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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 et la pratique du sport au lycée et ailleurs
N° 33 - Avril 2024 - Les JO et la pratique du sport | www.notre-dame-reze.fr | 14040 |
AU MENU DANS CE NUMÉRO !
« La lecture est à l'esprit ce que l'exercice est au corps. » Joseph Addison, « The Tatler », 1709.
Á LA UNE - LES JEUX OLYPIQUES 2024
3. Les Jeux Olympiques à travers l'Histoire
4. Renouer avec les jeunes : quatre nouvelles disciplines sont attendues aux JO 2024
5. Les Jeux Paralympiques : quelle visibilité aujourd'hui ?
6. Sur les traces des Jeux Mondiaux des Peuples Indigènes : "la pelota maya"
7. Les Jeux Olympiques à l'école
INCLUSION DANS LE SPORT
8. SuperLu, une sportive incomparable
Elle est juge-arbitre aux Jeux Olympiques
SPORT AU LYCÉE
9. Du sport pour tous les goûts au lycée
Un jeune handballeur au lycée
10. L'adrénaline d'un sport extrême
Elle fait du partinage artistique sur roulettes
ORIENTATION
11. Cinq questions sur une formation prisée
Staps : une grande diversité de débouchés
ART ET SPORT
12. Espace Alice Milliat à Nantes : l’art engagéat
13. Le Voyage à Nantes Permanent : quand l’art, l'urbanisme et le sport se rencontrent
14. Nos artistes du lycée Notre-Dame
PROJET DE CLASSE ET VOYAGES
15. L'éloquence : une autre idée du sport !
16. Au cœur d'une mission scientifique
17. Erasmus à Grenade et dans les Alpujarras
La course en mer de François Gouin #2
CULTURE
18.Conseils lectures, films et séries
Aya Nakamura : première chanteuse noire à l'ouverture de Jeux Olympiques
QUIZ
19. Quiz : quel sportif/ve es-tu ?
AGENDA ET JEUX
20. Où suivre ses équipes préférées à Nantes ?
Charades
2024 : une année olympique !
Alors que la France se prépare à accueillir le monde entier pour les Jeux Olympiques de 2024, l’excitation est à son comble.
Notre pays s’apprête à être le théâtre d’un événement emblématique et sportif : les Jeux Olympiques ! Depuis leur création, les Jeux ont toujours été un moment de communion qui fédère autour de valeurs sportives internationales. Ils sont l'occasion de célébrer les sports et l'excellence tout en renforçant notre esprit de partage. Mais qu’en est-il du lien avec notre lycée ?
Le respect, l’amitié, le dépassement de soi sont des valeurs qui résonnent aux Jeux Olympiques comme dans nos salles de classe car nous sommes lycéens mais aussi citoyens. Nous sommes heureux de vous présenter ce numéro pour partager notre engagement dans cette compétition mais aussi comment le sport fait partie intégrante de notre quotidien de lycéens.
Notre dossier thématique vous plonge dans l’univers de ces JO 2024. Il sera l'occasion de vous présenter les nouveaux sports mis en lumière lors de ces jeux, d'évoquer les Jeux Paralympiques, trop souvent relégués au second plan dans nos médias et de vous dévoiler l’influence que cet événement génère en France et dans le monde.
La seconde partie de notre journal se consacre au sport. À travers une série de portraits de personnalités uniques et exceptionnelles, vous découvrirez que le sport peut être à la fois outil de résilience mais aussi vecteur d'épanouissement et de dépassement de soi. Vous êtes nombreux à vouloir intégrer une filière STAPS après le lycée, nous répondons à vos questions. Quand la performance artistique rencontre la performance sportive : nous vous ferons découvrir d'époustouflants projets artistiques inspirés par la pratique sportive : entre prouesse artistique et sportive, il n'y a qu'un pas ! Enfin, vous retrouverez nos rubriques habituelles à travers le prisme du sport.
Merci de votre soutien et bonne lecture !
Maïwen Raimbault TG et l'équipe rédactionnelle
Les Jeux Olympiques à travers l’Histoire
Découvrez la genèse et l'évolution d'un événement mondial : les Jeux Olympiques
776 av. J.-C.
L’histoire des Jeux Olympiques prendrait sa source dans la Grèce Antique, il y a 3000 ans, à Olympie, une cité de la région du Péloponnèse. Ils étaient organisés en l’honneur du dieu Zeus tous les quatre ans.
393 après J.-C.
L’empereur romain Théodose interdit les Jeux Olympiques pour des motifs religieux. Ainsi, ils disparaissent jusqu'à leur réhabilitation au XIXe siècle.
1894
Le Français Pierre de Coubertin, qui a milité pour l'introduction du sport dans les écoles, rétablit les Jeux Olympiques modernes à l’occasion du premier Congrès Olympique.
1896
La première édition des Jeux Olympiques se déroule à Athènes, en Grèce.
1900
Les Jeux Olympiques organisés à Paris sont les premiers à accueillir des athlètes féminines qui se mesurent dans cinq sports : le tennis, la voile, le croquet, l'équitation et le golf, à l'initiative d'Alice Milliat.
1904
Un athlète handicapé, Georges Eyser, participe pour la première fois aux Jeux Olympiques. Il remporte six médailles en gymnastique, dont trois "or".
1960
Naissance des premiers Jeux Paralympiques à Rome.
2024
Les Jeux Olympiques et Paralympiques d'été organisés par Paris accueilleront plus de 15 000 athlètes originaires de plus de 200 pays.
Aénor Jémin Moreau, TE
Renouer avec les jeunes : quatre nouvelles disciplines sont attendues aux JO 2024
Du breakdance, à l’escalade, en passant par le surf et le skateboard, ce programme ambitieux devrait susciter l'enthousiasme des plus jeunes, mais pas uniquement !
Les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024, sont les 33e Jeux Olympiques de l’ère moderne depuis 1896. Le Comité International Olympique (CIO), chargé d’examiner chaque discipline au titre de sport olympique, a retenu 32 sports pour permettre à de nouvelles disciplines de se faire connaître.
Spectaculaires et créatifs, ces nouveaux sports pourraient susciter des vocations et développer leur pratique en France. L’objectif étant de promouvoir de nouvelles disciplines, le CIO a réduit le nombre d’athlètes en faisant le choix de maintenir le nombre d’épreuves. En 2020, l’agenda olympique alors mis en place avec une limite de 28 sports répartis sur 310 épreuves a été annulé. Désormais à chaque Jeux Olympiques, le pays organisateur a la possibilité de choisir jusqu’à cinq nouvelles disciplines, en plus des vingt-huit imposées par le CIO.
Un pari ambitieux...
Paris a décidé de promouvoir quatre nouveaux sports, pour la plupart inédits dans l’histoire des Jeux Olympiques : le skateboard, le surf, le breakdance et l'escalade. En proposant des sports directement reliés à la jeunesse, la France fait le pari de faire perdurer une tradition olympique ancienne tout en la renouvelant par des choix toujours plus surprenants. Ces sports sont de véritables moyens d’expressions et styles de vie pouvant se pratiquer en extérieur comme en intérieur et qui se partagent sur les réseaux sociaux. Ces quatre nouveaux sports devraient solliciter la participation de la jeunesse aux événements majeurs qui se déroulent en France comme ces Jeux de Paris 2024.
De la danse aux JO...
Très populaire aux États-Unis dans les années 1990, le breakdance mêlant l’art, la danse et la musiques s'inspire du hip-hop. La compétition se déroulera sur deux épreuves : une masculine et une féminine. Les « breakers » s'affronteront lors de battles et auront un seul objectif : en mettre plein la vue au jury en enchaînant les figures acrobatiques sur un rythme choisi par un DJ. Coupoles, six-step ou freezes, cette discipline met en avant un nouveau moyen de s’exprimer sans négliger l’aspect technique du breaking.
Mais aussi des sports de glisse, sur la terre...
Le skateboard est souvent considéré comme un symbole de liberté et de rébellion dans le mouvement underground des années 1980, très prisé par une jeunesse en quête de sensations fortes... Né outre-atlantique en 1950, ce sport compte aujourd'hui plus de 3 000 adeptes en France. Les riders s'affronteront dans deux disciplines : le Park et le Street. Le Park évolue sur un terrain combinant à la fois bowls et courbes, les juges y évalueront vitesse, hauteur des sauts, la qualité et la diversité des figures réalisées ainsi que l'occupation de l'espace. Le Street, quant à lui, se déroule dans un espace au décor plus urbain (rails, escaliers...), terrain originel des skaters. Les juges y évalueront la diversité et la qualité des figures réalisées.
...et sur la mer...
Les plus grand(e)s surfeurs et surfeuses de la Planète s'affronteront sur les vagues du mythique spot tahitien de Teahupo'o. La planche retenue par les Jeux Olympiques est le shortboard. Plus rapide et plus maniable, il permet d'effectuer des figures plus spectaculaires qu'un longboard. Les critères de jugement sont tout d’abord l’engagement, puis le niveau de difficulté, la réactivité, la variété, la combinaison des manœuvres, la vitesse, la puissance et la fluidité. Les manches durent de 20 à 35 minutes, et chaque vague prise est notée de 0 à 10. Seules les deux meilleures notes sont retenues. Le surf a été intégré tardivement, à l’occasion des Jeux de Tokyo 2021.
et dans les airs...
Comme à Tokyo en 2021, l’escalade sportive comportera trois épreuves : le bloc, la vitesse et la difficulté. Les athlètes devront ainsi, selon leur spécialisation, adapter leur entraînement pour être à l’aise dans cette épreuve combinée particulière des Jeux Olympiques. Mais quelles qualités sont requises ? Toutes, de l’endurance à la créativité en passant par l’imagination.
Maïwen Raimbault TG
Selma Bourdin TG
Les Jeux Paralympiques : quelle visibilité aujourd'hui ?
De nos jours, les Jeux Paralympiques sont primordiaux pour octroyer la visibilité nécessaires aux handicaps mais pour autant un long chemin reste à parcourir pour permettre une intégration parfaite de ces handicaps dans notre société.
Organisée en 1948, à Stoke Mandeville, en Angleterre par Sir Ludwig Guttmann, la première compétition paralympique a réuni 16 personnes survivantes de la Seconde Guerre mondiale et souffrant de graves lésions de la moelle épinière.
Depuis, le sport paralympique n’a cessé de prendre de l’ampleur. La neuvième édition de Stoke Mandeville est désormais considérée comme les premiers Jeux Paralympiques. Ils ont eu lieu à Rome en 1960, six jours après la clôture des Jeux Olympiques. Quant aux premiers Jeux Paralympiques d'hiver, ils se sont déroulés à Örnsköldsvik en Suède en 1976.
Le terme « Jeux Paralympiques » n’apparaît d’ailleurs officiellement qu’à partir des Jeux de 1984. De 1960 à 1980, les Jeux portaient le nom de « Jeux Internationaux de Stoke Mandeville ».
Les jeux cette année
23 disciplines seront représentées aux Jeux Paralympiques d’été (cinq sont au programme des Jeux d’hiver). Ils sont réglementés par le Comité International Paralympique et par la Fédération Internationale des Sports pour amputés et en fauteuil roulant.
Cette année, 4400 athlètes dont 1859 femmes concourront dans des lieux emblématiques tels que l’Arena Porte de La Chapelle pour la para haltérophilie ou l’Arena Bercy pour le basket fauteuil. Le site des Invalides accueillera le para tir à l’arc et les épreuves de volley-ball assis et tennis fauteuil auront lieu au stade Roland-Garros. Quasiment tous les sites de compétition seront identiques entre les Jeux Paralympiques et Olympiques et plus de 3 millions de spectateurs sont attendus !
Une mise en avant nécessaire pour évoluer
Les Jeux Paralympiques permettent de dépasser les stéréotypes liés au handicap. Ils créent une ouverture d’esprit dans des sociétés fortement imprégnées de clichés et d'idées reçues qui participent à l’exclusion sociale des personnes atteintes de handicap. Il y a donc une idée d’inclusion qui est conçue grâce au sport.
De plus, ces Jeux contribuent à normaliser le handicap et nous donnent l’occasion de découvrir de nouveaux athlètes handisports encore peu médiatisés qui ont tout autant de mérite que les autres sportifs.
En effet, la mise en avant des situations de handicap met en lumière le parasport et les différentes formes qu’il peut prendre : ce n’est pas seulement un fauteuil roulant, il peut aussi être invisible. La médiatisation de ces jeux donne donc de la visibilité légitime sur l’idée que le sport et le handicap sont totalement compatibles, et montre la volonté d’intégration des athlètes de handisport et non plus d’ostracisation, qui a eu lieu durant de nombreuses années.
Enfin, il y a une lutte contre l’exclusion avec une évolution des mentalités dans les sociétés. Grâce à cette évolution, les sportifs en situation de handicap bénéficient ainsi de plus d’attention et de ressources pour les aider à mener une vie aussi normale que possible.
Des catégories instables…
Néanmoins les différentes catégories des Jeux Paralympiques restent instables : les sportifs doivent passer une série de tests pour intégrer la catégorie dans laquelle ils veulent concourir. Cette catégorie n’a aucune certitude d’être maintenue dans le temps. Certains sportifs peuvent donc être exclus du fait de la complexité de la définition de chaque handicap.
…et certaines encore peu représentées
Même si les Jeux Paralympiques garantissent une meilleure inclusion et visibilité, il faut noter que certains handicaps ne sont toujours pas inclus et restent peu médiatisés.
C'est notamment le cas des handicaps mentaux et psychiques qui sont encore quasiment invisibles à la télévision et dans la presse. Cette inégalité de représentation se retouve aussi entre les sportifs et sportives. Laurence Pecaut-Rivolier, membre du collège de l'ARCOM, précise en effet, que le temps d’antenne consacré à la pratique parasportive strictement masculine (48,3 %) est trois fois plus important que celui portant sur la pratique strictement féminine (15,9 %).
Les inégalités de genre se retrouvent donc également dans le parasport, les femmes étant aussi sous-représentées. Une sous-représentation qui concerne le sport en général ('"valide" et "para" confondus). En effet, "la pratique féminine représente 19,6 % des séquences visionnées, contre 65,1 % pour la pratique masculine et 15,3 % pour les représentations mixtes", souligne une étude de l’Arcom, le régulateur des médias, le 28 septembre 2023.
Des chiffres encore plus affligeants pour les sportives en situation de handicap qui n'ont représenté qu'"à peine 1,7 % du temps d'antenne" des magazines sportifs généralistes des chaînes de la TNT gratuite (excepté la chaîne L'Equipe), du 1er avril au 15 juin 2023.
Louise Plouhinec TG
Camille Moreau TG
Sur les traces des Jeux Olympiques indigènes : la « pelota Maya »
Les JO 2024 de Paris sont l'occasion d'explorer les JO indigènes. Ils connaissent leur apogée en 600 auprès des peuples précolombiens, avec la « pelota Maya ».
En 1980 est née l'idée de mettre en place les Jeux Mondiaux des Peuples Indigènes en relation avec les sports ancestraux du continent américain
Légende du jeu inscrit dans le Popol-Vuh
Selon le livre sacré des Mayas, le « Popol Vul », lors de la création de l'univers, Hun Hunahpu et son frère jouaient au ballon dans une région proche des Enfers dérangeant alors les seigneurs locaux. Ces derniers ont envoyé quelques chouettes afin de les attirer sur le terrain de jeu de balle de Xibalba, situé à l'extrémité occidentale des Enfers. Bien que les frères soient confrontés à un danger, épuisés, ils s'endormirent. Ils sont alors capturés, sacrifiés et enterrés sur le terrain de jeu. Hunahpu est décapité et sa tête est placée dans un arbre, donnant naissance à la première citrouille.
Au passage d’une déesse, la tête de Hunahpu cracha dans ses mains. Elle donnera naissance à des jumeaux qui seront nommés Hunahpu et Ixbalanque. Afin de venger la mort de leur père, ils descendaient aux Enfers affronter les êtres des ténèbres par le biais du jeu de balle.
Comment se pratique la pelota Maya ?
Munies d’une balle en caoutchouc pesant 2 à 4 kg, deux équipes s’affrontent en se renvoyant la balle et en la frappant à l’aide des hanches, des coudes, des fesses ou des genoux, l’usage des mains et des pieds étant interdit. La balle pesant un poids non négligeable, les joueurs portaient et portent encore des protections : coudières, genouillères et une ceinture en cuir appelée Joug. Le but est de renvoyer la balle sans qu’elle ne touche le sol. Si une faute est commise, c’est-à-dire si la balle touche le sol ou si l'un des joueurs utilise une partie interdite, l’équipe fautive perd un point et l’autre équipe en gagne un. L’objectif est d’atteindre un nombre de points prédéfini.
Les terrains de pelote maya mesurent de 5 à 6 mètres de largeur et 36 mètres de longueur, formant un “I” majuscule. Certains terrains disposent d’anneaux accrochés au mur, la partie peut se terminer si une des équipes arrivent à faire passer la balle à travers l’anneau de l’équipe adverse situé à 6 mètres de haut.
Bien plus qu'un sport : un rituel religieux
Cette pratique reste aujourd’hui assez mystérieuse, mais on sait qu’elle était centrale dans les rituels mayas, notamment ceux liés au sacrifice. Dans la culture maya, les sacrifices sont des honneurs faits aux dieux mais aussi aux êtres sacrifiés : humains comme animaux. Par conséquent, nous devons être dignes du sacrifice qui est « la plus belle mort ».
Les vainqueurs du jeu de balle Maya avaient donc le "privilège" de mourir par décapitation. Néanmoins, de nombreux scientifiques défendent la thèse inverse : les perdants qui étaient sacrifiés aux dieux. Ces rituels, véritables offrandes, permettaient de trancher des débats, de mettre fin à des conflits politiques et des rivalités de lignage entre nobles. Des rituels de fertilités agricoles ou guerriers pouvaient aussi être réalisés, notamment derrière la symbolique des flots de sang du fait des décapitations, symbole d’abondance et de fertilité végétale.
Découverte archéologique à Chichen Itza
Situé au cour de la péninsule du Yucatan, le site de Chichen Itza redécouvert et étudié depuis le XIXe siècle, est devenu célèbre pour ses ruines mayas spectaculaires. Parmi elles, le Grand Terrain de Jeu de Balle, mis en lumière au début du XXe siècle. Ce terrain, mesurant environ 166 mètres de longueur et 68 mètres de largeur, constitue l'endroit le plus vaste découvert jusqu'à présent en Méso-Amérique.
De vastes fouilles et recherches menées sur ce site ont dévoilé une multitude de bas-reliefs et de sculptures qui décrivent non seulement les règles du jeu mais aussi sa signification cérémonielle, notamment le sacrifice des participants. En découvrant cette zone jusqu'alors oubliée de Chichen Itza, nous avons non seulement acquis des informations précieuses sur l'existence quotidienne et les pratiques spirituelles des Mayas, mais nous avons également obtenu des indications cruciales sur leur hiérarchie sociétale, leurs convictions religieuses et leurs réalisations architecturales.
Cet espace, bien plus qu'un simple lieu de divertissement, servait de cadre à des rassemblements favorisant l'unité communautaire et approfondissant leur lien avec le cosmos maya.
Qu’est devenue la pratique aujourd’hui ?
À Mexico, des jeunes retrouvent leurs racines en faisant revivre la pratique de la pelota maya. Ce jeu, vieux de plus de 1400 ans, avait pratiquement été oublié. Des initiatives ont été mises en places pour faire renaître les traditions mayas. Par exemple, en 2015 a eu lieu la première Coupe du Monde de ce sport sur la zone archéologique de Chichén Itzá au Mexique. A la troisième édition au Salvador en 2019, cinq pays aux origines mayas y participaient : le Mexique, le Guatemala, El Salvador, Honduras et Belice.
Et bien sûr, on retrouve la pelota maya lors des éditions des Jeux Mondiaux des Peuples Indigènes.
Manon Douet TE
Eva Douet TF
Les Jeux Olympiques à l'école
A l'approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, les écoles se préparent et motivent les jeunes sportifs. Exemple à l'école Saint Joseph à Nantes.
Le 15 janvier dernier, les élèves de l’école primaire de Saint-Joseph à Nantes ont eu l’honneur d’accueillir la flamme olympique. Tout au long de cette année olympique, six flammes parcourront les 350 écoles, collèges et lycées du diocèse de Nantes : l'occasion de faire vivre les Jeux Olympiques à toutes les échelles. Nous sommes donc allés à leur rencontre à l'occasion de la cérémonie organisée pour le passage de la flamme.
Le déroulement de la journée
Lors de notre arrivée, les enfants de toutes les classes s’étaient réunis dans la cour pour chanter « l’hymne olympique » choisi par l’établissement : une chansonnette entraînante. Chaque niveau, de la PS au CM2, avait également préparé une affiche prônant les valeurs véhiculées à travers le sport, telles que l’amitié, le respect, le travail d’équipe, la persévérance, l’inclusion et l’excellence. Ils l’ont ensuite présentée très simplement et avec leurs mots devant l’assemblée. Puis, l'établissement Saint-Stanislas a transféré le flambeau dans le brasero sous le regard émerveillé des petits élèves.
Les enfants et le sport
Notre expérience à l’école Saint-Joseph nous a aussi appris beaucoup de choses. D'abord, les enfants sont naturellement enthousiastes lorsqu’il est question de sport car c’est très important pour eux. Ils nous ont dit que « c’est bon pour la santé, les muscles, ça donne de l’énergie », et qu’ils seraient tristes s’ils n’en faisaient pas.
Nous avons alors demandé à la classe de CP quels sports ils pratiquaient en dehors de l’école. Étonnamment, parmi une multitude de sports variés dont le basket, le multisport ou encore la danse, le judo et la natation semblent être les plus pratiqués.
En reprenant les mots des enfants, « le judo c’est super parce qu’on a une ceinture et le but c’est de faire tomber l’autre sans qu’il se fasse mal ». Chacun d’entre eux semblait également pratiquer un ou deux sports, sans aucune distinction de genre ou de stéréotype. Par exemple, il y avait autant de petites filles footballeuses que de garçons. À la question « Pourquoi vous aimez les Jeux Olympiques ? » La réponse des enfants a été unanime : "oui, parce qu’ils adorent le sport !" Cependant, à la question : « Voudriez vous y participer quand vous serez plus grands ? », certains ont répondu non... estimant qu’ils auraient trop le trac.
Puis le jeudi 18 janvier, c'était au tour de l'école Saint-Joseph d'apporter la flamme à l'école primaire Sainte-Marie. Après une marche de 20 minutes, les enfants sont arrivés sous une haie d'honneur préparée par les élèves de Sainte-Marie. Ils ont ensuite pu refaire leur danse, mettant en avant les différents types de sports.
Pourquoi ce projet ?
L'école Saint-Joseph a participé au projet initié par la Direction de l’Enseignement Catholique de Loire-Atlantique qui a pour but de transmettre les valeurs de l'Olympisme, essentielles dans les écoles pour les enfants.
Ainsi l’UGSEL, la Fédération Sportive de l’Enseignement Catholique, a prévu plusieurs projets intéressants permettant de mobiliser toute l’école et de travailler de façon différente. Ainsi, à chaque fin de période, le dernier vendredi avant les vacances, les enfants font une journée sans cartable dédiée aux Jeux Olympiques, chaque journée proposant des thèmes différents avec des défis. Par exemple, courir le plus de kilomètres possibles ou construire la tour la plus haute.
Les enfants adorent cette manière d’apprendre. Ça leur permet d’avoir un véritable but et de donner du sens à leur apprentissage. Comme nous l’a expliqué la directrice de l’école primaire, Mme Guillon, la façon de transmettre les savoirs est tout aussi importante que leur contenu.
Les enfants apprennent donc, à travers ce projet, à travailler entre eux, à partager les mêmes objectifs, comme le fait également le sport...
De plus, les enfants sont amenés à sociabiliser davantage entre eux, dans le respect d'autrui, et gagnent en confiance, comme en témoignent les enseignantes.
Le sport, en plus d'être bénéfique pour notre santé, nous rassemble. Les Jeux Olympiques à l’école en sont donc un exemple, intégrant les petits au monde des grands.
Aénor Jémin-Moreau
Louis Hughes TA
Elle est juge-arbitre aux Jeux Olympiques
Michèle Le Priellec est juge d’athlétisme aux Jeux Olympiques de 2024. Elle nous en dit plus sur son rôle et sur la préparation d’un tél événement. Interview exclusive.
Après avoir débuté en 1992 une formation d'arbitre, Michèle est reçue au concours en 1995 pour être juge pour des compétitions d'athlétisme. D'abord spécialisée dans les différentes épreuves de saut (longueur, hauteur, triple saut), elle ajoute à ses compétence, un an plus tard, la certification pour les épreuves de lancer (poids, javelot...)
Etre arbitre, un engagement de toute une vie
L’arbitrage de ce sport n’étant pas considéré comme une profession à part entière, Michèle a longtemps porté la double casquette d'inspectrice du travail et d'arbitre bénévole. Aujourd'hui, face à la pénurie d'arbitres qui touche le monde de l'athlétisme, cette fonction tend de plus en plus à se professionnaliser.
Engagée et passionnée, elle a rempli de nombreuses fonctions autour du sport : animatrice de gym en association pendant 27 ans, formatrice d’athlétisme, vice-présidente du Comité Départemental d’Athlétisme... Et malgré son emploi du temps chargé, elle prend aussi le temps d'animer des sessions de marche nordique auxquelles Mme Tonnerre, professeure de SVT au lycée, participe.
En tant que juge, elle a participé aux Championnats du monde d’Athlétisme en 2003, aux Championnats du monde Para athlétisme en 2023 à Paris et a également arbitré plusieurs Championnats de France durant sa carrière. Pour arbitrer aux Jeux Olympiques, le niveau de qualification imposé des arbitres doit au moins être juge arbitre fédéral soit 4000 personnes qui peuvent postuler. Michèle fait partie de ceux retenus pour les Jeux de Paris.
La vie d'arbitre aux Jeux Olympiques
260 juges reconnus à l’international ont été sélectionnés pour l’athlétisme.
Ils auront un badge qui leur offrira l’opportunité de circuler gratuitement dans Paris en plus de l'accès aux navettes qui les emmèneront au stade. De plus, tous les juges devront porter le même uniforme quelque soit leur niveau, et ce, pour la première fois.
Enfin, la préparation aux Jeux Olympiques, qu’elle soit physique ou mentale, est plutôt conséquente. La fédération souhaite présenter des juges en bonne santé. Ils ont à cet effet reçu un webinaire sur la forme, avec des conseils sur l’alimentation, le sommeil et la pratique sportive. De plus, les juges doivent apprendre un vocabulaire spécifique à l'athlétisme en anglais. Nous remercions Michèle pour le temps qu'elle nous a accordé et nous lui souhaitons bonne chance pour ses aventures olympiques !
Célian Roselier Aloïs Vertongen TC
SuperLu, une sportive incomparable
Faire du sport avec un handicap, c’est impossible ? Lucía Navarro, plus connue sous le nom de Superlu, nous prouve que l’impossible n’existe pas…
Nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer cette jeune espagnole, aujourd’hui âgée de 9 ans, qui nous a raconté son histoire, son combat.
Son histoire
À 6 ans, Lucía tombe gravement malade. À l’hôpital, elle plonge dans un coma qui dure 23 jours. À son réveil, elle découvre qu’elle est paraplégique : elle est atteinte d’une lésion médullaire, très rare chez les enfants. On ne connaît toujours pas, à ce jour, la cause de sa maladie. Elle et sa famille ne perdent pas espoir et aujourd’hui Lucía est fière de dire que son handicap est une force pour elle. Ayant toujours été surnommée « MiniLu », on l'appelle désormais « Superlu », pour refléter sa force.
Le handicap, une barrière au sport ?
Aujourd’hui en fauteuil roulant, son handicap ne l'empêche pas de faire du sport. En effet, SuperLu pratique le tennis, le football, le ski, le paddle, le canoë, le surf, et son sport préféré, la natation ! Elle a aussi pratiqué des sports plus atypiques tels que de la tyrolienne, ou encore une simulation de chute libre. Le sport est très bénéfique pour elle : il lui donne de la force, de l’équilibre et de l’harmonie. Grâce au soutien de ses parents et de sa famille, Lucía a pu accomplir des exploits comme être championne de sa région en canoë et effectuer le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Ses professeurs la soutiennent également en adaptant les exercices sportifs afin qu’ils lui soient accessibles. Inspirée par le soutien de ses enseignants, elle-même veut un jour devenir professeure d’EPS.
Son engagement
À travers son compte Instagram, @superlu_6, sa famille partage les exploits de la jeune fille à ses 40 000 abonnés de façon régulière. Les réseaux sociaux, en plus d'inspirer les autres, ont permis de montrer à tous les problèmes qu’elle rencontre au quotidien. Elle dénonce le manque d’inclusion par le non-respect des places de parking pour handicapés et les infrastructures non adaptées, comme les salles de concerts, les restaurants et même les plages. Sa famille a pu, avec des millions de vues, sensibiliser, donner de la visibilité à certains problèmes et appeler les politiques publiques à agir. Son engagement attirera même certains journaux nationaux.
Émue, elle nous cite la phrase qui l'inspire le plus : « Cuando las cosas se pongan oscuras, será cuando más brille tu estrella », ce qui signifie : « quand les choses deviendront obscures, ce sera quand ton étoile brillera le plus ». Cette interview nous a profondément touchés. La force de SuperLu est un exemple pour nous tous, nous rappelant que lorsqu'on y croit, on peut tout faire.
Suivez le quotidien de SuperLu ! @superlu_6
Louis Hughes TA
Augustine Batard 2C
Un jeune handballeur au lycée
Yaël, 17 ans est élève en classe de Terminale au sein du lycée Notre-Dame. Il joue au handball au HBC Nantes en U18 Nationale. Rencontre.
A quand remonte ta passion pour le handball ?
Petit, j'avais l'habitude d'accompagner ma grande sœur à ses entraînement et dès l'âge de 4 ans, je me suis inscrit dans un club.
Qu'est-ce qui t’attire dans le handball par rapport à d'autres sports ?
Le respect envers les arbitres et les actions de jeux qui s’enchaînent.
Quel est ton rôle spécifique dans l'équipe ?
Je joue au poste de pivot, le joueur dans la défense adverse.
Combien as-tu d’entraînements par semaine ?
J'ai 4 entraînements de handball, une séance de musculation et une séance vidéo.
Comment gères-tu l'équilibre entre tes études et ta pratique intensive du handball ?
La combinaison d'un cursus scolaire classique et la pratique intensive d'un sport nécessite une bonne organisation. J’essaye d’avancer le week-end quand cela est possible. Pour les devoirs du jour au lendemain, je les fais après l’entraînement c'est-à-dire vers 22h30.
Quelles sont les compétitions les plus mémorables auxquelles tu as participé jusqu'à présent ?
Pour les compétitions, les deux derniers championnats de France ! Partir, ensemble, en bus partout en France a contribué à la bonne l’ambiance et à la cohésion de notre équipe. En terme de tournoi, on peut prendre le Challenge Jean Lafarge en région parisienne où l’on a pu jouer contre le PSG entre autres. C'est l'un de mes moments préférés ! Le tournoi était relevé et l’ambiance était très plaisante.
Quels sont tes objectifs personnels et ceux de l'équipe pour cette saison ? Pour les saisons futures ?
L'année prochaine, je change de club, je pars au Limoges Handball en centre de formation. J’ai pour objectif de progresser et si possible d’aller chercher du temps de jeu avec l’équipe professionnelle. Et peut-être dans plusieurs années, un contrat professionnel. L’objectif de l’équipe réserve est de monter en Nationale 1.
En quoi le handball a-t-il influencé ta vie en dehors du terrain ?
Le sport m’a inculqué des valeurs et des principes que j’essaye d’avoir dans la vie de tous les jours.
As-tu des modèles dans ce sport ?
Mon joueur préféré était Daniel Narcisse qui n’est plus en activité. Et en joueur qui joue actuellement, je dirais Ludovic Fabregas.
Aloïs Vertongen TC
Célian Roselier TC
Du sport pour tous les goûts au lycée
Petit tour d'horizon pour découvrir toutes les possibilités de pratiquer le sport au lycée : entre passion et performance.
Option EPS
Dès la classe de seconde, l'option éducative physique et sportive (EPS) est proposée aux élèves intéressés. À hauteur de trois heures par semaine, deux sports sont pratiqués tout au long de l'année. Cette année, par exemple les éleves de Terminale ont fait de la natation et du volleyball.
Aussi bien théorique que pratique, cette option propose également plusieurs sorties pédagogiques qui permettent de renforcer les liens entre les élèves autour du sport.
Donc peu importe ton niveau sportif, tu peux t'inscrire dans cette option EPS. Cependant, ces notes compteront dans ton bulletin scolaire !
Association sportive
L'Association Sportive, aussi appelée AS, n'est pas évaluée. Les entrainements sont réalisés sur le temps du midi. Plusieurs sports collectifs sont proposés en début d'année par les professeurs d'EPS afin de former des équipes. Cette année, nous pouvons, par exemple, retrouver une équipe de handball masculin et deux autres de volley féminin et masculin. Des compétitions inter-lycées sont par ailleurs proposées.
Section sportive de football
Pour la section football, il faut au préalable passer des séléctions pour y accéder. Les élèves volontaires doivent montrer une réelle motivation et être impérativement licenciés dans un club. Au lycée général ou professionnel, les emplois du temps sont aménagés de façon à ce que les élèves puissent bénéficier de trois séances d'entrainement par semaine.
A noter également que la salle de musculation au sein du gymnase, est disponible le lundi et le jeudi à partir de 15h20 jusqu'à 17h30. Alors, n'hésitez pas !
Carla Baudry TD
Elle fait du patinage artistique sur roulettes
En classe de Seconde au Lycée Notre-Dame, Emilie pratique le patinage artistique sur roulettes et doit jongler entre ses études et sa passion.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Émilie, je suis en classe de Seconde et j’habite dans un village proche de Bouaye. J’ai une passion que je pratique depuis sept ans, le patinage artistique sur roulettes. C'est un sport peu commun qu'on peut pratiquer seul ou à plusieurs.
Combien d'heures consacres-tu au sport par semaine en moyenne ?
Cette année, je pratique en moyenne trois entraînements par semaine, sans compter les entraînements supplémentaires pendant le week-end et les vacances soit huit heures par semaine au minimum. J’entraîne aussi un groupe de filles avec l’aide d’autres patineurs. Ensuite, on a, la plupart du temps, une compétition par mois, selon la saison et les sélections. On peut passer de coupes régionales et nationales, aux Championnats de France jusqu'aux Championnats d'Europe et du monde. Pour le moment je n'ai participé qu'au Championnat de France de 2023, et je suis partie pour en faire un autre cette année.
Est-il difficile de combiner l'école, les compétitions et tes entraînements ?
Honnêtement, c'est assez compliqué de combiner le sport et les études lorsque tu as beaucoup de révisions ou de devoirs à faire. Cependant, il faut savoir s’organiser et prioriser les révisions au sport quand cela est nécessaire. Par exemple, je m’avance pendant les week-ends pour être sereine la semaine quand je patine. Pour ce qui est des compétitions, c'est plus compliqué car il est alors plus difficile de pouvoir combiner le patin et les devoirs. Entre les temps de transports, la pression et les passages, il est courant que je finisse par ne travailler que le dimanche soir.
Comment as-tu découvert ce sport et t'inspires-tu de patineurs célèbres ?
C’est assez vague, je me souviens juste d'être allée voir une compétition de patinage artistique lorsque j’avais 7/8 ans et d'avoir adoré ce sport. Je m’y suis donc inscrite l’année d’après. Je m’inspire principalement des patineurs qui ont un meilleur niveau que moi, qu'ils soient dans mon club ou dans la région.
Quelles sont les qualités requises pour être une bonne patineuse ?
Les qualités de base sont l’écoute et la rigueur. Il faut savoir écouter les conseils et avoir envie de les appliquer et de t’entraîner encore et encore pour y arriver. Après, chaque patineur a une personnalité différente et un niveau d'exigence qui peuvent différencier le niveau d’un patineur à un autre.
Augustine Batard 2C
L'adrénaline d’un sport extrême
Rencontre avec Pierre, un lycéen qui pratique un sport hors du commun : la trottinette freestyle. Il y puise de l'adrénaline et un réel accomplissement personnel .
Comment as tu découvert le sport de la trottinette freestyle ?
A 13 ans, je faisais de la trottinette classique dans la rue avec mes copains. Certains avaient des trottinettes freestyle, donc plus faciles à manipuler pour faire des figures. Tout de suite, cela m'a plu et j'en ai acheté une à mon tour afin de commencer ce sport.
Comment tu t'entraînes ?
Trois fois par semaine, je vais dans un skatepark afin de m'entraîner. Mon rituel, c'est de m'échauffer en réalisant des figures que je maitrise pour me mettre en confiance. Nous n'avons pas d'entraîneur, en raison de la faible visibilité de ce sport. Alors nous apprenons par nous même, quelques fois nous pouvons nous donner des conseils, tout dépend du niveau de chacun.
Quel conseils pour les débutants ?
Si je peux donner un conseil pour les débutants, surtout ne rien lâcher, car c'est un sport qui demande énormément de temps et d'entraînement. Il faut rester motivé et être patient pour progresser en s'entraînant encore et encore.
Compatible avec le lycée ?
C’est parfois compliqué d'allier l'emploi du temps du lycée avec les entraînements. Mais avec un peu d’organisation et d'anticipation c’est possible. J’essaye au maximum de prendre de l’avance pour avoir cette pause dans la semaine. Sinon j'y vais le week-end pour compenser, en tout je m'entraine environ dix heures par semaine.
La trottinette freestyle : un sport stéréotypé ?
Quand on pense trottinette on pense à des petits qui roulent en trottinette dans la rue. Alors que la trottinette freestyle ce n’est pas du tout la même chose, puisque c'est un sport complet qui utilise toutes les parties de notre corps, autant les bras que les jambes. C’est un sport complexe et dangereux, mais c’est ce qui fait partie de ma motivation à réussir !
Qu’est ce que tu aimes le plus dans ton sport ?
C'est l’adrénaline et la sensation de réussir par toi-même. C'est un réel accomplissement personnel et ceci grâce à l'auto-discipline.
Aimerais- tu que ce sport soit intégré dans les JO ? Pourquoi ?
Oui, j'aimerais beaucoup. La trottinette freestyle comme le skate sont des sports de glisse, plus ou moins similaires dans le jugement : c'est-à-dire le style avec la hauteur, la fluidité, la vitesse, l’aisance. Également sont observés la complexité des figures et la gestion de l’espace du skatepark.
Carla Baudry TD
Aénor Jémin Moreau TE
STAPS : une grande diversité de débouchés
La filière STAPS, Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, est très populaire. Elle forme des professeurs d'éducation physique mais pas seulement…
Avec près de 60 000 étudiants chaque année, la filière STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) est l'une des plus populaires à l'université. Longtemps connue pour former des professeurs d'Éducation Physique et Sportive (EPS), cette formation s'est considérablement diversifiée ces dernières années.
Au-delà du traditionnel métier d'enseignant, les diplômés STAPS peuvent aujourd'hui s'orienter vers de nombreux autres domaines, allant de l'entraînement sportif au management en passant par le médico-social.
Enseigner et former
Le professorat d'EPS reste un débouché majeur, avec la possibilité d'enseigner dans le secondaire ou de devenir professeur des écoles. Mais les STAPS permettent aussi d'accéder à des postes d'enseignants en Activité Physique Adaptée (APA), pour des publics en situation de handicap ou de maladie chronique.
Entraîner et coacher
Les diplômés STAPS peuvent devenir entraîneurs sportifs, préparateurs physiques ou mentaux, dans des clubs, des pôles de haut niveau ou en tant que coachs personnels. Le métier de maître-nageur fait également partie des débouchés.
Manager et commercialiser
Le management et le marketing sportif offrent de nombreuses opportunités, que ce soit en tant que manager de carrières d'athlètes, agent de développement sportif, responsable de structure ou chargé de mission au sein de fédérations.
Soigner et rechercher
Certains STAPS se tournent vers le médico-social, en devenant ergonomes du sport ou en travaillant dans le domaine du "sport sur ordonnance". D'autres poursuivent en doctorat et se lancent dans la recherche en sciences du sport.
Avec des salaires moyens compris entre 1 600 € et 2 600 € bruts par mois selon le niveau d'études et d'expérience, les débouchés des STAPS offrent de belles perspectives professionnelles.
Selma Bourdin TG
Maïwen Raimbault TG
Quatre questions sur une formation prisée
En quatre points, voilà ce qu'est la Licence des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives proposée notamment à Nantes.
STAPS, c'est quoi ?
La licence STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives), c'est trois ans de pratiques sportives, d'enseignements théoriques et scientifiques. Que ce soit en cours ou sur le terrain, cette filière offre une formation complète et de qualité pour les adeptes du sport.
Faut-il un bon niveau de sport ?
La réponse est NON. Il faut avant tout de la polyvalence autant sur le plan sportif que sur le plan scolaire, puisqu'il y a beaucoup d'épreuves écrites, dans n'importe quel enseignement.
Les 3 parcours en STAPS :
En première année de STAPS, trois parcours sont proposées :
- le parcours classique, qui est la première formation, se compose d'enseignements scientifiques, de cours magistraux et d'activités physiques ;
- également un parcours LAS, Licence Accès Santé, est proposé afin de poursuivre des études autour de la médecine : des cours en relation avec la santé y sont donc proposés ;
- enfin, un parcours accompagné est possible sur une période de deux ans pour renforcer les compétences et les méthodes universitaires pour les élèves les plus en difficultés.
Quels licences générales ?
Lors de la deuxième année, quatre spécialisations de la licence sont proposées :
Éducation et motricité, Entraînement sportif, Management du sport, Activité physique adaptée et santé.
L'objectif de ces filières sont de préparer les étudiants à enseigner les activités physiques et sportives, à encadrer en autonomie différents publics ou encore à préparer mentalement des athlètes. Des stages sont par ailleurs obligatoires dans certaines de ces spécialisations.
Carla Baudry TD
Selma Bourdin TG
Espace Alice Milliat à Nantes : l’art engagé
Un projet traitant d’un sujet de société actuel a débuté en novembre 2023 à Nantes. Il sera bientôt achevé et prêt pour les Jeux Olympiques de juillet à Paris.
L’espace Alice Milliat, alliant art, sport et engagement, est un projet mené par le Studio Katra. Pour en savoir plus sur cette fresque, située à côté des Machines de l’Île, nous sommes partis à la rencontre de Félix Audebaud, graphiste depuis 3 ans et directeur artistique qui s’est penché sur la conception et la réalisation de ce projet.
D'où vient ce projet et quel est son but ?
Pour les Jeux Olympiques 2024, la ville de Nantes, accompagnée de Big City Nantes et de la Samoa, souhaitait mettre en place un grand projet avec, comme sujet, la santé globale. Il est soutenu par 13 petits projets d'expérimentation : une projection de jeux interactifs par Smile in the Light pour amener les personnes à réaliser une activité physique, des ateliers dans des environnements dynamiques pour les personnes âgées ou encore le projet Coureur avec un radar qui permet de mesurer sa vitesse de course, en lien avec celui de l'espace Alice Milliat présenté ici.
L'espace Alice Milliat en quelques mots
L'espace Alice Milliat se base sur le design actif : la peinture au sol permet d'inciter les personnes qui n'en ont pas l'habitude à faire du sport, en famille, entre amis ou seul. C'est une expérimentation qui s'engage pour le sport accessible à tous. Cet espace se trouvant au Parc des Chantiers sera relié à la Grue Jaune par une piste d'athlétisme d'environ 100 mètres de long qui devrait être réalisée entre avril et mai. En parallèle, le Studio développe un autre projet aux quais Vincent Gâche : constitué de signalétiques graphique, il a pour objectif d'assurer une meilleure cohabitation entre les vélos et les voitures et de rétablir l'éclairage nocturne à partir de la question de la sécurité.
La réflexion autour du projet
Pour pouvoir réaliser la fresque au sol, il a fallu se déplacer et faire des études, des recherches documentaires, s'entretenir avec des élus de la ville et avec des conseillers municipaux qui travaillent sur le développement du sport féminin mais également avec des étudiants en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) et se demander : Comment les espaces de sport publics fonctionnent-ils aujourd'hui ? En effet, malgré un libre accès à tous et toutes, ces espaces sont souvent conçus et pensés par des hommes, pour des hommes. Ces endroits spécialisés pour le street-workout n'attirent pas les femmes qui se sentent peu légitimes et qui ressentent même un certain malaise voire de la peur pour y aller. "Dans les skateparks, 95 % des personnes qui les occupent sont des hommes" nous affirme Félix Audebaud, grâce aux résultats des études. C'est quelque chose que l'on peut constater même dans les cours de récréation où les garçons vont jouer ensemble au milieu de la cour et les filles vont faire des activités entre elles autour.
La création de la fresque
C'est avec ces recherches que le Studio a pu démarrer le projet. La réflexion ayant commencé fin août 2023, l'aspect création a pu par la suite débuter en octobre. Le schéma devait être réalisé dans l'esprit de faire passer le jeu avant le sport donc de donner un aspect plus ludique et qui intrigue. "Il est plus simple d'inciter quelqu'un à bouger avec une marelle que d'aller vers un terrain de handball, par exemple" raconte Félix Audebaud, "on voulait créer un lieu inclusif pour chacun, les familles, les enfants, les femmes, les personnes âgées, en situation de handicap...". Le travail de conception s'est donc élaboré comme pour une "marque" en trouvant une tonalité, des valeurs, une personnalité, une vision et une mission. Avant tout, il fallait créer des axes créatifs avec un côté insolite qui est décalé vers le jeu et de tenter une approche collective car c'est plus facile de faire du sport à plusieurs. Le choix s'est porté sur des peintures de couleurs vives pour donner un visuel qui attire l'oeil, sur une surface énorme qui donne envie. Il est également possible d'observer la fresque de hauteur, en montant au dessus de la Cale des Créateurs, partenaire du Studio.
Pourquoi Alice Milliat ?
Alice Milliat est une athlète nantaise et féministe engagée du XXe siècle presque inconnue du grand public malgré ses actions. Elle est pourtant la pionnière du sport féminin en France. En 1922, elle a organisé les premiers Jeux Olympiques féminins à Paris puisque le Comité International Olympique refusait d'inclure des épreuves féminines aux Jeux. Elle s'est battue contre la misogynie dans le domaine du sport et a rassemblé beaucoup de spectateurs et d'athlètes avec ses jeux mondiaux. En 2021, une statue en hommage à Alice Milliat a été placée à côté de celle de Pierre de Coubertin au siège du CIO : une victoire et une reconnaissance pour sa Fondation.
Un choix évident et cohérent pour le Studio pour la représentation des femmes et la bataille contre les inégalités dans le sport. Des panneaux d'informations sur le projet, le design actif, le sport au féminin, ont été placés près de la fresque qui feront peut-être partis de la balade "dynamique", une idée en cours de questionnement.
Noémie Villaeys 2E
Louis HuguesTA
Le Voyage à Nantes Permanent : quand l’art, l'urbanisme et le sport se rencontrent
Le sport est un élément clé de notre vie quotidienne. La ville de Nantes met le sport au cœur de la culture nantaise par des installations qui sortent de l’ordinaire.
Dans le Chahut-Bahut de mai 2023, Jean Blaise, directeur artistique du Voyage à Nantes, nous racontait que : « Le voyage à Nantes issu de l’histoire contemporaine de la ville et de son origine. [...] Le lien fort c’est l’accessibilité, l’obsession à sa création c’est de le rendre accessible au plus grand nombre. [...] De plus, créer des œuvres dans l’espace public, c’est créer des œuvres pour tout le monde en disant ‘’c’est à vous’’. » Depuis sa création en 2007, certaines oeuvres font maintenant partie intégrante du paysage urbain nantais, dont plusieurs en lien avec le sport.
Ping Ping Park : la compétition revisitée
Laurent Perbos est à l’initiative de l'oeuvre Ping Pong Park présente sur le quai François Mitterrand depuis 2016. L’artiste détourne certains jeux populaires et autres objets caractéristiques d’un sport auquel il confère de nouvelles proportions. Avec ces tables de ping pong revisitées, il éveille la curiosité des passants et invite sportifs et promeneurs à échanger quelques balles. Avec la table Loop, les rebonds se font sur une boucle aérienne, Shell nous invite à commencer le set à plat ventre, la continuer à genoux et finir debout. Enfin, Tables Puzzle nous permettent de jouer plusieurs parties en simultané. Des raquettes et des balles sont à disposition au restaurant Au Bureau, à deux pas ! > Adresse dans l'Agenda p. 20
L’Arbre à basket
L’Arbre à Basket est une œuvre permanente du Voyage à Nantes, installée en 2012. Elle a été dessinée par une agence française, l’agence a/LTA qui aime jouer avec l’architecture, l’urbanisme et l’installation. Ainsi, L'Arbre à Basket amène à jouer collectif, avec des règles qu’il appartient à chacun d’inventer grâce au marquage au sol. La hauteur des paniers permet à petits et grands de jouer. Situé sur le Parc des Chantiers, ce drôle d’arbre est définitivement connu de tous les Nantais.
Le terrain de foot en arc de cercle
Vous avez déjà sûrement remarqué ce terrain de foot pas comme les autres, quartier Bouffay, créé par L’agence nantaise Barré-Lambot associée au paysagiste Guillaume Sevin, où de nombreux joueurs se retrouvent chaque jour. Le Feydball fait partie de l’une des étapes du Voyage à Nantes depuis 2015, le long de la ligne verte. Son nom est un mélange entre « Feydeau » et « football », en raison de sa localisation et de son utilisation. Pour les adeptes du foot, c’est bien plus qu'un simple terrain de jeu. C'est un lieu de rassemblement où les amateurs peuvent se réunir pour partager leur passion commune sur un terrain irrégulier. Le public peut aussi encourager les joueurs en faisant face à un grand mirror, comme un écran de retransmission du match. Ce lieu promet des moments inoubliables dans un esprit de jeu collectif et de convivialité !
Carla Baudry TD
Camille Moreau TG
Aénor Jemin Moreau TE
Louise Plouhinec TG
Des artistes de grand talent au lycée !
Au lycée Notre-Dame aussi, les projets artistiques fleurissent.
Entre les élèves de l'option Arts Plastiques et les élèves amateurs et passionnés, les projets artistiques et l'inspiration créative ne manquent pas à Notre-Dame !
En haut, Timéo et Éloïse, tous deux élèves en Terminale, ont relevé haut la main le défi d'une création en rapport avec les Jeux Olympiques et le sport.
En bas, le résultat de la surprise annoncée dans le numéro précédent : une fresque en rapport avec nos échanges ERASMUS réalisée par le peintre et artiste urbain ADOR en collaboration avec les 30 élèves français et espagnols de l'échange avec l'IES San Isidro de Madrid en février 2024, et dans le cadre du projet : la ville, source d'inspiration artistique et culturelle. Un petit indice : un mot est caché parmi nos personnages !
Agathe Delaunay Cothereau
L'éloquence : une autre idée du sport !
« La véritable éloquence consiste à dire tout ce qu’il faut et à ne dire rien que ce qu’il faut ». La Rochefoucauld
D’après le Larousse, l’éloquence est "l’art de bien parler, la capacité d’émouvoir, de persuader".
C’est ce que nous avons expérimenté, nous, élèves de 1re année de CAP du lycée Notre-Dame lors d’un concours d’éloquence proposée par notre professeure principale Mme Briseul. Et pour atteindre notre objectif, nous avons du être de vrais sportifs. Notre magasin pédagogique s’est transformé en un terrain de sport où nous nous retrouvions le vendredi matin autour de Julien, notre professeur de théâtre.
La préparation sportive
D’abord, comme tout athlète, nous nous échauffons pour nous préparer. Des jeux simples et rapides, des rondes, des déplacements, des mots à placer au bon moment.
Puis, par deux, nous préparons soit un tuto sur un sujet de notre choix, soit une interview. Le résultat est ensuite montré au reste du groupe. Ainsi apparaissent un coach sportif qui vient remonter le moral de son équipe à la mi-temps, une miss France qui exprime son engagement, un joueur de foot qui analyse le match qu’il vient de remporter, etc.
La pression monte, nous commençons à nous mettre en avant, à nous dévoiler. Il faut prendre la parole, ménager des silences, se faire entendre et comprendre, susciter l’émotion.
L'échauffement
Deux groupes se font face et défendent ensuite une thèse : « Vaut-il mieux partir en vacances à l’étranger ou rester en France ? »« Est-il préférable de vivre à la campagne ou en ville ? », etc. Chaque participant du groupe doit prendre la parole au moins une fois et donner un argument différent du précédent. Celui qui n’arrive plus à argumenter est éliminé, il ne reste qu’un participant dans chaque camp : les gagnants.
Puis, nous simulons de faux procès. Un client furieux de sa coupe traîne son coiffeur devant la justice et espère obtenir une réparation financière. Il a un avocat, il y a des témoins, des défenseurs du coiffeur et les juges qui jugent. Une autre fois, une femme, angoissée par la disparition de son mari, découvre qu’en réalité il passe ses soirées dans les bars... À chaque fois, nous montons en puissance dans nos jeux, nous devenons nos personnages, nous voulons remporter le dernier mot et la médaille.
Le match
Et pour finir, nous sommes seuls. Seuls face à notre public, composé du reste de la classe, de quelques enseignants et de notre professeure principale.
Nous montons chacun notre tour sur le ring tel un boxeur, nous nous concentrons tel un cavalier qui envisage l’obstacle, nous nous forgeons un mental d’acier avec précision et rigueur tel un judoka, nous retenons notre souffle : c’est à nous ! Nous sommes des athlètes des mots. Nous les ciselons, les décortiquons, les répétons, hésitons à choisir l’un ou l’autre. Nous faisons preuve d’endurance, de ténacité, de stratégie pour défendre notre thèse : « L’argent fait-il notre bonheur ? », « Pourquoi les élèves devraient avoir leur téléphone en cours », etc. Nous nous engageons corps et âme. Nous voulons convaincre, respecter le temps imparti, nous dépasser, convaincre par nos mots, notre voix, nos gestes.
« Parler bien et avec éloquence est un très grand art » affirmait Mozart.
Pour nous, c’est aussi acquérir les compétences d’un sportif : persévérance, endurance, courage et accepter la défaite.
Les élèves de 1re année de CAP et leur professeure Apolline Briseul
Au cœur d'une mission scientifique
Des élèves de Seconde encadrés par Mme Mathé, professeur de SVT au lycée Notre-Dame, ont eu la chance de suivre la mission scientifique SUPER-MOUV.
Des chercheurs et ingénieurs de plusieurs laboratoires de France, d'Équateur et de Colombie ont embarqué sur le navire Pourquoi Pas ? pour une campagne océanographique de la mi-janvier 2024 à la mi-février 2024. Leur objectif ? Cartographier les fonds marins des côtes équatoriennes et colombiennes qui ont été frappées par de nombreux séismes au cours du XXème et XXIème siècles.
La visite du navire
Les élèves ont eu l'opportunité de participer à une visioconférence avec la professeure de SVT, Faustine Gendron, qui était à bord du Pourquoi pas ?.
La professeure, à travers une visite virtuelle, leur a fait découvrir l'intérieur de ce navire de 100 m. de long et d'une hauteur de huit ponts. Ils ont pu ainsi visiter les différentes salles du navire : des cuisines à la salle de commandes aux lieux dédiés aux études scientifiques. La vie à bord reste assez spartiate, les cabines comprennent deux couchettes relativement étroites, une micro salle de bain et un bureau. Le navire compte, à bord, un équipage de 65 personnes : scientifiques, pilotes, cuisiniers, techniciens et exceptionnellement la professeure.
Le sous-marin Le Nautile
Le bateau possède aussi un petit sous-marin Le Nautile, indispensable pour mener à bien les études sur le terrain pendant plusieurs heures. De taille réduite, il ne comprend que trois places : le pilote, le copilote et le scientifique. Equipé de deux bras mobiles pour prélever des sédiments et de trois hublots pour observer les fonds, ce petit bijou de technologie peut descendre à plus de 6000 m. de profondeur.
Cette mission de plusieurs mois a invité des écoles, collèges et lycées à suivre leurs travaux à travers des énigmes à résoudre inspirées des recherches scientifiques effectuées à bord et des échanges en visio.
Classe de Seconde I
L’expérience canyoning à Alquézar
Chaque année en juin, les élèves de Seconde du lycée Notre-Dame embarquent pour une aventure inoubliable à Alquézar, petit village d’Aragon en Espagne.
Alquézar, situé au cœur des montagnes de la Sierra de Guara en Espagne, est le lieu idéal pour une expérience impressionnante en plein air. En immersion dans la nature, les élèves sont accueillis par des guides, avec lesquels ils vont traverser des canyons spectaculaires.
Paysages et sensations fortes
Cascades, eaux cristallines et paysages à couper le souffle, les élèves et professeurs découvrent le village dans ses profondeurs tout en se dépassant grâce au canyoning. Ce sport se compose de randonnées, d’escalade, de sauts périlleux et de nage, de quoi plaire aux plus téméraires comme aux plus calmes. Les élèves partent en quête de sensations fortes, en sautant à plus de 10 mètres de haut, en grimpant et en nageant : toutes leurs qualités personnelles sont mises à l'épreuve.
Un lieu de vie en pleine nature
En plus de l’excitation que cette activité génère, elle crée également des souvenirs pour les élèves et professeurs qui apprennent à cohabiter sur un campement. À chaque fin de journée, les élèves retirent leur matériel et vont dîner ensemble au restaurant du camping avant de rejoindre leurs tentes. Sur le campement, certains jouent à une partie de loup-garou, d'autres parlent de leur journée en préparant le pique-nique du lendemain. Le dernier jour, le rangement laisse un sentiment de nostalgie chez les élèves mais également chez les professeurs habitués à effectuer ce voyage, mais jamais à quitter ce lieu rempli de souvenirs.
Une expérience unique
Cette escapade est une réelle expérience transformative qui reconnecte les élèves avec la nature et qui leur redonne confiance. À travers ce véritable défi sportif, des amitiés solides se tissent pour que le groupe ne fasse plus qu'un face à la crainte de sauter dans le vide. Tel est le pouvoir du sport : lier différentes personnes par un effort commun.
Maïwen Raimbault TG
La course en mer de François Gouin #2
Dans le Chahut-Bahut #32, nous avons présenté le départ du skipper français pour une course en mer, le Global Solo Challenge. Voici les difficultés qu’il a rencontrées.
Dans le dernier journal, nous vous avons présenté François Gouin, chirurgien oncologue de l'appareil locomoteur, passionné par l’univers maritime depuis de nombreuses années. Le 29 octobre, il est parti réaliser un rêve d’enfant, une course à voile en solitaire sans escale : le Global Solo Challenge.
On a pu voir qu’il était soutenu par de nombreuses personnes telles que le lycée Notre-Dame de Rezé avec sa professeure de SES, Muriel Grall, accompagnée de sa classe, les secondes C.
Cette course a aussi un objectif caricatif pour François. Il veut naviguer pour les enfants atteinds de cancer avec Unicancer et la protection de l'environnement et des tortue de mer avec Mano o Te Moena.
Son parcours
Le 9 octobre, notre skipper est parti du port de A Coruña en Espagne. Le 9 décembre 2023, François a franchi le premier des trois grands caps, celui de Bonne Espérance, en Afrique du Sud. Le 31 décembre 2023, il a franchi le second cap, celui de Leeuwin, en Australie, puis le 7 février 2024, celui du cap Horn, en Amérique du Sud. Plus qu'une ligne droite avant de franchir la ligne d'arrivée, la remontée de l'Atlantique.
Des difficultés en mer
Cette aventure n'a pas été de tout repos pour notre navigateur. Des problèmes techniques comme une rupture de hublot accompagnée de deux chandeliers arrachés, ou encore des soucis de rail de sa grande voile ont rendu la situation difficile. À cela, s'ajoute une météo parfois capricieuse. En effet, après avoir franchi le cap Horn, il a été confronté à une transition difficile des systèmes météorologiques de l'Atlantique Sud vers la zone des Alizés. C'est après avoir passé près de cinq mois en mer que François boucle son tour du monde le 4 avril 2024. Bravo à lui !
Emilie Delamarre 2C
Erasmus à Grenade et dans les Alpujarras
En novembre 2023, des élèves de Secondes de Notre-Dame sont partis découvrir les secrets de l'eau à Grenade, en Espagne, accompagnés de leurs correspondants.
Avec leurs professeures d'espagnol et de SVT, les élèves sont parties une semaine pour mener à bien leur projet en relation avec l'eau dans cette ville et sa région. Hébergés par leurs correspondants espagnols de l'IES Padre Suárez, ils ont été immergés dans la culture et la langue espagnoles.
Grenade et Al-Andalus
Ils ont ainsi appris que la ville de Grenade a été façonnée en grande partie par la culture arabo-musulmane. En effet, ce sont les Maures qui, entre 711 et 1492, ont établi le système de stockage d'eau dans des citernes ainsi que son transport depuis les montagnes et à travers la ville. L'eau est devenue un symbole de la région.
La randonnée découverte dans les Alpujarras
L'élément phare du voyage était la randonnée dans les Alpujarras, versant sud de la chaîne de montagnes où se situe Grenade, la Sierra Nevada, qui culmine avec le Mulhacen à 3481 m. d'altitude. Elle a permis d'allier sport, découvertes historiques, géologiques et de biodiversité : les élèves ont adoré !
Partis du village blanc de Pórtugos à 1303 m., ils ont marché sur un dénivelé de 500 m. pour atteindre les 1800 m., non sans peine, le long des acequias historiques, et avec comme récompense, une vue incroyable de la Méditerranée et des montagnes !
Accompagnés d'un guide, ils ont découvert l'acheminement de l'eau vers les villages et la ville : les constructions des acequias (canaux d'irrigation) de l'époque médiévale sont encore utilisées ou réutilisées aujourd'hui pour transporter l'eau depuis et à travers ces montagnes.
Avec le réchauffement climatique, tout ce système de gestion de l'eau est essentiel pour cette région particulièrement affectée par les problématiques de sècheresse. Grâce à ce voyage, les élèves ont pu prendre conscience de l'importance de la valeur de l'eau à notre époque.
Priscille Falala, 2C
Combattre pour être soi
Clarisse Agbégnénou, judokate mondialement connue, écrit un roman "combattre pour être soi" paru en 2021 aux éditions Broché. Elle y raconte son parcours de sa jeunesse à son premier titre mondial à 21 ans. Lors de son enfance, nous la suivons au sein de sa famille. Jugée turbulente par ses enseignants, elle choisit de faire du judo pour canaliser son énergie. Remarquée pour ses qualités athlétiques, elle brûle les étapes pour obtenir ses ceintures et survole ses concurrentes aux compétitions. Dès 14 ans, elle entre au Pôle France d’Orléans, antichambre de l’INSEP et devient ensuite championne d’Europe. C’est le début d’une incroyable réussite à la fois sportive et humaine...
100 mètres
Le film "100 mètres", sorti en 2016, est un film espagnol réalisé par Marcel Barrena. Inspiré de l'histoire vraie de l'athlète basque Ramon Arroyo Prieto.Il traite du sujet du handicap de manière puissante et émouvante. Au coeur de l'histoire, Ramon, père de famille, se découvre atteint d'une sclérose en plaques, une maladie qui attaque le système nerveux et provoque entre autre des paralysies. Suite au diagnostic, Ramon sombre dans la dépression, mais le soutien de sa famille et étonnamment de son beau-père l'aide à reprendre le dessus. Il se fixe alors un objectif sportif : se préparer pendant un an au triathlon Iron Man. Coaché par son beau-père, il va se dépasser et nous embarquer dans l'aventure tulmutueuse de sa vie.
Aya Nakamura : première chanteuse noire à l'ouverture de Jeux Olympiques
Aya Nakamura, artiste francophone la plus écoutée dans le monde, a été pressentie à se produire lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Origines et Ascension
Aya Nakamura, née Aya Coco Danioko en 1995 à Bamako au Mali, est une figure emblématique de la scène musicale française contemporaine. Elle s'installe très jeune en France et grandit à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis où elle commence à forger son identité musicale. En 2016, Aya Nakamura se fait connaître avec son titre à succès "Behaviour" qui propulse sa carrière musicale. En 2018, son album Nakamura et son célèbre titre "Djadja" la fait connaître du grand public en France et dans le monde.
Influences Musicales
Aya Nakamura est une artiste unique qui s'inspire d'un riche pannel de genres musicaux. Fusionnant le R&B, la pop, le zouk ou encore l'afrobeat, elle crée un son unique mêlant de multiples cultures représentantives de sa personnalité. Son nom de scène rend hommage à l'un des personnages de la série Naruto, reflétant un large éventail d'influences et s'inspirant de la culture pop mondiale.
L'artiste féminine française la plus streamée dans le monde
Aya Nakamura est une chanteuse primée. En 2020, elle reçoit le NRJ Music Award de l'artiste féminine francophone ; en 2022, la Victoire de l'album le plus streamé d'une artiste féminine et en 2024, c'est la consécration avec la Victoire de l'artiste féminine de l'année. Enfin, la chanteuse est nommée dans six catégories pour la deuxième édition des Flammes 2024, la cérémonie dédiée aux musiques urbaines. Avec plus de 1,5 millions d'albums vendus et plus de 6 milliards de stream, elle est sans conteste un phénomène musical et médiatique.
Les Jeux Olympiques
Aya Nakamura a été invitée à se produire lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Sa participation est considérée comme un symbole fort de la diversité et de la modernité de la France, et marque également l'importance croissante des musiques urbaines dans le patrimoine culturel français.
Cette performance est attendue comme un pont entre les cultures, illustrant l'esprit d'unité et de fraternité propres aux Jeux Olympiques. Aya, Nakamura, avec son parcours unique et son succès international, incarne parfaitement cette fusion entre tradition et modernité, devenant ainsi une figure emblématique de l'événement sportif le plus suivi au monde.
Manon Douet TE
La couleur de la victoire
« La couleur de la victoire », un film canadien sorti en 2016 et réalisé par Stephen Hopkins est disponible sur de nombreuses plateformes de streaming, . Il nous raconte l’histoire d’un jeune athlète, Jesse Owens, provenant d'un milieu défavorisé. Durant sa jeunesse, il est recruté par une grande université, puis est pris sous l'aile d’un entraîneur sportif. Jesse domine rapidement le circuit des compétitions nationales et devient l'un des meilleurs sprinteurs des États-Unis. En 1936, il remporte la médaille d'or au Jeux Olympiques, à Berlin. Il est considéré comme le premier sportif noir de renommée internationale, et le meilleur sprinter de l'entre-deux-guerres.
Apache
Aimez-vous le mélange sport et drame ? Si c’est le cas, cette nouvelle adaptation sur la vie fascinante de Carlos Tévez, sorti en 2019 devrait vous plaire. Cette série poignante, créée par Marcos Osorio Vidal est nommée « Apache ». Elle nous raconte la vie tourmentée d’un footballeur, après avoir vécu une enfance difficile dans un quartier pauvre d'Argentine. Suite à des événements difficiles, tels que la perte de son père ou encore sa mère qui sombre dans la drogue, Carlos se relève avec un destin tout tracé : devenir une star du football. Il fera d'abord carrière en tant qu'attaquant puis deviendra entraîneur pour l'équipe argentine. Un destin hors du commun disponible sur la plateforme Netflix.
Quiz : quel sportif/ve es-tu ?
Réponds à ces questions pour découvrir à quel type de sportif tu corresponds !
Le sport pour toi c’est...
♠ ...vital.
♣ ...sympa.
♥ ...utile.
♦ ...au lycée (et encore).
À quelle fréquence fais-tu du sport ?
♣ Une à plusieurs fois par semaine selon mon envie et mes disponibilités.
♥ Régulièrement, les muscles ne vont pas se faire tous seuls.
♠ Chaque heure passée immobile à ne pas se dépenser est une heure perdue.
♦ Je cours pour attraper mon bus.
Après une bonne séance de sport,...
♥ tu aimes avoir des courbatures.
♦ il n’y a pas de « bonnes séances ».
♣ tu es fatigué(e).
♠ tu profites des endorphines et penses déjà aux Jeux Olympiques.
Parmi ces sports, lequel est ton préféré ?
♦ Le ping pong.
♣ Le badminton.
♥ La musculation.
♠ Le basket.
Pour faire du sport chez toi tu as...
♠ ton corps et un tapis.
♣ un ballon.
♦ un ordinateur et une souris manuelle (pour muscler le pouce et l'index).
♥ des haltères et des poids.
Tu fais du sport pour...
♥ avoir un corps musclé.
♠ ta santé mentale.
♣ les performances et progresser.
♦ Tu n’as pas encore trouvé de raison.
Tu courrais un marathon pour...
♣ le fun avec des copains.
♦ uniquement si ça permettait d’éradiquer la faim dans le monde.
♠ te dépasser.
♥ 500 balles.
Quand tu vas à la plage, tu...
♠ vas nager et faire des longueurs.
♦ construis un château.
♣ fais un volley.
♥ frimes et bronzes en maillot.
Quel exercice préfères-tu ?
♦ Les squats.
♥ Les tractions.
♠ Les pompes.
♣ Les abdos.
Si tu devais choisir entre ces quatre éléments pour aller faire du sport, quelle serait ta priorité ?
♣ Une gourde ou une bouteille d’eau.
♦ Un bon outfit.
♠ Une serviette.
♥ Un déodorant
Si tu as plus de ♠, tu es un(e) “sportif/ve diesel” :
Si tu es un(e) « sportif/ve diesel », tu es un(e) vérifiable fanatique du sport. Que ce soit dans le cadre de la pratique d’un sport de compétition ou pour le plaisir, l’exercice est un véritable carburant pour toi. Puisque tu ne peux pas vivre sans, tu y accordes une grande importance car tu es peut-être ou presque un(e) sportif/ve de haut niveau. Au quotidien, tu es une personne déterminée et rigoureuse, et sûrement quelqu’un d’intrépide. Cependant, fais attention à ce que le sport ne devienne pas une obsession pour toi.
Si tu as plus de ♣, tu es un(e) sportif/ve motivé(e) :
Si tu es un(e) sportif/ve motivé(e), tu es une personne aimant le sport et se dépenser. Sans y être accro, tu apprécies te dépasser et les sports d’équipe. Tu fais du sport d’abord pour le fun, et détestes y être contraint(e) si tu n’as pas envie, car pour toi, ce n’est pas la priorité absolue dans la vie non plus. Cependant, tu entraînes souvent des gens pour t’accompagner parce que tu trouves que c’est toujours plus amusant à plusieurs. Côté caractère, tu es quelqu’un d’équilibré, optimiste et qui ne se prend pas la tête.
Si tu as plus de ♥, tu es un(e) « sportif/ve par intérêt » :
Si tu es un(e) “sportif/ve par intérêt”, tu fais partie d’une catégorie de sportifs particulière. En effet, un(e) “sportif/ve par intérêt” accorde une grande importance à ses performances ou/et son esthétique, souvent dans l’objectif d’atteindre un but précis. Tu vas sûrement souvent à la salle et es peut-être même un(e) sportif/ve diesel ! Attention, être un(e) “sportif/ve par intérêt" n’est pas forcément négatif, tu vois juste le sport comme un moyen pour atteindre tes objectifs ! Tu dois sûrement avoir une personnalité originale, obstinée et polyvalente.
Si tu as plus de ♦, tu es plus plombier que sportif/ve :
Si tu as atterri dans cette catégorie, aucune honte à avoir. En effet, tu as du mal à trouver un quelconque intérêt au sport. Pour toi, courir n’est que souffrance et tu n’es pas doué(e) pour attraper un ballon. Certes, ce n’est pas ton fort, mais tu as sûrement d’autres qualités. Même si faire du sport est bon pour la santé, il y a plein d’autres activités qui peuvent également t’épanouir. Tu es sans doute une personne créative et pleine de ressources. Après tout, peut-être que tu finiras par adorer un sport dans quelques années !
Aénor Jémin Moreau TE
Charades sportives...
Sauras-tu deviner de quel sport il s'agit ?
J'adore jouer à ce sport
Mon premier est le contraire de haut.
Mon deuxième multiplié par lui-même donne le nombre 4.
On extrait parfois de l'or de mon troisième.
Mon quatrième est l'équivalent de 1000 kilogrammes.
Mon tout se pratique avec une raquette.
Sur un lac ou à la mer
Les comédiens montent sur mon premier au théâtre.
Mon deuxième est la première lettre de l'alphabet.
Mon troisième se dit du ciel lorsque des nuages s'approchent.
Mon tout est un sport nautique.
Marseille
Mon premier est l'inverse de la guerre.
On apprécie lorsque mon deuxième est ensoleillé.
Les singes se servent généralement de mon troisième pour s'équilibrer.
Mon tout est un sport qui se pratique surtout dans le sud de la France.
L'un des meilleurs amis de l'homme
Mon premier peut entourer une maison pour la protéger.
Mon deuxième est un pronom relatif.
On sert le thé dans mon troisième.
Mon quatrième est un atome ou une molécule portant une charge électrique.
Mon tout se pratique avec l'aide d'un animal.
Résultats de notre Jeu "Qui est qui ?" du numéro précédent
Première ligne de gauche à droite : Mme Chapple, Mme Frémont, Mme Martinetti.
Deuxième ligne de gauche à droite : Mr Hunault, Mme Guérin, Mr Courtois.
Troisième ligne de gauche à droite : Mme Grall, Mme Gourbil, Mr Durand.
Où suivre ses équipes préférées à Nantes ?
Que vous soyez fans de football, de rugby ou d'autres disciplines, Nantes regorge d'endroits idéaux pour suivre vos équipes favorites.
On y trouve des milliers d’amateurs de sport venus de tous horizons. De jour comme de nuit, la ville fait de son mieux pour accueillir ce public dans ses meilleurs bars et pubs sportifs. Nous avons épluché les annuaires nantais pour vous présenter le meilleur des bars sportifs à Nantes.
Quel(s) bar(s) pour partager un moment sportif ?
LE RABELAIS
Que vous soyez plutôt foot, rugby, basket-ball ou hand-ball, tous les matchs du moment sont retransmis en direct dans les salons du Rabelais. Situé en plein cœur de Nantes, il est réputé pour son ambiance conviviale. 3 Rue du Bouffay, 44000 Nantes
LE CÔTÉ PLAGE
Vous aurez tout le loisirs d'y regarder vos matchs préférés entre amis sur une terrasse ensoleillée. 14 Quai Turenne, 44000 Nantes
LE MACALLAN
Connu pour son ambiance chaleureuse, il fait partie des adresses incontournables pour suivre les rencontres sportives entre amis. 1 Rue Rameau, 44000 Nantes
AU BUREAU
L’univers du pub anglais où les matchs sont retransmis sur écrans géants. Et une carte sympa à la clé pour dîner en même temps ! 10 Quai François Mitterrand, 44000 Nantes
Où voir les sportifs nantais ?
Pour les matchs de haut niveau, les stades nantais sont idéaux. Le mythique Stade de la Beaujoire accueille les matchs du FC Nantes. Le Palais des Sports de Beaulieu est, quant à lui, dédié aux sports collectifs comme le volley-ball ou le handball.
Un autre sport à découvrir ?
La boule nantaise aux PETITS JOUEURS !
Véritable bistrot historique du quartier Saint-Donatien, venez partager une bonne cuisine, un verre entre amis et découvrir ce sport historique : la boule nantaise, présente aux Jeux de Bretagne de l'été 2023... Il suffit de débourser 2 euros pour faire une partie sur la piste. À bon entendeur... 23 Rue du Port Guichard, 44000 Nantes
Selma Bourdin TG