avait des romances, des policiers, des BD, des mangas... ".
Pour tous les goûts
"J’ai été d’abord happé par un livre qui s’intitule "Le château de hurle", de Diana Wynne Jones, connu notamment pour avoir inspiré à Hayao Miyazaki le film "Le château ambulant", précise Hugo. "Puis le dernier roman de l’écrivaine japonaise Yoko Ogawa, "Petites boîtes", a beaucoup attiré mon attention. Les libraires avaient l’air d’être extrêmement passionnés par leur métier, et par les livres qu’ils nous présentés. C’était très touchant, car ils nous confiaient également leurs émotions et cela nous poussait incontestablement à nous y intéresser. Souhaitant écrire, j’ai aussi noté quelques renseignements sur l’édition et sur la façon dont un auteur pouvait publier. J’ai trouvé là-bas des livres que j’ai vraiment envie de lire et que je n’ai trouvé nulle part ailleurs. C’est notamment le cas de Lord Jim, de Joseph Conrad. Je retiendrai de cette librairie une véritable passion et un choix vraiment vaste, qui me donne envie d’y retourner".
Sondage
Quel lien les lycéens entretiennent-ils avec la littérature de nos jours ? Sur les 217 d’entre vous qui ont affirmé lire, vous avez été 29 % à répondre que le genre que vous lisez est le manga ! Ce qui en fait donc le genre préféré des lycéens !
Quant au format de lecture préféré : le format papier est plébiscité à plus de 60 %, très loin devant le numérique.
Nous nous sommes aussi interrogés sur votre lien avec les différentes plates-formes d’écriture et de lecture qui existent. Sur les 90 d’entre vous qui ont affirmé utiliser une plate-forme, 54 ont dit qu’ils utilisent Wattpad ! Les autres ont en majorité répondu AO3, Mangascan et Webtoon.14 d’entre vous ont d’ailleurs affirmé qu’ils publient leurs propres écrits sur ces plates-formes !
Retrouver @inmybighead sur Wattpad si vous aimez les fanfictions sur L’Attaque des Titans ou Haikyuu et @kat_133_ si vous souhaitez voyager comme Katel.
Les membres du club littéraire
Les gagnants de la photo mystère
Ils ont trouvé qui se cachait derrière la photo du petit garçon publiée dans notre édition de janvier 2022. Un cliché réalisé à Noël... dans les années 70 !
Vous avez été nombreux à jouer les détectives.
Parmi vos nombreuses réponses, nous avons eu plusieurs noms d'enseignants potentiels comme MM. Courtois, Garnier, Durand, Lebatard ou encore M. Pascoet.C'est pour certains le dernier indice, sa devise : "Rien ne sert de courir..." qui les a aidés.
Cinq élèves de seconde A et une élève de terminale G ont finalement trouvé une ressemblance avec le visage de M. Denion, professeur d'éducation physique (interrogé dans notre précédent journal).
Enseignant au lycée professionnel et au lycée général, Jean-Charles Denion s'est gentiment prêté au jeu pour la remise de friandises.
Bravo à nos lycéens !
Servane Aubry Documentaliste
L’escrime de retour à Mangin-Beaulieu
Depuis le début du mois de mars, le club d’escrime de Mangin-Beaulieu à Nantes a rouvert ses portes après l’incendie du complexe sportif en décembre dernier. L'occasion de redécouvrir ce sport "historique".
L'escrime est un sport antique. Les premières traces de sa pratique datent d'environ 1190 avant Jésus-Christ. Mais les règles qui se rapprochent de ce celles que l'on connaît aujourd'hui apparaissent au cours du XIXe siècle.
Les règles de l'escrime
Les règles de l'escrime en général prévoient que deux tireurs (pratiquants de ce sport) s'opposent dans un espace déterminé sur la longueur allant jusqu'à 14 mètres.
En fonction des armes utilisées, les tireurs doivent alors toucher l'adversaire sur un espace corporel prévu. En escrime, trois types d'arme sont utilisées. Le fleuret permet de toucher son adversaire avec la pointe de l'arme sur le buste incluant le dos mais pas les bras ou la tête. L'épée permet aussi de toucher avec la pointe mais cette fois sur l'ensemble du corps. Enfin, le sabre permet de toucher avec la pointe mais aussi le tranchant de l'arme et cette fois sur tout le haut du corps.
Pendant l'assaut, les deux tireurs tentent de toucher l'adversaire à l'aide de leurs armes dans les zones du corps définies par leur arme. Chaquetouche dans la zone prévue vaut un point.
Les valeurs transmises
Les grandes forces de ce sport sont les valeurs portées. Il y a un réel respect entre adversaires contrairement à ce quon pourrait penser en opposant deux individus. Cela peut se remarquer dès le début et à la fin de chaque face à face avec un salut réciproque entre tireurs.
Victor Chauvet Terminale B
